WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Ecotourisme

( Télécharger le fichier original )
par Luvagho KAMBALE
Institut superieur de developpement rural de goma - LICENCIE EN ENVIRONNEMENT EN DEVELOPPEMENT DURABLE 2013
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

RECHERCHES -ANALYSES

Etat environnemental et éco-touristique en

période de guerre et après guerre dans le

Parc National des Virunga

Présenté par

KAMBALE LUVAGHO Justin

Licencié en Environnement et Développement Durable

Niveau : A0

Spécialisation, Expert et Consultant en :
Environnement et développement durable, Agriculture durable, Etude des Impacts
environnementaux des projets de développement, Taxiconomie, Education mésologique,
Sylviculture durable, Agriculture écologique et Hydraulique rurale.

Contact : - e-mail : justinluvagho@ yahoo.fr, aspdeasbl@gmail.com

- Téléphone mobile : +243 997 187 866,

AVRIL 2014

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

Page 1

i

EPIGRAPHE

Les forêts du Congo, sanctuaires écologique et poumon africain avec 1700000 Km2 de superficie, 400 espèces de mammifères, 10000 espèces de plantes. Les forêts tropicales humides du Bassin du Congo sont un véritable sanctuaire écologique. C'est le second massif forestier de ce type dans le monde après celui d'Amazonie.

De ce fait, les forêts de la RDC sont un patrimoine national commun d'une valeur inestimable pour la population congolaise et pour l'humanité.

« Protégeons ensemble nos forêts ».

Justin LUVAGHO

Les ressources forestières sont en péril !

Le bois et charbon de bois fournissent 80% de l'énergie domestique en RDC et chaque congolais utilise en moyenne 1m3 de bois de chauffage par an. La ville de Goma consomme par année plus de 47 000 tonnes de charbon de bois ; ce qui représente plus de 250000 tonnes de bois dont 90% de ce bois provient du PNVI.

Il faut agir et renversé la tendance par l'électrification rurale, l'exploitation du gaz méthane, la valorisation des énergies géothermique et solaire !. Il faut agir !!!!

Justin LUVAGHO

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

II

ABREVIATIONS ET SIGLES

A.P : Aires Protégées

CCD : Conférence du Comité du Désarmement

CICR : Comité International de la Croix Rouge

CNDP : Congrès National pour la Défense du Peuple

EIE : Etude d'Impact Environnemental

FARDC : Forces Armées de la République Démocratique du Congo

FDLR : Force Démocratique pour la Libération du Rwanda

ICCN : Institut Congolais pour la Conservation de la Nature

ISDR GL : Institut Supérieur de Développement Rural de Grands Lacs

ISDR GOMA : Institut Supérieur de Développement Rural de Goma

IZCN : Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature

MECNEF : Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature, Eaux et Forêts

ONG : Organisation Non Gouvernementale

ONGD : Organisation Non Gouvernementale de Développement

ONU : Organisation des Nations Unies

PEVI : Programme Environnementale autour de Virunga

PNA : Parc National d'Albert

PNG : Parc National de la Garamba

PNKB : Pars National de la Kahuzi Bienga

PNS : Parc National de la Salonga

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement

PNVi : Parcs National de Virunga

RDC : République Démocratique du Congo

RFO : Reserve de Faune à Okapi

RN : Ressources Naturelles

UICN : Union International pour la Conservation de la Nature

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Enseignement, la Science et la

Conservation de la Nature

WCS : Wilde Life Conservation Society

WWF : Wild Word and Fauna

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

III

RESUME DU TRAVAIL

La question de l'état environnemental et éco-tourisme pendant la période des conflits armés pose toujours problèmes et jusqu'en présent en RDC, elle éprouve des difficultés auxquelles se heurtent plusieurs gestionnaires.

Ainsi, dès le départ, les données récoltées sur terrain, la gestion du parc national de Virunga est buté à des difficultés telles que le non contrôle de l'entièreté du parc à cause des bandes armées qui y sont installées, perte en vies humaines qui continue à s'accroitre du jour le jour, perte de la biodiversité.

A l'issu de nos enquêtes, il s'est avéré que le manque d'occupation des jeunes des villages voisins, le non partage des revenus du parc, la présence des bandes armées qui sont à la base des conflits armés dans me parc National de Virunga.

Pour faire face à ces problèmes, nous avons monté des stratégies globales selon lesquelles le rapatriement des troupes étrangères, la création de l'emploi et le partage des revenues du parc en appuyant les actions communautaires tout étant chapeauté par la volonté politique du gouvernement congolais.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

iv

SUMMARY

The question of the environnemental situation end eco-tourism during the period of the conflicts always armed pose problem and until present in DRC, ill feels some difficulties to the collide served administrators.

Thus departure the data harvested on land, the management of the national park of the Virunga us stumbled to difficulties as the non control of the totality of the park because of the armed strips than there is installed, loss in human lives that continues to increase of the day cars of biodiversity.

At the end of our investigations, half proved to be that the lack of occupation of the young of the neighboring villages, the none sharing of the incomes of the park the presence of the troupe's estrangers on soil Congolese of the armed strips that are to the basis of the conflicts in the Virunga national park.

To face this problem we brought up global strategies according to which the repatriation of the trips estrangers, the creation of the employment and the sharing of incomes of the park while pushing the commune's actions, all being overseen by the political will of the Congolese government.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 1 -

INTRODUCTION GENERALE

0.1ETAT DE LA QUETSION

Dans le monde scientifique, aucun sujet n'est nouveau d'autant plus que les domaines scientifiques progressent ensemble et s'interprètent. Il serait donc faux de penser que le présent travail est une nouveauté pure en soi bien qu'il vise dans une certaine mesure un apport substantiel original à la science.

? L'UNESCO dans on rapport de mission de suivi au parc national de Virunga du 3 au 23 Mars 2006, a constaté que les principales menaces contre le parc national des Virunga sont la présence des camps militaires et des bases des groupes armés à l'intérieur de celui-ci, l'envahissement, les installations illégales et la déforestation par la population1.

? Fred Pearce (2002) confirme que les conflits récents ont gravement endommagé l'environnement et l'éco-tourisme des pays affectés mais pour l'humain et pour la nature, les dégâts perdurent bien après que les armes se sont tues.2

? Benjamin NDAKASILOLA dans son rapport annuel du monitoring des gorilles pour l'exercice 2006, note que les principales menaces du PNVi sont notamment la non clarification des ses limités dans certains endroits, l'accroissement démographique des riverains, le faible revenu familial, la déforestation, la carbonisation exagérée causé par la pauvreté qui rangent les populations, la dégradation du tourisme des gorilles des montagnes (Gorilla beringei) dans le secteur MIKENO mais aussi et surtout la présence des groupes armés dans et autour du parc national des Virunga. Lors des affrontements entre les FARDC, les ex CNDP, les FDLR, le M23 et d'autres groupes milices ; ces affrontements à répétition à l'Est de la RDC représentent un défi de taille pour le tourisme dans le parc national de Virunga car le plus sauvant, ils anéantissent l'existence de ce qui se trouve sur son passage, y compris celle des civils.3

? KITSA MUKANDIRWA (2011-2012) dans son mémoire sur la problématique de la gestion des aires protégées (AP) en période des conflits armés, a parlé des difficultés auxquelles les gestionnaires des parcs nationaux

1 Rapport de Mission de suivi de l'UNESCO du parc national de Virunga du 03 au 23 Mars 2006

2 Fred Pearce, 2002

3 Benjamin NDAKASILOLA, rapport annuel du monitoring des gorilles pour l'exercice 2006

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 2 -

se heurtent dans la gestion de ces aires protégées pendant ces périodes des conflits armés et propose certaines stratégies pour essayer de pallier cette situation qui prévaut dans notre pays et particulièrement dans le PNVi.4

? BICAMAKARA ZAWADI (2007-2008) dans son mémoire sur les indices des conflits armés sur la gestion de parc national des Virunga, a épingle les effets négatifs et leurs conséquences sur la destruction très sensible de la faune et de la flore du parc national de Virunga.5

? MUHINDO NDAKASI (2009-2010) dans son mémoire intitulé « les groupes armés et leurs impacts sur les activités touristiques dans le parc national de Virunga » a décortiqué les effets néfastes des groupes armés ainsi que leurs conséquences sur la dégradation du tourisme des gorilles de montagnes dans le secteur et sur le niveau économique des populations avoisinantes du PNVi.6

? HAMILL Ann et al (2009) dans cet ouvrage, il est proposé un cadre analytique et un processus de prise des décisions simples en vue d'aider les organisations de la conservation à mieux appréhender le risques des conflits et les opportunités de consolidation de la conservation et à la gestion durable de la biodiversité . il est reposé sur des pratiques, cadre et outils sensibles aux conflits des secteurs du développement et des activités humanitaires, mais met en exergue les défis et expériences spécifiques des organisations de la conservation7.

Quant à nous, nos recherches sont orientées sur l'état environnemental et éco-touristique en période de guerre et après guerre. Une bonne partie du parc national de Virunga à été occupée durant une année par les rebelles du M23. L'évolution des dégâts causées et des pertes du point de vue environnemental et touristiques constituent l'objet de notre étude.

4 KITSA MUKANDIRWA, problématique de la gestion des aires protégées en période des conflits, mémoire ISDR GL, 2011-2012

5 BIICAMARAKA ZAWADI, 2007-2008

6 MUHINDO NDAKASI, les groupes armés et leurs impacts sur l'activité touristique dans le parc national de Virunga, mémoire, inédit, ISDR-GL, 2009-2010

7 HAMILL Anne et al, pour une conservation sensible aux conflits, 2009

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 3 -

0.2 PROBLEMATIQUE

Les conflits armés sont sources de catastrophes majeures pour l'environnement et le tourisme dans le monde et surtout en Afrique. Dans les années 60, la défoliation de la jungle vietnamienne par l'armée américaine et interpellée la conscience collective sur la protection de l'environnement en situation des conflits armés8.

En Afrique, les aires protégées sont devenues des endroits surs pour le début des rebellions car sachant que les bombardements ne peuvent pas intervenir du fait que ce sont des endroits protèges par la loi.

Les aires protégées de la région des grands lacs sont aussi dans une insécurité morale car c'est dans celles-ci pour la RDC que se préparent les rebellions, notamment celles des FDLR, CNDP et les M23.9

Les tentatives d'expulsion de ces groupes armés ont fait des nombreuses victimes et provoque t d'importances migrations transfrontalières des espèces fauniques quittant le parc national des Virunga vers les parcs voisins du Congo. Ces guerres ont également détruit les institutions humaines avec pour conséquence une déforestation massive et la perte en faune et en flore. Des préjudices ont été causés à des espèces vulnérables et menacées. Les massif des Virunga fait partie des forêts alpines du rift albertin qui s'étend dans le sud Ouest de l'Ouganda, l'Ouest du Rwanda et Burundi et l'Est de la RDC.

Autrefois, cette région était uniformément couverte des forêts mais les pressions démographiques intensives au cours des derniers siècles, un processus qui s'est encore accéléré au cours du 20ème siècle pour atteindre des niveaux insoutenables. En RDC, cette situation des conflits armés à des impacts négatifs sur le plan socio-économique car les guerres sont à la base de la non fréquentation des touristes dans cette région ; ce qui se répercute dans tous les domaines.10

La province du Nord Kivu étant la victime directe de ces conflits, par le fait que le parc national de Virunga et la majorité des parcs nationaux de la RDC sont traversés parc des routes, les commerçants sont objets des pillages du jour le jour car, comme dit précédemment les rebelles ont leurs quartiers généraux dans les aires protégées ; exceptés les menaces liées à la présence des refugiées rwandais aux alentours du secteur Sud du parc National de Virunga

8 CRETAJA, Patrimoine, tourisme, environnement et développement durable, éd Karthala, Paris, 2010,

9 LANGUY et DEMERODE ; Virunga survie du premier parc d'Afrique, éd Lanoo, Bruxelles, 2006, p4

10 LANGYU et DEMERODE E, Idem

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 4 -

en 1994, les menaces de la période des conflits armés ont un impact très remarquable sur les ressources naturelles du PNVi.11

Cependant, pour présenter cette problématique, nous nous sommes posé quatre questions selon lesquelles traduit notre profonde préoccupation à savoir : y' Quel est l'état de l'environnement et l'éco-tourisme en période de guerre dans les zones jadis contrôlées par le M23 ?

Appart cette question principale, trois sous questions spécifiques nous sont venues à l'esprit. y' Quels sont les problèmes majeurs qui ont affecté les écosystèmes du parc sous l'occupation du M23 ?

y' Y Àa-t-il été constaté des pertes dans le secteur touristique suite à cette occupation ?

y' Que faire pour préserver l'environnement et relancer le tourisme dans cette contrée ?

0.3 HYPOTHESE

Pour répondre à toutes ces préoccupations, nous avons formulé les hypothèses de la manière suivante :

0.3.1 Hypothèse principale

y' L'occupation des territoires de Rutshuru et Nyiragongo par le M23 aurait contribué dans une large mesure à la dégradation environnementale du parc national de Virunga. 0.3.2 Hypothèses spécifiques

y' L'énorme manque à gagner auraient été enregistré dans le secteur touristique suite à la présence de la rébellion du M23 dans le parc ;

y' Les pertes constatées dans le secteur touristique auraient été remarqué lorsqu'il y a eu une baisse de l'entrée des touristes dans cette contrée.

y' L'amélioration des conditions de vie des populations riveraines contribuerait à la préservation de l'environnement dans les zones jadis contrôlées par les M23.

0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL

0.4.1 Objectif global

Notre étude est basée sur l'état environnemental et éco-tourisme en période de guerre. Analyser la situation environnementale et l'éco-tourisme en période de guerre dans les zones contrôlées par les M23.

11 Ibidem

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 5 -

0.4.2Objectifs spécifiques

y' Vérifier les problèmes majeurs qui ont affecté les écosystèmes du parc national sous

l'occupation du M23 ;

y' Vérifier des pertes dans le secteur touristique suite à cette occupation ;

y' Proposer des stratégies pour relancer le tourisme dans cette contrée.

0.5 CHOIX ET INTERET DU SUEJT

a) Choix

Vu l'importance de la biodiversité et la gestion des aires protégées, notre choix est animé par le souci de la conservation, la protection de l'environnement et l'éco-tourisme surtout que nous sommes inquiets par la situation des conflits dans les aires protégées, nous avons jugé bon d'abordé ce sujet en vue de proposer des stratégies pour une conservation sensible aux conflits armés dans le PNVi.

b) Intérêt personnel

Ce travail revêt d'un intérêt très considérable sur le plan scientifique car il constitue non seulement une base des données aux futurs chercheurs mais aussi un outil important pour les gestionnaires des aires protégées car contient des stratégies pour faire face à la situation des conflits armés dans le parc.

c) Intérêt scientifique

Il est une base devant permettre au monde scientifique d'évaluer les méfaits de cette destruction sur l'environnement et l'éco-tourisme.

d) Intérêt social

La population de territoires de Rutshuru et d'autres qui dépendent de lui de près ou de loin pourra acquérir des notions relatives et à la conservation personnelle de la nature et ses ressources.

0.6 DELIMITATION DU SUJET

0.6.1 Dans le temps

Nos investigations portent sur l'état environnemental et éco-tourisme en période des guerres et après guerre pour la période allant de 2012-2013. Nous avons jugé cette période amplement suffisante pour étouffer notre sujet.

0.6.2 Dans l'espace

Cette étude concerne le parc national de Virunga précisément dans la collectivité de Nyiragongo, dans le territoire de Rutshuru, groupement de Bwisha, province du Nord Kivu, en RDC.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 6 -

0.7 DIFFICULTES RENCOONTREES

Pour arriver au terme de ce travail, nous nous sommes butté à plusieurs difficultés parmi lesquelles nous citons :

? La distance entre l'ISDR-GOMA et le groupement de Bwisha ; notre milieu de recherche. Il fallait toujours attendre la semaine où nous n'avions pas cours pour nous rendre sur terrain et enfin,

? Le manque de certains ouvrages nécessaires pour la bonne documentation dans certaines bibliothèques de la place,

Malgré toutes ces difficultés, nous avons consentis beaucoup des sacrifices surtout sur le plan financier pour les contournées et trouver tant soi peu des réponses claires aux questions majeures de notre recherche.

0.8 APPROCHE METHODOLOGIQUE DE RECHERCHE

0.8.1 Méthodes

GRAWITZ (1979) défini la méthode comme l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, la démontre et la vérifie.12

Ainsi, pour aborder notre thématique, nous nous sommes servi de différentes méthodes dont la méthode descriptive, la méthode historico-comparative, la méthode analytique et la méthode statistique.

0.8.1.1 La méthode descriptive

Elle nous a permis de présenter la monographie du parc national de Virunga et la monographie du territoire de Rutshuru sur les aspects géographiques, historiques, socioculturels, politico-administratifs et économiques.

0.8.1.2 La méthode analytique

Cette méthode nous a permis d'analyser la situation environnementale et éco-touristique dans les zones confrontées par le M23.

0.8.1.3 La méthode statistique

Cette méthode nous a permis de présenter les données récoltées sur terrain sous forme des tableaux.

12 Grawits MADELEINE ; méthode des sciences sociales, éd Dallos, Paris, 1979, p319

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 7 -

0.8.2 Techniques

Les techniques sont l'ensemble des moyens matériels qu'on utilise dans une méthode pour faciliter son action. Les techniques sont au service de la méthode13. Les techniques ci-dessous nous ont été utiles dans la récolte des données :

0.8.2.1 Technique documentaire

Celle-ci a été utile en ce sens qu'elle nous a permis de recourir aux différents documents traité sur notre thématique dont les livres, mémoires et TFC qui nous ont permis a enrichir notre travail.

