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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
Institut supérieur des techniques
médicales de Bukavu ISTM/ Bukavu
Section : SANTE PUBLIQUE
Option : GESTION DES INSTITUTIONS DE SANTE
Analyse institutionnelle de la participation
communautaire à la santé dans la zone de
santé
urbaine de Kadutu
Par BAKENGA MUNVANYA Justin
Travail de mémoire réalisé en vue
d'obtention du diplôme de licencié en santé publique
Dirigé par : Prof. Dr. Patrick MilabyoKyamusugulwa
ANNEE ACADEMIQUE 2014 2015
i
DEDICACE
Nous te louons Seigneur et te bénissons pour tous tes
merveilles dans notre vie, c'est pourquoi à la réalisation de ce
travail, nous vous le dédions. Ce travail nous le dédions
également à nos très chers parents Aloys BAKENGA CHOKOLA
et son épouse maman Perpétué NZIGIRE M'NANFUMA qui ont
toujours été soucieux de notre éducation, ainsi qu'au
prof. Patrick MilabyoKyamusugulwa et tous ce qui ont contribué à
la réussite de cet ouvrage.
BAKENGA MUNVANYA Justin
ii
REMERCIEMENTS
Il serait ingrat de ma part d'achever une oeuvre aussi
grandiose que celle-ci sans un mot de reconnaissance à mon très
haut, Dieu tout puissant qui nous a inspiré, nous a assisté et
nous a fortifier d'une manière particulière jusqu'à
l'accomplissement de cette oeuvre. Nos remerciements s'adressent
également à toutes les personnes qui de près ou de loin
ont contribués à la réalisation de cette oeuvre grandiose
plus particulièrement la famille BAKENGA (Papa Aloys BAKENGA et sa
bien-aimée Perpétué NZIGIRE) ainsi que mes grands
frères Fidèle MUGISHO et sa femme Yvonne MUNYERENKANA, Ghislain
CUBAKA et mon petit frère Christian MUSHAGALUSA qui n'ont
ménagé aucun effort pour sa réussite.
Nous remercions tout le corps académique de
l'ISTM/Bukavu pour la formation de qualité que nous avons reçus
d'eux. Plus particulièrement au prof MILABYO Patrick pour avoir
accepté de diriger ce travail.
Nous ne terminerons ce travail sans reconnaitre les
mérites de tous les autres enseignants qui depuis l'école
primaire jusqu'aujourd'hui, se sont donnés corps et âme pour
l'amélioration de notre savoir.
A tous les amis, camarades et connaissances, je dis merci.
BAKENGA MUNVANYA Justin
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
AS : Aire de Santé
BDOM : Bureau Diocésain des OEuvres Médicales CAC :
Conseil d'Animation Communautaire CMS : Conseils Municipaux de Santé
CLS : Conseils Locaux de Santé
CS : Centre de Santé
CODESA : Comité de Développement de l'aire de
Santé
CORE : Commission de Ressources
IEC : Information, Education et Communication
IB : Initiative de Bamako
ISTM : Institut Supérieur de Techniques
Médicales MOSO : Mobilisation Sociale
MII : Moustiquaire Imprégnée d'Insecticide
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PIB : Produit Intérieur Brut
PMA : Paquet Minimum d'Activités
PP : Pratique Participative
RDC : République Démocratique du Congo RECO :
Relais Communautaire
SP : sulfadoxine pyriméthamine
SSP : Soins de Santé Primaires
ZS : Zone de Santé
ZSU : Zone de Santé Urbaine
iv
Table des matières
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
Table des matières iv
0. INTRODUCTION 1
0.1 Problématique 1
0.2 OBJECTIFS DU TRAVAIL 6
0.2.1 Objectif Général 6
0.2.2 Objectifs spécifiques 6
0.3. HYPOTHESE DU TRAVAIL 6
0.4. DELIMITATION DU SUJET 6
Chap. I: GENERALITES 7
1.1. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS 7
1.2. MODALITES DE MISE EN PLACE DE CODESA EN RDC 9
1.3. LA CONCEPTION DE LA NOTION DE PARTICIPATION OU LES
PRATIQUES
PARTICIPATIVES 11
1.4. LA CONTRIBUTION DES MILIEUX INSTITUTIONNELS 12
Chap. II: MATERIEL ET METHODES 13
2.1. TYPE D'ETUDE 13
2.2. SITE D'ETUDE : 13
2.3 ECHANTILLONNAGE 14
2.4. PARAMETRES OU VARIABLES 16
2.7. IMPACT PREVU (UTILISATION DES RESULTATS) 18
3.1. CARACTERISTIQUES DES SUJETS DE L'ECHANTILLON 19
3.3. Connaissance sur le lien entre institutions et
participation communautaire 24
4.1. L'influence institutionnelle de la participation
communautaire 30
4.2. Le niveau de connaissance sur l'influence
institutionnelle sur la participation
communautaire 34
BIBLIOGRAPHIE 38
ANNEXES
v
RESUME
Objectif : cette étude vise à
contribuer à l'amélioration de la participation communautaire
à la santé dans la Zone de Santé de Kadutu.
Matériel et méthodes : Notre
étude est analytique transversale, nous avons utilisé
l'échantillonnage aléatoire simple sur base d'une liste
disponible des membres CODESA. Pour la population, nous avons utilisé un
échantillon aléatoire stratifié de 174ménages, 34
représentants d'institutions et 122 membres du CODESA soit 330
enquêtés.
Résultats : nous avons trouvé
que parmi les aires de santé de la zone de santé de Kadutu, 58,3%
sont sous l'influence de l'église catholique, 33,3% sont sous
l'influence de l'église protestante (dans sa diversité) et8,3%
sont sous l'influence d'une ONG (SOS). Bien plus, la connaissance de la
population, celle des représentants de ces institutions et celle des
membres des CODESA/RECO convergent vers l'idée commune selon laquelle le
lien avec l'église catholique est très élevé
(population : 92,7%, représentants d'institutions : 82,4%, membres
CODESA : 95,9%). Les avantages liés à ce lien sont la prime
pendant la participation aux activités JNV notamment et la
volonté de participer aux activités de l'AS. L'influence se
produit essentiellement à travers le fait que le président du
CODESA est à la fois membres de l'une des institutions intervenant dans
l'AS (population : 96,7% et membres du CODESA : 86,1%). Les facteurs
d'influence de la participation communautaire aux réunions des CODESA
sont le fait que les présidents CODESA sont à la fois membres de
ces institutions et le fait que ces institutions nomment ses membres pendant
les élections du CODESA (p=0,000 et p=0,040).
Conclusion :De repenser le rôle de
l'église en général et de celui de l'église
catholique dans la promotion de la participation communautaire à la
santé dans cette ZS.
Mots clés : Analyse, institutionnelle,
participation communautaire, santé, Zone de santé de Kadutu.
1
0. INTRODUCTION
0.1 Problématique
La Constitution de l'OMS établie en 1948 précise
qu' « Une opinion publique éclairée et une
coopération active de la part du public sont d'une importance capitale
pour l'amélioration de la santé des populations », mais ce
n'est qu'au cours des années 60 et au début des années 70
que l'utilité pratique de la participation communautaire à des
projets sanitaires et de leur appropriation par la communauté ont
commencé à faire l'objet d'une attention de plus en plus
marquée.
Les projets mis en oeuvre dans certaines régions du
Guatemala, du Niger et de la République-Unie de Tanzanie ont
apporté la preuve qu'une participation accrue de la communauté
pouvait se traduire par une amélioration de la santé des
populations.
L'apport de la communauté à ces projets a
contribué à l'établissement des priorités
programmatiques et les agents de santé communautaires y ont pris une
part importante (1).
La participation de tous les secteurs de la population dans
les décisions prises au sujet des problèmes sociaux et de la
santé s'avère désormais une stratégie
nécessaire pour une gouvernance démocratique du processus de
renouvellement organisationnel des systèmes de santé
contemporains (2).
Dans ce contexte, les responsables de nombreux systèmes
de santé publics cherchent à développer des espaces
institutionnels de type participatif capables d'influencer efficacement les
processus décisionnels des organisations de soins de santé
(3).
De cette façon ce processus de renouvellement
démocratique des services sociaux et de la santé a inspiré
à l'échelle internationale plusieurs initiatives de
réforme organisationnelle aux cours des dernières
décennies. Cette tendance à la réorganisation
participative des soins a été axée, en grande partie, sur
un discours institutionnel incontournable : celui de la décentralisation
des processus de prise de décisions.
Le changement organisationnel mis en oeuvre par la
décentralisation propose initialement la redistribution de
l'autorité et la responsabilité depuis les niveaux
supérieurs de l'administration vers les autorités
régionales, provinciales ou locales (4).
Ceci renforcerait le développement des
compétences décisionnelles des organisations locales ainsi que le
potentiel de participation des acteurs concernés par le processus de
réorganisation des soins de santé (5).
2
C'est dans ce contexte, que plusieurs stratégies
participatives sont alors privilégiées. D'une part, l'implication
éventuelle des acteurs du domaine de la santé, provenant des
paliers d'influence régionale et centrale, dans les processus de
territorialisation du système régional de santé.
D'autre part, la participation directe des acteurs
régionaux et locaux, sous la forme plus spécifique d'une
représentation formelle de tous les secteurs sociétaux, à
des espaces institutionnels de participation.
Tel est le cas des conseils municipaux de santé (CMS)
ou même, dans certaines expériences plus récentes, des
instances plus rapprochées des unités territoriales de
santé, les conseils locaux de santé (CLS).
Ainsi, l'implantation de cette expérience de
décentralisation institutionnelle participative par l'implantation des
CLS peut être observée, à l'échelle internationale,
dans plusieurs systèmes de santé, nommément ceux du
Brésil (6).
En effet, les Soins de Santé Primaires (SSP) ont
beaucoup d'obstacles dans leur exécution dont les difficultés
liées au faible financement des activités, la qualité des
soins qui ne répondent pas aux besoins des bénéficiaires,
ainsi que la faible participation communautaire aux actions de
développement communautaire.
Face à ces problèmes, la décision de
renforcer les SSP a été prise à Bamako en 1987 lors de la
réunion de l'OMS qui regroupait les ministres Africains de la
santé et les représentants de plusieurs organisations.
L'initiative de Bamako (IB) est basée sur l'autopromotion sanitaire
communautaire.
Pour garantir la santé communautaire l'IB consiste
à trouver d'autres sources et méthodes de financement
communautaires des actions de santé et la mise en place d'une
organisation communautaire qui assure la gestion des activités et des
ressources de la formation sanitaire. C'est ce qui a milité à la
création du comité de développement de l'aire de
santé (CODESA). Pour que l'IB réussisse, certaines conditions
importantes devraient être réunies ou pour déterminer ce
qu'on entend par participation communautaire, on s'est interrogé sur
trois points dont : motivation sociale et participation communautaire
affective, gestion des activités de SSP assurées par la
communauté, modalités de la participation (7).
3
Dans une démarche communautaire la participation de
tous les acteurs concernés est indispensable : professionnels,
politiques et décideurs, habitants et citoyens, à toutes les
phases du processus : identification, élaboration, développement,
réalisation et évaluation du programme (8).
La déclaration d'Alma-Ata a guidé dans les
années 1980, la réorganisation de nombre de systèmes de
santé dans les pays en développement : un effort sans
précédent fut mené par les gouvernements pour
développer leur offre de soins, en direction des zones rurales ou les
plus enclavées.
