INTRODUCTION
A l'heure actuelle, il est souhaitable pour toute
entité publique ou privée à vocation éducationnelle
ou formative d'adhérer à la nouvelle formule de diffusion des
informations qui leur permettrait la mise en ligne de tous les services
qu'elles mettent à la disposition du grand public afin de
dépasser les problèmes d'encombrement au sein de leurs
sièges.
Depuis bien longtemps, les hommes à travers diverses
structures dont les inscriptions en ligne dans une école,
éprouvent le besoin de partager les informations en temps réel.
Face à cette obsession, plusieurs études ont été
menées pour concevoir un système de diffusion des informations
capable de couvrir des vastes étendues géographiques afin de
révolutionner le système de communication de l'ancien temps en un
système de communication intégrant les Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication, NTIC en sigle, dont la plus
récente serait l'interface Web.
Pendant que les demandes d'informations et d'échanges
relatives à cette entité scolaire fusent de partout, le
Lycée Marie Mère de l'Espérance en tant que tel, son
actuel système de communication est dépassé et
inadapté pour satisfaire les besoins exprimés par les internautes
disséminés à travers le monde, qui veulent avoir une vue
générale de l'Entité et avoir accès à
certaines informations au quotidien en rapport avec son administration.
1. PROBLEMATIQUE
Pour gérer une école comme pour administrer un
pays ou une collectivité, l'intuition et la réflexion ne
suffisent pas. Pour être efficaces et opportunes, les décisions
doivent s'appuyer sur des données complètes, fiables et
pertinentes. C'est pourquoi les entités scolaires,
politico-administrative,... pouvant être compétitives sont
particulièrement en mesure de tirer parti de la capacité
qu'à Internet de diffuser rapidement, efficacement et
économiquement une information ou des documents sous forme
électronique.
Il permet de prendre une décision rapide, et une
actualisation vite des informations, en particulier en situation de crise. De
plus, les Nouvelles Technologies de l'information et de la Communication
permettent d'établir une relation plus étroite entre les
individus et les entités scolaires, universitaires,
politico-administratives, entreprises, etc. Le site Web est une vitrine pour
les différentes sociétés à travers le monde, il
permet de promouvoir l'activité de ces sociétés.
En étant présente sur le Web, une école
se fait connaître auprès du public ou internautes et s'assure
ainsi une plus grande facilité de prise de contact et favorise le
dialogue avec ces derniers.
Cependant, les questions suivantes relatives aux enjeux
communicationnels du Complexe Scolaire Marie Mère de l'Espérance
mériteraient un regard particulier :
- Sur le plan administration scolaire, l'information
circule-t-elle efficacement au Complexe Scolaire Lycée Marie Mère
de l'Espérance ?
- Le complexe Scolaire Lycée Marie Mère de
l'Espérance se rend-elle compte des avantages de l'implantation d'un
site web à son sein pour améliorer son mode de gestion
scolaire ?
- La conception d'un site web pour les préinscriptions
en ligne pour cette école permettra-t-elle une informatisation de sa
gestion scolaire requise en temps réel ?
2. HYPOTHESE
Aux questions précédentes, nous proposons les
solutions suivantes :
- La circulation de l'information serait d'une importance
capitale pour une bonne administration face aux problèmes de gestion
scolaire au Lycée Marie Mère de l'Espérance.
- L'automatisation de la circulation des informations
scolaires grâce au site Web permettrait une gestion scolaire efficace de
diffusion d'information et cela consiste à présenter l'Ecole et
ses activités. C'est le meilleur rapport, prix par excellence pour
être visible de par l'ensemble de la planète.
A l'oeil nu, le Complexe Scolaire Marie Mère de
l'Espérance ne se serait pas encore rendu compte des avantages de
l'intégration de la technologie Web dans son mode de gestion
scolaire.
- La conception d'un site Web permettra au Lycée Marie
Mère de l'Espérance :
1. De pouvoir être vu par tout le monde. Son potentiel,
quel que soit l'usage qu'on en fait, est illimité. Sa base de
données permettra de gérer et stocker les informations relatives
au bon fonctionnement de l'Ecole ;
2. La création d'une application qui automatise les
opérations de diffusion des informations, mettrait en avant
l'infrastructure d'accueil, la qualité des salles de classe,
bibliothèque, activités parascolaires, etc. et affirmerait sa
présence sur le réseau mondial (Internet).
- La réalisation du site Web permettrait au
Lycée Marie Mère de l'Espérance d'atteindre son public
cible, faciliterait les contacts en ce qui concerne le partenariat.
3. OBJECTIF DU TRAVAIL
Comme au beau vieux temps où, en Afrique, les sages se
réunissaient autour de l'arbre à palabre pour débattre et
résoudre tout problème touchant la communauté, l'objectif
poursuivi par le présent travail est de contribuer à
l'amélioration des échanges d'informations dans les Inscriptions
en ligne au Complexe Scolaire Marie Mère de l'Espérance. Ceci
dans l'optique de contribuer au renforcement de la présence sur la toile
mondiale d'un contenu sur cette Ecole, rédigé par les Kanangais
eux-mêmes.
Notre objectif spécifique est la mise au point d'un
site Web dynamique pouvant permettre l'échange d'informations en temps
réel au sein du Lycée Marie Mère de l'Espérance.
Ledit Site Web sera l'aboutissement d'un projet de fin cycle
pour l'obtention d'un diplôme de gradué en Informatique de Gestion
intitulé : « Conception et réalisation
d'un Site Web dynamique pour les préinscriptions en ligne dans une
école. Cas du Lycée Marie Mère de
l'Espérance ».
4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Etant donné que le monde évolue, et que la
manière de gérer fait aussi l'objet des transformations, nous
avons jugé mieux d'aborder un sujet qui est actuel mais qui ne fait pas
vraiment l'objet d'une attention particulière. Ce sujet nous permettra
particulièrement de nous imprégner du fonctionnement du
Lycée Marie Mère de l'Espérance en général,
le volet Inscriptions en particulier. Pour cette entité scolaire,
l'outil que nous produirons l'aidera à la diffusion de ses informations
et accomplir la tâche de ses services en temps réel à
travers la Nouvelle Technologie.
Au futur chercheur, il trouvera déjà un chemin
à suivre dans le domaine de la conception et réalisation du Site
Web dynamique qui informe sur les Inscriptions en ligne, la gestion des
informations ou fonctionnement de cette entité scolaire que nous aurions
tracé d'avance dans son informatisation de gestion en temps réel
pour la tâche qui lui incombe. Notre motivation d'opter pour ce sujet est
justifiée par la nécessité de la Mondialisation.
Pour ce qui est de l'intérêt, nous
espérons que ce présent travail permettra au Lycée Marie
Mère de l'Espérance d'appliquer les méthodes modernes
d'information et de communication.
Par la voie de son site Web qui est plus onéreux, le
Lycée Marie Mère de l'Espérance aura à informer
régulièrement les internautes cibles sur les Inscriptions,
certaines modalités et mesures en rapport avec l'Ecole.
Pour nous, le chef d'oeuvre, il nous permettra à la fin
de cycle d'obtenir le titre de gradué en Informatique de Gestion et que
la jeunesse puisse nous lire et continuer ses recherches.
5. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
5.1. METHODES
- La méthode historique : qui nous a servi
à mieux maîtriser certaines étapes de conception d'un site
Web.
- La méthode MERISE : pour l'analyse du
système d'Information du Lycée Marie Mère de
l'Espérance.
5.2. TECHNIQUES UTILISEES
- La technique documentaire : Cette technique nous a
permis de parcourir les archives de l'Ecole en vue de nous ressourcer davantage
sur le système de communication existant afin d'améliorer
sensiblement le système futur.
- La technique d'interview : qui est un
procédé d'investigation scientifique utilisant un processus
d'échange verbale pour recueillir des informations relatives à
cette entité scolaire auprès de son personnel.
6. DELIMITATION DU SUJET
Il est recommandé qu'un travail scientifique pour
être bien précis, doit être délimité. Ainsi,
nous avons pensé limiter notre étude dans le temps et dans
l'espace ainsi que dans le domaine.
6.1. Délimitation dans le
temps
Nous avons étudié les informations des dix
dernières années.
6.2. Délimitation
spatiale
Notre recherche n'a pas couvert toutes les écoles de la
Ville de Kananga, toutefois, nous avons opté pour le Lycée Marie
Mère de l'Espérance, étant l'une des grandes écoles
de la Ville.
6.3. Délimitation dans
le domaine
Cette étude s'inscrit dans le cadre de créer un
site Web dynamique capable de gérer, d'afficher et de stocker les
informations dans une base de données qui permettra au Lycée
Marie Mère de l'Espérance à diffuser ses informations et
faire connaître ses activités au reste du monde.
7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Mis de côté l'Introduction et la Conclusion, ce
travail comporte quatre chapitres que voici :
- Le chapitre premier parle sur les Notions des Réseaux
Informatiques et d'Internet.
- Le chapitre deuxième explique les Technologies Web et
les sites web.
- Le chapitre troisième est consacré à la
Présentation du Complexe Scolaire Marie Mère de
l'Espérance.
- Le chapitre quatrième traite de la Réalisation
du Site (modélisation et implémentation).
8. DIFFICULTES
RENCONTREES
Dans tout travail de recherche scientifique, les
difficultés sont toujours certaines puisque le chercheur et celui (ceux)
qui livre (ent) les données ne s'entendent généralement
pas ; ainsi de notre part, nous avons eu comme difficultés :
l'incompréhension des objectifs de notre recherche par certains de ceux
qui livraient les données et cela créait toujours un retard lors
de l'analyse de ces données ; la documentation insuffisante au sein
de notre Université, surtout dans le domaine de la Programmation
Web ; temps imparti insuffisant ; le moyen financier limité.
CHAPITRE I : NOTIONS
SUR LES RESEAUX INFORMATIQUES ET L'INTERNET
Nous le savons tous, les réseaux informatiques et
l'Internet, le plus célèbre des réseaux informatiques,
font désormais partie intégrante de la vie quotidienne de la
plupart d'entre nous. Toutefois, depuis leurs origines, ces deux concepts
Réseau informatique et Internet ne sont compris que par une population
limitée : celle des informaticiens opérant dans les
universités ou grandes entreprises, ces lieux privilégiés
où les réseaux informatiques et l'internet sont beaucoup plus
utilisés en ces jours.
Raison pour laquelle tout au long de ce chapitre,
consacré aux réseaux informatiques et Internet, nous aurons
à souligner les grandes lignes sur chacun de ces deux concepts.
I.1. RESEAUX
INFORMATIQUES
1. Définition
Le terme générique
« Réseau » définit un ensemble
d'entités (objets, personnes, etc.) interconnectées les unes avec
les autres. Un réseau permet de faire circuler des
éléments matériels ou immatériels entre chacune des
entités selon des règles bien définies.1(*)
Réseau (en anglais network) : ensemble des
ordinateurs et périphériques connectés les uns avec les
autres. Notons que deux ordinateurs connectés ensemble constituent
à eux seuls un réseau minimal.
Mise en réseau (en anglais networking) :
c'est la mise en oeuvre des outils et des tâches permettant de relier des
ordinateurs afin qu'ils puissent partager des ressources en réseau.
Le réseau informatique est un système de mise en
commun de l'information entre plusieurs machines. Un réseau peut ainsi
relier, au moyen d'équipements de communication appropriés, des
ordinateurs, des terminaux et des périphériques divers tels que
des imprimantes et des serveurs de fichiers.
La connexion entre ces différents
éléments peut s'effectuer à l'aide de liens permanents des
câbles, mais aussi faire appel à des réseaux de
télécommunications publics, comme le réseau
téléphonique. De ce fait, les dimensions de ces réseaux
informatiques sont très variées, depuis les réseaux
locaux, reliant quelques éléments dans un même
bâtiment, jusqu'aux ensembles d'ordinateurs disséminés sur
une zone géographique importante. Quelle que soit leur étendue,
les réseaux informatiques permettent aux utilisateurs de communiquer
entre eux et de transférer des informations. Ces transmissions de
données peuvent concerner l'échange de messages entre
utilisateurs, l'accès à distance à des bases de
données ou encore le partage de fichiers, etc.
En bref, les avantages du réseau informatique sont les
suivants :
- Le partage de fichiers : les données circulent
par un câble ou par une onde et non par des supports amovibles
(disquettes, clefs USB, CD-Rom,...). Tous les ordinateurs du réseau
peuvent accéder aux mêmes données et les modifier ;
- Le partage de ressources matérielles :
imprimantes, disque dur... ;
- Le partage des applications : le travail dans un
environnement multi-utilisateurs ;
- La garantie de l'unicité de l'information (base de
données) ;
- La communication entre personnes (courriers
électroniques, discussion en direct,...) ;
- La diminution des coûts grâce aux partages des
données et des périphériques ;
- L'accès aux données en temps
réel ;
- La communication et l'organisation plus efficaces.2(*)
2. Brève historique des
réseaux informatiques
Au cours des années 1970, les premiers grands
systèmes informatiques se composent d'ordinateurs centraux, volumineux
et fragiles, auxquels accèdent en temps partagé des terminaux
passifs, c'est-à-dire des postes de travail avec clavier et écran
mais sans puissance de calcul. Ces systèmes constituent en quelque sorte
les premiers réseaux informatiques, mais les communications
réalisées demeurent élémentaires.
Au cours des années 1980, l'adoption en masse des
micro-ordinateurs et, d'une manière générale, la
« démocratisation » de la puissance de calcul
bouleverse complètement le monde informatique. Les grands
systèmes sont alors massivement décentralisés, si bien que
l'importance des réseaux informatiques de données
multipliées, de par le nombre de machines connectés, les
quantités de données échangées et la
diversité de nature des communications.
Aujourd'hui, ces réseaux sont d'un usage courant dans
notre société, notamment grâce à la
popularité du réseau télématique Internet.3(*)
3. Catégories des
réseaux informatiques4(*)
On distingue quatre catégories de réseaux
informatiques selon leur taille (nombre de machines) et leur
étendue :
- le réseau personnel (PAN : Personal Area
Network), relie des machines sur quelques mètres ;
- le réseau local (LAN : Local Area Network), est
adapté à la taille d'un site d'entreprise ;
- le réseau métropolitain (MAN :
Metroplitan Area Network), est un réseau étendu à
l'échelle d'une ville ;
- le réseau étendu (MAN : Wide Area
Network), couvre une grande zone géographique, typiquement à
l'échelle d'un pays, d'un continent.
Il existe deux autres types de réseaux : les TAN
(Tiny Area Network) identiques aux LAN mais moins étendus (2 à 3
machines) et les CAN (Campus Area Network) identiques au MAN (avec une bande
passante maximale entre tous les LAN du réseau).
3.1. LES LAN
Il s'agit d'un ensemble d'ordinateurs appartenant à une
même organisation et reliés entre eux dans une petite aire
géographique par un réseau, souvent à l'aide d'une
même technologie (la plus répandue étant Ethernet).
