REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR UNIVEVERSITAIRE ET
RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
E.S.U.R.S
UNIVERSITE DES HAUTES TECHNOLOGIES DES GRANDS
LACS
ANALYSE DE LA PRISE EN CHARGE
COMMUNAUTAIRE DU
PROGRAMME EAU, HYGIENE
ET ASSAINISSEMENT:
« CAS DE LA POPULATION DE LA ZONE DE SANTE DE
MWESO 2011-2013 »
Par Gilbert KABANGO MIKABULE WA KAS
Mémoire de fin d'études
présenté et défendu en vue de l'obtention du Diplôme
de Licence en Développement Communautaire
Orientation : Administration et Gestion des Projets
Encadreur : Ir. MUJOGO KANYAMUHANDA Viateur Directeur :
Chef des travaux PHIDIAS AHADI Senge
Année Académique 2013-2014
i
DEDICACES
A notre défunt papa MIKABULE TCHOGA qui nous a
quittés il y a 30 ans mais que son initiative reste pour moi un monument
bien construit ;
A notre mère MURHEGANE NYABYENDA qui a supporté nos
études primaires, secondaires et universitaires ;
A notre épouse Mélanie KISINDJA
Et, à nos enfants DEBORAH KABANGO, MUGOLI KABANGO, AGANZE
KABANGO, TEG KABANGO et Happy KABANGO, Aubert KABANGO qui ont compati les
multiples difficultés au cours de nos études universitaires ;
A nos frères et soeurs, nos tentes et oncles.
Nous dédions ce travail.
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
AEP : Adduction d'Eau Potable
AG : Acier Galvanise
ATPC : Assainissement Total piloté par
la Communauté
BF : Borne Fontaine
CADEP : Comité des Agriculteurs pour
le Développement Participatif
CHAP : Chapitre
CNR : Commission Nationale des
Réfugiés
CS : Centre de Santé
CUEG : Centre Universitaire d'extension de
Goma
DAL : Défécation à
l'aire libre
DECO : Développement Communautaire
EAFGA : Enfant associés aux Forces et
Groupes armés
EHA : Eau, Hygiène et
Assainissement
ENA : Enfant non Accompagné
FEDA : Fin de la Défécation
à l'aire Libre
HCR : Haut-commissariat pour les Refugies
HGR : Hôpital Général de
Référence
OMD : Objectifs du Millénaire pour le
Développement
ONG : Organisation Non Gouvernementale
OVG : Observation Volcanologique de Goma
PDI : Personne Déplacée
Interne
PN : Périmètre Nominal
PPSSP : Programme de Promotion des Soins de
Santé Primaire
RDC : République Démocratique
du Congo
REGIDESO : Régie de Distribution
d'Eau
SNHR : Service National d'Hydraulique
Rurale
UHTGL : Université des Hautes
Technologies des Grands Lacs
UNAKID : Union des Amis du Kivu pour le
Développement
WASH : Water, Sanitation and Hygiene
ZS : Zone de Santé
Gilbert KABANGO MIKABULE WA KASI
III
REMERCIEMENT
Ce travail qui justifie la fin de notre cycle de licence en
développement, orientation
administration et gestion des projets a été
réalisé grâce aux bonnes collaborations multiples de
certaines personnes dont leurs noms resteront toujours scellés dans
notre mémoire.
Nous leur restons reconnaissants pour tout acte posé
envers nous enfin de parvenir à la fin de nos études.
Le résultat de ce travail scientifique a
été possible grâce à nos parents qui ont
accepté de s'abstenir de toute chose de plaisir pour que nous ayons ce
temps d'étudier et grâce aux enseignements de l'école
primaire, secondaire et particulièrement ceux de l'université
HTGL. Nous pensons plus particulièrement à notre Recteur de
l'Université des Hautes Technologies des grands lacs Jean MIRUHO BIGIRA.
Nos remerciements s'adressent à notre Directeur chef de travaux PHIDIAS
AHADI Senge et notre Encadreur Ir. MUJOGO KANYAMUHANDA Viateur qui a
accepté de diriger ce travail malgré ses multiples occupations.
Nous adressons nos sincères remerciements à notre chère
aimable Epouse Mélanie KISINDJA BWIKETCHI et à nos filles et
fils, qui ont accepté avec nous de compatir devant toutes les
difficultés de notre parcours.
Nos remerciements s'adressent aussi à notre
Révérend Pasteur et collèges des anciens (Eglise
5e CELPA BEROYA/GOMA-KYESHERO R.D. Congo, à la famille
Pasteur Sylvain NAMUNINGA (REGIDESO/Goma).
A nos frères et soeurs (Jeff-KASIDIKA, Leving KASIDIKA,
Deodatt, Helene) et nos oncles et tantes (Jacqueline KASIDIKA, Benoit
Nyabyenda, Gaby Nyabyenda, Mme Alfred MAISHA BISHO, Jacqueline KASIDIKA,
MUTAZIMIZA Conrad qui ont apporté l'appui moral, financier et
matériel.
KASEREKA MAHINDA (OVG/GOMA), Aubert KADOGO KANEGA ; Onesphore
OBANGENZA Manager de Programme WASH (Water, Sanitation and Hygienic) Urgence
dans la zone de santé de Mweso et Birambizo pour l'organisation
humanitaire MERCY CORPS RDC, et aux collègues expatriés
humanitaires Hassan Coulibaly Mohamed (Ivoirien), Bernard MATUTA. A mes
frères et soeurs en Jésus Christ.
Que ceux dont les noms ne sont pas figurés ici et qui
nous ont pourtant aidé ne se sentent pas oubliés.
1
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Dans un contexte général, plusieurs chercheurs,
organisations gouvernementales et non gouvernementales ont déjà
parlé aussi sur la situation de l'accès à l'eau potable,
à l'hygiène et à l'assainissement au niveau mondial et
plus particulièrement dans notre pays la République
Démocratique du Congo avec ses 11 provinces à travers les zones
rurales et péri-urbaines.
Dans OMD et Cluster WASH, 2010, P.10, les sondages MICS
(enquête par grappes à indicateurs multiples / 2010)
démontrent que le monde entier devrait atteindre le huit objectifs
adoptés en 2000 à New York par 193 États membres de l'ONU,
et au moins 23 organisations internationales, qui ont convenu de les atteindre
pour 2015,
? « Le monde devrait dépasser la cible concernant
l'eau potable, même si plus d'une personne sur dix n'y aura toujours pas
accès en 2015.
? Les populations pauvres et rurales restent
désavantagées en ce qui concerne l'approvisionnement en eau
potable.
? Près de 2,6 milliards de personnes n'ont toujours pas
de toilettes à chasse d'eau et d'autres formes d'assainissement
amélioré.
? Les disparités entre zones rurales et urbaines
diminuent pour la couverture de l'assainissement.
? Dans certaines parties de l'Asie du Sud, les ménages
les plus pauvres ne bénéficient toujours pas d'un assainissement
amélioré. »1
HERMANN, Eau - Assainissement - Hygiène pour les
populations à risque, 2006, Editorial P.5, ÉDITEURS DES SCIENCES
ET DES ARTS, 6 RUE DE LA SORBONNE, 75005 PARIS, « L'accès à
l'eau et à l'assainissement est l'un des principaux enjeux du XXIe
siècle. Aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes n'a pas
accès à une eau potable et plus de deux milliards de personnes
n'ont pas accès à des infrastructures d'assainissement. En
conséquence, ces conditions de vies désastreuses provoquent la
mort de près de 10.000 personnes par jour, dont une forte
majorité d'enfants. Comme l'a rappelé une nouvelle fois
1 Dans OMD et Cluster WASH, 2010, P.10
2
le Conseil Mondial de l'Eau à Mexico en mars 2006,
l'absence d'eau ou sa mauvaise qualité tue chaque année dix fois
plus que toutes les guerres réunies ».2
Tout ce travail de ces derniers prouvent que l'accès
à l'eau, à l'hygiène et à l'assainissement
constituent un élément vital pour tout être vivant. La
République Démocratique du Congo n'a pas échappé
à cette problématique qui s'accroit du jour au jour dans les
zones rurales et péri- urbaines.
« Près de 35 millions de Congolais vivant dans les
zones rurales et péri- urbaines n'ont pas accès à l'eau
potable dont 47 % au niveau national, 31 % dans les zones rurales ou
périurbaines, et plus de 10 millions de Congolais vivant dans les zones
rurales ou périurbaines n'utilisent pas de toilettes et pratiquent la
défécation à l'air libre15 % au niveau national, 20 % dans
les zones rurales ou péri- urbaines et près de 50 millions de
Congolais vivant dans les zones rurales et péri- urbaines n'ont pas
accès à un assainissement de base dont 14 % au niveau national, 4
% dans les zones rurales ou péri- urbaines, par insuffisance de la bonne
pratique des règles d'hygiène. Plus de 40 millions de Congolais
vivant dans les zones rurales ou péri- urbaines sont exposés aux
maladies des mains sales faute de lave-mains, d'eau, de savon ou de cendre, le
pourcentage s'élève à 27 % au niveau national, 22 % dans
les zones rurales ou péri- urbaines.
La dernière enquête nationale par grappes
à indicateurs multiples (MICS 2010) présente des résultats
qui demeurent alarmants...»3 En se basant sur le trois
critères majeurs : l'espérance de vie, le niveau
d'éducation et le niveau de vie, dont le classement de 2012 a
prouvé que sur 187 pays , la Norvège est le premier pays et la
RDC est à la dernière position de l'IDH.
Nous avons pensé traiter cette problématique de
la prise en charge du programme d'urgence eau, hygiène et assainissement
dans les camps des déplacés de la Zone de Santé de Mweso
au Nord-Kivu, 2011-2013 pour essayer d'assurer et garantir une
pérennité des ouvrages afin de sauvegarder la vie humaine et
encourager aussi les acteurs et les bailleurs qui financent les
réalisations de ces ouvrages de grande valeur.
2 Eau - Assainissement - Hygiène pour les
populations à risque
HERMANN, ÉDITEURS DES SCIENCES ET DES ARTS, 6 RUE DE LA
SORBONNE, 75005 PARIS, 2006, Editorial P.5
3
0.2. PROBLEMATIQUE
L'accessibilité, la pérennité et la
disponibilité des services de base est indispensable pour tout
être vivant. L'homme comme tout autre être vivant peut rester
plusieurs jours sans nourriture, il ne suivra pas longtemps quand il est
privé de l'eau de boisson en qualité et quantité, un
environnement sain et la bonne pratique des règles d'hygiène
adéquates.
«En 1990, 2.6 milliards des personnes ne possédaient
pas d'équipement en eau potable.
En 1977 ce chiffre est passé à 2,9 milliards, ce
qui représente presque la moitié de la population
mondiale»
En Afrique, accéder à un ouvrage d'eau est un
luxe pour les populations rurales, car la plupart des habitants de milieux
ruraux consomment une eau non potable ou polluée du fait que la
structure qui alimente cette eau n'est pas appropriée. Or, les besoins
en eau potable dans nos milieux ruraux sont en constante augmentation.
Considérant l'importance de l'eau dans notre vie, il
est indispensable de prendre conscience de la façon dont nous
protégeons ces ouvrages d'eau en milieu rural. Et, ceci, pour permettre
la pérennité et assurer aux futures générations un
équipement d'eau potable capable de fournir une eau saine.
Cependant, certains problèmes ne sont jamais clairement
exprimés, car ils mettent en cause la faiblesse du système de
gouvernance au risque d'attiser des tensions politiques ou ethniques.
Enfin, la participation financière directe de la
communauté envisagée dans certains contextes, par la
création d'une caisse gérée au niveau du village pour
assurer la maintenance des ouvrages d'eau, de la promotion de l'hygiène
et de l'assainissement de base».4
En milieu rural de la République Démocratique du
Congo, à des différentes époques, les bailleurs de fonds
du secteur eau se sont succédé avec des réalisations des
adductions d'eau potable qui nous laissent de traces des ouvrages d'eau parfois
abandonnés.
Mais toutes ces organisations naissent et meurent au Congo les
unes après les autres, cependant des ouvrages d'eau restent sans aucune
garantie d'entretien et de maintenance. Et pourtant nous pensons que le mieux
serait d'assurer une formation en
4 Eric DROUART et Jean-Michel VOUILLAMOZ, alimentation en
eau potable, Paris, Ed HERMAN, 1999, p, 7
4
gestion et en maintenance de ces ouvrages de s'assurer de leur
durabilité et de leur capacité d'approvisionner les
communautés en eau potable.
Etant donné que les populations rurales en
général ne payent pas l'eau comme le font celles de la ville
auprès de la REGIDESO, il est indispensable que la population rurale
associée à la démarche d'acquisition et de maintenance des
ouvrages d'eau dont elle est bénéficiaire.
La province du Nord-Kivu fait partie des onze provinces de la
RDC qui ont bénéficié du programme d'approvisionnement en
eau potable en milieu rural dans différents territoires. Parmi les sept
territoires de la province du Nord-Kivu figure le territoire de Masisi ces
trois zones de santé: la zone de santé de Masisi, la zone de
santé de Kirotshe et la zone de santé de Mweso.
Notre recherche porte sur la zone de santé de Mweso et
consiste à l'examen des problèmes de prise en charge
communautaire des WASH urgence dans les camps des déplacés
internes pour la période de 2011 à 2013.
Partant des problèmes cités ci-haut nous nous
sommes posé trois question majeures à savoir ;
1. Quel est le niveau d'appropriation communautaire des
actions Eau, Hygiène et Assainissement dans la zone de santé de
Mweso?
2. Le niveau d'implication de la population dans le programme
Eau, Hygiène et Assainissement serait-il efficace pour la
pérennisation des actions après intervention des parties
prenantes dans la zone de santé de Mweso ?
3. Quelles seraient les stratégies de
pérennisation et d'auto prise en charge communautaire après le
départ des Organisations Non Gouvernementales ?
0.3. HYPOTHESES DE RECHERCHE
«L'Hypothèse est une réponse anticipée
à une question »5.
A ce qui concerne particulièrement notre étude
et en rapport avec notre préoccupation ci-haut exprimée sous
forme des questions, nous avons formulé les hypothèses
ci-après :
1. Le niveau d'appropriation communautaire des actions d'eau,
hygiène et assainissement dans la zone de santé de Mweso serait
plus au moins efficace étant donné que les populations
participent à certaines actions comme la construction des latrines et
des douches ;
5 Richard MUSOMO AMUNDALA, Méthodologie de recherche
scientifique, G2 DECO CIDEP/NORD KIVU, cours inédit, 2003
5
2. Le niveau d'implication communautaire dans le programme
Eau, Hygiène et Assainissement dans la zone de santé Mweso serait
participative pour la responsabilisation de deux parties prenantes du projet
;
3. Les stratégies de pérennisation et d'auto
prise en charge communautaire des ouvrages d'eau, Hygiène et
Assainissement après le départ des Organisations Non
Gouvernementales seraient l'intégration des approches communautaires de
la République démocratique du Congo pour son nouveau programme
National (village assaini).
0.4. Objectifs du travail
0.4.1. Objectif global
Ce travail se focalise sur l'analyse du niveau d'auto prise en
charge communautaire de la zone de santé de Mweso en vue d'une mise en
place des stratégies adéquates de renforcement de
résilience communautaire.
