[1]
DEDICACE
A vous mes très chers parents : MOMA NYONGANI, et NKULU
MWAMBA pour m'avoir donné de la vie et m'avoir ouvert le chemin des
études.
A vous mes petits frères Dr MOMA MAWAZO ESPACE ET MOMA
MBUYU PAPI
A toi mon épouse KAMWANYA KASOMBO MUSASA pour m'avoir
tout
supporté
A vous mes quatre charmantes filles : KANENGELE MAUWA MAFILLE,
ILUNGA MAKONGA Brigitte, NKULU MWAMBA MERCI, ILUNGA TSHIBANDA SECRET.
A ma regrettée NKULU BAKAJIBAMULELA Irène
A toi ma petite soeur DEESSE KABILA pour sa consolation
A vous tous je dédie ce travail, fruit de vos efforts et
patience.
[2]
AVANT-PROPOS
La vie est un secret qui s'exprime et se colore au fil de
temps. Chaque minute qui passe est différente d l'autre qui lui
succède. Qui sait pourquoi les mangues d'un même manguier
bénéficiant au même moment de sa sève murissent
à tour de rôle de sorte qu'il y aura la dernière à
murir ? Dieu seul le sait...
Que le professeur KASHINDI, secrétaire
académique général retrouve ici nos sentiments de
reconnaissance pour avoir accepté la direction de ce mémoire
malgré ses multiples occupations. Aussi nos sentiments de reconnaissance
au codirecteur Dr BANZA MESO pour nous avoir orientés dans le chemin.
Nos vives reconnaissances à tous les professeurs,
mastères et assistants de l'école de santé publique pour
leur encadrement dont nous sommes bénéficiaires.
que notre grand merci rencontre notre petit frère Dr
MOMA MAWAZO espace pour un financement académique total ; et MOMA MBUYU
PAPI pour son soutien financier.
Nous disons encore au collègue de promotion BERTIN
NTAMBO LUMAMI pour un soutien informatique de taille qui a rendu possible les
recherches à l'internet gratuit estimant sans lui que ça
tournerait en rond en cette période critique. Aussi disons encore merci
au collègue KAZHI KADIATA pour nous avoir appuyés gratuitement
dans les recherches sur internet.
Nous disons également grand merci à maman
Irène NKULU BAKADIBAMULELE pour son soutien financier permanent à
de moment estudiantin très difficile. Aussi, nous adressons notre
gratitude à papa NGOY, époux de maman Irène pour son
implication dans la finalisation de nos études.
Egalement notre signe de gratitude à l'assistant Jean
Claude et sa femme Dr CLARICE META pour nous avoir permis de finaliser le
mémoire par son appui d'imprimante gratuite.
Merci à note collègue SUZA pour nous avoir
facilité et la saisie et l'impression du mémoire gratuit. Nous la
comparons à MOISE le prophète de Dieu venant au bon moment !
[3]
Nous citons les noms dont nous taisons ce que nous avons
écrit à notre coeur : Papa KABAMBA STANISLAS, APOTRE BALOLA, PAPA
JACQUES MUTOMBO, PAPA ALAIN, PAPA WALIA, PAPA TCHOMBA, PAPA NTUMBA, MAMAN
MADIKA, PAPA BALTHAZAR, ILUNGA MAKONGO BRIGITTE, MAMAN ADIO CHARLOTTE ET MAMAN
BEA.
Notre gratitude se voit boucler en allant tout droit à
remercier tous les étudiants de promotion, finalistes experts en
santé publique et en particulier l'étudiant MUKABI MANDE MADIKA
VANNERO pour m'avoir appelé et motivé à fore cette
école, et aussi pour notre collaboration et partage de temps fort.
[4]
RESUME
Nous avons mené une étude descriptive
transversale à l'HGR et au centre de santé de la zone de
santé de kamina dans le grand souci d'évaluer le niveau
d'équité verticale des soins du janvier 2010 au septembre 2011
afin de contribuer à l'accessibilité des ménages aux
soins.
Pour une technique de sondage à trois degrés, la
récolte des données
s'est réalisée par l'analyse documentaire et les
entretiens directs sur les 384 responsables des ménages. Les
inégalités sociales aux soins et dépenses catastrophiques
se sont enregistrées.
Onze ménages vivant au même seuil de
pauvreté absolue (SPA) de 0.51$/ jr/Individu (CS KATUBA), ont
contribué différemment dans les soins avec un écart type
de 1.78$.
La mémé situation s'est notée à
l'HGR : 6 les ménages vivant à 0.48$/jr/Individu ont
contribué aux soins avec un écart type de 15.86$ ; 6
ménages vivant à 0.62$/jr/individu ont donné avec un
écart type de 20.38$, 6 autres ménages vivant à 0.72$/ jr/
individu ont contribué avec un écart type de 30.07$ et enfin 6
derniers autres ménages au seuil de pauvreté absolue de 0.79$ ont
participé avec un écart type de 11.46$.
Par ailleurs plus les ménages vivent au SPA e
élevé, moins ils dépensent pour les soins : ceux
1,81$/jr/individu en ont donné 6.33$ alors que ceux vivant à
0.67$/jr/individu ont contribué avec 40,33$ par épisode
maladie.
Les dépenses catastrophiques ont été
seulement observées à l'HGR : Pour un niveau de 10.93$ de 40% de
la capacité financière ménage, il a contribué 6
fois aux soins par épisode maladie soit avec 66.67$ ; de 4 fois d'un
niveau de 11.31$ avec 40.33$ ; de 3 fois d'un niveau de 12.76$ de 40% de la
capacité financière de ménage pour un coût financier
par épisode maladie ménage de 34.59$.
[5]
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Le financement de système de sante découle de 2
sources principales. La source indirecte regroupe l'impôt
général, l'assurance sociale, l'assurance privée .celle
directe regroupe le paiement effectué par les ménages
eux-mêmes lorsqu'ils consomment les soins de santé .dans tous les
deux cas ce sont les ménages qui financent le système de
santé.
Eric MAFUTA dans son étude portée sur l'analyse
des dépenses de santé (5) des entreprises en RDC a fait remarquer
aussi que la plupart de recherches sur le alternatives de financement de
santé se sont focalisées sur le financement communautaire surtout
le paiement direct par les ménages et le financement mutualiste oubliant
les autres sources de financement .cette tendance s'expliquerait par le fait
que la tarification des autres sources est
faible.et sur tout par la promotion de
financement communautaire prônée par l'initiative de Bamako.
Ridde et all (6) pense d'une étude sur le ciblage de
politique publique et accès financier aux soins de santé dans le
pays à faible revenu que l'élément central dans le
financement direct est qu'une grande partie du financement est financée
par l'utilisateur de service.
Ridde a ajouté que la santé n'a pas de prix
a-t-on la coutume de dire. Mais elle génère des couts à
recouvrer .il n'en ait aucun doute. Ainsi a l'origine si la médicine
s'exerçait gratuitement les Etats et les organes responsables se sont
retrouvés impuissants devant les montants énormes engloutis par
la santé .ainsi à un riche comme à un pauvre se
présentant à l' hôpital ,il est demandé une
contribution financière .payent- ils égalitairement selon les
risques, les bénéfices, les capacités ? Si la justice
sociale clame que le dernier serait le plus
équitable.la
réalité en est tout autre. Déjà lors de la
conférence internationale sur le financement communautaire on
s'inquiétait des conséquences de cette politique tarifaire sur
les plus pauvres. En effet le paiement direct n'est jamais calculé selon
la capacité financière des populations. Il peut -être
également très différent d'un
[6]
centre de santé à l'autre dans un même
district sanitaire. Ainsi pour une même capacité à payer
certains payeront plus que d'autres (6).
Une étude réalise par le CRDI dans le pays
d'Afrique sur les politiques et la protection contre l'exclusion reprise par
BLAISE en 2007 à 2008 la question de l'équité
d'accès aux soins de santé n'est pas toujours résolue
.elle s'est aggravée dans de nombreux cas contribuant ainsi grandement
à l' augmentation de la pauvreté. Les inégalités de
sante et d'accès aux soins demeurent considérables dans la
région. On a observé que ce fardeau de la santé tend
à s'accroitre avec la pauvreté et que la maladie est une des
sources d'appauvrissement des ménages démunis.
Pour payer la consultation et se soigner, la majeure partie de
Burundais est contrainte à recourir à des moyens extrêmes !
Tel l'endettement ou la vente d'un bien le poussant dans une pauvreté
encore plus grande .le recours à l'endettement au près d'un
centre de santé est une pratique courante dans le pays.
Quand on sait avec Ridde et all de leur étude ( ) que
malgré la croissance de la population active, ils sont 57,7%en Afrique
subsaharienne a vivre avec moins d'un dollar par jour et 87,1% avec moins de 2
dollars par jour, on s'imagine aisément que l'absence de la prise en
charge des indigents accroisse la barrière financière pour les
couches vulnérables pour qui se soigner revient à s'appauvrir ,
d'où la médecine qualifiée d'iatrogenic
poverty.de plus l'évolution
sociale a prôné une justice proche de l'égalité que
de l'équité.
Un des problèmes majeurs du système de
santé au Burundi ( OMS 2005 ) de comment concilier le contexte de
pauvreté ,l'objectif d' amélioration de l'accessibilité
financière aux soins de santé et l'équité dans le
système de santé d'une part et la nécessité de
mobiliser les ressources internes pour accroitre la viabilité
financière de service de santé d'autre part compte tenu des
revenus et des dépenses monétaires très faible des
ménages au Burundi, le poids représenté par les
dépenses de santé reste lourd sur le budget des
ménages.