Un réseau local est donc un réseau sous sa forme
simple. La vitesse de transfert de données d'un réseau local peut
s'échelonner entre 10 MB/s (pour un réseau Ethernet par exemple)
et 1 GB/s (en FDDI ou Gigabit Ethernet par exemple). La taille d'un
réseau local peut atteindre jusqu'à 100 voire 1000 utilisateurs.
En élargissant le contexte de la définition aux services
qu'apporte le réseau local, il est possible de distinguer deux modes de
fonctionnement (Confère le point 6) :
- dans un environnement d' « égal
à égal » (en anglais peer to peer), dans lequel il n'y
a pas d'ordinateur central et chaque ordinateur a un rôle similaire.
- Dans un environnement
« client/serveur », dans lequel un ordinateur central
fournit des services réseaux aux utilisateurs.
3.2. LES MAN
Ils interconnectent plusieurs LAN géographiquement
proches (au maximum quelques dizaines de km) à des débits
importants. Ainsi un MAN permet à deux noeuds distants de communiquer
comme s'ils faisaient partie d'un même réseau local. Un MAN est
formé de commutateurs ou de routeurs interconnectés par des liens
hauts débits (en général en fibre optique).
3.3. LES WAN
Un WAN interconnecte plusieurs LANs à travers de
grandes distances géographiques. Les débits disponibles sur un
WAN résultent d'un arbitrage avec le coût des liaisons (qui
augmente avec la distance) et peuvent être faibles.
Les WAN fonctionnent grâce à des routeurs qui
permettent de « choisir » le trajet le plus
approprié pour atteindre un noeud du réseau.
Le plus connu des WAN est INTERNET.
4. TOPOLOGIE DES RESEAUX
INFORMATIQUES5(*)
Un réseau informatique est constitué
d'ordinateurs reliés entre eux grâce à des lignes de
communication (câbles réseaux, etc) et des éléments
matériels (cartes réseau, ainsi que d'autres équipements
permettant d'assurer la bonne circulation des données). L'arrangement
physique, c'est-à-dire la configuration spatiale du réseau est
appelé Topologie physique. On distingue généralement les
topologies suivantes : topologie en bus, topologie en étoile,
topologie en anneau, topologie en arbre et topologie maillée.
4.1. Topologie en bus
Une topologie en bus est l'organisation la plus simple d'un
réseau. En effet, dans une topologie en bus tous les ordinateurs sont
reliés à une même ligne de transmission par
l'intermédiaire de câble, généralement coaxial. Le
mot « bus » désigne la ligne physique qui relie les
machines du réseau.
Cette topologie a pour avantage d'être facile à
mettre en oeuvre et de posséder un fonctionnement simple. En revanche,
elle est extrêmement vulnérable étant donné que si
l'une des connexions est défectueuse, l'ensemble du Réseau en est
affecté.
4.2. Topologie en
étoile
Dans une topologie en étoile, les ordinateurs du
réseau sont reliés à un système matériel
central appelé concentrateur (en anglais hub,
littéralement moyen de roue). Il s'agit d'une boite comprenant un
certain nombre de jonctions auxquelles il est possible de raccorder les
câbles réseau en provenance des ordinateurs. Celui-ci a pour
rôle d'assurer la communication entre les différentes
jonctions.
Contrairement aux réseaux construits sur une topologie
en bus, les réseaux suivant une topologie en étoile sont beaucoup
moins vulnérables car une des connexions peut être
débranchée sans paralyser le reste du réseau. Le point
névralgique de ce réseau est le concentrateur, car sans lui plus
aucune communication entre les ordinateurs du réseau n'est possible.
En plus, un réseau à topologie en étoile
est plus onéreux qu'un réseau à topologie en bus car un
matériel supplémentaire est nécessaire (le hub).
4.3. Topologie en
anneau
Dans un réseau possédant une topologie en
anneau, les ordinateurs sont situés sur une boucle et communiquent
chacun à leur tour. En réalité, dans une topologie en
anneau, les ordinateurs ne sont pas reliés en boucle, mais sont
reliés à un répartiteur (appelé MAU, Multi station
Access Unit) qui va gérer la communication entre les ordinateurs qui lui
sont reliés en impartissant à chacun d'entre eux un temps de
parole.
Les deux principales topologies logiques utilisant cette
topologie physique sont : Token ring (anneau à jeton) et FDDI.
4.4. Topologie en arbre
Aussi connu sous le nom de topologie hiérarchique, le
réseau est divisé en niveaux. Le sommet, le haut niveau, est
connectée à plusieurs noeuds de niveau inférieur, dans la
hiérarchie. Ces noeuds peuvent être eux-mêmes
connectés à plusieurs noeuds de niveau inférieur. Le tout
dessine alors un arbre, ou une arborescence.
4.5. Topologie
maillée
Une topologie maillée, est une évolution de la
topologie en étoile, elle correspond à plusieurs liaisons point
à point. Une unité réseau peut avoir (1,N) connexions
point à point vers plusieurs autres unités.
Chaque terminal est relié à tous les autres.
L'inconvénient est le nombre de liaisons nécessaires qui devient
très élevé.
Cette topologie se rencontre dans les grands réseaux de
distribution (Exemple : Internet). L'information peut parcourir le
réseau suivant des itinéraires divers, sous le contrôle de
puissants superviseurs de réseau, ou grâce à des
méthodes de routage réparties.
L'armée utilise également cette topologie,
ainsi, en cas de rupture d'un lien, l'information peut quand même
être acheminée.
Cette topologie existe aussi dans le cas de couverture WI-FI.
On parle de topologie mesh mais ne concernant que les routeurs WI-FI.
5. Le matériel
réseau6(*)
5.1. Le support de
communication
Les infrastructures ou supports peuvent être des
câbles dans lesquels circulent des signaux électriques,
l'atmosphère où circulent des ondes radio, ou des fibres optiques
qui propagent les ondes lumineuses.
Dans le réseau en étoile, le support de
communication est fréquemment désigné par terme Ethernet
du nom du standard de transmission de données utilisé sur ce type
de réseau.
ü La fibre optique autorise des vitesses de communication
très élevées (plus de 100GB/sec) ou en milieu très
fortement parasité ;
ü Le câble paire torsadée terminé par
un connecteur RJ45 est constitué de fils qui sont torsadés par
paire. Son utilisation est très courante pour les réseaux en
étoile ;
ü Les ondes radio (radiofréquences 2,4 GHZ)
permettent de connecter des machines entre elle sans utiliser de câbles.
La norme la plus utilisée actuellement pour les réseaux sans fil
est la norme IEEE 802.11, mieux connue sous le nom de WI-FI. Le WI-FI permet de
relier des machines à une liaison haut débit (de 11 Mbit/s
théoriques ou 6 Mbit/s réels en 802.11 b) sur un rayon de
plusieurs dizaines de mètres en intérieur (plusieurs centaines de
mètres en extérieur).
N.B : Le câble coaxial, pour des
réseaux de topologie en bus, est constitué d'un fil
entouré d'un blindage.
5.2. Le Coupleur (Carte
réseau)
Il assure l'interface entre la machine dans laquelle elle est
montée et un ensemble d'autres équipements connectés sur
le même réseau. On trouve des cartes réseaux dans les
ordinateurs mais aussi dans certaines imprimantes, copieurs... On ne parle de
carte réseau que dans le cas d'une carte électronique autonome
prévue pour remplir ce rôle d'interface. Ainsi, un ordinateur muni
d'une interface réseau assurée par des composants soudés
sur sa carte mère ne comporte pas, à proprement parler, de carte
réseau.
5.3. Le
Commutateur/Concentrateur
Le commutateur réseau ou Switch est un
équipement qui relie plusieurs segments (câbles ou fibres) dans un
réseau informatique. Il s'agit le plus souvent d'un boitier disposant de
plusieurs ports Ethernet. Il a donc la même apparence qu'un concentrateur
(hub).
Contrairement à un concentrateur, un commutateur ne se
contente pas de reproduire sur tous les ports chaque trame (informatique) qu'il
reçoit. Il sait déterminer sur quel port il doit envoyer une
information, en fonction de l'ordinateur auquel elle est destinée. Les
commutateurs sont souvent utilisés pour remplacer les concentrateurs.
5.4. Le Modem
Le nom est un appareil qui permet d'adapter les signaux
électriques entre le routeur et le support physique extérieur
pour la connexion à un réseau externe (ligne
téléphonique).
5.5. La Passerelle
(Routeur)
Une passerelle est un dispositif qui permet de relier deux
réseaux informatiques comme par exemple un réseau local et
Internet. Ainsi, plusieurs ordinateurs ou l'ensemble du réseau local
peuvent accéder à Internet par l'intermédiaire de la
passerelle. Le plus souvent, elle sert également de firewall
(pare-feu).
5.6. Le Firewall
Un firewall (pare-feu), est un système permettant de
protéger un ordinateur ou un réseau d'ordinateurs des intrusions
d'un réseau tiers (notamment internet). Le pare-feu est un
système permettant de filtrer les paquets de données
échangés avec le réseau, il s'agit ainsi d'une passerelle
filtrante comportant au minimum les interfaces réseau
suivantes :
- Une interface pour le réseau à protéger
(réseau interne) ;
- Une interface pour le réseau externe.
Le système firewall est un système logiciel,
reposant parfois sur un matériel réseau dédié,
constituant un intermédiaire entre le réseau local (ou la machine
locale) et un ou plusieurs réseaux externes.
5.7. Le Serveur NAS
Un serveur NAS (Network Attached Storage) est un appareil qui
ne contient que des disques durs pour la sauvegarde de données en
réseau.
5.8. Dispositif
d'alimentation sans interruption (Onduleur)
Elle est constituée de la mise en cascade d'un montage
redresseur, d'un dispositif de stockage de l'énergie (batterie
d'accumulateur) et d'un onduleur fonctionnant à fréquence fixe.
Le terme onduleur est fréquemment utilisé pour désigner ce
type d'alimentation. Un onduleur permet de fournir au serveur une alimentation
électrique stable et dépourvue de coupure ou de microcoupure,
quoi qu'il se produise sur le réseau électrique.
5.9. Le Serveur
Dans un réseau informatique, un serveur est à la
fois un ensemble de logiciels et l'ordinateur les hébergent. Son
rôle est de répondre de manière automatique à des
demandes envoyées par des clients -ordinateur et logiciel- via le
réseau.
Les principales utilisations d'un serveur sont :
- Le serveur de fichiers (anglais file server) est
utilisé pour le stockage et le partage de fichiers. Les fichiers
placés dans les mémoires de masse du serveur peuvent être
manipulés simultanément par plusieurs clients ;
- Le serveur d'impression est utilisé comme
intermédiaire entre un ensemble de clients et un ensemble d'imprimantes.
Chaque client peut envoyer des documents à imprimer aux imprimantes
reliées au serveur ;
- Le serveur de base de données est utilisé pour
stocker et manipuler des données continues dans une ou plusieurs bases
de données et partagées entre plusieurs clients ;
- Le serveur de courrier est utilisé pour stocker et
transmettre du courrier électronique ;
- Le serveur web stocke et manipule les pages d'un site web et
les transmet sur demande au client ;
- Le serveur mandataire (anglais proxy) reçoit des
demandes, les contrôle, puis les transmet à d'autres serveurs. Il
peut être utilisé pour accélérer le traitement des
demandes (mémoire cache), ou faire appliquer des règlements de
filtrage.
6. Organisation du
réseau7(*)
Selon leur architecture, on distingue deux types
d'architecture de réseaux : le poste à poste et le
client/serveur.
6.1. Le réseau
client/serveur
L'architecture client/serveur désigne un mode de
communication entre plusieurs ordinateurs d'un réseau qui distingue un
ou plusieurs clients du serveur : chaque logiciel client peut envoyer des
requêtes à un serveur. Un serveur peut être
spécialisé en serveur d'applications, de fichiers ou encore de
messagerie électronique.
Les postes de travail n'ont seulement besoin que d'un petit
bout de logiciel (appelé client) pour se connecter au serveur et quelque
soit le système d'exploitation installé sur les postes de
travail.
6.2. Le réseau poste
à poste (Peer to Peer)
Ici, chaque ordinateur ou logiciel est à la fois client
et serveur. Cette architecture ne convient que pour un petit réseau.
7. Protocole de communication
pour les réseaux 8(*)
Un protocole est un ensemble de règles et de
procédures à respecter pour émettre et recevoir des
données sur un réseau.
Sur Internet, de nombreux protocoles sont utilisés, ils
font partie d'une suite de protocoles qui s'appelle TCP/IP (Transmission
Control Protocol/Internet Protocol). TCP/IP est basé sur le
repérage de chaque ordinateur par une adresse appelée adresse IP
qui permet d'acheminer les données à l'adresse voulue :
Chaque paquet transmis via le protocole IP contient dans son en-tête
l'adresse IP de l'émetteur ainsi que l'adresse du destinataire. Cela
permet aux machines du réseau de router les paquets jusqu'à
destination grâce à l'dresse IP. Le destinataire saura ainsi
à qui renvoyer les données grâce à l'adresse IP de
l'émetteur contenu dans les en-têtes des paquets
envoyés.
7.1. Adresse IP
A la carte réseau de chaque machine connectée au
réseau est associée une adresse IP unique, pour pouvoir
communiquer avec les autres machines. Cette adresse IP est fixée par
l'administrateur du réseau ou attribuée automatiquement au
démarrage grâce au protocole DHCP (Dynamic Host Configuration
Protocol). L'adresse IP (IPV4) est formée de 4 octets (32 bits), compris
entre 0 et 255 (sous forme décimale), séparés par des
points.
Exemple : Soit un ordinateur connecté à un
réseau local. Son adresse est IP 192.168.127.254.
Donc, pour que monsieur X et monsieur Y communiquent dans un
réseau, leurs ordinateurs doivent posséder par exemple les
adresses 168.85.21.7 (pour l'ordinateur de monsieur X) et 168.85.21.6 (pour
l'ordinateur de monsieur Y).
7.1.1. Constitution d'une
adresse IP
Une adresse IP est constituée de 2 parties : une
partie fixe servant à identifier le réseau (net id) et une partie
servant à identifier une machine (hôte) sur ce réseau (host
id). Le nombre de bits affecté à chacune des deux parties
dépend du masque de réseau.
7.1.2. Adresse réseau et
adresse machine
Pour envoyer du courrier à un ami, on utilise son
adresse postale. Exemple : Kananga BP 70 ; Kananga indique la ville
d'envoi et 2459 le numéro de la boîte aux lettres.
Comme les codes postaux, les adresses IP ont également
deux parties, une partie qui identifie le réseau et une partie qui
identifie l'ordinateur dans le réseau.
Exemple : 168.85.21.0 est l'adresse réseau,
168.85.21.7 est l'adresse de la machine.
7.1.3. Types d'adressage
L'adressage consiste à attribuer les adresses IP aux
équipements d'un réseau. Il existe plusieurs moyens d'attribuer
des adresses à ses équipements :
- Adressage statique : Lorsque l'attribution d'adresses
IP est faite de manière statique, c'est l'utilisateur qui saisit
lui-même équipement par équipement les adresses.