0.8.2.2 L'interview

Nous nous sommes entretenus avec les responsables de l'ICCN, les autorités locales ainsi que les populations riveraines.

0.8.2.3 interviews dirigées

Cette technique nous a facilités de récolter les données indispensables à notre étude, grâce aux différents entretiens que nous avons eu avec les différentes personnalités clés dans cette contrée.

0.8.2.4 L'observation directe

Elle nous a permis d'observer directement quelques milieux contrés par les groupes

armés.

0.9 PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, le présent travail s'articule sur quatre chapitres à savoir :

? Le premier chapitre parle des généralités sur le milieu d'étude où nous présentons notre milieu de recherche qui est le parc national de Virunga dans le territoire de Rutshuru.

? Le deuxième chapitre traite sur les considérations théoriques et conceptuelles sur le sujet ;

? Le troisième chapitre s'atèle à la présentation, analyse et interprétation des données de l'enquête et enfin ;

? Le quatrième chapitre parle sur les stratégies pour relancer la situation environnementale et éco-tourisme dans les zones jadis contrôlées par le M23.

13 RURIHO KIBAMBASI Freddy, cours d'initiation à la recherche scientifique G1 Tourisme, loisir et conservation de la nature, Inédit 20°07-2008

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 8 -

CHAPITTRE I : ETUDE MONOGRAPHIQUE DU

TERRITOIRE DE RUTSHURU

I.1 HISTORIQUE, DECOUPAGE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE

I.1.1 Historique et découpage administratif

Le territoire de Rutshuru est une subdivision administrative de la province du Nord Kivu, issue du découpage territorial de l'ancienne province du Kivu intervenue en 1988. Il a été crée en 1909 et faisait jadis partie de la province orientale.

Le tableau n° I ci-dessous montre le découpage administratif actuel de ce territoire

Territoire

Superficie en km2

Collectivité

Superficie

Nombre de groupement

 
 

BWISHA

2709 Km2

1. BINZA

 
 
 
 

2. BUKOMA

 
 
 
 

3. BUISANZA

 
 
 
 

4. JOMBA

 
 
 
 

5. BWEZA

 
 
 
 

6. KISIGARI

RUTSHURU

5289

 
 

7. RUGARI

 
 
 

BWITO

2550 Km2

1. GAMBO

 
 
 
 

2. BISHIUSHA

 
 
 
 

3. BUKOMBO

 
 
 
 

4. KANYABAYONGA

 
 
 
 

5. KIHINDO

 
 
 
 

6. MUTANDA

 
 
 
 

7. TONGO

 

Source : Rapport annuel de l'intérieur, décentralisation et sécurité, 2014, p4

Commentaire : les données en superficie montrent que la collectivité de Bwisha est un peu vaste que celle de Bwito mais les deux possedenyt le meme nombre de groupements.

I.1.2 Situation géographique du territoire de Rutshuru

Le territoire de Rutshuru s'étend sur une superficie de 5289 km2, le PNVi avec ses deux stations dont celle de Rwindi et de Rumagabo renforcées par la station de Lulimbi occupe à elle seule 2400 Km2 soit 43 % de la superficie totale.

Les deux collectivités qui composent le territoire de Ruthsuru (Bwito et Bwisha) se partagent le reste ; c'est-à-dire les 2889 Km2 ; soit 57%.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 9 -

Il est situé entre 0°42'-1°30' latitude Sud et 28°-29°42' longitude Est, ses frontières

avec les territoires ruraux voisins sont tantôt naturelles, tantôt artificielles. Ainsi qu'il est

limité :

> Au Sud par le territoire de Nyiragongo ;

> A l'Est par la République Ougandaise,

> Au Sud Est par la République Rwandaise,

> Au Nord par le territoire de Lubero,

> A l'Ouest par les territoires de Masisi et Walikale.

I.1.2.1 Relief

Le territoire de Rutshuru est dominé par des montagnes, des collines des vallées et des

plaines. Le centre est occupé par une vase plaine alluviale argileuse : la plaine de la Rwindi

dont la majeure partie constitue le plus beau du parc.

A l'Ouest du parc, on rencontre la chaine des monts Mitumba bordant le lac Edouard,

le massif montagneux de Bishusha, le plateau de Bombo-kilima et la plaine de Bulindi.

L'est du territoire de Rutshuru est également encadré par la chaine de montagne

sauvant élevée ; c'est le cas de la montagne que les habitants de la région appellent

KALAVARI (calvaire) à cause de la raideur de sa pente à Buramba et Nyamilima.

I.1.2.2 Sols

Ils sont groupés en cinq (5) classes :

y' Les sols volcaniques récents issus des éruptions volcaniques ;

y' Les sols volcaniques parmi lesquels se ragent principalement les dérobés des vieux

basaltes ;

y' Les sols alluviaux des plaines composés des dépôts lacustres ;

y' Les sols organiques ;

y' Les roches dérivées des roches anciennes.

Ces types de sols à coulée ancienne de lave particulièrement décomposés restent

chimiquement fertiles. Les sols de Rutshuru renferment un secret de fertilité inébranlable qui

lui permet de fournir les produits vivriers toute l'année.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 10 -

I.1.2.3 Climat

L'Est et l'Ouest jouissent d'un climat tropical tempéré par l'altitude (1,900-3,00 m). a l'Est, nous faisons allusion à Rwanguba, Jomba, Bunaghana,...

Au centre, le climat est chaud et humide.

A Rytshuru, il y a deux saisons :

? La saison sèche ;

? La saison pluvieuse.

La saison sèche intervient en Janvier, Février, Juin, Juillet et Aout. Le reste de mois est dominé par les pluies ; néanmoins, nous assistons à certaines perturbations saisonnières. Parfois, les pluies tombent en pleine période de sécheresse ; c'est le cas des pluies de Jun-Juillet.

I.1.2.4 Végétation

La savane herbeuse attire l'attention parce qu'elle couvre toute la plaine du parc faisant ainsi de ce dernier l'un des plus beaux parcs du monde. A Rutshuru, la forêt occupe les vallées et une bonne partie des plaines est entrain de disparaître graduellement pour être remplacée par des champs des cultures vivrières et industrielles.

I.2 ASPECT SOCIO-ECONOMIQUES

I.2.1 Aspect social

a) Education

L'infrastructure scolaire est peu développée ; on y rencontre des élèves qui parcourent même 5 à 7 km pour atteindre leurs écoles. Les parents et les paroisses se déploient pour la gestion des écoles reconnues et agrées par le ministère de l'éducation nationale ; ont organise tous les niveaux reconnues en RDC : maternel, primaire, secondaire, supérieur et universitaire.

Malheureusement, l'exode rural avec l'insécurité incessante font défaut ; c'est enseignants qualifiés car ils fuient à cause du mauvais payement, revenu familial trop faible, insécurité bat son plein, pillage, ... pour les zones urbaines.

b) La santé

Les groupements qui constituent le territoire de Rutshuriu sont desservis par les zones de santé de Rwanghuba et celle de Rutshuru avec la zone de santé de Karisimbi (à Goma). Des centres de santé et dispensaires avec les postes de santé sont représentées dans les localités et villages qui font partie de ces groupements.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 11 -

C) La religion

La relution catholique domine les autres religions dans ce secteur. On y trouve actuellement aussi des églises protestantes comme la CEPAC, ADVENTISTE, CEBCE, CEBCA, FEPACO,... et aussi quelques églises rares (sectes).le catholicisme représente à lui seul plus de 60% de la population et les protestants 20% mais le reste représente 10% ; on y trouve rarement des musulmans.

d) L'Habitat

L'habitat dans le territoire de Rutshuru a connu une amélioration surtout dans les villages environnants la station de Rumagabo, ceci grâce à la présence des pierres calcaires dans lesquelles ont fabrique le chou et mes blocs à chaux d'une façon artisanale à plus de 40% de maisons.

Cette technologie a été expérimenté par le personnel du domaine de Katale sous le guide des acquéreurs et diffusée plus tard par les ONGD locales comme PRODECA, APIPA, TPD,.. actuellement mis à la portée de tous les habitants capables et courageux, la fabrication des briques cuites et blocs.

Les habitations qui anciennement présentaient un paysage obscure apparaissent actuellement dans les bananeraies grâce aux tôles galvanisées qui brulent de façon continuelle vit dans des petites maisons en pissées favorisant ainsi diverses maladies faute d'entretien qui est sauvant difficile.

e) Sport et loisirs

Le football est le sport principal fait dans ce territoire et reconnu par le LIFNOKI. Périodiquement, ils font des matchs amicaux dont les gagnants rentrent seulement avec honneur chez eux sans motivation financière et appui matériel à cause du manque des sponsors.

Les loisirs sont quasi-inexistants à cause des initiatives et es promoteurs ; rarement des évolués y montrent des pièces théâtrales dont on exhibe à gratuit pour raison de la pauvreté (faible revenu et insuffisance du temps de repos et cela se fait sauvant le dimanche).

A part les chorales religieuses, on y rencontre rarement des musiciens chanteurs qui ont débuté pendant les troubles interethniques au cours de cette décennie et pour l'objectif de pacifier la population en conflits (cohabitation pacifique).

f) Moeurs et coutumes

La population de Rutshuru est diversifiée et composé des Bwisha, Twa, Nande, hunde, Nyanga, Shi, Baluba, Bakongo,.. ;. Grace à l'hospitalité de l'ethnie autochtone Bwhisa et Twa

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 12 -

d'une part et de la présence de réalités du camp militaire de Rumagngabo à Kisigari, du camp de gardes par cet des plantations diverses de caféier de l'autre part.

La population locale vit de l'autre part de l'agriculture et l'élevage : leur alimentation de base est le haricot, sorgho, pomme de terre, patate douce, manioc et les bananes. Les jeunes se marient généralement à l'âge de 17 ans à 25 ans moyennant une dote équivalente d'une à deux vache et leur régime est patriarcal. Le jeune marié est le responsable et garant de toute la famille14.

I.2.2 Aspect économique

Ruthsuru est le territoire qui présente d'énormes potentialités économiques dans la province du Nord Kivu.

Pour se faire, ils contribuent efficacement au ravitaillement de nombreux centres de consommation et commerciaux. Les productions agricoles les plus importantes sont : le haricot, le manioc, le maïs, pomme de terre, patate douce, sorgho, bananes qui servent à l'alimentation de la population locale à la fois mais aussi sont transférées vers les grands centres commerciaux (Goma, Vitshumbi, Nyakakoma,.. ;) où le surplus exporté vers les pays voisins (Rwanda, Ouganda).

La culture industrielle principale est le caféier. Il est exploité par les capitalistes dans le domaine de Kivunge et celui de Katale. L'élevage dans cette entité productif avant la guerre laquelle se fait différents pillages du cheptel par les hors la loi.

Le recensement de la production animale fait état d'une amélioration de l'élevage après guerre.

La pèche se pratique dans le groupement Gisigari mais aussi à Vitshumbi et reste artisanale. Elle s'effectue dans les étangs naturels et dans les étangs piscicoles privés.

Dans tous ces étangs, le Tilapia et les silures sont les espèces exploitées localement pour la consommation familiale.

I.2.3 Transport et communication

Les groupements de Gisigari, Rugari, Jomba, Kibumba, chefferie des Bakumu,.. sont traversés par la route principale Goma-Kisangani.

Cette route communique avec d'autres régionales qui la relient aux frontières comme l'Ouganda, par Bunagana et Ishasha et pour le Rwanda par Kibumba-Buhumba,.. ; D'autres routes de dessertes agricoles sont réliées à cette route nationale. Il s'agit notamment de :

? Route Rugari-Kanyamondo-Bukima=10 km

14 Bureau de la collectivité /Chefferie de Bwisha, Rutshuru, entretien ; Avril 2014

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 13 -

? Route Kalengera-Kabaya= Mutovu-Jomba=42 Km

? Route Kamabo-tongo-kalengera-Jomba=40 km

? Route Burayi-Rwanguba-Jomba=26 km

Il y a aussi un aérodrome à Katale qui malheureusement est en mauvais état car les petits avions qui y atterrissaient appartenaient au propriétaire de la plantation du domaine de katale (déjà mort).

I.2.4 Commerce

Dans ce secteur Sud, nous avons des marchés et des petits centres commerciaux avec des petits commerçants ambulants détenant les kiosques dans chaque groupement.

? A Kisigari, le centre commercial et marché de Kabaya ; centre commercial de Rubare et marché de Kalengera, le marché de Ntamugnega à Bweza ;

? Jomba : centre commercial et marché facilite les échanges et la population s'y approvisionne en produits manufacturés de première nécessité (sel, savon, lait de beauté) tous els jours de marché.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 14 -

CHAP.II. CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

II.1 Cadre conceptuel

1. Aires protégées : c'est une portion de terre de milieu aquatique ou marin, géographiquement délimitée, variée spécialement à la protection et au maintien de la diversité biologique, aux ressources naturelles associées, réglementées, administrées par des moyens efficaces, juridiques ou autres.15

2. Gestion communautaire : c'est un processus par lequel les gens agissent en groupe pour influencer les directions et les résultats des programmes de développement qui les touchent.

3. La protection c'est le maintien de l'intégrité des écosystèmes et leur effet tampon sur le climat local, et réduit les risques et l'incidence des événements extrêmes tels que les tempêtes, les sécheresses et la montée du niveau de la mer16.

4. Gestion participative : c'est une approche dans laquelle aux moins deux acteurs sociaux négocient, définissent et garantissent entre eux un partage équilibre des fonctions, droits et responsabilités de gestion d'un terroir, d'une zone où d'un ensemble donné des ressources naturelles17.

5. Biodiversité : c'est une variété des formes vivantes, leurs rôles écologiques et la diversité génétique qu'elles représentent. Elle incluse la diversité génétique qui recouvre la variété des différents gènes que l'on trouve dans la population reproductrice dans une espèce donnée ou dans toutes les espèces se trouvant dans une région donnée 18

6. Changement climatique : changement climatique, évolution naturelle du climat, désormais fortement influencée par les activités humaines. les changements du climat sont en premier lieu liés à des événements purement naturels. En effet, le climat dépend d'abord des variations des paramètres de l'orbite terrestre, qui influent sur le rayonnement solaire reçu par la surface terrestre (théorie de Milankoviæ). Par conséquent, les climats n'ont cessé d'évoluer à travers les paléoclimats successifs depuis la formation de la Terre (il y a environ 4,5 milliards d'années). La planète a connu alternativement de longues périodes glaciaires (durée de 80 000 à 100 000 ans) ponctuées par de plus courtes périodes interglaciaires (durée de 10 000 ans environ).

15 ADENIYI et All, Ressources naturelles et environnement en Afrique, éd Karthala, Paris, 2010,

16 Idem

17 Ibidem

18 Microsoft Encarta, DVC Collection 2009.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 15 -

Lors des périodes glaciaires, la température moyenne à la surface de la Terre était généralement inférieure d'environ 5 °C par rapport à la température actuelle, modifiant ainsi le niveau des océans. Lors de la dernière glaciation (il y a environ 18 000 ans), le niveau moyen des mers était d'environ 120 m plus bas que le niveau actuel, compte tenu du stockage de l'eau sous forme de glace dans les calottes polaires 19

7. Eco développement : c'est un conflit qui désigne un impératif qui tient compte des enseignements de l'écologie, de la naissance des règles de fonctionnement des écosystèmes et leurs productivités de leur stabilité comme de leurs fragilités20.

8. Ecosystème : c'est l'ensemble formé par une communauté animale et végétale et le milieu que cette communauté occupe.

9. Biosphère : c'est l'ensemble de tous les êtres vivants qui peuplent le globe, tantôt la partie du globe occupée par la vie.

10. Réserve naturelle : elle constitue une aire protégée administrée principalement aux fins d'études scientifiques

11. Parc national : c'est une aire protégée et administrée principalement dans le but de préserver les écosystèmes et aux fins de recréation.

12. Tourisme : c'est un ensemble des activités liées au déplacement des personnes sur une certaine distance dans le cadre d'une activité de loisir.

Sur le plan statistique la définition inclut les déplacements de plus de vingt-quatre heures et par extension les voyages d'affaires. Par contre, les migrations, les mouvements de militaires ou de professionnels du transport (chauffeurs, marins, etc.) ne font pas partie des mouvements touristiques. Pour les voyages de moins de vingt-quatre heures, les statistiques utilisent les termes d'excursions et d'« excursionnistes ».

13. Eco-tourisme : C'est une forme de tourisme responsable dans les espaces naturels qui constitue à la protection de l'environnement et au bien être de la population locale, tout en répondant aux attentes des humains en terme de loisir et aux besoins économiques et socioculturelles des acteurs locaux de sites naturels visés21.

14. Environnement : est défini comme « l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent

19 Microsoft Encarta, DVC Collection 2009.

20 KATUMWA JP, cours d'économie de l'environnement, L1 ISDR GOMA, 2013

21 Lazato-Giotard et Balfet, 2004

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 16 -

directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d'agir sur les organismes vivants et les activités humaines ».La notion d'environnement naturel, souvent désignée par le seul mot « environnement », a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et tout particulièrement des dernières décennies. L'environnement est compris comme l'ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l'air, l'eau, l'atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l'ensemble des phénomènes et interactions qui s'y déploient, c'est-à-dire tout ce qui entoure l'Homme et ses activités-bien que cette position centrale de l'Homme soit précisément un objet de controverse dans le champ de l'écologie22

15. Développement durable : C'est le développement qui, non seulement entraîne la croissance économique, mais aussi distribue ses bénéfices d'une manière équitable ; il régénère l'environnement au lieu de le détruire, il donne aux personnes l'autogestion au lieu de les exclure, et il lui fournit la possibilité de participer à la prise de décision a propos des questions qui le concerne. C'est le développement pour le pauvre pour la nature, pour la création d'emplois et pour la femme

La commission mondiale pour l'environnement quant à elle définit le développement durable comme ce qui satisfait aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins.