0.4.2. Objectif spécifique
Les objectifs spécifiques du présent travail sont
:
- Analyser le niveau le niveau d'auto prise en charge
communautaire de la zone de santé de Mweso dans le secteur eau,
hygiène et assainissement.
- Renforcer la capacité de résilience
communautaire de la zone de santé de Mweso
- Doter aux communautés une capacité d'auto
prise en charge en matière d'eau, Hygiène et assainissement.
0.5. CHOIX ET INTERET DE SUJET
0.5.1. Choix du sujet
La bonne prise en charge communautaire des ouvrages d'eau en
milieu rural constitue un facteur de développement
socio-économique et sanitaire. Une telle action concourt à
répondre aux besoins fondamentaux de l'homme. Ce travail s'oriente vers
le secteur des infrastructures d'approvisionnement en eau où la
maintenance et la gestion ont été oubliées pour le cas des
ouvrages de EHA dans la zone de santé de Mweso. C'est pourquoi nous
avons retenu ce sujet sur l'aspect «analyse de la prise en charge
communautaire du programme eau, hygiène et assainissement dans la zone
de santé de Mweso par la population au Nord-Kivu cas de 2011-2013
». Dans son aspect financier et technique et ceci pourra permettre une
bonne pérennité des ouvrages EHA qui ont été mis
6
en place dans la zone de santé de Mweso. Ainsi, Les
causes et les conséquences du non prise en charge communautaire des
ouvrages d'eau seront sélectionnés et seront
considérés comme des freins à la maintenance de ces
ouvrages de EHA.
0.5.2. Intérêt du sujet
Ce travail vise un triple intérêt
? Intérêt Personnel
Au niveau personnel, cette recherche nous permet de participer
à l'élaboration des programmes d'auto prise en charge
communautaire dans le domaine de l'eau, Hygiène et l'assainissement.
Cette étude contribue à la réalisation des Objectifs du
millénaire pour le développement en République
Démocratique du Congo d'ici 2015, et cela grâce à la
politique publique d'élévation au rang de priorité des
ensembles spécifiques d'interventions relatives aux Impacts de la
réduction de la pauvreté en R.D.Congo sur la santé, la
condition féminine et l'environnement.
? Intérêt Social
Au niveau local ou communautaire, ce travail suscite un esprit
d'auto prise en charge communautaire, la nécessité voire
l'importance d'agir immédiatement dans le sens de renforcement de
résilience communautaire dans leur condition d'existence après.
En outre, cette étude est une interpellation conjointe aux
autorités politiques pour la mobilisation des moyens nécessaires
et à la prise de conscience de la part des communautés locales de
bases de leur situation de vie après le départ des ONG.
? Intérêt Scientifique
Au niveau académique, cette étude initie les
étudiants aux analyses des liens entre la pauvreté et la
santé surtout en ce qui concerne l'étude des modes de survie tel
que l'application de mode dans la mesure de risque. Elle constitue aussi une
banque de données pour les futurs chercheurs dans le domaine de EHA.
0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE
A. Méthodes
Selon LOUBERT DEL BAYLE, la méthode est une
démarche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance
ou en une démonstration de la vérité. Quant à la
pédagogie sociale la méthode se définit comme étant
la voie poursuivie pour arriver à l'acquisition de nouvelle connaissance
ou à les découvrir. Il nous a été utile d'utiliser
les méthodes suivantes durant note recherche :
7
A.1. Méthode descriptive
Nous avons utilisé celle-ci en vue de nous permettre de
décrire le milieu d'étude.
A.2. Méthode statistique
Cette méthode statistique que nous avion utilisé
pour quantifier des données brutes recueillies sur le terrain et
l'interprétation de nos résultats à partir de l'analyse
faite.
B. Techniques
«Les techniques sont des procédées et
moyens scientifiques mettant en jeu des éléments pratiques
concrets, adaptes aux objectifs et aux hypothèses de la
recherche»6.
B.1. Le questionnaire
Selon MUSOMO AMUNDALA, le questionnaire est une
sérié des questions standardisée en vue d'une
enquête7.
Cette technique nous a permis de récolter les
désirs de nos groupe cible en ce qui concerne les causes et les
conséquences de la non prise en charge communautaire des ouvrages
d'urgence WASH qui ont été mise en place dans la zone de
santé de Mweso dans les enquêtés, qui savent écrire
ont répondu aux questions posés.
B.2. L'interview
Cette technique de récolte des données
basée sur les rapports verbaux de communication. Le contact entre
l'enquêteur et les enquêtés a permis de donner des
réponses aux questions posées, pour dégager certaines
réalités sur le sujet de notre recherche.
0.7. DELIMITATION DU SUJET
En se basant sur la problématique de la prise en charge
communautaire des ouvrages d'eau en milieu rural, cas de la zone de
santé de MWESO, nous abordons les points importants comme la
santé publique et le développement communautaire.
Nous avons choisi ce sujet de recherche parce que qu'un
ouvrage hydraulique bien maintenu et géré constitue un facteur de
développement pour une population, car il nous
6 LOUBERT DEL BAYLE, cite par MUSOMBO AMUNDALA,
Méthodes et techniques de recherche, cours inédit,
CUED/Nord-Kivu, 2003
7 MUSOMBO AMUNDALA, Op. cit
8
épargnerait surtout aux maladies d'origines hydriques
et permettrait ainsi à la population la consommation d'une eau saine.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Mises à part, l'introduction et la conclusion, notre
travail comprend quatre chapitres. Le premier traite des
généralités relatives aux notions sur l'analyse de la
prise en charge communautaire, le second est consacré à la
présentation du milieu d'étude, le troisième sera
axé sur l'analyse et l'interprétation des données
d'enquête et le quatrième chapitre sera consacré aux
stratégies de la prise en charge communautaire pour le renforcement de
la résilience communautaire dans la zone de santé de Mweso.
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES
Toute cela fait recherche scientifique ne manque pas
d'obstacles et cela fait l'objet de résister pour aboutir à des
résultats envisagé.
Les différentes difficultés observées au
cours de cette recherche que nous pouvons relever:
- Notre lieu de recherche, cette distance entre Goma et
localité de Mweso n'était pas facile à parcourir par
véhicule et surtout le moyen financier qui posait de problème de
temps en temps.
- L'insuffisance du bureau administratif dans le milieu et
l'accès non facile aux certaines données pour l'avancement de non
travail.
9
CHAPITRE:I. GENERALITES
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES
I.1.1. Prise en charges
«Prise en charge: fait de prendre la
responsabilité de quelqu'un ou de quelque chose pour la
sécurité sociale »8.
Dans notre contexte la population bénéficiaire
d'un ouvrage d'eau est supposé d'agir avec toutes forces, car elle est
appelée à sauvegarder ce patrimoine hydraulique ; qui pourra
servir même à nos générations futures.
Cela demande des capacités des populations à
résoudre elles-mêmes ses problèmes en comptant sur ses
propres forces, l'aide extérieure ne faisant qu'à appuyer cette
démarche et ne la remplace pas9.
I.1.2. Communautaire
«Communautaire: relatif à la communautaire
»10
«Communauté : caractère de ce qui est
commun a plusieurs personnes, ici plusieurs groupes de personnes vivant
ensemble et partageant des intérêts, ou un idéal
commun».11
I.1.3. Ouvrage d'eau
«Ouvrage: résultat du travail d'un
ouvrier»12
Pour que nous parlions d'un ouvrage d'eau, nous signalons
d'abord que la réalisation d'un ouvrage d'eau montre que le
système coûte cher et qu'il ne faut pas le perdre avant la
rentabilisation maximale. Tout système de mécanisme qui nous
approvisionne en eau à tout temps qu'on peut en avoir besoin sans
interruption sauf en cas d'une panne est une nécessité.
Voici, lors de la réalisation d'une adduction d'eau
potable en milieu rural et urbain, les différentes parties qui sont
mises en oeuvre afin de constituer un ouvrage d'eau:
- Captage
- Bac de décanteur
- Bac mise en charge
- Conduite (tuyaux)
- Réservoir de stockage
- Chambre de vannes
- Borne fontaines+ robinets
- Puits perdus
8 MARC MOINGELON et Alii ; hachette Dictionnaire de notre temps,
SPADEM, Paris 1991
9 MARC MOIGEON et Alii, op, p 318
10 Idem
11 MARC MOIGEON et Ali, op. cit, p 1127
10
I.1.4. Milieu rural
« Milieu: ensemble des conditions naturelles qui
régissent la vie d'êtres vivants»13 « Rural:
relatif à la campagne, aux personnes qui l'habitent»
I.1.5. Notion sur les ouvrages d'eau
L'accès à l'eau pour tous est un enjeu vital,
facteur de développement social et économique. La
réalisation de programme d'eau est de mettre en place des actions sur
terrain pour répondre aux besoins fondamentaux de l'homme et même
pour d'autres êtres vivants.
En fonction du contexte, il s'agit de sécuriser
l'approvisionnement en eau potable enfin de réduire l'incidence des
maladies hydriques ou répondre aux besoins hydriques notamment une eau
en grande quantité et en qualité pour nos activités
quotidiennes. La réalisation d'infrastructures hydrauliques doit se
faire dans le respect des règles de l'art pour une bonne
pérennité des ouvrages d'eau installés.
I.2.1. Origine
«Origine : cause, source»14
L'existence de l'eau qui parait dans cette situation consiste
à la réalisation d'un travail qui pourra garantir la permanence
à long terme de l'ouvrage.
L'homme est étroitement lié à l'existence
de l'eau dans son environnement.
Les ouvrages d'eau que nous détenons dans nos milieux
respectifs sont les résultats de certaines réalisations des
organisations non gouvernementales étrangères ou locales ou par
le gouvernement congolais suite aux besoins hydriques .Ce sont les demandes des
populations qui poussent les intervenants à mettre sur pied des
structures hydriques appropriées pour une consommation d'eau saine.
Tout aménagement ou captage d'eau du lieu
d'approvisionnement jusqu'au lieu de consommation tient lieu de place à
un ouvrage d'eau.
I.2.3. Maintenance
«Maintenance: c'est un mot technique qui signifie
ensemble des opérations qui permettent de maintenir en état de
fonctionnement un matériel susceptible de se
dégrader»15.
13 MARC MOINGEON, Op. cit, P1014
14 MARC MOINGEON, Op. cit, p 1119
15 MARC MOINGEON et alii, op.cit, p 948
11
«Maintenance c'est aussi une opération d'entretien
d'un matériel des ouvrages
hydrauliques sur une adduction d'eau ceci pour sa
durabilité»16
Nous devons savoir en plus que l'entretien des ouvrages
hydrauliques est un aspect prioritaire qui doit être envisagé
dès la conception et pendant la réalisation de l'action
communautaire. La maintenance d'un ouvrage d'eau porte sur plusieurs parties
essentielles lors d'une adduction d'eau ou aménagement.
Lorsqu'il s'agit d'une adduction qui consiste à
dériver les eaux d'un lieu jusqu'à un endroit voulu, il s'agit
notamment de ces différentes parties : captage, bac de
décantation, bac brise en charge, conduite (tuyaux) ; réservoir
de stockage, chambre à vannes, bornes fontaines, robinets, puits perdus.
Ceux-ci ont été représentés dans un tableau
ci-dessous qui montre (la partie d'adduction, rôles, problèmes,
causes, pistes des solutions, périodicités) pour connaitre
réellement le bienfondé de la population
bénéficiaire de contrôler tout le système qui leur
donne une eau saine ou polluée.
16 Wellars SERUSHAGO, maintenance des ouvrages d'adduction d'eau,
mémoire Inédit, IBDR/Bukavu, 2003-2004
12
Tableau No 1 : CAPTAGE
Partie adduction
|
Rôle
|
Problème
|
Cause
|
Pistes solution
|
Périodicités
|
CAPTAGE
|
- Exploiter au
|
1. Diminution du
|
1. a. prolongement de la
|
a. Bien faire la prospection avant le captage
|
|
|
maximum le débit
|
débit de la
|
saison sèche : source
|
pour s'assurer si c'est une source saisonnière
|
|
|
d'une source
|
source.
|
saisonnière
|
ou pas
|
|
|
- Protéger la
|
2. Tarissement
|
b. fuite au niveau du
|
b. Détecter la fuite :
|
|
|
source de pollution
|
de la source
3. Fuite au
|
captage
c. racines bouchent les
|
- Ouvrir le regard de visite de la source,
déboucher et nettoyer s'il y a des racines
|
|
|
extérieure pour
|
niveau du
|
tuyaux
|
- Si l'eau jaillit en aval de la source, creuser
|
|
|
garantir la
|
captage
|
d. éboulement au
|
une tranchée suivant ce filet ; barrage de la
|
|
|
|
potabilité de l'eau
|
4. De petit vers
|
niveau de la source
|
source, contacter les techniques
|
|
|
fournie à la
|
ou insectes
|
e. érosion provoquée
|
c. Protéger la source en plantant la haie
|
|
|
population
|
apparaissent
|
par la pluie
|
antiérosive, creusé ou déboucher le
fossé de
|
|
|
|
dans l'eau
|
f. herbe, arbres et
|
protection
|
|
|
|
pendant le
|
roseaux poussent au
|
? Dégager et entretenir la source :
|
|
|
|
puisage et
|
niveau du captage
|
désherbage (sarclage)
|
|
|
|
quelque fois les
|
g. affaissement du
|
? Planter la pelouse ou au niveau du bassin
|
|
|
|
matières en
|
bassin de captage
|
de captage....
|
|
|
|
suspension sous
|
causé par les animaux
|
d. Construire la clôture au niveau du captage
|
|
|
|
forme d'huiles
|
sauvage.
|
parties endommagées avec la chape après
|
|
|
|
coagulées
|
h. passage des piétons
|
avoir détecté la fuite
|
|
|
|
Présence des
|
au-dessus du bassin de
|
e. Abandonner la source car elle est
|
|
|
|
périls fécaux
autour du
|
captage
|
saisonnière et source de contamination,
discuter avec la communauté entière
|
|
|
|
captage.
|
2. a. Source saisonnière
|
bénéficiaire de l'ouvrage pour chercher la
|
|
13
|
|
Trop-plein jette
de l'eau d'une
|
b. fuite au niveau captage
|
solution
f. Fuites à deux niveaux : l'eau jaillit du
|
|
|
|
manière
|
c. éboulement ou
|
bassin (Chappe détruite).
|
|
|
|
permanente.
|
érosion au niveau
|
L'eau s'est frayé le passage au niveau du mur
|
|
|
|
|
captage
d. herbes, arbres...
|
de barrage,
Protéger la source :
|
|
|
|
|
poussent au niveau du
|
- Creuser le canal de protection en amont de
|
|
|
|
|
captage.
|
la source (20 à 50m)
|
|
|
|
|
e. affaissement bassin
|
- Drainer les eaux de pluie
|
|
|
|
|
du captage, passage
|
- Drainer les eaux qui stagnent à côté du
|
|
|
|
|
piétons au-dessus du
|
captage
|
|
|
|
|
bassin de captage
|
- Bien couvrir la source avec une couche de
|
|
|
|
|
f. dépolissement source
|
Chappe et bien compacter la terre.
