FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE
GESTION
B.P. 832 KINSHASA XI
Bancarisation de la paie et la thésaurisation
monétaire de 2012 à 2013
Cas de l'université de Kinshasa
Par
MAKUKA NGANGU Brondone
Travail de fin de cycle présenté pour
l'obtention du titre de gradué en Sciences Économiques et de
Gestion.
Directeur De recherche :
Baende Bofota Youyou, professeur
Année académique
2013-2014
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Epigraphe
« Il n'y a eu de civilisation qu'à partir
du jour où des hommes, au lieu de manger tout le gibier de leur chasse
et de se gaver, ont fumé ou salé de la viande, ce qui a permis
à la tribu de se livrer à d'autres travaux.
»
Makuka Ngangu Brondone
2
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Dédicaces
A mes chers, précieux, honorables et respectables
parents Makuka Nkuku Thom's et Kevani Nsuele Nelly, Je ne saurai jamais
exprimer suffisamment la gratitude que j'ai en votre endroit.
3
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Remerciements
Ce travail est né de ma curiosité pour les
questions touchant l'économie congolaise et d'un désir d'analyser
l'impact de la bancarisation de la paie face à la réduction de la
thésaurisation. Toutefois, il s'est vraiment concrétisé
par la collaboration et l'aide de quelques êtres chers sans lesquels
cette recherche n'aurait sûrement jamais abouti.
Mes remerciements s'adressent tout d'abord à l'Eternel
Dieu tout puissant pour sa grâce et son amour indescriptible qui m'ont
guidé tout le long de cette formation, ensuite au professeur BAENDE
Bofota youyou pour avoir accepté d'assurer la direction de ce
présent travail, et qui a su me remettre sur le droit chemin lorsque je
ne voyais plus clairement mon trajet à parcourir et m'a permis de me
concentrer exclusivement sur ce sujet de recherche et enfin à
l'assistante LIPEMBU Béatrice pour avoir sacrifier son temps pour
assurer l'encadrement de ce travail malgré toutes ses occupations.
Merci également à mes parents, je n'oublierai
jamais votre amour et les nombreux sacrifices consentis pour ma réussite
tout au long de mon parcours universitaire. Ces remerciements incluent tous mes
frères, soeurs, cousins et cousines : Irène Makuka, Junior
Makuka, Nancy Makuka, Serge Makuka, Pricillia Makuka, Falone Makuka, Jonathan
Makuka, Jérémie Makuka et Benjamin Makuka, Béros Nsuele,
Pythagore Nsuele, NzuziLema et NsimbaLema, Nicole Mputu, ainsi que tous mes
oncles et tantes tant maternels que paternels .
Nous exprimons tout particulièrement nos remerciements
aux économistes « Co accomplis» du jeune économiste et
une mention spéciale à Christian MUBENGA pour ses critiques
acerbes et connaturelles, ainsi que ses remarques pertinentes, soulevées
au cours de nos multiples discussion informelle.
Merci également à ma famille dans le Seigneur du
campus pour christ. Que Dieu-merci Tamukwi, Bénédicte Mulolo,
Elie Mukaya, Jovial Fundji, Richelait Diaka, Héritier Liko, Monique
Makaka, Bernice Mayinga, Joseph Lutamba, Ida kongolo, Bob Maloba, Adonis Dibwe,
Christelle Mpunga, AureliaTribinal, Josué Bambole, Noémie
Bafikwel, Moise Tshisuaka, Emmanuel Makaka, Arsène Ngwanza,
Gédéon Mpuramana, Germain Lohese, Olivier Ngeyi, Serge Bolamani,
Silvie Mpuekela, Marie Bambi, Freddy Mutombo, Prisca malela, Jeffrey Kamwizuku,
Mado mukungu, Chanic Beya et Freddy Bangelesa.
Nous ne pouvons clore ce propos sans remercier les amis et
camarades, compagnons fidèles tant dans le succès que dans
l'infortune. Que Joseph Senzele, Grace Lukusa, Elie Ndoji, Judith mwanamundi,
Achille chalongo, Hénock Katshimwena, Arsène
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Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Lukusa, Gloire Kadima, Mardochée Yabuka,
Jérémie Mpata, Bénie Mwamba, Henry Tobia, Jonathan Mpemba,
Christian Ngomenzeyi, Patrick Ndombe, JP Ndembe, Christian Mbuyamba, Jonathan
Kabunda, Patrick Kasolo, Guysnove Lutumba, Christian Valu, Ado Mbole, Nadine
makuntuala, Christian Nkama, Eidon kumatomene, Christian Ngeleka, christian
Izu, Hénock Gayereri, Kevin Ngunza, Flore Djema, Black nyombi, Kevin
Ndombe, Hernest Malangu, Pedro Mulumba, Jérémie Mankita et les
autres qui nous ont soutenus de manière directe ou indirecte trouvent
ici l'expression de notre profonde gratitude.
Brondone Makuka Ngangu
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Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
INTRODUCTION
L
|
a présente introduction est axée autour de huit
points à savoir : la problématique, les objectifs du travail,
l'hypothèse, les méthodes et techniques, intérêt et
choix
|
du sujet, la délimitation spatio-temporelle, le canevas et
la revue de la littérature.
0.1Problématique
IL est d'une si grande importance de signaler que
l'accroissement des activités économiques demande un
système bancaire développé, capable de soutenir la
croissance économique et voué à un développement
durable.
Il est démontré le rôle de l'effet de
levier que les institutions financières jouent dans une économie
dite moderne. Dans la majorité de pays dits développés,
les transactions se font de moins en moins avec la monnaie fiduciaire du fait
du développement technologique aboutissant à la création
d'une kyrielle d'instruments de paiement autre que les billets et les
pièces donc les quasi-monnaies.
Il y a des lustres que la RD Congo a transité dans des
situations de crise du cadre macroéconomique s'expliquant d'une part par
de hausse du taux d'inflation entre 1990 et 2000 dont ce dernier a
culminé à plus de 3000 % jusqu'à atteindre 9800% en
1994,par la dépréciation de la monnaie nationale de près
de 100000% ainsi que la rébellion monétaire depuis 19981
; d'autre part par le contexte sociopolitique très agité
de l'époque marqué par les pillages et guerres qui ont
détruit l'outil de production et ont fragilisé le système
financier congolais dont le système bancaire en particulier a
été marqué par une crise de liquidité aigue. Tous
ces événements ont eu pour effet le découragement de
dépôts en banque conduisant la population active à ignorer
le marché monétaire et financier en faveur de la
thésaurisation.
Il y a belle lurette qu'en RD Congo la paie des agents et
fonctionnaires de l'état était assurée par la direction de
la paie du ministère des finances en passant par des comptables
d'état (agents-payeur). Ce système a présenté
plusieurs limites et les agents et fonctionnaires se plaignaient de la mafia
financière car les listes de paie reprenaient des personnes fictives qui
sont à la base directe du coulage des ressources de l'Etat.
Depuis le mois de juillet 2012, le gouvernement de la
république dans le but de palier aux limites susmentionnées a
initié des reformes d'amélioration dans ce domaine. Les
banques
1 FRANCOIS.B.B, la bankarisation : le miracle
congolais, 2013, p14.
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Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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commerciales se sont vues confier un rôle très
capital celui de la paie des agents et fonctionnaires de l'Etat dans leurs
guichets qui autrefois touchaient dans les caisses, c'est la
Bancarisation.
La bancarisation a permis au gouvernement congolais de
résoudre : Le problème de maitrise d'effectif, le problème
de l'hémorragie financière consécutive à la paie
des personnes fictives en mettant les banques au centre de cette
opération qui a redonné le pouvoir à la banque centrale de
jouer son rôle d'autorité monétaire et de contrôler
la masse monétaire en circulation.
Aujourd'hui, le contexte général s'est
amélioré de plusieurs points de vue à savoir que le pays a
retrouvé la stabilité du cadre politique avec des institutions
démocratiquement installées. Cette stabilité politique lui
a permis d'appliquer des politiques macroéconomiques coordonnées
et crédibles induisant à la stabilité du cadre
macroéconomique et à la reprise de la confiance à la
monnaie nationale et du système bancaire congolais a tel enseigne que le
volume de l'indicateur de dépôts s'est accru de plus ou moins
40%2.
Alors, force est de constater qu'après l'instauration
de la bancarisation le nombre des comptes ou le volume de dépôts a
forcément augmenté du fait que tous les agents et fonctionnaires
de l'état ont dès lors de comptes bancaires, mais la tendance
observée est que ces derniers retirent la quasi-totalité voire
même la totalité de leurs salaires. Donc, ce sont des comptes de
passage qui ne permettent pas aux banquiers d'en tirer profit.
A cet effet, nous pouvons poser les questions suivantes :
Quelles sont les causes qui poussent les agents et
fonctionnaires de l'état à retirer la totalité ou la
quasi-totalité de leurs salaires ?
Où conservent-ils leurs revenus après le retrait
à la banque ?
0.2 OBJECTIFS
L'analyse faite dans le présent travail poursuit deux
objectifs : il y a d'une part l'objectif général et d'autre part
les objectifs spécifiques.
0.2.1OBJECTIF GENERAL
D'une manière générale, il sera question
d'analyser l'impact de la bancarisation face à la réduction de la
thésaurisation monétaire.
2KAYEMBE.J.L,revue jeunecomiste,2013,vol1,p2.
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0.2.2OBJECTIFS SPECIFIQUES
O1 : Déterminer en termes
d'avantages et d'inconvénients de la bancarisation ;
O2 : Déterminer les causes de la
persistance de la thésaurisation ;
O3 : Dégager l'importance de la
culture de l'épargne.
0.3 HYPOTHESES
Pour répondre aux préoccupations
soulevées dans la problématique, les hypothèses suivantes
ont été retenues :
H1 : Les causes qui poussent les agents et
fonctionnaires de l'état à retirer la totalité du salaire
en banque n'est pas le manque de confiance, mais c'est à cause de
quelques éléments à savoir : le caractère modique
du salaire qui ne permet pas d'épargner, l'absence d'interdiction de
retirer plus de 100$ par jour à la banque, la non interdiction de
circuler avec de millions de francs congolais à travers le pays, la non
bancarisation de pratiques tontinières(likelemba), la distance qui
sépare les guichets et les résidences de
bénéficières est tellement longue et la pauvreté
des ménages et en fin le taux appliqué par les banques est
très élevé.
H 2: Les bénéficiaires
conservent leurs revenus dans des endroits autres que les banques c'est dire
que la plus part de ces derniers thésaurisent leurs revenus, par contre
certains retirent pour le transférer dans leur comptes individuels
auprès des banques où ils sont clients.
0.4Techniques et Méthodes
Aucune investigation scientifique ne peut être bien
menée sans avoir préalablement choisi des techniques et
méthodes susceptibles de téléguider le chercheur.
0.4.1 Méthodes
Les méthodes utilisées dans ce travail sont
d'une part les évidences empiriques qui consistent en l'exploitation
préalable des données à partir desquelles seront
tirées des observations et inférer des interprétations ;
et d'autre part, méthodes descriptives et principalement la statistique
pour l'exploitation des données à partir desquelles les
interprétations seront faites. Ainsi la méthode systémique
pour analyser le fonctionnement des banques dans le volet de paie des agents et
fonctionnaires de l'Etat.
0.4.2 Les Techniques de recherche
Nous nous sommes également servis de la technique
documentaire dont les supports de base sont constitués des articles,
revues, des notes de cours, quelques ouvrages à caractère
scientifiques ayant trait au sujet abordé, L'observation qui nous
permettra à
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définir certains concepts à partir de la
réalité sur terrain et une enquête par sondage sera
menée dans la population cible qui va nous permettre de recueillir les
informations pour tester les hypothèses que nous avons émises.
Compte tenu de la difficulté d'accéder à
certains documents, il nous sera plus facile de consulter l'internet afin de
palier à cette lacune.
0.5Intérêt et choix du sujet
Le sujet que nous abordons a un double intérêt :
? Sur le plan scientifique : nous allons contribuer à
promouvoir les connaissances de la bancarisation aux futures chercheurs qui
souhaiteront un jour faire de recherche sur cette nouvelle matière
introduite en Rd Congo, mais aussi pour ceux qui veulent comprendre la
bancarisation et la thésaurisation ;
? Sur le plan pratique : notre étude se propose
d'analyser la place qu'occupe la bancarisation dans le processus de la
réduction de la thésaurisation et les mécanismes à
mettre en place par le gouvernement et les banques pour que la bancarisation
puisse contribuer à u n développement durable du système
bancaire congolais et non seulement un simple guichet de paiement des agents et
fonctionnaires de l'Etat.
0.6 Délimitation spatio-temporelle
L'étude étant menée en Rd Congo, nous
allons focaliser notre attention dans la ville de Kinshasa. Cette
dernière faisant partie des villes ou se concentrent les plus des
institutions financières du pays.
Notre enquête sera menée au sein de
l'Université de Kinshasa au près des agents et fonctionnaires de
l'état travaillant dans toutes les institutions représentatives
telles que : l'école mont-amba, ITEM, CHMA, la garde universitaire, les
cliniques universitaires et le corps académiques.
Nous avons choisi l'espace d'une année donc de juillet
2012 à juillet 2013 pour avoir un accès facile aux données
étant donné que c'est une nouvelle pratique et aussi
l'année 2012 puisque cette date marque le début de la dite
pratique.
0.7 Canevas
L'architecture de ce travail est composée des trois
chapitres hormis l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre abordera la définition des concepts de
base ;
Le deuxième chapitre consistera à l'analyse
théorique de la bancarisation et la thésaurisation
monétaire ;
Le troisième chapitre et enfin consistera à
l'analyse des données et la présentation des résultats.
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0.8 Revue de la littérature sur la
bancarisation
La démocratisation de l'accès aux services
bancaires et financiers est une vaste problématique abordée dans
plusieurs études économiques, La bancarisation de la paie qui en
constitue un des aspects est notre préoccupation dans ce travail.
Ainsi pour la bonne soutenance théorique de notre
travail, il nous faut lire quelques travaux qui ont été
élaborés par certains économistes ayant effectué de
recherche antérieurement sur ledit sujet.
Ainsi C.R.Midagu rapporte dans son
mémoire intitulé l'efficacité de la politique des reformes
monétaires sur la croissance économique en RDC affirmait que
« la thésaurisation des économies en
développement résulte principalement de l'ignorance du
marché monétaire et financier, de l'existence des secteurs clos,
d'une crise de confiance envers le système bancaire. Il ne
s'agit pas d'une thésaurisation due aux variations conjoncturelles que
l'action sur la quantité de monnaie peut combattre, mais d'une
thésaurisation structurelle qui ne disparaitra qu'avec une
transformation profonde de l'économie ; ce qui peut pousser en outre les
autorités monétaires à résoudre ce problème
par une réforme monétaire ».
En sus pour trouver de la solution face au problème de
la thésaurisation, il fallait que les autorités monétaires
procèdent à la bancarisation des activités quotidiennes de
la population. Ainsi plusieurs problèmes se sont posés face
à cette pratique. C'est ainsi que dans son acte « Rôle des
banques commerciales dans la bancarisation et la promotion de l'utilisation des
moyens de paiement scripturaux », Alexandre GANDOU
affirme que les services financiers demeurent inaccessibles pour la
grande majorité de la population. La faiblesse du niveau de
bancarisation demeure inquiétante, La monnaie fiduciaire est très
utilisée dans les transactions, cela engendre des problèmes
importants tant au niveau de la mobilisation de l'épargne que du
financement de l'activité économique. Les causes de la faible
bancarisation sont diverses. Il y a les facteurs systémiques tels que le
niveau de développement économique, social, institutionnel et
juridique qui détermine l'environnement global et les facteurs
particuliers au secteur bancaire comme la condition d'ouverture des comptes, le
taux d'intérêt des crédits à la clientèle, la
taille des banques, etc.