16. Zonage : Est un système Nord Américain de réglementation et de contrôle de l'utilisation du sol. Le mot est divisé de la pratique de préciser les permis à l'aide de cartes qui séparent les usages les uns des autres23

17. Réserve communautaire : c'est une étendue de terre contenant une biodiversité susceptible d'être protégée et qui est gérée par la population locale pour le développement socio-économique du milieu.

18. Conservation communautaire : c'est une devise de la conservation d'une aire protégée ou d'une réserve naturelle, basée sur les communautés locales.

19. Agroforesterie : est un terme d'une traduction d'un néologiste anglais des années 1970. il peut prêter à confusion car l'agroforesterie moderne diffère fortement de la foresterie en ce qui les arbres n'occupent généralement que moins de 20 à 30 % de la surface agricole utilisée.

22 KATUMWA JP, Cours d'économie du développement, L1 ISDR GOMA, 20113

23 Code forestier, 2002

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 17 -

II.2 Considérations théoriques sur la survie du PNVi

I.2.2 Le parc national d Virunga

II.2.2.1 Historique

Le parc national de Yellowstone des Etats-Unis d'Amérique est le premier parc au monde à avoir été crée en 1872.

Le roi Albery Ier de Belgique l'a longuement visité et surtout admiré. Le naturaliste américain Carl Akeley l'avait rencontré à cette occasion. Il s'assura de la convaincre de la nécessité urgente de protéger les gorilles de montagne dont il collectant des spécimens dès 1923 pour les musées Américains.

Sur demande du Roi Albert Ièr, il y retrouva pour rassembler des informations scientifiques sur cet état animal qui le fascinait. Le projet du parc prit corps et fut sanctionné par la création du parc national Albert actuellement parc national des Virunga sur décret royal du 21 Avril 1925.

Le décret protégeait environ 20 000 ha sur les volcans endormis de Mikeno, Karisimbi et visoke dans la partie exclusivement du territoire du Congo-belge.

Ce décret avait en ce moment là comme vocation essentielle de protéger les gorilles de montagne (Gorilla Gorilla béringuei) découverts seulement 23 ans au paravent.

Par la suite, différents textes d'arrêtés et des décrets se sont succédées jusqu'en 1950 où les définitives du parc national ont été établies.

En outre, c'est en 1948 que les deux pêcheries : Vitshumbi et Kyavinyonge ont été ouvertes. Elles font toujours partie intégrante du parc national insu que l'entièreté du lac Edouard en RDC.

En 1960, la partie Rwandaise devenue parc national des Volcans, soit 165 Km2 est détachée du reste du parc national de Virunga dont la superficie est demeurée à 8000 km2 jusqu'à ce jour.

Après l'indépendance en 1960, le fait essentiel a été la création en 1971 de la station de recherche scientifique de Lulimbi (à l'Est du PNVi). En 1979, l'UNESCO a décerné le titre très envié « du site du patrimoine mondial » au PNVi ; tandis qu'a été éclairé site du patrimoine mondial en péril en 1994.24

II.2.2.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PNVi

Le PNVi se situe sur l'équateur dans l'Est de la République Démocratique du Congo ; le long de ses frontières avec le Rwanda et de l'Uganda. D'une superficie de 800000 ha , il a

24 Laanguy M et DEMERODE E, 2006

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 18 -

un forme très longée selon un axe Nord et Sud. Il est limité au Nord par la rivière Puemba à 00° 56'N, la plus grande partie du parc est située au fond du rift Albertin, la branche

occidentale de la faille africaine. Du Nord au Sud, sa longueur maximale est de 300 km et
sa largeur moyenne de 23 km (avec un minimum de 2,3 km seulement au Sud de Mabenga). en raison de sa forme allongée et de son découpage particulier, le PNVi a un périmètre total exceptionnel long de 1,150 Km.

Son altitude maximale est de 5.119ùm (au Pic marguerite, sur le Rwenzori, point culminant du pays et le troisième du continent) et la plus basse est de 680 m au concluent des rivières Puemba et Semuliki.25

II.2.2.3 Statuts juridique et administratif

a) Statut juridique

Le PNVI alors parc national Albert a été crée en Avril 1925 par le décret Royal de Belgique. Il sera modifié et agrandi à plusieurs reprises. La partie congolaise devient le parc national de Virunga par le décret n° 69/041 du 22 Aout 1969 relatif à la conservation de la nature.

Ainsi, l'ordonnance n° 75/023 du 22 Juillet 1975 portant le statut de l'Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature (IZCN) telle que modifiée et complétée par l'ordonnance n° 78/90 du 05/05/1978 portant dispositions générales applicables aux entreprises publiques de l'Etat.

L'ICC est donc le seul gestionnaire des parcs nationaux et des quelques domaines et réserves protégées en RDC laquelle institution a son administration centrale basée à Kinshasa, la capitale d pays.

La terre et le sous sol étant des propriétés de l'Eta (ordonnance du 20 Juillet 1973 telle que modifiée par la loi n° 08/008 du 08 Juillet 1980) ; l'autorité responsable chargée de veiller à l'intégrité des parcs nationaux et de quelques domaines et réserves en RDC est confiée à l'ICCN.

b) Administration

Du point de vue de l'administration, le PNVi est presque entièrement située dans la province du Nord Kivu, l'extrême Nord se trouvant dans la province orientale, et l'Ile Tshegera dans la province du Sud Kivu.

Le parc fait partie du réseau des aires protégées de la RDC, réseaux dont la gestion est confiée à l'ICCN, don le ministère de tutelle est le ministère de l'environnement, conservation de la

25 KACHECHE, 2004

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 19 -

nature, Eaux et Forêts (MECNEF). La direction générale de l'ICCN est basée à Kinshasa la capitale du pays. Elle possède au Nord Kivu une direction provinciale basée à Goma. le PNVi est l'un des mieux dotés en personnels au Congo ; plus de 670 travailleurs dont plus de 150 recrutés ces dernières années et sans numéro matricule, de tous les parcs en RDC.

Tableau n° II : Superficie en km2 nombre de gardes et nombre de km2 par garde dans - aires protégées majeures en ROC.

Parc national

Superficie km2

Nombre des gardes

Nombre de km2 /garde

PNVi

800

689

12

PNG

500

263

19

PNKB

600

125

48

PNM

10000

71

141

RFO

13726

85

161

PNS

36000

134

269

Source : Eloma, HP et Huart, JP, Capacité de l'ICCN à géré le parc national des virunga, in Virunga : survie du premier parc d'Afrique, Bruxelles, Lanon

La gestion est organisée en trois secteurs géographiques :

? Le secteur centre, ? Le secteur sud ? Le secteur Nord.

A. Le secteur centre

Il s'étende du poste de patrouille de Nguli jusqu'au Sud de Mabenga, est géré à partie de

la station de Rwindi. Il comprend deux sous station : Lulimbi et Kabaraza.

Kabaraza comme centre de formation des garde-parcs. La station de Rwindi a un effectif de 91 personnes dont un chef de station et son ajoint, un conservateur communautaire, 6 cadres colaborateurs, 10 personnes de maitenances et 72 gardes.

La station de Lulimbi a été créée pour les recherches scientifiques. L'emploi 84 personnes dont un conservateur, son adjoint, 2 cadres de collaboration et 170 gardes ainsi que 10 agents administratifs.

NB : dans cette partie y greffe le DCR crée en 1952 et compte 25 personnes dont un conservateur, son adjoint, 2 cadres de collaboration, un secrétaire-comptable et 21 gardes.

B. Le secteur Sud

Il s'étend du poste de patrouille de Muramba au Nord du secteur centre (dans la partie de la cote ouest du lac Edouard) jusqu'à la rivière Puemb. Il comprend la région de la Semuliki et les sous secteurs (Tshiambirumu et Ishango). Géré à partir de la station de

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 20 -

Mutsora, crée en 1938, ce secteur compte 165 travailleurs dont un directeur, son adjoint, 2 conservateurs, 8 agents collaborateurs et 139 gardes ainsi que 14 agents administratifs et de maintenance.

C. Le secteur Sud

Ce secteur est dirigé à partir de la station de Rumagabo, crée en 1925 actuellement direction provinciale du site et qui fait l'objet de notre Etude.

Elle comporte 130 travailleurs dont un conservateur, son adjoint, 11 cadres de collaboration, 112 gardes parcs et 5 agents administratifs.

I.2.2.4 Mission de l'institut congolais pour la conservation de la nature

Plusieurs interventions entrent dans la mission de l'ICCN ; nous retiendrons seulement les suivantes :

> Maintenir l'environnement naturel et assurer la protection des écosystèmes représentatifs de nos différents paysages naturels ;

> Maintenir les valeurs génétiques où se déroulent plusieurs phénomènes biologiques, chimiques, climatiques et physiques ;

> Encourager et développer le tourisme récréatif dirigé et éducatif tout en respectant les principes fondamentaux de la conservation de la nature ;

> Conserver et protéger la diversité biologique des écosystèmes naturels ;

> Protection de la nature et ses ressources afin de préserver la protection de la faune et de la flore du parc ;

> Promouvoir la gestion participative avec les riverains pour une conservation durable des réserves et des parcs nationaux.

I.2.2.5 Relief, climat et hydrographie

? Relief

La considération diversité géomorphologique (variation et disposition des reliefs, variation d'altitudes) engendre une grande variété des climats. Les gérions du Sud et de l'Est sont montagneuses : elles sont arrosées toute l'année et celle du Nord sont dominées par des plaines : le climat est tropical.

La chaine de Mitumba traverse notre milieu d'étude qui est le secteur Sud du PNVi qui à connue beaucoup des guerres.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 21 -

4 Climat

Déterminer les caractéristiques climatiques du PNVi n'est pas aisée, tant les habitants varient sur des distances relativement restreintes. En fait, il n'existe pas de climat caractéristique de l'ensemble du parc mais une multitude de microclimat. Le site le plus ensoleillé et le moins pluvieux de la RDC, ISHANGO est à 60 Km du site le plus vieyx et le moins ensoleillé, le Ruwenzorie vers 2700 m d'altitude.

Beaucoup d'autres sauvant anciens ont étudié en profondeur le climat global du Kivu tandis que des nombreuses publications des zoologistes et de botanistes débutaient en donnant un aperçu du climat. Cette synthèse prend fin en 1990. Dès la prudence s'impose car les contrôlent des instruments par des spécialistes font sauvant défaut. Ainsi, des pluviomètres ont été arrachés ou détériorés par des animaux (éléphants, hippopotames).

En général, dans le PNVi, le climat est du type tropical chaud. Dans le secteur centre sur les savanes, les précipitations sont reparties en quatre saisons dont les saisons sèches de Juin-juillet et décembre-janvier. D'une manière générale, la pluviosité augmente dans le secteur centre du lac Edouard vers le Sud.

La température moyenne journalière varie peu au cours de l'année (20 à 23 °c) mais l'amplitude thermique entre le jour et la nuit est élevée (environ 12°c).

L'insolation relative élevé et l'existence des vents locaux persistants ; une forte valeur du pouvoir évaporant de l'air, estimé au triple du régime de la cuvette forestière.

L'évaporation et l'évapotranspiration potentielles sont maximales pour la RDC. La végétation en particulier les espèces ligneuses sont bien adaptées à ce type de climat particulier (nombre élevé d'espèces sclérophylles).

A Ruthsuru et surtout à Rumangabo, la pluviosité augmente (respectivement 1150 et 1500 mm des pluies annuelles) mais l'alternance des saisons pluvieuses et sèches reste marquée.

4 Hydrographie

Le lac Edouard, dans sa partie congolaise fait partie intégrante du PNVi et son altitude est de 916 m par rapport au niveau de la mer. Il regorge des potentialités halieutiques ; c'est à dire de pêche, énormes et peut être classé parmi les lacs les plus poissonneux d'Afrique.

Compte tenu de sa position géographique, il est alimenté par différentes rivières entre autre Ishasha, Rutshuru et Rwindi qui le traversent ensuite pour devenir Semuliki.

Ces rivières et les baies favorisent la production des poissons. Ce lac constitue une source vitale pour la population riveraine et attire de nombreux visiteurs tant nationaux qu'internationaux pour sa beauté exceptionnelle.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 22 -

La plaine alluviale de la Semuliki prend naissance à ishango et deverse dans le lac Albert, les eaux du lac Edouard, d'une des sources du Nil. Des sources chaudes sont observées dans la plaine de Rwindi mayi ya moto : eaux alcalines élevée jusqu'à 70°C.

I.2.2.6 Sol, flore et faune

I.2.2.6.1 Le sol

Dans le parc national de Virunga, le sol n'a jamais fait objet des recherches

scientifiques en général. Toutefois, l'étude a été faite dans le secteur centre seulement. Au PNVi, les sols contiennent des éléments vivants qui supportent les biocénoses, s'inscrivent dans une unité du paysage. Le paysage est caractérisé par un modèle. Au PNvi, le modèle résulte de l'action tectonique, à l'origine des grandes structures ainsi que celles du réseau hydrographique et du climat.

La plaine de la Rwindi ÀRutshuru s'inscrit dans une entité géo structurale subsidence c'est-à-dire qui s'enfonce.

I.2.2.6.2 La flore

Le PNVi se distingue par le grand nombre des plantes supérieures qui abrite ; elles

sont plus de 2000.

La richesse floristique est due à la grande variété des biotopes du par c'est aussi à sa géographie. Il comprend en effet trois grands ensembles phytogéographiques à savoir :

o La région guinéo-congolaise et son cortège de la forêt dense humide (espèce dites mésophiles) représentées surtout dans la moyenne Semuliki ;

o La région afro-montagnard et son cortège d'espèces orphies, représentée sur les volcans et les massifs montagneuses au dessus de 1800 m d'altitude ;

o La région des macs centrafricains et sa catégorie d'espèce xérophiles à répartition afro-orientale ou soudano-zambézienne, représentée dans le splaines de Rwindi-Rutshuru et de la haute Semuliki.

Pour les seules plantes à fleurs, on récence 1958 espèces pour une superficie de 784 368 ha seulement d'un taux d'endémisme élevé (soit environ 10%) au rift albertin.

ainsi ;, pour un total de 584 recensées au massif de Rwenzori, 75 espèces n'existent que dans le massif , ce qui constitue un taux d'endémisme exceptionnellement élevé de 13%.

En relation avec le haut niveau d'originalité floristique, le PNVi permet de rencontrer les principaux types de végétations d'Afrique tropicale :

? La forêt dense humide des plaines ; c'est-à-dire la fameuse forêt vierge courant la plus grande partie de la cuvette centrale ;

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 23 -

? La grande diversité de végétation aquatique et semi aquatique en bordure du lac Edouard,

? Les basquets sclérophylles et les savanes herbeuses dans la plaine Rwindi-Rutshuru en relation avec une diminution importante des précipitations,

? Les formations végétales propres aux hautes montagnes,

? Les groupements végétaux pionniers colonisant les laves récentes à la base des volcans actifs du Nyiragongi et du Nyamulangira.

Tableau n° III : les couvertures respectives des grands types d'habitats dans le PNVi

Types de végétation

Superficie en %

1. Etage afro-alpin

1,4

2. Etage afro-subalpin à bruyères

2,8

3. Forêts de montagne à Bambou

2,4

4. Forêt de montagne à podocarpus et newtonien

11,2

5. Forêt et broussailles sclérophylles

0,4

6. Forêts denses humides

11,8

7. Galléries forestières

1,4

8. Savanes herbeuses et arborées

35,7

9. Coulées de lave récentes

2,3

10. Lacs et rivières

18,3

 

Source : Languy M et Démerode E., Op.Cit

I.2.2.6.3 La faune

On ne pourrait surestimer la réelle valeur biologique et paysagère du PNVi, ni à quel point il protège des processus biologique uniques.

En termes de richesses biologiques, le Parc est de loin la plus riche de toutes les aires protégées du continent africain. Il contient en effet plus de 800 espèces d'oiseaux, soit 2 fois plus que l'ensemble des pays d'Europe occidentale et de 220 espèces de mammifères, également un record africain26.

Dans cette richesse spécifique inégale, le parc compte un grand nombre d'espèces endémiques au rift Albertin ; c'est à dire des espèces qui n'existent nulle part ailleurs au monde. Enfin, le parc abrite un grand nombre d'espèces qui sont menacés d'extinction connues au PNVi pour les principaux taxons.

26 Lunguy M et DE MERODE E., Op.Cit

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 24 -

Tableau n°IV

Taxons

Nombre d'espèces

Nombre d'espèces

endémiques au rift Albertin

Nombre d'espèces

menacées

Mammifères

218

21

13

Oiseaux

708

25

11

Reptiles

109

11

0

Amphibiens

78

21

10

Poissons

100

71

-

Papillons

6

21

-

Plantes

6

-

10

Supérieures

2,077

230

 

Total

-

400

44

Source : Languy M et DE MERODE E, Op.Cit , p50

1. Les mammifères

Le nombre d'espèces exceptionnellement élevé est dû à l`extrême diversité de biotope du PNVi, en raison des variations d'altitudes et de pluviosité très importantes ; ceci place le PNVi au tout premier plan des zones protèges recelant le plus d'espèces des mammifères menacées.

Il faut considérer que grand nombre de ces espèces sont endémiques à la région et présentent donc un intérêt particulier en termes scientifiques de conservation.