Un autre volet des politiques de santé fondées
sur la déclaration d'Alma Ata consistait à mettre en place, au
sein des communautés, un système de participation des populations
au repérage des besoins et à la diffusion de l'information
concernant ces mêmes besoins. La participation communautaire est ainsi
née de la rencontre entre l'idéal autogestionnaire et la
nécessité de répondre aux besoins sanitaires locaux.
Les dépenses publiques de santé dans l'ensemble
des pays en développement ont alors augmenté durant la
période 1979 À 1989, pour atteindre en moyenne, sur la
période 1985 À 1989, 1,34 % du PIB. Plus
précisément, ce sont les dépenses en soins curatifs qui
augmentent, tandis que les dépenses hospitalières, notamment les
dépenses d'investissement et d'entretien, chutent assez
significativement (9).
La participation communautaire à la santé
implique aussi les tenants des structures décisionnelles en place.
Qu'ils soient élus à divers échelons de
représentation (local, régional ou national), qu'ils soient
administrateurs, directeurs ou fonctionnaires au sein des institutions sociales
ou sanitaires, qu'ils détiennent, en d'autres termes, des parcelles de
pouvoir relativement importantes ou pas, ils sont tous des acteurs
incontournables de la participation.
Ils sont souvent perçus comme les " décideurs "
ou les " financeurs " potentiels d'une action engagée ou à mettre
en oeuvre. En ce sens, leur participation effective peut-être
perçue de manière positive, comme un acte de légitimation
du processus participatif.
Toutefois, comme ledit processus tend à une
redistribution des pouvoirs au sein du système social, il est bien
souvent envisagé comme une menace par le pouvoir en place dont la
crainte principale est de voir se consolider des formes de contre-pouvoir.
Dans des sociétés dites démocratiques, la
participation rime encore avec une forme larvée de subversion.
4
Est jugée subversive toute tentative, fût-elle
pacifique, de bouleverser l'ordre établi. Comment donc réagira un
élu vis-à-vis d'un accroissement des pouvoirs des
électeurs ?
" Les élus sont dans une démarche habituelle de
démocratie représentative, c'est-à-dire qu'ils ont
été élus pour s'occuper des affaires de la cité et
ils en concluent généralement qu'ils savent tout ce qui concerne
leurs électeurs et leurs préoccupations et leurs
désirs.
Et le passage à la parole donnée aux habitants,
à la démocratie directe, est souvent difficile pour eux"(10).
La participation, pour être concrète, exigera en
effet de multiples actions de sensibilisation afin d'instaurer un dialogue
entre les acteurs potentiels, afin de persuader les décideurs et les
institutions à s'engager dans le processus.
Ceci afin d'enrayer, chez les habitants, les attitudes de
retrait social, de passivité, les sentiments de désillusion et le
désintérêt vis-à-vis du politique et des
institutions publiques. Autant d'obstacles qui devront être
surmontés progressivement, d'étape en étape.
La participation ne se décrète pas, elle se
construit. Elle ne peut être obtenue que par un travaillent et
évolutif, étalé le plus souvent sur plusieurs
années.
On relèvera l'ambivalence du facteur temps, à la
fois nécessité pour la mise en oeuvre du processus, mais aussi
obstacle à l'avancement des projets.
Un temps important est consacré, au départ du
partenariat, à dépasser les blocages liés aux conceptions
différentes des acteurs impliqués, à la difficulté
de revoir ses pratiques, ses objectifs et ses rythmes, mais aussi à la
représentation des uns par les autres, à la peur de se voir
phagocyter par l'autre et de perdre sa spécificité, à la
capacité d'accepter d'être conduit par un groupe(10).
Les initiateurs des projets de Soins de Santé Primaires
(SSP) ne peuvent les développer qu'avec l'appui des institutions.
Les actions communautaires se développant dans l'espace
public gagnent le plus souvent à être reconnues et validées
par les pouvoirs publics, habilités par les procédures
démocratiques pour leur délivrer un label de
légitimité.
La mise en oeuvre des projets nécessite des moyens
importants en partenariat, parfois en logistique, toujours en finance. Le
recours aux institutions est donc une « figure imposée ».
Souvent réunis dans les Comités de pilotage, ces acteurs
décisionnaires fixent les grandes orientations du projet,
confèrent sa légitimité à l'action et la financent,
en assurent le suivi et en reçoivent l'évaluation (11).
Pour l'OMS, la promotion de pratiques clefs est plus
orientée vers les services à base communautaire ayant une
étroite relation avec le système de santé : la vaccination
(82%), la
5
pratique de nutrition (57%), l'alimentation, la prise en
charge à domicile (50%), et la fréquentation des centres
santé (39%).
En effet, 60% des ONG utilisent la structure de santé
comme principale porte d'entrée pour initier les interventions à
base communautaire. Pour promouvoir les pratiques familiales clés, 80%
des ONG ont développé et utilisent des stratégies
intégrées de communication s'appuyant sur une diversité de
canaux et de supports pour le plaidoyer (15%), la mobilisation sociale (19%) et
l'IEC (28%) (12).
Les expériences développées dans les
zones de santé de la République Démocratique Congo (RDC),
en particulier celle de Yangala et Mikope dans la province du
Kasaï-Occidental ont permis de constater que la population est capable de
financer les interventions à une certaine hauteur.
La faiblesse dans la collecte et traitement de données
des expériences de financement communautaire fait penser que la
pauvreté de la majorité de la population est un frein à
l'accessibilité de la population aux services disponibles, pourtant
celle-ci a contribuer au financement des services de santé malgré
la guerre(13).
Au Sud-Kivu, dans la chefferie de Burhinyi une étude
publiée en 2010 à relever que les chefs locaux, les leaders
religieux et l'Elite locale ont influencés la participation
communautaire à la reconstruction (14).
La participation communautaire aux activités de Soins
de Santé Primaires (SSP) dans la zone de santé urbaine de Kadutu
est faible, ceci a été prouvé par les études
effectuées dans cette zone de santé la dernière
étant le monitoring amélioré pour ce qui a
été à la base de la mauvaise qualité des
indicateurs de la zone de santé.
Parmi les causes de la faible participation communautaire,
l'insuffisance de relais communautaires avec moins de 420 pour toute la zone de
santé de 31 6816 habitants soit 13,2% en 2013 or, on l'a estimé
à 26,5% à travers les élections organisées en mars
2014, celle-ci étant due par la faible sensibilisation et implication
des autorités de cette ZSU, la faible motivation de ces derniers et le
manque total de représentativité des femmes à toutes les
structures(15).
L'étude menée en 2014 par Saidi Nura sur la
participation communautaire aux activités de soins de santé
primaire dans la zone de santé de Kadutu montre que : le niveau de
participation communautaire à l'effort de soins de santé
primaires dans la zone de santé de Kadutu est 45,7%.
L'étudea aussi montré qu'il y a insuffisance
d'information de la population et des membres de CODESA sur la participation
communautaire, seulement 42,7% sont encore motivés à
6
participer à ces activités. Ceci notamment par
la formation éventuelle des membres (55,8%) et par les activités
vaccinales (32,6%) alors qu'il y a eu un faible engagement des autorités
sanitaires en matière de participation communautaire à la
santé (15).
Partant de cette situation, nous nous posons la question de
savoir quelles sont les institutions qui influencent cette participation
à la santé dans la zone de de santé.
0.2 OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.2.1 Objectif Général
Ce travail cherche à contribuer à
l'amélioration de la participation communautaire à la
santé dans la Zone de Santé de de Kadutu.
0.2.2 Objectifs spécifiques
Afin de vérifier notre hypothèse, nous nous sommes
fixés les objectifs spécifiques ci-après:
? Identifier les institutions d'influence sur la participation
communautaire à la santé dans la Zone de Santé de
Kadutu.
? Déterminer le lien institutionnel qui existe avec les
populations et les activités des RECO dans cette zone de santé
? Evaluer le niveau d'information de la population, des
membres CODESA et des représentants d'institutions à propos de
l'influence de ces institutions sur la participation communautaire à la
santé.
0.3. HYPOTHESE DU TRAVAIL
La participation communautaire à la santé dans
la ZSU de Kadutu serait influencée par les institutions du milieu :
l'institution « église », l'institution « chef », et
l'institution « autorité sanitaire ». L'influence de ces
institutions serait liée à l'information insuffisante de la
population, et des représentants de ces institutions en la
matière.
0.4. DELIMITATION DU SUJET
Notre étude porte sur l'analyse institutionnelle de la
participation communautaire à la santé
dans la ZSU de Kadutu. Les données ont été
collectées durant la période qui va du mois d'avril 2015 au mois
de Juillet 2015, soit 3mois.
7
Chap. I: GENERALITES
1.1. DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS
1.1.1. Participation communautaire
Plusieurs auteurs ont proposé des cadres
conceptualisant la participation communautaire, leur contenu est très
variable. Arnstein définit une classification de la participation
communautaire en trois groupes, en fonction du niveau de pouvoir de la
communauté. Dans le premier, on trouve la non-participation, incluant la
manipulation. Le second comprend différents degrés de
participation purement symboliques qui consistent à informer, à
consulter ou encore à concéder. Les degrés les plus
élevés sont le partenariat, la délégation du
pouvoir et finalement le contrôle par les citoyens. Cette classification
constitue un gradient selon lequel un jugement de valeur est porté sur
ce que recouvre la notion de participation communautaire(16).
1. 1.2. Institutions
Mécanismes formels et informels humainement
crées qui forment les attentes, les interactions et comportement
individuel et social. Les institutions structurent et forment les
résultats à travers les actions des individus et
décideurs. Pour comprendre leurs impacts, il est nécessaire
d'examiner leur processus internes, leurs relations externes et les liens avec
différents ménages et groupes sociaux (17).
1.1.3. Accès institutionnel
Le degré auquel les ménages et différents
groupes sociaux dans une localisation donnée sont connectés aux
institutions et ont l'habileté de gagner les bénéfices
institutionnels comme résultats de ces connections (17).
1.1.3. Articulation institutionnelle
Le degré auquel différentes institutions dans un
territoire donné sont liées l'une à l'autre et la nature
de ces liaisons (17).
1.1.4. Organisation par rapport à une institution
:
Une institution est un complexe de normes et comportements qui
persiste pendant le temps en servant quelque objectif de valeur sociale ; alors
qu'une organisation est une structure des rôles reconnus et
acceptés. Les institutions peuvent être des organisations et vice
versa. Les institutions locales peuvent être bureaucratiques (de
l'administration locale), sans but lucratif/charismatique (services ou
organisation), à but lucratif (secteur privé). Dans ces
institutions, les rôles des individus peuvent être : des citoyens
ou sujets, des constituants, des membres, des clients ou des
bénéficiaires (18).
8
1.1.5. Conscientisation et renforcement du pouvoir
populaire
La participation de type renforcement de pouvoir ou
conscientisation réfère à la pensée de Freire,
selon laquelle les structures sociales sont oppressives et doivent être
changées par les individus pour leur per mettre de prendre le
contrôle de leurs vies et de leurs destinées. Ce courant de
pensée s'alimente au concept rousseauiste et originel de la
démocratie (19).
Cette définition rejoint les valeurs qu'accordent
Laleman et Annys à la participation communautaire, en considérant
que l'augmentation du niveau de conscience doit permettre aux
communautés d'introduire des changements dans les structures qui nuisent
à la réalisation de leurs besoins, et que la dynamique, qui
s'instaure dans le cadre d'une action de santé, doit le dépasser
et s'appliquer à une gamme plus large d'actions de développement
(20).