|
|
|
|
|
|
par la population par
|
- Planter la pelouse et au niveau de captage
|
|
|
|
|
suite des conflits entre
|
- Construire la clôture pour éviter l'accès
des
|
|
|
|
|
les communautés.
|
animaux.
|
|
|
|
|
Voir opération précédente :
|
Entente les communautés bénéficiaires,
respect des bien commun.
|
|
|
|
|
· Source non protégée
|
· Protéger et entretenir la source
|
|
|
|
|
et non entretenus
|
· Ouvrir le regard des visites et nettoyer
|
|
|
|
|
· Bouchage tuyaux
|
· Vérifier si la chambre de départ ou le
|
|
|
|
|
· Retour de `eau jusqu'au niveau de la source
|
réservoir fonctionne bien.
|
|
|
14
Tableau No 2 : Chambre de départ
Un ouvrage en aval et donc en tête de la canalisation
équipée d'un trop-plein, vidanges, sorties et entrées
Partie adduction
|
Rôle
|
Problème
|
Causes
|
Pistes solution
|
Périodicités
|
Chambre
|
- Permettre le
|
1. Fuite au niveau
|
a. Dosage ou mélangé
|
X. Faire appel aux techniques pour
|
En cas des
|
(bac) de
|
contrôle du
|
des parois aux
|
pendant la construction
|
réparer : gratter les couches de
|
problèmes
|
départ
|
captage et son
|
voiles
|
mal fait
|
lissages et crépissage (interne et
|
Avant la
|
|
entretien en cas
|
2. Le trop-plein
|
b. Mise en service
|
externe)
|
construction
|
|
de besoin
|
crache de l'eau
|
avant la prise total
|
- Faire un nouveau crépissage et
|
Toute suite après
|
|
- Elle joue aussi
|
d'une manière
|
c. Arbres tombes ci-
|
lissage
|
le constat
|
|
|
le rôle du
|
continuelle
|
dessous, les racines
|
- Mettre en service après 14-21 jours
|
1. Fois par
|
|
décanteur
|
3. Présence de
|
des arbres déstabilisent
|
(à vérifier) après fin travaux de
|
semestre
|
|
- Permettre de
|
saleté ou matière
|
la structure de l'ouvrage
|
construction
|
1. Fois par
|
|
mettre la
|
en suspension ou
|
a. L'eau fait un
|
y. couper les arbres qui poussent
|
trimestre et en cas
|
|
canalisation hors service en cas de
|
des parties d'animaux en
|
mouvement retour car les BFs ne sont pas
|
autour de l'ouvrage et même enlever leur souche
|
des problèmes, réagir directement
|
|
réparation à faire.
|
décomposition
|
ouvertes ou les besoin
|
a. Laisser l'eau coulée d'une manière
|
1. Fois par
|
|
|
pendant le puisage
|
en eau de la
|
permanente de la 1e ou 2e BF
|
trimestre
|
|
|
4. L'eau polluée
|
communauté est
|
- Surveiller tous les réseaux : voir
|
Une fois par Mois
|
|
|
5. Dalle couverture
|
inferieur par rapport à la
|
chap. sur le réseau
|
Immédiatement en
|
|
|
trous d'hommes
|
quantité fournie par la
|
b. Purger et éliminer les proches d'air
|
cas des
|
|
|
cassés
|
source
b. Sortie de l'eau bouchée
c. Ecoulement de l'eau dans la conduite n'est pas libre
|
dans la conduite : voir chapitre réseaux et si le
problème persiste ; contre les spécialistes
c. Ouvrir la vanne (sens contraire aux aiguilles d'une
montre)
d. Appel à des spécialistes
|
problèmes.
|
15
|
|
|
d. Vannes sorties
|
e. Ouvrir la trappe de visite, fermer la
|
|
|
|
|
fermée
|
vanne du vidage, enter dedans et
|
|
|
|
|
e. Mauvais
|
nettoyer l'ouvrage
|
|
|
|
|
|
emplacement du bac ou
|
Condamner la dalle de couverture de la
|
|
|
|
|
de la conduite
|
trappe de visite à l'aide du mortier,
|
|
|
|
|
a. Présence des
|
couvrir les coudes d'aération avec un
|
|
|
|
|
matières fécales
|
morceau de voile
|
|
|
|
|
autours de la source et
|
a. Protéger et entretenir le pourtour du
|
|
|
|
|
du bac de départ
|
bac : planter pelouse ou gazon, couper
|
|
|
|
|
b. L'eau du
|
les arbres et déboucher, couper les
|
|
|
|
|
|
ruissellement ou de
|
mauvais herbes, dévier les eaux de
|
|
|
|
|
pluie envahie l'ouvrage
|
ruissellement en creusant un fossé de
|
|
|
|
|
a. Déplacement
|
protection
|
|
|
|
|
pendant l'entretien
|
a. Faire appel au maçon pour construire un autre.
|
|
16
Tableau No 3 : Chambre d'équilibre
Ouvrage construit a des points à forte pression et
comporte un trou d'hommes, un trop-plein, la vidange et la sortie
Partie
adduction
|
Rôle
|
Problème
|
Cause
|
Pistes solution
|
Périodicités
|
Chambre d'équipement
|
Limiter la pression dans les canalisations et effectuer la
répartition des débits vers les différentes branches du
réseau
|
Voir chambre de départ
|
Voir chambre de départ
|
Voir chambre de départ
|
Voir chambre de départ
|
Tableau No 4 : RESERVOIR
Ouvrage équipe d'une entrée, d'une sortie de l'eau,
de l'évacuation, trop-plein et d'une trappe de visite ou trou d'un
homme
Partie
adduction
|
Rôle
|
Problème
|
Cause
|
Pistes solution
|
Périodicités
|
|
Amasser ou stocker l'eau
|
Voir flamboiement
|
Voir chambre de
|
Voir chambre
|
Voir chambre
|
|
de la source en vue
|
(cisaillement) de la
|
départ
|
de départ
|
de départ
|
|
d'une bonne distribution
|
dalle de couverture
|
Mauvais placement
|
Recouvrir au
|
En cas des
|
|
pendant les heures de
|
pour le réservoir
|
des piliers, axe central
|
spécialiste
|
problèmes.
|
|
puisage
|
ayant une portée de plus de 4m : eau de pluie stagne
au-dessous du réservoir
|
et poutre.
|
|
|
En conclusion, tous les ouvrages hydrauliques de stockage de
l'eau ou d'équipement (coupe-pression) comportent les
éléments suivants :
17
? Une entrée généralement avec ou sans
vannes
? Une sortie avec obligatoirement les eaux
excédentaires et éviter aussi la surcharge du réservoir ou
bac qui conduit à l'explosion du
réservoir.
? Une vanne de vidange : pour vider de l'eau dans le
réservoir pendant l'entretien ou réparation
? Un by-pass : un dispositif conçu pour approvisionner
le réseau (conduite) pendant l'entretien ou la réparation au
niveau du réservoir ou
de la chambre de départ
Tableau N° 5 Borne fontaine
Partie adducti on
|
Rôle
|
Problème
|
Cause
|
Pistes solution
|
Périodicités
|
BF
|
Distribuer de
|
1. L'eau coule d'une
|
a. Robinet en panne
|
a. Remplacer le robinet ou la vanne
|
Immédiate
|
|
l'eau aux
|
façon continue le
|
- Vanne ne fonctionne pas
|
b. Contacter les techniciens pour casser la
|
ment quand
|
|
|
usagers
|
jour comme la nuit
|
b. Forte au niveau du
|
pression
|
le besoin se
|
|
|
2. Le robinet avec
|
robinet
|
c. Déboucher le tuyaux ou canal d'évacuation
|
fait sentier
|
|
|
forte pression et
|
c. Bouchage tuyaux ou
|
Faire un entretien régulier au niveau de la BF
|
Juste la 1ere
|
|
|
difficile à ouvrir
|
canal d'évacuation
|
d. Pas faire la lessive ni la vaisselle ni le bain
|
semaine du
|
|
|
(surtout le TALBOT)
|
d. Lessive ou vaisselle a la
|
au niveau de la BF, interdite aux enfants de
|
teste du
|
|
|
et tombe en panne
|
BF, les enfants jouent à la
|
jouer à la BF, construire un comité de gestion.
|
réseau
|
|
|
tous les jours
3. L'eau stagne au
|
BF pas de clôture, présence de mauvais
|
Protéger et entretenir la source
|
1 fois par semaine
|
|
|
niveau de la BF et le
|
herbes aux alentours : pas
|
e. Déboucher les tuyaux en enlevant le
|
1 fois par
|
|
|
tuyaux ou canal
|
d'entretien ni de protection
|
robinet en panne ou vanne puis le remettre
|
semaine
|
|
|
d'évacuation pas
|
Bref : non entretenue et
|
Débloquer le robinet
|
En cas des
|
|
|
convenablement.
4. Fuit e dans la BF
|
protégée
e. Les accessoires ont déboités
|
Démolir la BF et faire un emboitement en cas de
problème : tuyaux bouchées, robinet, robinet bloquée.
|
problèmes
|
18
Tableau No 6 : CONDUITE
Partie adduction
|
Rôle
|
Problème
|
Cause
|
Pistes solution
|
Périodicités
|
Conduite
|
Amener de l'eau
|
1. Tuyaux cassés par
|
a. Les tuyaux ne sont
|
A. Enterrer les tuyaux sur une profondeur
|
Pendant la
|
(lignes)
|
(conduite) de la source jusqu'aux
|
les cultivateurs, véhicules, animaux
|
pas posés en profondeur
|
de 80 cm
Pour les traversées des routes, prévoir
|
pose conduite
|
|
différents
|
2. Tuyaux se cassent
|
b. Faible pression
|
une gaine en AG
|
Pendant le test
|
|
ouvrages et de
|
(fuite)
|
nominal du tuyau (PN)
|
? Contacter le technicien
|
des réseaux
|
|
la vers les
|
3. L'eau n'arrive pas
|
c. Forte pression dans la
|
a. Contacter le technicien
|
Lors du
|
|
bénéficiaires.
|
aux certains points du
|
conduite
|
b. Idem
|
transport des
|
|
|
|
réseau
4. L'eau de pluie
|
d. Cassure des tuyaux (chocs) lors du transport
|
c. Les tuyaux doivent être transportés au moins par
2 personnes, si pas 3 et bien
|
tuyaux
|
|
|
emporte les tuyaux et
|
e. Emboitement pas
|
rangés.
|
Pendant les
|
|
|
les casser.
|
bien fait
f. Mise en service de la conduite avant que la colle ne tienne
g. Tranche dans laquelle la conduite la conduite dot être
posé ne pas bien préparé
h. Aire dans la conduite
i. Tuyaux bouchés suite au dépôt de certains
matériaux aux points de la conduite
|
Les poser aisément à l' endroit de stockage ou dans
la tranche.
d. Nettoyer les parties à emboiter à l'aide d'une
étoffe en coton trempée dans le décapant, mettre la colle
tangut sur les 2 parties à emboiter (mâle et femelle),
immédiatement après faire l'emboitement Utiliser le téflon
pour l'étanchéité pour le cas d'une réparation,
bien faire les femelles ou coudes d'une manière locale en évitant
de trop les bruler.
a. Purger la conduite en faisant évacuer l'aire au niveau
le plus haut du réseau :
|
tuyaux de raccordement ou de réparation.
|
|
|
|
j. Certaines bornes
|
ouvrir la vanne de la ventouse et laisser
|
|
19
|
|
|
fontaines du réseau ne
|
passer l'air jusqu'à ce que l'eau atteigne le
|
|
|
|
|
ferment pas surtout
|
point concerné. A l'absence de la ventouse,
|
|
|
|
|
celles trouvant aux bas
|
trouer de tuyau au niveau le plus haut avec
|
|
|
|
|
k. Erosion
|
un clou chaud ou fer pointu chaud pour
|
|
|
|
|
? Débordement
|
faire passer puis le refermer avec un
|
|
|
|
|
l. Tuyaux qui traversent
|
morceau de bois (une tige)
|
|
|
|
|
|
la rivière, ruisseaux, pas
|
b. Purger la conduite en ouvrant la vanne
|
|
|
|
|
soutenus par les piliers
|
de purger situé au point le plus bas de la
|
|
|
|
|
aux deux extrémités de
|
conduite ou au terminus de celle-ci
|
|
|
|
|
la source.
|
c. Remplacer les robinets ou vannes en panne
a. Placer la gaine au niveau de traversé de la
rivière, ruisseau, ...
|
|
|
|
|
|
|
Soutenu par 2 piliers de part et d'autres.
|
|
|
|
|
|
Curer le ruisseau ou rivière si possible les dévier
loin de la conduite.
|
|
|
|
|
|
Idem.
|
|
20
La mise en place d'une structure de maintenance des ouvrages
est un aspect indispensable et doit être considéré comme
partie intégrante lors de la réalisation d'un ouvrage quelconque
ayant traits aux besoins directs de l'homme surtout dans le milieu rural.
1.2.5. Gestion
«Gestion: action d'Administrer, d'assurer la
rentabilité »17
Nous sommes appelés pour chaque ouvrage quelconque
d'exploiter sa rentabilité sur tous les points essentiels de son
existence.
Selon «Gestion Nord-Sud» dégagé des
différentes définitions des gestions dans l'organisation comme
suit :
a. La gestion des ressources humaines
«Bien souvent le gestionnaire est perçu comme
celui qui gère l'argent, les finances ; mais il doit aussi gérer
les ressources humaines. Dans toutes organisations, les personnes
représentent la ressource la plus précieuse. Tout fois cette
ressource est complexe au point qu'il est souvent difficile de bien
gérer»18
Tout gestion humaine est très importante parce que
tout est centré sur l'homme, il suffit que l'homme perde sa
qualité de responsable, alors tout est en chute.
b. La gestion de ressource des
matérielles
«Les ressources matérielles (meubles, immeubles,
matières première, marchandises, etc.) constituent un facteur
très important pour toute organisation, une bonne utilisation de ces
ressources facilitent l'atteinte des objectifs»19
La bonne gestion des ressources matérielles constituent
toute réussite d'une activité engagée. En effet, les
ouvrages d'eau qui nous servent aujourd'hui, découlent de cette bonne
utilisation des ressources matérielles qui fait la durabilité
même de l'ouvrage. Comme il est recommandé d'utiliser le ciment,
le gravier, le sable, les fers à béton.... dans la construction
des ouvrages d'eau, il est recommandé de faire attention car une
moindre
17 MARC MOINGEON Alii, Hachette le dictionnaire
de note temps 1992 ; p 67
18 Gestion Nord-Sud, la gestion de petites et
moyennes organisations africaines, Ed. Montréal (Québec), 199, P.
95
19 Idem, p 219
21
erreur entraine sa démolition, d'où la bonne
gestion des ressources matérielles pour une meilleure qualité de
l'ouvrage.
c. La gestion comptable et financière
«Une comptabilité inadéquate est une des
causes principales de la faillite de petite organisation (groupement) dans les
pays du tiers monde. Ces lacunes s'expliquent souvent par la négligence
ou encore par un manque d'information et l'incompétence. La
comptabilité est une technique qui permet d'analyser et d'enregistrer
les opérations économiques de l'organisation
(évaluées en monnaie afin d'éclairer le gestionnaire dans
sa prise de décision)»20
« la gestion financière est un art qui met en
oeuvre les méthodes de manipulation de précision, de
contrôle et de recherche des ressources financière d'une
organisation
Les objectifs spécifiques sont les suivants :
- Assurer au moindre cout le financement des
investissements et plus généralement de l'ensemble d'emplois,
- Gérer la trésorerie
c'est-à-dire «maitriser » les recettes et les dépenses
de façon à assurer la solvabilité de
l'organisation»21
Pour tout programme de développement, la communautaire
bénéficiaire doit être impliquée dans tout processus
de développement ; la population doit se sentir être responsable
de toute action engagée pour la pérennité des ouvrages
d'eau.
