2.2.2.LE SEUIL DE PAUVRETE RELATIVE
Le seuil de pauvreté étant d'abord le niveau de
revenu au-dessus duquel est considéré comme pauvre. Maintenant le
seuil de pauvreté relative est évalué par rapport à
une source prédéfinie. Il est fixé une proportion
égale à la moyenne arithmétique ou médiane de la
répartition de la consommation voire du revenu par exemple le quintile
des dépenses moyennes une fois que la proportion est fixée, les
sujets au-dessous du premier quintile sont relativement pauvres, et au-dessus
sont non pauvres.
Celle-ci découle des deux dépenses, augmentent
plus vite que le revenu et donc que leur part augmente dans les dépenses
de consommation.
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? LES LOIS D'ENGEL
Ernst ENGEL, économiste statisticien allemand a
observé dès 1857 l'évolution des dépenses de
consommation en fonction du niveau de revenu. Les lois d'Engel énoncent
comment se modifie la structure de la consommation lorsque le revenu d'un
ménage augmente :
? La première loi d'Engel :
La part du revenu affectée aux dépenses
d'alimentation est d'autant plus faible que le revenu est élevé.
Cette première loi précise que lorsque le revenu augmente, les
dépenses alimentaires augmentent également, mais moins vite que
le revenu. Ce qui signifie que leur part diminue dans le total des
dépenses de consommation.
? La deuxième loi d'Engel :
La part affectée aux dépenses de vêtement,
chauffage, et éclairage est sensiblement identique, quelle que soit
l'importance du revenu.
Cette deuxième loi précise que la part des
dépenses d'habillement et de logement reste stable avec le revenu.
C'est-à-dire au même rythme que le revenu (celle-ci est moins
vérifiée)
? La troisième loi d'Engel :
La part affectée aux besoins d'éducation,
santé, voyage augmente plus vite que le revenu. Chacun peut observer
avec la première loi que si le ménage dispose d'un revenu
très faible.
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La loi d'Engel dit qu'au fur et à mesure que le revenu
augmente, la part relative allouée à l'alimentation diminue au
profit notamment des services (santé, loisirs...) mais ce n'est
là qu'une tendance dont l'intensité peut varier.
L'équité verticale des soins se veut que le
riche et le pauvre ressentent le poids d'un même problème de
santé de manière équivalente, en terme absolu et
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