1.1.6. Décentralisation et participation
communautaire
La question de la décentralisation peut se concevoir
sous l'angle de la prise en main par les populations locales de leur propre
destinée. De nombreux pays en développement mettent aujourd'hui
en oeuvre des réformes dites de décentralisation. Mais
très souvent, il ressort que les réformes rencontrent souvent des
limites dans leur application. Toutefois, elles visent la création de
nouvelles collectivités locales ou le renforcement de l'autonomie de
celles qui existent déjà. Elles s'efforcent à instaurer
une nouvelle répartition des compétences entre celles-ci et
l'État central. Cette nouvelle répartition doit contribuer
à renforcer la démocratie, améliorer la gouvernance, et
rapprocher les centres de décision des citoyens. Il ressort de la
conférence thématique sur la « décentralisation et le
développement local » que la décentralisation a permis un
renforcement de la démocratie en faisant passer le taux de participation
aux élections de 70% en 1995 à 80% en 2000(21).
1.1.7. La santé communautaire
La santé communautaire est une des stratégies
possibles de mise en oeuvre de la promotion de la santé. Ses principales
caractéristiques sont une base collective pour l'action ou les actions
de construire (la communauté), l'identification collective des besoins,
des problèmes, et des ressources, la participation ouverte de tous les
acteurs concernés (médecins, usagers, institutions, etc. (22).
1.1.8. L'approche communautaire
L'approche communautaire en santé publique vise
à identifier et analyser les problèmes de santé d'une
population. Avant d'aboutir à une programmation et à une
évaluation des actions de santé en associant la population
à toutes les étapes du processus (23).
9
Les fondements de cette approche reposent sur un constat.
Lorsque le médecin, l'Etat, ou les medias délivrent une
information décrivant les risques d'une conduite et la façon de
s'en prévenir, le public reçoit passivement cette information
(24).
1.2. MODALITES DE MISE EN PLACE DE CODESA EN RDC
1.2.1. Choix des animateurs de CODESA
Les délégués de la cellule
d'administration communautaire (CAC) se choisissent les animateurs pour les
différents organes de CODESA. Ils sont installés par
l'autorité territoriale locale (chef de secteur / chefferie). A la
tête de CODESA, il y a un président et un vice-président et
d'un secrétaire rapporteur et d'un secrétaire adjoint. Les trois
commissions dont la commission de ressources (CORE), la commission de PMA
À Communautaire, la commission de mobilisation sociale (MOSO) sont
animées chacune par animateur.
1.2.2. Etapes à suivre
1ère étape : Choix de délégués
de CAC
2ème étape :Election des responsables des organes
de CODESA.
Les différents organes doivent être pourvus des
animateurs selon le profil souhaité.
3ème étape :Installation de CODESA par
l'autorité administrative locale. Les membres de CAC ont un mandat
des habitants du village / rue. Pour les décisions qu'ils auront
à prendre dans l'intérêt de la promotion des conditions des
vies dans le village /rue.
4ème étape :La formation pour permettre à
la CAC d'être active, les membres doivent être formés
pour acquérir les connaissances, les
aptitudes et le savoir Àêtre dont ils auront besoin
pour leurs travail.
5ème étape :L'élaboration micro plan de
l'aire de santé. Pour améliorer les performances dans l'aire
de santé, la contribution de chaque village dans la participation aux
activités est capital.
En effet, les cibles de chaque village / rue doivent être
touchées par nos interventions. Pour cela, il est bon de connaître
la population de chaque village / rue, la distance qui la sépare d'un
établissement des soins pour ajuster les services de santé
à la population.
10
6ème étape :Mobilisation / fournitures des intrants
(MII, Préservatifs,
vermifuges, intrants agricoles, SP, recueil de messages,
affiches, boîtes à images, liste / registre de la population,
Mégaphones, Bic et cahier de visites familiales)
nécessaires pour
la réalisation des activités.
Les différents services du ministère de la
santé ainsi que les partenaires sont appelés à appuyer le
CODESA pour la création d'un fonds de solidarité
communautaire.
7ème étape :Encadrement technique de
l'équipe du bureau central et du
centre de santé par la supervision, la collecte et
l'analyse de
données, le monitorage des interventions communautaires
(25).
1.2.3. Conditions de motivation des membres du CODESA
Les conditions de motivation des membres de CODESA sont
variables selon les réalités de chaque milieu. A titre indicatif,
nous donnons quelques pistes qui peuvent être exploitées dans
chaque aire de santé.
Ces conditions sont :Election par la population (confiance,
honneur, crédit populaires), Mandat accordé par la population,
Notification et installation par l'autorité administrative locale (chef
du village, de la rue ...), La participation aux sessions de formation, Les
visites de supervision par les membres du bureau central de la zone de
santé et par l'équipe du centre de santé, La participation
aux enquêtes, aux recensements et aux campagnes organisées dans le
village /rue. Le soutient des partenaires aux micros projets
générateurs de recettes(25). 1.2.4.Objectifs De
CODESA
Parmi les objectifs de CODESA on peut citer :
développer le partenariat entre les communautés et le service de
santé, développer le partenariat avec les intervenants, Implanter
le PMA communautaire dans l'AS, mettre en place une structure multisectorielle
et multidisciplinaire, augmenter l'accessibilité et l'utilisation des
services de santé à la population, garantir une meilleure
utilisation des ressources affectées dans l'AS, mettre en place les
mécanismes de cogestion dans l'AS (25).
1.2.5.Activités de CODESA
Le comité de développement de santé
réalise les activités dans l'AS entre autres :participer à
l'élaboration du micro plan de l'AS; Mobiliser les ressources locales
pour soutenir la production; Construire / réhabiliter les CS; Mettre en
place un programme de village / rue assaini; Programmer les interventions avec
l'équipe du CS; Participer au
11
monitorage des interventions dans l'AS, Evaluer les
interventions avec l'équipe du CS. Il participe également
à la mise à jour des fichiers de populations de l'AS, Participer
aux réunions avec l'équipe du CS; Suivre les activités de
CAC; Co - gérer avec l'équipe du CS; Créer un fonds de
solidarité par la collecte et la mise en commun des ressources (en
nature et / ou en monnaie) dans l'aire de santé, participer à la
revue.
1.2.6. Fonctionnement de CODESA
Le fonctionnement de CODESA dépend de
l'élaboration de son micro plan de la qualité du soutien
technique par le bureau central de la zone de santé et de
l'équipe du centre de santé ainsi que la capacité de
mobilisation des ressources locales. Le CODESA se réunit mensuellement
avec l'équipe du centre de santé et transmet son rapport
d'activités au bureau central de la zone de santé (25).
1.3. LA CONCEPTION DE LA NOTION DE PARTICIPATION OU LES
PRATIQUES PARTICIPATIVES
Les enjeux reliés à l'émergence de
l'idéal participatif dans la pensée contemporaine de
démocratisation de la santé publique renforcent le peu de
consensus existant au sujet de la signification de la notion de «
participation ». Celle-ci est souvent liée à une vaste gamme
non spécifique de groupes sociaux et culturels tels que, entre autres,
la communauté, le public, les citoyens ou les patients(26).
Ces catégories font référence à
des personnes et à des groupes sociaux étrangers aux
systèmes de santé en opposition à ceux qui en font partie
(les experts en santé publique, les gestionnaires, les praticiens, les
politiciens ou les chercheurs). Dans le contexte intersectoriel des espaces
participatifs contemporains du domaine de la santé, et étant
donné qu'on assiste à un processus d'appropriation
réflexive des savoirs scientifiques de plus en plus considérable
dans tous les secteurs sociétaux, cette distinction dichotomique entre
les experts représentant les systèmes de santé et les
acteurs représentant un grand nombre de secteurs sociétaux est de
plus en plus floue et contre-productive (27).
De là l'importance d'adopter une conception de la
participation capable de dépasser cette dichotomie entre le savoir
expert et le savoir populaire. Ainsi, nous concevons la participation des
acteurs intersectoriels impliqués dans la gouverne de tout projet
collectif comme des « pratiques participatives ». La signification de
ce terme s'appui dans les notions d'« action collective » et de
« dualité du structurel », qui attribuent des connotations
à la fois locales et globales au phénomène de
l'intégration organisationnelle des pratiques participatives (PP) dans
la gouverne des interventions complexes(28).
12
La participation constitue donc un axe essentiel des
politiques de décentralisation des SSP qui s'institutionnalise par
l'implantation des conseils de santé et des conférences de
santé. Les dirigeants politiques et les cadres gestionnaires
défenseurs de ce projet de réforme participative,
préconisent l'idée que la décentralisation des SSP
produira un rapprochement croissant entre l'administration publique et la
société civile, cette dernière devenant un acteur
primordial dans la formulation des politiques de santé publique. Ce
dialogue institutionnel entre citoyen et État renforcerait la dé
bureaucratisation du système de santé, ce qui faciliterait la
résolution des problèmes désormais collectivement
formulés (29).
1.4. LA CONTRIBUTION DES MILIEUX INSTITUTIONNELS
L'intervention communautaire en milieu institutionnel se fonde
sur sensiblement les mêmes valeurs que les pratiques en milieux
autonomes. Cela dit, il me semble cependant que l'ordre de priorité de
ces valeurs soit différent, ce qui génère bien des
malaises et amène plusieurs intervenantes et intervenants
salariés des institutions à véhiculer deux discours
éthiques parfois plus ou moins concordants sur les plans
idéologique et normatif et en ce qui a trait aux modes de
légitimation. Les conseils locaux de santé (CLS) sont des
institutions étatiques qui fonctionnent à partir d'une
rationalisation des services, commandées par des acteurs sociopolitiques
dont les intérêts sont complexes (30).
Selon Hours, il est essentiel d'asseoir le comité de
gestion sur la base d'une assemblée générale
d'électeurs largement représentative de toutes les couches de la
population du secteur géographique du poste, sans discrimination
liée au rang social, à la tendance politique, à la
confrérie religieuse, à l'appartenance ethnique (31).
13
Chap. II: MATERIEL ET METHODES
2.1. TYPE D'ETUDE
Notre étude est analytique transversale.
2.2 Collecte des données
Pour collecter nos données, nous avons fait recours
à une grille de collectes des
données et un questionnaire d'enquête (voir en
annexe).
2.3 Cible d'étude :
Les cibles pour notre étude sont les responsables des
institutions de base, les responsables des structures de santé de base
et les représentants de communautés ciblées dont les
présidents de CODESA.
2.4 SITE D'ETUDE :
La zone de santé urbaine de Kadutu est l'une de trois
zones du district sanitaire de Bukavu. Elle a une superficie
d'environ15Km2 et est limité :
- Au nord par la rivière Wesha qui la sépare de la
zone de santé urbaine de BagiraKasha,
- A l'est par la rivière kawa et la route principale de
l'avenue industrielle qui la sépare de la zone de santé
d'Ibanda,
- A l'ouest par la rivière Kawa qui la sépare de
la zone de santé rurale de Kabare.
- Au sud par la zone de santé rurale de Nyantende.
2.4.1. La situation socio-sanitaire
La population de la zone de santé urbaine de Kadutu est
estimée à 46662ménages en mars 2014. La probabilité
d'être enquêté en considérant la taille moyenne de
ménage telle qu'admis par l'OMS 7personnes par ménage soit 174
ménages répartis dans 12 aires de santé à savoir
:
- CBCA Nyamugo,
- CECA Mweze,
- 8éme CPAC,
- Ciriri
- Funu
- Mgr. Kataliko
- Maendeleo,
- Maria,
- Mulindwa,
- SOS
- Neema.
