II.3.2. Calcul de la capacité en Downlink
Les équations en downlink sont plus compliquées
que ceux en Uplink. En uplink, la séparation entre couverture et
capacité est facile, ce qui n'est pas le cas pour le Downlink. La
principale différence entre les deux liens, est qu'en Downlink, les
utilisateurs partagent une source commune (la puissance). Pour cela, le rayon
d'une
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cellule ne dépend pas uniquement du nombre
d'utilisateurs actifs mais aussi de leur distribution géographique
[4].
D'autre part, bien que les codes utilisés dans une
cellule soient orthogonaux, les canaux en downlink ne peuvent pas être
parfaitement séparés à cause de la propagation multitrajet
; Cela veut dire que qu'une partie de la puissance émise par la station
de base sera considérée comme interférence.
L'interférence en downlink est causée par les stations de base
voisines, utilisant des codes non orthogonaux à ceux de la station
serveuse ainsi donc tout dépend des positions des mobiles [4].
II.3.2.1 Les courbes en Downlink
Les équations établies pour le calcul de la
capacité en downlink sont compliquées et difficiles à
utiliser, en downlink, des courbes basées sur ces équations sont
générées. Ces courbes représentent la charge de la
cellule (M/Mmax) en fonction du rayon de la cellule.
Ces courbes peuvent être utilisées pour trouver
la charge que peut supporter une cellule pour un rayon donné. En
downlink, le Mmax est donné par la relation suivante:
(III.1)
Avec :
. :(C/I) cible pour le downlink (en linéaire),
. w: facteur d'orthogonalité dans la cellule,
. f: facteur d'interférence intercell en downlink,
. SHO: fraction des utilisateurs qui sont en soft/softer
handover,
. AS: nombre de stations de base en soft handover,
. ?: gain moyen du soft handover,
. GDTX : gain de transmission discontinue en downlink.
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II.3.2.2. Le facteur d'interférence f
Le facteur d'interférence f en downlink est
différent de celui en uplink parce qu'il dépend de la position
des stations mobiles dans la même cellule et dans les cellules voisines.
Ce facteur dépend alors de la distribution du trafic, des
caractéristiques de la propagation des ondes, de l'évanouissement
et des caractéristiques des antennes.
Le tableau (8) montre des valeurs mesurées de f en
downlink pour des configurations différentes de sites.
Configuration du site
|
F
|
Omni
|
0.48
|
Tri sectoriel
|
0.72
|
Six secteurs
|
0.84
|
Tableau 5: Valeurs recommandées de f en
downlink [4]
II.3.2.3. Les valeur de SHO
Cette variable est utilisée pour modéliser la
fraction d'utilisateurs en soft/softer handover. Des valeurs
recommandées de SHO et de ? sont données dans le tableau:
|
Configuration du site
|
|
Omni
|
Tri sectoriel
|
Six sectoriel
|
?
|
0.67
|
0.67
|
0.68
|
SHO
|
23%
|
26%
|
29%
|
Tableau 6: Valeurs recommandées de SHO
et de [4]
|