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Caractérisation chimique des huiles essentielles de différentes provenances de thymus satureioides c. & b. dans le sud-ouest marocain et évaluation de leur potentiel bio-insecticide contre varroa destructor anderson & trueman (arachnida: acari: varroidae) dans le Gharb.

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par Yawo KONKO
ECOLE NATIONALE FORESTIERE D?INGENIEURS DE SALE-MAROC - Diplome dà¢â‚¬â„¢ingenieur en Ecologie et Gestion des Ressources Naturelles 2014
  

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Annexe 4. La lutte contre le Varroa destructor

Les méthodes de lutte contre le parasite sont relativement limitées, notamment à cause de sa capacité d'adaptation (résistance) aux différents pesticides. Donc dans l'impossibilité de l'éradiquer totalement, l'objectif du contrôle demeure alors de permettre aux colonies d'abeilles de cohabiter avec une infestation de varroas minimale et supportable (une colonie commencerait à ressentir un dommage pour une infestation comprise entre 3500 et 4000 varroas) (Delaplane et al. 2005).

Par ailleurs, dans la quête de moyens de contrôle, plusieurs méthodes ont été développées avec le temps. On en citera entre autres :

A. Le Piégeage

Les méthodes de piégeage suivantes visent à concentrer les acariens sur un seul cadre de la ruche pour ensuite éliminer ce cadre. Elles ne permettent que de limiter le taux d'infestation. De plus, elles peuvent provoquer un affaiblissement de la colonie (Hanley A. et Duval J.., 1993)

? L'utilisation de cellules à faux-bourdons: Comme les varroas préfèrent pondre dans les cellules de faux-bourdons, il est possible de les piéger en fournissant un cadre avec de telles cellules. Lorsque ces dernières seront operculées, le cadre sera retiré et la cire fondue ou brûlée.

? L'utilisation d'attractif: Pour attirer les acariens sur un cadre de la ruche en particulier, on peut utiliser un attractif. Un produit commercial fabriqué en Belgique, le Varroutest de la compagnie Sanders Probel Biotechnology, consiste en de l'extrait de larves de faux-bourdons et permet d'attirer les acariens une fois appliqué sur un cadre. Le Varroutest attirerait plus de 75% des acariens selon de nombreux tests faits en Belgique, en Italie, en Grèce et dans les pays de l'Est.

? L'utilisation d'une nouvelle reine: En retirant et en faisant fondre le premier cadre à la reprise de la ponte, on peut enlever une grande partie des varroas présents. Des chercheurs russes (Petrov et Khazbievich, 1980) ont observé que le couvain du premier rayon où une nouvelle reine a pondu est infesté de varroa à 46% tandis que les autres ne le sont qu'à 4%. En retirant ce rayon, ils ont pu réduire grandement la population de parasites, la colonie s'est par la suite bien développée et a pu hiverner de façon satisfaisante.

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? L'introduction de jeunes larves: On introduit des jeunes larves d'abeilles dans les colonies au moment où elle n'en a pas. Les parasites se précipitent sur ces larves pour y pondre. On retire le cadre aussitôt que les cellules sont operculées. La méthode a plusieurs avantages, notamment elle respecte le cycle reproducteur de l'abeille et permet à la colonie de développer une résistance graduelle au Varroa.

? Reine engagée: Cette méthode consiste à enfermer la reine sur un cadre trois fois de suite à intervalles de 10 jours. Au bout des 30 jours, le cadre est sorti et brûlé. La reine peut être sacrifiée ou non. Environ 60% des varroas seraient éliminés de cette façon.

B. La thermothérapie

Plusieurs expériences ont été menées sur l'utilisation de la chaleur contre le varroa et l'acarien de l'abeille qui vit dans la trachée, certaines avec un certain succès, d'autres pas. Les acariens sont très sensibles à la chaleur. En ex-URSS, une technique de lutte contre le varroa consiste à passer les colonies dans une chambre chauffée à 46-48C pendant 15 minutes. La méthode est coûteuse et brutale pour les abeilles. Des expériences réalisées en Louisianne par John Harbo du Département américain de l'agriculture (USDA., 1993) ont démontré qu'une température de 39°C pendant 48 heures décimait les acariens de l'abeille.