14
2.5 ECHANTILLONNAGE
2.5.1. Type d'échantillon.
Nous avons utilisé l'échantillonnage
aléatoire simple sur base d'une liste disponible des membres CODESA.
Pour la population, nous avons utilisé un échantillon
aléatoire stratifié. C'est à-dire que nous avons
procédé à la sélection de l'échantillon par
aire de santé, en suite par la sélection de l'échantillon
par avenue de l'aire de santé.
Conformément à la catégorie suivant, nous
avons procédé de la manière ci-dessous :
Ne connaissant pas le nombre des ménages, nous avons
procédé à leur estimation à travers la population
totale de la ZS en 2014. Nous avons considéré 7personnes comme la
taille moyenne de ménage. Ainsi nous sommes à 46656
ménages voir tableau 1. Pour le choix de membres du CODESA, nous avons
pris tous les membres de RECO voir tableau 2. Pour ce qui est des
représentants des institutions, nous avons pris 11chefs de quartiers, au
niveau des AS, nous avons pris donc 12IT plus un TDR de la zone de
santé.
2.5.2. Critères d'inclusion.
Les critères d'inclusion de notre échantillon de la
population ont été les suivants :
- Etre membre d'un ménage d'une des AS de la ZSU de
Kadutu,
- Etre responsable de ménage sélectionné
(homme ou femme) et/ou un fils de ménage âgé de plus de
18ans.
- Etre prêt à répondre à notre
questionnaire au moment de l'enquête.
Pour ce qui est des CODESA et des institutions, les
critères d'inclusion ont été les suivants :
- Etre membre du CODESA actif dans la ZSU de Kadutu et/ou
- Etre responsable d'une institution religieuse associée
à la formation sanitaire d'étude,
- Etre, chef d'avenue ou de cellule ou de quartier plus proche
de l'une des FOSA de l'étude.
2.5.3. Choix et taille de l'échantillon.
Notre étude cible l'ensemble de la population de la ZSU
de Kadutu, les membres de CODESA, et les responsables des différentes
institutions. La population totale de la zone de santé étant de
326634habitants en 2014 dans l'ensemble de la zone de santé avec comme
nombre de ménages 46656.
Pour calculer la taille de l'échantillon, nous nous
sommes servis de la formule suivante :
15
Avec
n : taille d'échantillon,
Z : le paramètre lié au risque d'erreur ; Z=1,96
pour un risque d'erreur de 5%.
p : prévalence estimée du
phénomène étudié dont l'influence des institutions
à la participation
communautaire à la santé (87% soit 0,87),
d : la précision souhaitée
q=1-p, soit q= 1-0,87= 0,13.
= 174
En plus de la taille de l'échantillon de 174
ménages, nous avons aussi enquêté 12infirmiers titulaires,
21 représentant d'institutions soit 11 chef, soit 10 d'église
présente dans les AS.
Ce qui amène à 34 plus le TDR de la zone de
santé, 122 membres actif du CODESA soit tous les relais actifs dans
toutes les AS. Au total 330 personnes interrogées.
Les différents responsables des institutions
présentes dans la zone de santé ont également fait partie
de l'échantillon et sont pris de manière aléatoirement.
Tableau 1: choix et taille de l'échantillon de la
population par centre de santé
Aire de santé
|
Population
|
Nombre des ménages
|
Echantillon
|
%
|
CBCA Nyamugo
|
21697
|
3100
|
12
|
6,9
|
CECA 40 Mweze
|
24171
|
3453
|
13
|
7, 5
|
8e CEPAC
|
23477
|
3354
|
13
|
7, 5
|
Ciriri
|
61958
|
8851
|
33
|
18,9
|
Funu
|
19579
|
2791
|
10
|
5,7
|
Biname
|
26945
|
3849
|
14
|
8,0
|
Maendeleo
|
24899
|
3557
|
13
|
7, 5
|
Maria
|
59568
|
8510
|
32
|
18,4
|
Néema
|
17430
|
2490
|
9
|
5,1
|
Nyamulagira
|
18930
|
2704
|
10
|
5,7
|
Uzima
|
12103
|
1729
|
6
|
3,4
|
SOS
|
15877
|
2268
|
9
|
5,1
|
Total
|
326634
|
46656
|
174
|
100,0
|
16
Dans le tableau 2 nous répartissons
l'échantillon des CODESA en fonction des AS respectives.
Tableau 2: Taille d'échantillon par centre de santé
et/ou Aire de Santé
Aire de santé
|
RECO
|
Nombre des
|
Echantillon
|
%
|
|
|
RECO actifs
|
|
|
CBCANyamugo
|
69
|
8
|
8
|
6,5
|
CECA 40Mweze
|
70
|
7
|
7
|
5,7
|
8E CEPAC
|
69
|
8
|
8
|
6,5
|
CIRIRI
|
140
|
18
|
18
|
14,7
|
FUNU
|
68
|
10
|
10
|
8,1
|
BINAME
|
71
|
8
|
8
|
6,5
|
MAENDELEO
|
72
|
8
|
8
|
6,5
|
MARIA
|
120
|
8
|
8
|
6,5
|
NEEMA
|
60
|
8
|
8
|
6,5
|
NYAMULAGIRA
|
62
|
8
|
8
|
6,5
|
UZIMA
|
38
|
8
|
8
|
6,5
|
SOS
|
44
|
23
|
23
|
18,8
|
TOTAL
|
883
|
122
|
122
|
100,0
|
2.6. PARAMETRES OU VARIABLES
Les variables utilisées dans notre étude sont
:
- La variable dépendante : la
participation communautaire à la santé
- Les variables indépendantes : les
institutions d'influence, les éléments de connaissance par
rapport à ces institutions et à la participation communautaire
à la santé.
D'autres variables sont les caractéristiques
sociodémographiques des sujets de l'étude.
Pour vérifier notre hypothèse et atteindre
chacun de nos objectifs spécifiques, nous avons procédé
comme suit :
1. Pour identifier les institutions d'influence de la
participation communautaire à la santé, nous avons d'abord
classé les formations sanitaires (c'est-à-dire les centres de
santé) selon l'intervenant principal. Celui-ci a été soit
une église, soit une organisation non gouvernementale (ONG), soit l'Etat
lui-même. Nous avons ensuite identifié la confession religieuse et
les activités principales de chaque relais communautaire (RECO) dont
ceux représentés dans le CODESA restreint. C'est à partir
de ces deux variables (confession religieuse et activités principales)
que nous avons dégagé le nombre de RECO appartenant à la
même église ou ONG que l'intervenant principal.
17
Nous avons considéré qu'une institution est
influente sur la participation communautaire lorsqu'elle représente
à elle seule plus de 50% des RECO dans une AS bien identifiée. Le
contraire a indiqué que l'institution a peu d'influence sur la
participation communautaire à la santé.
2. Pour déterminer le lien institutionnel existant
avec la population à travers les RECO dans la ZSU de Kadutu, nous avons
d'abord identifié 3 activités principales des RECO/CODESA,
notamment la constitution du CODESA restreint, et celle des membres actifs dans
les rencontres de la cellule d'animation sanitaire et pendant les travaux
communautaires. Nous avons ensuite relevé le nombre des membres du
CODESA/RECO actifs dans ces activités par rapport à leur
confession religieuse et leurs activités professionnelles. Nous avons
considéré qu'une institution a un lien fort avec
l'activité du CODESA/RECO si celle-ci représente à elle
seule plus de 70% des membres actifs au cours de cette activité. Le
contraire a indiqué un faible lien avec cette institution si elle
représente moins de 50% des membres.
Alors que le lien a été considéré
comme moyen lorsqu'il s'est agi de 50 à 69% des membres actifs.
3. Pour évaluer le niveau d'information de la
population et des représentants d'institutions sur l'influence de ces
institutions sur la participation communautaire, nous leur avons adressé
le questionnaire portant sur :
- Le fait que leur institution ou toute institution du milieu
influence la participation communautaire à la santé dans l'AS.
- Le mode d'influence de cette (ces) institution(s),
- La raison de cette influence.
Nous avons considéré une connaissance
élevée lorsque celle-ci représente au moins 70% des cas,
une connaissance moyenne lorsqu'elle varie entre 50 et 69% des cas et une
faible connaissance lorsqu'elle représente moins de 50% de cas.
2.7. ANALYSE DES DONNEES
Sur un ordinateur, les logiciels Excel, Epi-info 3.5, nous ont
permis de faire l'analyse et
le traitement des données.
Les données ont été analysées en
comparant les variables entre elles. Nous avons également
présenté les résultats sous forme de fréquences et
de pourcentage. Le test de chi-carré a été utilisé
pour comparer les variables.
2.8. DIFICULTES RENCONTREES
Pendant la réalisation de cette étude, nous nous
sommes heurtés aux difficultés suivantes:
18
- Nous avons perdu un ordinateur à la veille de la
rédaction de ce travail en 2015.
- En 2015, pendant que nous étions en plein travail, la
machine qui nous servait dans la saisie et le traitement de données est
tombée en panne à l'écran nous laissant ainsi dans
l'embarant.
- Les représentants des institutions et les RECO/CODESA
certains ont étés de fois
injoignable, ce qui a retardé la collecte des
données jusqu'au mois de juin 2015.
- L'étude a été couteuse par rapport
à notre prévision budgétaire.
- Nous avons eu du mal à respecter le pas de sondage
dans certaines AS de suite de la promiscuité des maisons dans les
avenus.
2.9. IMPACT PREVU (UTILISATION DES RESULTATS)
La participation de tous les secteurs des
sociétés démocratiques aux processus de
réorganisation des systèmes de soins de santé constitue
une des clés de voute du discours et de la pratique de la santé
publique contemporaine. En mesurant l'influence institutionnelle à la
participation communautaire à la santé, notre étude
contribuera à l'amélioration de la participation communautaire
à la santé.
Ceci dans le sens qu'en identifiant ces institutions, on peut
alors comprendre sur quels leviers ou institutions agir si l'on veut accroitre
la participation communautaire. Cette amélioration ne peut être
effective que si les autorités à tous les niveaux et la
population cible prennent conscience de la question participative et s'y
impliquent d'avantage.
2.10. CONSIDERATION ETHIQUE
Le respect de l'éthique de la recherche surtout la
confidentialité en rapport avec les données exploitées sur
les fiches.
19
Chap. III: RESULTATS
3.1. CARACTERISTIQUES DES SUJETS DE
L'ECHANTILLON 3.1.1. Caractéristiques des sujets de
l'échantillon de la population
Le tableau 3 décrit les caractéristiques des sujets
de l'échantillon de la population de notre étude.
Tableau 3 : proportion des caractéristiques des sujets de
l'échantillon de la population en %
Variables
|
Effectifs (n=174)
|
Pourcentage
|
AGE en années
|
|
|
20-35
|
80
|
46,0
|
> 36
|
94
|
54,0
|
SEXE
|
|
|
Féminin
|
104
|
59,8
|
masculin
|
70
|
40,2
|
ETAT CIVIL
|
|
|
Célibataire
|
38
|
21,8
|
marié
|
120
|
69,0
|
veuf (Ve)
|
16
|
9,2
|
NIVEAU D'ETUDES
|
|
|
Sans niveau
|
2
|
1,1
|
Primaire
|
45
|
25,9
|
secondaire
|
106
|
60,9
|
universitaire
|
21
|
12,1
|
PROFESSION agriculteur
|
6
|
3,4
|
emploi libéral
|
57
|
32,8
|
employé de l'Etat
|
53
|
30,5
|
étudiante
|
4
|
2,3
|
ménagère
|
3
|
1,7
|
sans emploi
|
51
|
29,3
|
RELIGION catholique
|
109
|
62,6
|
kimbanguiste
|
1
|
0,6
|
musulmane
|
2
|
1,1
|
protestante
|
62
|
35,6
|
Les données du tableau 3 montrent que la tranche
d'âge la plus importante est de plus de 35, le sexe féminin est
galopant, les mariés dominent. La plu part des enquêtés ont
un niveau d'études secondaires, ceux qui pratiquent l'emploi
libéral sont en première position de même que les agents de
l'état, la majorité de la population est catholique.