- Adressage dynamique : Lorsque l'attribution d'adresses
IP est faite de manière dynamique, c'est un ordinateur du réseau
appelé SERVEUR DHCP (Dynamic Host Control Protocol), qui est
chargé de donner automatiquement les adresses IP aux équipements
connectés. Le Serveur DHCP dispose d'un ensemble d'adresses,
appelé Plage d'adresses qu'il utilise pour donner les adresses aux
machines. Les adresses qu'il attribue aux machines sont comprises dans cette
plage (intervalle).
7.1.4. Classe d'adresses
Chaque adresse IP est constituée de quatre octets
séparés par un point. L'adresse IP a pour forme W.X.Y.Z. Les
quatre lettres peuvent varier entre O et 255. La première lettre W
permet d'identifier la classe du réseau, et de déterminer le
masque par défaut.
En effet, il existe 5 classes différentes : la
classe A, la classe B, la classe C, la classe D et la classe E. Seuls les
classes A, B et C sont utilisées en réalité.
· Si W.X.Y.Z est une adresse IP de classe A, alors la
valeur de W est comprise entre 0 et 126.
· Si W.X.Y.Z est une adresse IP de classe B, la valeur de
W varie de 128 à 191.
· Enfin si W.X.Y.Z est une adresse IP de classe C, alors
la valeur de W varie de 192 à 223.
7.1.5. Masque réseau
Comme une adresse IP, se présente aussi sous la forme
W.X.Y.Z. Il a pour rôle de vérifier si une adresse de machine
appartient ou pas à un réseau. Le masque est indissociable de
l'adresse IP, car l'un sans l'autre n'a pas de sens. Toutes les adresses d'un
réseau doivent avoir le même masque.
Classe
|
Valeur de W
|
Masque par défaut
|
Nombre de réseaux
|
Nombre de machines
|
A
|
0 à 126
|
255.0.0.0
|
127
|
16777214
|
B
|
128 à 191
|
255.255.0.0
|
16384
|
65534
|
C
|
192 à 223
|
255.255.255.0
|
2097152
|
254
|
Exemple : L'adresse 124.32.65.1 est de la classe A
(puisque 124 est compris entre 0 et 126). Son masque par défaut sera
donc 255.0.0.0.
I.2. INTERNET
I.2.1. Définition et
terminologie
L'Internet est un système d'interconnexion de machines
qui constitue un réseau informatique mondial, utilisant un ensemble
standardisé de protocoles de transfert de données. C'est un
réseau de réseaux, sans centre névralgique, composé
de millions de réseaux aussi bien publics que privés,
universitaires, commerciaux et gouvernementaux. Internet transporte un large
spectre d'information et permet l'élaboration d'applications et de
services variés comme le courrier électronique, la messagerie
instantanée et le word wide web.9(*)
Internet ayant été popularisé par
l'apparition du word wide web, les deux sont parfois confondus par le public
non averti. Le word wide web n'est pourtant que l'une des applications
d'Internet.10(*)
L'accès à Internet peut être obtenu
grâce à un fournisseur d'accès à Internet via divers
moyens de communication électronique : soit filaire (réseau
téléphonique commuté (bas débit), ADSL, fibre
optique jusqu'au domicile), soit sans fil (WIMAX, par Satellite, 3Gt). Un
utilisateur d'Internet est désigné par le néologisme
« Internaute ».11(*)
Le terme d'origine américaine
« Internet » est dérivé du concept
d'internetting (en français : « interconnecter des
réseaux ») dont la première utilisation
documentée remonte à octobre 1972 par Robert E. Kahn au cours de
la première ICCC (International Conference on Computer Communications)
à Washington.
Les origines exactes du terme Internet restent à
déterminer. Toutefois, c'est le 1er janvier 1983 que le nom
« Internet », déjà en usage pour
désigner l'ensemble d'ARPANET et plusieurs réseaux informatiques,
est devenu officiel.
I.2.2. Historique de
l'Internet12(*)
En 1961, Leonard Kleinrock du MIT publia le premier texte
théorique sur les télécommunications par paquets. En
juillet 1962, Licklider du Massachusetts Institute of Technology (MIT)
écrivit des memos qui sont les plus anciens textes décrivant les
interactions sociales possibles avec un réseau d'ordinateurs. Cela
devait notamment faciliter les communications entre chercheurs de la Defense
Advanced Research Projects Agency (DARPA).
En octobre 1962, Licklider fut le premier chef du programme de
recherche en Informatique de la DARPA. Il persuada ses successeurs Ivan
Sutherland, Bob Taylor et le chercheur du MIT Lawrence G. Roberts de
l'intérêt des réseaux informatiques.
En 1964 Leonard Kleinrock publia le premier livre sur le
sujet.
En 1965, Roberts testa avec Thomas Merrill la première
connexion informatique à longue distance, entre Massachusetts et la
Californie. Le résultat montra que des ordinateurs pouvaient travailler
ensemble à distance, mais que le monde de
télécommunication par établissement de circuit du
système téléphonique était inadapté. Le
concept de communication par paquets de Kleinrock s'imposa.
En 1966, Roberts fut engagé par Taylor à la
DARPA pour concevoir l'ARPANET. Il publia les plans en 1967. En
présentant ce texte, il découvrit deux groupes de chercheurs
travaillant indépendamment sur le même sujet : un groupe du
National Physical Laboratory (NPL) du Royaume-Uni avec Donald Davies et Roger
Scantlebury, et un groupe de la RAND Corporation avec Paul Baran.
Entre 1962 et 1965, le groupe de la RAND avait
étudié la transmission par paquets pour l'armée
américaine. Le but était de pouvoir maintenir les
télécommunications en cas d'attaque (éventuellement
nucléaire), ce que permet une transmission par paquets dans un
réseau non centralisé. Il s'agissait d'un développement
indépendant d'ARPANET : bien que probablement robuste face à
une telle attaque, ARPANET n'a pourtant été conçu que pour
faciliter les télécommunications entre chercheurs. Le rapport de
Paul Baran est resté purement théorique, et est rapidement
tombé dans l'oubli. Mais le mythe d' « ARPANET comme
dernier rempart à une attaque atomique » trouve là son
origine.
Pendant ce temps, au British National Physical Laboratory,
l'équipe de Donald Davies avait progressé : NPL Network, le
premier réseau maillé fondé sur la transmission de
datagrammes (paquets) était fonctionnel. Mais l'histoire d'internet n'a
pas été écrite par les Européens : ARPANET
sera désormais l'origine officielle d'Internet.
En août 1968, la DARPA accepta de financer le
développement du matériel de routage des paquets d'ARPANET. Ce
développement fut confié en décembre à un groupe de
la firme Bolt, Beranck and Newman (BBN) de Boston. Ce dernier travailla avec
Bob Kahn sur l'architecture réseau. Roberts améliorerait les
aspects topologiques et économiques du réseau. Kleinrock
préparait des systèmes de mesures du réseau.
Le 20 septembre 1969, BBN installa le premier
équipement à l'UCLA où travaillait Kleinrock. Le second
noeud du réseau fut installé au Stanford Research Institute (SRI)
où travaillait Douglas Engelbert sur un projet d'hypertexte. Deux noeuds
supplémentaires furent ajoutés avec l'université de Santa
Barbara et l'université d'Utah. Fin 1969, ARPANET comptait donc quatre
noeuds.
Le Network Working Group (NWG) conduit par Steve Crocker finit
le protocole de communication poste-à-poste NCP en décembre 1970.
Ce protocole fut adopté entre 1971 et 1972 par les sites branchés
à ARPANET. Ceci permit le développement d'applications par les
utilisateurs du réseau.
En 1972, Ray Tomlinson mit au point la première
application importante : le courrier électronique. En octobre 1972,
Kahn organisa la première démonstration à grande
échelle d'ARPANET à l'International Computer Communication
Conference (ICCC). C'était la première démonstration
publique.
Ce concept d'Internet est né d'ARPANET. L'idée
était de permettre la connexion entre des réseaux divers :
ARPANET, des communications avec les satellites, des communications par radio.
Cette idée fut introduite par Kahn en 1972 sous le nom de Internetting.
Le protocole NCP d'ARPANET ne permettait pas d'adresser des hôtes hors
d'ARPANET ni de corriger d'éventuelles erreurs de transmission.
Kahn décida donc de développer un nouveau
protocole, qui devint finalement TCP/IP.
En parallèle, un projet inspiré par ARPANET
était dirigé en France par Louis Pouzin : le projet
Cyclades. De nombreuses propriétés de TCP/IP ont ainsi
été développées, plus tôt, pour Cyclades.
Pouzin et Kahn indiquent que TCP/IP a été inspiré par
Cyclades.
En 1973, Kahn demanda à Vint Cerf (parfois
appelé le père d'Internet) de travailler avec lui, car Cerf
connaissait les détails de mise en oeuvre de NCP. Le premier document
faisant référence à TCP est écrit en 1973 par
Cerf : A Partial Specification of an International Transmission Protocol.
La première spécification formelle de TCP date de
décembre 1974, c'est le RFC 675.
La version initiale de TCP ne permettait que la communication
en établissant un circuit virtuel. Cela fonctionnait bien pour le
transfert de fichiers ou le travail à distance, mais n'était pas
adapté à des applications comme la téléphonie par
Internet. TCP fut donc séparé de IP et UDP proposé pour
les transmissions sans établissements d'un circuit.
A la fin des années 1980, la NSF (National Science
Foundation) qui dépend de l'administration américaine, met en
place cinq centres informatiques surpuissants, auxquels les utilisateurs
pouvaient se connecter, quel que soit le lieu où ils se trouvaient aux
Etats-Unis : ARPANET devenait ainsi accessible sur une plus grande
échelle. Le système rencontra un franc succès et,
après la mise à niveau importante (matériels et lignes)
à la fin des années 1980, s'ouvrait au trafic commercial au
début des années 1990.
Le début des années 1990 marque, en fait, la
naissance de l'aspect le plus connu d'Internet aujourd'hui : le web, un
ensemble de pages en html mélangeant du texte, des liens, des images,
adressables via une URL et accessibles via le protocole HTPP. Ces standards
développés au CERN par Tim Berners-Lee et Robert Caillian
devinrent rapidement populaires grâce au développement au NCSA par
Marc Andreessen et Eric Bina du premier navigateur multimédia Mosaic.
En janvier 1992, l'Internet Society (ISOC) voit le jour avec
pour objectif de promouvoir et de coordonner les développements sur
Internet. L'année 1993 voit l'apparition du premier navigateur web ou
butineur (browser), supportant le texte et les images. Cette même
année, la National Science Foundation (NSF) mandate une compagnie pour
enregistrer les noms de domaine. A la fin des années 1990, des
sociétés pionnières comme YAHOO, AMAZON, eBay, Netscape,
et AOL, sont devenues cibles grâce à un attrait pour les
capitalisations boursières des jeunes sociétés sans
équivalent dans l'histoire, qui finit en krach.
I.2.3. Technique et
fonctionnement13(*)
Internet est constitué de la multitude de
réseaux repartis dans le monde entier et interconnectés. Chaque
réseau est attaché à une entité propre
(université, fournisseurs d'accès à Internet,
armée) et est associé à un identifiant unique
appelé Autonomous System (AS) utilisé par le protocole de routage
BGP. Afin de pouvoir communiquer entre eux, les réseaux
s'échangent des données, soit en établissant une liaison
directe, soit en se rattachant à un noeud d'échange (point de
peering). Ces échanges peuvent se limiter au trafic entre les
utilisateurs respectifs (on parle alors de peering) ou bien inclure le trafic
de tiers (il s'agit alors d'accord de transit). Un opérateur qui fournit
un service de transit Internet à d'autres fournisseurs d'accès
est appelé carrier. Ces accords d'échange de trafic sont libres,
ils ne font pas l'objet d'une régulation par une autorité
centrale.
Chaque réseau est connecté à un ou
plusieurs autres réseaux. Lorsque des données doivent être
transmises d'un ordinateur vers un autre appartenant à un AS
différent, il faut alors déterminer le chemin à effectuer
parmi les réseaux. Les routeurs chargés du trafic entre les AS
disposent généralement d'une table de routage complète
(Full routing table) de plus de 440.000 routes en 2013, et transmettent le
trafic à un routeur voisin et plus proche de la destination après
consultation de leur table de routage.
En pratique, ces connexions sont réalisées par
des infrastructures matérielles, et des protocoles informatiques. Ces
connexions permettent notamment de relier des connexions grand public à
des Centres de traitement de données.
I.2.4. Connexions grand
public14(*)
L'accès à Internet est souvent vendu sous la
forme d'offre commerciale de service, avec un abonnement fixe ou un paiement
aux données consommées. Certaines organisations, notamment les
universités européennes, disposent de leurs propres
réseaux (ex : Renater).
Pour accéder à Internet il faut disposer d'un
équipement IP ainsi qu'une connexion à un fournisseur
d'accès. Pour cela, l'utilisateur emploie les matériels et
logiciels suivants :
· Un ordinateur personnel ou tout autre équipement
terminal d'un réseau :
- Assistant personnel ;
- Console de jeux vidéo ;
- Téléphone mobile ;
· Un canal de communication vers le fournisseur
d'accès :
- Fibre optique ;
- Ligne téléphonique fixe : ligne
analogique, xDSL ;
- Ligne téléphonique mobile : 4G, LTE, 3G,
Edge, GPRS, GSM (CSD) ;
- Internet par satellite ;
- Wifi ;
· Un système (logiciel/matériel) client
pour le protocole réseau utilisé (PPP, PPPOX, Ethernet, ATM,
etc) ;
· Un fournisseur d'accès internet (FDI) (en
anglais ISP pour Internet Service Provider).
Des logiciels sont, eux, nécessaires pour exploiter
Internet suivant les usages :
· Courrier électronique : un client SMTP et
POP (ou POP3) ou IMAP (ou IMAP4).
· Transports de fichiers : un client ou un serveur
FTP (File Transfert Protocol) ;
· World wide web : un navigateur web ;
· Pair à pair: l'un des nombreux logiciels de P2P
en fonction de l'usage (partage de fichiers en pair à pair, calcul
distribué, P2P VOIP, etc.).
I.2.5. Infrastructures
matérielles15(*)
Internet repose sur la transmission d'information d'un point
à un autre. Cette transmission se fait généralement au
moyen d'ondes électromagnétiques. Les différents points
sont donc connectés soit physiquement, soit indirectement à
travers d'autres points.
Ces ondes peuvent être transmises dans l'air
(technologie sans fil), dans une fibre optique ou dans un câble
métallique (technologies filaires). Lorsque l'Information doit passer
d'une voie vers une autre, elle est aiguillée au moyen de
matériels dédiés (switch, routeurs).
I.2.6. Protocoles
logiciels16(*)
Les protocoles logiciels utilisés sur Internet sont
les conventions structurant les échanges d'informations
nécessaires au transport des contenus applicatifs pour l'usage final.