En effet, pour le cas de la RDC la bancarisation est partielle
puisque cela se limite jusqu'ici par la bancarisation de la paie de
fonctionnaire et agent de l'état que certain qualifie
10
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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même de l'externalisation de la paie. Bien que ce
phénomène soit récent, les experts du pays se sont
exprimés c'est donc le cas de Samy bosongo qui reprend
la citation de professeur Tshimpe Dintumbele dans son article intitulé
«Bancarisation de la paie des agents de l'état, une mesure
forte à propos pour de nombreux congolais plutôt épris
du bien de la RDC »qui souligne que l'opération pourrait
promouvoir le développement socio-économique , si l'état
s'engage à accroitre le pouvoir d'achat des travailleurs et à
octroyer des crédits nécessaires à la réalisation
des projets reconnus par la banque, avant de déplorer la fluctuation
économique, la faillite du commerce et la faiblesse du système
bancaire actuel qui nécessite une gestion conséquente.
Cependant, B.Mignot et K.Kuhlmann dans leur article
intitulé « épargner en RDC pour mon avenir, oui
c'est possible » qui affirme qu'être bancarisé n'est
pas forcément synonyme d'épargner à la banque,
puisque certains salariés ou fonctionnaires reçoivent leur
salaire par virement sur un compte. Il s'agit soit de salariés d'une
entreprise elle-même cliente corporate d'une banque. Soit il s'agit de
fonctionnaires ayant pris des crédits chez une Institution
Financière (IF), et l'administration et l'IF créditrice se sont
mises d'accord pour domicilier leur salaire dans l'institution en question
(exemple des MECRE et des écoles). Ou bien encore il s'agit de
réformes en cours ou des accords généraux sont
passés entre les banques et les administrations pour la paie des
fonctionnaires. Mais dans aucun cas ce n'est synonyme avec une propension
à épargner.
Beaucoup de gens viennent prélever leur paie en
totalité en liquide dès le versement. Ceci a plusieurs raisons.
Tout d'abord le manque de confiance dans le système cité plus
haut. Ensuite l'organisation des opérations bancaires elles-mêmes,
le client doit souvent attendre longtemps en filiale pour faire un retrait et
ne peut pas se permettre de renouveler cela plusieurs fois par mois. Ce dernier
point n'est réglé que partiellement par les Distributeurs
Automatiques de Billets (DAB), car les cartes ne sont pas répandues chez
tout le monde, les distributeurs ne fonctionnent pas toujours, et la couverture
géographique des DAB n'est pas complète. Deux autres points
clôturent le tout, malgré le fait que les Institution
Financières soient en train de changer sur ce point, leurs forces de
vente sont plus axées sur le crédit, et finalement, quasiment
tout l'environnement du client est un environnement d'économie
informelle.
Ainsi la bancarisation de la paie et la thésaurisation
monétaire corrobore avec toutes ces pensées et entend les
surenchérir.
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CHAPITRE I : GENERALITES CONCEPTUELLES
L
e présent chapitre consistera à définir et
à expliquer les concepts clés que nous serons en train d'utiliser
tout au long de notre étude et à donner voire même
expliquer quelques mesures qui nous serons utiles pour quantifier certaines
analyses dans l'étude.
Ces concepts sont : le compte, l'épargne, la banque, la
thésaurisation et la bancarisation.
1.1 Le compte
La notion de compte est très importante dans le cadre
de notre travail puisqu'on ne peut parler de la bancarisation sans parler de
compte. Voilà la raison pour laquelle cette notion mérite
d'être expliquée.
1.1.1 La définition du compte
Le compte peut être défini comme l'état du
patrimoine financier d'une personne morale ou physique dans une institution
spécialisée3 (banque, trésor public,
services financiers de la poste).
Lorsqu'un compte est créé dans une banque, on
parle de compte bancaire bien que cette appellation soit parfois étendue
aux autres institutions ; C'est ainsi qu'il peut en outre être
défini comme un instrument comptable sur lequel est inscrit l'ensemble
des opérations effectuées entre la banque et son client.
Cette définition montre qu'un compte peut avoir un
solde positif (créditeur), négatif (débiteur) ou encore
nul (équilibré), mais cela dépend du type de compte
puisque certains comptes doivent obligatoirement avoir un solde positif ou
nul.
Dans le cadre de ce travail nous parlerons de compte comme
étant un compte bancaire.
1.1.2 Types de compte
Il est évident de signaler qu'il y a plusieurs types de
comptes, dans le cadre de notre travail nous allons le groupés en deux
catégories dont nous avons le compte de particuliers et le compte
professionnel.
1.1.2.1 Le compte de particuliers ? Le compte mono
titulaire
3Agosou.J.G, les déterminants de la faible
bancarisation dans l'uemoa.2007, p14.
12
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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C'est un compte ouvert à un seul titulaire, il ne peut
fonctionner que sous la seule signature de ce dernier. Toutefois, un mandataire
peut être désigné afin de Permettre une utilisation totale
ou partielle du compte et de ses moyens De paiements selon les limites
rédigées dans le mandat. Seul le mandant est responsable des
opérations initiées par son mandataire (exemple : chèque
sans provision ou dépôt).
? Le compte joint
C'est un compte ouvert par deux ou plusieurs personnes qui sont
liées par une relation qui
peut être soit conjugale ou des personnes
associées qui sont toutes titulaire du compte qui sont régies
d'un principe de solidarité. Ainsi ce compte révèle des
avantages et inconvénients qui suivent :
> Avantages du compte joint
· Existence d'une solidarité active
· Le compte n'est pas bloqué au décès
d'un des titulaires
· Possibilité de nommer un responsable de compte
afin qu'un seul des Cotitulaire soit fiché en cas d'interdiction
bancaire > Inconvénients du compte joint
· Solidarité passive sur l'intégralité
de la dette du compte
· Le retrait d'un des cotitulaires ne peut se faire que par
désolidarisation
· Les deux cotitulaires sont fichés en cas
d'incident de paiement provoqué par l'un d'eux (sauf si un responsable a
été nommé)
> Rappel sur les notions de solidarité
La solidarité active n'implique que chacun des
titulaires d'une créance commune est
investi à l'égard du débiteur commun du
pouvoir de disposer seul de la créance. Ainsi, chaque cotitulaire peut
faire fonctionner le compte sous sa seule signature.
La solidarité passive: les titulaires répondent
solidairement du solde débiteur du compte. Ainsi, chaque
opération, même initiée par un des cotitulaires sous sa
seule signature, engage tous les autres titulaires : le banquier peut
réclamer à chaque cotitulaire la totalité du solde
débiteur du compte, quel que soit l'initiateur des opérations.
> En cas de décès d'un cotitulaire
Au décès d'un des deux cotitulaires, le compte
n'est pas bloqué (par exception au
principe de blocage des comptes du défunt). Le
cotitulaire d'un compte joint peut par conséquent continuer à le
faire fonctionner, et notamment à effectuer des retraits, sous sa seule
signature et sans formalité. Mais les droits du cotitulaire du compte
ont leurs limites. Tout d'abord, le contenu du compte joint au jour du
décès est présumé n'appartenir que pour
moitié au cotitulaire non décédé. L'autre
moitié est la propriété de la succession. Si le
cotitulaire a retiré davantage que la part qui lui revient, les
héritiers pourront lui demander de rembourser les sommes
correspondantes. Ensuite, tout héritier
13
du défunt (ou le notaire au nom d'un ou de plusieurs
héritiers) peut demander le blocage du compte.
? Dénonciation de convention de compte joint
Lorsque des clients cotitulaires d'un compte joint ne s'entendent
plus et que l'un d'eux
souhaite se désolidariser du compte joint, la banque
doit :à réception de la demande de désolidarisation,
supprimer la solidarité active du compte et ainsi le transformer en
compte indivis (sans le clôturer) ;notifier à l'autre titulaire de
la transformation ;proposer la clôture du compte indivis qui
présentera des difficultés de fonctionnement et obtenir la
signature de l'ensemble des cotitulaires pour procéder à la
clôture du compte.
? Le compte de titres
Le contrat de dépôt de titres est un contrat par
lequel le déposant (client) Confie à la
banque le soin de conserver les titres déposés et
de les restituer en nature4.
? Les comptes en indivision
Le principe de l'indivision est un principe de détention
d'un compte à plusieurs personnes
liées ou non de sang, permettant de posséder un
compte commun entre plusieurs titulaires. Seule une solidarité passive
existe entre les titulaires. Le fonctionnement de ce type de compte est soumis
à l'accord préalable de l'ensemble des cotitulaires.
Pour des raisons de commodité, il est
régulièrement mis en place un mandat de procuration afin de
faciliter le fonctionnement de ce compte par un des cotitulaires, par
exemple.
1.1.2.2 Le compte professionnel
? Le compte courant
Le compte courant est une convention par laquelle deux personnes
s'engagent
réciproquement sur le fonctionnement d'un compte
caractérisé par des opérations s'imputant tant au
crédit qu'au débit du compte et s'incorporant dans un solde
pouvant varier au profit de l'un ou de l'autre5.
? Les effets
? L'effet novatoire
La passation en compte des écritures vaut paiement. Ainsi,
le paiement est réalisé par la
fusion successive des créances en un solde provisoire (les
créances perdent leur
4Béguin J.M, L'essentiel de technique
bancaire. édeyrolles, paris. 2008.p.20
5Béguin.J.M. op cit
14
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individualité). Les sûretés
attachées aux créances, quelles que soient leur nature et leur
origine, disparaissent.
? L'effet de garantie
La convention de compte courant entraîne l'affectation au
compte, dès leur naissance, de
toutes les créances réciproques des parties. Les
créances certaines qui s'inscrivent en différé au compte
courant servent de garantie au paiement du solde ultérieur du compte.
? Indivisibilité des articles du compte
Les créances et les dettes se transforment automatiquement
en articles de crédit et de
débit dès leur entrée dans le compte
courant (chacune des parties ou les tiers ne peuvent extraire une
créance du compte).
? Contre-passation des effets de commerce
Elle est la possibilité pour le banquier qui avait
crédité le compte d'un client lors de
l'escompte d'un effet de commerce, de passer l'écriture
en sens inverse si l'effet revient impayé à
l'échéance.
? Unité et pluralité de compte
Chaque compte est indépendant des autres, fonctionne et
doit être liquidé séparément.
Un solde débiteur sur un compte ne peut être
compensé par le solde créditeur d'un autre. Une convention
indique la plupart du temps cette unicité des comptes détenus par
un seul et même client.
1.1.2.3 Notion de droit au compte
L'ouverture d'un compte est une nécessité
liée aux conditions de vie et à l'autorisation de
nombreuses procédures de règlement
(prestations sociales, allocations familiales). Au Congo l'ouverture d'un
compte de chèque(ou compte de dépôt) est devenue pour les
fonctionnaires une nécessité liée aux conditions de vie et
à l'automatisation des nombreuses opérations telle que virements
de salaires etc.
Le droit au refus d'ouverture de compte reste un principe
de liberté du commerce, de la liberté de ne pas contracter et
dont la banque n'a pas à se justifier sa motivation. C'est ainsi que
nous aimerions donner quelques conditions pour ouvrir un compte bancaire au
sein de notre pays
? Conditions pour ouvrir un compte bancaire en Rd
Congo6
Pour ce travail nous avons jugé bon de Scinder ces
conditions en deux parties dont l'une pour
les personnes physiques et l'autre pour les personnes
morales.
6 Source : WWW.ECOBANK.Cd
15
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> Personnes physiques
n Pour les nationaux
v Etre âgé de 18 ans au moins
v Disposer d'une des pièces d'identité
valide suivantes : carte d'électeur, permis de conduire et un
passeport.
n Pour les étrangers
v Etre âgé de 18 ans au moins
v Disposer d'un passeport valide et d'un visa
d'établissement permanent ou d'un passeport valide et visa standard
ainsi que la preuve d'une activité en Rd Congo.
> Pour les représentants de l'ordre
n Militaires : carte de
recensement
n Policiers : carte de la police
> Pour les personnes morales
n ONG, ASBL ou Eglises
v Disposer d'un statut notarié
v Procuration du comité directeur ou de l'AG
v Avoir une personnalité juridique ou
arrêté ministériel
v Pièce d'identité valide des
représentants.
n SARL ou SNC
v Disposer d'un statut notarié
v Procuration des associés
v Registre de commerce ou identification nationale
v Pièce d'identité valide des
représentants
n Etablissements
v Registre de commerce ou identification nationale
v Pièce d'identité valide du ou des
propriétaires
v Etre titulaire du document.
En outre, la loi interdit au mineur d'avoir un compte
bancaire voila pourquoi dans chaque
banque commerciale nous retrouvons diverses formes de
compte pour mineur qui exige l'autorise des parents ou tuteurs le cas par
exemple du compte junior7.
1.2 Notion sur l'Epargne
« L'épargne est l'origine du capital comme
elle est la justification morale du capitalisme, puisqu'elle représente
une privation, un effort et même un sacrifice. Car celui qui ne consomme
pas tout ce qu'il a gagné pense aux autres au lieu de penser à
lui-même. Il pense à ses enfants, à ses successeurs. Il
pense, sans le savoir à tout le monde. Il n'y a eu de civilisation
qu'à partir du jour où des hommes, au lieu de manger tout le
gibier de leur chasse et de se gaver, ont fumé ou salé de la
viande, ce qui a permis à la tribu de se livrer à
d'autres
7WWW.ECOBANK.Cd
16
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
travaux8. » Ainsi cette
citation nous montre l'importance du concept épargne que nous
aimerions bien analyse au cours de ce deuxième point pour le
comprendre.
1.2.1 Définition
L'épargne est définie comme étant la
partie du revenu qui n'est pas destinée à une consommation
immédiate ; D'autres auteurs le définissent comme un acte de
renonciation à une satisfaction immédiate au profit d'une
satisfaction future ou d'une consommation future9.
Placer son argent à la caisse d'épargne, acheter
des actions ou des obligations ou encore conserver les billets chez soi
constituent des formes d'épargne pour les ménages.
En réalité dans le chef du ménage, il y a
plusieurs façons pour épargner soit on peut thésauriser
les billets, soit on peut le garder au près d'une personne
crédible (pratique Buakisa carte) ou encore on peut épargner en
pratiquant de la tontine (likelemba) et ben fin on peut placer les billets
à la banque pour le fructifier.
1.2.2 Formes de l'épargne
Nous pouvons distinguer quatre formes de l'épargne qui
sont :
? L'épargne classique ;
? L'épargne collective ;
? L'épargne solidaire ;
? Et l'épargne involontaire ou
forcée.
1.2.2.1 L'épargne classique
L'argent épargné est employé sous forme de
:
? Soit d'épargne liquide ; qui reste disponible sous
forme liquide ; on parle d'encaisses de précaution, ou de
thésaurisation et on peut aussi parler de pratique tontinière
ceci constitue l'épargne financière.
