REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
RECHERCHES -ANALYSES
Etat environnemental et éco-touristique
en
période de guerre et après guerre dans
le
Parc National des Virunga
Présenté par
KAMBALE LUVAGHO Justin
Licencié en Environnement et
Développement Durable
Niveau : A0
Spécialisation, Expert et Consultant en
: Environnement et développement durable, Agriculture durable, Etude
des Impacts environnementaux des projets de développement,
Taxiconomie, Education mésologique, Sylviculture durable, Agriculture
écologique et Hydraulique rurale.
Contact : - e-mail : justinluvagho@
yahoo.fr,
aspdeasbl@gmail.com
- Téléphone mobile : +243 997 187 866,
AVRIL 2014
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
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Page 1
i
EPIGRAPHE
Les forêts du Congo, sanctuaires écologique et
poumon africain avec 1700000 Km2 de superficie, 400 espèces
de mammifères, 10000 espèces de plantes. Les forêts
tropicales humides du Bassin du Congo sont un véritable sanctuaire
écologique. C'est le second massif forestier de ce type dans le monde
après celui d'Amazonie.
De ce fait, les forêts de la RDC sont un patrimoine
national commun d'une valeur inestimable pour la population congolaise et pour
l'humanité.
« Protégeons ensemble nos forêts
».
Justin LUVAGHO
Les ressources forestières sont en péril !
Le bois et charbon de bois fournissent 80% de l'énergie
domestique en RDC et chaque congolais utilise en moyenne 1m3 de bois
de chauffage par an. La ville de Goma consomme par année plus de 47 000
tonnes de charbon de bois ; ce qui représente plus de 250000 tonnes de
bois dont 90% de ce bois provient du PNVI.
Il faut agir et renversé la tendance par
l'électrification rurale, l'exploitation du gaz méthane, la
valorisation des énergies géothermique et solaire !. Il faut agir
!!!!
Justin LUVAGHO
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II
ABREVIATIONS ET SIGLES
A.P : Aires Protégées
CCD : Conférence du Comité du
Désarmement
CICR : Comité International de la Croix Rouge
CNDP : Congrès National pour la Défense du
Peuple
EIE : Etude d'Impact Environnemental
FARDC : Forces Armées de la République
Démocratique du Congo
FDLR : Force Démocratique pour la Libération du
Rwanda
ICCN : Institut Congolais pour la Conservation de la Nature
ISDR GL : Institut Supérieur de Développement
Rural de Grands Lacs
ISDR GOMA : Institut Supérieur de Développement
Rural de Goma
IZCN : Institut Zaïrois pour la Conservation de la
Nature
MECNEF : Ministère de l'Environnement, Conservation de
la Nature, Eaux et Forêts
ONG : Organisation Non Gouvernementale
ONGD : Organisation Non Gouvernementale de
Développement
ONU : Organisation des Nations Unies
PEVI : Programme Environnementale autour de Virunga
PNA : Parc National d'Albert
PNG : Parc National de la Garamba
PNKB : Pars National de la Kahuzi Bienga
PNS : Parc National de la Salonga
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PNVi : Parcs National de Virunga
RDC : République Démocratique du Congo
RFO : Reserve de Faune à Okapi
RN : Ressources Naturelles
UICN : Union International pour la Conservation de la
Nature
UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l'Enseignement,
la Science et la
Conservation de la Nature
WCS : Wilde Life Conservation Society
WWF : Wild Word and Fauna
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III
RESUME DU TRAVAIL
La question de l'état environnemental et
éco-tourisme pendant la période des conflits armés pose
toujours problèmes et jusqu'en présent en RDC, elle
éprouve des difficultés auxquelles se heurtent plusieurs
gestionnaires.
Ainsi, dès le départ, les données
récoltées sur terrain, la gestion du parc national de Virunga est
buté à des difficultés telles que le non contrôle de
l'entièreté du parc à cause des bandes armées qui y
sont installées, perte en vies humaines qui continue à
s'accroitre du jour le jour, perte de la biodiversité.