Ils permettent notamment d'identifier les interfaces (donc les machines), de
s'assurer de la réception des données envoyées, et de
l'interopérabilité.
CONCLUSION PARTIELLE
Comme nous l'avons décrit tout au long de ce chapitre,
la mise en communication des ordinateurs nécessite en plus de la
connexion physique un paramétrage de protocole. Un protocole
désigne un ensemble de règles et procédures à
respecter que doit avoir un ensemble d'équipements pour émettre
et recevoir des informations.
Dans un réseau informatique, les ordinateurs se
désignent par leurs adresses. Cette dernière est un nombre qui
identifie de manière unique un équipement (ordinateur,
imprimante, serveur, etc.) d'un réseau.
L'adressage consiste à attribuer les adresses IP aux
équipements d'un réseau. Il existe deux types d'adressage :
l'adressage statique et l'adressage dynamique. Il existe 5 classes
différentes : A, B, C, D, E. Seules les classes A, B et C sont
utilisées en réalité.
Concernant l'Internet, nous devons retenir que celui-ci
fonctionne suivant un modèle en couches, similaire au modèle OSI.
Les éléments appartenant aux mêmes couches utilisent un
protocole de communication pour s'échanger des informations.
Chaque protocole a des fonctions propres et, ensemble, ils
fournissent un éventail des moyens permettant de répondre
à la multiplicité et à la diversité des besoins sur
Internet.
Les protocoles principaux sont les suivants : IP, TCP,
http, HTTPs, FTP, SMTP, POP3, IMPAP, IRC, NHTP, SSL, UDP et ICMP.
CHAPITRE II. LES
TECHNOLOGIES WEB ET LES SITES WEB
2.1. LES TECHNOLOGIES
WEB
2.1.1. INTRODUCTION
Le World Wide Web (ou WWW, ou Web) est un grand -
très grand - système d'information réparti sur un ensemble
de sites connectés par le réseau Internet. Ce
système est essentiellement constitué de documents
hypertextes. Ce terme pouvant être pris au sens large : textes,
images, sons, vidéos, etc. Chaque site propose un ensemble plus ou moins
important de documents, transmis sur le réseau par
l'intermédiaire d'un programme serveur. Ce programme serveur
dialogue avec un programme client qui peut être situé
n'importe où sur le réseau. Le programme client prend le plus
souvent la forme d'un navigateur, grâce auquel un utilisateur du
Web peut demander et consulter très simplement des documents. Le Web
propose aussi des services ou des modes de communication entre machines
permettant d'effectuer des calculs répartis ou des échanges
d'information sans faire intervenir d'utilisateur.
Le dialogue entre un programme serveur et un programme client
s'effectue selon des règles précises qui constituent un
protocole. Le protocole du Web est HTTP, mais il est souvent possible
de communiquer avec un site via d'autres protocoles, comme par exemple
FTP qui permet d'échanger des fichiers.
2.1.2. GENERALITES SUR LES
TECHNOLOGIES WEB
Les technologies web sont un ensemble de technologies qui
composent et utilisent le Word Wide Web (généralement
abrégé en Web) et ses normes. Le web a été
créé en 1990 comme application de partage d'informations puis est
devenu une plate-forme à part entière sur laquelle sont
développées régulièrement des nouvelles
technologies. Les bases de ces technologies sont le protocole réseau
HTTP (abréviation de Hypertext Transfer Protocol), normalisé par
l'IETF et le format de document HTML (abrégé de Hypertext Markup
Language), normalisé par le W3C.
Destiné par son créateur Tim Bernes-Lee, en
Suisse, au CERN, à lier un document à un autre via une balise de
texte renvoyant vers une autre page, selon le principe de l'hypertexte, le web
est devenu l'un des protocoles d'échange les plus utilisés. Son
évolution a été régulière depuis son
lancement. Bénéficiant de son apport sur le réseau
internet devenu populaire, le word wide web est, avec le courrier
électronique, l'usage le plus courant d'internet, et a été
étendu bien au-delà de son usage initial. Ses URL et URIs,
destinés à identifier et localiser un document de manière
unique et stable dans le temps, identifient aujourd'hui des applications avec
des documents dynamiquement générés dans des langages de
programmations dédiés, des applications informatiques complets ou
des concepts abstraits avec le web sémantique.
Le format Html permet aujourd'hui de gérer de nombreux
types de documents à la page Web elle-même, des images, du son et
de la vidéo, des interfaces en 3D, de la visioconférence, des
outils de conceptions de plus en plus complexes.
Les technologies Web permettent aujourd'hui de créer
des applications informatiques qui n'auraient été possibles
autrefois que dans des applications natives, avec le bonus d'être
naturellement des applications réseau et donc permettent à la
fois un travail collaboratif aisé et d'être accessible depuis
n'importe quel point d'accès à Internet. On a ainsi pu voir
émerger des plateformes d'éditions de documents collaboratifs
comme les wikis. On trouve des navigateurs Web sur tout type de terminal
informatique, des serveurs sans interfaces avec des navigateurs simples comme
W3m aux téléphones portables et tablettes.
L'interopérabilité et l'accessibilité sont ainsi des
préoccupations importantes et l'omniprésence de la plate-forme en
fait une cible de choix pour les développeurs.17(*)
2.1.3. HISTORIQUE DES
TECHNOLOGIES WEB
v Contexte de l'invention et
évolutions
Le Web a été créé en 1990 au CERN
par Tim Bernes-Lee et était destiné aux chercheurs en physique
des particules. Le but était de faciliter l'échange
d'informations entre les membres de la communauté scientifique en
utilisant Internet.
Tim Berners-Lee crée en 1991 le premier éditeur
et navigateur web, appelé World Wide Web, ainsi que le premier serveur
http, CERN httpd, il fut réécrit en Java et maintenu par le W3C
sous le nom Jigsaw à partir de 1996.
Le code source de l'application World Wid Web, initialement
développé sur un système NEXTSTEP, est placé dans
le domaine public pour favoriser sa diffusion et susciter des
améliorations.
Quatre ans après le lancement par le CERN de Cern
httpd, le NCSA sort en 1992 le second navigateur web : Mosaic. Ce
programme permet, toujours à travers une interface graphique de
consulter les documents placés sur des serveurs. Les documents sont au
format Html et des images peuvent être intégrées aux pages.
C'est la principale évolution par rapport à CERN httpd.
En 1994, sort le navigateur Netscape Navigator,
développé par certains développeurs de NCSA Mosaic. Son
principal avantage par rapport à Mosaic, est d'être capable
d'afficher le contenu de la page avant que toutes les images soient
chargées, cela le rendait particulièrement attractif à une
époque où les modems du réseau téléphonique
commuté (RTC) avaient une bande passante de 1 à 3 Ko par
seconde.
C'est un navigateur multiplateforme, pouvant donc fonctionner
sur les postes UNIX des sections informatiques des universités et
centres de recherche. Il sera le navigateur le plus populaire jusqu'à
être dépassé en 1997 par Microsoft Explorer. Il est
également à l'origine de Mozilla Firefox.
Suite aux demandes des développeurs de sites Web de la
création d'une norme pour les sites dynamiques, la mise en place de
Common Gateway Interface (CGI) fut discutée à la
5ème réunion internationale du wwww, du 6 au 10 mai
1996 à Paris et organisée par le w3C.18(*)
v Le web Sémantique
Dans sa construction initiale, le web permet à une
personne de récupérer des informations ; le tri, le
classement et l'extraction de ce qui est pertinent pour elle est une
opération manuelle. Ceci peut parfois demander un travail
conséquent : un moteur de recherche peut produire plus de 30.000
résultats. En 1994, Tim Bernes-Lee, l'inventeur du Web, lance
l'idée d'un web sémantique, où le tri et le classement des
informations est automatisé par des techniques d'intelligence
artificielle et une description du contenu des documents par des
métadonnées ; les métadonnées étant
manipulées par les ordinateurs. Ces idées ont donné
naissance aujourd'hui à des projets comme le Knowledge Grap de Google,
Freebase, une base de données sémantique, des variantes de
logiciels de type wikis comme Semantic Media Wiki, avec comme fonds
théoriques le domaine des Ontologies formelles, et comme stands
d'échanges des technologies comme RDF et OWL, standardises par le
W3C.19(*)
v Le web 2.0.
Le Web 2.0 a changé la manière des gens de
communiquer, de faire du commerce et de partager des informations. A ses
débuts en 1990, le web était une collection de pages rarement
modifiées, puis l'usage a évolué en direction
d'applications permettant de partager des photos, des vidéos, de faire
du commerce et de participer à des activités de groupe ;
c'est le web 2.0 ; une évolution due autant aux changements
technologiques qu'à l'augmentation de la couverture d'Internet et de
l'évolution des habitudes des utilisateurs.20(*)
v HTML 5
Le HTML 5 est une autre avancée majeure, il a
l'avantage du Web Sémantique, où tout peut être
indexé par des automates et des contenus dynamiques
multimédias ; Web GL pour 3D, audio, vidéoconférence,
JSON pour des échanges de données et la recherche dynamique du
client dans les bases de données du service.21(*)
2.1.4. DESCRIPTION DU
FONCTIONNEMENT
Le Web permet le partage d'informations
disséminées à travers le monde et leur échange en
utilisant le protocole http. La forme conventionnelle des informations
échangées sont des documents au format Html.
Http (abrégé de Hyper Text Transfer Protocol)
est le protocole sous-jacent du Web. Cette convention définit comment
les messages sont formatés et transmis et comment le serveur http ainsi
que le navigateur Web doivent réagir aux messages. La convention
prévoit par exemple la transmission d'URL entre le navigateur et le
serveur http. C'est un des principaux standards du Web, le second étant
le Html qui concerne la manière dont les documents sont codés et
affichés.22(*)
v Couche réseau inférieure
TCP/IP, est une des techniques de communication d'Internet et
le protocole réseau sous-jacent utilisé pour faire fonctionner
http. L'utilisation de http est également possible en UDP, cela permet
par exemple d'avoir un meilleur débit pour les flux audios ou
vidéos.23(*)
v Fourniture des pages web24(*)
- Langages utilisés
Parmi les premières technologies utilisées, on
peut citer le langage de script Perl, alors très utilisé dans le
domaine de l'administration UNIX, il permet, grâce à bonne gestion
des Expressions régulières, d'être particulièrement
adapté au traitement des chaines de caractères que constituent
les pages Web.
Dès 1994, PHP, un langage de script destiné
à servir des pages web. En 2010, Php était le langage dominant,
utilisé par presque 70% des sites, suivi par ASP avec 30% et enfin,
moins de 1% pour JSP et Ruby on Rails. Php a servi de base à
l'élaboration d'applications comme des forums depuis sa création,
par exemple le forum autrefois très populaire PhpBB est nommé en
référence à ce langage, comme de nombreux autres logiciels
développés autour de Web.
En 1995, NEXT fait la première présentation de
ses WebObjects qui sortiront officiellement en mars 1996. Le succès ne
sera pas de longue période.
JavaServer Pages, Active Server Pages ou Java Servlet
étaient très répandues dans les années 1990.
Entre 1995 et 2005, le Web a été le berceau de
plusieurs technologies. Certaines de ces technologies ont été
lancées dans le but de remplacer un prédécesseur, ou de
faire concurrence.
Le besoin de développer du code en deux parties, client
et serveur a engendré des technologies capables de gérer la
partie client et la partie serveur avec une seule plateforme et un seul
langage, comme Google Web Toolkit.
Côté client, le Javascript, conçu comme un
langage d'extension du navigateur pour gérer dynamiquement certaines
tâches sur la machine cliente de manière asynchrone et
événementielle, comme la validation des formulaires et la
manipulation du DOM des pages Web, a connu une évolution majeure avec
l'introduction de la technologie Ajax pour communiquer de manière
synchrone avec les serveurs et créer des applications plus dynamiques
nécessitant moins de rechargements de page.
- Base de données
Les bases de données ont été rapidement
utilisées dans les technologies web, afin de rendre les pages plus
dynamiques et de séparer la présentation du contenu. La plus
populaire, généralement associée à Php et Apache,
dans ce que l'on appelle communément dans le jargon du web LAMP (pour
Linux, Apache, MySQL et PHP) ou WAMP (pour Windows, Apache, MySQL et PHP). Dans
le cas d'IIS et des ASP, la base de données est plus souvent celle de
Microsoft, Msql. D'autres bases de données comme PostgreSGL, sont
également utilisées majoritairement avec PHP.
Depuis le début des années 2010, les bases de
données de type NoSQL prennent de plus en plus d'importance dans les
services http à très forte audience. MongoDB est la base de type
NoSQL la plus utilisée.
- Editeurs de page web et de documents
Avec le web sont nés aussi des éditeurs de
pages, comme Adobe Dreamweaver ou Netscape Composer, créés pour
générer des documents Html afin de les diffuser sur le Web,
certains en WYSIWYG, bien que de simples éditeurs code peuvent aussi
éditer du Html. Les navigateurs étaient à l'origine
conçus pour interpréter des pages qui pouvaient être
écrites par des humains, et donc parfois comportant des erreurs
syntaxiques, et possédaient un mode d'interprétation
dégradé, le Quirks mode (en) qui permettait d'afficher quelque
chose quoi qu'il arrive, permettant à des débutants et à
des non professionnels de l'Informatique de créer leur page personnelle.
Depuis sont apparus d'autre mode de génération de documents Web,
notamment avec ce que l'on a appelé Web 2.0, les technologies wikis qui
ont permis d'écrire des documents dans des langages textuels
simplifiés, puis des éditeurs de documents directement dans le
navigateur comme le Visual Editor (en) de la fondation Mediawiki, ou encore les
logiciels Google Documents ou Microsoft Office 365 qui sont de
véritables suite bureautiques accessibles par le Web.
En gros, l'Internet en lui-même n'assure pas la
compatibilité et l'accessibilité de documents, ce n'est que la
partie matérielle de la connexion.
En revanche, le Word Wide Web (www ou w3 ou simplement le Web)
est un ensemble de protocoles (ex : http) d'outils (ex : HttpD,
navigateurs...) et de normes (URL) permettant de créer, formater,
rechercher, échanger... bref partager de manière interactive des
informations hétérogènes à travers Internet sur le
principe du CLIEN/SERVEUR. Le formatage des informations est principalement
basé sur la technique des documents hypertextes balisés
grâces au langage Html et diffusés grâce au protocole http.
Mais le Web est aussi capable d'utiliser d'autres protocoles tels que :
FTP (File Transfer Protocol), Telnet, NNTP (Network News Transfer Protocol),
WAIS (Wide Area Information System/Serveur), gopher (de `go fer'),...
2.2. LES SITES WEB
Comme nous pouvons tous le constater actuellement, le monde
évolue. Dans la vie quotidienne, Internet est devenu aussi indispensable
que la télévision, le téléphone, le
réfrigérateur, etc. Lorsque on arrive sur un site web, c'est dans
le but précis : trouver les réponses à ses questions,
partager, communiquer, s'amuser.25(*)
Sur ce point, consacré au site web, nous allons le
développer tout en répondant aux questions suivantes :
- Qu'est-ce qu'un site web ?