20
3.1.2. Caractéristiques des représentants des
institutions
Le tableau 4 présente les caractéristiques
sociodémographiques des représentants
d'institutions.
Tableau 4 : Distribution des caractéristiques des
représentants des institutions, en %
Variables
|
Effectifs (n=34)
|
Pourcentage
|
Age en années
|
|
|
20 à 35
|
7
|
20,6
|
36 à 64
|
27
|
79,4
|
SEXE
|
|
|
Féminin
|
5
|
14,7
|
Masculin
|
29
|
85,3
|
ETAT CIVIL
|
|
|
Marie
|
34
|
100,0
|
INSTITUTION
|
|
|
Chef
|
11
|
32,4
|
Eglise
|
10
|
29,4
|
IT/TDR
|
13
|
38,2
|
NIVEAU D'ETUDES
|
|
|
Primaire
|
2
|
5,9
|
Secondaire
|
19
|
55,9
|
Universitaire
|
13
|
38,9
|
PROFESSION emploi libéral
|
6
|
17,6
|
employé de l'Etat
|
27
|
79,4
|
Vendeur
|
1
|
2,9
|
RELIGION
|
|
|
Catholique
|
25
|
73,5
|
Protestant
|
9
|
26,5
|
A l'issu du tableau 4, nous remarquons que la majorité
des représentants des institutions enquêtés ont l'âge
de plus de 36 ans, sont majoritaire de sexe masculin. Au moins tous sont
mariés, les infirmiers et TDR en représentent sont les
représentants d'institution enquêté en majorité et
les chefs de quartier et/ou d'avenu, sont du niveau secondaire. Ils sont les
employés de l'état représentent, et sont des
catholiques.
21
3.1.3. Caractéristiques des membres du CODESA.
Le tableau 5 décrit les membres du CODESA, selon
leurs sociodémographiques.
Tableau 5 : Répartition des caractéristiques des
membres du CODESA, en %
|
caractéristiques
|
Variables
|
Effectifs (n=122)
|
Pourcentage
|
Age années
|
|
|
20 à 35
|
42
|
34,4
|
35 à 64
|
80
|
65,6
|
SEXE féminin
|
55
|
45,1
|
masculin
|
67
|
54,9
|
ETAT CIVIL célibataire
|
22
|
18,0
|
marié
|
94
|
77,0
|
veuve
|
6
|
4,9
|
FONCTION (catégories)
|
|
|
CODESA
|
65
|
53,3
|
RECO
|
57
|
46,7
|
NIVEAU D'ETUDES primaire
|
18
|
14,8
|
Autres (secondaire et universitaire)
|
104
|
85,3
|
ACTIVITÉ ANCIENNE
|
|
|
Agent de l'Etat
|
48
|
39,3
|
Autres (Agriculteur, Emploi libéral,
Ménagère,
|
74
|
60,6
|
Secrétaire paroissial et sans emploi)
|
|
|
ACTIVITÉ ACTUELLE
|
|
|
Agent de l'Etat
|
48
|
39,3
|
22
Autres (Agriculteur, Emploi libéral,
Ménagère,
|
74
|
60,6
|
Secrétaire paroissial et sans emploi)
|
|
|
GROUPE ETHNIQUE Bembe et lega
|
15
|
16,8
|
Fuliru
|
2
|
2,2
|
Havu et shi
|
70
|
78,6
|
Nande
|
1
|
1,1
|
Tembo
|
1
|
1,1
|
RELIGION catholique
|
89
|
73,0
|
Autres (musulmane, protestante)
|
33
|
26,20
|
REUNION
|
|
|
Non
|
18
|
14,8
|
Oui
|
104
|
85,2
|
TRAVAUX COMMUNAUTAIRES
|
|
|
Non
|
18
|
14,8
|
Oui
|
104
|
85,2
|
Au regard du tableau 5, les données montrent que les
membres de CODESA enquêtés ont en majorité 35 ans, de sexe
masculin, et mariés. Ils appartiennent en majorité au
comité restreint, sont en majorité du niveau secondaire et
universitaire. Ils sont agents de l'état. Ils sont en majorité
catholique, les Shi et Havu et ils participent aux réunions et aux
travaux communautaires.
23
3.2. Institutions intervenant et d'influence de la
participation communautaire à la santé Le tableau 6
décrit les différentes institutions d'influence à la
participation communautaire à
la santé dans la zone de santé de Kadutu.
Tableau 6 : répartition des intervenants selon la
formation sanitaire
FOSA Intervenant(s) principale(s)
CBCA Nyamugo CBCA (église protestante)
CECA 40 Mweze CECA (église protestante)
8E CEPAC CEPAC (église protestante)
Ciriri BDOM (église catholique)
Funu BDOM (église catholique)
Biname BDOM (église catholique)
Maendeleo BDOM (église catholique)
Maria BDOM (église catholique)
Néema CEGC (église protestante)
Nyamulagira BDOM (église catholique)
SOS SOS (ONG)
Uzima BDOM (église catholique)
BDOM : Bureau Diocésain des OEuvres
Médicales ; CBCA : Communauté Batiste au Centre de l'Afrique ;
CGC : Communauté de la Grâce au Congo ; CECA : Communauté
des Eglises du Christ en Afrique ; CEPAC : Communauté des Eglises
Protestantes en Afrique Centrale.
Du tableau 6, il ressort que les formations sanitaires et
leurs principaux intervenants sont soit du réseau BDOM à tendance
catholique, sont une ONG et soit une église protestante. Sur les 12 CS
que compte la ZS, 7 sont catholiques, contre 4 d'appartenance protestante et un
de SOS une organisation non gouvernementale et intégré au
publique.
24
3.3. Connaissance sur le lien entre institutions et
participation communautaire
3.3.1. La connaissance de la population.
Il ressort de cette figure que la majorité de nos
enquêtés reconnaissent que l'église catholique
est influente sur la participation communautaire à la
santé; ensuite, vient l'institution chef ou autorité
politico-administratives. Cette figure nous montre également que nos
enquêtés connaissent que participation aux activités de
santé de l'AS est l'intérêt de ce lien et d'autres disent
que c'est pour la protection des activités sanitaires des
intervenants.
![](L-analye-institutionnelle-de-la-participation-communautaire--la-sante-dans-la-zone-de-sante-de-K2.png)
100,00% 92,70%
40,00%
20,00%
90,00%
70,00%
60,00%
30,00%
80,00%
50,00%
10,00%
0,00%
A. interet lié à la protection des
activités sanitaires de l'AS, B.interet lié à l'avantage
en termes de prime pendant les JNV, C. interet lié à
participation aux activités de santé de l'aire de
santé.
23,30%
14,00%
60,00%
10,70% 6,60%
66,70%
56,70%
90,00% 93,30%
Figure 1: l'existence du lien et l'intérêt de ce
lien à la participation communautaire à la santé
25
Il résulte de cette figure que la plupart de nos
enquêtés reconnaissent que le président du CODESA sont
à la fois membre influent de ces institutions, suivie par le fait que
les membres du CODESA sont à la fois membres influents de ces
institutions et d'autres ont accepté que les points de vue des
représentants de ces institutions passent à travers ses membres
au CODESA/RECO.
![](L-analye-institutionnelle-de-la-participation-communautaire--la-sante-dans-la-zone-de-sante-de-K3.png)
pourcentage
40
90
80
70
60
50
30
20
10
0
Les membres du CODESA sont à la fois
influents de ces institutions
84,7%
le président du CODESA est à la foi
membre de ces institutions
96,7%
les point de vue des représentants de ces institutions
passent par les RECO
50,7%
ces institutions militent pour que
ses membres controle le RECO pendent les élections
74% 74,7%
ces institutions nomment les membres du CODESA pendant les
campagnes vaccinales
Figure 2: la manière dont les RECO sont liés
à ces institutions
26
Le tableau 7 présente les facteurs qui influencent la
participation aux réunions par les RECO. Tableau 7 : Facteurs
d'influence de la participation aux réunions du CODESA/ RECO
variables d'études
|
participation aux réunions
des CODESA
|
OR IC à 95%)
|
×2
|
P
|
Non
|
Oui
|
AGE
|
|
|
4,10 (0,71- 23,41)
|
1,67
|
0,088
|
< à 35
|
4
|
38
|
|
|
|
>36
|
2
|
78
|
|
|
|
SEXE
|
|
|
0,68(0,12-3,88)
|
0,32
|
0,666
|
Féminin
|
2
|
49
|
|
|
|
Masculin
|
4
|
67
|
|
|
|
RELIGION
|
|
|
0,52(0,05-4,66)
|
1,81
|
0,557
|
Autres (musulman et protestant)
|
1
|
32
|
|
|
|
Catholique
|
5
|
84
|
|
|
|
NIVEAU D'ETUDES
|
|
|
0,52(0,09-3,02)
|
0,06
|
0,460
|
Autre (primaire et secondaire)
|
4
|
92
|
|
|
|
Universitaire
|
2
|
24
|
|
|
|
ETAT CIVIL
|
|
|
0,65(0,07-5,88)
|
3,03
|
0,707
|
Célibataire
|
1
|
27
|
|
|
|
Marie
|
5
|
89
|
|
|
|
PROFESSION
|
|
|
2,94(0,33-26,05)
|
3,44
|
0,310
|
Autres (libérale, vendeur, agriculteur,
ménagère et sans)
employé de l'état
|
5
1
|
73
43
|
|
|
|
les membres, CODSA sont influent de ces
institutions
|
|
|
2,12(0,22-19,97)
|
1,50
|
0,502
|
Non
|
1
|
10
|
|
|
|
Oui
|
5
|
106
|
|
|
|
les présidents sont à la fois membres de
ces institutions
|
|
|
14,57(2,44-87)
|
13,52
|
0,000
|
Non
|
4
|
14
|
|
|
|
Oui
|
2
|
102
|
|
|
|
ces institutions militent pour que ses
membres contrôlent les élections
|
|
|
4,66(0,52-41,1)
|
17,30
|
0,130
|
Non
|
5
|
60
|
|
|
|
Oui
|
1
|
56
|
|
|
|
ces institutions nomment ses membres les
élections
|
|
|
5,25(0,91-30,07)
|
23,65
|
0,040
|
Non
|
4
|
32
|
|
|
|
Oui
|
2
|
84
|
|
|
|
27
À l'issue de ce tableau 7, nous constatons que le fait
que les présidents du CODESA soient à la fois membres de ces
institutions et que ces institutions nomment ses membres pendant les
élections ont une influence statistiquement significative sur la
participation aux réunions des membres du CODESA/ RECO, les valeurs de
p< 0,05.
3.3.2. La connaissance des représentants des
institutions.
La figure ici nous montre que la plus part de nos
enquêtés ont accepté avoir une connaissance
sur lien institutionnel existant avec l'église
catholique, de même que l'institution l'Etat (autorités
politico-administratives) et de la ZS/IT (autorités sanitaires). Il
ressort que tous nos enquêtés ont accepté connaitre que
l'intérêt de ce lien est situé à la participation
aux activités de santé de l'AS, aussi des avantages en termes de
prime pendant les JNV.