L'une de ces trois gestions ne suffit pas à être
seule pour expliquer une gestion d'infrastructure hydraulique.
I.2.6. HYGIENE ET ASSAINISSEMENT DE BASE
L'accès à l'eau et à l'assainissement est
une question de vie ou de mort. Mais quels sont les risques auxquels sont
confrontés ceux qui n'y ont pas accès ? Si l'on considère
l'ampleur du problème en terme des maladies et de décès
pour le cas spécifiquement des enfants de moins de cinq ans, il est
surprenant de constater à quel point la question évoquée
précédemment suscite peu d'intérêt dans la
littérature conjoncturelle.
20 20 Gestions Nord-Sud, op. cit, p 139
21 Idem, p 183
22
Ce chapitre présente une étude charpentée
sur le risque de mortalité lié à l'accès à
l'eau et l'assainissement. Il présente en outre des techniques
d'analyses utilisées ou mieux adaptées dans le domaine de la
recherche médicales et économique pour analyser la relation entre
le comportement ou traitement et la santé.
En épidémiologie étiologique, on est
amené à prendre en compte simultanément le rôle de
plusieurs facteurs de risque dans la survenue d'une maladie. En recherche
clinique, on cherche à établir la relation liant une maladie
à des facteurs pronostiques. Les modèles multi variés
permettent de représenter la variable étudiée en fonction
de plusieurs autres variables. Les principaux modèles utilisés
sont la régression linéaire multiple, la régression
logistique ou le modèle logit, le modèle de COX, etc.
I.2.7. Le Lavage Des Mains
Le lavage des mains avec du savon représente un acte
qui sauve la vie, à la portée de toutes les communautés et
de toutes les familles.
o Le lavage des mains avec du savon est
rarement effectué. Toutes les personnes du monde entier se
lavent les mains avec de l'eau. La conviction que le lavage avec de l'eau
uniquement pour se débarrasser des saletés visibles suffit pour
avoir des mains « propres » reste banale dans la plupart des pays.
Mais se laver les mains avec de l'eau uniquement s'avère moins efficace
que de les laver avec du savon pour se débarrasser des microbes.
Malheureusement, le lavage des mains avec du savon est rarement
pratiqué. A travers le monde entier, les taux observés
quant au lavage des mains avec du savon aux moments critiques vont de 0
à 34%. Utiliser du savon prolonge le temps de lavage, décompose
les graisses et saletés qui apportent la plupart des microbes, facilite
le frottement et la friction qui les délogent et donne aux mains une
senteur agréable. Utilisés d'une manière
appropriée, tous les savons s'avèrent aussi efficaces les uns
comme les autres pour se débarrasser des microbes responsables des
maladies.
o Le recours au lavage des mains avec du savon aux
cinq moments critiques
est la clé des bienfaits du lavage des
mains. Les cinq moments critiques pour
se laver les mains avec du savon sont les suivants :
- Après avoir utilisé la
latrine
- Apres avoir changé les couches
- Avant d'allaiter
- Avant de préparer les aliments
- Avant de manger
23
o Le lavage des mains avec du savon est l'un des
moyens les plus efficaces pour prévenir les maladies
diarrhéiques, et aussi le moins cher. En outre, le lavage des
mains avec du savon peut limiter la transmission des maladies
respiratoires, l'assassin à grande échelle des enfants
de moins de cinq ans. Le lavage des mains avec du savon s'avère
également un allié redoutable pour combattre l'infestation par
les vers « helminths », les infections oculaires telles le trachome
et les infections de la peau comme l'impétigo.
Le lavage des mains avec du savon agit en stoppant la
transmission des maladies. Les mains sont des vecteurs de
pathogènes, qui rendent malade, d'une personne à une autre, soit
par contacts directs ou indirectement par voie de surfaces. Lorsqu'elles ne
sont pas lavées avec du savon ou de la cendre, les mains peuvent
transporter des bactéries, des virus et des parasites à des
hôtes passifs - les personnes - comme il est montré par le
diagramme ci-dessous.
Diagramme de transmission fécale
- Les maladies diarrhéiques : Les infections
diarrhéiques représentent la deuxième cause la plus
courante de la mortalité des enfants de moins de 5 ans. L'examen de plus
de trente études a révélé que le lavage des
mains avec du savon réduit de presque la moitié le fardeau des
diarrhées. Les microbes pathogènes rendent une personne
malade lorsqu'ils pénètrent la bouche par l'intermédiaire
des mains
24
sales, de l'eau contaminée aussi bien que des aliments
crus et des ustensiles non lavés, ou des saletés sur les habits.
Se laver les mains avec du savon brise le cycle. La figure ci-dessous (source :
Fewtrell et al, 2005) montre l'efficacité du lavage des mains avec du
savon pour réduire la morbidité des diarrhées par rapport
à d'autres actes.
- Les infections respiratoires aiguës : Les
infections respiratoires aiguës, comme la pneumonie, représentent
la cause principale des mortalités infantiles. Le lavage des mains
réduit le taux des infections respiratoires de deux manières :
élimine les microbes respiratoires pathogènes qui se trouvent sur
les mains ainsi que d'autres pathogènes -en particulier les virus
entériques- qui ont été découverts comme
étant la cause non seulement des diarrhées mais aussi des
symptômes respiratoires. Se laver les mains avec du savon, pourraient
réduire d'environ 25% le taux d'infection. Et une étude
récente menée au Pakistan a révélé que le
lavage des mains avec du savon a réduit de plus de 50% le nombre
d'infections liées à la pneumonie parmi les enfants de moins de
cinq ans. « L'effet du lavage des mains sur la santé des
enfants : une trace contrôlée randomisée » - The
Lancet, Volume 366 Publication 9481, pages 225-233 - S. Luby, M. Agboatwalla,
D. FEIKIN, J. Painter, W. Billhimer, A. Altaf, R. Hoekstra »
o Le lavage des mains avec du savon est rentable : il
représente le seul acte sanitaire le plus rentable.
Comme il est montré par la figure ci-dessous,
l'investissement dans les programmes pour le lavage des mains se chiffre
à 3,35$ pour recouvrer une année de vie adaptée à
un handicap (DALY), et pour un même résultat, la promotion des
latrines et le branchement d'eau domestique coûte respectivement 11$ et
plus de 200$.
o Une promotion efficace requiert une
compréhension des comportements et des motivations pour le
changement
Selon de nombreuses preuves, le facteur santé ne motive
que rarement les personnes à changer leurs pratiques quant à
l'hygiène et l'assainissement. D'après les recherches, le moyen
conventionnel pour promouvoir le lavage des mains n'a connu que peu de
succès dans le changement de comportement. Une étude approfondie
des facteurs pouvant influencer différentes personnes au sein d'une
communauté pour se laver les mains (ou non), représente un
premier pas décisif dans toute campagne de promotion de
l'hygiène. En connaissant ce que les gens font actuellement, ce qu'ils
valorisent et quels bienfaits leur rapporte le lavage des mains avec du savon,
on peut concevoir une campagne efficace.
25
I.7. IMPORTANCE DE L'EAU, L'ASSAINISSEMENT ET L'HYGIENE
EN RELATION AVEC L'AMELIORATION DE LA SANTE ET LA PRESERVATION DE
L'ENVIRONNEMENT
I.7.1. Aperçu Général
Aucune vie n'est possible sans cette commodité
première qui est l'eau. Tous les êtres vivants, les plantes, les
animaux en ont besoin. L'eau reste un facteur important du progrès.
C'est donc un besoin et un droit fondamental des communautés.
Néanmoins, elle constitue le vecteur le plus commun et le plus important
de la transmission des maladies. Quand elle est contaminée par les
excréta, elle est susceptible de provoquer les diarrhées et de
transmettre d'autres maladies telles que les dysenteries, le choléra, la
fièvre typhoïde, la poliomyélite, etc. Ces maladies
présentent un danger souvent mortel pour les enfants de moins de 5
ans.
Les maladies diarrhéiques sont parmi les grandes causes
de mortalité infantile dans le monde, par déshydratations et la
malnutrition qu'elles entrainent. Cependant, ces maladies peuvent être
prévenues par l'assainissement et le changement de comportement en
matière d'hygiène.
I.7.2. L'Eau, l'Assainissement et la Santé
Les diarrhées fréquentes peuvent entraîner la
malnutrition, qui affaiblit l'enfant et le
rend susceptible à toute sorte d'infection (cycle
vicieux). La malnutrition peut
empêcher le développement normal
physique et psychique de l'enfant, ce qui le marquera pour la vie.
Les maladies diarrhéiques sont parmi les plus grands
tueurs d'enfants en dessous de 5 ans. Chaque année :
? les enfants en dessous de 5 ans subissent en moyenne 3,3 et
jusqu'à 9 épisodes de diarrhée par an
? 3,3 millions d'enfants meurent de causes liées à
la diarrhée par an ? 80% de décès arrivent avant
l'âge de 2 ans
26
I.7.4. Prévention des maladies liées à
l'eau et l'assainissement
La prévention des maladies liées à l'eau
et l'assainissement est bien connue et constitue la fondation des programmes
d'adduction en eau potable, d'assainissement, et d'hygiène. Les
études récentes ont pu préciser les méthodes
préventives les plus efficaces :
- Qualité de l'eau (qu'est-ce que cela veut dire?
eau potable sans microbes nuisibles à la santé)
- Quantité d'eau (qu'est-ce que cela veut dire ?
présence d'eau en quantité suffisante pour répondre
aux besoins humains en boisson, utilisation et hygiène)
- Assainissement (système hygiénique pour
éloigner les excrétas humains du contact avec les
personnes)
- Lavage des mains (au savon ou autre méthode
hygiénique reconnue, après avoir déféqué,
après avoir été en contact avec les selles d'un
bébé ou d'un petit enfant, avant de manger, avant de
préparer à manger)
27
5. Bons et mauvais comportements en
hygiène
Bons comportements : lavage des mains au savon avant de manger
Couvrir l'eau de boisson
Mauvais comportements : Faire les besoins en brousse
Boire une eau provenant d'une source non
aménagée
? L'ampleur, les dangers et les conséquences des maladies
d'origine hydrique et celles d'origine fécale
? Les voies de transmission des maladies d'origine
fécale
? Les moyens clés de prévention de la contamination
fécale
I.4. La participation Communautaire
La participation communautaire, c'est le processus par lequel
les individus et les familles prennent conscience de leur propre situation et
sont motivés pour résoudre leurs problèmes communs. Cela
leur permet de devenir les acteurs de leur propre développement.
La participation communautaire revêt trois fonctions
principales:
La première est de galvaniser la capacité
créatrice et les attitudes positives des gens, ce qui constitue une
ressource d'une énorme valeur, comme facteur dynamique de tout
développement.
La deuxième, c'est d'obtenir la coopération
consciente et active tant des individus que de la communauté dans les
différents efforts programmés en vue de la réalisation des
buts fixés.
La troisième est de réduire les
résistances habituelles que chaque individu et chaque communauté
présentent dans le processus de changement social.
La participation communautaire constitue un processus ample et
complexe. Elle n'est pas le fruit d'un phénomène isolé et
accidentel qui peut surgir d'un moment à l'autre; non plus, elle ne peut
être décrétée, ni stimulée en forme
artificielle; ni être mise en marche sans
28
l'éclosion préalable d'une atmosphère
favorable d'acceptation et de réceptivité; ni sans la
création de mécanisme institutionnels pour la rendre
opérationnelle.
Comme séquence opérationnelle, la participation
s'amorce après un processus lent et bien articulé de
prise de conscience au cours de laquelle les individus et la
communauté acquièrent graduellement une vision réaliste de
leur situation et de leur destin, en élaborant l'image de leurs
authentiques intérêts qu'ils confrontent à l'ordre social,
politique, économique dans lequel ils vivent.
A travers ce processus, les gens et la communauté
s'identifient à tout ce qui doit être compatible à leur
dignité et à tout ce qui est susceptible de hâter sa
réalisation. A partir de leurs intérêts et de leurs
désirs, c'est alors seulement que la communauté et ses membres
sont potentiellement préparés et engagés pour entamer ce
processus complexe qu'est la participation.
Cette prise de conscience engendre nécessairement
l'action ; constitue une charge d'énergie qui doit
être libérée. A ce niveau, intervient la canalisation de
cette énergie vers des objectifs bien spécifiques. Le cadre de la
participation oblige la mise en place de structures institutionnelles pour
réaliser cette participation avec des instruments légaux et
statutaires de régulation.
Enfin, cette prise de conscience acquise, canalisée,
institutionnalisée doit être exploitée. Elle doit se
développer intensivement ; c'est alors que les gens et la
communauté s'activent, délibèrent, s'organisent en
comités responsables en vue de chercher à résoudre les
problèmes identifiés.
Toutefois, toute participation, pour qu'elle soit authentique
et soit réellement un ressort fondamental de développement doit
répondre à certaines conditions :
? Qu'elle soit active : c'est-à-dire qu'elle joue un
rôle dynamique avec un rythme progressif et croissant
? Qu'elle soit le produit d'une compréhension claire et
objective de la nécessité et de l'urgence de participer ; et
qu'elle soit une reconnaissance de responsabilité
? Qu'elle soit délibérée en fonction d'un
processus de conviction et une attitude spontanée, sans coercition de la
part des autorités ou d'une quelconque manipulation
? Qu'elle soit organisée et qu'elle implique un
système de communication fluide au niveau de la prise et de la
transmission des décisions. Extrait de J.Wilner Pierre Francois,
1993 « L'Animateur Communautaire, un cadre polyvalent sur le terrain,
ce qu'il doit savoir, ce qu'il doit faire »
1 jour
1 jour
1 jour
1
|
|
Arrêter
la propagation des maladies diarrhéique s
|
2
|
|
Choisir les amélioratio ns
en matière d'assainiss ement
|
3
|
|
Choisir les amélioratio ns
en matière d'approvisio nnement en eau
|
4
|
|
Planifier le changemen
t
|
|
|
29
I.4.1. PLAN D'ACTION COMMUNAUTAIRE
ACTIVITES OBJECTIFS DUREE
1) Les participants découvrent par eux-mêmes des
moyens pour bloquer la propagation des maladies diarrhéiques en agissant
sur les voies de transmission identifiées lors de l'activité
précédente.
2) Les participants choisissent les moyens les plus efficaces et
les plus faciles pour bloquer les voies de transmission des maladies
diarrhéiques dans leur communauté.
|
Les participants décident des changements et
améliorations qu'ils souhaitent apporter aux infrastructures
d'assainissement.
|
Les participants décident des changements et
améliorations qu'ils souhaitent apporter à l'approvisionnement en
eau du point de vue de la quantité, de la qualité et de
l'accessibilité.
|
1) Les participants élaborent par eux-mêmes
un plan d'action communautaire pour la mise en oeuvre de changements relatifs a
l'eau, l'assainissement et aux comportements d'hygiène.