- A quoi sert un site web ?
- Que trouve-t-on sur le web ?
- Quelle est l'importance du contenu d'un site web ?
- Quelles sont les sortes de site web ?
- Quelles sont les technologies mises en oeuvre pour un site
web ?
- Quelles sont les étapes de conception d'un site
web ?
2.2.1. Qu'est-ce qu'un site
web ?
Un site web est composé d'un ensemble de documents
structurés, nommés pages web, stockés
(hébergés) sur un ordinateur (serveur) connecté au
réseau mondial. Une page web contient essentiellement du texte, et est
souvent enrichie d'images, de sons, de vidéos et de liens vers d'autres
pages web.26(*)
2.2.2. A quoi sert un site
web ?
L'ère numérique implique l'accès à
l'information en direct, répondant au besoin du tout et tout de suite.
Une page Web contient des informations, généralement pour
informer ou faire connaître.
Dans le cadre d'une utilisation privée, une page Web
permet par exemple de communiquer et de partager des ressources telles que des
photos, des vidéos, des messages, etc. pour accéder à ces
ressources, il suffit d'être connecté sur Internet, n'importe
où dans le monde.
Les entreprises et les entités administratives, quant
à elles, auront tendance à vouloir développer leur image
et notoriété, et utiliser leur site web comme support de
diffusion d'information et de publicité : cela consiste à
présenter l'entreprise, son activité et ses produits. C'est le
meilleur rapport qualité/prix par excellence pour être visible par
l'ensemble de la planète.
Dans le cadre d'une utilisation privée, une page web
permet par exemple de communiquer et de partager des ressources telles que des
photos, des vidéos, des messages, etc. Pour accéder à ces
ressources, il suffit d'être connecté sur Internet, n'importe
où dans le monde.
Bref l'intérêt d'un site web est de pouvoir
être vu par tout le monde. Son potentiel, quel que soit l'usage qu'on en
fait, est illimité. Pour une entreprise ou une entité
administrative, un site web, c'est faire du marketing ciblé à
moindre coût, mettre en avant son image et affirmer sa présence
sur le réseau Internet. C'est surtout une façon de
démontrer sa capacité d'ouverture et d'évolution :
Les possibilités sont illimitées en terme de
différenciation, de marketing et de séduction des
visiteurs.27(*)
2.2.3. Que trouve-t-on sur le
web ?
Naviguer sur le Web, c'est comme se promener dans une jungle
infinie. On n'en voit jamais le bout tellement il y a de sites web, et on y
trouve absolument de tout !
N'importe qui peut publier de l'information sur le Web. Il
existe des sites web personnels, des sites web d'entreprise, et même des
sites web gouvernementaux ou administratifs. Selon le rapport fin 2008 de
NETCRAFT, il existe près de 186 millions sites web accessibles
gratuitement à travers le monde, et ce chiffre ne cesse de croitre.
Pour trouver une information dans l'immensité du web,
il suffit d'utiliser un moteur de recherche, un annuaire, un portail ou tout
service qui référencie des sites web.28(*)
2.2.4. Quelle est l'importance
du contenu d'un site web ?
Le contenu d'un site Internet est probablement
l'élément le plus important. Il faut donc lui consacrer beaucoup
de temps. Il y a deux volets au contenu d'une page web. Le premier étant
d'informer l'internaute et le deuxième étant de
référencer son site web. Il faut alors utiliser diverses
techniques lors de la rédaction pour maximiser le tout.
Si un client ou un visiteur consulte un site et ne trouve pas
l'information qu'il recherche, il quittera et cherchera ailleurs. Il faut donc
avoir un texte complet et bien écrit pour que l'usager aime le lire et y
déniche tout ce dont il a besoin. Pour cela, on peut aussi
agrémenter le tout d'images si nécessaire. Il ne faut pas oublier
que chaque image sur le site augmente le poids et du même coup, le temps
de chargement de la page. Plus la page est longue à s'afficher, plus il
y a de chances que l'Internaute quitte. Il faut donc faire un choix judicieux
lors de l'utilisation d'images ou de graphiques.
Pour ce qui est du référencement de son site, la
majeure partie du travail se fait lors de la rédaction des textes. Il
est très important de bien choisir ses mots-clés. Lors de la
conception du Site Web, les programmeurs utiliseront différentes
techniques pour les positionner aux endroits dans le document XHTML.29(*)
2.2.5. Sortes des sites web30(*)
Il existe deux types de sites : les sites statiques et
les sites dynamiques.
v Sites statiques
Ce sont des « vitrines ». Les visiteurs
peuvent voir le contenu du site mais ne peuvent pas y participer. Pour les
réaliser, deux langages sont nécessaires : le (X) HTML et le
CSS (en théorie, il est toutefois possible d'utiliser uniquement le HTML
ou le XHTML).
- Le (X) HTML permet d'écrire le contenu de sa
page ;
- Le CSS permet de la décorer.
v Sites dynamiques
Ces sites ne sont pas que des
« vitrines » : Les visiteurs peuvent y participer.
Pour les réaliser, on a également besoin du (X) HTML et du CSS,
mais il faut aussi un autre langage qui crée dynamiquement les pages. Il
existe plusieurs langages pour créer ces pages (JAVA, C#, PHP, Ruby,
Python, etc.). Leurs rôles est d'analyser les requêtes des
visiteurs pour ensuite fabriquer une réponse adaptée.
NB : Le nombre de sites Web est en
progression constante. En 2005 et en 2006 ce nombre a augmenté
rapidement grâce à la popularité croissante des blogs, des
pages personnelles et des sites de petites entreprises.
2.2.6. Technologies mises en
oeuvre pour un site web31(*)
Les technologies mises en oeuvre pour un site sont multiples.
On peut les classer ainsi :
v Protocoles de communication :
- Hypertext Transfer Protocol (HTTP) ;
- Hypertext Transfer Protocol Secured (HTTPS).
v Formats de contenus web :
ü Formats de documents :
- Hypertext Markup Language (HTML) ;
- Extensible HyperText Markup Language (XHTML)
- Cascading Style Sheets (En français : Feuilles
de Style en Cascade) (CSS)
ü Formats d'images graphiques. Utilisés pour
agrémenter les pages et sont reconnus par tous les navigateurs
web :
- Graphics Interchange Format (GIF) ;
- JPEG File Interchange Format (JFIF) ;
- Portable Network Graphics (PNG) ;
ü Autres formats souvent utilisés,
requièrent un plug-in sur le navigateur pour fonctionner :
- Applets JAVA ;
- Macromedia Flash ;
- SVG.
ü Technologies Serveur : Ici nous pouvons
citer :
- Serveur Side Includes (SSI) ;
- PHP : HyperText Preprocessor ;
- Java Server Pages (JSP) ;
- Java Server Faces (JSF) ;
- Common Grateway Interface (CGI) ;
- Active Server Pages (ASP).
2.2.7. Quelles sont les
étapes de conception d'un site web?32(*)
La création d'un site web peut être
confiée à une agence web ou faite soi-même. Si la
création est confiée à une agence web, il est important en
amont d'avoir défini un premier cadrage ou cahier des charges du projet.
Pour développer un site web soi-même, il est possible d'utiliser
un éditeur de pages web ; pour les développeurs web avertis,
un simple éditeur de texte peut suffire. On peut aussi avoir recours
à un système de gestion de contenu.
Sur cette question concernant la conduite d'un site web, nous
allons développer les points suivants : le projet web
lui-même, la mise en oeuvre du projet web, la conception, la
réalisation, de consoles d'administration sur mesure.
1. Le projet web lui-même
· Déterminer l'objectif
L'objectif visé aura un grand impact sur la
réalisation du projet. Selon le but, plusieurs éléments
devront être adaptés comme le contenu, la mise en page, les outils
offerts (sondages, formulaires, etc), etc. c'est alors aux concepteurs Web de
pouvoir donner plus d'importance aux éléments les plus importants
dont ceux pouvant générer des revenus.
· Identifier la clientèle ou visiteurs
cibles
Connaître son public, ses visiteurs ou sa
clientèle est un élément à ne pas négliger.
Comme tout produit de consommation, un site web doit être adapté
selon la tranche d'âge, le sexe et les habitudes du client ou du
visiteur.
· Vérifier la
rentabilité
Comme tout investissement, il est très
apprécié quand celui-ci nous rapporte. Il faut donc tenter de
savoir s'il est possible de monnayer son site web par différents moyens
tels que des abonnements à des services offerts ou des bandeaux
publicitaires.
· Evaluer les moyens financiers à
engager
Avant de débuter la réalisation d'un site web,
il est important de faire la demande d'une soumission. Pour ce faire, une
rencontre entre le responsable de l'entreprise et les programmeurs web doit
être faite pour discuter des grandes lignes du projet web. Ainsi, la
soumission reflétera plus fidèlement les coûts
(hébergement, programmation, etc.) à investir.
· Prévoir les coûts de mises
à jour
Un site Internet/web est une énorme source
d'information pour les visiteurs ou les clients. Il est très important
de tenir celui-ci à jour. Il faut donc se questionner sur la
façon dont seront faites les mises à jour. Deux méthodes
s'offrent : un membre de son personnel via une console administrative sur
mesure qui devra être développée ou un
programmeur/technicien du dehors. Tous ces frais sont à prévoir
dans le budget de réalisation du site web.
· Songer au contenu
Comme le but d'un site Internet est d'informer le
consommateur, il est très important de connaître la structure et
le contenu du site avant de commencer les étapes de conception. Il faut
préalablement avoir déterminé la navigation (menus et sous
menus) ainsi que le contenu (textes, images, vidéos, etc.) relié
à chacune des pages.
2. La mise en oeuvre du projet web
· Rencontrer le chargé de
projet
Avant de débuter toute chose, on doit rencontrer la
personne qui se chargera de gérer son projet. Ensemble, on pourra
discuter de ses attentes et de ses besoins par rapport à son site web.
Le chargé de projet, à son tour, répondra à toutes
les questions et aidera à prendre les bonnes décisions tout au
long des étapes de conception de son site web.
· Réserver son nom de domaine
Son nom de domaine sera utilisé partout : carte
d'affaires, publicité, etc. De plus, celui-ci a un impact direct sur son
positionnement sur les moteurs de recherche. Il faut donc faire un choix
judicieux. Le programmeur aidera à prendre la bonne décision.
· Choisir un hébergeur
Différents forfaits d'hébergement sont offerts
selon son projet. Un membre de l'équipe de concepteurs web orientera le
responsable de l'entreprise vers le forfait le plus adapté à son
site web.
· Décider si une console administrative
est nécessaire
Comme nous l'avions déjà signalé ci-haut,
il faut savoir si un membre de son personnel s'occupera des mises à
jour. Si oui, le développement d'une console d'administration sera
nécessaire lors des étapes de conceptions du site web.
3. La Conception
· Préparer le référencement
Si on avait décidé d'investir dans le
référencement de son site web, cette phase est primordiale.
Plusieurs éléments, comme les mots-clés, seront
utilisés au cours des prochaines étapes.
· Etablir la structure des pages
XHTML
L'élaboration de la structure des pages est une
étape très importante. Elle aura un impact sur le positionnement
de son site web sur les différents moteurs de recherches ainsi que sur
la vitesse de chargement de la page. Comme cela a aussi un effet sur la
rapidité de l'affichage de sa page, les gens n'ont donc pas à
attendre un long délai avant de pouvoir accéder à
l'information recherchée.
· Définir l'arborescence des
fichiers
Pour les intégrateurs et les programmeurs, cette
étape est cruciale, car elle leur permet d'avoir une bonne structure de
travail. Du même coup, cela permet de protéger certains fichiers
sur le serveur comme des données ou des fichiers utilisés pour la
programmation.
· Elaborer la charte graphique
La charte graphique est un outil de référence
essentiel. Au courant de la phase de la création du visuel du site, le
designer s'y réfèrera pour s'assurer que toutes les pages du site
sont uniformes. C'est à cette étape que les premières
esquisses sont faites et qu'elles seront présentées au
responsable de l'entreprise pour approbation. Une fois le style et l'ambiance
approuvés, la rédaction de la charte peut commencer.
· Elaborer le cahier de charge
Pour les intégrateurs web, le cahier de charges est un
outil de référence précieux. A l'aide de celui-ci, ils
s'assurent qu'aucun élément (animation, vidéo, formulaire,
etc.) n'est manquant dans chacune des pages du site web.
4. La Réalisation
· Créer le visuel du site
C'est à cette étape que le design final du site
web est élaboré à partir des premières esquisses.
Une fois le visual approuvé, les développeurs peuvent
débuter la conception des pages et l'intégration du contenu.
· Développer le système de gestion
de contenu
Si on a pris la décision de faire ses mises à
jour, il faut débuter la conception de la console administrative selon
ses besoins.
· Créer les pages
Les intégrateurs peuvent commencer à monter les
différentes pages du site web. Selon les éléments que l'on
retrouve dans celles-ci, les programmeurs auront à se joindre au
processus de développement.
· Effectuer des tests
Avant de passer à l'étape de mise en ligne, il
faut faire passer une batterie de tests au site web. L'équipe en charge
de ces tests s'assurera que tous les liens fonctionnent, que les formulaires
s'envoient au bon endroit, etc.
· Mettre le site en ligne
Ceci est l'étape finale de la réalisation du
site Internet. A partir de ce moment, son site web est accessible partout et en
tout temps par tous ses clients ou visiteurs actuels et futurs.
· Instaurer un système de sauvegarde
automatique
Une fois le site web terminé en ligne, il faut
s'assurer d'avoir un système permettant d'automatiser la sauvegarde des
informations de la base de données.
5. Suivi
· Faire de la publicité
Maintenant qu'on possède un site web, il faut alors le
faire connaître. Pour ce faire, on peut investir dans la publicité
(radio, télévision, etc.). Sinon, on peut faire sa propre
publicité dans son commerce à l'aide d'affiches, de cartes
d'affaires, de concours sur son site web, etc.
· Garder le contact
Comme expliqué précédemment, il est
crucial de tenir votre site web à jour. Donc, faire des mises à
jour le plus régulièrement possible. De plus, il est important de
répondre aux courriels reçus via son site web pour garder le
contact avec le client dans les plus brefs délais. Le client ou le
visiteur doit toujours avoir l'impression d'être roi.
CONCLUSION PARTIELLE
Pour mettre un terme à ce chapitre consacré aux
technologies web et aux sites web, nous disons que le web est un monde sans
frontière qui est accessible en tout temps. Des gens de partout peuvent
trouver son site web et consulter ses produits ou services.
CHAPITRE III :
PRESENTATION DU LYCEE MARIE MERE DE L'ESPERANCE
INTRODUCTION
Le Lycée Marie Mère de l'Espérance est un
établissement scolaire mixte privé, qui appartient à la
Congrégation des Soeurs de Marie Mère de l'Espérance. Il
s'agit d'une congrégation diocésaine de l'Archidiocèse de
Kananga. Dès la création de cet établissement
d'enseignement scolaire, l'objectif poursuivi reste la promotion humaine et
chrétienne de futures élites de notre pays, la République
Démocratique du Congo.