? Soit d'épargne investie affectée à des
placements (dans des comptes d'épargne), plan comme plan
d'épargne et titres (valeur mobilière) ou investissement (dans
des moyens de production, l'immobilier, etc...) ce qui constitue
l'épargne non financière.
1.2.2.2 L'épargne collective
Les cotisations sociales sont prélevées en vue
de la retraite de base par la sécurité sociale. En absence ou en
cas d'insuffisance de ce dispositif, les ménages sont contraints
d'épargne davantage à titre individuel.
8JacquesBainville, L'Action française
du 6 juin 1925
9Capul, J.Y. Dictionnaire d'économie et
de sciences sociales. Paris : Hatier, 2011.197p
17
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
1.2.2.3 L'épargne solidaire
Trois possibilités s'ouvrent aux épargnants qui
souhaitent faire fructifier leurs économies en soutenant l'accès
à l'emploi et au logement pour des personnes en difficultés ou
des activités écologiques, ou l'entrepreneuriat dans les pays en
développement :
> Souscrire dans une banque (livret d'épargne) ou un
produit d'investissement solidaire ;
> Placer ces économies sur votre plan
d'épargne d'entreprise en souscrivant un fonds solidaire ;
> Et souscrire au capital d'une entreprise solidaire qui
exerce une activité à forte utilité sociale et
environnementale, non délocalisable et qui réinvestit la
majorité de ses bénéfices dans la perspective de son
développement.
1.2.2.4 L'épargne involontaire ou
forcée
Des prélèvements peuvent affecter le revenu
selon plusieurs formes :
> L'accroissement du prélèvement fiscal ;
> Et Le prélèvement opéré par
l'inflation qui peut faciliter dans une certaine mesure
l'autofinancement des entreprises.
1.2.2.5 La collecte de l'épargne
L'épargne privée peut être
collectée de différentes manières et ainsi recevoir divers
emplois:
> Sous forme d'épargne liquide
L'épargne est utilisée pour constituer des
encaisses monétaires ou quasi-monétaires ou vers des emplois
orientés à court-terme. Dans cette catégorie on
relève :
· Accroissement des dépôts bancaires
à terme, des bons de caisse, ou de comptes spécifiques donnant
lieu à la délivrance de livrets.
· Accroissement des fonds gérés par les
Caisses d'Épargne ou souscription aux bons de la Caisse nationale de
Crédit Agricole
· Souscription aux bons du Trésor selon des
formules prévues pour les particuliers.
· L'affectation de l'épargne à des emplois
de court terme accroit le degré de liquidité de l'économie
et peut éventuellement alimenter des tensions inflationnistes.
> Sous forme de placements sur le marché
financier
Ce type traditionnel d'épargne consiste à
l'investir en valeurs mobilières à revenu fixe (obligations...)
ou à revenu variable (actions...) émises par l'État ou des
entreprises nationales ou étrangères.
> Sous forme d'épargne contractuelle
18
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Dans ce cadre, l'épargne est orientée vers des
formules contractuelles d'assurance-vie, de fonds de pensions ou de
retraites.
1.2.3 Les déterminants de l'épargne
La question des déterminants acheminant
l'épargne fait apparaître une différence fondamentale entre
l'approche néoclassique et l'approche keynésienne des
comportements économiques. Alors que pour les économistes
néoclassiques, l'épargne est déterminée par le
taux d'intérêt réel, pour Keynes
et pour les économistes qui s'en réclament,
l'épargne dépend uniquement du revenu, le
taux d'intérêt ne déterminant que la forme
de l'épargne (soit de l'épargne thésaurisée soit de
l'épargne financière).
1.2.3.1 L'approche néoclassique des
déterminants de l'épargne
Pour les économistes néoclassiques,
l'épargne censée être investie est une consommation
différée dans le temps. L'épargne désigne donc tout
comportement de renoncement à une consommation immédiate et ce,
dans l'espoir d'obtenir un meilleur rendement futur et par suite une meilleure
consommation future. « l'arbitrage entre consommation immédiate et
consommation future est donc déterminé par l'évolution
prévisible du revenu durant la vie de l'individu, par son degré
de préférence pour le présent et par le niveau du taux
d'intérêt ».
Selon le raisonnement néoclassique, l'épargne
précède la consommation : L'agent économique qui cherche
à maximiser son utilité vérifie ce que
peut lui rapporter l'épargne en fonction du niveau du taux
d'intérêt. Si celui-ci est élevé, l'agent sera
incité à épargner pour s'assurer des revenus plus
importants dans le futur. Lorsque le taux d'intérêt
est faible, l'agent a tendance à peu épargner :
l'épargne ne lui rapportera que peu de revenus dans le futur.
1.2.3.2L'approche keynésienne des
déterminants de l'épargne
L'approche keynésienne du comportement
d'épargne est tout autre : c'est ici la consommation qui
précède l'épargne. Le niveau d'épargne est un
résidu qui est déterminé non pas par le taux
d'intérêt mais par le niveau de revenu
de l'agent. Celui-ci consomme d'abord et attribue le reste de son
revenu (celui qui n'a pas été consommé) à
l'épargne ou à la thésaurisation en
fonction du taux d'intérêt (i).
Si le taux d'intérêt (i) est
élevé, alors l'individu est amené à réduire
sa préférence pour la liquidité et
augmenter sa préférence pour l'épargne. Par contre si le
taux d'intérêt est faible, il penchera en faveur de la
liquidité qui peut être utilisée à
des fins de consommation, de précaution, voire de la
thésaurisation.
19
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
1.2.3.3 Les implications de la Théorie du Revenu
permanent
Friedman (Une théorie de la fonction de consommation,
1957) établit les fondements microéconomiques des comportements
de consommation sur la base des choix intertemporels du consommateur. Il
retrouve le résultat de FISHER (1930) selon lequel la consommation
dépend essentiellement de la richesse (revenu permanent
pour Friedman) et non du revenu courant.
1.2.3.3.1 Les fondements micro de la fonction de consommation
Pour calculer la répartition optimale de la
Consommation dans le temps, le consommateur cherche à maximiser son
utilité (en supposant qu'il connaît ses revenus
présent et futurs) sous une contrainte budgétaire inter
temporelle).
Le revenu permanent est, en s'inspirant de
HICKS, ce que l'on peut consommer sans s'appauvrir10,
l'agent ayant la possibilité d`emprunter ou de prêter sur u
marché financier parfait afin de mieux répartir ses consommations
dans le temps.
1.2.3.3.2 Les implications de la fonction de consommation de
Friedman
Selon lui: revenu effectif= revenu permanent + revenu
transitoire (revenu accidentel non
anticipé) Seuls la consommation et le revenu permanent
sont en relation stable : C = kYp
Où k est la propension à consommer et Yp le
revenu permanent 1.2.3.3.2.1 L'instabilité du multiplicateur
Car la fonction de consommation keynésienne
dépend des grandeurs transitoires, par nature imprévisibles. Il
n'est plus possible de prévoir les conséquences d'une
modification des dépenses publiques, les politiques keynésiennes
seraient inefficaces à court terme et déstabilisantes à
moyen terme.
1.2.3.3.2.2 Revenu permanent et anticipations
adaptatives
On ne peut pas tester directement la définition du
revenu permanent sans l'introduction de l'hypothèse des anticipations
adaptatives dans la formation des anticipations de revenu futur (modèle
de CAGAN, 1956).
La fonction de consommation revient alors à un
processus d'ajustement partiel au revenu. On arrive à rendre compte des
travaux empiriques que La propension marginale à consommer de
long terme est > à la propension de court terme
10 Patrick VILLIEU. Consommation et
épargne, La Découverte, repères (n°
215), 1997
20
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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1.2.3.3.3 Revenu permanent et anticipations rationnelles
1.2.3.3.3.1 Des anticipations adaptatives aux anticipations
rationnelles Anticipations adaptatives sont insuffisantes car :
? Un agent rationnel n'a aucune raison de limiter son
information aux valeurs retardées, Il prend en compte toute
l'information pertinente dont il dispose
? Elles conduisent à la persistance des erreurs de
prévision donc ce n'est pas rationnel.
Anticipations rationnelles
1.2.3.3.3.2 Des variations imprévisibles de la
consommation
HALL (1978) indique que la consommation suit une marche
aléatoire : la meilleure prédiction de la consommation de demain
est la consommation d'aujourd'hui, les autres variables ne sont d'aucune
utilité. Ces variations sont imprévisibles et
aléatoires11.
1.2.3.3.3.3 Excès de sensibilité ou
excès de lisage de la consommation
Ces 2 paradoxes affaiblissent la théorie du revenu
permanent sous anticipations rationnelles.
1.2.3.3.3.4. L'épargne de précaution : une
solution aux paradoxes empiriques
épargner pour les « mauvais jours »: lorsque
le revenu courant est inférieur au revenu permanent on
épargne car on anticipe des pertes de revenu futures, mais ce
comportement d'épargne est assez réducteur: Il ne prend pas en
compte le degré de risque des revenus futurs.
L'incertitude associée aux revenus futurs conduit
à une diminution de la consommation et à une augmentation de
l'épargne de précaution.
Apport le plus important de l'épargne de
précaution: en valorisant moins leurs revenus futurs, les ménages
donnent un poids plus grand au revenu courant dans la détermination de
la consommation ; on se rapproche donc des formulations keynésiennes.
1.2.4 Autres déterminants de l'épargne
Parmi les déterminants cités ci-haut, il existe
des théories développées par certains économistes
que nous avons jugés bon d'analyser point par point.
11 Patrick VILLIEU. opcit
21
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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1.2.4.1 Théorie de l'épargne selon
Modigliani
l'économiste italien Modigliani est
l'un des tenants de la théorie de l'épargne qui relativise les
déterminants mis en avant par les néoclassiques (le taux
d'intérêt) ou les keynésiens (le revenu) au profit d'une
explication par l'âge des individus, considération qui aboutit
à distinguer deux grandes périodes dans le cycle de vie de
l'individu : celle de la vie active où l'on a plutôt tendance
à épargner, et celle - depuis la retraite jusqu'au
décès où la personne désépargne. Dans cette
perspective, le taux moyen d'épargne d'une économie serait
davantage conditionné par sa structure démographique. Cette
théorie est appelée « théorie de cycle de
vie12 »
1.2.4.2 Épargne et effet de
démonstration selon Duesenberry
Il résulte du désir d'émulation sociale,
selon l'effet de démonstration illustré par
l'économiste Duesenberry que le montant
d'épargne réalisé par une personne est influencé
non seulement par le niveau absolu de son revenu, mais aussi par le rapport de
son revenu au niveau supérieur de revenu des autres personnes avec
lesquelles il vit : Au contact de biens supérieurs ou de niveaux plus
élevés de consommation, de nouveaux désirs de consommation
apparaissent chez les individus qui les conduisent à forcer leur
consommation et par voie de conséquence à réduire leur
effort d'épargne.
1.2.4.3 L'épargne et le patrimoine
La compréhension de l'effort d'épargne doit
être également complétée par la prise en compte des
mécanismes de constitution, d'héritage et de
transmission des patrimoines créés,
légués ou reçus par les personnes comme le prône
KOTLIKOFF13 constituent la principale incitation de
l'épargne. Ainsi certains économistes pensent que la part de la
richesse transmise par héritage est encore largement méconnue et
ses motivations sont assez mystérieuses notamment au vu de la
fiscalité dissuasive qui pèse sur les transmissions.
1.2.5 Les conséquences du comportement
d'épargne sur l'économie globale
Le comportement d'épargne n'est pas neutre quant
à l'économie appréhendée globalement, un
équilibre doit être trouvé entre une insuffisance
d'épargne qui peut porter préjudice à l'investissement
(qui ne trouve plus à se financer facilement) et donc à
l'activité économique dans le futur et un excès
d'épargne peut être préjudiciable à la demande de
consommation et donc, là encore, à l'activité
économique.
12Capul.J.Y. op cit, p200
13Patrick VILLIEU. Op cit, p4
22
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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Par ailleurs l'effet du multiplicateur keynésien
dépend du rapport établi par les opérateurs pour le
partage de leurs revenus entre consommation et épargne.
1.2.6 Les indicateurs de l'épargne
Afin de mesurer le niveau d'épargne de
l'économie d'une nation ou d'une région, on utilise les
indicateurs suivants :
? Taux d'épargne nationale= épargne
nationale/PIB×100
? Taux d'épargne financière=épargne
financière/revenu disponible brut ? Taux d'épargne de
ménage=épargne brute/revenu disponible brut
1.3 Notion sur La banque
Avant d'entrer en profondeur, nous allons d'abord définir
le terme banque.
1.3.2 Définitions
La banque, juridiquement se définit comme une
institution financière qui réalise des opérations de
banque telles que définie par la loi et qui sont soumise aux
dispositions législatives correspondantes ; en France l'article L311-1
du code monétaire et financier donne la définition suivante :
« les opérations des banques comprennent la réception de
fonds du public, les opérations de crédit ainsi que les services
bancaires de paiement ».14
Economiquement la banque se définit comme une
entreprise qui fait le commerce de l'argent, cette activité peut
être exercée pour le compte de clients de différente
manière : recevoir de l'argent et garder des fonds, proposer des divers
placements (épargne), fournir des moyens de paiement (chèque,
carte bancaire, etc.) et de change, prêter de l'argent et plus
généralement se charger de tous services financiers.
1.3.3 Sortes de banques
On distingue traditionnellement les activités de
banque de dépôts de celles des banques d'investissement, d'affaire
et de la banque centrale encore que beaucoup d'établissements bancaires
se livrent conjointement à ces deux types d'activités, ce qui
donne régulièrement lieu à débat.
1.3.3.1 Les banques de dépôts
Les banque de dépôts reçoivent et
gèrent les dépôts d'argent (compte d'épargne, compte
courant).
14
Fr.wiktionary.org/wiki/Banque
23
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1.3.3.2 Les banques d'investissement
Les banques d'investissement sont des banques ou des division
des banques qui rassemblent des activités de conseil,
d'intermédiation et d'exécution ayant trait aux opérations
dites de haut de bilan(introduction en bourse, émission de dette,
fusion/acquisition) de grands clients corporatifs (entreprises, investisseurs
mais aussi l'état...)
1.3.3.3 Les banques d'affaires
Il sied ici de noter que la différence entre une
banque d'investissement et une banque d'affaire se situe au niveau de leurs
activités, les banques d'affaire s'intéressent aux
activités de finance d'entreprise.
1.3.3.4 La banque centrale
Elle est aussi appelée banque d'émission ou banque
nationale.
Celle-ci remplit traditionnellement quatre fonctions au sein
d'une économie à savoir15:
? l'institut d'émission : cela signifie qu'elle est la
seule banque habilitée à émettre des billets de banque qui
ont cours légal sur le territoire national ;
? la banque des banques : ceci veut dire que chaque banque
possède un compte auprès de la banque centrale, ce qui facilite
les opérations de compensation entre les banque ; par ailleurs, elle
gère des services d'intérêt commun aux banques et surtout
elle assure le refinancement des banques ;
? la banque de l'Etat : elle tient le compte du trésor
public et peut éventuellement accorder des avances à l'Etat pour
faire face à ses besoins de trésorerie ;
? la gestion des réserves et des devises : la banque
centrale intervient et assure la stabilité du cours de la monnaie
nationale par rapport aux autres monnaies.
Au terme de cette sous-section, il sied de préciser
que nous parlerons plus de la banque commerciale dans notre travail de sorte
que lorsque nous parlerons de banque, allusion sera faite à cette
institution.