2) Les participants identifient les ressources
disponibles et les ressources additionnelles à obtenir de
l'extérieur pour mettre en oeuvre le Plan D'action Communautaire
|
30
3) Les participants identifient les responsabilités de
ceux et celles qui seront chargés d'exécuter les actions du plan
d'action et les délais de mise en oeuvre.
|
31
CHAPITRE III: PRESENTATION DE LA ZONE DE SANTE DE
MWESO
Dans cette partie nous allons parler sur les différents
facteurs environnementaux pouvant influencer le développement
communautaire dans la Zone de santé de Mweso, dans le projet
développement notamment pour le Programme d'eau, hygiène et
assainissement dans les camps des personnes déplacées
internes.
Tout individu, communauté, civilisation possède
certaines caractéristiques historiques, démographiques,
géographiques, sociales, culturelles etc. propre à lui ou
à elle et peuvent être méconnues ou connues par des
intervenants dans le programmes Eau, Hygiène et assainissement (
EHA).
II.1. LA ZONE DE SANTE DE MWESO
a) Situation géographique
La Zone de Santé de Mweso est située en RDC dans
la province du Nord-Kivu, Territoire
de Masisi, chefferie de Bashali, groupement des BASHALI
MOKOTO.
Elle est limitée :
- A l'Est par la zone de santé de Birambizo
- Au sud par la zone de santé de Pinga,
- A l'Ouest et le Nord par la zone de santé de Masisi
La Zone de Santé de Mweso est composée de 23
Aires de santé, un Hôpital général de
référence, un institut technique médical(ITM) et un bureau
central de la zone de santé se trouvant dans la localité de
Mweso, cité de Mweso. Le bureau central de la zone de santé est
installé dans la cité de Mweso à côté de
l'hôpital général de rérérence de Mweso.
b) Les structures et le Personnel de la zone de
santé de Mweso
La zone de santé de Mweso est subdivisée en
aires de santé. Une aire de santé est un espace
géographique bien délimité couvert par des
activités sanitaires d'un centre de santé.
Les aires de santé qui composent la zone de
santé de Mweso sont : AS St Benoit, AS CBCA/Kitshanga, AS Yopa, AS
Burungu, AS Mokoto, AS Kibarizo, AS Tambi, AS Kirumbu, AS Kamonyi, AS Lwama, AS
Bibwe, AS Luhanga, AS Busumba, AS Katuna, AS Bweru, AS Kalembe, AS Kashuga, AS
Nyarubande, AS Rugarama, AS JTN, AS Mushabere, AS Bukama(BCZ Mweso, 2013).
32
Dans chaque aire de santé, nous y trouvons un centre de
santé. Parmi ces centres de santé il ya trois centre de
santé de référence à coté il y a un
hôpital général de référence. La zone de
santé a une population totale de 3. 68143 et 7.3629 ménages et
254 villages. Elle comprend aussi 20 postes de santé agrées et
intégrés, avec 957 relais communautaires actifs, 325 agents dont
16 Médecins, 3 AGIS, 81 Infirmiers A1, 74 infirmiers A2, 4 infirmiers
A3, 7 Techniciens de laboratoire A1, 1 Technicien de laboratoire A2, 2
Nutritionnistes A1, 1 Nutritionniste A2.
C) Le personnel du BCZS :
Un Médecin chef de Zone (MCZ), 1 Administrateur
Gestionnaire, 2 infirmiers superviseurs, 1 Technicien du Développement
rural (TDR), 1 Animateur communautaire, 1 nutritionniste, 1 secrétaire,
1 comptable, 1 Préposé à la pharmacie, 2 chauffeurs, 2
sentinelles.
II.2. CARACTERISTIQUES ECOLOGIQUES DU MILIEU
La température moyenne est de 20°c. La Zone de
santé de Mweso connait deux grandes saisons sèches et deux
grandes saisons pluvieuses. La plus longue saison pluvieuse va de septembre
à Novembre, la plus longue saison sèche va mai à
août. La petite saison sèche s'étend de décembre
à février alors que la petite saison de pluie s'étend de
mars à mai.
II.3.DONNEES DEMOGRAPHIQUES
Tableau N° 7 Données statistique de la zone de
santé de Mweso
Année
|
Homes
|
Femmes
|
Garcons
|
Filles
|
Total
|
2011
|
34309
|
35609
|
35109
|
36031
|
141 058
|
2012
|
34314
|
35628
|
35149
|
36051
|
141142
|
2013
|
39647
|
59648
|
40612
|
49647
|
189554
|
Source: les rapports annuels de la chefferie des
BASHALI (2011, 2012 et 2013). II.4. CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES
II.4.1. Profil accès aux ressources essentielles et
services
- Certains services fournis au sein de la population
proviennent de l'Etat, des églises, des associations, des privés
et des organisations humanitaires internationales. Ces derniers sont
responsables de leurs services en collaboration des
bénéficiaires/population qui bénéficient de ces
services. Certains coûts de ce service sont plus élevés.
Cependant,
33
les services offerts par les ONG sont à la
portée de tous ceux qui remplissent les critères de
sélection. Le cas de fraude peut s'observer pour certains services.
- En général, la communauté n'pas
d'accès aux ressources telles que : la terre, l'énergie, l'eau et
l'assainissement.
- Par rapport à la cartographie de la zone de
santé, les ressources disponibles sont : (sources, rivières,
petits lacs ; parcelles, route, les pierres, sable, les bois, planches, la main
d'oeuvre, les véhicules, ateliers de soudures, ateliers de menuiseries,
Chute d'eau.
- La population d'accueil n'a pas accès à l'aide
humanitaire par contre les déplacés internes( IDP) et les
retournés bénéficient des vivres et non vivres, et
certaines infrastructures scolaires et sanitaires bénéficient de
l'aide humanitaire.
II.4.2. Agriculture
L'agriculture constitue la principale activité de la
population. La récolte est destinée à la consommation
familiale, une autre à la vente. La partie de récolte vendue
permet aux producteurs de se procurer certains produits des premières
nécessités. La récolte se compose de : haricots,
maïs, manioc, patates douces, arachides, légumes...
II.4.3. L'élevage
Cette activité est traditionnellement pratiquée
partout. Les éleveurs pratiquent un élevage de prestige social et
non pas pour le rendement économique. A ce phénomène, il
faut ajouter le manque d'encadrement des éleveurs par le service
concerné pour la promotion de cette activité.
II.4.3. Commerce
Seul le petit commerce existe dans la zone de santé de
Mweso. Les commerçants s'approvisionnent à Goma et à
Butembo. Les produits les plus commercialisés sont: le savon, les
habits, les boissons, le sel, l'huile végétale, les produits
cosmétiques...
II.5. Caractéristiques socioculturelles
Les activités culturelles concernent surtout les
manifestations théâtrales et sportives. Les lieux de rencontre
sont difficiles à trouver par manque des locaux appropriés. La
Zone de santé de Mweso regorge aussi certaines troupes
théâtrales et pas mal des sportifs. Souvent ce sont des jeunes qui
participent aux activités culturelles. Il existe certaine confession
religieuse bien connues dont la religion catholique, protestant,
musulmane....
34
En ce qui concerne les institutions éducatives,
sanitaire, judiciaire, le milieu de la Zone de santé de Mweso n'a pas
été oubliée pour permettre le développement
socio-culturel dans l'ensemble de la chefferie de Bashali.
II.6. HYDRAUGRAPHIE
La Zone de santé de Mweso regorge une importante
ressource en eau potable qui approvisionne les camps des PDI. Les ressources en
eau potable qui sont consommées par chaque camp PDI dans la zone de
santé de Mweso sont des sources aménagées et les
adductions d'eau potable (AEP) qui ont été
réalisées par des différents bailleurs de fonds à
travers les organisations nationales et internationales dont les travaux de ces
derniers ont comme conséquence la diminution des maladies d'origine
Hydrique. Les 15 camps PDI que regorge la zone de santé de Mweso sont
tous approvisionnés par deux systèmes :
- 7 camps PDI (Kalembe Remblais, Kalembe Kalonge, Ibuga,
Kashuga I, Kashuga II, Mweso et Kahe) sont tous approvisionnés par des
adductions d'eau potable et sources aménagées aux alentours des
camps PDI,
- 1 camp PDI (Mungote) est approvisionné par une
station de pompage, qui fait aussi de traitement par chloration de l'eau dans
les Réservoirs d'urgence installé en face du bureau de la
chefferie de Bashali à Kitshanga sur la pente de Mungote.
- 7 autres camps PDI (Kashesha, Kalengera, Kivuye, Mpati,
Nyange, Mokoto et Muhanga) sont tous alimentés par des sources
aménagées et protégées contre la pollution.
Mais entre autre, il y a deux qui ont
bénéficié Trois mini AEP (Mpati, Kalengera et Muhanga)
juste pour suppléer la demande en eau qui s'accroit du jour le jour.
Les éléments suivants font partie
intégrante de leur travail du quotidien pour s'assurer les services de
base fournit à ces personnes déplacées Internes à
ce qui concerne l'approvisionnement en eau potable :
- Prélèvement des débits des sources qui
desservent les PDI,
- Analyse bactériologique pour le Contrôle de la
qualité d'eau approvisionnée, - La maintenance des ouvrages
hydrauliques
35
II.6.1.Voici quelque répartition des ressources en
eau potable aux PDI dans la ZS de Mweso par rapport à ce trois
éléments cités ci haut.
Camp
|
Source
|
Débit
|
Total Débit
|
Turbidity NTU
|
pH
|
Vol Filtered
|
|
KASHESHA
|
Kashesha1
|
0.25
|
0.76
|
<5 NTU
|
6.2
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Kashesha2
|
0.16
|
< 5 NTU
|
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Kashesha3
|
0.21
|
|
|
|
Aucun coliforme
|
Kashesha4
|
0.14
|
<5 NTU
|
6.7
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
KASHUGA 1
|
Bushenge Rujagati
|
0
|
1.2
|
<5 NTU
|
6.7
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Kashuga1
|
1.2
|
<5 NTU
|
7
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
KASHUGA 2
|
Kashuga2
|
1.5
|
1.5
|
<5 NTU
|
6.7
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
MOKOTO
|
Chai
|
2.1
|
4.8
|
<5 NTU
|
7
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Mugano-Mugeri
|
0.7
|
<5 NTU
|
6.9
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Bonga/ Ruhorera
|
2
|
<5 NTU
|
7.1
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
MUHANGA
|
Kikore
|
0.25
|
1.11
|
<5 NTU
|
6.7
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Muhanga
|
0.42
|
<5 NTU
|
6.5
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Chemutsira
|
0.21
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Kalambairo
|
0.23
|
<5 NTU
|
6.7
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
KAHE
|
Muhe
|
4
|
4
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
IBUGA MUNGOTE
|
Ibuga1
|
1.92
|
1.92
|
<5 NTU
|
6.5
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Station Pompage
|
1.53
|
1.82
|
<5 NTU
|
6.5
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
MWESO
|
Mweso
|
0.85
|
0.85
|
<5 NTU
|
6.5
|
100ml
|
1 coliforme
|
MPATI
|
Bukumba
|
2
|
3.03
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Gitete
|
0.15
|
<5 NTU
|
6.5
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Lupango Mpati
|
0.27
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Adventiste
|
0.23
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Gashamba
|
0.16
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
1Coliforme
|
Jordani
|
0.22
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
KALENGERA
|
Katale
|
0.32
|
0.89
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
13Coliformes
|
Bamonyo
|
0.34
|
<5 NTU
|
6.2
|
100ml
|
21Coliforme
|
Kashebere
|
0.23
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
NYANGE
|
Rusinga
|
0.6
|
0.85
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
1Coliforme
|
Brazza
|
0.25
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
KIVUYE
|
Buhita
|
0.8
|
1.22
|
<5 NTU
|
6.2
|
100ml
|
1Coliforme
|
Kivuye
|
0.28
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Janda
|
0.14
|
<5 NTU
|
6.3
|
100ml
|
1Coliforme
|
Kalembe Kalonge
|
Butusi
|
0.6
|
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Katsori
|
0.07
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Kalonge
|
1.3
|
2.03<5
NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Nyondo
|
0.06
|
<5 NTU
|
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Kalembe Remblais
|
Matérnité
|
0.3
|
2.1
|
<5 NTU
|
6.8
|
|
Aucun coliforme
|
Kalonge
|
1.8
|
NTU
|
100ml<5
6.8
|
100ml
|
Aucun coliforme
|
Source : Mercy Corps DRC/ base de Mweso
36
II.7. Les dynamiques sociales et culturelles
Les principales obligations sociales qui sont habituelles dans la
zone sont les suivantes :
- Noel et nouvel an, naissance, mariage, décès,
enterrement, cérémonies religieuses, les fêtes
fériées,
- Les entraides dans la zone sont relationnelles par
affinités au niveau de la communauté et font des collectes de
fonds ou des biens, par contre dans les 2 camps des IDPs Kahe et Mungote ce
système d'entraide n'existe pas.
- Le salongo se fait chaque Lundi de la semaine ; soit pour le
développement du milieu (traçage des routes des quartiers,
avenues, des entretiens routiers non sur l'axe principal qui est couvert par
Foner, construction des abris pour les paillottes politico administratives, les
bénéficiaires de Salongo sont parfois la population et leurs
chefs administratifs. - Le rassemblement se fait à l'air libre par
exemple aux ronds-points, dans la cours des écoles, de la chefferie et
aux églises, et souvent ces rencontres se déroulent quand il ya
appel des autorités pour le meeting populaire, des annonces politico
administratives, campagne d'évangélisation, sensibilisation sur
un thème donnés, au sein Barza Intercommunautaire.
- Le point d'exclusion est lié au conflit foncier (ce sont
les fermiers qui ravissent la terre de la population par force, et aussi les
fermiers viennent pâturer dans les champs des agriculteurs), et le
conflit interethnique, la répartition inégale des ressources et
services au sein de la population, mauvaise gouvernance.
- Les groupes vulnérables de zone sont : les enfants
orphelins, les veuves, les personnes de 3eme Age, les personnes vivants avec
handicapes, les femmes enceintes, les ENA et EAFGA, les IPDs, les malades
chroniques, les femmes chefs de Ménages.
III.9. ETUDE ANTERIEURES SUR L'EAU, L'HYGIENE ET
L'ASSENISSEMENT DANS
LA ZONE DE SANTE DE MWESO
Beaucoup de recherches se sont intéressées au
problème des ouvrages d'eau, de l'hygiène et l'assainissement
dans cette zone de santé de Mweso. Cependant, je n'ai pas eu une grande
opportunité de vérifier les pistes ou les voies qu'ils ont
dégagées pour palier a un tel problème sur la prise en
charge du programme d'urgence d'eau, hygiène et assainissement de la
Zone de Santé de Mweso par la population au Nord-Kivu, 20112013.
37
CHAPITRE III: ANALYSE DES RESULTATS DE L'ENQUETE
MENEE
AUPRES DE MENAGES
Dans le présent chapitre, nous décrivons nos
échantillons d'étude, ainsi que notre
technique d'analyse de données. Nous présentons
et analysons et discutons les résultats d'étude.