Dans l'enquête réalisée par les
médecins sans frontières (MSF) 2004 reprise plus de 17%des
populations ne se rendent pas à une simple consultation principalement
pour les raisons financières(82%de ces malades ne consultent pas
[7]
par manque d'argent). Le cout d'un épisode maladie
à 300FBu représentait en moyenne l' équivalent des
dépenses journalières de tout ménage D'après la
même étude des médecins sans frontières
(MSF)2006,une consultation dans un centre de santé pratiquant le
système de recouvrement des couts s'élève en moyenne
à 2254FBu (prèsde2,3Euros).cela signifie qu'une personne
souffrant d' une pathologie banale mais potentiellement grave peut
débourser jusqu'à huit fois ce qu'elle gagne en une
journée de travail dans un champ pour se soigner. Le revenu quotidien
moyen se situe entre 250FBu (0,25Euros et 0,4Euros) en fonction des
régions et de la saison.
On a défini dans une étude sur
l'équité de la contribution financière OMS 2000 que la
capacité financière des ménages comme le revenu
véritable net des dépenses de substance qui set le niveau de
consommation d'un ménage (ou revenu permanent dans la perspective d'un
cycle de vie). Cette capacité financière a été donc
mesurée simplement comme total des dépenses de consommation moins
la consommation pour
nourriture. et on a mesuré la
contribution financière d'un ménage (HFC) comme les paiements
totaux au système de santé diviser par la capacité
financière d'un ménage(CT Pi) .l'OMS a élaboré l'
indice FFC de l' équité de la contribution financière pour
mesurer les inégalités dans la contribution financière des
ménages qui tient compte des dépenses catastrophiques : FFC . La
CTP serait comme égale aux dépenses totales des ménages
moins le niveau des dépenses correspondant au seuil international de
pauvreté (en monnaie locale ) du moment que les dépenses
dépassent le seuil de pauvreté.
Le problème de progressivité est
étudié de deux manières : la contribution
financière des ménages a était considérée
comme l'ensemble de dépenses de santé diviser par les
dépenses effectives non liées à la substance qui sont
égales aux dépenses totales de ménages moins les
dépenses de l'alimentation, considérée comme
élément le plus important des dépenses de substance pour
les ménages pauvres.
Les dépenses de substance comme le niveau qui permet
aux ménages de vivre au-dessus du seuil de pauvreté soit 1 dollar
par jour au cours international de 1985. Ce seuil a été
surestimé pour l'année de l'enquête sur les
dépenses. ce
[8]
dominateur rend la contribution financière des
ménages plus progressive qu'elle l'est dans le rapport de la
santé dans le monde 2000.
ILIEV DIMO dans sa thèse 2000 note que la fin des
années 1990 reste marquée dans le domaine de la santé en
Europe pour une vague des reformes des systèmes de soins tant à
l'ouest qu'à l'est reformes issues d la nécessité de
maitriser les dépenses de santé en rendant la prestation des
soins plus efficaces. Dans tous les pays, un principe éthique
fondamental imprègne ce processus des reformes : équité de
la prestation et du financement du système de soins de santé.
l'accent a été mis sur le renforcement de la justice sociale dans
la distribution de soins .la distribution équitable des soins est un des
aspect majeurs de toute politique de
santé.la question liée
à l'équité et à l'efficacité de la
prestation des soins ,ainsi que celles relatives à l'accès aux
soins de santé acquièrent une importance ,toute
particulière aux pays d'Europe centrale.
L'OMS dans son rapport de santé dans le monde 2000
traitant de l'équité dit qu'elle a commencé son analyse de
l'équité des distributions financières versée par
les ménages a un système de santé en posant la question :
si on tient pour acquis les efforts de la société pour distribuer
les revenus qui sont les distributions équitables des ménages au
système de santé ? À titre de déclaration
normative, elle a proposé que le sacrifice crée pour la
distribution au système de santé soit égalisé entre
les ménages indépendamment de leur état de santé ou
de leur utilisation des services de santé.
On a interprété ce sacrifice égal comme
une part égale de la capacité financière de chaque
ménage. On n'a pas jugé que l'objectif du système de
santé doive être de distribuer les revenus, mais qu'il fût
basé sur l'idée qu'un système de santé doit
être financé d'une façon équitable.
D'après Arcans B et all (2008) cité
Honoré AHISHAKIYE dans son étude sur les dépenses
catastrophiques a écrit que la politique de paiement direct par les
usagers fondée sur la capacité de chacun a payer pour
accéder aux soins de santé primaires a entrainé au cours
de 20 dernières années un renforcement des
inégalités entre les riches et les pauvres , malades et bien
portants.
[9]
Dans le souci de définir et de réduire les
dépenses catastrophiques OMS dans son étude système de
financement de santé comment réduire les dépenses
catastrophiques 2005 a dit que les dépenses de santé sont-elles
quand pour payer les soins les malades ou ménages doivent s'acquitter
d'une participation financière très élevée par
rapport à leurs revenus. Celle-ci est si importante qu'ils doivent
réduire leurs dépenses sur les produits de première
nécessité comme la nourriture, le vêtement, et
scolarité de leurs enfants.
L'OMS suggère que les dépensés de
santé soient considérés comme catastrophiques quand elles
atteignent ou dépassent 40% revenu non indispensable à la
substance du ménage. C'est-à-dire le budget restant une fois les
besoins de base satisfaits. Elle donne trois conditions pour que les
dépensés de santé soient considérés
catastrophiques :
Le service de santé payable par paiement direct faible
capacité financière des ménages, absence de
mécanisme de prépaiement permettant de repartir le risque.
Dans une étude portant sur les pays de l'organisation
de coopération et de développement (OCDE) et les pays à
revenu moyen, l'OMS 2005 a constaté qu'un nombre minime des
ménages ont des dépenses catastrophiques quand le paiement direct
représenter moins de 15% des dépensés totales de
santé.
L'économiste de la santé GABRIEL TREMBAY a
évoqué 2 types d'équité dans son étude sur
l'équité et heath act du 4 mai 2010.l'analyse de
l'équité verticale et de l'équité horizontale peut
s'appliquer à la plupart de politiques publiques et
généralement partie intégrante des lois ou recommandations
des politiques économiques en terme de soins de santé .IL
définit l' équité géographique horizontale le fait
que 2 individus qui habitent a mémé distance d'un grand centre
devraient avoir les mêmes accès aux soins de santé .et pour
celle verticale le fait qu'une personne qui gagne un meilleur salaire paie plus
proportionnellement a son revenu en terme absolu et aussi en terme relatif.
De l'observation de modes de paiement des soins, a la
littérature des grands auteurs sur le financement direct et ses
conséquences, nous avons souhaité rejoindre notre justification
d'étude.
[10]
En effet les structures sanitaires publiques sont
fondées pour le but non lucratif pour permettre à l'Etat
d'investir en capital humain étant donné qu'il y a association
santé - Développement. La réforme est intervenue pour une
entreprise commerciale ou privée. Dans moyen suffisant pas de soins !
Pas d'argent pas de soins non plus !
Est-ce que l'argent qui manque dans des ménages pour se
soigner ou plutôt ce sont les dépenses de santé qui sont
catastrophiques ? La fiche a quel intérêt par rapport aux soins
pour payer cher la consultation ?la literie à usage multiple pour
l'hospitalisation à quel prix par utilisation pour faire même fuir
les malades ?
En effet comme le financement indirect fait défaut dans
notre milieu , il conviendrait intelligent d' entourer le financement direct
des principes éthiques .Pour devoir arriver à un succès
financier des soins de la population , il faut prôner consciemment
l'équité verticale des soins de la population .nous cotisons
selon nos moyens et nous bénéficions des soins selon nos besoins.
D'ailleurs si l'efficience était bien respectée dans la
distribution des soins, l'équité verticale des soins pouvait
rendre davantage le service de santé pus accessible.
De loin l'idée d'appauvrir les structures sanitaires
publiques. C'est qui échappera de leurs mains droites, leur sera
récupérer de leurs mains gauches. D'où payer les soins
selon la capacité financière des ménages créera
l'accessibilité financière à ces derniers aux services de
santé.
0.2. PROBLEMATIQUE
L'Etat congolais ne subventionne presque plus les soins de
santé de la population. Celle- ci est au contraire obligé
à se prendre en charge en dépit de la modicité des revenus
de quelques personnes qui travaillent et qui doivent subvenir aux besoins
multiformes d'une grande armée de chômeurs et des indigents.
Le financement du système de santé de la
république démocratique du Congo soufre de grand paradoxe alors
que les malades sont tenus à supporter la quasi- totalité des
couts financiers de leurs soins de santé et du fonctionnement des
formations médicales qui les accueillent .
[11]
Ainsi dans le financement des soins de santé
l'essentiel de charge repose sur les ménages dans l'ordre de 70% alors
que 75% de la population vit en deca du seuil de la pauvreté (RDC,
2006). cet état de chose est à la base de faible taux
d'utilisation de service de santé et de la extériorisation de la
situation sanitaire qui se caractérise par le taux de mortalité
maternelle excessif (1289 décès/100000 naissances vivantes) et
une mortalité infantile élevée de 126/1000)
Des études belges aussi internationales montrent sans
exception que la maladie et la mortalité sont concentrées dans
les classes socioéconomiques inférieures. Ce qui implique aussi
que les besoins de soins médicaux sont concentrés dans ces
classes socioéconomiques inferieures. ce qui rend la
problématique de l'accessibilité plus pertinente .on peut
commencer à s'inquiéter de l' impact de la consommation des soins
médicaux sur l'affectation des revenus des ménages .les premiers
besoins de la vie font la grande de dépense du pauvre ; il a de la
difficulté à se procurer de la nourriture .le luxe et la
vanité forment la principale dépense du riche .