A l'issu de nos enquêtes, il s'est avéré
que le manque d'occupation des jeunes des villages voisins, le non partage des
revenus du parc, la présence des bandes armées qui sont à
la base des conflits armés dans me parc National de Virunga.
Pour faire face à ces problèmes, nous avons
monté des stratégies globales selon lesquelles le rapatriement
des troupes étrangères, la création de l'emploi et le
partage des revenues du parc en appuyant les actions communautaires tout
étant chapeauté par la volonté politique du gouvernement
congolais.
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iv
SUMMARY
The question of the environnemental situation end eco-tourism
during the period of the conflicts always armed pose problem and until present
in DRC, ill feels some difficulties to the collide served administrators.
Thus departure the data harvested on land, the management of
the national park of the Virunga us stumbled to difficulties as the non control
of the totality of the park because of the armed strips than there is
installed, loss in human lives that continues to increase of the day cars of
biodiversity.
At the end of our investigations, half proved to be that the
lack of occupation of the young of the neighboring villages, the none sharing
of the incomes of the park the presence of the troupe's estrangers on soil
Congolese of the armed strips that are to the basis of the conflicts in the
Virunga national park.
To face this problem we brought up global strategies according
to which the repatriation of the trips estrangers, the creation of the
employment and the sharing of incomes of the park while pushing the commune's
actions, all being overseen by the political will of the Congolese
government.
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INTRODUCTION GENERALE
0.1ETAT DE LA QUETSION
Dans le monde scientifique, aucun sujet n'est nouveau d'autant
plus que les domaines scientifiques progressent ensemble et
s'interprètent. Il serait donc faux de penser que le présent
travail est une nouveauté pure en soi bien qu'il vise dans une certaine
mesure un apport substantiel original à la science.
? L'UNESCO dans on rapport de
mission de suivi au parc national de Virunga du 3 au 23 Mars 2006, a
constaté que les principales menaces contre le parc national des Virunga
sont la présence des camps militaires et des bases des groupes
armés à l'intérieur de celui-ci, l'envahissement, les
installations illégales et la déforestation par la
population1.
? Fred Pearce (2002) confirme que
les conflits récents ont gravement endommagé l'environnement et
l'éco-tourisme des pays affectés mais pour l'humain et pour la
nature, les dégâts perdurent bien après que les armes se
sont tues.2
? Benjamin NDAKASILOLA dans son
rapport annuel du monitoring des gorilles pour l'exercice 2006, note que les
principales menaces du PNVi sont notamment la non clarification des ses
limités dans certains endroits, l'accroissement démographique des
riverains, le faible revenu familial, la déforestation, la carbonisation
exagérée causé par la pauvreté qui rangent les
populations, la dégradation du tourisme des gorilles des montagnes
(Gorilla beringei) dans le secteur MIKENO mais aussi et surtout la
présence des groupes armés dans et autour du parc national des
Virunga. Lors des affrontements entre les FARDC, les ex CNDP, les FDLR, le M23
et d'autres groupes milices ; ces affrontements à
répétition à l'Est de la RDC représentent un
défi de taille pour le tourisme dans le parc national de Virunga car le
plus sauvant, ils anéantissent l'existence de ce qui se trouve sur son
passage, y compris celle des civils.3
? KITSA MUKANDIRWA (2011-2012) dans
son mémoire sur la problématique de la gestion des aires
protégées (AP) en période des conflits armés, a
parlé des difficultés auxquelles les gestionnaires des parcs
nationaux
1 Rapport de Mission de suivi de l'UNESCO du parc
national de Virunga du 03 au 23 Mars 2006
2 Fred Pearce, 2002