![](L-analye-institutionnelle-de-la-participation-communautaire--la-sante-dans-la-zone-de-sante-de-K4.png)
A. interet lié à la protection des
activités sanitaires de l'AS,
B.interet lié à l'avantage en termes de prime
pendant les JNV,
C. interet lié à participation aux
activités de santé de l'aire de santé.
pourcentage
100
40
90
80
70
60
50
30
20
10
0
100,%
82,4%
47,1%
76,5%
23,5%
82,4%
20,6% 23,5%
79,4%
52,4%
Figure 3: l'existence du lien et l'intérêt
lié à la participation communautaire
De cette figure 4, il ressort que plus de nos
enquêtés connaissent que le président du CODESA sont
à la fois membre influent de ces institutions et que les points de vue
des représentants de ces institutions passent à travers ses
membres au CODESA/RECO.
28
![](L-analye-institutionnelle-de-la-participation-communautaire--la-sante-dans-la-zone-de-sante-de-K5.png)
85,3%
76,5%
90
80
70
52,9%
60
50
40
30
20
10
0
64,7% 61,8%
Les membres du CODESA sont à la fois influents de ces
institutions
le président du CODESA est à la foi
membre de ces institutions
les point de vue des représentants de
ces institutions passent par les RECO
ces institutions militent pour que
ses membres controle le RECO pendent les élections
ces institutions nomment les membres du CODESA pendant les
campagnes vaccinales
pourcentages
Figure 4: la manière dont ce lien
existe
3.3.3. Connaissance des membres de CODESA
![](L-analye-institutionnelle-de-la-participation-communautaire--la-sante-dans-la-zone-de-sante-de-K6.png)
95,90%
98,40%
74,60%
39,30%
27,00%
76,20%
63,90%
48,40%
13,10% 10,70%
100,00% 90,00% 80,00% 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00%
10,00% 0,00%
![](L-analye-institutionnelle-de-la-participation-communautaire--la-sante-dans-la-zone-de-sante-de-K7.png)
A. interet lié à la protection des
activités sanitaires de l'AS, B.interet lié à l'avantage
en termes de prime pendant les JNV,
C. interet lié à participation aux
activités de santé de l'aire de ...
A l'issue de cette figure, les résultats montrent que
nos enquêtés connaissent lien entre l'église catholique
à la participation communautaire à la santé, et
l'église CGC. Ils reconnaissent également la participation aux
activités de santé de l'aire de santé comme
l'intérêt de ce lien, et les avantages en termes de primes pendant
les campagnes vaccinales.
29
Figure 5: l'existence du lien et
l'intérêt lié à la participation
communautaire
Les résultats de cette figure 6 nous montrent la
manière dont le lien institutionnel à la participation
communautaire à la santé est que les membres du CODESA/RECO sont
à la fois membres influents de ces institutions, et par le faite que le
président du CODESA est à la fois membres de ces institutions.
C'est parce que le point de vue des représentants de ces institutions
passe à travers ses membres au CODESA.
![](L-analye-institutionnelle-de-la-participation-communautaire--la-sante-dans-la-zone-de-sante-de-K8.png)
pourcentages
100
40
90
80
70
60
50
30
20
10
0
Les membres du CODESA sont à la fois influents
de ces institutions
91,0%
86,1%
le président du CODESA est à la foi membre
de ces institutions
les point de vue des représentants de ces institutions
passent par les
RECO
50,8%
46,7%
ces institutions militent pour que ses
membres controle le RECO pendent les élections
ces institutions nomment les membres du CODESA
pendant les campagnes vaccinales
70,5%
Figure 6: la manière dont ce lien
existe
30
Chap. IV. DISCUSSION
4.1. L'influence institutionnelle de la participation
communautaire
La participation de tous les secteurs de la population dans
les décisions prises au sujet des problèmes sociaux et de la
santé s'avère désormais une stratégie
nécessaire pour une gouvernance démocratique du processus de
renouvellement organisationnel des systèmes de santé
contemporains (2). Dans ce contexte, les responsables de nombreux
systèmes de santé publics cherchent à développer
des espaces institutionnels de type participatif capables d'influencer
efficacement les processus décisionnels des organisations de soins de
santé (3).
Après analyse de nos données, les
résultats de notre travail montrent que le lien institutionnel de la
participation communautaire à la santé dans la ZS de Kadutu
s'élève entre 83,9% et 92,7% pour l'institution église
catholique et entre 80,6% et 66,7% pour l'institution chef (l'état)
(figure 1et 4). Cependant les activités principales des RECO/CODESA sont
soit agent de l'état, sans emploi ou soit des sans-emploi. Le CODESA
restreint est constitué en moyenne de 6 membres par AS dans la ZS de
Kadutu (le président, le vice-président, le secrétaire et
son vice, le trésorier et son vice) dans chaque formation sanitaire.
Dans les CAC (cellule d'animation communautaire), les membres du comité
varient en fonction des avenus et ou cellules administratives que compte
l'AS.
Une explication est possible, la figure 1nous confirme le lien
qui existe entre le RECO et l'église catholique 92,7% ; et le chef 66,7%
; des relais ayant accepté être informé sur ce lien. Le
tableau 5 nous prouve que 73,0% des relais communautaires de la zone de
santé de Kadutu sont catholique et que 35,3% d'eux sont des agents de
l'état. A la lumière de cette situation, il nous a
été signifié que bon nombres des PRECODESA dont la plupart
d'eux sont à la fois chef de quartier, Musharikishi et/ou occupent une
place de choix dans l'église (secrétaire paroissial,
chargé de liturgie, ou membre du conseil paroissial) pour les
catholiques et d'autres sont pasteur ou enseignants. Ce comme à Ciriri,
où le PRECO est aussi secrétaire de la paroisse, à Maria,
3e CBCA et Maendeleo sont chefs de cellule et à Nyamulagira
où il est le secrétaire du conseil paroissial et musharikishi
honoraire.
Cependant, les résultats nous montrent que leur nombre
varie entre 5 et 7. Sur les 10 membres de RECO actifs que compte l'AS Funu ;
8sont des catholiques soit 80%, seul deux sont protestants soit 20% et sont
agents de l'état en moyenne et participent tous activement aux
activités communautaires et aux réunions de CODESA et du CAC.
Considérant les résultats ci-haut décrit, partant de nos
paramètres de vérification de nos objectifs, nous trouvons que
l'institution église catholique a un lien fort avec les activités
du CODESA dans cette AS.
31
S'agissant de l'AS SOS Dr Lurhuma compte 23 RECO actifs, le
CODESA en compte 15 membres soit 65,2% de représentation dont 13
catholiques soit 86,6% sur deux protestants soit 13,3%. Ils sont soit agent de
l'état ou sans emploi ; seul 11 participent activement aux
activités de santé de l'AS et aux réunions de CODESA.
Considérant les résultats ci-haut décrit, partant de nos
paramètres de vérification de nos objectifs, nous trouvons que
l'institution église catholique a un lien fort avec les activités
du CODESA de l'AS.
En dépit des autres, l'AS Ciriri, sur 18 relais actifs,
seuls 8 sont représentés dans le comité de
développement de santé soit 44,4% de représentation parmi
lesquels 7 sont catholiques soit 87,5% et 2 autres protestants 12,5% ; ces
derniers sont soit agent de l'état ou vendeurs. Notons qu'ici le PRECO
est aussi secrétaire de la paroisse. Seuls 6 participent aux
réunions des CODESA et habituellement aux activités de JNV.
Considérant les résultats ci-haut décrit, partant de nos
paramètres de vérification de nos objectifs, nous trouvons que
l'institution église catholique a un lien fort avec les activités
du CODESA de l'AS.
Ce comme dans l'AS Nyamulagira où nous avons 8 relais
actifs, 9 constituent le CODESA 112,5% de représentation et sont tous
des catholiques soit 100% et sont soit agent de l'état ou font les
emplois libéraux. De par leur participation aux activités, tous
ont adhéré et y participe activement. Considérant les
résultats ci-haut décrit, partant de nos paramètres de
vérification de nos objectifs, nous trouvons que l'institution
église catholique a un lien fort avec les activités du CODESA de
l'AS.
Vue cette situation, l'AS 8e CEPAC compte 8 relais
actifs dans lesquels 10 sont constituants du CODESA soit 125% de
représentation. De ces 10, les catholiques sont 8 et en
représente 80%, deux sont protestants soit 20%. Tous sont actifs dans
les activités de santé et de développement de l'AS et
participent aux réunions du CODESA et celles de la CAC.
Considérant les résultats ci-haut décrit, partant de nos
paramètres de vérification de nos objectifs, nous trouvons que
l'institution église catholique a un lien fort avec les activités
du CODESA de l'AS.
A CECA 40 Mweze ; nous avons 7 relais actifs, mais par rapport
à la composition du CODESA, 11 le composent avec trop d'in activisme
dans les activités et même les réunions. Cependant, sur les
11, deux seuls sont protestants soit 18,1% et 9 sont catholiques 81,8%. Ils
sont presque tous des étudiants et vendeurs. Considérant les
résultats ci-haut décrit, partant de nos paramètres de
vérification de nos objectifs, nous trouvons que l'institution
église catholique a un lien fort avec les activités du CODESA de
l'AS.
Quand a ce qui concerne l'AS Biname, le CODESA est
constitué de 12 membres parmi lesquels un seul protestant 8,3% et les
catholiques y sont à 11 soit 91,6%. Les agents de l'état
32
y sont à 6 soit 50% et d'autres sont soit des
ménagères ou des employés libéraux. Sur la
participation des relais aux activités dans l'AS, il nous a
été révélé que tous y participent.
Considérant les résultats ci-haut décrit, partant de nos
paramètres de vérification de nos objectifs, nous trouvons que
l'institution église catholique a un lien fort avec les activités
du CODESA de l'AS.
Il convient de dire que dans l'AS Maendeleo avec ses 8 relais
actifs, le CODESA est constitué de 13 membres lesquels 4 sont
protestants soit 30,7%, les autres sont catholiques soit 69,2%. Ils sont des
vendeurs en moyenne et participent activement aux activités
communautaires de l'AS et aux réunions. Néanmoins ; le PRECO est
à la fois chef de quartier. Considérant les résultats
ci-haut décrit, partant de nos paramètres de vérification
de nos objectifs, nous trouvons que l'institution église catholique a un
lien moyen avec les activités du CODESA de l'AS.
Il nous a été révélé
qu'à Uzima, sur le 8 relais actifs que compte l'AS, le CODESA est
constitué de 14 membres dans lesquels on compte 12 catholiques soit
85,7% et deux protestants 14,2%. Un constant ce que le PRECO est aussi
infirmier dans une autre FOSA. De par leurs participations aux activités
et aux réunions, 9 seulement participent. Considérant les
résultats ci-haut décrit, partant de nos paramètres de
vérification de nos objectifs, nous trouvons que l'institution
église catholique a un lien fort avec les activités du CODESA de
l'AS.
Abordant la situation de l'AS Maria, sur les 8 relais actifs
qu'elle compte, le CODESA est constitué de 12 personnes dont le PRECO
est à la fois chef de cellule. Huit d'eux sont des catholiques 66,6% ;
deux musulmans et deux protestants soit 33,3%. Leurs fonctions professionnelles
sont majoritairement agent de l'état et des vendeurs. Seuls neuf d'eux
sont dynamiques et participent donc aux activités communautaires et aux
réunions du CODESA et de la CAC. Considérant les résultats
ci-haut décrit, partant de nos paramètres de vérification
de nos objectifs, nous trouvons que l'institution église catholique a un
lien moyen avec les activités du CODESA de l'AS.