1.3.4 Les activités bancaires
En raison de l'importance des activités bancaires dans
l'économie d'un pays, les banques sont soumises à une
législation stricte encadrant l'exercice et le contrôle de leurs
activités : collecter des dépôts, distribuer des
crédits, délivrer des outils ou des services de paiements «
bancaires » (chèque, carte de paiement, virement, etc.) sont des
activités
15Gauffriau, gestion économique,
éditions Foucher, paris - 1997, page 103
24
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réservées à des établissements
agrées et soumis à une autorisation préalable. Les banques
sont censées assurer la bonne tenue d'un registre des comptes et la
gestion des transferts entre ces comptes. A ce titre elles facilitent les
échanges économiques et sont censées contribuer à
la traçabilité des flux financiers. L'Etat leur confère
souvent et de plus en plus la responsabilité d'assurer la
traçabilité des opérations financières et ainsi de
contribuer à la lutte contre le blanchiment d'argent ou plus
récemment contre la fraude fiscale voir en particulier la lutte contre
les paradis fiscaux. De plus, dans le système financier moderne, les
banques bénéficient d'un pouvoir important dans la mesure
où elles sont fortement associées au mécanisme de
création de la monnaie. Les banques ont en effet la faculté de
créer et de gérer des dettes16. Toute dette
ainsi créée équivaut à une création de
monnaie et toute dette éteinte par son remboursement équivaut
à une destruction de monnaie.
L'impact de cette monnaie dite « scripturale »
selon les mécanismes décrits par la théorie
économique est important : d'une part la création de monnaie
produit une injection de liquidité dans le circuit économique qui
se trouve être amplifié par l'effet multiplicateur du
crédit et d'autre part quand le crédit offert sert à
financer un investissement, celui-ci peut provoquer une série
d'investissement induits (effet d'accélération).
La dynamique qui permet aux banques de fournir du
crédit aux agents économiques est techniquement permise par le
système de réserves fractionnaires ; à condition de
respecter les bonnes pratiques bancaires, une banque est en mesure de
prêter davantage que le montant des capitaux propres qu'elles
détiennent par le principe de la transformation selon lequel, toujours
dans le respect des règles prudentielles, elles peuvent dans une
certaine proportion financer des crédits à plus long terme avec
une base de ressources disponibles à plus court terme.
Toutes ces décisions constituent à
l'évidence une prise de risque qui doit être convenablement
appréciée et maîtrisée, même si en
contrepartie cela crée le soutien nécessaire et utile pour les
activités économiques jugées saines et opportunes. En sus
des billets de banque et des pièces de monnaie, la monnaie scripturale
qui matérialise le résultat de ces décisions ; figure dans
le compte des banques et représente maintenant des montants
considérables (plus de 90% de la masse monétaire définie
comme la quantité de monnaie en circulation) ceci explique qu'elle soit
encadrée du point de vue de leur existence par l'obtention d'une
autorisation d'exercer la profession bancaire sur le plan de leurs
activités par la réglementation (loi nationale mais aussi des
règlements internationaux). Sur le plan de contrôle
d'activité par la supervision dans chaque pays la
16
Fr.wikipédia.org
/wiki/Banque
25
supervision est opérée par une banque centrale
mais aussi par d'autres organismes ou agences
professionnels.17
1.4 La thésaurisation
La thésaurisation est un terme technique du monde
financier décrivant une accumulation de monnaie pour en tirer un profit
ou par absence de meilleur emploi, et non par principe d'économie ou
d'investissement productif. Plus simplement c'est l'effet d'accumuler de
l'argent.
1.4.1 La thésaurisation : une demande de monnaie
à des fins de spéculation
La thésaurisation est une préférence
pour la liquidité de la part d'agents économiques à des
fins de spéculation.
Dans le système de mono ou bimétallisme (comme
la monnaie d'ancien régime), la thésaurisation consistait
à retirer de la circulation des espèces métalliques dans
l'espoir d'obtenir une plus-value en cas de mutation monétaire
(opération par laquelle le trésor royal augmentait le cours en
livres tournois d'un poids d'or donné). Cette plus-value consistait
à accaparer une quote-part de la rente de seigneuriage.
Dans les systèmes de monnaie-papier contemporains, la
thésaurisation consiste à accroitre ses liquidités en
épargnant plus, dans l'espoir d'acheter ultérieurement des actifs
plus rémunérateurs (des titres obligataires offrant une meilleure
rémunération après une hausse des taux
d'intérêt).
La thésaurisation est une demande de monnaie à des
fins de spéculation.
De manière plus générale, la
thésaurisation désigne une accumulation d'actifs
accompagnée de leur retrait des circuits productifs de l'économie
(détention d'or, collection des timbres, des tableaux, etc.).
1.4.2 Les effets de la thésaurisation sur
l'économie : théorie keynésienne de la
thésaurisation
Cette demande de monnaie à des fins de
spéculation s'ajoute à la demande de monnaie à des fins de
transaction et de précaution, qui détermine le niveau
d'épargne des agents. Plus l'épargne thésauriser augmente,
plus l'épargne placée en banque diminue ainsi que la consommation
; cela a pour conséquence de diminuer l'investissement.
En économie, la thésaurisation est une
épargne qui n'est pas réinvestie dans un placement lucratif qui
peut être soit un dépôt bancaire soit un achat des titres
(actions et obligations).
17
Fr.wikipédia.org/wiki/Banque
26
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Lorsque la thésaurisation est constituée d'une
épargne (sommes des monnaies en devises et en monnaie nationale),
gardée dans des coffres forts des entreprises ou dans les maisons des
ménages, elle a pour effet d'accroître la circulation hors banque
de la masse monétaire et la risque est de réduire les
liquidités bancaires, l'argent n'étant pas déposé
à la banque. Et si la préférence des devises est
supérieure à celle de la monnaie nationale par rapport aux
devises étrangères.
1.5 La Bancarisation
Après avoir appréhendé la notion de la
thésaurisation, ce point aura pour but de présenter le terme
bancarisation, mot dérivé du concept banque que nous avons
analysé dans le troisième point de ce chapitre et ce dernier est
concept clés de notre étude.
1.5.1 Définition
? Selon le dictionnaire Larousse 2012, la bancarisation est
définit comme étant la tendance des banques à influencer
la vie des ménages en leur permettant d'ouvrir des comptes, drainant
ainsi des multiples ressources favorisant la vie économique. En d'autres
terme, la bancarisation est le degré de pénétration du
système bancaire (ou des banques) dans la vie des ménages.
? Selon le dictionnaire d' économie et des sciences
sociales, la Bancarisation représente le pourcentage de la population
ayant Accès aux services bancaires.
Un individu peut ne pas être bancarisé pour
plusieurs raisons, il peut tout simplement l' avoir refusé
préférant garder son argent chez lui, cela peut être due
à un manque de confiance en vers les banques ; l'autre raison, surement
la plus valable, est que les banques refusent pour clients des ménages
très pauvres qui représentent un risque trop important (ou tout
simplement qui n'ont pas assez d'argent pour ouvrir un
compte)18.
En effet, la bancarisation est intimement liée au
niveau de revenu d'une population ; aussi les banques elles- même sont un
facteur important de la bancarisation d' une population en sorte que ce sont
elles qui devraient faire un effort pour attirer la clientèle en
assurant à cette dernière le bon fonctionnement de leurs
activités et des conditions favorables pour une meilleure
accessibilité.
Par ailleurs, l' Etat est également un acteur
principal de la bancarisation du fait qu'il peut s'intégrer dans une
politique financière ou politique de mobilisation de l' épargne
nationale.
18Www.Google.com
: journal quotidien de l'économie
27
Cependant la bancarisation demeure tributaire des facteurs
structurels tels que19: le niveau de développement
économique, le niveau du développement éducatif d'une
population, le pourcentage de la population active occupée et la
confiance du public.
En somme, notons qu' il existe certains freins au
développement de la bancarisation, tels que :
· L'importance du secteur informel ;
· Le développement économique régional
déséquilibré ;
· La réticence à accepter les moyens de
paiement scripturaux ;
· L'instabilité institutionnelle et politique
1.5.2 Les Indicateurs de la bancarisation
Afin de mesurer le niveau de bancarisation d'une économie
ou d'une population on utilise certains indicateurs qui peuvent être
classés en deux groupes à savoir : les indicateurs simples et un
indicateur composite.
1.5.2.1 Les indicateurs simples
Ces indicateurs sont au nombre de trois qui sont :
· La proportion de la monnaie scripturale
utilisée dans les règlements des transactions commerciales
;
· Le taux de bancarisation qui correspond
au rapport entre le nombre des comptes bancaires et le total de la population ;
il permet aussi de mesurer le niveau de pénétration des services
bancaires dans la population d'un pays.
· La densité du réseau bancaire
qui représente le nombre d'habitants par guichet bancaire.
1.5.2.2 L'indicateur composite
Cet indicateur a été conçu par le conseil
pour la recherche en relations économiques internationales basé
à New Delhi pour permettre de mieux mesurer le niveau de bancarisation
il s'agit de L' index de l' inclusion financière (IFI)
qui est calculé sur base d'une panoplie d' indicateurs comme le
volume des dépôts , le nombre d' agences pour mille habitants ,
etc.20
19Google : la bancarisation, levier du développement socio
-économique du Maroc
20 Le matin éco : Taux de bancarisation.
2009
28
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CHAPITRE 2 : LA BANCARISATION ET LA THESAURISATION
MONETAIRE
A
|
près avoir défini les différents concepts
sur base des théories appropriées, dans le présent
chapitre, nous analyserons théoriquement le phénomène de
la
|
bancarisation et de la thésaurisation monétaire.
Ce qui nous permettra de bien le comprendre dans l'environnement
économique congolais. Nous en étudierons les causes, les
caractéristiques, les effets ainsi que les implications dans la machine
économique de la République Démocratique du Congo.
Section 1 : La bancarisation
1.1. Cause de la sous bancarisation
Les causes de la sous bancarisation sont diverses. Il y a des
facteurs systémiques tels que
le niveau de développement économique, social,
institutionnel et juridique qui détermine l'environnement global et les
facteurs particuliers au secteur bancaire comme les conditions d'ouverture des
comptes, le taux d'intérêt des crédits à la
clientèle, la taille des banques, les difficultés d'accès
aux banques, etc.
Le Directeur Général de la BGFIBANK Congo Brazza
a relevé certaines causes de la sous bancarisation en Afrique et qui
sont aussi de mise en RDC. Pour lui, les causes de sous bancarisation sont dues
à plusieurs facteurs, notamment les facteurs politique, institutionnel,
juridique, économique, social, etc. Si on peut les rapprocher, tous ces
facteurs peuvent être regroupés en trois points : l'environnement,
l'offre et la demande.21
? Facteurs liés à
l'environnement
La Sous bancarisation d'une économie peut être due
à :
? l'Insuffisance des infrastructures de base ;
? la création des pôles d'activités autour
des centres urbains au détriment des zones rurales
restées souvent enclavées ;
? le faible niveau de revenu des populations et un taux de
chômage élevé ;
? le faible taux
d'alphabétisation...22
21 Christian M.MUBENGA, la bancarisation et
l'évolution de dépôt bancaire, Unikin, p30, 2013
29
22 Alexandre GANDOU, « le rôle de
banque commerciale dans la bancarisation et la promotion de l'utilisation des
moyens de payement scripturaux » in la banque africaine et le
système de payement au service de l'intégration régionale,
CIAD-ITB, Brazzaville, mars 2008, P86
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
? Facteurs liés à l'offre bancaire
Ici, la sous bancarisation de l'économie se constaterait
par :
> La réticence à l'installation des banques hors
centres urbains ;
> Une certaine sélectivité qui amène les
banques à ne rechercher que la clientèle
potentiellement rentable ;
> l'insuffisante promotion des produits et services
bancaires...
? Facteurs liés à la demande
La Sous bancarisation de l'économie serait
occasionnée enfin par :
> le manque de confiance dans le système bancaire ;
> le manque d'initiatives privées et la faible culture
d'entreprises chez les populations ;
> le coût élevé des services bancaires qui
ne favorise pas l'obtention d'un compte en
banques23 ;
> une population majoritairement jeune et sans ressources ;
> La défiance des consommateurs à l'égard
de certains moyens de paiement...
1.2. Caractéristiques de la sous bancarisation
Il existe quelques signes caractéristiques de la sous
bancarisation à savoir :
> Le premier symptôme est la faible densité du
réseau bancaire. 24
Le problème de la faible bancarisation est
préoccupant si l'on tient compte de la répartition
géographique des guichets. Ils sont pour l'essentiel implantés
dans les grandes villes ou les banques développent leur activité
en priorité. Les villes secondaires et surtout les zones rurales ne sont
pas desservies. Une partie importante de la population est ainsi
délaissée du simple fait de son lieu de résidence.
> Le deuxième symptôme de la faible
bancarisation est la part importante de la circulation fiduciaire.
Le reflexe fiduciaire est si annexé dans les habitudes
des populations que toutes tentatives de promotion de moyens scripturaux de
paiement par la réglementation se heurtent à une forte
résistance. Néanmoins un nouvel instrument est actuellement en
plein essor. Il s'agit des cartes bancaires privatives qui sont des cartes
fonctionnant uniquement sur le réseau de la banque émettrice.
Leur utilisation est encore limitée au retrait fudiciaire et au paiement
électronique dans quelques centres commerciaux et points de ventes des
grandes villes.
23Pour obtenir un chéquier à la
BCDC, il faut défalquer 20000 FC.
24 Alexandre GANDOU, op-cit.P86
30
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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? Le troisième et dernier symptôme qu'il est
intéressant de souligner est le développement important des
institutions non bancaires de financement telles que les institutions de micro
finance (IMF).
1.3. Effets de la sous bancarisation
Il est plus facile d'observer ces caractéristiques dans
les pays sous-développés que dans
les pays développés. Elles peuvent être
observées par analogie aux principes de base d'une économie
bancarisée.
? Il est souvent difficile de maitriser l'économie d'un
pays sous bancarisé. Car la politique monétaire, partie
intégrante de la politique économique, sera difficilement
applicable. Ce qui rend la politique économique inefficace étant
donné qu'il ya une grande partie de la monnaie et des moyens de paiement
qui échappent aux institutions financières.
? Il est difficile de créer ou de détruire la
monnaie dans une économie sous bancarisée. La banque centrale
aura de la peine à mettre en circulation et à retirer la monnaie
;
? Les régions non bancarisées sont
généralement peu actives et peu développées ;
? L'épargne thésaurisée par les
populations non bancarisées (notamment dans les zones rurales) n'est pas
recyclée dans les circuits économiques ;
1.4 La bancarisation et ses effets sur le multiplicateur
de crédit
1.4.1 Notion sur multiplicateur de crédit
La théorie du multiplicateur de crédit permet
d'indiquer la limite théorique de la création de monnaie par les
banques de second rang compte tenu d'un excédent de la monnaie banque
centrale dont elles disposent.
L'expansion des crédits dans le système bancaire
serait le multiple de la monnaie centrale. Ce qui veut dire que les banques ne
peuvent accroître leurs crédits que si elles disposent de la
monnaie centrale supplémentaire.
Ces crédits engendrent de nouveaux dépôts
se traduisant par un besoin de monnaie centrale, qui absorbent une fraction de
la monnaie centrale dont disposaient les banques initialement (par exemple par
le phénomène de « fuite »hors système bancaire).