C. L'usage de produits anti-adhésifs

Comme l'acarien dépend de l'abeille pour se déplacer dans la ruche et d'une ruche à l'autre, les apiculteurs et chercheurs ont pensé à utiliser des produits qui empêchent l'acarien d'adhérer au corps de l'abeille, et donc de se propager. On peut citer :

Farine: Des apiculteurs de l'Inde (Shah et Shah, 1988) saupoudrent les abeilles de 10 à 15 grammes de farine de blé dès l'apparition du varroa et répètent ce traitement trois fois à une semaine d'intervalle. La farine empêche simplement les acariens de s'accrocher à l'abeille et donc de voyager d'un rayon à l'autre. Cette méthode ne pose de problème ni aux abeilles, ni au miel.

Corps gras: Selon le même principe, Sammataro (1994) conseille de placer une galette faite d'un mélange de 150g de farine végétale et 300g de sucre en poudre sur les barres du haut de la ruche où se trouve un couvain. Les abeilles pensent qu'il s'agit de déchets

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et petit à petit vont l'évacuer de la ruche. Pendant ce temps, la farine empêche les acariens de s'accrocher aux abeilles.

D. L'électricité

Dans la province du Ryazan en ex-URSS, un chercheur a mis au point une méthode de lutte efficace à 100% contre les varroas accrochés aux abeilles et qui utilise l'électricité (Egin, 1988).Il s'agit d'une plaque percée de trous tout juste assez grands pour laisser passer les abeilles et qui est placée à l'entrée de la ruche. Le bord de chaque trou est frangé de façon à créer une espèce de brosse. La plaque est trempée dans un électrolyte. Lorsqu'un courant de 12 volts passe par la plaque, les varroas qui sont attachés aux abeilles sont paralysés et tombent tandis que les abeilles ne sont pas affectées.

E. Sélection d'abeilles tolérantes ou résistantes à Varroa jacobsoni

En 1984, plusieurs années après la découverte de Varroa jacobsoni en Yougoslavie et trois ans avant que cet acarien soit identifié aux Etats-Unis, un projet de recherche conjoint avait été établi. Le but de ce projet était d'essayer de sélectionner des souches d'abeilles mellifères tolérantes ou résistantes à ce parasite. Quatre générations provenant de deux lignées d'abeilles mellifères (Apis mellifera carnica) furent propagées sélectivement à partir de ces reines. Les deux lignées étaient sélectionnées pour une infestation élevée et faible du couvain par les acariens. Des différences

significatives dans toutes les générations de sélection montraient que cette
caractéristique était héritable, car une proportion significative de cette variation génétique était additive. L'amélioration par sélection, à condition d'être organisée sur une base génétique plus large, peut offrir les solutions à long terme espérées concernant le problème de la Varroase. (De Guzman et al. 1997; Al Ghamdi, 2002)

F. La lutte biologique

Peu de recherches sur le contrôle biologique du Varroa ont été réalisées. L'utilisation de toxines de Bacillus thuringiensis et de virus a été envisagée mais aucune application pratique n'est prévue à court terme. Des isolats de champignons (Verticillium lecanii, Hirsutella spp., Paecilomyces spp., Beauveria bassiana, Metarhizium spp., Tolypocladium spp.) testés expérimentalement ont permis d'infecter et de tuer V. destructor (Kanga et al. 2002 ).

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G. L'utilisation de la roténone

La roténone est un insecticide végétal toléré par les cahiers de charge d'agriculture biologique pour la protection des productions végétales. Son utilisation contre le Varroa a été développée en France par des apiculteurs biologiques. Pour être efficace, la roténone doit être appliquée pendant un cycle de vie complet du Varroa, soit 30 jours. Il faut l'utiliser avec une grande prudence car elle peut tuer les reines.

H. L'aromathérapie

Beaucoup d'acides organiques sont répandus dans la nature et certains d'entre eux (notamment l'acide formique) se produisent naturellement dans le miel et ne laissent pas de résidus toxiques (Imdorf et al. 2003).

Certaines des essences de plantes sont efficaces sur les Varroas qui infestent le couvain et d'autres ne le sont pas. L'acide oxalique, par exemple, n'est pas efficace contre les acariens qui infestent le couvain, et n'est donc utilisé que chez les colonies sans couvain, comme ceux qui se produisent en novembre. L'acide formique, est efficace aussi bien contre les Varroas qui infestent le couvain que ceux phorétiques. Les acides organiques sont utilisés pour réduire les populations d'acariens à un niveau qui permet à la colonie de se développer, mais des traitements annuels (et parfois biannuels) sont nécessaires pour limiter l'infestation (Burlew, 2009). Aucun acide organique ne s'est révélé être à 100% efficace pour tuer les acariens.