Tableau n° V : Nombre des mammifères connus au PNVi pour chaque ordre

Ordre

Espèces confirmées

Espèces probables supplémentaires

Tubulidentata

1

0

Hydracoidea

1

1

Probascidea

2

0

Primates

22

0

Afrosoricida

2

0

Macroscelidea

1

0

Eriaceomorpha

1

0

Lagomorpha

1

0

Pholidota

3

0

Soriciomorpha

20

9

Chorotere

45

8

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 25 -

Carnivore

24

1

Rodentia

73

7

artiodcatyla

22

6

Source : Languy M et DE MERODE E, Op.Cit , p50

Tableau n° VI : Quelques noms de mammifères se trouvant au PNVi

Nom scientifique

Nom commun

Nom local

Hippopotalus ambibius

Hippopotame

Kiboko

Syncerus caffer

Buffle

Mbogho

Kobus defassa

Cobe d'ouganda

Swala

Kobus ou kob thomasi

Cobe de fassa

 

Tragelaphus scriptus

Guib harmmaché

 

Okapia johnstoni

Okapi

Okapi

Phacochoeurus porcus

Pacochère

Ngiri

Potamochoeurus

Patamochère

 

Hylochoeurus

Hulochère

 

meinertzhangeni

Céphalophe du Rwenzori

 

Cephalophus rubidus

Elephant

Tembo

Loxodonta africana

Pangolin

 

Manis strucpis

Topi

 

Domaliscus korigum

Lio

Simba

Panthera leo

Chimpanzé

Soko mutiu

Pantroglodytes schweinfurti

Gorille de motagne

Ngila

Gorilla gorrila heringuiei

Gorille de plaine

Ngila

Gorilla gorilla graueri

Cercopithèque

 

Cercopithecus

Antiloppe noir

 

Hippotragus niger

Antilope

 

Kobus leche

Daman de rocher

 

Chrysocloris stuhlmani

Céphalophe à dos jaune

 

Paecavia campreses

Cobe buffon

 

Cephalophus silvitor

Cobe de roseau

 

Kobus hob

 
 

Ronduca arundinum

 
 

Malacomys verschuren

 
 

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 26 -

Pelomys honphisi

Léopard

Chui

Pantera pardus

 
 

Source : Direction provinciale de l'ICCN, 2013

2. Les oiseaux

Le PNVi abrite un nombre exceptionnel élevé d'espèces de l'aire protégée la plus riche du continent. Comme pour les mammifères, cette richesse est due à la grande variété d'habitats mais aussi à sa position géographique, ou croisement de plusieurs contrées biogéographiques : le parc se situe à l'interface entre l'avifaune centrafricaine (extension de la cuvette congolaise dans la basse semuliki) et de la plaine de la Rwindi ÀRutshuru. Il faut ajouter aux espèces justifiées par ces deux composantes une cohorte d'espèces afro-montagnardes, soit propre au rift Albertin ;, soit partagées avec les montagnes camerounaises ou d'Afrique de l'Est.

Finalement, un grand nombre de migrateur paléarctique-rapaces, passereaux et oiseaux d'eau hivernent au PNVI où séjournent en halte migratoire en provenance de l'Europe et d'Asie central.

Le PNVi abrite 25 espèces d'oiseaux strictement limitées au rift Albertin dont certaines ne sont connues que 2 ou 3 sites en dehors du PNVi comme le souimanga de Rockefeller (Cinnyris rockelleri). Il existe d'autres part au PNVi 11 espèces d'oiseaux menacées d'extinction.

Tableau n° VII : Quelques noms d'oiseaux se trouvant dans le PNVi

1. Héros et aiglettes

Héros cendres, héros Goliath, grande
aiglette, aiglette gazelle

2. Buses et milan

Bise à queue rousse, épervier

3. Cormorans, ibis et spatules

Cormoran africain, grand cormoran, abies

falinette, spatules d'Afrique, anhinga
d'Afrique, ibis sacré

4. Grues et milan

Grues couronnées, outarde à ventre noir, poule pharaon

5. Cirogne

Gigogne d'abdim, cigogne épiscopale, tantale ibis, bec ouvert, jaribu du Sénégal, marabout

6. Francolin et pintades

Francolin commun, pintades communes

7. Vautours

Oricou, petit serpentaire, bateleur, vantour palmiste, serpentaire

8. Canards et oies

Canards noirs, canards casquées, canards armées, oies d'Egypte

 

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 27 -

9. Aigles

Aigles pêcheur, aigle martial, aigle ravisseur

10. Râle, poule d'eau et jacana,

Râle, râle pygmée, poule d'eau, poule soultane, jacana

11. Perroquets et touracos

Jacka, inséparable à tête rouge, perroquets robustes, touracco

12. Pluvier et vanneau

Vanneau armé, vanneau coronule

13. Sternes et mouettes Sternes, gufettes, goland brun

14. Pigeon et tourte

Pigeon gris écailleux, pigeon de guinée, tourterelles

15. Autres

Coucou, calions huppe, martin chasseur, martin pêcheur, guipé, hibou, engoulement, martinet, calao, tesserin, astrid, moineau et nectarin

 

Sources : recyclage de gardes, ICCN, Août, septembre, 2003, Goma, p28

3. Les reptiles

Le PNVi abrite un grand nombre d'espèces de reptiles et d'amphibiens mais dans le cas de ces 2 groupes ci, le nombre d'espèces endémiques au rift Albertin est partiellement élevé (plus de 30).

Tableau n° VIII : Quelques espèces de reptiles trouvées au PNVi

Nom scientifique

Nom commun

Nom local

- Python sebae

Python

Nziramira (nyoka)

- Bitis arientans

Vipère heurtant

 

- Naja nigricollis

Cobra au cou noir

Mamba

- Crocodilus niloticus

Crocodile du Nim

Kobe

- Pelusions rhodesianus

Chéloniens (tortues)

 

- Pelusios williamsi

Lézards

 
 

· Gécko

Kihandala

 

· Agame

Kanyalungu

 

· Caméléon

Kisambo

 

· Varans

 
 

· Scinques

Mjusi

 

· Vrai lézards

 
 

· Grenouilles

 
 

· Crapaud,..

 
 

Source : Languya M. et DE MERODE E ; Op ;CIT p55

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 28 -

4. Poissons

Nous rappelons que le PNVi compte trois pêcheries sur le lac Edouard car faisant partie intégrante du PNVi. Vithsumbi dans le secteur centre, Nyakakoma dans le centre et Kyavinyonge dans le secteur Nord. On peut aussi faire la pêche dans le mpac KIJEGE, CHUKI et les rivières telles que Rwindi, Ishango, Rutshuru, .. ;

La réglementation de la pêche est très difficile à appliquer dans les pêcheries car certains services de l'ordre au lieu d'épauler ceux qui luttent contre la pêche illicite, ils encouragent plutôt les pêcheries clandestines dans les pêcheries illégales. Il y a baisse de production et vols accentué des matériels de pêche des amateurs.

Pour pêcher, on utilise des matériels de type artisanal et coutumier (pirogue, hameçons, troncs d'arbres,..)

Le potentiel du lac Edouard est estimé à 1500 tonnes de poissons frais par an mais les captures actuelles juste dans les frayeurs lieu où se reproduisent les poissons sont loin d'atteindre 5000 tonnes par an pour les 2 pêcheries (vitshumbi et Nyakakoma) à cause d'une exploitation illicite qui est en vogue actuellement dans le lac.

Tableau n° IX : Statistique de la production de pêche

Nom de poissons

Pêcherie de

vitshumbi

Pêcherie de

Nyakakoma

Total

Oreochromis niloticus (tilapia )

619046 , 18kg

148328,25 kg

763374, 43

Bagrus nagrus dockmak

343209,3kg

105451 Kg

448660,3

Barbus altinalis.e (barbeau)

11629,6kg

9875kg

91466,5

Claris (clasias gariepinus)

69345,5 kg

22121kg

73891,5

Proopterus a.a (dipneuste)

67896,5 kg

5995 Kg

 

Total général

-

 
 

Source : Rapport annuel 2013, environnement, territoire de Rutshuru

I.2.2.7 MENACES EXERCES SUR LE PNVi

Depuis sa création, le PNVi a traversé différentes situations difficiles telles que la non

clarification de ses limites dans certains endroits, l'accroissement démographique extraordinaire de la population aux abords immédiats du parc, l'insatisfaction des besoins de la population occasionnée par différentes guerres qui ont secouées la région, la présence de différents groupes armés dans et aux alentours du parc.

Tous ces faits ont incité certains groupes de gens à mener des actions néfastes à la conservation des animaux et de leur habitat excepté les menaces liées à la présence des

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 29 -

refugiées Rwandais aux alentours du secteur Sud du parc national de Virunga en 1994, les menaces de la période des conflits armés ont un très remarquable sur les ressources naturelles du PNVi. Parmi elles, nous retenons :

> La violation des limites : qui se caractérise soit par des déplacements des bornes ou pancartes signalétiques soit par la destruction des haies vives ;

> La déforestation : est conduite dans le parc pour des usages domestiques (bois de chauffe, coupe de tuteurs), ou commerciaux (bois d'oeuvre). Cette action entraine la destruction des habitats nécessaires à la survie du PNVi.

> L'empiétement des terres du parc : se traduit par l'installation des champs, des pâturages et des maisons. ? de 1999 à ce jour, plus de 90000 ha du parc ont été envahis illégalement pour des fins de cultures. Outre en 2004, 15 km2 de 250 km2 du secteur Mikeno avaient été déboisée en deux semaines.

> La production de charbon de bois : entretenue par les populations locales pour la production du charbon de bois à partir des espèces ligneuses rares comme Olea africana, Prunus spp,.. des grands centres comme Goma, Béni, Butembo, Kiwanja, Rutshuru, Kanyabayonga,. ; situés aux abords du PNVi constituent une forte demande en charbon de bois, faute du courant électrique.

> Le braconnage : des animaux sont perpétrées par des hommes armés (militaires et groupes rebelles) installés dans et aux alentours du PNVi ; ceux-ci impliquent sauvant la population riveraine du PNVi pour le transport de la viande et le commerce.

> Création de camps militaires : dans la période des conflits armés en RDC, le gouvernement a jugé bon de créer un camp dans le parc national des Virunga et cela a crée des dégâts sur le parc car ces militaires ont exploités voir amené à l'épuisement des ressources du PNVi Sud ;

> La pêche illicite : pratiquée dans les frayeurs , lieu de reproduction des poissons où on notera aussi que la production des pêcheries pirates dans le lac Edouard a permis l'installation des pêcheurs clandestins. Ces activités pèsent sur ma production des poissons avec comme conséquences directes, la réduction de la production et la rentabilité de la pêche. Signalons que ces activités se sont amplifiées pendant la période de guerre avec des lourdes pertes pour les écosystèmes.

> Le trafic illégal des ressources : concrétisé par le commerce des animaux (benne gorille, champagne perroquet) et d'autres espèces végétales comme Rauwolphia spp. De même, la reprise du commerce de l'ivoire continue a diminué le nombre des éléphants.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 30 -

? Le pacage qui est le fait de paitre les animaux domestiqués dans le parc. A la recherche des pâturages pour le bétail, des hommes finissent par s'installer dans le parc. Cette pratique pose des sérieux problèmes liés aux risques de transmission des maladies, des animaux domestiques vers les animaux sauvages. Cette situation s'est accentuée durant la période de guerre car personne ne réglementait la surveillance du PNVi surtout dans les zones contrôlées par les rebelles.

Signalons qu'un plan d'aménagement avait été proposé depuis 1990 mais il n'est pas encore en application suite aux différentes situations politiques (les guerres de 1994-19961998, 2013) que connaît la RDC.

Ainsi donc, le gouvernement congolais devrait impliquer tous les citoyens étant donné qu'ils doivent eux-mêmes découvrir leurs richesses, les comprendre ainsi sauront mieux gérer et les réserver pour les générations futures.

C'est pourquoi, il devrait promouvoir un partenariat commun entre l'ICCN, les communautés locales e les autres partenaires éventuels de l'ICCN, renforcer les communautés vis-à-vis de différents partenaires enfin établir une politique commune de gestion à long terme.

II.3 L'ENVIRONNEMENT ET LES CONFLITS ARMES EN RDC en général et du PNVi en particulier

Pendant les conflits armés en République Démocratique du Congo, les aires protégées ainsi que l'ensemble du patrimoine national ont été exposés. Il y a eu violation et destruction des aires protégées. La faune et la flore ont été détruites.

D'après le gouvernement congolais, qui affirme que l'état dévasté des parcs et réserves sous occupations des troupes rwandaises, ougandaises et burundaises dans les provinces du Sud Kivu, du Nord Kivu, du Maniema et dans la province orientale. Il s'agit notamment des massacres généralisés, de la destruction méchante de l'écosystème, de la faune et de la flore, de la déportation vers le Rwanda et l'Ouganda des Okapis, Rhinocéros et gorilles de montagnes, espèces phares qui font parties du patrimoine commun de l'humanité.

La position géographique des parcs, domaines de chasse et réserves apparentées, a exposé dangereusement la faune et la flore aux incursions ennemies et à des pressions de braconnage qui atteignaient sauvant des seuils limités, avec le danger d'assister à la disparition des espèces rares.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 31 -

II.3.1 Etat de lieux des aires protégées pendant la période des conflits armés en RDC en général et dans le PNVi en particulier

Située de part et d'autre de l'équateur, la RDC possède une des plus riches biodiversités de la planète en raison de sa position géographique. Selon l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ; la biodiversité de la RDC est caractérisée par 11000 espèces de plantes, 409 espèces de mammifères, 1086 espèces d'oiseaux ; 1069 espèces de poissons ; 152 espèces de serpents. La faune renferme des espèces uniques et rares par exemple le chimpanzé nain ou bonobo, le gorille des montagnes, le rhinocéros blanc di Nord, l'Okapi.

Les aires protégées de la RDC comprennent 7 parcs nationaux dont le parc national de Virunga, de la Garamba, de la Kahuzi biega, de la Salonga, d'Upemba, de Kundelungu et de Maiko avec la réserve de faune à Okapi, le parc marin des Mangroves et environ 57 domaine set réserves de chasse. Cinq de ces aires protégées sont inscrits au statut des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO ; il s'agit du parc national de Virunga, du parc national de la Garamba, du parc national de la Kahuzi biega, et du parc national de da Salonga ainsi que de la réserve de faune à Okapi ; malheureusement, l'étendue des dégâts écologiques résultants du conflit armé et de l'exploitation illégale des ressources est considérable sur cet environnement exceptionnel.

Les menaces qui s'exercent sur ces aires protégées et leurs zones tampon respectives sont nombreuses. Les plus importantes sont le braconnage, l'occupation des terres à l'intérieur des aires protégées par les populations et les bandes armées, l'exploitation illégale des minerais et l'exploitation forestière. A cela s'ajoutent d'autres telles que la pauvreté grandissante, l'explosion démographique, les effets des guerres et de l'instabilité politique aussi bien dans la RDC que dans certains pays voisins. Toutes ces menaces ont eu des conséquences néfastes sur le statut des aires protégées.

S'agissant de la faune, il a été enregistré des considérables réductions des populations animales au point que certaines espèces sont présumées disparus et d'autres se font rares (zèbres). Les grands troupeaux des populations animales de jadis n'existent pratiquement plus. La flore n'a pas été non plus épargnée de vastes étendues de végétations ont été détruites par des obus et des bombardements dont l'espace est difficile d'être évaluée. En dressant le tableau des effets sur la biodiversité durant la guerre, les résultats sont sombres mais les espoirs restent permises à cause des grands projets déjà entamée dans la conservation et la volonté politique qui se vit tant soit peu dans la restauration de la paix et le contrôle de l'intégrité du territoire.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 32 -

Les ressources humaines dans le PNVi sont insuffisantes tant quantitativement que qualitativement. Actuellement, certaines stations n'en disposent même plus. En ce qui concerne les infrastructures, d'une façon générales seule les aires protégées crées à l'époque coloniale (PNVi, PNG, PNU, les domaines de chasse de Gangala na bodio et de Maika-penge) ont été dotées d'infrastructures immobilières et de surveillance. Celles qui n'ont pas été détruites par les guerres sont aujourd'hui vétustes. Les aires protégées établies après l'indépendance n'ont jamais été dotées de ce type d'infrastructures ; exeception faite pour la reserve de faune à Okapi et du parc natioanl de Kahuzi biega.

Dans l'ensemble des aires protégées, l'équipement de brousse, les matériels roulants et ceux d'ordonnancement ont été pillés et font cruellement défaut.

Alors qu'un tourisme prospère tant de vision que cynégétique commençait à se développer dans le Virunga, l'environnement économico-financière et sécuritaire l'ont littéralement étouffé. Cette situation va nous conduire d'abord à donner un état de lieu du PNVi et le domaine de chasse de Rutshuru qui ont été plus touchés par le dernier événement des guerres d'agression de la RDC par les pays voisins mais avant cela, nous spéculons d'abord sur le cadre réglementaire de protection de l'environnement en situation e conflit armés.