Le processus se poursuit jusqu'à ce que les banques ne possèdent
comme monnaie centrale excédentaire que le volume équivalent aux
« fuites » sur leurs dépôts.
Une relation peut ainsi être établie entre le
bilan de la Banque Centrale et la masse monétaire qui met en valeur le
rôle que peut jouer la Banque Centrale dans le contrôle
monétaire en influençant le potentiel de crédit des
banques et indirectement la masse monétaire.
31
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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La formule algébrique du multiplicateur de crédit
s'écrit :
M2 = rH avec r = 1
a + b - ab
M2 = masse monétaire
H = base monétaire
r = multiplicateur de crédit
a = propension à détenir des billets (ratio
billets/M2 ou coefficient de fuite de billets hors système bancaire)
b = coefficient de réserves (ratio réserves /
dépôts ou coefficient de trésorerie).25
Selon cette présentation, c'est l'offre de monnaie par les
banques et non la demande de
monnaie des agents économiques qui détermine la
quantité de monnaie en circulation.
1.4.2 L'impact de la bancarisation et effets sur le
multiplicateur de crédit
L'augmentation de la bancarisation d'une économie
permet de réduire l'importance de la monnaie fiduciaire dans les
transactions, de restaurer la confiance de public à l'endroit de la
monnaie scripturale, de facilité des échanges financiers, et de
contribuer à la promotion des échanges commerciaux.
La bancarisation permet en fait de limiter, les fuites de la
monnaie hors système bancaire, du fait de réduction de la part de
la circulation monétaire hors banque sur le totale de la masse
monétaire. Or on sait que ce dernier, constitue, une fuite, dans le
calcul du multiplicateur de crédits. Pour rappel, dans la formulation du
multiplicateur de crédit comme évoqué ci-haut, a
représente la rotation de billets(M2) ou le coefficient de
fuite de billets hors système bancaire.
Pour ce faire, l'on peut donc déduire que la
bancarisation d'une économie en réduisant le coefficient
a, permet l'augmentation du multiplicateur du crédit,
toute chose restant égale par ailleurs.
1.5 Bancarisation et effet sur le financement de
l'économie
L'économie étant faite des agents
économiques, parler du financement de l'économie ;
revient ipso facto à parler du financement des agents
économiques qui la constituent.
25Mabimulumba, théorie monétaires, note du
cours, pré-licence à l'université de Kinshasa, 2009,
p89
32
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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1.5.1 Notion du financement de l'économie
Le financement de l'économie peut s'effectuer à
l'aide d'un financement interne par voie de l'autofinancement. Dans ce cas, les
agents économiques ayant des opérations à financer
disposent, par eux-mêmes, des ressources nécessaires pour
réaliser cette opération. Ce financement peut également
consister en un financement externe assuré par le système
monétaire et financier : les agents économiques qui ne financent
pas l'entièreté de leur opération peuvent s'adresser
à d'autres agents pour avoir le fonds nécessaire et suffisant. Le
financement externe peut être direct par marché de capitaux ou
indirect au moyen des intermédiaires financiers.
Seul le financement externe retiendra notre attention ici.
1.5.2 Les intermédiaires financiers bancaires et
non bancaires Et le financement de l'économie
La théorie monétaire a longtemps ignoré
d'intégrer dans les éléments qui constituent l'offre des
fonds prêtables, l'offre de monnaie. Il suffit de se
référer aux théories réelles du taux
d'intérêt pour s'en rendre compte. L'offre se limitait aux sommes
préalablement épargnées. C'est de cette conception que
provient la fameuse égalité I=S qui signifie que
la demande de fonds prêtables liée à l'investissement doit
être satisfaite par l'épargne, dégagée du revenu
courant. Dans cette théorie, le système bancaire est
complètement ignoré.
En effet, les prêteurs aimeraient prêter à
une certaine échéance et acquérir un certain type des
titres en contrepartie, conditions auxquelles peut-être aucune
conciliation n'est possible avec les emprunteurs. Par exemple, l'emprunteur
voudrait obtenir de fonds en contrepartie des obligations alors que le
prêteur désire acquérir des bons de caisse (dont
l'échéance n'est pas éloignée).
Cette situation d'offre et de demande qui ne se rencontrent
pas pouvait gêner considérablement le développement du
marché de capitaux et par voie de conséquence, la croissance
économique s'il n'existait pas d'intermédiaires financiers
(Banques de dépôts, Caisses d'Epargne, Sociétés
d'Assurances, etc.) qui parviennent à concilier les motivations
divergentes des agents à excédents de ressources et de ceux
à déficit de ressources.
1.5.3 Les modes de financement
Le résultat recherché est d'aboutir à une
situation où les unités excédentaires en ressources
(c'est-à-dire ceux qui épargnent ou les agents à
capacité de financement) accordent leur fonds auprès des
unités déficitaires en ressources ou les agents à besoin
de financement. La fonction d'intermédiation financier peut se
dérouler ou se réaliser de deux manières;
33
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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- Financement direct : il est question de relier l'emprunteur
du prêteur. Ce dernier achète des titres sur le marché
financier, qui leur procure le droit de créance sur les revenus futurs
de l'emprunteur ou sur ces actifs. Ces titres constituent des ressources pour
ceux qui les achètent mais des dettes pour ceux qui les
émettent.
- Financement indirect ou financement intermédié
: dans ce cas, le prêteur obtient de fonds en s'adressant à des
intermédiaires financiers (en particulier les banques) qui leur
consentent des prêts. Les préteurs, quant à eux,
prêtent leur argent sous forme des dépôts, non pas
directement aux agents à besoin de financement mais aux
intermédiaires financiers. En ce qui concerne le processus du
financement indirect, il y a deux sources :
? Celle animée par les intermédiaires financiers
non bancaires et qui n'aboutit pas à une création
monétaire et,
? Celle émanant des intermédiaires financiers
bancaires et qui est fondée sur la création monétaire.
1° Le financement indirect des
intermédiaires financiers non bancaires
Ces institutions collectent l'épargne des agents
à capacité de financement, épargne qu'elle redistribue aux
agents à besoin de financement. Elles empruntent les ressources qu'elles
prêtent.
Ces organismes tiennent leur importance du fait qu'ils
parviennent à rendre compatibles les motivations divergentes des agents
excédentaires et celles des agents déficitaires en ressources.
2° Le financement indirect des
intermédiaires financiers bancaires
Ici, les épargnants n'interviennent pas. Les fonds
prêtés aux agents à déficit de ressources ne sont
pas collectés auprès des agents à excédent de
ressources, ils sont créés ex nihilo par la banque qui
monétise le titre que lui cède son emprunteur.
Pour un intermédiaire financier non bancaire, les
dépôts font les prêts parce qu'il ne peut prêter que
ce qu'il possède alors que pour un intermédiaire financier
bancaire, les prêts font des dépôts parce qu'il crée
la monnaie qu'il prête.
1.5.4 Impacts de bancarisation sur le financement de
l'économie
De ce qui précède nous comprenons que le
système bancaire est l'un de principaux canaux de financement d'une
économie en raison de ses nobles rôles qui peuvent se
résumer par la gestion de moyens de financement.
L'opération de la bancarisation d'une économie
permet un financement stable et certain. Il convient cependant de signaler que
la bancarisation d'une économie ne se limite pas
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Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
qu'à la paie des fonctionnaires et agents de l'Etat par
voie bancaire ; mais elle va bien au-delà.
Actuellement, il a été signalé qu'il
arrive parfois que la banque couvre certaines opérations du
marché de capitaux.
En confiant la tâche de paie des agents de l'Etat aux
banques ; l'Etat se voit obligé, à une période
donnée, de financer le système bancaire par la banque centrale
afin de réaliser cette opération. Les agents payés par
voie bancaire se trouvent ainsi dans l'obligation d'avoir un compte bancaire du
moins pour faciliter la perception de leur rémunération. Depuis
le lancement de cette réforme à ce jour, plusieurs agents et
fonctionnaires de l'Etat préfèrent garder leur monnaie en billets
au lieu de laisser une partie en banque. Cette attitude est due d'une part au
manque de confiance manifeste face aux institutions bancaires et d'autre part
aux difficultés d'accès à ces comptes à la
banque.
Il arrive parfois que les frais de tenue d'un compte, le taux
d'intérêt ... n'arrangent souvent pas les fonctionnaires vues la
modicité de leur rémunération. Ce qui ne permet pas aux
banques de financer convenablement l'économie par des octrois des
crédits. Mais il est aussi observé qu'en dépit de cette
réticence générale, il y a un certain nombre des
fonctionnaires qui ouvrent des comptes bancaires et les utilisent à bon
escient.
Le Vice Premier Ministre et Ministre en charge du Budget, Mr
Daniel MUKOKO SAMBA a attesté lors de l'émission CONVICTION sur
une chaine de télévision qu'il y a une banque de la place qui,
suite à la bancarisation, a pu octroyer aux fonctionnaires
enregistrés et ayant un compte en son sein, des crédits en
concurrence de 500 000 USD. Ce qui veut dire que cette banque a financé
l'économie, par elle-même, d'un montant de 500 000 USD. Qu'en
est-il alors de toutes les banques dans l'ensemble ?
On peut donc croire que ce serait un montant beaucoup plus
grand, étant donné que l'ouverture d'un compte bancaire est un
des préalables indispensables à l'octroi de crédit. Donc,
le volume de comptes de cette banque a connu un accroissement. De plus en plus,
la confiance perdue autrefois entre les agents économiques revient. Ce
qui amène les banques à octroyer des crédits même
aux fonctionnaires et qui conduit au financement de l'économie. Cela
montre bien que le système bancaire n'est pas resté intact en
termes d'évolution des comptes bancaires.
35
Makuka ngangu brondone
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2014
Section 2 : La thésaurisation
2.1 Les causes de la thésaurisation
Les causes de la thésaurisation peuvent être
groupées en deux catégories qui sont : les causes
économiques et non économiques.
2.1.1 Les causes économiques
Parmi ces causes, nous avons : la dépréciation
de la monnaie nationale, la dollarisation de l'économie, l'insuffisance
des institutions financières, le niveau élevé du taux
intérêt appliqué par les banques commerciales et la
pauvreté des ménages.
2.1.1.1 La dépréciation de la monnaie nationale
La dépréciation monétaire est la perte de
la valeur de la monnaie locale par rapport à une ou plusieurs autres
devises constatée sur le marché des changes, mais pour notre cas
l'étalon utilisé c'est le dollar américain.
2.1.1.2 La dollarisation de l'économie
La dollarisation des fonctions d'unité de compte et
d'intermédiaire d'échange au Congo a fait que la monnaie locale
soit devenue moins compétitive par rapport au dollar ou à l'euro
et ces derniers soient devenus les plus couramment utilisés comme
monnaie de référence dans la fixation des prix et dans la
signature des contrats.
La dollarisation de la fonction de réserve de valeur a
donc pris la forme la plus rudimentaire, il s'agit d'une simple
thésaurisation des billets en devises dans des coffres privés.
L'effondrement du système bancaire domestique a
poussé le public résident à détenir son
épargne hors des circuits bancaires. Certes, la dollarisation des
dépôts bancaires est très importante, mais elle ne
représente qu'une très faible fraction par rapport à la
masse flottante des devises hors banque.
La figure suivante présente certains signes de
présage de la prolifération de ce phénomène en
République Démocratique du Congo:
? Chronologie de la dollarisation en RDC
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Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Décret monétaire
1887
Indépen- dance : RDC
1960
Ordonnance
Loi N°
594/14/10/66
1966
Dollarisation informelle
Régime de change flottant 1983
1999
Décret N°177
Arrêté Zone monétaires
2000
Dollarisation officielle
Décret Loi
N°004/31/01
2001
Source : KATO-KALE LUTINA, Questions monétaires des pays
en voie de développement, note de cours, FASEG, UNIKIN, 2012-2013.
2.1.1.3 L'insuffisance des institutions financières
Il faut signaler que le nombre d'agences des banques et des
institutions financières ne correspondent pas avec la population
totale.
A ce jour, le système financier congolais est
composé de 20 banques agréées en activité, 147
coopératives d'épargne et de crédit, 19 institutions de
micro finance et 3 coopératives centrales d'épargne et de
crédit qui sont surtout concentrés dans les milieux urbains en
défaveur des milieux ruraux.
2.1.1.4 Le niveau élevé de taux
d'intérêt pratiqué par les institutions
financières
La notion économique parlant de ce
phénomène est bel est bien la notion de taux de base bancaire qui
n'est rien d'autre qu'un taux d'intérêt que les banques demandent
à leurs meilleurs clients ce qui revient à dire que ceux dont le
risque de défaillance est le plus faible26.
Ainsi, à part ce taux de base bancaire nous avons le
taux d'intérêt débiteur et le taux d'intérêt
créditeur pratiqués par les banques qui sont respectivement le
taux demandé par la banque à la clientèle qui emprunte et
le taux versé par la banque pour obtenir des ressources. Les banques
tirent profit ou obtiennent leur marge en faisant la différence entre
ces deux taux.
26Capul, J.Y. op cit.p253
37
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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Force est de constater que pour le cas de la RDC cette marge
est très élevée due au niveau élevé de taux
d'intérêt débiteur appliqué par ces dernières
qui a quatre conséquences au niveau de l'économie du pays qui
sont :
- La baisse du niveau de l'épargne d'une économie
;
- Le découragement de l'investissement ;
- Une hausse du taux de change due à l'existence d'un
afflux massif de capitaux à la
recherche de placements rémunérateurs ;
- L'inefficacité de la politique monétaire.
2.1.1.5 La pauvreté des ménages
Il est important de signaler avec probité sans que l'on
puisse faire des doutes que la
pauvreté est un phénomène qui touche la
majorité de la population congolaise. La pauvreté au sens
général c'est l'incapacité pour un individu de satisfaire
un certain nombre de besoins essentiels (alimentation, santé, etc.).
Ainsi, nous pouvons en distinguer deux mesures : la pauvreté
monétaire qui est mesurée à partir du revenu ou de la
consommation d'un individu ou d'un ménage et la pauvreté
d'existence qui est une mesure établie à partir des multiples
dimensions des conditions de vie d'un individu ou d'un ménage.
Aussi il ne faut pas oublier qu'en RD Congo, il y a un nombre
croissant des « Working poors27 »
c'est-à-dire des personnes qui ont un emploi mais qui reçoivent
des rémunérations trop faibles pour vivre décemment, tel
est le cas de la majorité des fonctionnaires.
2.1.2 Causes non économiques
Ces causes peuvent être regroupées en deux
catégories à savoir :
2.1.2.1 causes culturelles
La cause majeure parmi ces causes n'est rien d'autre que
l'ignorance de la culture de
l'épargne dans le chef de la population congolaise.
Ainsi la journée internationale de l'épargne initiée
depuis 1925 récemment en application au Congo cherche à
promouvoir cette culture.
2.1.2.2 Causes sociales
L'existence de secteur informel c'est-à-dire les
opérations financières effectuées dans le
circuit non bancaire telles que la tontine (likelemba,
ristourne mensuelle ou les mutuelles), banque Lambert et des cartes que l'on
dépose auprès des commerçants dont on attribue une
certaine crédibilité.