Nos constants dans l'AS 3e CBCA Nyamugo qui compte
8 relais communautaires actifs, son CODESA est constitué de 13 membres,
les catholiques y sont au nombre de 8 soit une représentation de 61,5%
sur quatre seul les protestants 30,7% et un musulmans soit 7,6%. Il est
à signaler que seul huit membres participent aux activités
communautaires, aux réunions du CODESA et de la CAC 61,5% de
participation. Considérant les résultats ci-haut décrit,
partant de nos paramètres de vérification de nos objectifs, nous
trouvons que l'institution église catholique a un lien moyen avec les
activités du CODESA de l'AS.
33
Dans l'AS Neema, sur le huit relais communautaires actifs ; le
CODESA restreint est constitué de 3 membres dont le PRECO, son vice et
son secrétaire. Deux d'eux sont catholiques 66,6% et un protestant soit
33,3%. Dans la CAC, sur 7 membres que compte le comité cinq sont
catholiques et représente 71,4% ; les protestants sont à 2 soit
28,5%. Sur l'ensemble du CODESA, 5 sont des agents de l'état soit 50% et
les autres sont soit sans emploi, employés libéraux, ou
étudiant. De par leur participation aux activités communautaires,
dans des réunions du CODESA et de la CAC ; sur les 10 membres du
comité un seul ne fait pas preuve de son dynamisme soit 90% de
participation. Considérant les résultats ci-haut décrit,
partant de nos paramètres de vérification de nos objectifs, nous
trouvons que l'institution église catholique a un lien moyen avec les
activités du CODESA de l'AS.
En croisant les caractères sociodémographiques
avec la participation aux réunions de restitution des CODESA/RECO nous
avons trouvé que la fonction, le niveau d'étude, le faite que ces
institutions militent pour que ses membres contrôlent CODESA pendant les
élections, que ces institutions nomment ses membres CODESA/ROCO pendant
les campagnes vaccinales et la participation aux réunions de restitution
ont une influence statistiquement significative sur la manière dont ces
institutions influent sur la participation communautaire à la
santé, les valeurs de P < 0,05.
L'OMS a ainsi envisagé la participation communautaire
selon trois degrés d'implication du citoyen :la participation marginale
pour laquelle la communauté possède peu d'influence; la
participation de fond où la communauté intervient activement dans
la détermination des priorités et dans le déroulement de
l'action; la participation de structure où la communauté joue un
rôle dans tous les aspects du programme. Rifkin, lui, distingue cinq
niveaux d'implication en fonction du pouvoir de contrôle dont la
communauté dispose. Cette communauté est donc appelée
à participer : Aux avantages des programmes uniquement; aux
activités des programmes élaborés par des organismes ou
institutions; à l'exécution des programmes; à
l'évaluation des programmes; à la planification des
programmes.
Dans un ouvrage collectif, Hance, Chess et Sandman classent
les différents niveaux d'implication suivant le pouvoir
spécifique accordé au citoyen sur les décisions à
prendre.
Cela donne six échelons : le promoteur d'une action
agit seul, sans communiquer avec le citoyen ; le promoteur informe le citoyen
sans lui demander de se prononcer sur la question ; le promoteur consulte sans
réellement tenir compte des commentaires émis ; le promoteur
consulte et tient compte des commentaires émis ; le promoteur s'associe
à la population pour résoudre le problème ; le promoteur
remet entre les mains des citoyens le pouvoir de prendre
34
seuls les décisions appropriées. Ce modèle
ne nous semble toutefois prendre le contre-pied d'une démarche de
participation communautaire. Il serait ici question en effet d'une forme de
participation non volontaire, d'un " faire participer à " et non pas
d'un "participer à" (10). 4.2. Le niveau de connaissance sur
l'influence institutionnelle sur la participation
communautaire
Les résultats de notre étude montrent que la
population dans son ensemble a une connaissance élevée de
l'influence de l'église catholique sur la participation communautaire
à la santé à travers les CODESA 92,7% et une majeure
connaissance de l'institution chef (état) 66,7% (figure 1); ceci est
consécutif à celle des représentants des institutions qui
ont une bonne connaissance sur cette influence. En effet, 83,9% parmi eux ont
accepté que l'église catholique, 80,6% la ZS/IT, et 80,6% par les
chefs (état) influent sur la participation communautaire à la
santé (figure 4). Quant à ce qui est de la connaissance des
membres du CODESA/RECO ; les résultats nous montrent que 95,9% d'eux
connaissent l'existence du lien entre l'église catholique et la
participation communautaire à la santé, et 10,7% à
l'église CGC.
Cette situation s'explique de plusieurs manières,
à la connaissance de la population, ceci est le fait que les
présidents du CODESA sont à la fois membres influent de ces
institutions 96,7%. Les membres du CODESA/RECO sont à la fois membres
influent dans ces institutions 84,7% et que ces institutions nomment leurs
membres pendant les campagnes vaccinale ou similaire 74,7%, aussi ils militent
pour que ses membres contrôlent le CODESA pendant les élections
74,0% (figure2). La figure 5 illustre cela dans la connaissance des
représentants d'institutions et nous avons trouvé que les
présidents du CODESA sont à la fois membres influent de ces
institutions 83,7% ; les membres du CODESA/RECO sont à la fois membres
influent dans ces institutions 74,2% et que ces institutions nomment leurs
membres pendant les campagnes vaccinale ou similaire 67,7%, aussi il militent
pour que ses membres contrôlent le CODESA pendant les élections
67,7%. Au regard de la figure 6, il nous est permis de dire due la
manière dont le lien institutionnel à la participation
communautaire à la santé est que les membres du CODESA/RECO sont
à la fois membres influents de ces institutions (91,0%) aussi que le
président du CODESA est à la fois membres de ces institutions
(86,1) et 46,7% disent que c'est par ce que le point de vue des
représentants de ces institutions passe à travers ses membres au
CODESA, ont martelés les membres du CODESA/RECO.
Voulant savoir les raisons de l'existence de ce lien, à
la connaissance de la population c'est pour participer aux activités de
santé de l'AS 93,3% et pour avoir des avantages en
35
terme prime pendant les JNV 90,0%. Les mêmes raisons ont
été avancées par les représentants d'institutions ;
100% d'eux connaissent la participation aux activités de santé de
l'AS et 77,4% des avantages en termes de prime pendant les JNV. 86,2% du CODESA
connaissent avoir participé à des réunions de restitution
de CODESA avec la population sur les sujets comme hygiène et
assainissement de leurs milieux, la planification familiale, la pesé
communautaire, CPN, CPS, la malnutrition, la sensibilisation sur
l'adhésion à la mutuelle de santé. Par ailleurs, les
membres du CODESA ont dans leurs connaissancesle fait que la participation aux
activités de santé de l'aire de santé constitue un
intérêt de l'existence de ce lien (98,4%), et les avantages en
termes de primes pendant les campagnes vaccinales (48,4%).
Au Burkina Faso, les résultats sur la recherche pour le
développement montrent que, tout comme la réalisation
d'initiatives et de projets de développement dépendent de la
participation effective des populations. Toute intervention visant une
amélioration réelle et durable des conditions de vie des
populations est vouée à l'échec si elle n'est pas prise en
charge. La participation communautaire est un préalable à la
réussite du processus de décentralisation qui doit par
conséquent la favoriser. Les acteurs étant de plus en plus
rationnels, les mettre à contribution suppose qu'ils soient
intéressés par les actions à entreprendre. Ainsi, les
individus doivent sentir la nécessité de participer aux
activités de développement. Selon les données 93,4% des
enquêtés qui ne comprennent pas Français trouvent que la
participation communautaire est importante pour le développement tandis
que 7,2% de ceux qui parlent Français pensent le contraire en plus,
80,7% des personnes que nous avons rencontrées disent participer aux
activités de la commune.
Cela s'expliquerait sans doute par le fait que d'une
façon ou d'une autre, elles se sentent concernées par ce qui se
passe chez elles. Les populations connaissent aujourd'hui l'importance, et
surtout la nécessité pour elles de participer au
développement de leur localité dans ce contexte de
développement endogène. Ils sont très souvent ceux qui ont
été ou qui sont scolarisés. En effet, parmi ceux qui
parlent la langue officielle on dénombre 58% qui ont un niveau
d'instruction secondaire, 17,4% du niveau primaire, 11,6% qui sont
passés par l'école coranique et près de 9% qui sont
alphabétisés. Ils doivent par voie de conséquence avoir
une bonne perception de la participation communautaire au développement,
Mais cela ne semble pas être le cas (32).
36
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Notre étude a porté sur l'analyse
institutionnelle de la participation communautaire à la santé
dans la zone de santé urbaine de Kadutu. Notre observation sur terrain
nous a laissé croire que certaines institutions auraient une influence
sur la participation communautaire à la santé. Notre
hypothèse a été ainsi formulée comme suit :
La participation communautaire à la santé dans
la ZSU de Kadutu serait influencée par les institutions du milieu :
l'institution « église », l'institution « chef », et
l'institution « autorité sanitaire ». L'influence de ces
institutions serait liée à l'information insuffisante de la
population, des représentants de ces institutions en la
matière.
Nous nous sommes ainsi fixés les objectifs
spécifiques ci-après :
- Identifier les institutions d'influence sur la participation
communautaire à la santé dans la Zone de santé de
Kadutu.
- Déterminer le lien institutionnel qui existe avec les
populations à travers les RECO dans cette Zone de Santé.
- Evaluer le niveau d'information de la population, des
membres CODESA et des représentants d'institutions à propos de
l'influence de ces institutions sur la participation communautaire à la
santé.
Ainsi pour y arriver, nous avons procédé par une
investigation (enquête sur terrain), l'investigation ayant
consisté à l'enquête par questionnaire de 174 sujets dans
la population de différentes aires de santés de notre milieu
d'étude, l'analyse des archives du CODESA et l'observation directe et
participative.
Après investigation, nous avons abouti aux
résultats suivants
- Sur l'ensemble des aires de santé que comprend cette
ZS, 58,3% sont sous l'influence de l'église catholique, 33,3% sont sous
l'influence de l'église protestante (dans sa diversité) et 8,3%
sont sous l'influence d'une ONG (SOS).
- Bien plus, la connaissance de la population, celle des
représentants de ces institutions et celle des membres des CODESA/RECO
convergent vers l'idée commune selon laquelle le lien avec
l'église catholique est très élevé (population :
92,7%, représentants d'institutions : 82,4%, membres CODESA : 95,9%).
Les avantages liés à ce lien sont la prime pendant la
participation aux activités JNV notamment (population ; 90%,
représentants institutions : 79,4%, membres CODESA : 95,9%). l'influence
se produit soit à travers le fait que le présidents du CODESA est
à la fois membre de l'une des institutions intervenant dans l'AS
(population :96,7% et membres CODESA :86,1%), soit que les membres du CODESA
sont à la fois
37
membres de ces institutions (y compris le président du
CODESA, 91% selon les membres du CODESA
- Les facteurs d'influence de la participation communautaire
aux réunions des CODESA sont le fait que les présidents CODESA
sont à la fois membres de ces institutions et le fait que ces
institutions nomment ses membres pendant les élections du CODESA
(p=0,000 et p=0,040).