3.1. HISTORIQUE
Commençons par dire que le Lycée Marie
Mère de l'Espérance est une école privée catholique
oeuvrant au sein de la Province Ecclésiastique de Kananga. Elle
fonctionne sous l'Arrêté Ministériel 0760/2005.
En effet, tout a commencé vers les années 1996,
avec l'arrivée massive des refoulés du Katanga dont parmi eux se
trouvaient les plus démunis et on a voulu créer une école
pour compatir à leur malheur.
Dès ses débuts, l'école avait une vision
philanthropique. Mais, à un moment donné, elle s'est
trouvée devant une difficulté telle qu'il lui arrivait difficile
de payer son personnel enseignant qui encadraient les élèves.
Autrement dit, ces enseignants n'avaient pas la même vision que celle de
la Promotrice, Soeur Thérèse NGALULA TUJIBIKILE, vision selon
laquelle il s'agissait d'un travail bénévole pour aider nos
compatriotes refoulés du Katanga. Donc, pour ces enseignants, ils
devaient être payés afin de subvenir aux besoins de leurs familles
respectives.
Vues toutes ces difficultés auxquelles la Promotrice en
particulier et la Congrégation des Soeurs de Marie Mère de
l'Espérance en général, ont pris la décision
d'annexer d'autres sections en dehors de la Coupe et Couture cycle court au
départ.
3.2. LES OEUVRES DEJA
REALISEES
Depuis son existence au sein de l'Archidiocèse de
Kananga, la Congrégation des Soeurs de Marie Mère de
l'Espérance compte dans ses actifs :
- Plus de 5 couvents à travers la province :
Kamayi Saint Alphonse, Tshilumba, Kananga 2, Ntambue Saint Bernard et Ndemba.
- Le Centre de Santé Marie Mère de
l'Espérance Kamayi Saint Alphonse et le Centre de Santé Marie
Mère de l'Espérance Tshilumba.
- Deux orphelinats : à Kamayi Saint Alphonse et
à Tshilumba.
- Le Complexe Scolaire Marie Mère de
l'Espérance, à Kamayi Saint Alphonse, 1996.
- Le Complexe Scolaire Marie Mère de l'Espérance
Ntambue Saint Bernard.
- Le Complexe Scolaire Marie Mère de l'Espérance
Tshilumba, créé en 2006.
3.3. LES OEUVRES A
REALISER
Pour les jours qui viennent, la Congrégation des Soeurs
de Marie Mère de l'Espérance projette de pouvoir construire les
écoles, les centres de santé et autres oeuvres partout où
se trouvent implantés ses couvents.
3.4. ACTIVITES
ORGANISEES
1. Côté enseignement
Le Lycée Marie Mère de l'Espérance
organise à son sein les enseignements suivants :
o La Maternelle
o Le Primaire
o Le Secondaire (1ère et
2èmeSecondaire)
o Les Humanités avec les Sections suivantes :
- Technique avec comme Option Commerciale Administrative,
Coupe et Couture, cycle court et cycle long.
- La Pédagogie Générale.
2. Activités parascolaires
Plusieurs activités sont organisées, citons
entre autres :
- La Danse ;
- Le football ;
- Les visites guidées ;
- Club de français et anglais.
3.5. SITUATION
GEOGRAPHIQUE
Le Complexe Scolaire Marie Mère de l'Espérance
se trouve implanté au quartier Kamayi Athénée, ville de
Kananga, Province du Kasaï Occidental, en République
Démocratique du Congo.
Pour la bonne localisation, notre Institution de Recherche, le
Lycée Marie Mère de l'Espérance est
bornée :
- Au Nord par l'Institut Pédagogique de Kananga,
l'I.P.KA en sigle ;
- Au Sud par le Couvent des Soeurs de la Congrégation
de Marie Mère de l'Espérance ;
- A l'Est par la Paroisse Catholique Kamayi Saint Alphonse
et ;
- A l'Ouest par l'Ecole Primaire Kamayi.
3.6. ORGANIGRAMME
Note explicative de
l'organigramme
Promotrice
Elle s'occupe de la mise en pratique de toutes les
perspectives de l'école.
Préfet
Le préfet coordonne toutes les activités de
l'école et fait le rapport à la Promotrice.
Directeur des études
Il reçoit les injonctions de la part du préfet
pour les donner aux enseignants. Autrement dit, le Directeur des Etudes est le
Chef du personnel ou le Conseiller Pédagogique.
Directeur de discipline
Il est chargé de maintenir les élèves
dans l'ordre et dans la discipline.
Le Comptable
Il gère les entrées et sorties des fonds,
relatives aux activités de l'école.
Enseignants
Etant éducateurs et représentants des parents
des élèves à l'école, ils sont là pour
donner cours aux enfants, selon les promotions et les options qui y sont
organisées.
Sentinelle
Il travaille souvent la nuit ; son travail est de
sécuriser les patrimoines de l'Ecole.
CHAPITRE IV. MODELISATION
ET IMPLEMENTATION
Pour pouvoir réaliser notre application, nous devons
concevoir un système d'information pour gérer des informations
qui viendront des internautes ainsi que des informations internes du
système dont les internautes auront besoins. Ce qui nous conduira donc
à une modélisation (ensemble des étapes d'une
méthode de développement du projet informatique de gestion). En
ce qui concerne la modélisation, il y a plusieurs méthodes
notamment l'Entité-Relation, l'U.M.L, la MERISE...
Quant à notre cas qui est la réservation
d'inscription en ligne et aussi la diffusion des informations, notre choix est
tombé sur l'utilisation de la méthode MERISE.
4.1. Modélisation
avec la Méthode MERISE
Présentation
générale de la Méthode MERISE
MERISE est une abréviation signifiant Méthode
d'Etude et de Réalisation Informatique par les Sous Ensembles ou pour
les Systèmes d'Entreprise. La méthode MERISE a comme objectif
d'aider, de guider les SSII (Société de Service
d'Ingénierie en Informatique), dans leurs phases d'analyse, de
conception et le développement de l'applicatif.
Noblesse oblige, la création, l'étude et la mise
en place de cette méthode nous les devons à une équipe de
chercheurs et d'ingénieurs aixois (Jean Louis le Moine, Hubert Tardieu,
Dominique Nancy, Henry Heckenroth, Daniel Pasco, Bernard Espinasse) qui en
posèrent les bases dans les milieux des années 1970.
La méthode MERISE se caractérise par :
- Une approche systémique en ayant une vue de
l'entreprise en terme de systèmes ;
- Une séparation des données (le
côté statique) et des traitements (le côté
dynamique) ;
- Une approche par niveaux.
1. Niveau conceptuel
Le plus invariant, le niveau conceptuel, définit les
fonctions réalisées dans l'organisme. Il répond à
la question QUE FAIT L'ORGANISME ? Il est déterminé par son
activité.
1.1. Modèle Conceptuel de Communication (MCC)
Ce diagramme donne une vue d'ensemble (ou cartographie) de la
circulation des informations (les flux) entre des acteurs internes ou externes
qui participent à un domaine d'étude.
a. Domaine d'étude
Un domaine d'étude délimite le
périmètre précis d'une ou de plusieurs activités au
sein d'une organisation spécifique.
b. Acteur
L'acteur (interne ou externe au domaine d'étude) est un
système actif intervenant dans le domaine d'étude au moyen des
flux.
1.1.1.
Présentation graphique du MCC du système d'étude
Candidat
Admin. Site Web (Reception)
Flux 1
Comptabilité
Flux 2
Flux 3
Flux 4
Flux 1 : Demande de réservation
d'inscription
Flux 2 : Vérification de la date de
validité
Flux 3 : Autorisation
Flux 4 : Réservation réussie
1.2. Modèle Conceptuel
de Traitement (MCT)
Le modèle de traitement est un zoom sur le
modèle de communication de l'entreprise. Dans le modèle de
communication, sont représentés les messages
échangés entre intervenants. Dans les modèles de
traitement, nous "voyons" comment un intervenant de l'entreprise réagit
quand il reçoit ce message et quelle opération il effectue.
Pour illustrer cela à notre cas d'étude, notre
graphique précédent va se représenter sous cette
façon :
Demande de réservation
Date
ET
Si date < à 3 semaine avant la Rentrée
Scolaire
1
KO
OK
Réservation réussie
Date expirée
1.3. Modèle
Conceptuel de Données (MCD)
Le Modèle Conceptuel des Données introduit la
notion d'entités, de relations et de propriétés. Il
décrit de façon formelle les données utilisées par
le système d'information. La représentation graphique, simple et
accessible, permet à un non informaticien de participer à son
élaboration. Les éléments de base constituant un
modèle conceptuel des données sont :
a. L'Entité et toutes ses
propriétés (les informations de base du système
d'information) ;
Pour cette étude de cas, nous allons utiliser
l' « approche directe » et non celle de la
dépendance fonctionnelle parce qu'au final notre site va permettre
seulement la réservation d'inscription et non l'inscription proprement
dite car pour qu'il y ait inscription, il faut préalablement remplir
tous les critères d'admission (paiement des frais d'inscription,
contrôle de documents,...)
Ainsi, nous aurons comme Entités et
propriétés suivantes :
1. Candidat (idcanditat, nom, postnom, nationalite,
sexe, email)
2. Inscription (numéro_inscription,
date_inscription, avis_direction)
3. Promotion (Code_promotion, libelle_promotion,
section)
Une des propriétés soulignées de chaque
Entité est bien l'Identifiant de l'Entité.
L'identifiant permet de connaître de façon
sûre et unique l'ensemble des propriétés d'une occurrence
qui participent à l'entité.
b. La relation est un lien sémantique entre
une ou plusieurs Entités
Nous aurons donc ces relations :
1. Se réserver
2. Concerner
1.3.1. Représentation
Graphique du MCD
1.3.2. Modèle
Conceptuel de Données Valide (MCDV)
A l'étape précédente nous avons vu
comment modéliser le réel perçu en modèle de
données sans pour autant tenir compte de normalisation et pour que notre
base de données soit implémentée, il faut le rendre valide
en sorte qu'il y ait moins des erreurs possibles et tout cela en appliquant la
normalisation.
En effet la normalisation consiste à éliminer
les erreurs de la modélisation afin de rendre une Base de
Données valide. Par là, on va enlever les informations
redondantes en appliquant certaines règles. Cet ensemble de
règles se nomme : les formes normales.
Cette théorie a été
élaborée par E.F. Codd en 1970. Son objectif est d'éviter
les anomalies dans les bases de données relationnelles :
· Problèmes de mise à jour.
· Suppression des redondances d'informations.
· Simplification de certaines contraintes
d'intégrité.
Pour parfaire une base de données relationnelle, il est
nécessaire de connaître les trois premières formes normales
et la forme normale dite Boyce-Codd; Les suivantes ne sont que des extensions
peu usitées. Mais à partir de la Troisième forme normale
notre Base de Données est dite valide.
1. 1FN - Première forme
Normale
Une relation est en première forme normale si :
o Tout attribut contient une valeur
atomique (c.à.d. valeur non décomposable) ;
o Chaque entité doit avoir un identifiant (càd
attribut ou ensemble d'attributs non répétitifs).
En appliquant cette forme normale dans notre structure du MCD,
notre schéma va rester tel qu'il est puisque il n'y a pas un attribut
répétitif et non plus celui qui est décomposable.
2. 2FN - Deuxième forme
normale
Une relation est en deuxième forme normale si :
o Elle est en première forme normale.
o Si tous les attributs non clés ne dépendent
pas d'une partie de la clé primaire.
Autrement dit, toute propriété de la relation
doit dépendre intégralement de toute la clé.
Si on l'applique dans notre MCD, rien ne va changer et tout
ça par ce que notre MCD respecte la deuxième forme normale.
3. 3FN - Troisième forme
normale
Une relation est en troisième forme normale si :
o Elle est en deuxième forme normale.
o Si toutes les dépendances fonctionnelles par rapport
à la clé sont directes (s'il n'y a pas de Dépendances
Fonctionnelles transitives entre les attributs non clé).
Autrement dit, tous les attributs n'appartenant pas à
la clé ne dépendent pas d'un attribut non clé.
En appliquant la troisième forme normale dans notre
MCD, on remarque bien que la propriété
section de la l'Entité Promotion ne
dépend pas directement de son identifiant. Pour remédier
à ça, nous allons décomposer cette propriété
dans une nouvelle Entité et lui donner un identifiant
code_section et une autre propriété que
nous allons appeler libelleSection.
Notre MCD est maintenant valide et va se présenter
comme suit :
1.4. Modèle Logique
de Données (MLD)
Le Modèle Logique des
Données (MLD) est la suite normale du
processus Merise. Son but est de nous rapprocher au plus près du
modèle physique. Pour cela, nous partons du Modèle Conceptuel des
Données et nous lui enlevons les relations, mais pas n'importe comment,
il faut en effet respecter certaines règles. Notre MLD est
présenté de cette façon :
1.5. Modèle Physique
de données (MPD)
Construire le Modèle Physique des Données
consiste à transformer le Modèle Logique des Données en
une suite de relations. Cette étape finalise le processus de traitement
des données. L'implémentation des bases de données peut
être réalisée de façon optimale.
Voici les relations (ou schéma relationnel) du
modèle physique qui découlent du modèle logique
précédent :
Section (Code-section, libelleSection)
Champ
|
Type
|
Taille
|
Clé
|
Code_section
|
Texte
|
5
|
Primaire
|
libelleSection
|
Texte
|
20
|
|
Promotion (Code_promotion, libelle_promotion,
#Code_section)
Champ
|
Type
|
Taille
|
Clé
|
Code_promotion
|
Texte
|
5
|
Primaire
|
Libelle_promotion
|
Texte
|
20
|
|
Code_section
|
Texte
|
5
|
Etrangère
|
Candidat (Id, Nom, Postnom, Nationalite, Sexe,
Email, Date_inscription, #Code_promotion)
Champ
|
Type
|
Taille
|
Clé
|
Id
|
Numérique
|
5
|
Primaire
|
Nom
|
Texte
|
15
|
|
Postnom
|
Texte
|
15
|
|
Sexe
|
Texte
|
1
|
|
Email
|
Texte
|
50
|
|
Code_promotion
|
Texte
|
5
|
Etrangère
|
Inscription (Numero_inscription, Id,
Code_promotion, Date_inscription)
Champ
|
Type
|
Taille
|
Clé
|
Numero_inscription
|
Numérique
|
5
|
Primaire
|
Id
|
Numérique
|
5
|
Etrangère
|
Code_promotion
|
Texte
|
5
|
Etrangère
|
Date_inscription
|
Date Heure
|
12
|
|
4.2.