27 Capul J.Y, op cit p226
38
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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Aussi la réglementation de change au Congo
prévoit que « le montant en devises à détenir en
espèces à la sortie du Territoire National ne peut
dépasser le plafond de 10.000 dollars US ou l'équivalent en
d'autres monnaies étrangères, sauf si le voyageur est en transit
international ou en mission de service. Le voyageur est tenu d'en faire la
déclaration. Au-delà de ce plafond, les sorties de
devises doivent faire l'objet d'un transfert bancaire28. »Etcette
même réglementation donne l'autorisation de circuler avec un
montant au-delà de 100 USD, alors qu'ailleurs c'est bien le contraire ou
on ne peut pas circuler avec une somme en deçà de ce seuil.
2.2Effets de la thésaurisation
Les effets de la thésaurisation sont à
distinguer de ses buts. Ceux-ci sont étroitement liés aux causes,
du moins lorsqu'elles sont non économiques, et présentent comme
elles un caractère plutôt individuel.
Quant aux effets individuels, ils ne nous retiendront pas
longtemps, car la décision de thésauriser n'est pas prise
indépendamment des conséquences qu'elle entraîne pour son
auteur. Celui-ci met chaque fois en balance, le but donc les avantages, et
l'effet donc les inconvénients résultant pour lui de la
détention improductive de monnaie. Ils se résument en trois
points : perte de revenu, risque de destruction ou de perte du capital, risque
de dépréciation monétaire. Ce dernier existe d'ailleurs
dans une mesure égale pour les créances, seul l'investissement en
«valeurs réelles» permet d'y échapper partiellement. De
cette comparaison des avantages et des inconvénients, faite d'ailleurs
souvent inconsciemment, dépendra non seulement l'existence de la
thésaurisation, mais aussi son ampleur et sa durée.
2.3 L'impact de la thésaurisation dans une
économie
La thésaurisation a un impact négatif dans une
économie en ce qu'elle déstabilise le système financier de
cette dernière en engendrant la pénurie de capitaux, rend
possible le taux d'intérêt et entrave l'écoulement des
produits. Elle serait ainsi la principale cause des crises économiques.
Elle augmente l'amplitude des cycles économiques.
28WWW.Droit-Afrique.com:
la réglementation de change en RD Congo, Article 1, 2001
39
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
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CHAPITRE3 : ANALYSE DES DONNEES ET PRESENTATION DES
RESULTATS
D
|
ans ce présent chapitre, il sera question d'analyser la
bancarisation de la paie des agents et fonctionnaire de l'état et la
thésaurisation monétaire à travers les
|
résultats de l'enquête menée sur terrain.
Ce chapitre est subdivisé en trois sections suivantes :
? Présentation du milieu de l'enquête
? Méthodologie de l'enquête ? Interprétation
des résultats
Section 1 : Présentation du milieu de
l'enquête
Dans cette section, il est question de présenter
l'espace géographique de notre investigation, sa situation
géographique, historique et administrative.
1.1 Situation historique
L'Unikin à son origine est l'oeuvre de la
congrégation des prêtres jésuites, appuyé par
quelques professeurs de l'université catholique de Louvain(Belgique).
En date du 15 janvier 1954, elle a ouvert ses portes entant
que première université du pays sous le règne du recteur
père SHURSMANS avec un effectif de 33 étudiants au cours de
l'année préparatoire afin de compléter la formation.
L'arrêté du 3 mars 1956 donna également
à Lovanium le titre d'université et les modifications
apportées aux statuts furent publiées aux bulletins officiels du
Congo. L'admission des étudiants, l'organisation des examens, le
programme d'étude et la collation des grades académiques se
faisait selon les dispositions arrêtées par les autorités
gouvernementales.
Au terme de l'arrêté gouvernemental
n°0026171 du 20 juillet 1971, l'université Lovanium devient
l'université de Kinshasa.
La réforme universitaire du 06 aout 1971 conféra
aux anciennes universités les statuts de campus, l'université de
Kinshasa devient le campus universitaire au sein de l'UNAZA (université
nationale du zaïre).
Dès lors l'université est placée sous
l'autorité d'un recteur assisté dans sa fonction de deux
secrétaires généraux (académique et administratif)
et d'un administrateur au budget. Il convient de rappeler que jusqu'à la
réforme universitaire de 1981, l'UNIKIN comptait six (6) facultés
à savoir celle des droits, des sciences économiques,
polytechnique, médecine et
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pharmacie, ces anciennes facultés des lettres et
sciences sociales transférées autrefois à Lubumbashi
fonctionnent de nouveau au sein de l'Unikin ; La faculté de psychologie
et des sciences de l'éducation transférée au campus de
Kisangani fonctionne de nouveau à Kinshasa en 1993. Ainsi l'Unikin
compte à ce jour, autre ses services annexes 13 facultés.
Les services annexes sont :
- Les cliniques universitaires de Kinshasa ;
- Le centre Neuropsychologique(CNPP) ;
- L'Ecole des santés publiques ;
- L'institut supérieur des techniques
médicales(ISTM) ;
- Le groupe scolaire mont-Amba(GSM) ;
- La régie de construction ;
- L'institut technique médical de mont-Amba ;
- Le centre hospitalier du mont-Amba(CHMA) ;
- Le centre de recherche en énergie nucléaire de
Kinshasa(CREM) ;
- L'ERAIFT.
1.2 Situation géographique
L'université de Kinshasa se situe au sud-ouest de la ville
province de Kinshasa, disposant
d'une superficie de 270 hectares perchés sur la colline
dite inspirée du mont-Amba dans la commune de Lemba à environ
20km du centre-ville.
L'université de Kinshasa forme dans sa configuration
une véritable cité de chercheurs avec des édifices
académiques et confessionnels, bordée en amont par le quartier
Mbanza-Lemba.
1.3 Situation administrative
Les organes de l'UNIKIN lui permettant de planifier,
d'organiser, de commander, de coordonner et de contrôler ses acteurs
propres sont :
> Le conseil de l'université
> Le comité de gestion
> Le rectorat
> Le conseil de faculté
> Le conseil de département
1.3.1. Le conseil de l'université
Il est composé des personnels ci-après :
> Le recteur ;
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> Le secrétaire général académique
;
> Le secrétaire général administratif
;
> L'administrateur du budget ;
> Les doyens des facultés ;
> Le bibliothécaire en chef ;
> Le conservateur en chef ;
> Le vice doyen chargé des cliniques universitaires
;
> Un représentant du corps académique ;
> Un représentant du corps personnel administratif et
technique ;
> Un représentant des étudiants.
Il se réunit au moins une fois par trimestre et chaque
fois que les besoins de l'université l'exigent. Le conseil de
l'université se soucie de la bonne marche des cours, des relations de
l'Unikin avec l'extérieur.
1.3.2. Le comité de gestion
II rassure la gestion courante de l'université sous la
direction du recteur. A ce titre, il exécute les décisions du
département de l'enseignement supérieur, et de la recherche
scientifique au conseil d'administration, du conseil de l'université et
prend toutes les mesures qui ne relèvent pas de la compétence
d'un autre organe. Il est composé du recteur, du secrétaire
général académique, du secrétaire
général administratif et de l'administrateur du budget.
A. le rectorat
C'est l'organe directoire de I'UNIKIN, il assure sa gestion
quotidienne et coordonne les activités, au niveau de
l'université. Il est dirigé par le recteur, et comprend quatre(4)
directions auxquelles nous ajoutons la garde et sécurité
universitaire placée sous l'autorité du premier organe
cité ci-dessous :
> La direction de la corporation: des communications et des
relations publiques. > La direction de la planification
B. le secrétariat général administratif
Il s'occupe de la gestion des ressources humaines et
matérielles de l'université, il est dirigé par un
secrétaire général administratif professeur à
l'UNIKIN, il est composé de 5 directions
> Direction administrative ; > Direction de personnel ;
42
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
> Direction des oeuvres estudiantines ;
> Direction des affaires sociales ;
> Direction des services d'entretien et maintenance.
C. L'administration du budget
Dirigé par un administrateur du budget de service
s'occupe de l'élaboration des budgets et des états financiers
propres à l'université, elle regroupe en son sein ces directions
:
> La direction chargée de l'administration et du
budget
> La direction de la comptabilité
> La direction du budget et contrôle
> La direction du patrimoine
> La direction des unités de production
1.3.3. Le recteur
II fait partie du personnel académique de
l'université et doit avoir un rang des professeurs ordinaires, son
mandat est de cinq ans renouvelable. Comme nous l'avons vu ci haut, il assure
l'exécution des décisions au conseil d'administration, du conseil
de l'université et du comité de gestion.
1.3.4. Le conseil de faculté
La faculté est une unité d'enseignement, de
recherche et de production jouissant de l'autonomie de gestion. Son organe est
le conseil de faculté constitué :
> Des professeurs associés
> De deux représentants du personnel scientifique >
Et de deux représentants des étudiants
Les professeurs à temps partiel, les professeurs
visiteur et les suppliants peuvent assister aux renions du conseil. Autre
l'attribution qui peut leur être confiées par le règlement
organique de l'université, il gère et administre la
faculté.
Il est réuni une fois par mois et chaque fois que le
doyen ou la gestion le juge nécessaire. Ce conseil est
représenté par le doyen assiste d'un vice doyen chargé de
l'enseignement d'un secrétaire et d'un bureau facultaire.
1.3.5 Le conseil de département
Le département est la cellule de base de recherche et
d'enseignement jouissant d'une autonomie de gestion, son organe est le conseil
de département. Ce dernier est constitué :
> Du personnel académique
43
? Des chefs des travaux
? Des deux représentants des étudiants du
département ? Des deux représentants des étudiants du
département
Il est dirigé par un chef de département
élu pour un mandat de 3 ans une fois renouvelable.
Le chef de département est assisté de deux
secrétaires; l'un chargé de l'enseignement et les chefs travaux
qui sont élus pour un mandat de 3 ans une fois renouvelable.
Section 2 : Méthodologie de l'enquête
L'enquête qui a permis d'analyser la bancarisation de la
paie des agents et fonctionnaires de l'état et la thésaurisation
monétaire a été menée au sein de
l'université de Kinshasa au près des assistants des
différentes facultés, des administrateurs, les enseignants du
groupe scolaire et de l'institut technique du mont-Amba, les travailleurs du
centre hospitalier du mont-Amba, les travailleurs des cliniques universitaire
et la police de garde de l'Unikin.
Pour la bonne marche de nos analyses et en tenant compte du
cout que nous serions en mesure de supporter, notre échantillon est
constitué de 100 individus retenus ci-haut.
2.1 Collecte des données
Pour s'y faire, nous avons utilisé deux procédures
à savoir :
- La préparation de la collecte des données; - La
collecte proprement dite des données.
Pour la préparation de la collecte, nous nous sommes
servis d'un questionnaire (voir l'annexe) élaboré par l'auteur
afin de permettre une collecte saine des données.
2.2 Détermination de l'échantillon
Dans le cadre de notre travail, nous avons opté pour
«le tirage aléatoire» qui permet l'extrapolation des
résultats à l'ensemble de l'univers. Certains critères
tels que le sexe, l'âge, etc... sont utilisés pour définir
la population.
En effet, le sondage aléatoire assure à tous les
éléments de la population d'être au diapason quant à
la chance d'être inclus dans l'échantillon. En définitive,
il est à noter que nos investigations ont été
menées auprès de 100 agents interrogés des institutions
ci-évoquées.
2.3 Déroulement de l'enquête
Notre enquête s'est déroulée du 15 au 20
du mois d'Aout 2014. Nous avons opté pour l'administration du
questionnaire d'enquête.
44
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
L'administration du questionnaire d'enquête était
directe c'est-à-dire une fois sur le lieu d'enquête, tout en
veillant sur l'équilibre entre sexe et tranche d'âge.
Après l'administration, les questionnaires ont
été rassemblés pour être codifiés, puis
traités et analysés.
Avant le traitement informatique des données proprement
dit, nous avons d'abord procédé au classement et
déchiffrement des questionnaires de l'enquête en rapport avec
« la bancarisation de la paie et la thésaurisation
monétaire». Ensuite nous avons dépouillé et
codifié les réponses. L'analyse des données s'est faite
à l'aide du logiciel STATISTICAL PACKAGE FOR SOCIAL SCIENCE(SPSS),
logiciel approprié qui présente les avantages suivants :
? Une saisie intelligente des données ;
? Grâce à de nombreuses commandes, on obtient les
fréquences, les pourcentages ainsi que
toutes les statistiques nécessaires ;
? Il a facilité de regrouper des variables
qualitatives.
Aussi nous nous sommes servis de logiciel D.A.D pour mesurer le
degré de la pauvreté au
près des agents de l'Etat et MS EXCEL pour une
codification de données.
Section 3 : Interprétation des
résultats 3.1 Description de l'agent
Tableau 1. Répartition des agents selon le sexe
Sexe
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Homme
|
70
|
70,0
|
Femme
|
30
|
30,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il résulte du tableau1 que la population
enquêtée représente 70% d'hommes et 30% des femmes dans
l'ensemble du site d'enquête
Tableau 2. Répartition des agents selon l'âge
Age
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
26-35 ans
|
9
|
9
|
36-45 ans
|
13
|
13
|
Plus de 45 ans
|
78
|
78
|
Total
|
100
|
100
|
45
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il résulte du tableau2 qu'il y a 9% de la population
enquêté dont leurs âge est compris entre 26 et
35 ans, 13% dont l'âge est compris entre 36 et 45 ans et
78% dont leurs âge est supérieur à 45 ans.
Tableau 3. Répartition des agents selon l'Etat-civil
Etat-civil
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Célibataire
|
14
|
14,0
|
Marié(e)
|
86
|
86,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Pour la situation matrimoniale (voir tableau 3), 86% de la
population enquêtée sont marié(e)s vivant avec conjoint au
sein du ménage et 14% sont célibataires.
Tableau 4. Répartition des agents selon le niveau
d'étude
Niveau d'étude
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Primaire
|
3
|
3,0
|
Secondaire
|
33
|
33,0
|
Universitaire
|
62
|
62,0
|
Post
universitaire
|
2
|
2,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Au regard de ce tableau, la majorité soit 66% des
individus sont des Universitaires, alors qu'il y a 33% des secondaires, 3% des
primaires et 2% des postuniversitaires. La majorité des avis sont
recueillis chez des individus qui possèdent le diplôme de
licence.
Tableau 5. Répartition des agents selon la fonction
exercée
Fonction
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Agents cadres
|
12
|
12,0
|
Agents de maitrise
|
24
|
24,0
|
Travailleur ordinaire
|
64
|
64,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
46
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Au regard de ce tableau, il y a 12% des agents cadres, 24% des
agents de maitrise et 64% de travailleurs ordinaires.
3.2 Données centrales de l'étude
Tableau 6. Répartition des agents selon le moyen de
perception du salaire
Moyen de perception du salaire
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Par Banque
|
100
|
100,0
|
Voie
manuelle
|
0
|
0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il résulte de ce tableau que 100% des agents de
l'état touchent le salaire en banque ainsi que la prime
institutionnelle.
Tableau 7. Répartition des agents selon le moyen de
perception de la prime
Moyen de perception de prime
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Voie
manuelle
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il résulte de ce tableau que la perception de la prime
(prime de sauvetage, de santé et d'encouragement) se fait totalement par
voie manuelle soit 100%.