II.4 Causes actuelles de la destruction des aires protégées

Les causes de la destruction des aires protégées sont de divers ordre dont la plupart n'ont même pas encore été décrites :

1. Destruction de l'habitat

L'extinction ou la rareté d'une espèce ont des causes diverses, dont la principale est la destruction de l'habitat. L'assèchement des marais, la transformation de bosquets en pâturages, le déboisement et le défrichement des forêts (particulièrement sous les tropiques), l'urbanisation, de même que la construction d'autoroutes et de barrages, ont gravement réduit la proportion des habitats disponibles. Leur morcellement en « îlots » - parcelles isolées - provoque une concentration des populations animales dans des zones restreintes. Les espèces qui vivent dans ces secteurs ne peuvent évoluer avec les autres populations de leur genre. Cette situation réduit leur variation génétique et leur capacité à s'adapter à un éventuel changement dans leur environnement. Ces petits peuplements sont très vulnérables, et, pour certaines espèces, l'habitat, trop étroit, ne peut supporter une population viable.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 33 -

2. Exploitation commerciale et chasse

Depuis le XVIIe siècle, l'exploitation commerciale des animaux pour la production de produits divers, notamment alimentaires, a provoqué la disparition, ou la quasi-disparition, de nombreuses espèces. Le massacre des baleines pour leur huile et pour leur chair a fait de cet animal une espèce à la limite de l'extinction ; le rhinocéros africain, recherché pour sa corne (qui, réduite en poudre, est prétendument aphrodisiaque), est également gravement menacé.

Le commerce illégal d'espèces sauvages ou menacées (trafic de perroquets, d'ivoire, de papillons ou de bulbes d'espèces végétales rares) intervient aussi pour beaucoup dans la diminution de la biodiversité, dont il est, en fait, la seconde cause.

3. La recherche du bois de feux et charbon de bois

L'environnement est un sujet d'actualité et d'intérêt mondial. Cet intérêt se manifeste de façon variable selon les pays, leur situation géographique, leur culture et enfin leur système de gestion politique.

La gestion nationale de l'équilibre environnemental requiert, en effet, une connaissance parfaite de l'éco système, une réelle volonté politique, formellement exprimée. La production, la commercialisation et l'utilisation du Charbon de bois et bois de chauffe, comme énergie bio-mass, engendre un grave problème dont les conséquences immédiates et surtout à moyen et à long terme sont incalculables et irréparables pour les habitants de riverains des forêts, réserves et parcs et environs qui en sont les premiers maillons, si un changement des comportements de la société et des politiques du gouvernement n'interviennent à temps.

Le problème de l'approvisionnement des ménages en combustibles domestiques se pose avec acuité en RDCongo. Presque l'essentiel des besoins en énergie combustible des ménages, en RDCongo en général et dans la vie courante des populations en particulier, sont couverts par la production forestière (bois), ce qui aboutit à une dégradation massive des ressources forestières. Plus de 98% de la population utilisent le bois énergie en milieu rural contre 94 % en milieu urbain et ce bois a compté en 1995 pour 74% environ de la consommation finale d'énergie (Direction de l'Environnement, 1997). La demande en bois énergie est de plus en plus importante du fait de facteurs comme la croissance démographique, la faiblesse des revenus et le coût élevé des produits de substitut (gaz, électricité). Mais l'utilisation intensive de ce produit que l'on prélève sur les ressources forestières entraîne une diminution progressive de l'offre, suite à la dégradation des formations végétales naturelles qui se poursuit de façon inexorable, cédant par endroits la

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 34 -

place soit à des formations secondaires, soit à des sols nus ou alors à des infrastructures. La conséquence a été que, cherchant à réduire les pertes à leur simple expression, les actions de conservation ont consisté pendant longtemps à créer des zones protégées auxquelles les populations avaient un accès limité car elles étaient considérées comme un risque pour le maintien de la biodiversité. La contribution du bois énergie aux moyens d'existence des ménages riverains des Réserves et parcs de Biosphère se justifie à plusieurs niveaux. D'abord à l'instar des autres Produits Forestiers Autres que le Bois (PFAB), les ruraux pauvres le récoltent, le transforment, et le vendent généralement comme gain d'appoint en l'absence d'autres possibilités d'emploi. C'est la principale source d'énergie pour faire la cuisine, se chauffer et s'éclairer. Son coût modique (ramassage gratuit), et les goûts et préférences des consommateurs en ont fait un produit de grande consommation. Le commerce du bois de feu et de son dérivé le charbon de bois représente un secteur en pleine évolution. Le réseau rural-urbain où interviennent de nombreux intermédiaires à divers niveaux, assure des revenus, emplois et moyens d'existence à de nombreux ménages. C'est une source de revenu particulièrement importante aux pauvres tout au long de l'année. Ce sont eux qui s'investissent dans la collecte et la transformation du bois de feu en charbon. Rares sont les études qui quantifient la part des intrants du ménage, l'affectation de la main-d'oeuvre, les revenus et les coûts attribuables aux activités concernant les produits forestiers en général et le bois énergie en particulier du mois leurs impacts sur la qualité de la vie, la biodiversité et le changement climatique. Lorsque le bois de feu est la seule source de combustible pour cuisiner, il est vital pour la nutrition et la prévention des maladies, car la cuisson est indispensable pour rendre de nombreux aliments digestibles, pour tuer des micro-organismes pathogènes et pour éliminer les parasites. Que deviennent toutes ces contributions si la ressource venait à disparaître ? Ou si les politiques et institutions empêchaient ces populations d'avoir accès à cette ressource ? Ainsi vu son importance, l'approvisionnement en bois des grandes villes ainsi que des ménages ruraux constitue un triple enjeu pour les populations riveraines des Réserves, forêts et parcs qui en dépendent directement ou indirectement comme source principale voire exclusive d'énergie ou comme source importante de revenu :

? un enjeu environnemental, par l'importance des prélèvements sur les massifs forestiers qui sont de ce fait dégradés ;

? un enjeu social, puisque c'est pratiquement toute la population rurale qui est directement concernée soit en tant que consommateur, soit en tant que producteur, et enfin ;

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 35 -

? un enjeu économique, en raison des revenus générés directement ou indirectement par cette filière.

4. L'explosion démographique

Une influence de la croissance démographique est l'impossibilité pour beaucoup de pays de subvenir aux besoins alimentaires de leur population malgré la recherche de nouvelles terres cultivables, de plus en plus rares. Une autre conséquence est l'urbanisation accélérée de la population : les hommes s'entassent dans des agglomérations gigantesques où les conditions de vie sont lamentables et les ressources inexistantes. Aujourd'hui, sur la Terre, la moitié des adultes ne savent ni lire ni écrire ; un homme sur cinq est mal nourri ; un homme sur six ne possède pas d'habitation correcte ; un homme sur quatre ne dispose pas d'eau potable. La croissance de la population n'est évidemment pas la seule cause de cet état de fait ; les structures économiques et sociales qui sont devenues à peu près les mêmes dans tous les pays en sont également responsables. La croissance démographique, par les besoins en espace et en ressources qu'elle engendre, et par la destruction accélérée de l'environnement qu'elle provoque, est cependant l'un des problèmes qui engagent l'avenir de l'humanité.

5. Les feux de brousses incontrôlées

Le feu est connu depuis la préhistoire, et les premiers foyers aménagés dans des structures d'habitat datent d'environ 500 000 ans. L'utilisation du feu se serait développée en quatre étapes. D'abord, les hommes auraient repéré dans leur milieu les sources naturelles du feu, tels que les volcans et les arbres enflammés par la foudre. Ensuite, ils auraient produit du feu à partir de ces sources naturelles et l'auraient utilisé comme moyen de chauffage, d'éclairage, de cuisson des aliments et de protection contre les prédateurs. Puis, ils auraient appris à faire du feu artificiellement. Finalement, ils auraient dompté le feu et l'auraient utilisé pour cuire les poteries, pour fondre des minerais métalliques et dans de nombreuses applications, contribuant progressivement à créer de nouvelles technologies et à améliorer la qualité de la vie. La préservation de la forêt repose sur trois principes fondamentaux. Le premier consiste à protéger du feu, des insectes et des maladies des jeunes peuplements. Cependant le feu, considéré autrefois comme le destructeur de la forêt, est maintenant reconnu comme un outil de gestion à condition qu'il soit employé avec précaution : il est nécessaire à la régénération de certains arbres fournissant du bois de construction (voir incendie de forêt). Le deuxième principe concerne les méthodes d'exploitation, qui vont de l'abattage de tous les arbres (coupe rase) à l'abattage partiel des arbres suffisamment développés (coupe de jardinage). Quel que soit le type d'abattage, sa fréquence doit être choisie en vue d'une production soutenue pour une période illimitée (voir sylviculture). Le troisième grand

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 36 -

principe consiste à utiliser intégralement tous les arbres abattus. En effet, les progrès techniques, tels que la fabrication des panneaux de particules et des contreplaqués, permettent d'utiliser les branches, les billes défectueuses, les arbres trop petits pour pouvoir être débités en planches et le bois dit de qualité inférieure.

Les forêts ont un intérêt écologique indéniable, mais en raison de l'exploitation forestière et de la demande croissante en zones naturelles, la richesse biologique s'est vue diminuée. Il faut donc permettre aux forêts d'évoluer vers un état naturel, en contrôlant ou excluant les activités humaines de ces aires protégées.

6. Les guerres récurrentes

Les guerres récurrentes favorisent ainsi le braconnage, la prolifération d'armes de chasse et léger, les pollutions atmosphériques, les pluies acides,...

7. La non considération des populations locales dans la gestion participative

La place qu'occupent les populations locales dans la sauvegarde des aires protégées est très nécessaire car elles constituent les premiers bénéficiaires des fruits des aires protégées. C'est pourquoi, leurs prises en considération est nécessaires.

II.5 Les conséquences de la destruction des aires protégées

En terme qualitatif, aussi beaucoup d'effets indirects ou direct de la destruction des aires protégées est soulever tel que le changement climatique qui influence sur l'agriculture, l'extinction des certains espèces endémiques, phares qui conduit à la perte e la biodiversité, la dégradation du cadre de vie,... qui sont des conséquences qui conduit à la détérioration quantitative et qualitative de la vie des populations. La plupart entre eux sont estimé être négatifs et attirent presque tout l'attention des scientifiques, chercheurs et politiciens.

Ces effets comprennent :

? La perturbation du calendrier agricole, ce qui fait que l'on fait appel au climogramme c'est-à-dire l'homme fait adapter les cultures aux nouvelles conditions de culture tels que le temps de semis, de récolte, la production, la lutte contre les maladies, la prévention des maladies,... ;

? La modification des certains écosystèmes les plus fragiles,

? La monté du niveau des mers occasionné par la fonte des icebergs et des calottes glacières ;

? L'augmentation de la fréquence en maladies cryptogamiques aux plantes et des fléaux surtout étranges ;

? La désertification et les pluies acides ;

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 37 -

· La perte de la biodiversité ;

· Les températures plus élevées permettraient la croissance des plantes et des moussons plus longues dans les régions froides et montagneuses, conduisant dans certains cas à une augmentation des récoltes et de production. par contre dans les régions froides déjà chaudes, le changement climatique peut réduire la production.

II.6 Cadre international réglementaire de protection de l'environnement en situation de conflit armé

Les juristes se sont eux aussi intéressés aux corrélations entre conflits armés et environnement pour des raisons différentes ; les études juridiques ont en effet essentiellement portées sur la mise en oeuvre et le respect des conventions et traitées internationaux qui peuvent et doivent être appliqués pendant le déroulement des hostilités.27

Des instruments juridiques et réglementaires existant au niveau international pour la protection de l'environnement en période de conflit armé sont constitués de règles du droit de la guerre ainsi que de règles du droit de la paix qui prévoient des dispositions de protection, et ce tant dans le domaine du droit conventionnel que dans celui du droit coutumier28.

Compte tenu de leur importance et des enjeux majeurs qu'ils soulèvent, ce sont trois grands instruments juridiques qui retiennent notre attention dans cet article la convention ENMOD 1976, le protocole I de Genève (1997) et les directives du comité international de la Croix rouge et du croissant rouge (CICR,1996)29. II.3.2.1 La convention ENMOD 11

La convention sur l'utilisation des techniques de modification de l'environnement à des fins militaires où toutes autres fons hostiles (Convention ENMOD) a fait l'objet d'une résolution à l'Assemblée Générale de l'ONU et est entrée en vigueur le 05 Octobre 1978 après son adoption par 65 Etats parties et sa signature par 48 pays. Elle stipule en son article 1èr que chaque Eta partie à la présente convention s'engage à ne pas utiliser à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles des techniques de modification de l'environnement ayant des effets étendus, durables ou graves, en tant que moyens de causer des destructions, des dommages ou des préjudices à tout autre Etat partie.

27 Grip, 1998-2001, Gehring, Mollard-Bannelier

28 Idem

29 la convention ENMOD 1976, le protocole I de Geneve (1997) et les directives du comité international de la Croix rouge et du croissant rouge (CICR,1996).

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 38 -

Dans l'article suivant, la convention définit le techniques de modification de l'environnement : aux fins de l'article premier, l'expression technique de modification de l'environnement désigne toute technique ayant pour objet de modifier grâce à une manipulation délibérée de processus naturels , la dynamique, la composition ou la structure de la terre, y compris ses biotes, sa lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère ou l'espace extra atmosphérique. La convention met essentiellement l'accent sur :

o La nécessité de l'utilisation des techniques de modification de l'environnement à des fins pacifiques en vue d'améliorer les relations entre l'homme et la nature et de contribuer à la gestion durale de l'environnement ;

o L'interdiction des techniques de modification de l'environnement à des fins militaires et toutes autres fins hostiles au progrès humain. ENMOD interdit le recours à des moyennes géophysiques à des fins militaires. Selon ENMOD, les phénomènes suivants ne doivent pas être provoqués par l'utilisation des techniques de modification de l'environnement : les tremblements de terre, les tsunamis, le bouleversement atmosphérique (nuages, précipitations, cyclones, tornades), les modifications des conditions climatiques, les modifications des coutants océaniques, la modification de l'état de la couche d'ozone ou de l'atmosphère, bref : tout le processus géophysique terrestre. pour la convention, si ces phénomènes se produisent suite à l'utilisation des techniques de modification de l'environnement a des fins militaires ou toutes autres fins hostiles, l'on déboucherait inéluctablement sur des dommages, des destructions ou des préjudices étendus durables ou graves.

Un comité consultatif d'experts, composé des représentants des Etats parties a été mis sur pied pour entreprendre des constatations de fait appropriées et fournir des avis autorisés concernant tout problème soulevé pour la convention. Une conférence des Etats parties est créée pour examiner le fonctionnement de la convention et de s'assurer que ses objectifs et dispositions sont appliquées, en particulier l'élimination des dangers liés à l'utilisation des techniques de modification de l'environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles. Cette convention si importante soit été soulève cependant de nombreuses questions dont certaines ne trouvent pas encore de reposes à ce jour.

En effet, la convention continue de souffrir de ses faiblesses surtout dues au manque de précision dans la définition de trèpes étendu, durable et grave et sa limitation aux armes relevant parfois de la science-fiction. Toutefois, elle demeure l'une des plus importantes conventions qui protègent directement l'environnement naturel en situation de conflit armé.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 39 -

II.6.1 Le protocole de Genève de 1977

Si ENMOD interdit la guerre géophysique, le texte additionnel des conventions de Genève de 1949 connu sous le nom de protocole I interdit le recours à la guerre écologique. Ils content deux dispositions clés, traitant directement des dangers que représente la guerre moderne pour l'environnement. Ce protocole fait suite à la conférence diplomatique des nations unies de 1974, où a été évoqué le problème de la protection de l'environnement et où fut constitué un groupe de travail officieux appelé « Groupe Biotope ». Selon le protocole ; il est interdit d'utiliser des méthodes et des moyens de guerre qui portent atteinte à l'environnement de telle manière qu'ils perturbent la stabilité de l'écosystème. L'article 55 stipule à l'alinéa 1 que la guerre sera conduite en veillant à protéger l'environnement naturel contre des dommages étendus, durables et graves. Cette protection inclut l'interdiction d'utiliser des méthodes ou moyens de guerre conçus pour causer ou dont on peut attendre qu'ils causent de tels dommages à l'environnement naturel, compromettant de ce fait la santé ou la survie de la population. L'alinéa 2 est plus formel : les attaques contre l'environnement naturel à titre de représailles sont interdites.

Le protocole I, faut-il le rappeler est le fruit d'un compromis avec les rédacteurs de la convention ENMOD. En effet, au moment de son élaboration, la conférence du comité du désarment 5CCD) siégeait et planchait sur un projet de convention ayant ces phrases dans son article premier. L'accord ainsi établi entre les grandes puissances au sein du groupe de travail de la CCD et au sein de la conférence diplomatique III pour le protocole I ne laissait dès lors plus de place à une autre proposition. Ainsi, vit-on le lien déjà ancien entre le protocole I t la convention ENMOD.

II.6.1.1 Lien entre le protocole I et la convention ENMOD

Le protocole I et la convention ENMOD présentés ci-dessus ont de nombreux points de convergence mais aussi quelques traits de divergences. Si les instruments du droit conventionnel tels que le protocole I aux effets relatifs et la convention ENMOD, s'avèrent décanat, de nombreuses autres règles du droit de la guerre à caractère coutumier peuvent aussi contribuer indirectement ou par ricocher à la protection de l'environnement : par exemple le principe de nécessité militaire , le principe de proportionnalité, les règles relatives à la protection des biens, la réglementation de certaines armes (incendiaires, chimiques, bactériologiques, mines) . Bien qu'utile, ces règles sont elles aussi difficile s à appliquer en période de conflit armé, leur suspension n'étant pas automatique mais n'étant pas exclus non plus. Il se pose ainsi un problème de pertinence de ces règles ainsi que celui de la

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 40 -

responsabilité internationale pour les dommages causés à l'environnement en temps de

guerre.

En effet, les bombardements de l'OTAN contre l'ex-Yougoslavie pendant la guerre des Bakans en 1999 ont soulevé la question de la responsabilité des organisations internationales. De même, il y a la responsabilité des Etat mais la responsabilité pénale des individus pour laquelle des efforts sont entreprise.