L'idée de recourir directement auprès des
malades une partie des couts nécessaires au fonctionnement d'un
système de santé ,s'est imposée à la fin des
années 80 à la fois sous l'impulsion de la banque mondiale .et
pour le continent africain de l'initiative de Bamako initiée par le
fonds des nations unies pour l'enfance(Unicef) et OMS. L'obligation de payer
pour accéder aux soins de santé a eu et continu d'avoir des
conséquences négatives importantes sur l'état sanitaire et
le niveau de vie des populations dans le pays à faible revenu .la
politique de paiement direct a pour effet d' amputer la capacité de
population à se protéger efficacement contre le risque
maladie.
La RDC en crise socioéconomique voudrait assurer dans
au moins 90% de zone de sante un taux d'utilisation de service d'au moins 50%
pour les soins curatifs et au moins 80% pour ses soins préventifs : CPN,
CPS, PEV.
Dans les rapports de SINIS de 2008,2009, 2010 de la zone de
sante de Kamina les taux d'utilisation des services en soins curatifs se sont
inscrits respectivement à 28 ,5%, 31, et 36,5%. Taux inférieurs
à l'objectif national. Cependant étant incapable de
réaliser 50%en soins curatifs la zone de santé
[12]
travaille sur 35% ce qui donne une moyenne de 32,3% taux
d'utilisation en soins curatifs. C'est ici que s'explique
l'inaccessibilité financière des ménages aux soins. Le
taux de mortalité de paludisme a été de 36% en 2008, et de
45,3% en 2009.pour l'anémie de 17,7% en 2008 et de 10,7% en 2009.
C'est ainsi que nous avons jugé opportun de savoir au
niveau de financement direct, la mesure de l'équité verticale des
soins dans les institutions sanitaires publiques de la cite de Kamina.
0.3. OBJECTIFS DE L'ETUDE
0.3.1.OBJECTIF GENERAL
Notre étude se doit d'évaluer dans le
financement direct , la politique nationale d'équité verticale
des soins de 2 structures sanitaires publiques de la cité de Kamina du
janvier 2010 au septembre 2011 afin de contribuer à
l'accessibilité des ménages au service de santé et
permettre par ce fait a l'Etat d'investir en capital humain.
0.3.2.OBJECTIFS SPECIFIQUES
Spécifiquement pour en arriver à notre objectif
général, nous poursuivons de :
C Déterminer la taille moyenne des
ménages
C Déterminer le seuil de pauvreté absolue
moyenne des ménages
C Déterminer la capacité
financière moyenne des ménages dans notre milieu
d'étude
C Déterminer le coût financier moyen par
épisode maladie dans les structures sanitaires.
C Identifier le mode de tarification des soins dans
les deux institutions publiques des soins
C Mesurer l'équité verticale des soins
[13]
0.4. JUSTIFICATION DE L'ETUDE
Dans la perspective d'améliorer l'accessibilité
financière a court et moyen terme des ménages aux services de
santé publique en adoptant le meilleur système de tarification
des soins médicaux qui devrait être mis en place et qui tient
compte de la capacité à payer réellement de la population
, justifie la raison de notre étude.
0.5. DELIMITATION DU SUJET
Dans l'espace, notre travail s'est réalisé dans
deux structures des soins de santé de la zone de santé de kamina
: le service de santé de deuxième échelon (Hôpital
général de référence) et le service de santé
de premier échelon (C.S Katuba III). Et dans le temps, nous
récolterons les données de la période allant de janvier
2010 au septembre 2011.
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre volume scientifique a été subdivisé
en deux grandes parties : la partie théorique et celle pratique.
La partie théorique a été
constituée de trois chapitres portant successivement sur le financement
du système de santé, sur la mesure du seuil de pauvreté
des ménages et de l'équité verticale de soins
médicaux.
La deuxième partie qui est pratique regroupe la
présentation des lieux d'étude, l'approche méthodologique,
la présentation et analyse des données, une discussion des
résultats obtenus et une conclusion et recommandations.
[14]
PREMIERE PARTIE : LES CONSIDERATIONS THEORIQUES
[15]
Chapitre I. LE FINANCEMENT DU SYSTEME DE SANTE
1.1. LE SYSTEME DE SANTE
1.1.1. DEFINITION
Système de santé est un ensemble des services de
santé qui s interagissent .cette interaction peut consister dans le fait
qu'un individu à soigner passe d'un service a un autre ou que les
décisions et les informations d'un service à l'autre.
1.1.2. LE FINANCEMENT DU SYSTEME DE SANTE
1.1.2.1. DEFINITION :
Le financement du système de santé est
l'ensemble des mécanismes permettant de couvrir les coûts engendre
par le financement du système de santé.
1.1.2.2. LE MODE DE FINANCEMENT :
Le système de santé est couvert par deux modes
de financement reconnus. Nous avons le mode de financement direct et le mode de
financement indirect.
1.1.2.3. LE MODE DE FINANCEMENT DIRECT :
Le financement direct se fait par le paiement effectue par les
ménages eux-mêmes lorsqu' ils consomment les soins
médicaux. C'est un ensemble des frais payés par un usager des
biens et des services de santé en échange de ses biens et des
services ainsi consommés.
Toute personne, quelle que soit sa catégorie sociale,
riche ou pauvre doit payer ses soins au point d'accès pour couvrir les
coûts engendrés par le fonctionnement du système de
santé.
[16]
Il peut se faire acte par acte ; c.-à-d. à
chaque acte ou soin pose ou administré au malade est directement
facturé.
Il peut se faire aussi par Le paiement par épisode
maladie. Il est demandé à chaque malade de contribuer avec un
montant connu ou standard quel que soit son problème de santé
avant les soins.
Enfin il peut se faire également par
prépaiement. La personne a un compte courant verser à
l'institution sanitaire, dès qu'elle tombe malade, elle se fait traiter
et le service retranche dans son compte la valeur consommée pour son
problème actuel.
1.1.2.4. LE MODE DE FINANCEMENT INDIRECT
Le mode de financement indirect est le mode de paiement des
soins médicaux consommes par les ménages à travers
l'argent perçu par l'impôt général, l'assurance
sociale et l'assurance privée.
Dans ce mode de financement les soins sont gratuits au point
d'accès. En réalité il n'existe pas de soins gratuits. Ce
sont toujours les ménages qui financent le système de
santé. Car l'impôt général perçu par l'Etat
est recouvre dans la communauté. Pour s'assurer ou se sécuriser
par l'assurance sociale ou privée, il faut pour le ménage
s'adhérer par une cotisation et devoir cotiser par un délai
fixé par l'organisation.
La réalité fait ressortir au clair que dans tous
les deux systèmes précités au système de
santé, ce sont toujours les ménages qui financent.
[17]
CHAPITRE II. LE SEUIL DE PAUVRETE
2.1. DEFINITION :
Le seuil de pauvreté peut être défini de
manier absolue(en fonction d'un panier de consommation minimale) ou relative(en
pourcentage du revenu médian ou moyen.
Les facteurs individuels sont pris en compte pour adopter la
notion a la diversité des situations par exemple les échanges
familiales, l'âge ou encore le nombre des personnes vivant le
ménage.
Il s'agit d'un revenu ou consommation des biens et des
services qui correspond à un seul donné de pauvreté. Il
est autrement appelé ligne de pauvreté ou ligne séparant
les riches et les pauvres. Aucun seuil n'est juste qu'un autre. C'est
uniquement une question de convention statistique.
Dans le calcul de la pauvreté deux précautions
sont requises : le choix de l'indicateur, la sélection de seuil de
pauvreté. Nous avons les indicateurs monétaires et les
indicateurs non monétaires.
S'il faut nous limiter aux indicateurs monétaires, les
seuls qui nous intéressent, le choix du revenu ou de consommation comme
indicateur du bien-être .la source des données la plus
utilisée pour les indicateurs et les mesures présentées
est l'enquête de consommation auprès des ménages.
Certains estiment que la consommation est le meilleur
indicateur que le revenu pour des raisons ci- après :
? La consommation est plus directement liée au
bien être d'une personne. par ailleurs le revenu est uniquement un des
éléments qui permettront la consommation des biens.
? La consommation peut être mieux
mesurée que le revenu. Dans le milieu rural, les revenus des
ménages peuvent fluctuer au cours de l'année en fonction des
cycles de récoltes et qu'en milieu
[18]
urbain, les grands secteurs, les flux de revenu peuvent
autrement s'avérer irrégulièrement aussi que les
ménages ont des difficultés pour se rappeler de leurs revenus.
2.2. TYPE DE SEUIL DE PAUVRETE
Nous avons deux types de seuil de pauvreté :
? Le seuil de pauvreté absolue ? Le
seuil de pauvreté relative
2.2.1.LE SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE
Pour déterminer le seuil de pauvreté absolue, on
cherche généralement à établir combien coutent au
total toutes les ressources essentielles qu'en moyenne un adulte consomme
à un an. Cette approche se fonde sur l'évolution qui est faite de
la dépense minimale pour assurer un niveau de vie tolérable.