Tableau 8. Répartition des agents selon le compte
bancaire
compte bancaire
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Compte individuel
|
100
|
100,0
|
Compte collectif
|
0
|
0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il résulte de ce tableau que 100% de la population
enquêté ont des comptes individuels. Tableau 9. Répartition
des agents selon la période l'ouverture du compte
période de l'ouverture du compte
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Entre 1et 5ans
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
47
Il résulte de ce tableau que tous les agents soit 100% des
agents ont ouvert un compte bancaire qu'à la période comprise
entre 1 et 5 ans.
Tableau 10. Répartition des agents selon le motif de
l'ouverture du compte
Motif de l'ouverture du compte
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Raison de la paie
|
97
|
97,0
|
Raison
individuelle ou familiale
|
3
|
3,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il ressort dans ce tableau que 97% des agents ont ouvert leur
compte pour motif de la paie et 3% pour motif individuel.
Tableau 11. Répartition des agents selon la
possibilité de laisser une partie du salaire en banque
laisser une partie du salaire en banque
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
9
|
9,0
|
Non
|
91
|
91,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il ressort dans ce tableau que la majorité des agents soit
91% ne laissent pas une partie de leur salaire dans le compte en banque contre
9% des agents qui laissent une partie du salaire en banque.
Tableau 12. Répartition des agents selon le motif de refus
de laisser une partie du salaire en banque
motif de refus de laisser une partie du salaire en
banque
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Salaire maigre
|
100
|
|
100,0
|
Total
|
100
|
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Ainsi parmi le 91% des agents qui ne laissent une partie de leur
salaire en banque 100% le font parce que le salaire est maigre.
48
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Tableau 13. Répartition des propositions des agents au
gouvernement
proposition de l'agent
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Nul
|
9
|
9,0
|
Amélioration du salaire
|
88
|
88,0
|
Payer tous les avantages à la banque
|
3
|
3,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Parmi le 91% des agents, 88% demande une augmentation du salaire
et 3% demande le paiement de tout avantage social à la banque.
Tableau 14. Répartition des agents selon la
possibilité d'avoir un crédit
Possibilité d'avoir un crédit
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
100
|
100,0
|
Non
|
0
|
0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il ressort de ce tableau que 100% d'agents ont la
possibilité d'avoir un crédit auprès de la banque. Tableau
15. Répartition des agents selon qu'ils sont bénéficiaires
du crédit
|
Bénéficiaire du crédit
|
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
|
23
|
23,0
|
Non
|
|
77
|
77,0
|
Total
|
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Dans ce tableau, il ressort 23% des agents qui ont
bénéficié du crédit et 77% qui n'en ont pas encore
bénéficié.
49
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Tableau 16. Répartition des agents selon le motif de refus
de la demande de crédit
Motif de refus de demande de crédit
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
NUL
|
23
|
23,0
|
Taux d'intérêt trop élevé
|
36
|
36,0
|
Il faut avoir un autre compte bancaire
|
12
|
12,0
|
On tient compte de l'âge (moins de 55ans)
|
17
|
17,0
|
L'opération est supprimée
|
12
|
12,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Parmi le 77% qui n'ont bénéficié du
crédit, il y a 36% qui n'en ont pas bénéficié parce
que le taux d'intérêt est trop élevé, 12% parce
qu'on demandait d'avoir un autre compte bancaire auprès de l'institution
financière dont est client, 17% puisque l'on tient compte de l'âge
d'où pour en bénéficier, il faut avoir moins de 55 ans. Et
12% parce que l'opération a été supprimée.
Tableau 17. Répartition des agents selon l'endroit de
conservation du salaire après le retrait
Endroit de conservation du salaire après le
retrait
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Hors circuit bancaire
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Force est de constater qu'après le retrait du salaire dans
le compte bancaire, 100% des agents le garde hors circuit bancaire
c.-à-d. ils le thésaurisent.
Tableau 18. Répartition des agents selon la distance
parcourue par les agents
Distance parcouru par les agents
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Longue distance
|
54
|
54,0
|
Courte distance
|
46
|
46,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il résulte dans ce tableau que 54% des agents parcourent
une longue distance pour aller toucher leur salaire en banque. Par contre 46%
des agents y parcourent une courte distance.
50
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Tableau 19. Répartition des agents pratiquants de la
tontine
Pratiquant de la tontine
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
43
|
43,0
|
Non
|
57
|
57,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il résulte de ce tableau que 43% des agents sont membres
d'un groupe pratiquant de la tontine et 53% ne le sont pas.
Tableau 20. Répartition des agents selon la bancarisation
de la tontine
Bancarisation de la tontine
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
NUL
|
57
|
57,0
|
Oui
|
11
|
11,0
|
Non
|
32
|
32,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Parmi le 43% des agents pratiquant de la tontine, il y a 11% dont
leur tontine est bancarisée et 32% des agents dont la leur n'est pas
bancarisée.
Tableau 20. Répartition des agents selon le temps
Temps
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
10'
|
31
|
31,0
|
1h
|
3
|
3,0
|
3h
|
7
|
7,0
|
Plus de 6h
|
45
|
45,0
|
Quelques jours
|
14
|
14,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Dans ce tableau, il ressort que 31% des agents passent 10
minutes pour retirer leur salaire dès le premier jour de la paie, 3% en
passent une heure, 7% en passent 3 heures, 45% en passent plus de 6 heures et
14% des agents préfèrent laisser quelques jours pour la
récupération du salaire.
51
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Tableau 21. Répartition des agents selon leurs avis sur la
bancarisation
Avis sur la bancarisation
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Bonne
initiative
|
61
|
61,0
|
Mauvaise initiative
|
39
|
39,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Concernant les avis des agents, 61% pensent que c'est une bonne
initiative et 39% pensent que c'est un mauvais système.
Tableau 22. Répartition des agents selon leurs
institutions
institution de l'agent
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
Différentes facultés
|
15
|
15,0
|
Bâtiment administratif
|
30
|
30,0
|
Groupe mont- amba
|
39
|
39,0
|
Police
universitaire
|
7
|
7,0
|
Cliniques universitaires
|
9
|
9,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il ressort de ce tableau que 15% des agents qui travaillent dans
des différentes facultés, 30% travaillent au bâtiment
administratif, 39% travaillent au groupe mont-Amba, 7% travaillent à la
police universitaire et 9% aux cliniques universitaires.
Tableau 23. Répartition des agents selon leurs banques
Banque de l'agent
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
|
BCDC/UNIKIN
|
79
|
79,0
|
BCDC près des
résidences
|
21
|
21,0
|
Total
|
100
|
100,0
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
52
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Il résulte dans ce tableau que 79% des agents retirent
leur salaire à la BCDC/UNIKIN peu importe leur résidence et 21%
aux agences de la BCDC qui se trouvent tout près de leur
résidence
3.3 Statistique descriptives du revenu
Tableau 23. Statistique descriptives du revenu mensuel des
agents
|
Statistiques
|
|
Revenu mensuel
|
Moyenne
|
150659,80
|
Médiane
|
169280,00
|
Mode
|
169280
|
Ecart-type
|
36300,265
|
Aplatissement
|
-,855
|
Erreur std. d'aplatissement
|
,478
|
Minimum
|
82800
|
Maximum
|
200000
|
Somme
|
15065980
|
Source : calcul de l'auteur à
partir des données de l'enquête
Il ressort de ce tableau que le revenu moyen des agents de
l'état est de 150659,80 FC, le revenu médian et le revenu
supérieur (modal) est de 169280 FC.
? Analyse des résultats
Nous allons tester si l'épargne à la banque
est-elle dépendante de la fonction qu'occupe l'agent. Pour ce faire,
nous devons utiliser le test de khi-deux à l'aide d'un tableau de
contingence que voici
CATEGORIES
|
Agent cadre
|
Agent de maitrise
|
Travailleur ordinaire
|
TOTAL
|
EPARGNE A LA BANQUE
|
2
|
4
|
3
|
9
|
THESAURISE
|
10
|
20
|
61
|
91
|
TOTAL
|
12
|
24
|
64
|
100
|
Elaboration d'hypothèse
H0 : l'acceptation que l'épargne à la
banque ne dépend pas de la catégorie des agents.
H1 : l'acceptation que l'épargne à la
banque dépend de la catégorie des agents
Si X2 C> X2T = rejet de Ho
Si X2 c< X2T = acceptation de
Ho
X2 =? dont 0= observation
53
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
E= Valeurs estimées en tenant compte de l'identité
de la distribution.
Dl = (m-1) (n-1)= (2-1) (3-1) avec Dl : degré de
liberté qui correspond au produit de nombre de lignes moins un par le
nombre de colonnes moins un.
Seuil de signification(á)=0,05
O
|
E
|
(O-E) 2/E
|
2
|
1,8
|
0,0222
|
10
|
10,92
|
0,0775
|
4
|
2,16
|
1,5674
|
20
|
21,84
|
0,155
|
3
|
5,76
|
1,3225
|
61
|
58,24
|
0,1308
|
|
|
3,2754
|
Avec X2 c= 3,2754 alors que le X2 table=5,2914 donc
comme X2 c < X2 table, alors on accepte H0 et on
rejette H1
3.4 Indices de la pauvreté
Les indices de pauvreté de la famille FGT, du fait de
leurs propriétés normatives, ont été
appliqués pour nous permettre de mesurer l'incidence, la profondeur
moyenne et la sévérité de la pauvreté. Signalons
que ces mesures ont été développées par Foster,
Greer et Thorbecke (FGT) en 1984 et ont pour formule générale
:
? [ ]
; Où á est appelé
coefficient d'aversion.
Dans le cadre de notre étude, le choix de ces mesures
se justifie du fait qu'elles sont décomposables selon tous les
sous-groupes disjoints de la population. Cette propriété a
été systématiquement utilisée pour mettre en
évidence les niveaux de pauvreté et la contribution à
celle-ci pour les différentes catégories de notre population.
Le coefficient d'aversion prend pour valeurs 0, 1 et 2. Ainsi
:
?
|
Si
|
=0, on parle de l'incidence de la pauvreté ;
|
?
|
Si
|
=1, on parle de la profondeur moyenne ;
|
?
|
Si
|
=2, on parle de la sévérité de la
pauvreté.
|
|
Précisons que les mesures de la famille FGT varient
entre 0 et 1. Si FGT=0, les ménages sont moins concernés à
la pauvreté, et si FGT=1, les ménages sont concernés par
la pauvreté.
54
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
3.4.1 Incidence de la pauvreté
Incidence de la pauvreté des agents cadres
Index
|
Estimated value
|
Standard error
|
Lower bound
|
Upper bound
|
Confidence Level in (%)
|
FGT
|
0.08333334
|
0.080187
|
-0.07383136
|
0.24049803
|
95.00000
|
Poverty line
|
150620.0000
|
0.00000
|
150620.00
|
150620.00
|
95.00000
|
EDE
|
0.00000000
|
0.00000
|
0.00000000
|
0.00000000
|
95.0000
|
Source : calcul de l'auteur à partir des données de
l'enquête
Incidence de la pauvreté des agents de maitrise
Inde x
|
Estimate d value
|
Standard error
|
Lower bound
|
Upper bound
|
Confidence Level in (%)
|
FGT
|
0.291666
|
0.09324790
|
0.10890414
|
0.47442918
|
95.0000
|
|
66
|
|
|
|
|
Pove
|
150620.0
|
0.00000000
|
150620.000000
|
150620.0000
|
95.0000
|
rty line
|
0000000
|
|
00
|
0000
|
|
EDE
|
0.000000
|
0.00000000
|
0.00000000
|
0.00000000
|
95.0000
|
|
00
|
|
|
|
|
Source : calcul de l'auteur à partir des données de
l'enquête
Incidence de la pauvreté des travailleurs ordinaires
Index
|
Estimated value
|
Standard error
|
Lower bound
|
Upper bound
|
Confidence Level in (%)
|
FGT
|
0.4062500
|
0.06170082
|
0.28531862
|
0.52718138
|
95.0000
|
Poverty line
|
150620.000
|
0.00000000
|
150620.000
|
150620.00
|
95.0000
|
EDE
|
0.00000000
|
0.00000000
|
0.00000000
|
0.00000
|
95.0000
|
Source : calcul de l'auteur à partir des données de
l'enquête
3.4.2 Profondeur de la pauvreté
Profondeur de la pauvreté des agents cadres
Index
|
Estimated value
|
Standard error
|
Lower bound
|
Upper bound
|
Confiden ce Level in (%)
|
FGT
|
0.00034303
|
0.000330
|
-0.00030391
|
0.00098997
|
95.0000
|
|
|
08
|
|
|
|
Pover
|
150620.000000
|
0.000000
|
150620.000000
|
150620.000000
|
95.0000
|
ty line
|
00
|
00
|
00
|
00
|
|
EDE
|
51.66666794
|
49.716276
|
-45.77544292
|
149.10877879
|
95.0000
|
Source : calcul de l'auteur à partir des données de
l'enquête
55
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Profondeur de la pauvreté des agents de maitrise
Index
|
Estimated value
|
Standard error
|
Lower bound
|
Upper bound
|
Confidenc e Level in
(%)
|
FGT
|
0.09027687
|
0.0288621
5
|
0.03370809
|
0.1468456
|
95.0000
|
Povert y line
|
150620.000
0
|
0.000000
|
150620.000
|
150620.00
|
95.0000
|
EDE
|
13597.5000
0
|
4347.2170
|
5077.1113011
9
|
22117.88869
8
|
95.0000
|
Source : calcul de l'auteur à partir des données de
l'enquête
Profondeur de la pauvreté des travailleurs ordinaires
Inde x
|
Estimated value
|
Standard error
|
Lower bound
|
Upper bound
|
Confiden ce Level in (%)
|
FGT
|
0.12166172
|
0.02311413
|
0.07635884
|
0.16696459
|
95.00000
|
|
|
|
|
|
000
|
Pove
|
150620.0000
|
0.0000000
|
150620.0000
|
150620.0000
|
95.00000
|
rty line
|
0000
|
0
|
0000
|
0000
|
000
|
EDE
|
18324.68750
|
3481.4509
|
11501.1690314
|
25148.20596
|
95.00000
|
|
000
|
9835
|
7
|
853
|
000
|
Source : calcul de l'auteur à partir des données de
l'enquête
3.4.3 Sévérité de la
pauvreté
Sévérité de la pauvreté des agents
cadres
Inde x
|
Estimated value
|
Standar d error
|
Lower bound
|
Upper bound
|
Confiden ce Level in (%)
|
FGT
|
0.00000141
|
0.000001
|
-0.00000125
|
0.00000408
|
95.00000
|
|
|
36
|
|
|
000
|
Pove
|
150620.0000
|
0.00000
|
150620.0000
|
150620.0000
|
95.00000
|
rty line
|
0000
|
000
|
0000
|
0000
|
000
|
EDE
|
178.97858527
|
86.111116
|
10.20390019
|
347.75327035
|
95.00000
|
|
|
81
|
|
|
000
|
Source : calcul de l'auteur à partir des données de
l'enquête
56
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Sévérité de la pauvreté des agents de
maitrise
Inde x
|
Estimated value
|
Standard error
|
Lower bound
|
Upper bound
|
Confiden ce Level in (%)
|
FGT
|
0.02794255
|
0.0089334
|
0.01043335
|
0.04545176
|
95.00000
|
|
|
3
|
|
|
000
|
Pove
|
150620.0000
|
0.0000000
|
150620.0000
|
150620.0000
|
95.00000
|
rty line
|
0000
|
0
|
0000
|
0000
|
000
|
EDE
|
25177.677732
|
4024.7408
|
17289.330712
|
33066.02475
|
95.00000
|
|
47
|
6268
|
64
|
229
|
000
|
Source : calcul de l'auteur à partir des données de
l'enquête
Sévérité de la pauvreté des
travailleurs ordinaires
Inde x
|
Estimated value
|
Standard error
|
Lower bound
|
Upper bound
|
Confiden ce Level in (%)
|
FGT
|
0.04865250
|
0.0095378
|
0.02995859
|
0.06734641
|
95.00000
|
|
|
8
|
|
|
000
|
Pove
|
150620.0000
|
0.0000000
|
150620.0000
|
150620.0000
|
95.00000
|
rty line
|
0000
|
0
|
0000
|
0000
|
000
|
EDE
|
33222.721863
|
3256.5080
|
26840.08336
|
39605.36035
|
95.00000
|
|
21
|
9914
|
912
|
730
|
000
|
Source : calcul de l'auteur à partir des données de
l'enquête
Il ressort des tableaux ci-haut sous l'hypothèse d'une
ligne de pauvreté estimée à
150620FC, l'incidence de la pauvreté se
situe à 0,083 pour l'ensemble des agents cadres,
à 0,09 pour les agents de maitrise et à
0.406 pour les travailleurs ordinaires. La profondeur moyenne
de la pauvreté se situe à0.00034 pour les agents
cadres, 0.090 pour les agents de maitrise,
0.12166172pour les travailleurs ordinaires. La
sévérité de la pauvreté se situe
à0.00000141 pour les agents cadres, 0.02794255
pour les agents de maitrise et 0.04865250 pour les
travailleurs ordinaires. Il y a beaucoup des travailleurs ordinaires qui sont
de pauvres, soit 40,6%.