III.1. POPULATION ET ECHANTILLON D'ENQUETE
«Pour C.THINES et alii, la population d'étude est
un ensemble fini ou infini d'éléments ou d'individus à
partir duquel on peut faire des observations»22
La population sur la quelle porte notre enquête est
essentiellement constituée des hommes et des femmes
bénéficiaires des actions engagées dans le milieu
d'étude.,
Pour pouvoir conclure avec toute assurance scientifique, nous
avons regroupé notre population en strate dont le ménage
était considéré comme individus des strates. Nous avons
travaillé sur un échantillon, «définis comme un
ensemble limité d'individus dont l'observation permet de tirer des
conclusion applicables à la population entière à
l'intérieur de laquelle le choix a été fait»
Pour construire notre échantillon nous nous sommes
fouillé de la méthode aléatoire simple étant e
raison de chaque aire de santé visitées se trouvant dans la zone
de santé de Mweso.
III.2. TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES
Nous devrions nous entretenir librement avec tous les
bénéficiaires des ouvrages d'eau, hygiène et
assainissement dans notre milieu de recherche, mais cette démarche
n'étant pas facile à faire car c'est une activité couteuse
et qui demande assez de temps. Nous avons ainsi décide de recourir au
questionnaire «Le questionnaire est une série de questions
standardisées soumises au groupe d'individus en vue de recueillir les
données en rapport avec l'objet d'étude».
Notre questionnaire se fonde sur notre projet d'étude.
Nous avions élaboré notre questionnaire partant de l'entretien
avec les bénéficiaires, selon leur identification, l'impotence de
l'eau, le mode d'approvisionnement, les consommateurs, selon leurs nombres dans
le ménage, différentes difficultés que rencontrent cette
population bénéficiaire, différentes pannes
enregistrées plus souvent sur un ouvrage hydraulique, les
22 C.THINES et Alii, Dictionnaire
général des sciences, Paris, CIOCO, 1984, p 774
38
ouvrages d'assainissement, des différentes maladies
d'origine hydrique, les avis et suggestions des enquêtés.
« Quant au mode d'administration du questionnaire, nous
nous sommes servis de méthode de la recherche en distinguant deux modes
d'administration de questionnaire :
- Les questionnaires d'administration
directe(Auto-administration) : l'enquête lui-même donne et
écrit ses réponses au questionnaire23.
- Les questionnaires d'administration
indirecte : l'enquêteur note les réponses textuellement que
l'enquête a fournies au sujet du problème réel.
Méthode statique
Nous avions reconnus à cette méthode pour
calculer les résultats des données recueillies sur terrain.
III.3. IDENTIFICATION DE NOS ENQUETES
Nous présentons dans cette rubrique les
résultats de nos enquêtes, le tableau ci-dessous nous permettra de
connaitre les effectifs de nos enquêtes selon les sexes, et les tranches
d'âges et enfin selon leur niveau de vie et leur adresse.24
Tableau N° 8: Identité de nos
enquêtés
Question
|
Tranche d'âge
|
Effectifs ou fréquence
|
Pourcentage
|
L'identification cible de PDI à Mweso
|
10-20 ans
|
8
|
10%
|
21-35 ans
|
24
|
30%
|
36-45 ans
|
28
|
35%
|
46-60 ans
|
20
|
25%
|
Total
|
|
80
|
100%
|
Sexes
|
|
Masculin
|
30
|
37,5%
|
Féminin
|
50
|
62,5%
|
Total
|
80
|
100%
|
Activité ou profession
|
|
Non Rémunéré
|
40
|
50%
|
23 POLO FUETA, Statistique Descriptive,
CIDEP/NORD-KIVU, Cours inédit, 2003
24 23 POLO FUETA, Statistique Descriptive,
CIDEP/NORD-KIVU, Cours inédit, 2003
39
|
Sans (chômeurs)
|
35
|
43,75%
|
Rémunéré
|
5
|
6,25%
|
Total
|
80
|
100%
|
|
Adresse
|
|
|
Mweso
|
13
|
16,25
|
Kashuga I
|
13
|
16,5%
|
Ibuga
|
13
|
16,25
|
Kalembe
|
13
|
16,5%
|
Kashesha
|
13
|
16,25
|
Mungote
|
15
|
18,75%
|
Total
|
|
80
|
100%
|
(Source): avis de nos enquêtés
Ce tableau ci-dessus, il ressort que la tranche d'âge
que nous avons identifié c'est entre 21-35 ans soit leur pourcentage
s'élevé à 30% et entre 36-45 ans soit leur pourcentage
s'élève à 35% qui totalisent 65% ou 52
enquêtés sur 80 personnes,
le tableau No 1, nous montre que l'âge majoritaire se
trouve entre 31 et 45 ans, car le cumul est d'ordre de 62,5% soit 31-35 ans ou
30% et 36 a 45 l'âge de 21 année, situations s'explique clairement
car dans nos milieu (villages à l'âge de 21 année, l'homme
devrait déjà se marier et s'intéresser plus à
l'eau, hygiène et l'assainissement pour son ménage qu'un
célibataire qui est sous la direction de ses parents).
III.4. L'IMPORTANCE DE L'EAU
L'eau est un dénominateur commun de tout être vivant
; car aucun autre élément ne peut substituer à cet
élément complet. Tout être vivant a besoin de l'eau en
quantité suffisante.
40
Tableau N° 9 : ce tableau ci-dessous montre le
besoin exprimé et pourquoi ce besoin de l'eau dans la vie
humaine.
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Avez-vous bien de
l'eau dans notre vie ?
|
Oui
|
80
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
|
80
|
100
|
Pourquoi ?
|
Pour boire
|
40
|
50
|
Activité quotidienne de la vie
|
40
|
50
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes sur terrain
A la lecture de ce tableau ci-haut, la population affirme que
l'eau indispensable pour être vivant car elle est là pour la
consommation et autres activités quotidienne de l'homme, et leur
échantillon se lève à 100%, soit 80 de personnes
enquêtées sur 80.
Tableau N° 10: les différents lieux
utilisés pour se procurer de l'eau dans notre milieu
d'enquête.
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Avez-vous besoins de quelle eau pour votre boisson ?
|
Source
|
79
|
97,75
|
Rivière
|
0
|
0
|
Traité
|
1
|
1,25
|
Non traité
|
0
|
0
|
Autres
|
0
|
0
|
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes sur terrain
Il ressort de ce tableau ci-haut que la population
enquêtée utilise l'eau de la source pour sa boisson, 79 sur 80
ménages enquêtés soit 97,75% de l'échantoillon.
En effet, la population pense que par sa clarté, l'eau de
source est potable, ce qui n'est pas toujours le cas, surtout si la source
n'est pas bien entretenue, cette ignorance peut conduire à des maladies
parfois mortelles dans le milieu.
41
III.5. L'APPROVISIONNEMENT DE L'EAU DANS LE MILIEU
L'eau occupe une importance capitale pour la boisson et autres
activités quotidiennes de l'homme (la cuisson des aliments, pour
l'organisation,..), dans d'autres milieux ruraux accès au lieu
d'approvisionnement en eau potable reste un problème majeur et
primordial de la population.
Maintenant il est primordial d'assurer la population
d'accéder à l'eau potable de qualité pour permettre la
survie ; et de régler les problèmes de santé qui sont dus
à un approvisionnement d'eau malsaine.
Les installations d'équipements des matériels
hydrauliques appropriés recherchent à répondre aux besoins
de la population en réduisant la distance qui les sépare des
points d'eau. Les normes prescrivent un effectif de 250 personnes pour un point
d'eau (Robinet).25
Pour toujours palier à ce problème
d'insuffisance d'eau, vous trouverez dans nos milieux ruraux des adductions
d'eau potable, qui à partir de cette dernière, on essaye de
donner une eau en permanence et permettre à toute personne
d'accéder à une eau en quantité et de qualité
adéquate.
Tableau N° 11: l'accessibilité de l'eau
dans la Zone de Santé de Mweso selon le point
d'approvisionnement.
Question
|
|
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
L'accès à
boisson est :
|
l'eau
|
de
|
Difficile
|
12
|
15
|
Facile
|
68
|
85
|
Total
|
|
|
|
80
|
100
|
Source : notre enquête sur terrain
Il ressort de ce tableau ci-haut, que la population cible
affirme qu'elle a la facilite d'accéder à l'eau. Ceci se
manifestent à travers les réponses obtenues . soit 68
ménages sur 80 ont répondu qu'ils ont accès facile
à l'eau soit 85% . Mais toute la population n'est pas bien servie, ce
qui explique le 15% se sont prononcés d'être en difficulté.
Vu l'importance de l'eau, nous disons que le besoin en eau potable n'est pas
encore satisfait dans la zone de santé de Mweso.
25 Eric DROUART et Jean-Michel VOULLAMOZ, Alimentation en eau
potable, Paris, Ed. HERMAN, 1999
42
Tableau N° 12: Ce tableau ci-dessous montre le lieu
d'approvisionnement.
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Où prenez-vous
votre eau de boisson
|
Source non protée
|
17
|
21.25
|
Source protégée
|
35
|
43.75
|
Rivière
|
3
|
3.75
|
Eau de pluie
|
10
|
12.5
|
Robinet
|
15
|
18.75
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : notre enquêté
Dans ce tableau ci-haut, nous observons que la population
enquêtée affirme 43,75% de population utilise l'eau de source
protégée, 21,75% utilise l'eau de source non
protégée, 18,75% utilise l'eau de robinet et le reste utilise
l'eau de pluie et de rivière.
Tableau N° 13: Fourniture d'eau bornes
fontaines
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
l'eau est-elle
permanente aux
bornes fontaines ?
|
Oui
|
18
|
22,5
|
non
|
62
|
77,5
|
Total
|
|
80
|
100
|
Si non pourquoi ?
|
Insuffisance de l'eau
|
14
|
17,5
|
Cassure de tuyau
|
16
|
20
|
Selon la saison
|
42
|
52,5
|
Population grandissante, peu de bornes fontaines
|
08
|
10
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes su terrain
Le résultat de ce tableau ci-haut montre que la
majorité de la population interrogée affirme que l'eau n'est pas
permanente aux bornes fontaines. Cette situation s'explique par la persistance
de la saison sèche. Notre observation nous fait croire que le principe
de protection de ces bornes fontaines ne sont pas respectées,
l'augmentation de nombre des bornes fontaines sera à notre avis une
option salvatrice pour diminuer ou résoudre en grande partie ces
problèmes d'insuffisance d'eau courante sur les bornes fontaines.
43
Tableau N° 14: Nombre des robinets qui fonctionnent
dans l'avenue
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Combien des robinets fonctionnent-ils dans ton avenue ?
|
1-5 robinets
|
30
|
37,5
|
6-10
|
36
|
45
|
11-15
|
0
|
0
|
Aucun
|
14
|
17,5
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes sur terrain
A partir des données de ce tableau, nous constatons qu'une
moyenne de 5 à 6 robinets est seulement opérationnelle. Un score
de 45 % des personnes interrogées l'affirment.
Or certains ou avenues connaissent une croissance annuelle
très remarquable, ce qui signifie que ce nombre des robinets
fonctionnels est encore faible.
Tableau N° 15: Le nombre de litres moyens
consommés par jour par Personne
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Combien de litres d'eau consommez- vous par jour ?
|
20-40
|
16
|
20
|
|
41-61
|
16
|
20
|
62-82
|
18
|
22,5
|
83-103
|
16
|
20
|
104-124
|
05
|
6.25
|
125-145
|
01
|
1,25
|
146-166
|
01
|
1,25
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes sur terrain
. Les données de ce tableau démontrent que la
moyenne de consommation journalière de l'eau potable est comprise entre
62 et 82 litres. Le niveau le plus bas d'utilisation journalière de
l'eau potable est situé entre 20 et 24 litres d'eau par jour.
44
Tableau N° 16: nombre de personnes en moyen par
ménages
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
1-5
|
19
|
23,75
|
6-11
|
60
|
75
|
12-16
|
01
|
1,25
|
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes sur terrain.
Le résultat de ce tableau ci-haut montre que sur 80
ménages enquêtés, 60 ménages soit 75% affirme que
chaque ménage hébergé 6 personnes.
Tableau N° 17: l'assainissement du milieu
d'approvisionnement
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Est-ce que vous nettoyez
les endroits où vous prenez l'eau à boire ?
|
Oui
|
80
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : nos enquêtes sur terrain
Les résultats de ce tableau montrent que la population
locale (bénéficiaire) participe à l'assainissement du lieu
d'adduction d'eau et des sources aménagées,.
L'assainissement consiste à la sensibilisation sur la
promotion de l'hygiène.
Tableau N° 18: les différents services qui
s'occupent de la maintenance et leurs considérations
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Connaissez-vous un service qui
s'occupe de l'entretien de vos ouvrages d'eau et ouvrages EHA
dans votre milieu ?
|
Non
|
42
|
52,5
|
Oui
|
38
|
47,5
|
Total
|
|
80
|
100
|
Lesquels
|
Comité d'eau pour
la maintenance
|
30
|
37,5
|
Les ONGs
|
14
|
17,5
|
Aucun
|
36
|
45
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : avis de nos enquêtés
45
Il se dégage de ce tableau ci-haut que sur 80
ménages enquêtés, 42 ménages soit 52,5% ont
répondu qu'ils ne connaissent aucun service qui s'occupe de la
maintenance des ouvrages d'eau dans leur milieu. 38 ménages sur 80
enquêtés soit 47,5% reconnaissent qu'il existe un service de
maintenance. Un nombre non négligeables d'enquêtés soit 36
ménages sur 80, ce qui dégage une proportion de 45% ignorent le
nom de service qui s'occupe de l'entretien des ouvrages EHA. Au regard de ces
données, nous pouvons
affirmer que la sensibilisation des utilisateurs des ouvrages
EHA auprès des
communautés bénéficiaires n'est
pas très forte.
Tableau N° 19: les types de pannes
enregistrées au point d'adduction d'eau
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Quels types de pannes
enregistrez-vous pour
chacune des parties des ouvrages
|
Bornes fontaines
|
34
|
38,75
|
Tuyau
|
38
|
47,5
|
Réservoir
|
04
|
05
|
Captage
|
07
|
8,75
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : avis de nos enquêtés
Il se dégage dans ce tableau que pour la plupart des
cas, c'est la panne de tuyau qui serait souvent à la base de
problème de rupture d'eau sur le point d'approvisionnement populaire.
Tableau N° 20: ce tableau ci-dessous montre si
l'eau de boisson dans un ménage peut être séparée de
l'eau destinée à d'autres services du ménage.
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Est-ce que vous gardez votre eau de
boisson séparée de l'eau utilisée
pour d'autres services ?
|
Oui
|
26
|
32,5
|
Non
|
54
|
67,5
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : avis de nos enquêtés
Il ressort ce tableau ci-haut que sur 80 ménages
enquêtés, 54 ménages soit 67,5% n'affirment pas
connaître les normes d'hygiène qui consistent à
séparer l'eau de boisson et l'eau destinée à d'autres
services. Cependant, une proportion non négligeable soit 32,5% estiment
respecter les normes d'utilisation de l'eau. Nous pensons que cette
46
attitude est beaucoup liée à l'insuffisance du
matériel de conservation de l'eau dans le ménage et du faible
degré de prise de conscience et d'application des mesures
hygiéniques élémentaires.