Les biopesticides à base d'huiles essentielles (HE) forment une classe de pesticides intéressante puisqu'étant constituées de plusieurs composés à mécanismes d'action multiples, elles ont des modes d'application variés (fumigation, répulsion, contact). Comme tous les extraits de plantes, elles mettent en action simultanément plusieurs mécanismes physiologiques (par opposition à des pesticides n'ayant qu'une seule cible moléculaire), et de ce fait, l'apparition de populations résistantes d'insectes se retrouve retardée (Chiasson et Beloin, 2007).

Les huiles essentielles sont souvent utilisées pour la lutte contre le Varroa. Péguin (1991) a proposé un traitement à base d'huiles essentielles en mélangeant l'huile de thym de sariette, de lavande et de génévrier additionnée de sauge, de menthe et de girofle. Miguel Neira et al. (2004) au chili ont étudié l'effet des huiles essentielles de lavande et de laurier sur Varroa destructor. Les deux HE ont été diluée à 30% avec de

Outre la fumigation, d'autres méthodes d'application ont été essayées, y compris l'utilisation de la fumée (Ghomari et al. 2013). En Turquie, les feuilles de différentes

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l'acétone avant les traitements. Au terme de leur expérience, 100% des Varroas ont chuté des abeilles mais avec une mortalité du parasite de 41,67% pour le traitement à l'HE de lavande et 35% de mortalité pour le traitement à l'HE de laurier.

Muhammad Asif et al. (2013) au Pakistan ont effectués contre le Varroa des tests d'efficacité de traitement à base d'HE de Neem, à base d'un mélange (HE de Neem, HE d'ail et de l'HE de tabac) et à base d'HE de tabac. La plus importante chute d'acariens a été observée après 15 jours pour le traitement par le mélange (huile de Neem , huile d'ail et huile tabac). Il y a eu, en effet, en moyenne 91,46 varroas décrochés au niveau du traitement par le mélange d'HE contre 61,34 pour le traitement à base d'HE de Neem et 71,33 pour le traitement par l'HE du Tabac.

Onze huiles volatiles ont été testées contre Varroa destructor in vitro en Egypte (Abd E., et al. 2006). Il s'agit des HE de menthe, de Thymus vulgaris, d'Eucalyptus, de marjolaine, de cumin, de l'ail, du basilic, de l'orange, du Géranium, de menthol et de l'Eugénol. Les résultats ont montré que tous les traitements ont été efficaces contre le Varroa (réduction de 66% de varroa en moyenne) et une différence significative a été observée dans les colonies traitées par rapport à ceux non traités. Néanmoins quelques mortalités d'abeilles ont été observées.

Les acides organiques et des huiles essentielles fonctionnent de façons différentes pour contrôler le Varroa. L'effet acaricide essentiel des acides organiques est d'abaisser le pH dans la ruche, un phénomène toléré par les abeilles, mais au détriment des acariens (Wallner, 2003). Les huiles essentielles ont quant à elles, deux modes d'action dans la lutte contre le Varroa. Elles peuvent tuer les acariens par contact (Armine et al. 1996). Comme les abeilles se déplacent dans la ruche, elles s'imprègnent d'huile essentielle et la dispersent. Par ailleurs, si l'huile est mélangée au sirop liquide de nourrissage, les abeilles nourricières s'en alimentent (effet par ingestion) et la nourrissent aux larves.

L'un des problèmes rencontrés avec les huiles essentielles et les acides organiques est leur extrême volatilité. Ebert et al. (2007) ont cherché à réduire les problèmes liés à la volatilité en incorporant un certain nombre de composés végétaux directement dans le sirop de nourrissage destiné aux abeilles

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plantes sont séchées et brûlées ; la fumée est dirigée dans les ruches. Les fumées de tabac, de cèdre, thym, pin, et le pyrèthre (chrysanthème) se sont tous été révélés efficaces contre le Varroa (Cakmak et al. 2006), mais jusqu'à présent, aucun avantage particulier n'a été trouvé dans l'utilisation de la fumée, par opposition à une autre méthode d'application.

I. L'utilisation de répulsifs

Des apiculteurs biologiques allemands considèrent que la présence à proximité des ruches de certaines plantes à forte odeur explique que leurs ruches soient exemptes de Varroa. Les plantes en question seraient l'ail des ours et la fougère-mâle (Dryopteris filix-mas). Cette dernière étant reconnue pour ses propriétés acarifuges. Des fumigations de mélisse et de menthe ont aussi produit de bons résultats en Allemagne (Rademacher, 1983).