Implémentation
L'implémentation consiste à développer ou
réaliser une Application (Web, Client lourd, Mobile,...) ou un logiciel
du système avec lequel les utilisateurs vont interagir. Pour arriver
à la réalisation, il est indispensable pour une bonne conduite de
projet, de faire le meilleur choix des outils à utiliser, notamment du
Système de Gestion de Base de Données (SGBD), des langages de
programmation et autres.
4.2.1. Choix du SGBD
Pour atteindre notre objectif, le choix nous pousse à
penser et à adopter un SGBD du type relationnel qui s'adapte bien
à l'architecture Client-serveur et aussi qui propose une
capacité de stockage importante des informations. Pour cela, nous avons
adopté le SGBD du type relationnel qui est le MySQL et pourquoi ?
Parce que :
o Il est gratuit ;
o Il dispose d'une capacité de stockage des
informations jusqu'à 16 To et il tourne bien dans un environnement
Client-serveur.
o Son hébergement est moins couteux par rapport
à d'autres SGBDR notamment l'Oracle.
4.2.2. Langages
Pour la réalisation d'une Application Web Dynamique et
Interactif, plusieurs technologies doivent être appliquées ou
mises en oeuvre :
o Le langage de balisage HTML 5,
nous permettra de structurer le contenu de nos pages.
o Le PHP qui est non seulement un
langage mais toute une plateforme nous permettra de dynamiser nos pages et de
générer des états de réservations des inscriptions
grâce à la classe FPDF.
o Le CSS comme langage de Style,
nous permettra de réaliser la mise en forme de notre Site Web, les
chartes graphiques et une bonne ergonomie Web. Créer un carrousel de
rubrique à l'entête de notre Site Web.
4.2.3. Choix d'un Nom de
Domaine (DNS)
L'accès à un site web ou à un blog se
fait par un nom de domaine. Ce domaine possède donc un nom et une
extension (.com, .fr, .net, etc.), ce qui donne : www.nomdomaine.com.
C'est ce qui permettra à n'importe qui possédant un navigateur et
une connexion à Internet d'accéder à notre Site Web.
Une fois que notre choix est arrêté, nous devons
acheter ce nom de domaine. La plupart des offres courent sur un an. Au terme de
cette année, nous recevrons un e-mail nous demandant si nous souhaitons
continuer à posséder ce nom de domaine. Nous allons donc nous
procurer notre nom de domaine chez un "registrar", c'est-à-dire une
société où nous pourrons enregistrer ce nom de domaine.
Nous allons voir par la suite que nous devrons également acheter un
hébergement. Et il se trouve qu'aujourd'hui de nombreux
hébergeurs nous proposent un pack complet nom de domaine +
hébergement. Nous avons donc deux possibilités :
o Hébergement et nom de domaine chez un
même prestataire. Il nous est alors possible de prendre une
solution « tout en un », hébergement + nom de
domaine. C'est probablement la solution la plus simple et le moins
onéreuse.
o Hébergement et nom de domaine chez deux
prestataires distincts. Ici nous avons la possibilité de
prendre un hébergement chez un prestataire et un nom de domaine chez un
autre. L'avantage c'est que nous pourrons gérer notre hébergement
indépendamment de notre nom de domaine et ainsi en changer
facilement.
4.2.4. Hébergement
Un hébergement est un endroit distant par le quel nous
allons uploader tous les fichiers qui constituerons notre Site Web. Il s'agit
d'un Serveur de stockage distant connecté en permanence à
l'Internet.
De fait, les seules conditions que notre espace
d'hébergement doit remplir pour faire fonctionner normalement notre Site
sont les suivantes :
o Avoir PHP en version 5.2 (ou une version
supérieur) ;
o Avoir MySQL en version 5.0 (ou une version
supérieur).
4.2.5. Un Logiciel FTP
Pour nous connecter à notre hébergement, nous
aurons besoin d'un logiciel FTP qui utilisera les informations
récoltées précédemment auprès de
l'hébergeur. Notre choix se repose sur FileZilla par ce
qu'il est gratuit et assure avec efficacité d'uploading.
4.2.6. Présentation du
site web
L'application est un site Web, l'exécution se fait par
l'accès à la page principale, c'est la page d'accueil qui est
réservée aux visiteurs du site, elle contient des interfaces
faciles à manipuler. L'organisation des pages est réalisée
en utilisant les tables et les feuilles de style CSS.
1. Interface d'accueil
Cette page offre un aperçu général de
l'application web. Elle contient, en dehors du menu Accueil, cinq autres menus
afin de permettre à tout utilisateur d'avoir toutes les informations
relatives à sa demande. Parmi ces menus, nous citons :
Actualité, Inscription, Administration,
Historique et Photos.
2. Interface Actualité
Il s'agit d'une interface abritant différentes
informations, surtout les plus récentes sur le Complexe Scolaire Marie
Mère de l'Espérance.
3. Interface Contact
Elle contient un formulaire dans lequel n'importe quel
visiteur, qu'il soit de Kananga ou d'ailleurs, sans tenir compte de sa
situation géographique, peut se faire identifier afin de solliciter une
inscription. Le visiteur, une fois inscrit, toutes ses coordonnées
seront envoyées dans la base de données.
Ceci est la base de données conçue en
MYSQL Server dans laquelle seront
conservées toutes les informations concernant les élèves
inscrits sur l'interface de Contact :
4. Interface Administration
Comme son nom l'indique, il s'agit de l'espace
réservé au seul Administrateur du site. Pour accéder aux
informations contenues dans cette interface, il est donc recommandé
d'introduire son login et son password correctement. Au cas contraire, il y
aura un message d'erreur pour dire que vous n'avez pas le droit
d'accéder aux informations contenues dans cette interface. Si les
conditions sont remplies, on affiche plusieurs informations, entre autres une
liste des élèves inscrits pour toutes les promotions, ainsi que
la suppression ou la modification des certaines informations. Bref, c'est une
zone très capitale.
5. Interface Historique
Pour tout utilisateur cultivé, voulant savoir un peu
plus sur l'historique et l'évolution du Complexe Scolaire Marie
Mère de l'Espérance, cette page est conçue pour lui
permettre d'y trouver sa place.
6. Interface Photos
Ici, vous avez la possibilité de découvrir les
images et leurs intitulés en rapport avec les activités scolaires
ou administratives de l'école. Ci-dessous, nous vous présentons
quelques échantillons des photos que contient cette interface.
Quelques codes sources
Page d'accueil
<!doctype html>
<body style="background:blue">
<html lang="fr">
<head>
<meta charset="utf-8" />
<title>Inscription en ligne des
élèves</title>
<link rel="stylesheet" href="style.css">
<link rel="stylesheet" href="style2.css">
<link rel="stylesheet" href="style3.css">
<link rel="stylesheet" href="style4.css">
</head>
<body>
<header>
<span class="l"> <img src="photo/kanku.PNG" align="left"
alt="Belle image" id="logo" width=10% /></span>
<span class="l"> <img src="photo/espérance.PNG"
alt="Belle image" id="logo" width=50% /></span>
<span class="l"> <img src="photo/kanku.PNG"
align="right" alt="Belle image" id="logo" width=10% /></span>
<section>
<nav id="id2">
<span class="c1"><a
href="index.php">Accueil</a></span>
<span class="c1"><a href="Actualite.php">
Actualite</a></span>
<span class="c1"><a href="cible.php">
Inscription</a></span>
<spanclass="c1"><a
href="Administration.php">Administration</a></span>
<span class="c1"><a
href="Historique.php" rel="nofollow">Historique</a></span>
<span class="c1"><a
href="Photos.php">Photos</a></span>
<section>
<center>
<aside class="cl1">
<img src="photo/avenir22.png" width=200px height=100px/
>
<h4> Comment trouver le Complexe Marie mère de
l'espérance</h4>
Ne vous inquitez pas pour nous trouver,
la référence est simple, venez juste au
quartier Kamayi, derrière l'Institut Pédagogique
de Kananga....<br/>
<nav><span class="c1"><a href="GEO.PHP"> Lire
la suite</a></span></nav>
</aside>
<aside class="cl1">
<img src="photo/avenir33.png" width=200px height=100px/
>
<h4>Vous voulez savoir plus sur le complexe scolaire Marie
mère de l'espérance</h4>
Appelée aussi Mamu wa ditekemena en dialecte, est une
école catholique implantée dans l'Archidiocèse de Kananga.
Pour plus d'informations, contactez...
<nav><span class="c1"><a
href="CATHOLIQUE.PHP"> Lire la suite </a></span></nav>
</aside>
<aside class="cl1">
<img src="photo/avenir2.jpg" width=200px height=100px/ >
<h4> Les élèves du Complexe en plein
examen</h4>
Comme vous pouvez le voir avec nous, ces élèves
de 5ème Année Commerciale Administrative
passent l'examen de Géographie. Ils travaillent sous une
haute surveillance. Quelle discipline!
<nav><span class="c1"><a href="lire.PHP"> Lire
la suite</a></span></nav>
</aside>
<aside class="cl1">
<img src="photo/log1.PNG" width=200px height=100px/ >
<h4> Les élèves de Coupe et Couture,
4ème année, en plein cours </h4>
Ces jeunes filles, convaincues de la formation qu'elles
reçoivent
au Lycée Marie Mère de l'Espérance,
prennent leur dictée avec
passion mais sans passion...
<nav><span class="c1"><a
href="Actualite.html"> Lire la suite </a></span></nav>
</aside>
</center>
</section>
<aside id="id5>
</aside>
</article>
<section class="class2">
<article>
</article>
</section>
<footer>
<center>
<aside class="footer1">
<span style="color:blue"> <b> <h5><blink>
<a href="programme.PHP">Cliquer sur ce lien pour accéder au
programme scolaire 2014-2015</a></blink></h5>
</aside>
</footer>
<aside class="footer1">
<span style="color:black"><B> <span
style="color:#0000CD">PARENTS, PREPARONS L'AVENIR DE NOS ENFANTS !
</B></br> </br>
<span class="l"> <img src="photo/rss.PNG" align="left"
alt="Belle image" id="logo" width=10% /></span>
<span class="l"> <img src="photo/twitter.PNG"
align="left" alt="Belle image" id="logo" width=10% /></span>
<span class="l"> <img src="photo/fac.PNG" align="left"
alt="Belle image" id="logo" width=10% /></span>
<span class="l"> <img src="photo/google2.PNG"
align="left" alt="Belle image" id="logo" width=10% /></span>
<span class="l"> <img src="photo/Draprdc.GIF"
align="left" alt="Belle image" id="logo" width=10% /></span>
<span class="l"> <img src="photo/flickr.PNG"
align="left" alt="Belle image" id="logo" width=10% /></span>
<nav><span class="c1"><a href="cible3.php">
<a href="WEBMASTERS.PHP">Webmasters</a></span></nav>
<br/><center><i><h3> Copyrigth
@jm+</h3></i></center><br/> <BLINK>Analyste,
Programmeur et Concepteur: <span style="color: red"> KANKU KABANGU Jean
Marie </BLINK>
</FORM>
</FONT>
</FORM>
</section>
</body>
</html>
Interface Inscription
<!doctype html>
<html lang="fr">
<head>
<meta charset="utf-8" />
<title>Inscription en ligne des
élèves</title>
<link rel="stylesheet" href="style.css">
<link rel="stylesheet" href="style2.css">
<link rel="stylesheet" href="style3.css">
</head>
<body>
<body style="background:#32CD32">
<header>
<h2> FORMULAIRE D'INSCRIPTION </h2>
</header>
<section>
<nav id="id2">
<span class="c1"><a
href="index.php">Accueil</a></span>
<span class="c1"><a href="Actualite.php">
Actualite</a></span>
<span class="c1"><a href="cible.php">
Contact</a></span>
<span class="c1"><a
href="Administration.php">Administration</a></span>
<span class="c1"><a
href="Historique.php" rel="nofollow">Historique</a></span>
<span class="c1"><a
href="photos.php">Photos</a></span>
</nav>
<table style="background:#80BFFF">
<form action="cible2.php" method="POST">
<section class="classe">
<br/>
<body style="background:yellow">
<h1><u><i> <B><center>IDENTITE DE
L'ELEVE A INSCRIRE</center>
</B></i></u></h1><br/>
<center>
<aside class="s">
<span class="classe1"> Matricule :
</span><br/><br/>
<span class="classe1"> Nom :
</span><br/><br/>
<span class="classe1">Post nom
:</span><br/><br/>
<span class="classe1">Prénom
:</span><br/><br/>
</aside>
<aside class="s">
<span class="classe1"><input type="text"
name="Matricule"/></span><br/><br/>
<span class="classe1"><input type="text"
name="Nom"/></span><br/><br/>
<span class="classe1"><input type="text"
name="Postnom"/></span><br/><br/>
<span class="classe1"><input type="text"
name="Prenom"/></span><br/><br/>
</aside>
<aside class="s">
<span class="classe1">Sexe
:</span><br/><br/>
<span class="classe1">Pays
:</span><br/><br/>
<span class="classe1">Province
:</span><br/><br/>
<span class="classe1">Ville
:</span><br/><br/>
</aside>
<aside class="s">
<span class="classe1"><select name="Sexe">
<option value="question" selected>Quel est ton
sexe?<br> </option>
<option value="M">M<br></option>
<option
value="F">F<br></option></span><br/><br/>
<br/><br/><input type
="reset"value="Annuler"></span><br/><br/>
<span class="classe1"><input type="text"
name="Pays"/></span><br/><br/>
<span class="classe1"><input type="text"
name="Province"/></span><br/><br/>
<span class="classe1"><input type="text"
name="Ville"/></span><br/><br/>
</aside>
<aside class="s">
<span class="classe1">Lieu de naissance
:</span><br/><br/>
<span class="classe1">Date de naissance
:</span><br/><br/>
<span class="classe1"> Classe
:</span><br/><br/>
<span class="classe1">Option
:</span><br/><br/>
</aside>
<aside class="s">
<span class="classe1"><input type="text"
name="Lieu_de_naissance"/></span><br/><br/>
<span class="classe1"><input type="text"
name="Date_de_naissance"/></span><br/><br/>
<span class="classe1"><input type="text"
name="Classe"/></span><br/><br/>
<span class="classe1"><input type="text"
name="Option_choisi"/></span><br/><br/>
</aside>
<br/>
</center>
<table border=0 align=left>
<tr>
<td><input type="submit" value="Enregistrer" width=180%
height=70%/></td>
<td><input type="reset" value="Initialiser" width=180%
height=70%/></td>
<td><input type="file" onKeydown="JOINDRE('Cliquez sur
Parcourir');this.value=this.value;return false;"/>
</tr>
</table><br/><br/>
<h3 align=left> <span style="color: "> VOICI LES
DERNIERS INSCRITS: </h3>
<?php
$ch=new PDO('mysql:host=localhost; dbname=ajm', 'root', '');
$requete=$ch->query('SELECT Matricule, Nom, Postnom, Prenom
FROM eleve ORDER BY ID DESC LIMIT 0, 3');
while($affichage=$requete->fetch())
{
echo '<strong>'. " Matricule:
".htmlspecialchars($affichage['Matricule']).'<br/>';
echo '</strong>'."Nom, Post nom et Prenom:
".htmlspecialchars($affichage['Nom'])."