Cette méthode est à l'origine du calcul de seuil
de pauvreté aux Etats unis, ou le seuil de pauvreté a
été relevé en raison de l'inflation dans les pays en
développement, la plus importante partie des ressources est
affectée au loyer nécessaire pour vivre en appartement. Le seuil
de pauvreté actualisé est de 1 ,25 dollar par jour et par
personne de 2005 par la banque mondiale. Le seuil de pauvreté est
envisagé en 2011.
2.2.2.LE SEUIL DE PAUVRETE RELATIVE
Le seuil de pauvreté étant d'abord le niveau de
revenu au-dessus duquel est considéré comme pauvre. Maintenant le
seuil de pauvreté relative est évalué par rapport à
une source prédéfinie. Il est fixé une proportion
égale à la moyenne arithmétique ou médiane de la
répartition de la consommation voire du revenu par exemple le quintile
des dépenses moyennes une fois que la proportion est fixée, les
sujets au-dessous du premier quintile sont relativement pauvres, et au-dessus
sont non pauvres.
Celle-ci découle des deux dépenses, augmentent
plus vite que le revenu et donc que leur part augmente dans les dépenses
de consommation.
[19]
? LES LOIS D'ENGEL
Ernst ENGEL, économiste statisticien allemand a
observé dès 1857 l'évolution des dépenses de
consommation en fonction du niveau de revenu. Les lois d'Engel énoncent
comment se modifie la structure de la consommation lorsque le revenu d'un
ménage augmente :
? La première loi d'Engel :
La part du revenu affectée aux dépenses
d'alimentation est d'autant plus faible que le revenu est élevé.
Cette première loi précise que lorsque le revenu augmente, les
dépenses alimentaires augmentent également, mais moins vite que
le revenu. Ce qui signifie que leur part diminue dans le total des
dépenses de consommation.
? La deuxième loi d'Engel :
La part affectée aux dépenses de vêtement,
chauffage, et éclairage est sensiblement identique, quelle que soit
l'importance du revenu.
Cette deuxième loi précise que la part des
dépenses d'habillement et de logement reste stable avec le revenu.
C'est-à-dire au même rythme que le revenu (celle-ci est moins
vérifiée)
? La troisième loi d'Engel :
La part affectée aux besoins d'éducation,
santé, voyage augmente plus vite que le revenu. Chacun peut observer
avec la première loi que si le ménage dispose d'un revenu
très faible.
[20]
La loi d'Engel dit qu'au fur et à mesure que le revenu
augmente, la part relative allouée à l'alimentation diminue au
profit notamment des services (santé, loisirs...) mais ce n'est
là qu'une tendance dont l'intensité peut varier.
L'équité verticale des soins se veut que le
riche et le pauvre ressentent le poids d'un même problème de
santé de manière équivalente, en terme absolu et
[21]
CHAPITRE III L'EQUITE DES SOINS MEDICAUX
3.1. DEFINITION DE L'EQUITE DES SOINS MEDICAUX
L'équité des soins médicaux est un
principe éthique qui vice à distribuer les soins en fonction des
besoins plutôt que des ressources financières des populations afin
d'obtenir plus de justice sociale.
Ce concept peut être appliqué s'il est
basé sur le système adéquat d'information,
décrivant les besoins des citoyens, cas par cas, selon leur lieu de
résidence, afin de tenir compte des services rendus à des
populations géographiques en relation avec des facteurs
socioéconomiques.
3.2. TYPE D'EQUITE DES SOINS MEDICAUX
Nous avons retenu deux types d'équité les plus
couramment utilisés : ? L'équité horizontale
? L'équité verticale
3.3. L'EQUITE HORIZOTALE DES SOINS MEDICAUX
L'équité horizontale est le fait que deux
individus qui habitent à même distance d'un centre des soins
devraient avoir les mêmes accès aux soins de santé.
A dire le mieux, l'équité horizontale se veut
que pour les mêmes problèmes de santé, la solution soit la
même pour tous ceux qui sont touchés par les mêmes
problèmes dits problèmes de santé.
3.3.1. L'EQUITE VERTICALE DES SOINS MEDICAUX
[22]
aussi en terme relatif. On paie ici les soins selon ses moyens
et on reçoit les soins selon ses besoins.
L'équité verticale fait se symboliser par une
ligne verticale en géométrie qui démontre le bas et le
haut. Le bas représente la classe pauvre ou a démunie et le haut
représente la classe riche ou aisée.
Dès qu'ils se présentent aux soins
médicaux que chacun paie selon ses moyens et reçoit tous les
soins selon ses besoins. Cette classe aisée payant plus que le
démuni les mêmes soins, paie aussi pour le pauvre afin de couvrir
les frais de fonctionnement de l'organisation. C'est alors qu'en
réalité, il ne paie pas plus mais selon ses moyens.
Cette équité verticale est mesurée par la
progressivité. Les soins progressifs sont des soins dont la tarification
s'accroit en fonction du revenu de l'individu taxé. Dans le
système de santé pratiquant l'équité verticale qui
est mesurée par cette progressivité, la courbe des soins est
convexe.
La politique régressive se définit par un ratio
en bénéfice net au revenu d'autant plus grand que le revenu de
l'individu considéré est élevé. Une politique
régressive ne respecte pas le critère éthique
d'équité verticale, et sa courbe sera concave
Le paramètre de proportionnalité dans la
pratique de soins produira une courbe sera droite.
DEUXIEME PARTIE: LES CONSIDERATIONS PRATIQUES
[23]
[24]
CHAPITRE I PRESENTATION DES LIEUX D'ETUDE
1.1. PRESENTATION DES LIEUX D'ETUDE
1.1.1.PRESENTATION DE CENTRE DE SANTE KATUBA III 1.1.1.1
HISTORIQUE
Le centre de sante Katuba III a été construit et
terminé en 2008 pour être opérationnel en 2009 au service
de sa population de responsabilité.
Dès cette année, c'est-à-dire en 2009 ce
centre a été dirigé par une infirmière du nom de
MAKONGA jeanne. En 2010 la direction du centre a été
confiée au docteur Patrice NTENGA, actuellement il est dirigé par
Mr Colin
KALONJI.IL est un don du BCCO. Sa
population de responsabilité à desservir s'élève
à 11388.
1.1.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le centre de santé Katuba III est dans le district du
Haut- Lomami ; Territoire de Kamina. Il est précisément
situé dans le quartier KATUBAII sur l'avenue DINO qui se dirige vers le
cimetière KITELE. Il est limité par :
C Au Sud, l'Institut Supérieur Pédagogique
et le camp ATHENES
C A l'ouest, le village Tumba
C Au Nord, le cimetière Kitele C A
l'Est, l'Avenue Dino
[25]
1.1.2.PRESENTATION DE L'HOPITAL GENERAL DE REFERANCE
1.1.2.1. HISTORIQUE
L'hôpital général de
référence de Kamina a débuté ses travaux de
construction en 1956 pour en terminer en 1957. La première direction fut
tenue par le médecin directeur joseph OPHMAN et LEON comme
administrateur gestionnaire. L'hôpital a été dirigé
successivement aussi par les docteurs Blaise, Catherine, outarde, et Durent.
Dès l'indépendance, les médecins
congolais ont pris la direction de cet hôpital au fil de temps et des
structures par les Dr LUBAMBA, GASTON, MUKOLOTO, KASHINDI et MALOBA.
Et alors depuis 2005 jusqu'à nos jours l'hôpital
général de référence est tenu par docteur Ives
MONGA NGOY et l'administrateur gestionnaire DIMIODI KEMBO.
1.1.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'HGR de Kamina est situé dans la province du Katanga,
district du Haut- Lomami, chefferie de KASONGO WA NYEMBO. Il est limité
:
C A l'Est par la piste d'aviation(Aérodrome)
C Au sud par le quartier des hôpitaux et les
Cliniques SNCC C A L'Ouest par l'Avenue Luputa, les voies
ferrées et le Q/14 C Au Nord par l'église Kimbanguiste
et le quartier Bélair
[26]
CHAPITRE II. CADRE CONCEPTUEL
2.1. PROBLEMATIQUE :
Il vient du mot problème qui est l'écart entre
la situation souhaitée et la situation vécue
2.3. LE FINANCEMENT DIRECT DES SOINS :
Est le paiement des soins effectué par les ménages
eux-mêmes lorsqu'ils consomment les soins médicaux dans une
institution des soins
2.4. LES SOINS :
Tout procédé visant à rétablir et
maintenir l'état de santé de l'individu ou d'une
communauté.
2.5. INSTITUTION PUBLIQUE :
Une institution est dite publique si le prestataire est l'Etat ou
le gouvernement
[27]
CHAPITRE III.L'APPROCHE METHODOLOGIQUE
3.1. MATERIELS ET METHODE 3.1.1.
MATERIELS
Les rapports SNIS ,fiches registres et ordonnances
médicales des malades, documents de tarifications des soins curatifs,
stylo, personnels de gestions, malades ,chefs de ménages, internet ,
ordinateur, livres nous ont servis des supports de recherche pour notre
étude.
3.1.2. METHODE
3.1.2.1. TYPE D'ETUDE
Pour atteindre notre objectif nous avons mené une
étude descriptive prospective dans les 3centres de santé
publiques et à l'hôpital général de
référence et dans les ménages.
3.1.2.2. METHODE D'ECHANTILLONNAGE 3.1.2.2.1. POPULATION
D'ETUDE
Notre population d'étude a été
constituée des membres des organes de gestions des centres de
santé, de l'hôpital général de
référence (HGR), du bureau central de la zone de santé,
des malades, chefs des ménages des malades.