II.3.2.4 Les directives du CICR de 1996

Les directives du CICR pour les manuels d'instruction militaire sur la protection de l'environnement en période de conflits constituent aussi des règles du droit coutumier applicables en période de conflit armé. En se basant sur les recommandations d'un groupe d'experts international dans le cadre de la déclaration de la conférence internationale pour la protection des victimes de guerre, le CICR reconnaît que le droit existant offre une protection suffisante pour qu'il soit correctement mis en oeuvre et respecté. C'est pour quoi ces directives ne se veulent pas une nouvelle codification mais plutôt un outil pratique et efficace pour :

? Amener les Etats et les forces armées à protéger l'environnement naturel en période des conflits armés en prenant des mesures adéquates ;

? Faciliter l'instruction et la formation des forces armées dans un domaine sauvant négligé du droit international humanitaire, celui de la protection de l'environnement naturel ;

? Interdire l'usage des méthodes et moyens dommageables à l'environnement naturel lors des conflits armés au cours des quelles seuls les objectifs militaires sont à attaquer mais pas l'environnement.

Sans les adopter, l'Assemblée Générale des Nations Unies a invité lors de sa 49ème session les Etats à intégrer ces directives dans leurs manuels d'instruction militaire.30

II.7 L'Evaluation environnementale en situation de conflit armé

A l'exception des efforts du PNUE sur les évaluations écologiques post-confits ainsi que quelques communications faites dans les manifestations internationales, peu de travaux sur les évaluations environnementales sont de plus en plus sollicitées sur toute action humanitaire.

Récemment, elles ont été demandées par des organisations humanitaires pour ds opérations d'aide aux réfugiées et personnes déplacées comme ce fut le cas en 2004 au Darfour (Soudan).

30 BOUVIER A, 1991

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 41 -

L'évaluation environnementale est un outil d'aide à la décision dans les années 70 aux Etats-Unis, puis en France à l'échelle des projets et sous la forme d'études d'impacts environnementaux.

Au départ utilisé come outil d'évaluation des impacts des projets de développement sur l'environnement, cette procédure s'est constamment élargie pour inclure les composantes économiques et sociales et a pris de l'ampleur jusqu'au point d'inclure les plans et programmes. L'évaluation environnementale peut être définie aujourd'hui comme un outil de prévention qui s'appuie sur le processus d'identification de prévision et d'atténuation d'impacts biophysiques et sociaux de projets, de plans et de programmes de développement.

Le cadre logique de l'évaluation environnementale inclut une première étape générale de cadastre (scoping) qui permet d'identifier au préalable les principaux enjeux environnementaux soulevés par tel ou tel projet sous examen. L'exercice de cadastre est celui qui permet à son tour de diriger l'exercice qui suit soit l'étude des impacts proprement dite.

L'étude d'impacts s'appuie sur un certain nombre de méthodes qualitative sou quantitatives qui prennent appui sur les sciences naturelles, les sciences physiques, l'ingénieure ou les sciences sociales et humaines ou dans l'étude des impacts des projets similaires réalisés antérieurement. Le produit d'une étude d'impact est en général un plan de gestion environnemental (PGE ) qui au regard des impacts suggère un ensemble de méthodes, incluant la gestion qui permettent en principe d'éviter , d'atténuer ou de compenser les impacts prévus et identifiées.

En temps de paix, le processus d'évaluation environnementale est encadré par un corpus législatif et réglementaire qui relève de la responsabilité des Etats et appartient à leur arsenal de gouvernance environnementale. En situation de conflits armés, malgré les difficultés et les différences évidentes liées particulièrement à l'effondrement de la gouvernance environnementale et l'absence d'un cadre réglementaire bien défini, nous pensons que le cadre logique ainsi que les outils et méthodes actuellement en vigueur en évaluation environnementale peuvent être utiles à l'analyse comme à la gestion et à l'atténuation des impacts environnementaux liés aux conflits armés.

Il s'agit d'examiner l'ensemble du processus de déroulement des conflits armés, et de distinguer sur le plan méthodologique les trois phases des conflits : soit la période qui le précède, le déroulement du conflit et enfin le post-conflit.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 42 -

II.8 Les effets des conflits armés sur l'environnement

La communauté scientifique essentiellement les groupes de recherche universitaire a réagi face aux impacts environnementaux des conflits armés depuis plusieurs décennies. Les préoccupations se sont étendues depuis la toxicité des produits utilisés en zone de combattre, aux manipulations environnementales testées comme éléments de stratégie militaire. Par exemple, lors de la guerre du Vietnam au cours de laquelle l'agent orange a été utilisé, la communauté scientifique s'est préoccupée de la toxicité de cette substance pour les êtres humains et les végétaux. Dès 1970, plusieurs travaux scientifiques établissaient les liens entre les malformations des nouveaux nés et cet herbicide.

La communauté scientifique s'est à nouveau intéressée aux conséquences des conflits armés sur l'environnement lorsqu'en 1991 les armes à l'Uranium appauvri ont été utilisées pendant la guerre du Golfe, notamment mors des incendies des puits de pétrole koweitien. La dispersion et la persistance de l'uranium appauvri dans l'environnement soulevé la question de la contamination des sols et de l'eau et a fait l'objet de quelques études du PNUE de 1999 à 2003. Outre ces travaux, signalons également les études produites par le monde médical sur les effets de l'uranium appauvri sur l'organisation humaine.

La mise à feu des puits de pétrole a soulevé de façon très spectaculaire la question de la contamination atmosphérique ainsi que la pollution à plus long terme de plans d'eau qui peuvent résulter de tactiques militaires et dont les effets irréversibles peuvent se faire sentir bien après les combattre. Les états des lieux exhaustifs et détaillés sur les impacts des conflits armés sur les aires protégées est une tâche fastidieuse cette difficulté réelle est due à l'évolution de la situation sur le terrain qui ne reste pas statique.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 43 -

CHAP.III. PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DES

DONNEES

III.1 INTRODUCTION

L'état actuel du PNVi est précaire, l'homme y exerce ces activités pour sa survie alors

qu'il est une réserve des ressources naturelles ; patrimoine mondial. La présence des bandes armées à son sein accentue le braconnage par arme a feu avec piège, la déforestation pour la carbonisation, l'installation des cultures, la recherche de bois d'oeuvre et de construction, bois de chauffe, la pêche illicite et différentes formes de pollutions sont les activités qui concourent à l'extinction de la biodiversité de cette partie du PNVi.

III.2 Objectifs de l'enquête

Notre étude étant focalisée sur l'état environnemental et éco-touristique en période de

guerre, nous nous sommes assigné les objectifs suivants :

? Relever les problèmes auxquels se heurtent les gestionnaires des aires protégées principalement dans le parc national de Virunga,

? Déterminer les conséquences de la présence des bandes armées dans cette contrées ;

? Recueillir des stratégies pour faire face dans cette situation des conflits armés dans cette contrée.

III.3 OUTILS DE L'ENQUETE ET TAILLE DE LA POPULATION CIBLE

Notre échantillon à été pris d'une manière aléatoire ; ainsi, pour les gestionnaires du

parc national, notre population été constituée de 60 enquêtés et pour les autorités locales , constituaient un échantillon de 30 personnes.

III.4 PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES

Il est très difficile pour un chercheur de mener une enquête sur l'ensemble de la

population soit qu'il n'a pas des moyens soit que la population est indisponible, soit difficile à contacter.31

III.4.1 Question d'enquête adressé au personnel de l'ICCN

L'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature étant notre objet d'étude, nous

avons lancé un questionnaire d'enquête pour nous rendre compte des difficultés auxquelles les agents se heurtent dans la gestion du parc national de Virunga en général et surtout durant la période de conflits armés.

31 Espérant POLO FUETA, Cours de bio-statistique, ISDR GL, 2012

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 44 -

Tableau n°X : Question relative a l'ancienneté des enquêtés

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Quel est votre

Moins de 5 ans

18

30

ancienneté dans le

6 à 10 ans

12

20

PNVi ?

11 à 15 ans

21

35

 

16 à 25 ans

8

13,3

 

Plus de 26 ans

1

1,7

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Il ressort de ce tableau que la majorité de nos enquêtés ont une ancienneté dans le domaine de la gestion des aires protégées ; 18 enquêtés soit 30% des agents enquêtés ont une ancienneté de moins de 5 ans ; 20% soit 12 enquêtés ont une ancienneté qui varie entre 6 et 10 an ; 35% soit 21 enquêtés ont une ancienneté variant entre 11 et 15 ans ; 8 enquêtés soit 13,3 ont une ancienneté de 16 à 25 ans et enfin 1,7 soit 1 enquêté à plus de 26 ans dans la gestion du parc national de Virunga.

Tableau n° XI : des bandes armées installés dans le parc national de Virunga

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Quelles sont les

FDLR

18

30

groupes armées qui

M23

15

25

sont installés dans le

FARDC

12

20

PNVi ?

Les jeunes gens des

villages voisins qui
se sont déguiser en bandes armés

15

25

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Il ressort de ce tableau que les groupes armés qui sont installé dans le PNVi sont surtout les FDLR, M23 et FARDC et certains jeunes des villages voisins qui se sont déguisés en groupes armés.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 45 -

Tableau n° XII : Question relative aux conséquences des conflits armés sur la gestion du parc national de Virunga

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Les conflits armés ont-ils

Oui

57

95

des conséquences néfastes

sur la gestion du parc
national de Virunga ?

Abstention

3

5

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Le tableau ci-dessus nous informe que la présence des bandes armés dans le parc national de Virunga à des conséquences néfastes sur la gestion de cette aire protégée, cela découle de 57 enquêtés soit 95% et 3 agents soit 5% de nos enquêtés se sont abstenus

Tableau n° XIII : Des conséquences néfastes des groupes armés dans le PNVi

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Si Oui, la présence

- Destruction de la faune et de la flore ;

13

22,1

des groupes armés a

des conséquences

- Guerres, insécurités des villages dans le parc ;

11

18,3

néfastes sur la

- Création des villages dans le parc

9

15

gestion du PNVi,

lesquelles ?

- Perte en vies humaines, non contrôle de l'entièreté du parc par les gardes à cause de l'insécurité

27

45

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Le tableau ci-dessus nous démontre que les conséquences néfastes de la présence des bandes armées dans le parc national de Virunga ; les reposes retrouvées dans le tableau sont les recueils des déclarations de la majorité de nos enquêtés.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 46 -

Tableau n° XIV : Des espèces fauniques les plus menacées par les groupes armés installés dans le parc

Question

Reposes

Fréquences

Pourcentages

Quelles sont les espèces

fauniques les plus menacées par

les groupes armées installées
dans le parc ?

-Les espèces fauniques menacées sont Gorille, Eléphant, singe, antilope, cobe

45

75

 

-Abstention (pas de

précision car liste
longue)

15

25

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Selon les gardes parcs tableau ci-dessus, nous démontre que les espèces fauniques menacées par les bandes armées installés dans le PNVi sont les gorilles qui sont tués pour récupérer leurs bébés et aller le vendre a hier, l'éléphant pour son ivoire, le singe, antilope, cobe de fassa,...

Tableau n° XV : Des espèces floristiques les plus menacées par les groupes armées installés dans le PNVi

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Quelles sont les espaces

floristiques les plus menacées par les groupes armés installés dans le parc ?

-Les espèces floristiques les

plus menacés sont celles

utilisées dans la
carbonisation

38

63,3

 

- Abstention

22

36,7

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Selon les gardes parcs, le tableau ci-dessus nous démontre que les espèces floristiques les plus menacées sont ceux utilisé dans la carbonisation et les plantes médicinales.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 47 -

Tableau n° XVI : Des problèmes auxquelles vous rencontrez dans la gestion du PNVi pendant cette période des conflits armés

Question

Reposes

Fréquences

Pourcentages

Quels sont les

problèmes auxquels
vous rencontrez dans

- Accrochages fréquents dans les patrouilles et pertes en vies humaines

48

80

la gestion du PNvi pendant cette période

- Faible contrôle de la totalité du parc ;

5

8,3

de conflits armés ?

- Insécurité dans le par cet

dans les chefferies envoisinant le parc ;

4

6,7

 

- Insuffisance de salaire par rapport aux prestations.

3

5

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

De ce tableau, 48 enquêtés disent que les accrochages et les pertes en vies humaines sont les problèmes auxquels se heurtent les gardes parcs pendant la période de conflits armés ; 5 enquêtés disent qu'il y a un faible contrôle de l'entièreté du parc ; 4 enquêtés parlent de l'insécurité dans le parc et les chefferies envoisinant le par cet enfin 3 enquêtés parlent de l'insuffisance du salaire et prime suite à la baise des activités touristiques et du revenu du parc.

Tableau n° XVI : Des pertes en vies humaines dans le PNVi pendant la période des conflits armés

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Les groupes armés installés dans le

Oui

58

96,6

PNVi ont-ils occasionné des pertes en vie humaines aux agents du PNVi ?

Abstention

2

3,4

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

96,6% de nos enquêtés disent que la présence des bandes armées dans le PNVi a occasionné des pertes en vies humaines pour les agents de PNVIi et des populations vivants aux alentours du PNVi, on compte environs 18 morts et beaucoup des blessés depuis janvier 2012 et 2 enquêtés soit 3,4% se sont abstenus.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 48 -

Tableau n° XVIII : De l'installation des militaires réguliers dans le parc

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Y a-t-il des camps militaires FARDC qui sont

Non

46

76,6

installés dans le PNVi, Si Oui, quels sont les

conséquences de ces camps sur la
biodiversité ?

Je ne sais pas

14

23,4

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tableau nous informe que dans le parc national de Virunga, les camps n'y sont plus installés dans le parc , on y trouve des postes de contrôle qui sont opérationnels seulement pendant la journée et le soir ; ces militaires vont passer la nuit dans la chefferie et son en étroite collaboration avec les gardes pour effectuer les patrouilles mixtes ; 76,6% de nos enquêtés soit 46 enquêtés disent que les militaires ne sont pas installés dans le parc ; 14 enquêtés soit 23,4% se sont abstenus en disant qu'ils ne savent pas car ils voient les militaires pendant la journée mais la nuit ils rentrent dans les camps.

Tableau n° XIX : les touristes qui ont été reçu dans le parc en 2012-2013

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Combien de touristes

- Visite des gorilles 440 visiteurs

25

41,6

ont été reçus en

- Volcan Nyiragongo 766 visiteurs

10

16,7

2012-2013 ?

- Pour les chimpanzés 47 visiteurs

15

25

 

- Pour le Nyamulagira 149 visiteurs

10

16,7

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tableau nous informe que 41% de nos enquêtés soit 25 enquêtés disent que il y a eu 440 visiteurs qui ont visités les gorilles ; 16,7 % de nos enquêtés soit 10 enquêtés disent que 766 visiteurs ont visités le volcan Nyiragonngo, 25% de visiteurs soit 15 enquêtés disent que 47 visiteurs ont visités le chimpanzé et enfin 16,7% de nos enquêtés soit 10 enquêtés disent que 149 visiteurs ont visités le Nyamulagira. Au total, ils étaient 1402 visiteurs qui ont visité le parc en 2012-2013.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 49 -

Tableau n° XXI : Les montants qu'ils ont payés pendant leur visite

Question

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Combien de $ ont-ils payé ?

370 Euro

60

100

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

100% de nos enquêtés soit 60 enquêtés disent que les touristes ont payés 370 Euro pour l'année 2012.

En 2013, la plus grande partie du site était fermé aux visiteurs ; les visites ont été complètements arrêtées mais les troupes de MAKENGA ont redémarré des circuits sans l'accord des autorités du parc.

Tableau n° XXII : Des stratégies pour faire face à cette situation des conflits armés dans le parc.

Questions

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Quelles sont les

stratégies que vous

- Rapatriement des troupes

étrangères ;

31

51,6

préconiser pour faire

dace à cette situation des

- Création de l'emploi aux jeunes des villages qui entourent le parc ;

22

36,7

conflits armés pendant la période de guerre ?

- Intégration des bandes armées qui sont installés dans le parc

7

11,7

TOTAL

60

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Il découle de ce tableau que certaines données par les gardes parc pour mieux gerer le parc national de Virunga pendant cette période des conflits armés ; 51,6% soit 31 enquêtés pronent le rapatriement des troupes etrangeres a son sol ; 22 enquêtés soit 36,7% parlent de la création de l'emploi des jeunes qui entourent le par cet 7 nquêtés soit 11,7% parlent de l'integration des bandes armées qui sont installées dans le parc dans les forces armées de la république démocratique du congo.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 50 -

III.4.2 QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESS2 AUX AUTORIT2S LOCALES (Coutumietrs et administratifs)

Tabelau n° XXIII : De la fonction de nos enquêtés

Quetsion

Reponses

Fréquences

Pourcentages

Quel est votre

-chef de groupeùent

6

20

fonction ?

- chef de localité

24

80

TOTAL

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Il decoule de ce tableau que la majorité de nos enquêtés sont resposnables d'une entité ; d'un groupement, d'une localité ; 80% soit 24 enquêtés sont des chefs de localités et 20% sout 6 enquetés sont des chefs de groupement.

Tableau n° XXIV : Quetsion rélative à l'anciennété

Quetsion

Reponses

Fréquences

Pourcentages

Quel est votre

- Moins de 3 ans

6

20

ancienneté dans votre

- 4 à 6 ans

04

13,3

fonction ?

- 7 à 10 ans

4

13,3

 

- 11 à 13 ans

4

13,3

 

- Plus de 14 ans

12

40,1

TOTAL

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Il ressort dee ce tableau que la majorité de nos enquêtés ont une ancienneté dansleurs fonctions ; 6Chefs soit 20% ont une anncieté de mOins de 3 nas ; 13,3% soit 4 enquêtés ont une ancienetée qui vari entre 4 et6 ans, 4 enbquêtés soit 13,3% leurs ancieneté varie entre 7 à 10ans, ensuite, 13,3% autre, leurs ancienneté varie entre 11 et 13 ans et enfin 12 enquêtés soit 40,1% leurs ancienneté est de plus de 14 ans de fonction.