Tableau N° 21: les différentes caisses de
la prise en charge communautaire des ouvrages d'eau dans la zone de
santé de Mweso.
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Existe-elle une
caisse villageoise
pour la
maintenance ? oui ou non
|
Oui
|
30
|
37,5
|
Non
|
50
|
62,5
|
Total
|
80
|
100
|
Si non pourquoi ?
|
Pauvreté
désintéressement de population
Non implication des autorités dans
le projet des adductions d'eau
|
70
|
85,5
|
Autres
|
10
|
12,5
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : avis de nos enquêtés
Il ressort de ce tableau ci-haut que sur 80 ménages
enquêtés, 50 ménages soit 62,5% acceptent la
création d'une caisse villageoise pour la maintenance de l'ouvrage d'eau
potable.
Tableau N° 22: la me gestion financière
entraine la mauvaise prise en charge communautaire des ouvrages EHA dans les
camps PDI de 2011 à 2013
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Qui gère la caisse villageoise?
|
Président du comité
d'eau
|
12
|
15
|
Président du comite
|
8
|
10
|
Chef de village
|
10
|
12,5
|
Maman crédible
|
8
|
10
|
Volontaire
|
12
|
15
|
47
|
Aucun
|
30
|
37,5
|
Total
|
|
80
|
100
|
Et comment gère-t-il la caisse
|
Me gestion
|
75
|
93,75
|
Bonne gestion
|
5
|
6,25
|
Total
|
80
|
100
|
Source : avis de nos enquêtés
Les résultats de ce tableau ci-haut montrent que 37,5%
des personnes enquêtées ne connaissent pas exactement le
gestionnaire de la caisse villageoise. Très peu de gens savent vaguement
les gestionnaires de leurs caisses villageoises. Ceci démontre à
suffisance que l'information, la formation et la communication ne se passent
pas toujours bien en matière de gestion des caisses villageoises. Cela
peut provoquer comme
conséquence un faible engagement ou une faible
participation financière au
développement des capacités
de ces institutions financières populaires de maintenance des ouvrages
d'eau.
Tableau N° 23: l'eau peut être un vecteur
transmettant les maladies
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
A votre avis l'eau peut transmettre des
maladies ?
|
Oui
|
80
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : avis de nos enquêtés
Il ressort de ce tableau ci-haut que sur 80 ménages
enquêtés, 80 ménages soit 100% affirment que l'eau transmet
des maladies.
Tableau N° 24: quelques maladies
hydraulique
Question
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Quelles sortes des maladies
connaissez-vous
que l'eau peut véhiculer ?
|
Malaria/typhoïde
|
28
|
35
|
Diarrhée/cholera
|
37
|
46,25
|
Amibiase
|
10
|
12,5
|
Autres
|
05
|
6,25
|
Total
|
|
80
|
100
|
Source : avis de nos enquêtés
48
Il ressort de ce tableau ci-haut, que 80 ménages
enquêtés affirment que l'eau non saine nous transmet des maladies
comme la diarrhée ou le choléra. Ces reflexes sont
intéressants car hormis la pauvreté qui limite la capacité
de conservation de l'eau, au moins la majorité des personnes savent que
l'eau est capable de transmettre les maladies.
III.6. AVIS ET SUGGESTION DE NOS ENQUETES
Notre recherche ne serait pas seulement limitée aux
différentes causes et conséquences qui peuvent exister dans le
milieu de recherche en ce qui concerne la problématique de la prise en
charge communautaire dans les camps à MWESO. Les personnes
enquêtées ont aussi proposé leurs avis et suggestion pour
sortir ou lutter contre la problématique des maladies d'origine
hydrique.
Ce tableau N° 25 ci-dessous nous présente
les différents avis et suggestions formulés par les
enquêtés en vue de pallier à la non prise en charge
communautaire des ouvrages d'eau à MWESO.
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Sensibilisation de la population bénéficiaire
sur l'auto prise en charge
|
46
|
57,5
|
Créer une caisse villageoise pour la
maintenance
|
13
|
16,25
|
Les autorités doivent s'impliquer dans le
projet d'adduction d'eau potable
|
11
|
13,75
|
Une bonne gestion des ressources
financières
|
10
|
12,5
|
Total
|
80
|
100
|
Source : avis de nos enquêtes
Il ressort de ce tableau ci-dessus que sur 80 ménages
enquêtés, 46 ménages soit 57,5% affirment que la
sensibilisation de la population serait la voie de sortie de crise de la prise
en charge communautaire des ouvrages EHA dans la zone de santé de Mweso.
13 ménages soit 16,2 % plaident pour la maintenance par les caisses
villageoises et 13,75 % d'enquêtés sollicitent l' implication des
autorités locales dans les projets
d'adduction d'eau potable pour garantir l'utilisation durable
des infrastructures
hydrauliques dans la zone de santé de Mweso.
49
III.7. PRESENTATION SYNTHETIQUE DE RESULTATS D'ETUDE
OBTENUS
Les différents points qui viennent d'être
observés dans ce troisième chapitre, nous donnent un peu de
lumière sur les causes et les conséquences de la non prise en
charge communautaire des ouvrages d'eau dans les camps. Il nous a
été proposé aussi certaines solutions aux problèmes
pour répondre aux différentes difficultés que rencontre la
population de la zone de santé de Mweso dans le domaine de
l'approvisionnement en eau potable, hygiène et assainissement. Dans ce
tableau no18, nous allons reprendre les différents résultats
obtenus qui présentent des proportions élevées comme
étant des principales causes de rupture d'eau potable sur les
différents points d'approvisionnement communautaire.
Tableau N° 26 : Causes,
conséquences et solutions de la non efficacité de la prise en
charge communautaire des ouvrages hydriques dans les camps
Question
|
Réponse
|
Pourcentage
|
Causes
|
- Le non implication de l'autorité locale dans les
projets de l'adduction d'eau potable.
- Désintéressement de la population
bénéficiaire au projet d'adduction d'eau potable
- La pauvreté car la majorité sont des
déplacés de guerre.
|
87,5
|
Conséquences
|
- Insuffisance de l'eau aux différentes bornes
fontaines
- Transmission des différentes maladies hydriques
- Démolition de certains ouvrages d'eau
|
93,75
|
Solutions
|
- Sensibiliser les autorités et la population pour le
renforcement de la résilience communautaire par des
nouvelles approches notamment le CLTS et le VA
- Créer une caisse villageoise
|
100
|
Source : Notre enquête sur terrain
Il ressort de ce tableau n° 25 ci-dessus que les
principales causes de la non efficacité de la prise en charge
communautaire des ouvrages d'eau dans la zone de santé de Mweso la non
implication des autorités locales, désintéressement de la
population bénéficiaire et la pauvreté. Les
conséquences de la non prise en charge communautaire des ouvrages d'eau
sont l'insuffisance de l'eau potable, la transmission des différentes
maladies hydriques et la délabrement des ouvrages hydrauliques.
50
Et enfin, pour palier à cette problématique, il
nous a été utile d'établir des stratégies de
renforcement de la résilience communautaire de la population
bénéficiaire sur la prise en charge car sans l'appui de la
population rien ne peut aller de l'avant dans tout projet de
développement communautaire.
CHAPITRE IV.: STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE
COMMUNAUTAIRE DES
DEPLACES INTERENE DANS LE CAMPS EN EAU, HYGIENE ET
ASSAINISSEMENT
IV. 1. PRESENTATION DES ANCIENNES
STRATEGIES
IV. 1.1. STRATEGIE DE L'AUTO PRISE EN CHARGE a)
Préambule :
Le programme WASH de Mercy Corps dans les camps des personnes
déplacées (IDPs) dans les zones de santé de Mweso et
Birambizo a commencé en juillet 2008. Actuellement, le programme fournit
des services WASH dans 23 camps des déplacés. Les
activités principales du programme sont les suivantes :
· Construction des latrines communautaires en blocs de 10
et 4 portes ;
· Construction des blocs des douches de 2 portes ;
· Distribution des kits d'hygiènes et station de
lavage des mains
· Bouchage des latrines pleines ;
· Formation et appui matériel aux Relais
Communautaires (RECOS) ;
· Creusage et vidage des fosses à ordures ;
· Captage des sources ;
· Distribution des jerrycans
· Maintenance et gestion des stations de traitement de
l'eau ;
· Réhabilitation/construction des réseaux de
l'eau ;
Apres avoir mené des services WASH pendant 3 ans pour
les IDPs vivant dans les camps, Mercy Corps commence à orienter la
stratégie du programme vers l'auto prise en charge en vue de
créer plus de capacité parmi les communautés des camps
afin de couvrir leurs besoins en WASH, ainsi qu'augmenter la durabilité
des activités pour l'avenir.
Le déroulement de la stratégie de l'auto prise
en charge s'est planifié pour une période de 8 mois entre juin
2011 et février 201226.
26 Mercy Corps ne peut pas garantir la continuation du
programme WASH dans les camps des déplacées après
février 2012, quand la financement de OFDA terminera. Le programme c'est
cofinancé par Pooled Fund jusqu'à juin 2012 à priori, mais
les fonds sont insuffisant pour continuer sans les fonds de OFDA.
51
b) Description de la stratégie de l'auto prise en
charge :
Les résultats principaux du programme mentionné
ci-haut ne changeront pas à travers la stratégie de l'auto prise
en charge, mais la méthodologie du programme sera modifiée par de
manière suivante :
? Le système `Cash-for-Work' actuellement
utilisé pour la réalisation de la construction des
infrastructures WASH et le gardiennage ;
? Le nombre des RECOS, le contenu des formations des RECOS,
et les inventives des données ;
? L'organisation d'un Comité WASH dans chaque camps,
et un appui technique en matériel.
Ces stratégies visent à rendre les
communautés des camps capables de couvrir leurs besoins en WASH avec un
appui technique et matériel seulement par Mercy Corps.
Le programme WASH a commencé la sensibilisation sur la
stratégie de l'auto prise en charge dans les camps à travers des
réunions communautaires en juin 2011 pour s'assurer qu'un processus
participatif se mette en place et prévenir les changements du
déroulement du programme.
c) Plan de departs du system
`Cash-for-Work':
Actuellement, le programme donne des payements `Cash-for-Work'
pour quatre groupes du travail ; (i) la construction des latrines, des douches,
et des lave mains ; (ii) la réparation des latrines et des douches ;
(iii) le lavage et le gardiennage des stations de traitement de l'eau, et des
matériels de construction ; et (iii) le captage des sources et la
réhabilitation/construction des réseaux de l'eau.
Après avoir payé pour la construction et le
gardiennage des infrastructures depuis le début du programme, le
départ du system `Cash-for-Work' exige de la sensibilisation
régulière dans les camps sur la raison pour la stratégie
de l'auto-prise en charge, et la diminution graduelle des payements en vue
d'arrêter tous les payements à partir du mois de
février27 2011.
27 Le premier plan prévoyait
l'arrêt au mois de décembre 2011
52
· Les étapes du plan de départ du system
`Cash-for-Work' pour la construction des latrines, des douches, et des lave
mains sont divisées en trois phases de juin 2011 - aout 2011, septembre
2011 - novembre 2011, et décembre 2011 - février 2012 ; veuillez
voir.
· Les montants payés pour la réparation
des latrines et des douches comptent sur la grandeur et la technicité du
travail, mais le programme en général le programme avait
payé un moyen de 8 USD par bloc. A partir du mois de septembre 2011, les
payements pour les réparations des douches et des latrines
arrêtent, mais les matériels nécessaires et
l'accompagnement technique seront fournis jusqu' à la fin du
programme.
· Le payement de $3/jour aux gardiennes des stations de
traitement de l'eau, et des matériels de construction continueront
jusqu'à fin du mois janvier28 2011, après quoi les
payements de gardiennage seront arrêtés.
· Les payements pour le captage des sources et la
réhabilitation/construction des réseaux de l'eau seront
décidés cas par cas, cependant les taches sont attribuées
aux ouvriers qualifiés suivant l'approche de travail à la
tâche, mais toujours avec l'exigence d'une participation locale pour la
réalisation des travaux.
d) Plan pour les RECOS :
Les RECOS sont indispensables à la
pérennité de la promotion de l'hygiène dans les camps.
Dans le cadre de la stratégie d'auto prise en charge, le programme WASH
sera le suivant :
· Ajouter le nombre des RECOS dans chaque camp à
partir du mois de septembre 2011
· Diminuer les rations des RECOS de 4 bars de savon et 8
paquets des biscuits par mois à 2 bars de savon et 2 sacs de sel par
mois à partir du mois de septembre 2011 ; la quantité des rations
données est à réviser le mois de novembre.
· Modifier le module de la formation pour les RECOS avec
les principales et les stratégies de l'auto prise en charge inclus, et
organiser les formations des RECOS pendant les mois de septembre et octobre
2011.
· S'assurer que les RECOS se sont bien
équipés avec les matérielles pour la promotion de
l'hygiène, comme les mégaphones, les pulvérisateurs, les
cahiers, et les consumables pour la désinfection à tous
moments.
e) Plan pour les Comités de Gestion WASH
:
Le montage et renforcement des Comités de Gestion WASH
dans les 23 camps ou le programme implémente des activités est
à la base de la stratégie de l'auto prise en charge.
28 Le premier plan prévoyait l'arrêt au
mois de novembre 2011
53
L'organisation des comités a commencé à
partir du mois d'août 2011 avec un suivi continu jusqu'à la fin du
programme. Les Comités de Gestion WASH sont composés des
personnes suivantes :
· Le président du camp
· RECOS
· Mères chefs29
· Chefs de blocs
· Représentant des handicapées
· Gestionnaires de l'eau
· Maçons30
· Charpentes
Les membres des comités seront nominés par
leurs communautés (Annexe C pour la planification de
l'effectif des comités dans chaque camp).
Le renforcement de la capacité des membres des
Comités de Gestion WASH serait continuel pendant toute la vie du
programme. Les gestionnaires de l'eau, les maçons, et les charpentiers
en particulier seront formés par les Assistants du Programme (en temps
réel) pendant les activités de construction,
réhabilitation, et entretien avec le but pour tous ces activités
d'être réalisé par le membres des comités à
partir du mois de décembre 2011 avec un appui technique et
matériel seulement. Le programme aussi organisera des réunions
avec tout l'ensemble des Comités de Gestion WASH un fois par mois pour
renforcer leur fonctionnement.
A partir du mois de septembre 2011, le programme WASH a mis
en place un système de collecte des données sur les structures
WASH existantes et les besoins qui se sont faits sentir en collaboration avec
les Comités de Gestion WASH. La collecte des données doit
être réalisée à la fin de chaque mois pour planifier
les activités WASH pour le mois qui vient. Entre les mois de septembre -
novembre 2011 les Assistants du Terrain du programme doivent accompagner les
comités pour le remplissage des fiches, mais à partir du mois de
décembre il est planifié pour les comités de remplir les
fiches eux même et pour les Assistants du Terrain de faire un contre
vérification après de la fiche de collecte des
données).
29 Il y a une mère chef pour chaque bloc
administratif dans les camps. Les mères chefs qui montent une bonne
volonté comme leaders dans la promotion de l'hygiène seront
identifiés pour les Comités de Gestion WASH.
30 Seulement dans les camps où il faut faire
la maçonnerie pour la construction.