3.1.2.2.2. TAILLE DE L'ECHANTILLON
Notre démarche a opté pour technique
d'échantillonnage à 3 degrés, qui a une base de sondage
à chaque degré :
Au premier degré, la sélection de deux
institutions sanitaires publiques par sondage aléatoire simple : on les
notifie séparément sur des bouts de papiers pliés et les
déposer dans une boite. Après l'avoir agitée, nous
choisissons aux yeux
[28]
fermés un papier après l'autre sans remise au
hasard. Ainsi le choix est tombé sur les centres de santé Katuba
III et HGR.
Au deuxième degré ; nous avons la
sélection des données par sondage aléatoire simple .nous
avons écrit chaque jour de la semaine sur un bout de papier plié
et mis dans la boite. (Excepté dimanche).l'exercice a consisté
à tirer sans remise trois papiers au hasard dans la boite pour
déterminer le calendrier d l'HGR. Les jours restants ont
été attribués au centre de santé. Ainsi Lundi,
Mardi, Vendredi pour le centre de santé.
Au troisième degré la sélection des
malades et chefs de ménages par sondage aléatoire
stratifié par quelconque. De l'estimation de la taille de
l'échantillon, nous avons utilisé la formule de n =
Z2.P.Q/d2 et Q = 1-P .nous avons comme prévalence,
le taux d'utilisation de service en soins curatifs de la ZS/Kamina l'an 2010
qui était de 36,6% (rapports SNIS 2010).
n= 3,84 x 0,366 x 0,634/0,0025 = 356 malades et/ou
ménages. Utilisant le sondage aléatoire stratifié par
quelconque, nous avons considéré les CS et HGR comme de strates.
Nous avons ainsi 163 ménages pour le centre de santé et 193
ménages pour l'HGR.
3.2. TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES
Les données de notre étude ont été
collectées par des entretiens structurés avec des responsables
des ménages(payeurs des soins),ou chefs des ménages sur base d'un
questionnaire protesté et complète par une revue des fiches
,rapports SINIS, registres ,ordonnances médicales ,facturiers et autre
documents de recherche pour notre étude. Les produits rencontrés
au chevet des malades sans ordonnance ont été
comptabilisés ensemble avec l'acheteur ou garde malade.
3.4. METHODE D'ANALYSE DES DONNEES
Les données collectées ont été
saisies et traitées de manière informatique par nous- même
à l'aide des logiciels Epi-info 2000, version 3.5.1, et Excel 97-2007,
version 8.0. Les produits statistiques et les graphiques ont été
aussi effectués par les mêmes logiciels.
[29]
3.5. VARIABLES D'ETUDE
Au cours de notre étude, nous avons pu retenir les
variables suivantes pour nous permettre d'atteindre l'objectif fixé, il
s'agit de :
C Taille de ménage
C Consommation alimentaire moyenne mensuelle
ménage
C Consommation non alimentaire moyenne mensuelle
ménage
C Consommation totale moyenne mensuelle ménage
C Seuil de pauvreté absolue de ménage
C Identification des tarifs des soins médicaux
C Mode de tarification des soins médicaux
C Coût financier par épisode maladie
C Mesure de l'équité verticale des soins
médicaux
C Capacité financière de ménage
3.6. LES CONSIDERATIONS ETHIQUES
Notre étude réservera absolument et intimement
le droit et le respect de la personne, la confidentialité et l'anonymat
à toute personne qui accepterait répondre à nos questions
d'enquête.
Nous avons expliqué à cette dernière que
les informations qu'elle nous fournira serviront uniquement à
l'étude. L'indentification de la personne sera codée. Le nom et
l'adresse de reste des participants ne seront point pris pour renforcer la
sécurité et la garantie de nos considérations
éthiques.
[30]
CHAPITRE IV. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
Le chapitre nous a donné les résultats
observés de cette étude et la description des tableaux et
graphiques avec leur analyse d'appoint. Les résultats ont
été présentés de manière spécifique
suivant le service : de premier échelon d'abord (le centre de
santé KATUBA III) et ensuite de deuxième échelon
(hôpital général de référence).
4.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DU CENTRE DE
SANTE KATUBA III
4.1.1. MODE DE PAYEMENT DES SOINS DANS LA STRUCTURE
Le tableau ci-après nous donne le système de
payement des soins de santé en vigueur au centre de santé KATUBA
III.
TABLEAU N° I RELATIF AU MODE DE PAYEMENT DES
SOINS PAR LES
MENAGES AU CENTRE DE SANTE KATUBA
III
Type Opérationnel Non opérationnel
|
Paiement des sois par épisode maladie +
Paiement des soins par acte +
Paiement des soins par prépaiement +
À la lecture des résultats sous ce tableau, la
tarification des soins de santé s'est réalisée acte par
acte et que la tarification par épisode maladie et par
prépaiement ne sont pas opérationnels dans cette structure des
soins.
[31]
4.1.2. PRELEVEMENT DES QUELQUES ACTES MEDICAUX DONT LEURS
PRIX SONT SATNDARISES AU CENTRE DE SANTE KATUBA III
Le tableau ci-après nous donne les actes médicaux
habituels dont
leurs prix sont fixés, connus et exigés à
tout malade avant de consommer les biens et services médicaux.
TABLEAU N° II RELATIF
AUX TARIFS STADARISES DES QUELQUES ACTES
|
|
|
Quelques actes
|
Prix en $
|
|
Consultation médicale
|
1.11
|
|
Consultation infirmière
|
0.55
|
Observation/ semaine
|
22.2
|
Césarienne
|
83.33
|
Appendicectomie
|
66.67
|
Hémoglobine
|
0.33
|
Coproculture
|
0.33
|
À la lecture des résultats observés sous ce
tableau, la césarienne a été fixée à 83.33$
et l'appendicectomie fixée couramment à 66.67$.
[32]
4.1.3. SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE MENAGE ET TAILLE DE
MENAGE
Le tableau ci-après nous donne le seuil de pauvreté
absolue ménage par rapport à la taille de ménage
TABLEAU N° III COMPARATIF DE LA
TAILLE DE MENAGE PAR RAPPORT AU SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE
Taille de Ménage
|
Seuil de pauvreté absolue de ménage
en $
|
2
|
1.43
|
5
|
0.64
|
8
|
0.53
|
11
|
0.43
|
14
|
0.50
|
23
|
0.43
|
Au regard des résultats sous ce tableau, il s'est
observé que les ménages composés des 2 individus vivent au
seuil de pauvreté absolue de 1.43$ par jour et par individu, par contre
ceux dont la taille se situant à 5 membres vivent au seuil de
pauvreté absolue de 0.64$ par jour et par individu.
[33]
4.1.4. COUT FINANCIER MOYEN PAR EPISODE MALADIE DES 11
MENAGES
VIVANT AU MEME SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE DE 0.51$ (VALEUR
MODALE)
La figure ci-après nous décrit la contribution
financière par épisode maladie des onze ménages vivant au
même seuil de pauvreté absolue de 0.51$ (valeur modale).
La lecture des résultats sous cette figure nous a
notés que onze ménages vivant au même seuil de
pauvreté absolue de 0.51$ par jour et par individu, ont cependant
contribué différemment à la structure des soins de
santé dans la consommation des biens et services médicaux : le
minimum donné a été de 1.22$ et le maximum de
contributions financières par épisode maladie s'est situé
à 7.78$.
4
8
7
6
5
3
0
2 1.22 1.22
1
0.51 0.51 0.51 0.51 0.51 0.51 0.51 0.51 0.51 0.51
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Seuil de pauvreté absolue ménage en $ coût
financier moyen par épisode maladie en $
2.06
2.61
3
4.33
4.06 4.11
3.78
7.78
Figure n° 1 relative à la contribution
financière des 11 ménages au centre de santé vivant au
même seuil de pauvreté absolue de 0.51$
[34]
4.1.5. CONSOMMATION MOYENNE DES MENAGES
Le tableau ci-après nous décrit la consommation
moyenne des ménages au niveau domestique et le niveau de leur
consommation des biens et des services médicaux par épisode
maladie au centre de santé de KATUBA 3.
TABLEAU N° IV RELATIF A LA CONSOMMATION GLOBALE
DES MENAGES DE REPARTITION DE CONSOMMATION
DES MENAGES SUR LA TAILLE DE MENAGE
NO
|
Taille moyenne ménage
|
Effectif ménage
|
Consommation non substantielle moyenne mensuelle
ménage en $
|
Consommation substantielle moyenne mensuelle
ménage en $
|
Consommation totale moyenne mensuelle ménage en
$
|
Seuil de pauvreté absolue moyenne ménage en
$
|
Cout financier moyen par épisode
maladie ménage en $
|
1
|
2
|
18
|
12,28
|
73,33
|
85,61
|
1,43
|
4,15
|
2
|
5
|
75
|
16,74
|
79,77
|
96,51
|
0,64
|
4,06
|
3
|
8
|
46
|
25,81
|
102,00
|
127,81
|
0,53
|
0,34
|
4
|
11
|
21
|
29,06
|
114,07
|
143,13
|
0,43
|
10,76
|
5
|
14
|
2
|
44,83
|
163,33
|
208,16
|
0,50
|
5,17
|
8
|
23
|
1
|
48,89
|
236,67
|
285,56
|
0,43
|
6 ,22
|
Au vu du tableau il s'est fait noter que : 18 ménages
vivent au seuil de pauvreté absolue moyenne de 1,43$
par jour et par individu ; 75 ménages vivent au seuil
de pauvreté absolue à 0,64$ par jour et par individu ; 46 vivent
à 0,53$. Et 21 autres ménages vivent au seuil de pauvreté
de 0,43$ par jour et par individu.