Tableau n° XXV : quetsion relative aux groupes armés installés dans le PNVi

Quetsion

Reponses

Fréquences

Pourcentages

Il y a Àt-il des groupes armés

Oui

18

45

qui sont basés dans le PNVi ?

Non

9

35

 

Abstention

3

10

TOTAL

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 51 -

A partir du présent tableau, nous apprenons qu'il y ades groupes armés qui sont basés dans le PNVi ; 45% de nos enquetés soit 18 autorités locales disnet que dans le parc national de Virunga il y a des groupes armés et ce sont principalement le FDLR, M23 et d'autres jeunes qui sont parties dans la forêt à la recherche du bonheur ; 35% soit 9 enquêetés disnet que dans le PNVi il n'y a pas des groupes armés et y sont installé actuellement et 10% soit 3 nequêtés se sont abstenus

Tableau n° XXVI : Comment se nourrissnet les elements de ces groupes armés

Quetsion

 

Reponses

 

Fréquences

Pourcentages

De quoi

nourrissnet

élements de
groupes armés ?

se
les
ces

Les

sauvages ?

animaux

30

100

TOTAL

 
 

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

De ce tableau, nos enquêtés il sied de signaler que les groupes armés se nourissnet de la viande sauvage.

Tabelau n° XXVII : L'approvisionnement en energie proviendrai d'où.

Quetsion

Reponses

Fréquences

Pourcentages

comment

- Bois de chauffage

12

40

s'approvisionnet --ils en

- Leurs moyens

10

33,4

énérgie ?

- Abstention

8

26,6

TOTAL

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

A partir de ce tableau, nous apprenons que les groupes amés s'approvisionnent de bois de chauffe en erenergie ; 40% de nos enquêtés soit 12 autorités disnet les groupes armés utilisent les bois de chauffe comme source d'energie et la biomasse ; 33,4% soit 9 enquêtés parlent des moyens propres et enfin 26,6% soit 8 enquêtés se sont abstenus.

Tableau n° XXVIII !: Fe la présence des camps militaires (FARDC) dans le PNVi

Quetsion

Reponses

Fréquences

Pourcentages

Il y a --t-il des camps

militaires dans le PNVi ?

Non

30

100

TOTAL

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 52 -

Depart nos enquêtés, il sied de singaler que dans le PNVi, il n'y a plus des camps militaires, il n'existe que des PC (poste de contrôle) qui sont opérationnles seuelment pendant la journée et le soirs.

Tableau n° XXIX : Les activités exercées par les groupes armés pesant sur les ressources naturelles

Quetsion

Reponses

Fréquences

Pourcentages

Quelles sont les activités

- Vente de l'ivoire

14

46,6

exercées par les groupes armés

pesant sur les ressources

- Vente des animaux

sauvages vivants

6

20

naturelles ?

- Vente de la braise

8

26,7

 

- Absention

2

6,7

TOTAL

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Decoule de ce tableau qu 46,6% soit 14 enquêtés disnet qu les groupes armés ventent ds ivoires ; 20% soit 6 énquêtés disent que els groupes armés ventenst des animaux sauvages vivants ;26,7% soit 8 enquêtés disent que les groupes armés vendent la braise et et 6,7% soit 2 enquêtés se sont abstenues.

Tabelau n° XXX : Les activités exercées par les FARDC peuvent peser sur les resosurces naturelels du PNVi

Quetsion

Reponses

Fréquences

Pourcentages

Quelles activités exercer par

- Pêche illicite

16

53,4

les FARDC peuvent peser sur

- Bois de chauffe

10

33,3

les ressources naturelels du

- Vente d'ivoire

4

13,3

PNVi ?

 
 
 

TOTAL

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tableau nous signalee que 53,4% soit 16 enquêtés disnet que les FARDC s'exercent dans les activités de la pêche illicite, 33,3% soit 10 enquêtés disnet que les FARDC exercent les activités de veente de bois de chauffe et 13,3% soit 4 enquêtés disnet que les FARDC ventent des ivoires ; braconnage des elephants.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 53 -

Tableau n° XXI : Les actvités des hoomes (bandes armées) qu detrusent le parc ; quelels sont celles dans lesquelles la population civile a été impliquée.

Quetsion

Reponses

Fréquences

Pourcentages

Dans toutes les

- Braconnage

20

66,6

activités des hommes

- Vente de braise

8

26,7

en armes ui

detruissent le parc,

quelles sont celles

dans lesquelles la

population civile à
été impliquée ?

- autres

2

6,7

TOTAL

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Ce tablau nous montre que 66,6 % soit 20 enquêtés disnet que la population civile font le braconnage dans le parc, 26,7% soit 8 enquêtés disnet que la population civile font la vente de la braise et 6,7% soit 2 énquêtés dont autres actvités comme cultiver le par cet autres. Tableau n° XXXII : De la contribution des autorityés locales dans la protection du PNVi

Quetsion

Reponses

Fréquences

Pourcentages

Enq ualité d'autorités locale, que faites vous pour aider l'ICCN a proteger le parc ?

- Sensibilistaion

- Plantation

d'arbres dans lka zone tempon

12

18

40

60

TOTAL

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Çil ressort de ce tableau que la contribution des autorités locales dans la protection du PNVi est la sensibilistaion de la popualtion sur l'importance du parc national, la plantation d'arbres dans la zone tampon ; 40% de nos enquêtés soit 12 enquêtés disnet qu'ils praiquent la sensibilistaion pour proteger le parc et 60% soit 18 autorités locales disnet qu'ils platent des arbres dans la zone tampon.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 54 -

Tableau n° XXXII : Des pistes de solution pour faire face aux problemes des conflits armés dans le PNVi

Quetsion

Réponses

Fréquences

Pourcentages

Quelels sont les pistes de solutions proposezs vous

pour lutter contre la

présence des groupes
armées dans le PNVi et

- apport du gouvernement pour

sensibiliser et integrer les

groupers armés, rapayriés les
FRDLR

- que l'ICCN occupe les jeunes

18

60

rélancer les activités

touristiques ?

des villages voisins du PNVi

(création d'emploi)

12

40

 
 

30

100

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : ce tableau nous décrit les propositions données par les autorités locales pour lutter contre la présence des bandes armés dans le parc national de Virunga ; selon eux, 18 enquêtés soit 60% disent que l'apport du gouvernement pour sensibiliser et integrer les groupes armés dans l'armée reguliere, le rapatriement des forces etrangeres, 40% soit 12 enquêtés proposent à l'ICCN d'encader le sjeunes gens des villages qui entourent le parc pour qu'ils n'aient plus le courage de se deguiser en bandes armés ; la création de l'emploi pour éviter tojte forme de braconage.

III.5 DISCUSSION DES RESULTATS

L'objetctif de notre enquête était de relever les problemes auxquels se heurtent les getsionnaires des aires protegées principalmenet ceux qu parc national de Virunga ; determiner les conséquences de la présence des bandes armées dans le PNVi ; recueillier les stratégies pour faire face à cette situation des conflits armés dans le PNVi ; pour permettre de confirmer ou d'affirmer nos hypotjèses.

Il ressort du tableau n° XII partant sur les causes de l'mplantation des groupes armés dans le PNVi que le manque d'occupations aux jeunes, la présence des refugiés rwandais sur le sol congolais, le braconnage par excès de pauvreté et carance en aliment, l'insolvabilité de l'Etat congolaus , le pillage sont là les grandes raisons qui font à ce que nous constatons la présence des bandes armées dans le parc national de Virunga.

L'accrochage quant les gardes parcs se croisent avec les groupes armés ou les autres bandits qui sont installés dans le parc, le non contrôle de l'entierté du parc, l'insecurité pendant le patrouille des gardes à cause du baisse du taux d tourisme dans le parc, la perte

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 55 -

significative de la biodiversité tant animale que végétale accentuée par la carbonistaion et le braconnage, les feux de brousses, sont les problemes auxquems se heurtent les getsionnaires du parc pendant cette période des conflits armés, ce qui confirme notre prémiere hypothèse.

Le tableaux n° IX, nous demondtre que l'insécurité dans le par cet tous les villages qui entourent le parc, la perte en vies humaines des gardes parcs et des passagers qui traversent le parc, la destruction de faune et de la flore, la crainte d'affrontement, la carbonistaion sont les conséquences de la présence des bandes armés das le parc national de Virunga ; ce qui confirme notre deuxième hypothèse.

Du tableau n° XXII, il convient de signaler que les stratégies proposer par les gardes parcs pour faire face à la situation de la problématique de la getsion du PNVi pendant la période des conflits armérs serait le rapatriement de tous groupes étranger chez eux, la création de l'emploi aux jeunes des villages qui entourent le parc, l'integration et démobilistaion es bandes armés qui sont installés dans le parc, ce quii confirme notre troisème hypothèse.

Nous constatons que à cause de l'insécurité grandisante, les gardes parcs ne parviennent plus à controler l'entierté du parc peur des accrochanges et pertes en vies humaines ; la diminution des activités touristiques et fréquentations qsuite à la perte significatve de la biodiversité tant anmale que végétale soit des migration des espèces phares, soit le changement de la dynamique de l'habitation naturel,.... la conservation participative est l'une des solutions pouvant aider à proteger le parc pendant cette périoe d'après conflits ; cela en entreprenant des projets sociaux (routes, écoles, hopitaux et autres) en faveur des populations riveraines oeuvrants surtout dans et autour du PNVi ; la création d el'emploi aux jeunes , l'implication totale de l'Etat dans la sauvegarde et reconstitution du premier parc d'Afrique, .. teklles sont les stratégies durables.

La motivation des gardes est aussi d'une importance capitale, car personne ne peut risquer sa vie d'aller faire le patrouille dans une entité où les groupes armés sont installés or il n'est pas bien payé d'où, la bonne motivation des gardes à un impact considerale dans la getsion de cette aire protegée penant cette période d'après guerre.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 56 -

CONCLUSION PARTIELLE

Eu égard de ce qui précede, il sied de dire que la situation environnementale et écotouristique du PNVi penant cette période de conflits armés n favorise pas sa durabilité du fait que kles groupes armés qui y sont installés , l'exploitation de maniere à exterminer sa biodiversité.

Cela etant, l'homme n'étant pas informer sur la dépendance entre lui et l'environnement et principalement la bodiversité du parc national de Virunga, oublie que la disparition de ce dernier peut avoir des degats teerribles sur l'homme, car il y a un adage qui dit «lorsque le dérnier arbre disparaitra, l'homme n'aura que sept jour de survie sur la terre.

En effet, la porte en vie humianes qui est à la base du non contrle de l'entierté du parc national de Virunga par crainte de laisser veuves et orphelins ; il est difficile que les autres jeunes se fassent engager dans le PNVi vu la situation des conflits qui y persiste.

Ainsi, le sgetsionnaires du parc sont en sinsecurité totale face à cette situation, la penetration ou l'entretient avec ces derniers surtout pour des questions pertienntes comme celles des conflits armés est très difficile car ils s'imagienet que les étudiants enqueteurs peuvent etre envayé par les groupes armés ou les bandits qui sont installés da,s le parc pour une autre attaque.

Cette situation rend instable les gardes parcs, femmes et enfants dans le PNVi surtout dans le camp de RUMANGABO et les postes de patrouilles.

Depart nos enquêtés sur terrain, nous nous rendons compte que ce sont non seuelment les FDLR et les autres bandes armées qui sont à la base de cette insecurité mais aussi les jeunes des villages voisins du parc qui vont dans la foret pour cause de l'insecurité aux gardes parcs et la population.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 57 -

CHAP.IV. STRATEGIES POUR RESTAURER LES ECOSYSTEMES DU PNVi ET RELANCER L'ECO-TOURISME PENDANT LA PERIODE D'APRES CONFLITS ARMES

IV. 1 Introduction

La stratégie etant l'art de combiner les actions dans un but determiné (36 dictionnaire et recueils) nous proposnons certaines pour faire face à la situation grandissante du PNVi en vue de relancer l'éco-tourisme et sauvegarder les écosystemes du premier parc d'afrique.

IV.2 Orientations stratégiques

L'homme doit etre normalement reconnaissant face aux services environnementales que lui rend la nature ; le nourritures, le vetement, le logement, l'habillement,...

En effet, il ets etonnat que sa conservation et toutes ces biocenoses nous préocupent et sestimons qu'elle peut etre protegée et toute priorité en adoptant certaines stratégies. Les principaux problemes du PNvi sont les resultats directs des activités humaines infensives.

La consequence se manifeste tant par la degradation es biotopes que par la diminution des especes vegetales et animales, ce qui peut avoir des repercussions negatives sur la vie humaine. Le principe de durabilité fondé sur l'amélioration et la protection de l'environnement, le principe de pollueur payeur qui exige la reparation des dommages causés à l'environnement, le principe de précaution qui vise à prevenir plutot que guerrir un probleme environnemental collective qui implique le concours de tous (population, autorité à tous les niveaux) dans la resolution ou la prévention du probleme environnemntal restent un atout pour reduire ou limiter les faits destructeurs des écosystemes. La mise en place d(`une politique de développement durable fondé sur ces principes permettra de fournir l'information et l'équipement necessaire du contrôle, à la protection et la getsion des esosyestemes. Cette mesure constitue l'une des voies de sortie des dangers guettant l'etre humain.

Les activités de conservation communautaire se concentrent essentiellement sur deux domaines : la problematique du bois au sens large et la sensibilistaion ; on notre egalement les stratégies d'intervention suivantes dont :

? la protection de l'integrité du parc ; demarcation participative de limites du PNVi, fixation avec les populations des panaux de signalistaions et bordes avec cordonnées GPS, Boussoles,...

? l'éducation environnementale : production de magasine, emission radio, des prohjections de sbandes vidéo, encadrement des jeunes , campagne écologiqye, cours de sensibilistaion environnementale, salon-forum,..

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 58 -

? appui aux communautés : apui aux associations au travers des crédits rotatifs, appui sous forme d'outils aratoires, équipement , micro-projets socioau,...

? appui à l'ICCN dans le domaine de la conservation communautare : appui à des patrouilles le long de limites du parv poru prevenir les conflits , observatoires avec les ocmmunautés pour le suivi de l'utilistaion illégale des ressources du parc, prevention des conflits et formation ;...

de maniere générale, la stratégie utilisé par les getsionnaires du PVi étaant l'aproche policiere qui à son tour à des revanches de la part de la population soit parc qu'on a arreté l'un de leurs arbitrerement, ils vont dans la forêt pour monter qu'ils sont aussi fort surtout qu'il y a circulation et prolifération des armes dans la région.

IV.3 Strétégies séctorielles

Classre les conflits identifiées selon la gravité de leurs impacts

Les getsionnaires du PNVi doivent prendre en consideration tous les impacts sur l'homme et la cosnervation ; d'une maniere générale, dans leurs catégories respectives. En d'autres termes, vous devriez demander :

Dans quelle mesure le simpacts sur l'homme decoulant du conflit (c'est-à-dire ; les blessures, decès, la perte des revenus , les maladies et les pertes sur le plan de l'éducation,..) sont Àils graces (c'est-à-dire la presence des groupes armés dans le parc). Dans quelle mesure les impacts sur la conservation decoulant , la contamination du sol, le commerce illégale de la faune et reduction de la présence des activités de conservation.

Une fois que les differents conflits sont connus, maintenant on doit les comparer à l'echelle de risque ; ceci meur donne une idée générale des priorités hautes, moyennes et faible des conflits et portant de ce qui merite le plus de retenir l'intention dans l'immediat.

Le processus de conservation sensible aux conflits est mis en exergue au niveau du programme ou du projet et est presenté sous forme de deux principales étapes , chacune comportant une serie de sous étapes qui couvrent le cycle typique d'une intervention de conservation. Ceci concerne la selection et une analyse detaillée d'un ou des plusieurs conflits liés à la conservation dans votre zone d'intervention géographique. La comprehension acquise au cours de cette étape constitue la base de nos activités de sensibilistaion sur les conflits.

C'est ainsi que nous allons diviser la procedure d'un conservation snesible aux conflits en deux étapees. Toutes ces deux comprennent une serie de sous étapes qui peuvent necessiter l'utilisation doutils ou de méthodologies spécifiques ; la prémiere étape est :

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 59 -

1ère étape : analyser le conflit : necessité d'identification des conflits dans la zone cible, la selection de celui / ceux sur lequel/lesquels vous mettrez l'accent et l'analyse du/des conflits retenus. Cette prémiere etape à comme sous étapes :

> identifier les conflits qui affectent la zone cible,

> selectionner les conflits sur lesquels il y a lieu de ce connecter,

> identifier les causes de ces conflits,

> mesurer les consequences de ces conflits.

2ème étape : cencevoir , mettre en oeuvre et assurer le suivi des solutions de conservation sensible aux conflits : est executée au plan interne par l'organistaion et necessité la conception ou la modification de vos activités afin de le srendres sensibles aux conflits, ainsi que l'extension des actvités de conservation snesible aux conflits, et le suivi permanent de deux activités et du contexte du confmlit de maniere à contenur la sensibilité aux conflits.