3 Benjamin NDAKASILOLA, rapport annuel du monitoring
des gorilles pour l'exercice 2006
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se heurtent dans la gestion de ces aires
protégées pendant ces périodes des conflits armés
et propose certaines stratégies pour essayer de pallier cette situation
qui prévaut dans notre pays et particulièrement dans le
PNVi.4
? BICAMAKARA ZAWADI (2007-2008) dans
son mémoire sur les indices des conflits armés sur la gestion de
parc national des Virunga, a épingle les effets négatifs et leurs
conséquences sur la destruction très sensible de la faune et de
la flore du parc national de Virunga.5
? MUHINDO NDAKASI (2009-2010) dans
son mémoire intitulé « les groupes armés et leurs
impacts sur les activités touristiques dans le parc national de Virunga
» a décortiqué les effets néfastes des groupes
armés ainsi que leurs conséquences sur la dégradation du
tourisme des gorilles de montagnes dans le secteur et sur le niveau
économique des populations avoisinantes du PNVi.6
? HAMILL Ann et al (2009) dans cet
ouvrage, il est proposé un cadre analytique et un processus de prise des
décisions simples en vue d'aider les organisations de la conservation
à mieux appréhender le risques des conflits et les
opportunités de consolidation de la conservation et à la gestion
durable de la biodiversité . il est reposé sur des pratiques,
cadre et outils sensibles aux conflits des secteurs du développement et
des activités humanitaires, mais met en exergue les défis et
expériences spécifiques des organisations de la
conservation7.
Quant à nous, nos recherches sont orientées sur
l'état environnemental et éco-touristique en période de
guerre et après guerre. Une bonne partie du parc national de Virunga
à été occupée durant une année par les
rebelles du M23. L'évolution des dégâts causées et
des pertes du point de vue environnemental et touristiques constituent l'objet
de notre étude.
4 KITSA MUKANDIRWA, problématique de la
gestion des aires protégées en période des conflits,
mémoire ISDR GL, 2011-2012
5 BIICAMARAKA ZAWADI, 2007-2008
6 MUHINDO NDAKASI, les groupes armés et leurs
impacts sur l'activité touristique dans le parc national de Virunga,
mémoire, inédit, ISDR-GL, 2009-2010
7 HAMILL Anne et al, pour une conservation sensible
aux conflits, 2009
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0.2 PROBLEMATIQUE
Les conflits armés sont sources de catastrophes
majeures pour l'environnement et le tourisme dans le monde et surtout en
Afrique. Dans les années 60, la défoliation de la jungle
vietnamienne par l'armée américaine et interpellée la
conscience collective sur la protection de l'environnement en situation des
conflits armés8.
En Afrique, les aires protégées sont devenues
des endroits surs pour le début des rebellions car sachant que les
bombardements ne peuvent pas intervenir du fait que ce sont des endroits
protèges par la loi.
Les aires protégées de la région des
grands lacs sont aussi dans une insécurité morale car c'est dans
celles-ci pour la RDC que se préparent les rebellions, notamment celles
des FDLR, CNDP et les M23.9
Les tentatives d'expulsion de ces groupes armés ont
fait des nombreuses victimes et provoque t d'importances migrations
transfrontalières des espèces fauniques quittant le parc national
des Virunga vers les parcs voisins du Congo. Ces guerres ont également
détruit les institutions humaines avec pour conséquence une
déforestation massive et la perte en faune et en flore. Des
préjudices ont été causés à des
espèces vulnérables et menacées. Les massif des Virunga
fait partie des forêts alpines du rift albertin qui s'étend dans
le sud Ouest de l'Ouganda, l'Ouest du Rwanda et Burundi et l'Est de la RDC.
Autrefois, cette région était
uniformément couverte des forêts mais les pressions
démographiques intensives au cours des derniers siècles, un
processus qui s'est encore accéléré au cours du
20ème siècle pour atteindre des niveaux insoutenables.