57
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Conclusion
Dans ce présent travail, il était question de
faire une étude sur la bancarisation des agents de l'état et la
thésaurisation monétaire dans la ville province de Kinshasa
précisément à l'Unikin. L'étude voulait simplement
vérifier si la bancarisation a permis à augmenter le niveau de
l'épargne ou a permis aux personnes concernées à
épargner à la banque en d'autres termes s'elle a permis à
ce que la thésaurisation soit atténuer. Ainsi Plusieurs
questionnements ont suscité l'attention de cette étude et ont
conduit à la formulation des hypothèses sur base des objectifs
fixés dont il importe de savoir qu'ils ont été
atteints.
Deux questions majeures ont fait à ce que cette
étude soit menée. D'une part, il s'agissait de savoir les raisons
pour lesquelles les agents retirent la quasi-totalité de leur salaire en
banque et d'autre part celle de savoir l'endroit que ces derniers gardent leur
argent après le retrait à la banque.
De ces questions, deux objectifs ont été
poursuivis tout au long de cette étude. Le premier est un objectif
général dont il était question d'analyser l'impact de la
bancarisation face à la réduction de la thésaurisation
monétaire et le second est un objectif spécifique qui est
repartie en trois il s'agissait : de Déterminer en termes d'avantages et
d'inconvénients de la bancarisation ; de Déterminer les causes de
la persistance de la thésaurisation et de Dégager l'importance de
la culture de l'épargne.
Pour répondre à ces questions et pour atteindre
ces objectifs, deux hypothèses ont été formulées et
dont il a été question de vérifier tout le long de
l'étude. La première hypothèse est basée sur les
raisons qui poussent les agents à retirer la quasi-totalité de
leur salaire, nous avons donné plusieurs raisons dans l'introduction. La
seconde est basée sur l'endroit de conservation de l'argent après
le retrait à la banque, nous avons présumé que les agents
thésaurisaient l'argent après le retrait.
Les hypothèses retenues ont été
vérifiées dans le troisième chapitre intitulé
l'analyse des données et présentation des résultats. Quant
au premier chapitre, il s'est limité à définir certains
concepts clés de notre étude qu'est le compte, l'épargne,
la banque, la bancarisation et la thésaurisation. Et dans le
deuxième chapitre, il était question d'aborder d'une
manière théorique la bancarisation et la thésaurisation
monétaire et c'est ici que l'objectif sur les avantages et
inconvénients de la bancarisation a été atteint.
Ainsi donc, vu la pertinence et la complexité de la
matière dont cette étude a fait l'objet, il serait mieux que les
chercheurs avertis s'inscrivent dans cette lignée d'étude pour
mieux l'approfondir et
58
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
dans la mesure de possibilité étudier l'impact des
banques dans le processus de la réduction de la
thésaurisation.
Ainsi nous suggérons au gouvernement congolais
d'améliorer le salaire des agents pour que la bancarisation ait un
impact sur la thésaurisation c'est-à-dire que les agents laissent
quelques choses en banque l'état congolais doit améliorer les
conditions salariales de ces agents.
Cependant, toute oeuvre humaine est perfectible. Et cet adage
célèbre ne nous échappe pas raison pour laquelle nous
sommes prêt à recevoir de nos lecteurs les critiques constructives
car une critique est une page sur laquelle un auteur ne place pas tout son
orgueil.
59
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
ANNEXES
Questionnaire d'enquête sur la bancarisation de la paie
et la thésaurisation
monétaire
Nous sommes étudiants à la faculté des
sciences économiques et de gestion de l'université de Kinshasa.
Nous voudrions bien obtenir quelques réponses émanant de vous au
sujet de la bancarisation de la paie récemment introduite par le
gouvernement. Toutes nos questions se résument en un seul objectif
à savoir ; celui d'analyser l'impact de la bancarisation face à
la réduction de la thésaurisation monétaire en rd Congo.
Nous vous rassurons que votre identité sera tenue dans le plus grand
secret et ne sera utilisée que pour le besoin de l'étude. Nous
vous remercions d'avance pour votre collaboration.
Identification de l'enquêté
Q.1 Sexe : 1. Masculin 2. Féminin
Q.2 Age : 1. Moins de 25 ans 2. 26-35 ans 3. 36-45 ans 4. Plus de
45 ans
Q.3 Niveau d'étude : 1. Primaire 2. Secondaires 3.
Universitaire 4. Postuniversitaire
Q.4 Etat-civil : 1. Célibataire 2. Marié(e) 3.
Veuf(Ve) 4. Divorcé(e)
5. Séparé 6. Union libre
Q.5 Quelle fonction occupez-vous dans l'emploi ?
...............................................................................................................................................
Questions centrales de l'étude
Q.6 Comment percevez-vous actuellement votre salaire ?
1. Par mobile Banking 2. Par banque 3. Par voie manuelle
Q.7 Par quelle voie percevez-vous votre prime ?
1. totalement par voie bancaire 2.totalement par voie manuelle
Q.8 Au moyen de quel compte percevez-vous votre salaire ?
1. Compte collectif (si 1 passer à la question 11) 2.
Compte individuel (si 2 passer à la question 9)
Q.9 Depuis quand l'avez-vous ouvert ?
1. Il y a moins d'un an 2.Entre 1 et 5 ans inclus 3. Plus de 5
ans
Q.10 A quelle occasion l'aviez-vous ouvert ?
1. Raison de la paie 2. Raison individuelle ou familiale 3.Autres
à préciser
Q.11 Est-ce qu'il se fait un transfert dans votre compte
individuel ?
1. Oui 2.Non
Q.12 Si non pourquoi ?
60
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
.............................................................................................................................................
Q.13 Est-ce que votre salaire vous permet-il de laisser
quelque chose en banque ?
1. Oui 2. Non
Q.14 Si non pourquoi ?
.............................................................................................................................................
Q15. Que proposez-vous au gouvernement de faire pour que vous
puissiez laisser quelque chose en banque ?
.............................................................................................................................................
Q.16 Avez-vous la possibilité de bénéficier
d'un crédit de la part de votre banque ?
1. Oui 2. Non
Q.17 Si oui, en avez-vous déjà
bénéficié ?
1. Oui 2. Non Q18 Si non pourquoi ?
1. Temps de remboursement trop bref 2.Taux d'intérêt
trop élevé
3. Autres
:................................................................................................................
Q.19 Où gardez-vous votre argent après l'avoir
retiré du compte salaire?
1. Dans un compte épargne 2. Hors circuit
bancaire(Thésaurisation)
Q.20 Quelle est la distance qui sépare votre maison et le
guichet par le biais duquel vous percevez votre salaire ? 1. La distance est
tellement longue 2. La distance est courte
Q.21 Etes-vous membre d'un groupe pratiquant la tontine dans
votre institution ?
1. Oui 2. Non
Q.22 Cette pratique est-elle bancarisée ?
1. Oui 2. Non
Q.23 Combien de temps mettez-vous pour retirer votre salaire au
guichet le 1er jour de paie ?
1. 10' 2. 30' 3. 1h 4.3h 5. Plus de 6h
Q.24 Quel est votre avis sur la bancarisation ?
.............................................................................................................................................
Q.24 Quel est votre revenu
mensuel ?
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES SUR LE BACK-CHECK-IMPORTANT
Institution de l'interviewé(e)
Banque de l'interviewé(é)
61
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Makuka ngangu brondone /faseg/Unikin/G3-TFC
2014
Codification
Fonction de l'agent : 1. Agent cadre 2. Agent de maitrise 3.
Travailleur ordinaire
Motif de refus de laisser de laisser quelque chose en banque :
1. Salaire est maigre 2. Raison
individuelle
Proposition de l'agent : 1. Amélioration du salaire 2.
Payer tout avantage à la banque
Motif de refus de demande de crédit : 1. Temps de
remboursement trop bref 2. Taux d'intérêt
élevé 3. Il faut avoir un autre compte bancaire
4. On tient compte de l'Age 5. La banque a
supprimé l'opération
Avis sur la bancarisation : 1. Bonne initiative 2. Mauvaise
initiative
Revenu mensuel : Le montant en FC
Institution de l'agent : 1. Les différentes
facultés 2. Bâtiment administratif 3. Groupe mont-amba
4. Police universitaire 5. Cliniques universitaires
Banque de l'agent : 1. BCDC/Unikin 2. BCDC qui est à
proximité de la résidence de l'agent
Résultat de l'enquête
Sexe
|
Age
|
Niveau d'étude
|
Etat-civil
|
Fonction
|
Moyen de perception du salaire
|
Moyen de perception de prime
|
compte bancaire
|
période de l'ouverture du compte
|
Motif de l'ouverture du compte
|
transfert au compte individuel
|
Motif de refus de transfert
|
laisser une partie du salaire en banque
|
motif de refut2
|
proposition
|
Possibilité d'avoir un crédit
|
Bénéficiaire du crédit
|
Motif de refus de demande de crédit
|
Endroit de conservation du salaire après le retrait
|
Distance
|
Pratiquant de la tontine
|
Bancarisation de la tontine
|
Temps
|
Avis sur la bancarisation
|
Revenu mensuel
|
institution de l'agent
|
Banque de l'agent
|
1
|
4
|
2
|
2
|
3
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
5
|
2
|
1
|
2
|
0
|
5
|
2
|
148120
|
3
|
1
|
2
|
3
|
3
|
2
|
3
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
3
|
2
|
|
2
|
0
|
5
|
2
|
157200
|
3
|
1
|
1
|
4
|
3
|
1
|
3
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
2
|
2
|
|
2
|
0
|
1
|
2
|
153640
|
3
|
1
|
1
|
4
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
2
|
1
|
1
|
2
|
5
|
2
|
170000
|
2
|
1
|
1
|
4
|
3
|
2
|
3
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2
|
2
|
2
|
|
1
|
1
|
1
|
1
|
173000
|
2
|
1
|
2
|
4
|
3
|
2
|
3
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
4
|
2
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
170000
|
2
|
1
|
1
|
4
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
2
|
1
|
0
|
0
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
5
|
2
|
|
2
|
0
|
5
|
2
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Références bibliographique
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payement au service de l'intégration régionale, CIAD-ITB,
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2013.
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Agosou.J.G, les déterminants de la faible
bancarisation dans l'uemoa.2007.
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Capul, J.Y. Dictionnaire d'économie et de
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Gauffriau, gestion économique, éditions
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JacquesBainville, L'Action française du 6
juin 1925.
Mabi mulumba, théorie monétaires, note du
cours, pré-licence à l'université de Kinshasa, 2009.
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Fr.wiktionary.org/wiki/Banque
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Table des matières
Contenu
Epigraphe 1
Dédicaces 3
Remerciements 4
INTRODUCTION 6
0.1Problématique 6
0.2 OBJECTIFS 7
0.2.1OBJECTIF GENERAL 7
0.2.2OBJECTIFS SPECIFIQUES 8
0.3 HYPOTHESES 8
0.4Techniques et Méthodes 8
0.4.1 Méthodes 8
0.4.2 Les Techniques de recherche 8
0.5Intérêt et choix du sujet 9
0.6 Délimitation spatio-temporelle 9
0.7 Canevas 9
0.8 Revue de la littérature sur la bancarisation 10
CHAPITRE I : GENERALITES CONCEPTUELLES 12
1.1 Le compte 12
1.1.1 La définition du compte 12
1.1.2 Types de compte 12
1.2 Notion sur l'Epargne 16
1.2.1 Définition 17
1.2.2 Formes de l'épargne 17
1.2.3 Les déterminants de l'épargne 19
1.2.4 Autres déterminants de l'épargne 21
1.2.5 Les conséquences du comportement d'épargne
sur l'économie globale 22
1.2.6 Les indicateurs de l'épargne 23
1.3 Notion sur La banque 23
1.3.2 Définitions 23
1.3.3 Sortes de banques 23
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1.3.4 Les activités bancaires 24
1.4 La thésaurisation 26
1.4.1 La thésaurisation : une demande de monnaie à
des fins de spéculation 26
1.4.2 Les effets de la thésaurisation sur
l'économie : théorie keynésienne de la
thésaurisation 26
1.5 La Bancarisation 27
1.5.1 Définition 27
1.5.2 Les Indicateurs de la bancarisation 28
CHAPITRE 2 : LA BANCARISATION ET LA THESAURISATION MONETAIRE
29
Section 1 : La bancarisation 29
1.1. Cause de la sous bancarisation 29
1.2.Caractéristiques de la sous bancarisation 30
1.3. Effets de la sous bancarisation 31
1.4 La bancarisation et ses effets sur le multiplicateur de
crédit 31
1.5 Bancarisation et effet sur le financement de
l'économie 32
Section 2 : La thésaurisation 36
2.1 Les causes de la thésaurisation 36
2.2Effets de la thésaurisation 39
2.3 L'impact de la thésaurisation dans une économie
39
CHAPITRE3 : ANALYSE DES DONNEES ET PRESENTATION DES RESULTATS
40
Section 1 : Présentation du milieu de l'enquête
40
Situation géographique 40
Situation historique 40
Situation administrative 41
Section 2 : Méthodologie de l'enquête 44
2.1 Collecte des données 44
2.2 Détermination de l'échantillon 44
2.3 Déroulement de l'enquête 44
Section 3 : Interprétation des résultats 45
3.1 Description de l'agent 45
3.2 Données centrales de l'étude 47
3.3 Statistique descriptives du revenu 53
3.4 Indices de la pauvreté 54
Profondeur de la pauvreté des travailleurs ordinaires
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Sévérité de la pauvreté des agents
cadres 56
Sévérité de la pauvreté des agents
de maitrise 57
Sévérité de la pauvreté des
travailleurs ordinaires 57
Conclusion 58
ANNEXES 60
Référencesbibliographique..................
............... ............ ......... ............ ........ 65
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