31 Après la finalisation de
l'évaluation et planification pour un réseau à Ibuga en
octobre 2011, la possibilité de trouver des fonds pour cette
activité serait revisitée.
54
Un dernier élément de la promotion de l'auto
prise en charge c'est la construction des dépôts dans chaque camp
pour garder les matériels de construction. La construction des
dépôts n'a pas été spécifiquement
budgétisé pour OFDA ni Pooled Fund, donc la possibilité de
la disponibilité des fonds est à revoir le mois d'octobre
201131.
f) Risques potentiels dans l'exécution de la
stratégie d'auto prise en charge
Le programme WASH a identifié plusieurs risques
possibles liés à la stratégie de l'auto prise en charge,
et stratégies pour les minimiser :
Risque
|
Stratégie
|
Le vol des matériels
|
· Les comités donnent une projection pour chaque
mois
pour la construction et scellement des latrines, et les
matériels sont fournis en fonction des
projections données
· Le suivi régulier pour s'assurer que les
matériels sont utilisés comme planifié
· Sensibilisation régulière sur
l'importance de la construction/entretien des infrastructures WASH à
travers les focus groups et la réunion
|
Refus de la stratégie de
l'auto prise en charge
|
· La préparation progressive -
réunions communautaires, sensibilisations, formations
|
Après que nous sortons
certaines matérielles ne seront pas disponibles
|
· Plaidoyer au Cluster WASH pour disponibilité
les matériels après le fin du programme
|
Un manque de capacité
technique dans les camps
|
· Les formations et suivi technique régulier pour
les
membres de Comités de Gestion WASH pour la
construction, réhabilitation, et entretien des
structures WASH
|
|
Il est reconnu qu'il y aura des défis dans la promotion
de l'auto prise en charge pour couvrir les besoins WASH dans les camps, et que
la stratégie serait probablement modifiée selon la
réalité du terrain pendant les mois qui viennent.
Néanmoins, il y a une valeur dans le processus de renforcer la
capacité et la bonne volonté des populations vivant dans les
camps à répondre à leurs besoins le maximum possible.
55
IV.2. PRESENTATION DE NOUVELLE STRATEGIES
Stratégie ATPC/CLTS l'Assainissement Total Piloté
par la Communauté.
La Certification est la confirmation et la
reconnaissance officielles de l'état de Fin de la
Défécation à l'Air Libre(FDAL).
L'ATPC correspond à l'Assainissement
Total Piloté par la Communauté (CLTS en anglais). Il s'agit d'une
approche intégrée permettant la réalisation de la FDAL
(Fin de la Défécation à l'Air Libre) et le maintien de cet
état. L'ATPC consiste à encourager la communauté à
analyser sa propre situation en matière d'assainissement, ses pratiques
en matière de défécation et leurs conséquences,
suscitant ainsi une action collective visant à atteindre l'état
FDAL. Les approches fondées sur l' « enseignement »
dispensé par des personnes extérieures à une
communauté donnée à ses membres ne participent pas de
l'approche ATPC dans le sens donné par ce manuel.
Les processus ATPC peuvent soit précéder, soit
se dérouler de façon simultanée avec les actions suivantes
:
- L'amélioration de la conception des latrines ;
- L'adoption et l'amélioration des pratiques en
matière d'hygiène ;
- Une gestion cohérente des déchets ;
- Elimination des eaux usées ;
- La préservation, la protection et l'entretien des
sources d'eau potable ;
- D'autres mesures de protection de l'environnement.
Dans de nombreux cas, l'ATPC encourage les communautés
FDAL à entreprendre une série d'actions collectives innovantes en
matière de développement local.
Latrines et Toilettes: Alors qu'une latrine
désigne généralement un simple trou, les toilettes
comportent de façon générale un dispositif doté
d'une chasse d'eau.
Dans ce manuel, le mot « latrine » est parfois
utilisé dans les deux cas. Le mot « toilettes » est
utilisé pour les zones où la chasse d'eau est à priori
plus couramment utilisée que le simple trou.
Les Chefs naturels (NC) (également
appelés Chefs spontanés au Bengale) sont des activistes et des
enthousiastes qui se démarquent et assument un leadership au cours des
processus ATPC. Hommes, femmes, jeunes et enfants peuvent tous être des
chefs naturels. Certains chefs naturels deviennent des consultants
communautaires, provoquant des actions de nature à encourager et
à soutenir d'autres communautés que la leur.
DAL signifie Défécation
à l'Air Libre - déféquer et laisser les déchets
exposés à l'air libre. « FDAL » renvoie à la Fin
de la Défécation à l'Air Libre, c'est-à-dire
lorsque les matières
56
fécales ne sont plus directement exposées
à l'air libre. Une latrine sans couvercle représente une forme de
Défécation à l'Air Libre (Défécation
à l'Air
Libre à un point fixe) ; si elle est munie d'un
couvercle empêchant les mouches d'entrer en contact avec les
matières fécales, (recouvertes ou non de cendre après la
défécation), elle peut alors être qualifiée de FDAL.
Le fait de déféquer dans une tranchée et de recouvrir les
matières fécales peut constituer une transition du statut DAL
vers celui de FDAL.
La Vérification consiste en
l'inspection d'une communauté dans le but d'évaluer son
état FDAL (certification de comparaison).
55
CONCLUSION ET SUGGESTION
Notre étude a porté sur l'analyse de la prise en
charge communautaire des ouvrages du programme eau, hygiène et
assainissement dans la zone de santé de Mweso.
L'identification des causes primordiales du non prise en
charge communautaire des ouvrages EHA dans la zone de santé de Mweso est
l'une des parties saillantes de notre travail.
En effet, notre problématique s'est focalisée
sur le questionnaire majeurs à savoir Quel est le niveau d'appropriation
communautaire des actions Eau, Hygiène et Assainissement dans la zone de
santé de Mweso?
1. Quel est le niveau d'appropriation communautaire des
actions Eau, Hygiène et Assainissement dans la zone de santé de
Mweso?
2. Le niveau d'implication de la population dans le programme
Eau, Hygiène et Assainissement serait-il efficace pour la
pérennisation des actions après intervention des parties
prenantes dans la zone de santé de Mweso ?
3. Quelles seraient les stratégies de
pérennisation et d'auto prise en charge communautaire après le
départ des Organisations Non Gouvernementales ? Et don les
hypothèses sont les suivantes
1. Le niveau d'appropriation communautaire des actions d'eau,
hygiène et assainissement dans la zone de santé de Mweso serait
plus au moins efficace étant donné que les populations
participent à certaines actions comme la construction des latrines et
des douches ;
2. Le niveau d'implication communautaire dans le programme
Eau, Hygiène et Assainissement dans la zone de santé Mweso serait
participative pour la responsabilisation de deux parties prenantes du projet
;
3. Les stratégies de pérennisation et d'auto
prise en charge communautaire des ouvrages d'eau, Hygiène et
Assainissement après le départ des Organisations Non
Gouvernementales seraient l'intégration des approches communautaires de
la République démocratique du Congo pour son nouveau programme
National (village assaini).
Après analyse des données, Les résultats
obtenus montrent que la cause principale de la non prise en charge
communautaire dans les caps serait de non sensibilisation de la population.
56
Mais lors d'autres causes viennent après par exemple le
non implication de l'autorité locale, le désintéressement
de la population au projet EHA dans la zone de santé.
Les conséquences du non prise en charge communautaire
des ouvrages d'eau sont multiples pour mettre en danger la vie de la population
consommatrice de cette eau polluée. Il s'agit de :
- Insuffisance de l'eau aux ouvrages hydrauliques au temps voulu
; - Transmettre des différentes maladies hydriques ;
Etant donné que la réalisation des projets
d'adduction d'eau potable est tellement important qu'il serait utile à
la population locale d'en assurer la maintenance en donnant un peu d'argent
pour intervenir en cas de panne en achetant les pièces
détachés.
Il nous a été utile de monter des
stratégies d'auto prise en charge communautaire des ouvrages d'eau dans
la zone de santé de MWESO pour essayer de pallier à cette menace
hydrique de l'humanité.
Nous ne pouvons pas prendre avoir terminé la
matière pour cette problématique de la prise en charge
communautaire des ouvrages EHA dans la zone de santé de Mweso et compte
tenu de l'étendue de ce domaine, d'autres chercheurs pourront mener des
études pour l'approfondir ou nous compléter ; car celui qui aime
la correction aime la science ; celui qui hait la réprimant est sans
intelligence.
57
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES ET REVUES
1. ANONYME, Information pour
l'animation d'une population rural, inédit, S.d,p.
2. C.THINES et Alii, Dictionnaire
général des sciences, Paris, CIACO, 1984.
3. Eric DROUART et Jean-Michel VOUILLAMOZ,
Alimentation en eau potable, Paris, Ed HERMAN, 1999.
4. Gestion Nord-Sud, la gestion de
petite et moyenne organisation africaine Ed. Montréal
(Québec), 199
5. MARC MOINGEON et Alii ; Hachette
Dictionnaire de notre temps, SPADEM, Paris, 1991
6. Revue Réveiller-vous, juin 2001
II. COURS, MEMOIRE ET TFC
1. LOUBERT DEL BAYLE, cite par MUSOMBO
AMUNDALA, Méthode et Techniques de recherche, cours Inédit,
CUEG/Nord-Kivu, 2003
2. MUDERHWA KAHUYEGE, Développement
communautaire, CIDEP NORD-KIVU, cours inédit, 2004
3. POLO FUETA, Statistique Descriptive,
CIPED/Nord-Kivu, cours inédit, 2003
4. Richard MUSOMO AMUNDALA,
Méthodologie de recherche scientifique, G2 DECO
CIDEP/NORD-KIVU, cours inédit, 2003
5. Wellars SERUSHAGO, maintenance des
ouvrages d'adduction d'eau mémoire inédit, ISDR/BUKAVU,
2003-2004.
58
Table des matières
DEDICACES i
SIGLES ET ABREVIATIONS ii
REMERCIEMENT iii
0. INTRODUCTION 1
0.1. ETAT DE LA QUESTION 1
0.2. PROBLEMATIQUE 3
0.3. HYPOTHESES DE RECHERCHE 4
0.4. Objectifs du travail 5
0.4.2. Objectif spécifique 5
0.5. CHOIX ET INTERET DE SUJET 5
0.6. APPROCHE METHODOLOGIQUE 6
0.7. DELIMITATION DU SUJET 7
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 8
0.9. DIFFICULTES RENCONTREES 8
CHAPITRE:I. GENERALITES 9
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES 9
I.1.1. Prise en charges 9
I.1.4. Milieu rural 10
I.2.1. Origine 10
I.2.3. Maintenance 10
1.2.5. Gestion 20
I.2.6. HYGIENE ET ASSAINISSEMENT DE BASE 21
I.2.7. Le Lavage Des Mains 22
I.7. IMPORTANCE DE L'EAU, L'ASSAINISSEMENT ET L'HYGIENE
EN RELATION AVEC
L'AMELIORATION DE LA SANTE ET LA PRESERVATION DE
L'ENVIRONNEMENT 25
I.4. La participation Communautaire 27
CHAPITRE III: PRESENTATION DE LA ZONE DE SANTE DE MWESO
31
II.2. CARACTERISTIQUES ECOLOGIQUES DU MILIEU
32
II.3.DONNEES DEMOGRAPHIQUES 32
II.4. CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES 32
II.4.2. Agriculture 33
II.4.3. L'élevage 33
II.4.3. Commerce 33
II.5. Caractéristiques socioculturelles
33
59
II.6. HYDRAUGRAPHIE 34
III.9. ETUDE ANTERIEURES SUR L'EAU, L'HYGIENE ET
L'ASSENISSEMENT DANS LA ZONE
DE SANTE DE MWESO 36
CHAPITRE III: ANALYSE DES RESULTATS DE L'ENQUETE MENEE AUPRES
DE MENAGES . 37
III.1. POPULATION ET ECHANTILLON D'ENQUETE 37
III.2. TECHNIQUE DE RECOLTE DES DONNEES 37
III.3. IDENTIFICATION DE NOS ENQUETES 38
III.4. L'IMPORTANCE DE L'EAU 39
III.5. L'APPROVISIONNEMENT DE L'EAU DANS LE MILIEU 41
III.6. AVIS ET SUGGESTION DE NOS ENQUETES 48
III.7. PRESENTATION SYNTHETIQUE DE RESULTATS D'ETUDE OBTENUS
49
CHAPITRE IV.: STRATEGIES DE PRISE EN CHARGE COMMUNAUTAIRE DES
DEPLACES
INTERENE DANS LE CAMPS EN EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT 50
IV. 1. PRESENTATION DES ANCIENNES STRATEGIES 50
IV. 1.1. STRATEGIE DE L'AUTO PRISE EN CHARGE 50
CONCLUSION ET SUGGESTION 55
BIBLIOGRAPHIE 57
I. OUVRAGES ET REVUES 57
II. COURS, MEMOIRE ET TFC 57
60
61
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Notre questionnaire est élaboré en vue de mener une
recherche scientifique sur l'analyse de la prise en charge communautaire du
programme eau hygiène et assainissement . Cas de la zone de santé
de Mweso. Nous vous remercions de bien vouloir nous fournir les renseignements
sur ce point et nous vous garantissant l'anonymat.
I. Identité
Sexe : masculin féminin âge :
Activité
exercée :
Adresse :
II. Questions
1. Avez-vous besoin de l'eau dans notre vie ? oui ou non, si oui
pourquoi ?
2. Avez-vous besoin de quelle boisson eau pour notre boisson ?
Source : Lac, traite, non traite, autres
3. L'accès à l'eau de boisson ? facile
difficile
4. Où prenez-vous votre eau de boisson ? au robinet,
source protégée sources non protégée,
rivière
5. L'eau est-elle permanente aux bornes fontaines ? oui ou non,
si non pourquoi ?
6. Combien des robinets fonctionnent-ils dans ton avenu ?
7. Est vous combien dans votre maison ?
8. Combien de litres puisez-vous par jour ?
9. Est-ce que vous nettoyez les endroits où vous prenez
l'eau à boire ? Oui non, si oui pourquoi ?
10. Connaissez-vous un service local national ou international
qui s'occupe de l'entretien de vos ouvrages d'eau ?
11. Existe-elle une caisse villageoise pour la maintenance ? oui
non, si oui pourquoi ?
12. Qui gère cette caisse ? et comment ?
13. Quels types de pannes enregistrez-vous souvent pour chacune
parties des ouvrages d'eau ? réservoir, tuyau.
14. Est-ce que vous gardez votre eau de besoin
séparé de l'eau utilisée pour autre chose ? Oui Non
15. A votre avis l'eau peut transmettre des maladies ? Oui ou
Non
16. Quelle sortes des maladies connaissez-vous que l'eau peut
nous transmettre ?
17. Que souhaitez-vous qu'on fasse pour vos ouvrages d'eau ?
18. Quel est le niveau d'appropriation communautaire des actions
EHA aux dans la zone de
santé de Mweso ?
19. Le niveau d'implication des populations dans le programme
EHA serait-il efficace pour la pérennisation des actions après
intervention des parties prenantes dans la zone de santé de Mweso?
20. Quelles seraient les stratégies de
pérennisation et d'auto prise en charge
communautaire après le
départ des ONG ?