La deuxieme étape a aussi comme sous étape :

> concevoir et modifier les activités afin de les rendres sensibles aux conflits ;

> mettre en oeuvre les cativités de la CSC ; s'assurer que le suivi des activités du contexte du conflit afin d'assurer la sensibilisation permanent aux conflits ; pour y arriver, on doit se poser des quetsions par rapport à certains elements afin d'assurer la sensibilité aux conflits et les opérations de votre organistaion , celle-ci doit administret les preuves ;

> d l'engagement et de la determination active de la part des responsables de l'ICCN, sans se soutien, il est peu probable que le changement intervient ;

> de la volonté de changer et de l'ouverture aux nouvelles approches , en reconnaissant que le changement est primordial pour le développement et la pértinence d'une organistaion,*

> du soutient au perfectionnement du personnel par le truchement d'opportunité de formation, formelle ou de l'encouragement d'un apprentissage auto-dirigé et du partage des connaissances aux niveaux du personnel de l'ICCN ;

> dfes partenariats stratégiques, que ce soit avec des bailleurs de fonds qui sont ouverts à des acrivités souples et axées sur le processu et disposé à appuyer les activités de consevation dans le PNVi ;

> des mecanismes de responsabilisation afin de promouvoir et d'assurer le suivi de l'integration de la snesibilité aux conflits dans les activités de l'ICCN ;

cette évaluation peut etre aussi formelle ou informelle que vvous le souhaitez vous pouvez entreprendre une étude du personnel de l'ICCN ou une avaluation des capacités afin de vous

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 60 -

assurer que les conditions susmentionnées sont reunis, vous pouvez organisez egalement de discussions informelles avec els collegues ou reflechir vous mêmem tout simple aux points susmentionnées afin de decider si l'ICCN est prêt pour la CSC.

A présent, nous avons evalué les es projets de conservation de notre organisation par rapport aux conflits liés à la conservation et le cas écheas, les conflits armé dans la zone avoisinangte ; ainsi, nous avons mis au point et modifié ces projets et programmes et veiller à ce qu'ils n'aggravent pas mais atténuent les conflits. Nous devons passer à la mise en oeuvre de la CSC selon les proceures internes de notre organistaion, tout n prénant en compte d'autres considerations, de maniere à maintenir la sensibilité aux conflits pendant la durée de vie du parc national de Virunga.

MISE EN OEUVRE D'UN PROJET OU PROGRAMME DE COSNERVATION SNESIBLE AUX CONFLITS

II.2.5 Intégration des priorités locales, nationales et régionales dans la stratégie de gestion durable des aires protégées

Pour bien gérer les aires protégées, ces quelques point prioritaires doivent êtres prit en compte :

a) Promouvoir au niveau de la région une déclaration de politique générale prenant en compte la protection de l'environnement comme une composante du développement des aires protégées

Une stratégie régionale qui implique la responsabilité des Etats se doit d'être validée au travers de l'engagement politique des autorités concernées, au premier rang desquelles figurent les ministères en charge de l'Environnement, de l'agriculture, tourisme et développement rural. Cet engagement, qui pourrait s'inspirer du code forestier de la RDCongo N° 001/2002 du 29/Août/2002, garantirait la visibilité sur le long terme des orientations autour desquelles les acteurs des gestions des aires protégées et les communautés locales doivent concentrer leurs efforts.

b) Faire reconnaître les aires protégées comme outils, mais également acteurs, du système de gestion des pêches.

Le rôle et les besoins des aires protégées doivent être pris en considération dans le processus global de planification des zones de protection de la biodiversité et surtout les terroirs agricoles et d'élevages. Ils doivent être intégrés en particulier dans les approches nationales et régionales de la gestion des terroirs agricoles, d'élevages, de chasse, notamment dans le cadre des négociations sur les accords de zonage.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 61 -

c) Promouvoir des politiques publiques ou des orientations privées, au niveau régional ou national, qui favorisent la conservation et le développement durable des aires protégées.

Pour garantir leur pérennité, les aires protégées doivent évoluer dans un environnement socio-économique qui garantisse sur le long terme un développement durable de la région. Il est donc fondamental de favoriser les politiques publiques et privées qui vont dans ce sens.

d) Favoriser l'approche participative et la coordination interinstitutionnelle au niveau local, national et dans la région, par la création ou le renforcement de cadres de concertation.

En raison de la diversité des acteurs impliqués dans la gestion communautaire des aires protégées, et de la nécessaire d'harmonisation des intérêts et des responsabilités, la stratégie veut encourager les mécanismes de concertation. Certains d'entre eux existent déjà au niveau de quelques aires communautaires protégées.

e) Doter les aires communautaires protégées d'une personnalité juridique propre et d'une tutelle nationale appropriée.

Ces mesures sont destinées à renforcer la capacité des aires protégées à assumer leur mission au sein d'un cadre national cohérent. Elles doivent d'une part viser à définir clairement les prérogatives et les responsabilités de chacune des aires communautaires protégées y compris les Aires Protégées de production permanente en tant que composantes des politiques nationales de gestion des aires protégées, et d'autre part à faciliter la coordination de l'ensemble des aires communautaires protégées par rapport à des objectifs nationaux, régionaux ou internationaux.

f) Favoriser l'adhésion, la ratification et l'application des instruments juridiques internationaux sur les aires protégées, ou l'environnement en général, dans chaque pays de la région.

Pour accroître la cohérence des politiques régionales en matière d'environnement, il est important d'encourager les Etats à adhérer ou à ratifier les instruments juridiques internationaux.

g) Doter les populations des aires protégées des moyens techniques adéquats (infrastructures de terrain, équipements, logistique, eau, hygiène, industrie,...).

Les aires protégées représentent le plus souvent des territoires complexes à surveiller, et ce d'autant qu'elles protègent des ressources de plus en plus convoitées. La multiplicité des points d'accès, les difficultés liées aux infrastructures de bases, la nécessité de mettre en oeuvre des systèmes de surveillance spécifiques.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 62 -

h) Renforcer les effectifs et former le personnel en encourageant une harmonisation de la formation au niveau régional.

La surveillance et le suivi des aires communautaires protégées constituent des taches qui nécessitent un personnel à la fois suffisant et qualifié. Pour que les aires protégées soient en mesure d'assurer leur mission, elles doivent pour la plupart recruter du personnel supplémentaire. L'approche régionale permettra dans le domaine de la formation d'organiser des modules communs à l'ensemble des aires communautaires protégées.

i) Finaliser la délimitation et le zonage des aires communautaires protégées grâce à une approche participative et impliquer les populations résidentes dans la surveillance du territoire.

A l'intérieur des aires protégées déjà existantes, il y a le plus souvent un besoin de définir un zonage qui délimite des zones chasse, d'agriculture, de pêche, ou qui distingue des aires de protection intégrale par rapport à des sites d'activités multiples.

k) Assurer une bonne diffusion des réglementations au niveau de tous les acteurs.

Pour garantir une surveillance efficace, il est nécessaire d'informer les usagers des réglementations spécifiques des Aires communautaires protégées, a fortiori lorsqu'il s'agit des agriculteurs, éleveurs, chasseurs, exploitants forestiers et miniers qui peuvent se déplacer hors de leurs frontières et qui ne connaissent pas ou mal les limites des aires protégées de la région.

l) Harmoniser les législations et les planifications relatives à l'aménagement et à la gestion des espèces et des habitats partagés.

Pour tenir compte à la fois de la mobilité des ressources et de celle des usagers, une harmonisation des législations entre les différents pays sera recherchée pour favoriser une cohérence d'ensemble de la gestion tout en facilitant la compréhension et l'adhésion des usagers. Des accords de protection entre pays voisins, prévoyant par exemple des droits de poursuite, seront à encourager.

m) Former les acteurs et les gestionnaires par des visites d'échanges et des formations spécifiques.

Les visites d'échanges permettront de mettre en lumière les expériences positives (et négatives), tout en tissant des liens entre les acteurs des aires protégées des différents pays et en développant une conscience et une responsabilité régionale. Ces visites d'échange, ainsi que les formations spécifiques, s'adresseront en priorité aux communautés résidentes des aires protégées, mais aussi aux gestionnaires et autres acteurs concernés.

n) Favoriser une réflexion régionale sur la gestion intégrée des aires protégées

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 63 -

La fonctionnalité des aires protégées ne pourra être durable que si le développement des activités économiques sur les aires protégées prend en compte les besoins et les interrelations de ce réseau régional. Grâce aux outils de recherche, aux compétences et aux réseaux dont elles disposent, les aires protégées peuvent être les catalyseurs de la mise en place d'une stratégie de gestion intégrée des aires protégées, permettant de répondre aux besoins fondamentaux des populations humaines, tout en maintenant les processus écologiques vitaux. o) Amélioration des revenus des populations locales

Les avis concernant l'amélioration des revenus des populations locales sont partagés. En effet les populations autochtones pourrons jouir des conditions de diversité des revenus, des certains avantages sociaux.

Avant de commencer, nous devons assurer que notre organisation peut proceder à la mise sur pied d'un projet ou programme de CSC.c'est à dire, l'identification des sites, la selection des partenaires, la negociation des contrats, la mobilistaion de resosurces, le personnel pertinent (c'est-à-dire les personnes qui, au sein de l'organisation mettent en oeuvre le projet, qui vont en général, au-delà de notre équipe) doit faire ce qui suit :

? assurer le suivi du conflit : la comprehension du contexte du conflit tant en termes de conflits spécifiques liés à la conservation et/ ou de confit armé dans la zone avoisinante demeure primordial pour l'execution generale d'un projet ou programme de CSC. Nous devons veillez à ce que l'équipe d'execution garde à l'esprit les assumétries du pouvoir, les relations entre acteurs, les causes et conséquences du conflit, ainsi que les besoins, interets et capacités des parties prénantes pendant l'extension . l'execution des projets et programmes sans cette comprehension pourait se traduire par le fait que le conflit ne soit pas resolu comme prevu , l'exacerbation de conflit existants (qui ne semblaient pas liés parfois) et l'éclatement des nouveaux conflits ;

? maintenir et renforcer la sensibilisation : la necessité d'assurer une comprehension du contexte du conflit va au-delà de notre équipe, les personnes qui au sein de l'ICCN executent un projet ou un programme de CSC au sein de l'organisation et aient une comprehension approfondie du contexte du conflit et de ses liens avec les activités de l'organisation. Cette connaissance peut favoriser l'execution reussie de la CSC ;

? demeiurer transparent et souple : le splans d'execution doivent etre raisonnablement transparenys et elaborer en consultation avec le sparties prénantes afin de veiller à ce que toutes celles-ci connaissent les objectifs de l'organisation t la maniere dont elle tend à proceder pour les atteindres ;

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 64 -

? par dessu, tout accorder la priorité à la securité du personnel et des partenaires. Enfin, si la mise en oeuvre du projet ou programme de CSC intervient dans le contexte d'un conflit armé plus vaste, l'orgnaistaion doit assurer la securité du personnel chargé de l'execution et des partenaires à l'execution.

SUIVI DE LA SENSIBILITE AUX CONFLITS

En executant un projet ou programme de CSC, nous devons continuer d'en assurer le suivi afin de veiller à ce que son influence sur le conflit lié à la conservation et (le cas echéant), les conflits armés dans la zone avoisinante demeure positif ou du moins neutre ; ceci revient essentiellement à assurer le suivi des conflits eux même ainsi que les progrès liés aux actiivités de CSC et à voir s'il est possible d'etablir un lien entre les deux.

En d'autres termes, il convient de poser la quetsion suivante : les impacts du conflit Xont crûdimùinué, l'activité de CSC à été executée ?; une evaluation liée au conflit X est elle due à l'execution de l'activité de CSC Y ?

Nb/ Dans tout ceci, ce qui compte plus c'est la volonté politique car enlever tout les grpoupes armés dans le PNVi et la création de l'emploi aux jeunes incombe sous la responsaibilité des autorités politico-administratives. Il convient aussi de signaler que la construction d'un hotel dans le PNVi plus précisement à la statitionde Rumagabo et de Rwindi occupe environns 1000 jeunes des villages voisins, di des activités pareilles s'executent chaque année, la construction des écoles, l'octroi des bourses d'étude attenueraient la présence des bandes armées dans le PNVi.

Nous ne pretentonds pas avoir epuisé la quetsion portant sur l'état environnemental et éco-rourisme en période de guerre mais nous croyons apporté tant soit peu une contribution à cet édifice et demander aux autres chercheurs de nous completer.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 65 -

CONCLUSION GENERALE

La quetsion de la getsion des aires protegées en république démocratique du congo surtout pendant la période des conflits armés reste une quetsion delicate pour la plupart des gestionnaires des aires protegées et des organisations mondiales qui interviennet dans le domaine de l'environnement et conservation de la nature.

Dans bien de cas, au lieu que la consrvation des ressources naturelles des aires protegées soient une priorité, elle est devenue secodnaire par rapport à la problématique de l'insecurité qui prevaut dans l'Est de la république démograptique du congo et principalemeny dans la province du Nord Kivu. C'est pourquoi, il convient de signaler par icci que l'aire protegée qui a été visé par notre étude est le parcnational de Virunga situé en république démocratique du congo, privince du Nord Kivu.

Pour bien aborder notre étude, nous nous sommes posé certaines quetsions à savoir :

1) quels sont les problemes majeurs qui ont affecté les écosystemes du parc sous l'occupation du M23 ?

2) y à Àt-il ete constaté des pertes dans le sceteur touristiques suite à cette occupation ?

3) que faire pour preserver l'environnement et relancer le tourisme dans cette contrée ? a ces quetsions, nous avons proposé quelque sreposnes à savoir :

1) l'énorm manque a ganger aurait été enregistré dans le scetur touristique suite à la présence de la rebellion du M23 dans le parc ;

2) les pertes constatés dans le secteur touristique auraient été remarqué lorsque l y a eu baisse de l'entrée des touristes dans cette contrée.

3) L'amélioration des conditions de vie des populations riveraines contribuerait à la préservation de l'environnement dans les zones jadis controlées par le M23.

Pour vérifier ces hypothèses, nous nous sommes servi des méthodes et techniques suivantes :

a) La méthhode descriptive : elle consiste à decrire un fait , des relations existants entre le sphenomenes de facon précise et quantitative au moyen des techniques appropriées. Elle nous a aidée à decrire le milieu en donnat le sliens existants.

b) La méthode analytique : cette méthode nous a permi d'analyser la situation environnementale etr éco-touristique dans les zones controlées par les M23.

c) La méthode historique : la méthode historique se fait par l'examen d'une experience ^passée et est utilsiée pour analyser et interprete les resultats de la vie courante en une période passée. Cette méthode nous a aidée d'avoir une apercue historique sur le parc, autrement dit le passé du PNVi depuis sa création jusqu'à nos jours.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 66 -

d) La technique documentaire : elle consiste à consulter les documents ayant trait à l'objet de notre etude. Cette technique nous a servi en nous donnat beaucoup d'élements cadrant avec le sujet de notré travail dans le cadre de lecture des ouvrages et travaux anterieurs.

e) Technique d'interview libre : avec cette technique, il nous a été facile de nous eentretenir avec les agents de l'administration de l'ICCN ainsi que les autorités locales du parc national de Virunga.

f) Entretien dirigé : cette technique nous a facilité de recolter les données indispensables à notre étude, grace aux differentes entretiens que nous avons eu avec les differentes personnalités clées de cette contrée.

g) Technique d'observation directe : elle nous a permi d'observer directement les faits réels sur terrain et attendu dans une situation concrete, determinée davantage lieu à la quetsion centrale. Cette technique nous a été utile quand nous sommes descendus sur terrain pour voir les espaces se trouvant dans le parc national de Virunga.

h) Technique informatique : cette technique nous a permi d'avoir beauoup d'informations par canal de l'internet car beaucoup d'informations sont publiées par ce dernier.

En dépit de tout ceci, lors de l'analyse de nos données, nous avons pu constater que la présence des bandes armées dans le parc est à la base de l'insécurité et la perte de vie des gestionnaires du parc ; ce qui confirme notre premiere hypothèse.

La perte en vie shumaines, la perte de la biodiversité d PNVi ; le faible contrôle de l'entierté du parc par les gestionnaires de ce dernier, le vol, l'absence du tourisme et viol sont les conséquences des conflits dans le parc de Virunga.

La présence des bandes armés dans le parc, le manque d'emploi aux jeunes des villages qui entourent le parc qui se deguise en groupes armés sont là les causes de la présence des bandes armées dans le parc national de Virunga.

Et pour faire face à ces problemes, les stratégies globales sont l'implication de l'tat congolais car il est dit tout projet sans volonté politique est vouée a l'échec. La conservation participative et la création de l'emploi aux jeunes.

SUGGESTIONS

? Au gouvernement congolais

o De rapatrier tout les groupes armés etranger dans le pays d'origine car ils sont à la base de la perte d'une grande diversité biologique de la RDC ;

o De créer l'emploi aux jeunes ;

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 67 -

o De bien remunerer les gardes parcs car il n'est pas facile de reisuqer sa vie dans les patrouilles alors qu'on n'est pas bien remuneré.

? A la direction provinciale de l'ICCN Nord Kivu

o De faire des actions communautaires (constructuon des écoles, centres de santé,...) pour que la population sentent l'importance du PNVi ;

o D'installer des radards qui vont controlés le parc dans son entierté pour que les gardes parcs ne tombent plus dans des embuscades car pendant cette période ils sont plus visé par les bandes armés ;

? Au service de l'environnement

o Multiplier les efforts en organisant des séances des sensibilisations à la protection de l'environnement de ce milieu ;

o Faire des lobbuing aux ONG oeuvrant dans ce domaine ou intervenant dans la matiere environnementale

? Aux populations riveraines

o Etre prêt à recevoir les innovations dans la protection de l'environnement ;

o Adherer aux differents programmes du service de l'environnement.

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 68 -

BIBLIOGRAPHIE

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866

- 69 -

TABLE DES MATIERES

KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture durable Contact : justinluvagho@ yahoo.fr, +243 997187866






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King