".htmlspecialchars($affichage['Postnom']). "
".htmlspecialchars($affichage['Prenom']).'<br/>'.'<br/>';
}
$requete-> closeCursor();
?>
</form>
</section>
<footer>
<center>
<aside class="footer1">
SAINTE MARIE MERE DE L'ESPERANCE
</aside>
<aside class="footer1">
<nav><span class="c1"><a href="cible3.php">
Webmasters</a></span></nav>
</aside>
<aside class="footer1">
L'école secondaire la mieux repitée
</aside></center>
<br/><center><i><h3> Copyrigth
@jm+</h3></i></center><br/>
</footer>
</section></body>
</html>
CONCLUSION GENERALE
Ce travail de fin de cycle a illustré des étapes
d'une conduite de projet pour aboutir à la réalisation d'un site
web dynamique institutionnel avec le mécanisme des
préinscriptions en ligne des candidats dans un Etablissement Scolaire
qui est le Complexe Scolaire Lycée Marie Mère de
l'Espérance.
Le premier chapitre a parlé des Notions sur le
Réseau Informatique et l'Internet. Ce chapitre nous a montré
comment est-ce que le Réseau Informatique est indispensable pour toute
application Web, car nous ne pouvons jamais parler du site web sans qu'il y ait
la présence d'Internet et ce dernier appartient à la grande
famille des Réseaux Informatiques.
Le deuxième chapitre qui, est consacré aux
Technologies Web et au site web nous a présenté des
différentes technologies à mettre en oeuvre pour la
réussite d'un projet qui respecte aux standards web. La conduite de
projet web nous a aidé à la bonne pratique pour qu'au final notre
site web soit un bon projet qui peut subir d'évolution aisément
et aussi qui tienne compte de la dimension juridique.
Le troisième chapitre nous a familiarisé avec
l'organisation de notre étude de cas en ce qui concerne sa
présentation, son fonctionnement et les activités
organisées en son sein.
Le chapitre final qui est consacré à la
Modélisation et l'implémentation nous a permis de
modéliser le réel perçu de notre étude de cas.
C'est dans ce chapitre que nous avons programmé et réalisé
notre Site Web dynamique des préinscriptions en ligne.
Ce travail est une réussite pour toute organisation qui
désire implanter le mécanisme non seulement des
préinscriptions en ligne mais également de toute autre
activité apparentée.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES CONSULTES
1. André BEAUCHAMP, La foi à l'heure d'Internet,
Ed. Fides, Paris, 2001, p.57.
2. Benjamin BAYART, « La neutralité du
réseau : Extrait du livre La Bataille Hadopi »,
Framablog, Paris, Octobre 2009, pp. 24-29.
3. Gary B. Shelly, Mark Frydenberg, Web 2.0: Concepts,
Technologies and Applications, Springer, Mancher, 2007, p. 12.
4. Jacques Vallée, Au coeur d'Internet : Un
pionnier français du réseau examine son histoire et s'interroge
sur l'avenir, Ballard, Paris, p. 6, 2003.
5. NOUHA BACCOUR SELLAMI, « Protocoles des
Réseaux », A.U, Tunis, 2010 - 2011, pp. 36 - 49.
II. NOTES DES COURS
6. Pascal MULUMBA TSHIBOLA, Cours des Réseaux
Informatiques, G2 Informatique, U.KA, 2012-20
7. Alice TSHIELA NKUNA, Cours d'Internet, G2 Informatique,
U.KA, 2011 - 2012.
8. Nobla TSHILUMBA, Cours de programmation Web, G3
Informatique, U.KA, 2013 - 2014.
9. Jean-Didier BATUBENGA, Cours de HTML, G2 Informatique,
U.KA, 2012 - 2013.
III. SITES WEB
10. Fr.wikipedia.org/wiki/Reseau-Informatique.
11.
Https://www.google.cd.search?q=categories+des+reseaux+informes
12. Fr.wikipedia.org/wiki/topologie_de_reseau.
13.
Fr.wikipedia.org/wiki/categorie=Materiel_de_Reseau_informatique.
14. www.samomoi.com/reseaux
informatiques/architecture_reseau.
15.
http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d'Internet-3983.
16.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet
17.
Fr.wikipedia.org/wiki/Maillage_de_l'ifrastructure_Internet_
18. en_France.
19.
Http://fr.wikipedia.org/wiki/Technologies_Web
20.
Http://www.aidice_web.com/accueil/technologie_web_et_les
meilleurs_pratiques.php.
21.
http://www.enzoci.com/importance_contenu_web.php
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE...................................................................................................................................................................I
DEDICACE....................................................................................................................................................................II
AVANT-PROPOS.........................................................................................................................................................III
INTRODUCTION
1
1. PROBLEMATIQUE
1
2. HYPOTHESE
2
3. OBJECTIF DU TRAVAIL
3
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
4
5.1. METHODES
4
5.2. TECHNIQUES UTILISEES
4
6. DELIMITATION DU SUJET
4
6.1. Délimitation dans le temps
4
6.2. Délimitation spatiale
4
6.3. Délimitation dans le domaine
5
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
8. DIFFICULTES RENCONTREES
5
CHAPITRE I : NOTIONS SUR LES RESEAUX
INFORMATIQUES ET L'INTERNET
6
I.1. RESEAUX INFORMATIQUES
6
1. Définition
6
2. Brève historique des réseaux
informatiques
7
3. Catégories des réseaux
informatiques
8
3.1. LES LAN
8
3.2. LES MAN
9
3.3. LES WAN
9
4. TOPOLOGIE DES RESEAUX INFORMATIQUES
9
4.1. Topologie en bus
9
4.2. Topologie en étoile
10
4.3. Topologie en anneau
10
4.4. Topologie en arbre
10
4.5. Topologie maillée
11
5. Le matériel réseau
11
5.1. Le support de communication
11
5.2. Le Coupleur (Carte réseau)
12
5.3. Le Commutateur/Concentrateur
12
5.4. Le Modem
12
5.5. La Passerelle (Routeur)
12
5.6. Le Firewall
13
5.7. Le Serveur NAS
13
5.8. Dispositif d'alimentation sans interruption
(Onduleur)
13
5.9. Le Serveur
13
6. Organisation du réseau
14
6.1. Le réseau client/serveur
14
6.2. Le réseau poste à poste (Peer to
Peer)
14
7. Protocole de communication pour les
réseaux
15
7.1. Adresse IP
15
7.1.1. Constitution d'une adresse IP
15
7.1.2. Adresse réseau et adresse machine
16
7.1.3. Types d'adressage
16
7.1.4. Classe d'adresses
16
7.1.5. Masque réseau
17
I.2. INTERNET
17
I.2.1. Définition et terminologie
17
I.2.2. Historique de l'Internet
18
I.2.3. Technique et fonctionnement
21
I.2.4. Connexions grand public
21
I.2.5. Infrastructures matérielles
22
I.2.6. Protocoles logiciels
23
CONCLUSION PARTIELLE
23
CHAPITRE II. LES TECHNOLOGIES WEB ET LES SITES
WEB
24
2.1. LES TECHNOLOGIES WEB
24
2.1.1. INTRODUCTION
24
2.1.2. GENERALITES SUR LES TECHNOLOGIES WEB
24
2.1.3. HISTORIQUE DES TECHNOLOGIES WEB
25
2.1.4. DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT
27
2.2. LES SITES WEB
29
2.2.1. Qu'est-ce qu'un site web ?
30
2.2.2. A quoi sert un site web ?
30
2.2.3. Que trouve-t-on sur le web ?
31
2.2.4. Quelle est l'importance du contenu d'un site
web ?
31
2.2.5. Sortes des sites web
31
2.2.6. Technologies mises en oeuvre pour un site
web
32
2.2.7. Quelles sont les étapes de conception
d'un site web?
33
1. Le projet web lui-même
33
2. La mise en oeuvre du projet web
34
3. La Conception
35
4. La Réalisation
36
5. Suivi
37
CONCLUSION PARTIELLE
37
CHAPITRE III : PRESENTATION DU LYCEE MARIE
MERE DE L'ESPERANCE
38
INTRODUCTION
38
3.1. HISTORIQUE
38
3.2. LES OEUVRES DEJA REALISEES
38
3.3. LES OEUVRES A REALISER
39
3.4. ACTIVITES ORGANISEES
39
1. Côté enseignement
39
2. Activités parascolaires
39
3.5. SITUATION GEOGRAPHIQUE
40
3.6. ORGANIGRAMME
40
Note explicative de l'organigramme
41
CHAPITRE IV. MODELISATION ET IMPLEMENTATION
42
4.1. Modélisation avec la Méthode
MERISE
42
Présentation générale de la
Méthode MERISE
42
1. Niveau conceptuel
42
1.1. Modèle Conceptuel de
Communication (MCC)
43
1.1.1. Présentation graphique du MCC
du système d'étude
43
1.2. Modèle Conceptuel de Traitement
(MCT)
43
1.3. Modèle Conceptuel de Données
(MCD)
44
1.3.1. Représentation Graphique du MCD
45
1.3.2. Modèle Conceptuel de
Données Valide (MCDV)
45
1. 1FN - Première forme Normale
46
2. 2FN - Deuxième forme normale
46
3. 3FN - Troisième forme normale
47
1.4. Modèle Logique de Données
(MLD)
47
1.5. Modèle Physique de données
(MPD)
48
4.2. Implémentation
49
4.2.1. Choix du SGBD
49
4.2.2. Langages
50
4.2.3. Choix d'un Nom de Domaine (DNS)
50
4.2.4. Hébergement
51
4.2.5. Un Logiciel FTP
51
4.2.6. Présentation du site web
51
1. Interface d'accueil
51
2. Interface Actualité
52
3. Interface Contact
53
4. Interface Administration
54
5. Interface Historique
56
6. Interface Photos
57
CONCLUSION GENERALE
63
BIBLIOGRAPHIE
64
TABLE DES MATIERES
65
* 1 Pascal MULUMBA TSHIBOLA,
Cours des Réseaux Informatiques, G2 Informatique, U.KA, 2012-2013 et
dans
www.wikipedia.org/wiki/réseau_Informatique
, le 21/3/2014 à 20h.
* 2 Pascal MULUMBA TSHIBOLA,
Op.cit.
* 3
www.wikipedia.org/wiki/réseau_Informatique
, le 12/2/2014 à 10.
* 4 Pascal MULUMBA TSHIBOLA,
Op.cit. et dans
Https://www.google.cd/search?=categories+des+réseaux+Informatiques,
le 12/2/2014 à 10h.
* 5
www.wikipedia.org/wiki/topologie_de_réseau,
le 14/03/2014, à 9h et Pascal MULUMBA TSHIBOLA, Op.cit.
* 6 Pascal MULUMBA TSHIBOLA,
Op.cit et
www.wikipedia.org/catégorie_matériel_de_reseau_informatique,
le 19/03/2014 à 14h.
* 7 Pascal MULUMBA TSHIBOLA,
Op.cit et dans
www.samomoi.com/reseauxinformatiques/architecture_reseau,
le 20/3/2014.
* 8 Soeur Alice TSHIELA, Cours
d'Internet, G1 Informatique, U.KA, 2011-2012 ; Pascal MULUMBA TSHIBOLA,
Cours des Réseaux Informatiques, G2, U.KA, 2012-2013 ; NOUHA
BACCOUR SELAMI, « Protocoles des Réseaux », A.U.,
2010-2011, pp. 36-49.
* 9 Soeur Alice TSHIELA, Cours
d'Internet, G1 INFO, U.KA, 2011-2012 ; Benjamin BAYART, « La
neutralité du réseau : Extrait du livre La bataille
Hadopi », Framablog, Octobre 2009, pp. 24-29 ;
http://www.futura-sciences.com/magasines/high.tech/infos/dico/d/internet.
* 10 Idem
* 11 Idem
* 12 Soeur Alice TSHIELA, Cours
d'Internet, G1 INFO, U.KA, 2011-2012 et dans
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet.
* 13 Soeur Alice TSHIELA,
Op.cit ;
http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet;
André BEAUCHAMP, La foi à l'heure d'Internet, Editions Fides,
2001, p. 57.
* 14 Jacques VALLE, Au coeur
d'Internet : un pionnier français du réseau examine son
histoire et s'interroge sur l'avenir, Ballard, 2004, p. ; Revue L'Ere
d'Internet Les enjeux d'un réseau global, Dossier Pour la Science,
n°66, Janvier-mars, 2002.
* 15
Fr.wikipedia.org/wiki/Moillage_de_l'infrastructure_internet_en_france ;
David FAYON Clés pour Internet, chap.1 « Histoire et principes
du réseau », Fayard, 2001, pp.12-16.
* 16
www.wikipedia.org/wiki/Internet;
Pascal MULUMBA TSHIBOLA, Op. cit.
* 17 Gary B. SHELLY, Mark
FRYDENBERY, Web 2.0: Concepts, Technologies and Applications, Springer, 2007,
pp. 27-31.
* 18
http://fr.wikipedia.org/wiki/Technologies_web,
le 22/4/2014, 18h.
* 19
http://fr.wikipedia.org/wiki/Technologies_web,
le 22/4/2014, 18h.
* 20
http://fr.wikipedia.org/wiki/Technologies_web,
le 22/4/2014, 18h.
* 21
http://fr.wikipedia.org/wiki/Technologies_web,
le 22/4/2014, 18h.
* 22
http://fr.wikipedia.org/wiki/Technologies_web,
le 22/4/2014, 18h.
* 23 Soeur Alice TSHIELA, Cours
d'Internet, G1 INFO, U.KA, 2011-2012.
* 24
http://fr.wikipedia.org/wiki/Technologies_web,
le 22/4/2014, 18h.
* 25 BATUBENGA MUAMBA NZAMBI
JD, Cours de (X) HTML, G2 INFO, U.KA, 2012-2013.
* 26 Idem.
* 27
Http://www/aidici_web.com/accueil.tachnologie_web_et_les_meilleures_pratiques.php,
le 28/5/2014, 19h.
* 28
Http://www/aidici_web.com/accueil.tachnologie_web_et_les_meilleures_pratiques.php,
le 28/5/2014, 19h.
* 29
Http://www.enzoci.com/importance-contenu-web.php,
le 28/5/2014, 19h.
* 30 BATUBENGA MUAMBA NZAMBI,
JD, Cours de (X) HTML, G2 INFO, U.KA, 2012-2013.
* 31
Http://fr.wikipedia.org/wiki/site_web.
le 28/5/2014, 19h.
* 32
Https://google.cd/search.q=enzo+maintenance+des+sites
le 01/6/2014, 11h ;
http://fr.wikipedia.org/wiki/site_web
le 01/6/2014, 12h; BATUBENGA MUAMBA NZAMBI JD, Op.cit ; et d'après
l'article du Magazine Comment ça marche, n°32, février 2013.
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