Eu égard à ce qui précède, nous
recommandons ce qui suit :
A LA DPS ET AU BCZ
- D'organiser régulièrement des séances
de formation à l'intention des relais communautaires pour bien remplir
leurs missions;
- De donner aux RECO les moyens de mise en oeuvre des leurs
activités qu'ils peuvent réaliser sous forme des projets;
- De motiver les RECO à prendre conscience de leurs
missions communautaires;
D'organiser les élections démocratiques sans
tendance institutionnelle à l'égard de RECO.
- De repenser le rôle de l'église en
général et de celui de l'église catholique dans la
promotion de la participation communautaire à la santé dans cette
ZS
Au CODESA
- De comprendre et réaliser les activités
communautaires qui se veulent être gratuit et volontaires,
A la communauté :
- De faciliter les RECO à atteindre leurs missions en
s'impliquant activement dans leurs activités.
Aux différentes institutions d'appuyer la participation
communautaire à la santé de la place, d'appuyer avec force les
activités RECO à toutes les dimensions.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé ce
sujet, nous invitons d'autres chercheurs à s'intéresser de ce
sujet afin de l'enrichir davantage. Ceci nous donnerait un état de lieux
précis sur la question en province et par conséquent dans le
pays.
38
BIBLIOGRAPHIE
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Morin Éditeur. Montréal.
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Genève : OMS; 1978.
10. Martine B, Jacques M, Denis D.La participation communautaire
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11. GOUDET B. Les acteurs : positions, intérêts,
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Sociale, 2009, pages 246-257. (Comprendre la société).
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Congo, mars 2001.
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dans le programme de reconstruction dirigée par la communauté.
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Planning; pp 251-256.
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viabilité des communes rurales au Burkina Faso.CERFODES. Burkina Faso
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31. Hours B. L'Etat sorcier. Santé publique et
société au Cameroun, Le Harmattan : Paris 1985.
Ministère de la sante du Burkina Faso, enquête
nationale sur les prestations des services de santé et la qualité
des données sanitaires, Burkina Faso: mini santé 2013.
a
ANNEXES
I
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE A LA
POPULATION
I. IDENTIFICATION
1. Aire de santé:
2. Age: ans
3. Sexe: a) M ./ b) F /
4. Religion : a) catholique / / b) protestante/ / c) musulmane /
/ d)
kimbanguiste/ / e) Autre à préciser .
5. Niveau d'étude: a) sans niveau/ ./ b) niveau primaire/
/ c) niveau
secondaire/ / d) niveau universitaire/ /
6. Etat civil: a)marié/ / b) célibataire / / c)
veuf (veuve) / /
d) divorcé(e)/ / e) autre à préciser.
7. Profession : a) employeur de l'Etat /...../ b) employeur
libéral/...../
c) sous-emploi /...../ d) agriculteur /...../ e) autre à
préciser
II. CONNAISSANCE
8. Avez-vous déjà entendu parler des RECO/ CODESA
?
a) oui/ ./ b) non / ./
9. Pensez-vous que les membres du CODESA/RECO de votre aire de
santé ont des liens avec une des institutions suivantes ?
a) Eglise catholique oui/ / ou non/ /
b) Eglise 3e CECA oui/ / ou non/ /
c) Eglise CGC oui/ / ou non/ /
d) Eglise 8e CEPAC oui/ / ou non/ ./
e) Eglise 40e CECA oui / / ou non / /
f) ZS/ IT oui / ./ ou non / /
g) L'état oui / ./ ou non / ./
h) Autre à préciser: oui / / non / /
10. Si oui à 9 de quelle manière sont-ils
liés à cette (ces) institution(s) ?
a) Les membres CODESA/RECO sont à la fois membres
influents de ces
institutions/ /
b) Le président du CODESA est à la fois membre de
ces institutions /...../
c) Les points de vue des représentants de ces
institutions passent à travers ses
membres au CODESA/RECO / ./
d) Ces institutions militent pour que ses membres
contrôlent le CODESA/RECO pendant les élections du CODESA
/...../
II
e) Ces institutions nomment les membres CODESA/ROCO pendant les
campagnes
vaccinales ou similaires / ./
f) Autre à préciser :
11. Si oui à 9, pour quel intérêt ce lien
existe-t-il ?
a) Protection des activités sanitaires l'intervenant (le
CS appartient à cette institution)
/ /
b) Avantages en termes de prime pendant les campagnes vaccinales
ou similaires
/ /
c) Participation aux activités de santé de l'aire
de santé / ./
d) Autre à préciser :
12. participez-vous régulièrement aux
réunions de restitution faites par les CODESA de votre avenue ?
a) oui / / b) non / /
13. a) si oui, combien de fois ? /semaine/mois/ trimestre/
semestre/
année
b) si oui, sur quel (s) sujets ?
c) si non, pourquoi?
Merci pour votre attention
III
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AU CODESA
I. IDENTIFICATION
1. Aire de santé:
2. Fonction au sein du CODESA : a) président / / b) vice
pdt /..../ c) secrétaires /...../
d) trésorier / / e) autre
3. Age: ans
4. Sexe: a) M ./ b) F /
5. Religion : a) catholique / / b) protestante/ / c) musulmane /
/ d)
kimbanguiste/ / e) Autre à préciser .
6. Niveau d'étude: a) sans niveau/ ./ b) niveau primaire/
/ c) niveau
secondaire/ / d) niveau universitaire/ /
7. Etat civil: a)marié/ / b) célibataire / /
veuf(veuve) / / d) divorcé(e)/ /
e) autre à préciser .
8. Profession : a) employeur de l'Etat /...../ b) employeur
libéral/...../
c) sous-emploi /...../ d) agriculteur /...../ e) autre à
préciser
II. CONNAISSANCE
9. Connaissez-vous les rôles et attributions des CODESA
?
a) oui/ ./ b) non / ./
10. Pensez-vous que les membres du CODESA/RECO de votre aire de
santé dont le président ont des liens avec une des institutions
suivantes ?
i) Eglise catholique oui/ / ou non/ /
j) Eglise 3e CECA oui/ / ou non/ /
k) Eglise CGC oui/ / ou non/ /
l) Eglise 8e CEPAC oui/ / ou non/ ./
m) Eglise 40e CECA oui / / ou non / /
n) ZS/ IT oui / ./ ou non / /
o) Autre à préciser oui / / non / /
11. Si oui à 9 de quelle manière sont-ils
liés à cette (ces) institution(s) ?
g) Les membres CODESA/RECO sont à la fois membres
influents de ces
institutions/ /
h) Le président du CODESA est à la fois membre de
ces institutions /...../
i) Les points de vue des représentants de ces
institutions passent à travers ses
membres au CODESA/RECO / ./
IV
j) Ces institutions militent pour que ses membres
contrôlent le CODESA/RECO pendant les élections du CODESA
/...../
k) Ces institutions nomment les membres CODESA/ROCO pendant les
campagnes
vaccinales ou similaires / ./
l) Autre à préciser :
12. Si oui à 9, pour quel intérêt ce lien
existe-t-il ?
e) Protection des activités sanitaires l'intervenant (le
CS appartient à cette institution)
/ /
f) Avantages en termes de prime pendant les campagnes vaccinales
ou similaires
/ /
g) Participation aux activités de santé de l'aire
de santé / ./
h) Autres :
13. Faite-vous régulièrement de restitution de
vos réunions du CODESA à la population de votre avenue?
a) oui / / b) non / /
14. a) si oui, combien de fois?
/semaine/mois/trimestre/semestre/année.
b) si oui, sur quel suJet ?
c) si non, pourquoi?
Merci pour votre attention
V
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX REPRESENTANTS
D'INSTITUTIONS
II. IDENTIFICATION
1. Institution
2. Aire de santé:
3. Age: ans
4. Sexe: a) M ./ b) F /
5. Religion : a) catholique / / b) protestante/ / c) musulmane /
/ d)
kimbanguiste/ / e) Autre à préciser .
6. Niveau d'étude: a) sans niveau/ ./ b) niveau primaire/
/ c) niveau
secondaire/ / d) niveau universitaire/ /
7. Etat civil: a)marié/ / b) célibataire / / c)
veuf(veuve) / /
d) divorcé(e)/ / e) autre à préciser.
8. Profession : a) employeur de l'Etat /...../ b) employeur
libéral/...../
c) sous-emploi /...../ d) agriculteur /...../ e) autre à
préciser
III. CONNAISSANCE
9. Avez-vous déjà entendu parler des CODESA dans
votre entité ?
a) Oui / ./ b) non/ /
10. Pensez-vous que les membres du CODESA/RECO de votre aire de
santé ont des liens avec une des institutions suivantes ?
p) Eglise catholique oui/ / ou non/ /
q) Eglise 3e CECA oui/ / ou non/ /
r) Eglise CGC oui/ / ou non/ /
s) Eglise 8e CEPAC oui/ / ou non/ ./
t) Eglise 40e CECA oui / / ou non / /
u) ZS/ IT oui / ./ ou non / /
v) Autre à préciser
11. Si oui à 9 de quelle manière sont-ils
liés à cette (ces) institution(s) ?
m) Les membres CODESA/RECO sont à la fois membres
influents de ces
institutions/ /
n) Le président du CODESA est à la fois membre de
ces institutions /...../
o) Les points de vue des représentants de ces
institutions passent à travers ses
membres au CODESA/RECO / ./
VI
p) Ces institutions militent pour que ses membres
contrôlent le CODESA/RECO pendant les élections du CODESA
/...../
q) Ces institutions nomment les membres CODESA/ROCO pendant
les campagnes
vaccinales ou similaires / ./
r) Autre à préciser :
12. Si oui à 9, pour quel intérêt ce lien
existe-t-il ?
i) Protection des activités sanitaires l'intervenant (le
CS appartient à cette institution)
/ /
j) Avantages en termes de prime pendant les campagnes vaccinales
ou similaires
/ /
k) Participation aux activités de santé de l'aire
de santé / ./
l) Autre à préciser :
13. Êtes-vous satisfait de la manière dont le CODESA
de l'AS fonctionné ?
a) oui / / b) non / /
14. a) si oui, quel est l'aspect de votre satisfaction ?
b) si non pourquoi ?
c) si non, que proposez-vous pour améliorer son
fonctionnement?
Merci pour votre attention
VII
I. GRILLE D'OUTILS DE COLLECTE D'IDENTIFICATION
L'INTERVENANT
FOSA Intervenant(s) principale(s)
CBCA Nyamugo CBCA (église protestante)
CECA 40 Mweze CECA (église protestante)
8E CEPAC CEPAC (église protestante)
Ciriri BDOM (église catholique)
Funu BDOM (église catholique)
Biname BDOM (église catholique)
Maendeleo BDOM (église catholique)
Maria BDOM (église catholique)
Néema CEGC (église protestante)
Nyamulagira BDOM (église catholique)
SOS SOS (ONG)
Uzima BDOM (église catholique)
VIII
II. GRILLE D'EVALUATION DES RELATIONS SOCIALES
A. CODESA RESTREINT DE
N°
|
Prénom Nom et post-nom
|
sexe
|
Poste CODESA
|
Age de naissance
|
religion
|
Activités
professionnelles et occupation sociales
|
Niveau d'études
|
Clan /gpe ethnique
|
Lien avec les responsables
|
autres
|
église
|
chef
|
Autorité sanitaire
|
anciennes
|
actuelles
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
B. CELLULE D'ADNIMATION COMMUNAUTAIRE DE .
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IX
III. LISTE DE PRESENCE PENDANT
N°
|
Nom et post-nom
|
Aux réunions des CODESA
|
Aux réunions des RECO au sein du CAC
|
Les travaux communautaires ou campagne JNV
|
|