[35]
4 .1.6. SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE MOYEN MENAGE PAR RAPPORT
AU COUT FINANCIER MOYEN PAR EPISODE MALADIE
Cette figure ci-dessous compare la tarification des soins au
seuil de pauvreté absolue moyenne des ménages.
À la lecture des résultats obtenus, les
ménages vivant au seuil de pauvreté absolue de 1.43$ par jour et
par individu ont contribué aux soins avec 4.15$ et ceux vivant au
même seuil de pauvreté de 0.43$ par jour et par individu, les uns
ont assistés par 6.22$ et les autres ont donné 10.76$.
12
10
4
8
6
0
2
seuil de pauvretéabsolue moyenne ménage en $
coût financier moyen par épisode maladie ménage en $
1.43
1 2 3 4 5 6 7 8
4.15 4.06
0.64 0.530.34 0.43
10.76
0.5
5.17
0.42
0 0 0 0
6.22
Figure n° 2 Présentation des
résultats selon le cout financier moyen par épisode maladie sur
le seuil de pauvreté absolue
[36]
4.1.7. NIVEAU DE FINANCEMENT DES SOINS MENAGE PAR EPISODE
MALADIE PAR RAPPORT A LA CAPACITE FINANCIERE DES MENAGES
La figure ci-après nous donne la consommation des soins
par rapport aux 40% de la capacité financière des
ménages.
Pour un niveau de coût financier par épisode
maladie de 6.22$ ont été obligés aux ménages ayant
une capacité financière de 19.6$ de 40% de leur consommation non
substantielle ; de 5.17$ aux 17.90$ ; et 0.34$ de la capacité
financière ménage de 10.30$.
20
18
16
14
12
10
4
8
6
0
2
40% de la capacité financière moyenne mensuelle
ménage en $ coût financier moyen par episode maladie en $
4.9
1 2 3 4 5 6 7 8
4.15
6.7
4.06
10.3
0.34
11.6
10.76
17.9
5.17
0 0 00
19.6
6.22
Figure 3: relative à 40% de la
capacité financière moyenne des ménages par rapport
à leur contribution par épisode maladie à la structure des
soins.
[37]
4.2. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE L'HOPITAL
GENERAL DE REFERENCE DE KAMINA
4.2.1. MODE DE PAYEMENT DES SOINS DANS LA STRUCTURE
Le tableau ci-après nous donne le système de
payement des soins de santé en vigueur à l'hôpital
général de référence de kamina
TABLEAU N° V RELATIF AU MODE DE PAYEMENT DES
SOINS PAR LES
MENAGES A L'HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE
KAMINA
Type Opérationnel Non
opérationnel
|
Paiement des sois par épisode maladie +
Paiement des soins par acte +
Paiement des soins par prépaiement +
À la lecture des résultats sous ce tableau, la
tarification des soins de santé s'est réalisée acte par
acte et que la tarification par épisode maladie et par
prépaiement ne sont pas opérationnels dans cette structure des
soins.
[38]
4.2.2. PRELEVEMENT DES QUELQUES ACTES MEDICAUX DONT LEUR
PRIX SONT STANDARISES A L'HOPITAL GENERAL DE REFERENCE
Le tableau ci-après nous donne les actes médicaux
habituels dont leur prix est connu et exigé à tout malade avant
de consommer les biens et services médicaux.
TABLEAU N° VI RELATIF AUX TARIFS STANDARISES DES
QUELQUES ACTES
Quelques actes
|
Prix en $
|
Consultation médicale
|
1.11
|
Consultation infirmière
|
0.56
|
Hospitalisation/ semaine
|
8.33
|
Hospitalisation clinique
|
16.67
|
Examen d'imagerie
|
8.33
|
Césarienne
|
0.33
|
Appendicectomie
|
66.67
|
Hernioraphie
|
100
|
Transfusion
|
16.67
|
Ostéosynthèse
|
|
|
166.67
|
Laparotomie
|
|
|
98.89
|
Au regard des résultats obtenus sous ce tableau,
l'ostéosynthèse a couté 166.67$, l'hernioraphie
exigée à 100$ et laparotomie fixée à 98.89$
[39]
4.2.3. SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE MOYENNE MENAGE ET TAILLE
DE
MENAGE
Le tableau ci-après nous donne la taille moyenne de
ménage par rapport au seuil de pauvreté absolue moyenne
ménage.
TABLEAU N° VII
COMPARATIF DE LA TAILLE DE MENAGE ET SON SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE
MOYENNE
Taille De Ménage
|
Seuil de pauvreté absolue de ménage en $
|
2
|
1.81
|
3
|
1.18
|
5
|
0.85
|
7
|
0.67
|
9
|
0.55
|
11
|
0.36
|
13
|
0.48
|
15
|
0.57
|
17
|
0.42
|
Au regard des résultats sous ce tableau, il s'est
observé que les ménages composés des deux individus vivent
au seuil de pauvreté de 1.81$ par contre ceux dont la taille moyenne se
situant à 17 membres vivent au seuil de pauvreté absolue de
0.42$.
[40]
4.2.4. COUT FINANCIER MOYEN PAR EPISODE MALADIE DES 6
MENAGES VIVANT AU SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE DE 0.62$ (VALEUR MODALE)
La figure ci-après nous décrit la contribution
financière par épisode maladie des 6 ménages vivant au
même seuil de pauvreté absolue de 0.62$.
Il s'est noté sous cette figure 6 ménages vivant
au même seuil de pauvreté absolue de 0.62$ que certains
ménages ont contribué dans la consommation des biens et services
à 61$, les autres à 59$ et enfin pour les autres ménages
à 37$.
40
70
60
50
30
20
10
0
seuil de pauvreté absolue ménage en $ coût
financier moyen par épisode maladie ménage en $
0.62 0.62 0.62
1 2 3 4 5 6
14.44
19
23
0.62
37
0.62 0.62
61
59
Figure n° 4 coûts financiers par
épisode maladie des 6 ménages vivant au seuil de pauvreté
absolue de 0.62 $
[41]
4.2.5. COUT FINANCIER MOYEN PAR EPISODE MALADIE DES 6
MENAGES VIVANT AU SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE DE 0.48$ (VALEUR MODALE)
La figure ci-après nous décrit la contribution
financière par épisode maladie des 6 ménages vivant au
même seuil de pauvreté absolue de 0.48$.
Il s'est noté sous cette figure 6 ménages vivant
au même seuil de pauvreté absolue de 0.48$ que certains
ménages ont contribué dans la consommation des biens et services
à 48.94$, les autres à 31.11$ et enfin pour les autres
ménages à 22.22$.
45
40
50
35
30
25
20
15
10
5 0.48 0.48 0.48
0
seuil de pauvreté absolue ménage en $ coût
financier moyen par épisode maladie ménage en $
1 2 3 4 5 6
5
9.17
21.44 22.22
0.48
0.48
31.11
0.48
48.94
Figure n° 5 coûts financiers par
épisode maladie des 6 ménages vivant au seuil de pauvreté
absolue de 0.48$.
[42]
4.2.6. COUT FINANCIER MOYEN PAR EPISODE MALADIE DES 6
MENAGES VIVANT AU SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE DE 0.72$ (VALEUR MODALE)
La figure ci-après nous décrit la contribution
financière par épisode maladie des 6 ménages vivant au
même seuil de pauvreté absolue de 0.72$.
Il s'est noté sous cette figure, 6 ménages
vivant au même seuil de pauvreté absolue de 0.72$ que certains
ménages ont contribué dans la consommation des biens et services
à 83.33$, les autres à 26.67$ et enfin pour les autres
ménages à 15.61$.
40
90
80
70
60
50
30
20
10 0.72 2.26 0.72 4 0.72 0.72 0.72 0.72
0
seuil de pauvreté absolue ménage en $ coût
financier moyen par épisode maladie ménage en $
1 2 3 4 5 6
15.61 15.78
26.67
83.33
Figure n° 6 coûts financiers par épisode
maladie des 6 ménages vivant au seuil de pauvreté absolue de
0.72$
[43]
4.2.7. COUT FINANCIER MOYEN PAR EPISODE MALADIE DES 6
MENAGES VIVANT AU SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE DE 0.79$ (VALEUR MODALE)
La figure ci-après nous décrit la contribution
financière par épisode maladie des 6 ménages vivant au
même seuil de pauvreté absolue de 0.79$.
Il s'est noté sous cette figure 6 ménages vivant
au même seuil de pauvreté absolue de 0.79$ que certains
ménages ont contribué dans la consommation des biens et services
à 33.33$, les autres à 28.56$ et enfin pour les autres
ménages à 16.67$.
35
30
25
20
15
10 6.67 7
5
0
seuil de pauvreté absolue ménage en $ coût
financier moyen par épisode maladie ménage en $
0.79 0.79
1 2 3 4 5 6
0.79
10
0.79
16.67
0.79
28.56
0.79
33.33
Figure n° 7 coûts financiers par épisode
maladie des 6 ménages vivant au seuil de pauvreté absolue de
0.79$
[44]
4.2.8. PARAMETRE ECART TYPES DE FINANCEMENT DES MENAGES SUR
LA VOLEUR MODALE SPECIFIQUE
Le tableau nous donne les différentes valeurs modales
observées dans le seuil de pauvreté absolue de ménages sur
l'écart type de contributions financières ménages par
épisode maladie
TABLEAU N° VIII
RELATIF AUX ECARTS TYPES DE CONTRIBUTIONS FIANCIERES DES MENAGES PAR RAPPORT A
DESVALEURS MODALES DE SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE
Effectif ménage Valeur modale de seuil de Ecart
type de cout
pauvreté absolue ménage financier moyen
par
épisode maladie ménage
|
6
|
0.48
|
15.86
|
6
|
0.62
|
20.38
|
6
|
0.72
|
30.07
|
6
|
0.79
|
11.46
|
Au regard des résultats, les ménages vivant au
seuil de pauvreté absolue de 0.72$ par jour et par individu ont
payés différemment avec un écart type du coût
financier par épisode maladie de 30.07$ ; ceux vivant à 0.62$ par
jour et par individu ont contribué avec un écart type de
20.38$.
[45]
4.1.9. CONSOMMATION MOYENNE DES MENAGES
Le tableau ci-après nous décrit la consommation
moyenne des ménages au niveau domestique et le niveau de leur
consommation des biens et des services médicaux par épisode
maladie au centre de santé de KATUBA III.
TABLEAU N° IX RELATIF
LA CONSOMMATION GLOBALE DES MENGES DE REPARTITION DE
CONSOMMATION
DES MENAGES SUR LA TAILLE DE MENAGE
NO
|
Taille moyenne ménage
|
Effectif ménage
|
Consommation non substantielle moyenne mensuelle
ménage en $
|
Consommation substantielle moyenne mensuelle
ménage en $
|
Consommation totale moyenne mensuelle ménage en
$
|
Seuil de pauvreté absolue moyenne ménage en
$
|
Cout financier moyen par épisode maladie
ménage en $
|
1
|
2
|
1
|
25,44
|
83,33
|
108,77
|
1 ,81
|
6,33
|
2
|
3
|
46
|
23,89
|
82 ,10
|
105,99
|
1,18
|
31,65
|
3
|
5
|
44
|
37,39
|
90,33
|
127,72
|
0 ,85
|
21,54
|
4
|
7
|
49
|
28,28
|
112,38
|
140,66
|
0,67
|
40,33
|
5
|
9
|
26
|
30,11
|
118,12
|
148,23
|
0,55
|
27,96
|
6
|
11
|
16
|
22,53
|
95,86
|
118,39
|
0,36
|
22 ,69
|
7
|
13
|
5
|
31,89
|
152,00
|
183,89
|
0,48
|
34,59
|
8
|
15
|
4
|
53,83
|
202,67
|
256,50
|
0,57
|
14,13
|
9
|
17
|
1
|
27,33
|
186,67
|
214 ,00
|
0,42
|
66,67
|
Au vu du tableau il s'est fait noter que : 46 ménages
vivent au seuil de pauvreté absolue moyenne de 1,18$ par jour et par
individu ; 49 ménages vivent au seuil de pauvreté absolue
à 0,67$ par jour et par individu ; 44 vivent à 0,85$.
[46]
4 .1.10. COUT FINANCIER MOYEN PAR EPISODE MALADIE ET SEUIL
DE PAUVRETE ABSOLUE MOYEN MENAGE
Cette figure ci-dessous compare la tarification des soins au
seuil de pauvreté absolue moyenne des ménages.
Il s'est fait noter que : Les ménages vivant au seuil
de pauvreté moyenne absolue de 1,81$ ont dépensé en
moyenne 6.33$ et ceux vivant à 0.67$ ont fait un coût financier
épisode maladie de 40,33$. Et d'autres ménages vivant au
même seuil de pauvreté de 0.42$ ont déboursé
66.67$.
40
70
60
50
30
20
10
0
1.81 1.18
seuil de pauvreté absolue ménage en $ coût
financier moyen par épisode maladie ménage en $
1 2 3 4 5 6 7 8 9
6.33
31.65
0.85 0.67
21.54
40.33
0.55 0.36 0.48 0.57 0.42
27.96
22.69
34.59
14.13
66.67
Figure n° 8 Présentation des résultats
selon le coût financier moyen par épisode maladie sur le seuil de
pauvreté absolue
[47]
4.2.11. NIVEAU DE FINANCEMENT DES SOINS MENAGE PAR EPISODE
MALADIE PAR RAPPORT A LA CAPACITE FINANCIERE DES MENAGES
Cette figure fait voir la tarification des soins hospitaliers
par rapport à la capacité financière des ménages.
Les résultats observés nous ont révélé des
dépenses catastrophiques supportés par des ménages.
Pour un niveau de 10.93$ de 40% de la capacité
financière ménage, il a contribué 6 fois aux soins par
épisode maladie soit 66.67$ ; de 4 fois d'un niveau de 11.31$ de 40.33$
; de 3 fois d'un niveau de 12.76$ de 40% de la capacité
financière de ménage pour un coût financier par
épisode maladie ménage de 34.59$
40.00
70.00
60.00
50.00
30.00
20.00
10.00
0.00
10.18 9.56
6.33
1 2 3 4 5 6 7 8 9
40% de la consommation non substenstielle moyenne mensuelle
menage en $ coût financier moyen par épisode maladie ménage
en $
31.65
14.96
21.54
11.31
40.33
12.04
9.01
27.96
22.69
12.76
34.59
21.53
14.13
10.93
66.67
Figure 9: relative à 40% de la capacité
financière moyenne des ménages par rapport à leur
contribution par épisode maladie à la structure des
soins.
[48]
CHAPITRE V DISCUSSION DES RESULTATS
Cette étude descriptive transversale a
été menée dans les deux échelons du système
de santé de kamina : centre de santé KATUBA III et à
l'hôpital général de référence dans le grand
souci d'évaluer dans le financement direct des soins, la politique
nationale d'équité verticale du janvier 2010 au septembre 2011
afin de contribuer à l'accessibilité des ménages au
service de santé et permettre par ce fait à l'Etat d'investir en
capital humain.
Pour une technique de sondage à quatre degrés,
la récolte des données s'est réalisée par l'analyse
documentaire et les entretiens directs avec les 384 responsables des
ménages.
Au terme des résultats enregistrés, il s'est
observé des inégalités sociales à l'absence d'une
politique d'équité verticale des soins dans la consommation des
biens et des services par les ménages et les dépenses
catastrophiques à la structure de deuxième échelon.
Au cours de l'étude, une tarification
prédéfinie des actes médicaux et un mode de paiement des
soins réalisé par acte au détriment de mode de financement
par épisode maladie et par prépaiement à la fois à
l'hôpital général de référence de kamina et
au centre de santé KATUBA III a été remarqué
(Tableau n° I , II, V et VI).
Le seuil de pauvreté a été proportionnel
à la taille de ménage. Moins est la taille de ménage plus
est le seuil de pauvreté absolue ménage; et plus grand est la
taille de ménage moins est le seuil de pauvreté absolue
ménage : les ménages composés des deux individus vivent au
seuil de pauvreté de 1.81$ par contre ceux dont la taille moyenne se
situant à 17 membres vivent au seuil de pauvreté absolue de 0.42$
(Hôpital Général Référence) et les
ménages ayant deux membres vivent au seuil de pauvreté absolue de
1.43$ par jour et par individu
[49]
et de 5 membres pour un seuil de pauvreté absolue de
0.64$ par jour et par individu (centre de santé KATUBA III)(Tableau
n° III et VII).
Il s'est enregistré au cours d'étude au centre
de santé KATUBA III, onze ménages vivant au même seuil de
pauvreté absolue de 0.51$ par jour et par individu, ont cependant
contribué différemment dans la consommation des biens et services
médicaux : le minimum donné a été de 1.22$ et le
maximum de contributions financières par épisode maladie s'est
situé à 7.78$ (Figure 1).
Les inégalités dans la consommation des soins
des ménages à l'hôpital général de
référence ont été notées. Une série
des ménages vivant au même seuil de pauvreté ont
contribué différemment.
Au regard des résultats, 6 les ménages vivant au
seuil de pauvreté absolue de 0.48$ par jour et par individu ont
payés différemment avec un écart type du coût
financier par épisode maladie de 15.86$ ; 6 ménages vivant
à 0.62$ par jour et par individu ont contribué avec un
écart type de 20.38$, 6 autres ménages vivant à 0.72$ par
jour et par individu ont contribué avec un écart type de 30.07$
et enfin 6 derniers autres ménages au seuil de pauvreté absolue
de 0.79$ ont participé avec un écart type de 11.46$ (Figure 4,5,6
et 7).
Par rapport à la participation hospitalière, il
s'est observé que les ménages vivant au seuil de pauvreté
absolue de 1.43$ par jour et par individu ont contribué moins aux soins
avec 4.15$ alors que ceux vivant au même seuil de pauvreté de
0.43$ par jour et par individu, ont plus contribué par rapport à
ceux mieux vivant. Même les ménages vivant au même seuil de
pauvreté de 0.43$ ont contribué différemment : les uns ont
assistés avec 6.22$ et les autres ont donné 10.76$ (Figure
n° 2).
Il s'est fait noter par ailleurs que plus les ménages
ont de pauvreté moyenne absolue élevé moins ils
dépensent pour les soins : ceux 1,81$ par jour et par individu en ont
contribué avec 6.33$, ceux vivant à 0.67$ par jour et par
individu ont fait un coût financier épisode maladie de 40,33$. Et
d'autres
[50]
ménages vivant au même seuil de pauvreté
de 0.42$ ont déboursé 66.67$ (Figure n° 8).