J. Lutte par traitements acaricides

Le Hort. Research Client Report No. 2001/249 présente une revue complète des produits acaricides utilisés contre le Varroa ainsi que leur principe actif et leur dose et mode d'application

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Tableau a. Liste de produits ayant montré une efficacité significative dans le contrôle de la varroase

Nom commerciale des Produits

Principe actif

Classe chimique

Apiguard

Thymol

Huile Essentielle

Apilife VAR

Thymol,eucalyptol, menthol, camphor

Huile Essentielle

Apistan

Fluvalinate

Pyrethroid Synthétique

Apitol

Cymiazol

Dérivé Iminophenyl thiazolidine

Apivar

Amitraz

Amadine

Bayvarol

Flumethrin

Pyrethroid Synthetique

Check-Mite+,Perizin

Coumaphos

Organophosphate

Folbex

Bromopropylate

hydrocarbure Chlorinaté

Generic

Acide Formique

Acide organique

Generic

Acide Lactique

Acide organique

Generic

Acide Oxalique

Acide organique

(Anonyme, 2001)

Faucon et al. (2007) relatent d'autres spécialités d'acaricides utilisés (Tableau 2) Tableau b. Nature de traitements mis en oeuvre pour le contrôle la mise en évidence du Varroa

Matière active

Specialité commerciale

Dosage

Acide oxalique

Acide oxalique dihydrate

(Merch)

35 g/l de sirop de

saccharose

50/50

Coumarphos

Asuntol ND (Bayer)

15 g d'Asuntol ND pour 11 litres d'eau

Fluvalinate

Apistan ND (Swarm)

Lanière contenant 0,5 de fluvalinate

(Faucon et al. 2007)

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En France, afin de minimiser la charge parasitaire, cinq médicaments disposant d'une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) pour la varroose de l'abeille sont actuellement disponibles: l'Apistan, l'Apivar, l'Apiguard,le Thymovar et l'Apilife Var. Au Maroc les produits disponibles et proposés actuellement par les services vétérinaires pour la lutte contre le Varroa sont: l'Apiguard, l'Apistan, l'Apitol, le Fumidil B., l'Apilife Var, le Bayvarol et le Perizin.

Par ailleurs, d'autres molécules sont autorisées en Europe mais qui ont montrées avec le temps des problèmes de résistance et d'inefficacité vis du Varroa infestant le couvain (Elzen et al. 2000): le coumafos (Autriche, Belgique, Chypre, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Portugal, Roumanie, Slovénie, Bulgarie), l'acrinathine (République Tchèque, Lituanie), la fluméthrine (pyréthrinoïde) (Estonie, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Royaume-Uni, Bulgarie).

Il faut signaler qu'une des molécules les plus utilisées en France, considérée comme la plus efficace: l'amitraze, n'est pas autorisée dans d'autres pays européens (Autriche, Belgique, Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Norvège, Suède, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Pays-Bas, Bulgarie, Royaume-Uni) (Nicolas Vidal-Naquet, 2008).

K. Mise en oeuvre de la lutte

Les conditions climatiques, les périodes de miellées, le développement de la population de V. destructor doivent être pris en compte lorsque l'on met en place une stratégie de lutte. Après une forte miellée, le couvain est réduit par manque de place, donc le pourcentage d'alvéoles du couvain infestées augmente (Imdorf et al. 2003).

Les traitements habituels pour réduire la population de V. destructor se font en fin d'été (août et septembre) dès la dernière récolte de miel, le but étant de réduire au maximum l'infestation du couvain, afin d'obtenir un développement normal des abeilles destinées à passer l'hiver (Colin, 1989). L'objectif est d'obtenir une population de moins de 50 V. destructor à l'intérieur des ruches pour passer l'hiver .On peut vérifier que cet objectif est bien atteint si moins de 1 chute naturelle d'acarien est observée quotidiennement à l'issue de la période d'efficacité du traitement de fin d'été (Imdorf et al. 1996; 1999; The Food and Environment Research Agency, UK, 2010).

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Si cet objectif n'est pas atteint, deux solutions:

- un traitement complémentaire peut être envisagé.

- la mise en place de moyens de lutte biotechnologique en début de saison apicole; le plus facile à mettre en place étant le retrait de cadres de couvain de faux-bourdons operculés (avril-mai).Un traitement de `secours' pourra être aussi réalisé pendant la période apicole (mars à août) si le niveau d'infestation par V. destructor dépasse les seuils critiques (Charrière et al. 1998).

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci