Tous les sous-systèmes d'environnement tournent en
mode utilisateur. Ils sont au nombre de trois : Win32, POSIX et OS/2. Leur
rôle est d'offrir aux applications un environnement d'exécution.
Le sous-environnement natif de Windows NT est Win32. Les deux autres ont
étés rajoutés pour que Windows NT se dise compatible.
Windows NT sait dans quel sous-environnement faire tourner une application
grâce à l'entête du fichier. [3]
· Le sous-système d'environnement
Win32
Comme énoncé précédemment, il
s'agit du sous-système d'environnement natif à Windows NT. C'est
lui qui gère le clavier et la souris, les autres sous-systèmes
d'environnement passent donc obligatoirement par Win32 en traduisant leurs API
en API Win32. Win32 a donc une grande importance, s'il plante, on n'a plus
d'accès aux applications tournant sur les autres sous-systèmes.
Toutes les applications utilisent les API Win32 pour dialoguer avec le
système. Les applications Win32 disposent donc leur propre espace
d'adressage. [3]
· Le sous-système d'environnement
POSIX
POSIX signifie "Portable Operating System Interface" et comme
son nom l'indique, définit une interface commune à tout
système d'exploitation qui veut être à la norme POSIX. La
norme POSIX est définie sur 13 niveaux, de 0 à 12, 12
étant la norme la plus complète. Windows NT est conforme à
la norme POSIX.1, autant dire qu'il ne l'est pas. Enfin, cette norme
définit quelques critères sur le format des noms du
système de fichiers que NTFS (système de fichier sous le quel
fonctionne Windows 7) respecte. Les fonctions réseau et système
ne sont donc pas POSIX. Pour ceux qui tiennent à faire tourner une
application POSIX dans ce sous-système, les applications ont leur propre
espace d'adressage et tournent en mode multitâches
préemptif12.
· Le sous-système d'environnement
OS/2
OS/2 est l'interface de présentation qu'avait choisie
Microsoft au départ pour Windows NT, mais face au succès de
Windows 3.X (Win16), c'est Win32, une évolution de Win16, qui a
été finalement adopté. Windows NT respecte la norme OS/2
1.X, c'est à dire OS/2 mode caractère (OS/2 2.X étant le
mode graphique). On dispose cette fois ci de quelques supports
12 Se dit d'un système d'exploitation
multitâche lorsque celui-ci peut à tout moment arrêter une
application pour passer la main à la suivante.
14
réseaux. Comme pour le sous-environnement POSIX, les
applications disposent de leur propre espace d'adressage et tournent en mode
multitâches préemptif.
Comme nous l'avons présenté ci-dessus il en
ressort que le presse-papier étant une application (logiciel), sa
communication avec le matériel est assurée ici par le noyau du
système d'exploitation. Dans tout système d'exploitation, les
opérations de « copier-coller », « couper-coller »
sont assurées par une application virtuelle nommée Clipboard.
Cette application utilise la mémoire vive de l'ordinateur. Cette
mémoire vive représentée par deux régions
disjointes selon Andrew Tanebaum, l'une étant
réservée aux applications (espace utilisateur) et l'autre au
noyau (espace noyau) est l'élément sans lequel le presse-papier
ne peut exister. Il vient donc que le presse-papier fonctionne grâce
à la présence de la mémoire et que la gestion de cette
dernière est assurée par le noyau du système
d'exploitation. D'où le rapport existant entre le presse-papier et le
noyau de Windows. Ceci étant il est nécessaire de se poser la
question suivante : quand est-il du fonctionnement du noyau dans les
systèmes d'exploitation Mac OS et Linux ? La réponse à
cette interrogation nous amène à une brève étude
des noyaux de Mac OS et Linux sous les versions équivalentes à
celle de Windows 7.