Aussi BLAISE a repris d'une étude
réalisée par la CRDI dit que la question de
l'équité d'accès aux soins de santé n'est pas
toujours résolue. Et les inégalités de santé et
d'accès aux soins demeurent considérables dans la région.
(1).
Aussi au Burundi, les MSF, ont trouvé le
problème de réconcilier aux soins de santé
l'équité dans le système de santé(7).
Cependant les dépenses catastrophiques n'ont pas
été observée pour peu que le coût financier moyen
par épisode maladie de ménage n'a pas été
égal ou supérieur à 40% de la consommation non
substantielle : pour une capacité financière ménage
évaluée à 40% de 19.6$ a donné 6.22$, pour le
ménage de capacité financière ménage de 17.90$, il
lui a été demandé 5.17$, et de 0.34$ de coût
financier moyen par épisode maladie a été exigé au
ménage de la capacité financière de 10.30$ (Figure 3).
À cet hôpital général de
référence de kamina les inégalités dans le
financement direct des soins médicaux ont été
notifiées. Pour un niveau de 10.93$ de 40% de la capacité
financière ménage, il a contribué 6 fois aux soins par
épisode maladie soit 66.67$ ; de 4 fois d'un niveau de 11.31$ de 40.33$
; de 3 fois d'un niveau de 12.76$ de 40% de la capacité
financière de ménage pour un coût financier par
épisode maladie ménage de 34.59$ (Figure 9).
Le financement direct dans toutes les institutions
s'avère non calculé ni par rapport au seuil de pauvreté
absolue ni par rapport à la capacité financière de
ménages. ainsi donc les résultats obtenus font voir qu'il se
dessine une courbe régressive expliquant les inégalités de
traitement des malades dans les centres sanitaires où la classe
aisée paye moins que la classe pauvre. Ainsi moins est la
capacité financière des ménages plus a été
la part à contribuer.
[51]
les résultats corroborent avec ceux de Ridde et all qui
ont aussi constaté dans leur étude sur le ciblage de politique
publique et accès financier aux soins de santé dans le pays
à faible revenu, que le paiement direct n'est jamais calculé
selon la capacité financière des populations. Il peut être
également différent d'un centre de santé à l'autre
dans un même District. Ainsi pour une même capacité à
payer certains payeront plus que d'autres. (6)
Aux infirmiers titulaires et médecins
directeurs de l'hôpital général de référence
de :
[52]
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Nous avons mené une étude descriptive
transversale à l'HGR et au centre de santé de la zone de
santé de kamina dans le grand souci d'évaluer dans le financement
direct des soins, la politique nationale d'équité verticale du
janvier 2010 au septembre 2011 afin de contribuer à
l'accessibilité des ménages au service de santé et
permettre par ce fait à l'Etat d'investir en capital humain. Pour une
technique de sondage à quatre degrés, la récolte des
données s'est réalisée par l'analyse documentaire et les
entretiens directs sur les 384 responsables.
Il s'est observé des inégalités sociales
à l'absence d'une politique d'équité verticale dans la
consommation des biens et des services par les ménages et les
dépenses catastrophiques à la structure de deuxième
échelon.
Au regard des résultats obtenus et pour arriver
à une meilleure utilisation de service en soins curatifs, nous
recommandons ce qui suit :
Au ministère en charge de la santé de
:
C faire appliquer la politique nationale
d'équité vertical des soins médicaux C assurer
dans ses charges le suivi permanent de cette applicabilité
Au médecin chef de la zone de santé de
kamina de :
C former et recycler le personnel de santé en
matière d'équité verticale des soins
C mettre en place un système d'information
adéquat décrivant les ménages, cas par cas, pour
déterminer le niveau de vie de chaque ménage
C faire appliquer le principe éthique
d'équité verticale des soins dans ces institutions
[53]
? permettre aux ménages de contribuer aux soins
de santé selon leurs moyens et non selon leurs besoins.
[54]
BIBLIOGRAPHIE
1. OMS,Equité dans le financement des soins de
santé synthèse
2. GABRIEL TREMBAY équité et le Heath act
4/05/2010
3. BLAISE KIBOLONZA K(MEMOIRE) structure de l'offre et demande
des soins de santé dans la zone de santé de MINOVA, UNIGOM
2007-2008
4. AIDA ZERBO LES Priorités de l'économie en
affriquée, in conférence inaugurale de l'association africaine
d'économie de politique de santé 1012 mars2009 accra -GHANA
5. OMS indice de base : équité de la contribution
financière rapport sur la santé dans le monde 2000
6. OMS bureau régional pour l'Afrique : contribution
régionale sur l'évaluation de la performance du système de
santé 18-20juillet 2001
7. ILIEV DIMO STOYANOV : la question des paiements non officiels
des soins en BULGARIE. Interrogations éthiques et économiques
THESE 2000
8. HONORE AHISHAKIYE dépenses de santé
catastrophiques
9. OMS Système de financement de la santé :
comment réduire les dépenses catastrophiques résumé
technique pour les décideurs n°2, département de l'OMS
financement des systèmes de santé 2005
10. OMS RAPPORT SUR la santé dans le monde :
équité de la contribution financière
11. ERIC MAFUTA analyse des dépenses de santé des
entreprises en RDC
12. RIDDE ET MEBTOUL ciblage de politique publique et
accès financier aux soins de santé dans les pays à
faible revenu, in éducation santé numéro 245, mais 2009
13. HGR.KAMINA, SNIS, 2008, 2009,2010
14. ZS/KAMINA rapport SNIS 2008, 2009, 2010
[55]
TABLE DES MATIERES
DEDICACE 1
AVANT-PROPOS 2
RESUME 4
0. INTRODUCTION 5
0.1. ETAT DE LA QUESTION 5
0.2. PROBLEMATIQUE 10
0.3. OBJECTIFS DE L'ETUDE 12
0.3.1. OBJECTIF GENERAL 12
0.3.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES 12
0.4. JUSTIFICATION DE L'ETUDE 13
0.5. DELIMITATION DU SUJET 13
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 13
PREMIERE PARTIE: LES CONSIDERATIONS THEORIQUES 14
Chapitre I. LE FINANCEMENT DU SYSTEME DE SANTE 15
1.1. LE SYSTEME DE SANTE 15
1.1.1. DEFINITION 15
1.1.2. LE FINANCEMENT DU SYSTEME DE SANTE 15
1.1.2.1. DEFINITION : 15
1.1.2.2. LE MODE DE FINANCEMENT : 15
1.1.2.3. LE MODE DE FINANCEMENT DIRECT : 15
CHAPITRE II. LE SEUIL DE PAUVRETE 17
2.1. DEFINITION : 17
2.2. TYPE DE SEUIL DE PAUVRETE 18
2.2.1. LE SEUIL DE PAUVRETE ABSOLUE 18
2.2.2. LE SEUIL DE PAUVRETE RELATIVE 18
[56]
LES LOIS D'ENGEL 19
La première loi d'Engel : 19
La deuxième loi d'Engel : 19
La troisième loi d'Engel : 19
CHAPITRE III L'EQUITE DES SOINS MEDICAUX 21
3.1. DEFINITION DE L'EQUITE DES SOINS MEDICAUX 21
3.2. TYPE D'EQUITE DES SOINS MEDICAUX 21
3.3. L'EQUITE HORIZOTALE DES SOINS MEDICAUX 21
3.3.1. L'EQUITE VERTICALE DES SOINS MEDICAUX 21
DEUXIEME PARTIE: LES CONSIDERATIONS PRATIQUES 23
CHAPITRE I PRESENTATION DES LIEUX D'ETUDE 24
1.1. PRESENTATION DES LIEUX D'ETUDE 24
1.1.1. PRESENTATION DE CENTRE DE SANTE KATUBA III 24
1.1.1.1 HISTORIQUE 24
1.1.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 24
1.1.2. PRESENTATION DE L'HOPITAL GENERAL DE REFERANCE 25
1.1.2.1. HISTORIQUE 25
1.1.2.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE 25
CHAPITRE II. CADRE CONCEPTUEL 26
2.1. PROBLEMATIQUE : 26
Il vient du mot problème qui est l'écart entre
la situation souhaitée et la situation
vécue 26
2.3. LE FINANCEMENT DIRECT DES SOINS : 26
2.4. LES SOINS : 26
2.5. INSTITUTION PUBLIQUE : 26
CHAPITRE III.L'APPROCHE METHODOLOGIQUE 27
3.1. MATERIELS ET METHODE 27
[57]
3.1.1. MATERIELS 27
3.1.2. METHODE 27
3.1.2.1. TYPE D'ETUDE 27
3.1.2.2. METHODE D'ECHANTILLONNAGE 27
3.1.2.2.1. POPULATION D'ETUDE 27
3.1.2.2.2. TAILLE DE L'ECHANTILLON 27
3.2. TECHNIQUE DE COLLECTE DES DONNEES 28
3.4. METHODE D'ANALYSE DES DONNEES 28
3.5. VARIABLES D'ETUDE 29
3.6. LES CONSIDERATIONS ETHIQUES 29
CHAPITRE IV. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS 30
4.1. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DU CENTRE DE SANTE
KATUBA III
30
4.2. PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE L'HOPITAL GENERAL
DE
REFERENCE DE KAMINA 37
CHAPITRE V DISCUSSION DES RESULTATS 48
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 52
BIBLIOGRAPHIE 54
TABLE DES MATIERES 55
|