En RDC, cette situation des conflits armés à des impacts
négatifs sur le plan socio-économique car les guerres sont
à la base de la non fréquentation des touristes dans cette
région ; ce qui se répercute dans tous les
domaines.10
La province du Nord Kivu étant la victime directe de
ces conflits, par le fait que le parc national de Virunga et la majorité
des parcs nationaux de la RDC sont traversés parc des routes, les
commerçants sont objets des pillages du jour le jour car, comme dit
précédemment les rebelles ont leurs quartiers
généraux dans les aires protégées ; exceptés
les menaces liées à la présence des refugiées
rwandais aux alentours du secteur Sud du parc National de Virunga
8 CRETAJA, Patrimoine, tourisme, environnement et
développement durable, éd Karthala, Paris, 2010,
9 LANGUY et DEMERODE ; Virunga survie du premier parc
d'Afrique, éd Lanoo, Bruxelles, 2006, p4
10 LANGYU et DEMERODE E, Idem
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en 1994, les menaces de la période des conflits
armés ont un impact très remarquable sur les ressources
naturelles du PNVi.11
Cependant, pour présenter cette problématique, nous
nous sommes posé quatre questions selon lesquelles traduit notre
profonde préoccupation à savoir : y' Quel est
l'état de l'environnement et l'éco-tourisme en période de
guerre dans les zones jadis contrôlées par le M23 ?
Appart cette question principale, trois sous questions
spécifiques nous sont venues à l'esprit. y'
Quels sont les problèmes majeurs qui ont affecté les
écosystèmes du parc sous l'occupation du M23 ?
y' Y Àa-t-il été
constaté des pertes dans le secteur touristique suite à cette
occupation ?
y' Que faire pour préserver
l'environnement et relancer le tourisme dans cette contrée ?
0.3 HYPOTHESE
Pour répondre à toutes ces
préoccupations, nous avons formulé les hypothèses de la
manière suivante :
0.3.1 Hypothèse principale
y' L'occupation des territoires de Rutshuru et
Nyiragongo par le M23 aurait contribué dans une large mesure à la
dégradation environnementale du parc national de Virunga. 0.3.2
Hypothèses spécifiques
y' L'énorme manque à gagner
auraient été enregistré dans le secteur touristique suite
à la présence de la rébellion du M23 dans le parc ;
y' Les pertes constatées dans le
secteur touristique auraient été remarqué lorsqu'il y a eu
une baisse de l'entrée des touristes dans cette contrée.
y' L'amélioration des conditions de
vie des populations riveraines contribuerait à la préservation de
l'environnement dans les zones jadis contrôlées par les M23.
0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.4.1 Objectif global
Notre étude est basée sur l'état
environnemental et éco-tourisme en période de guerre. Analyser la
situation environnementale et l'éco-tourisme en période de guerre
dans les zones contrôlées par les M23.
11 Ibidem
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0.4.2Objectifs spécifiques
y' Vérifier les problèmes majeurs qui ont
affecté les écosystèmes du parc national sous
l'occupation du M23 ;
y' Vérifier des pertes dans le secteur touristique suite
à cette occupation ;
y' Proposer des stratégies pour relancer le tourisme dans
cette contrée.
0.5 CHOIX ET INTERET DU SUEJT
a) Choix
Vu l'importance de la biodiversité et la gestion des
aires protégées, notre choix est animé par le souci de la
conservation, la protection de l'environnement et l'éco-tourisme surtout
que nous sommes inquiets par la situation des conflits dans les aires
protégées, nous avons jugé bon d'abordé ce sujet en
vue de proposer des stratégies pour une conservation sensible aux
conflits armés dans le PNVi.
b) Intérêt personnel
Ce travail revêt d'un intérêt très
considérable sur le plan scientifique car il constitue non seulement une
base des données aux futurs chercheurs mais aussi un outil important
pour les gestionnaires des aires protégées car contient des
stratégies pour faire face à la situation des conflits
armés dans le parc.
c) Intérêt scientifique
Il est une base devant permettre au monde scientifique
d'évaluer les méfaits de cette destruction sur l'environnement et
l'éco-tourisme.
d) Intérêt social
La population de territoires de Rutshuru et d'autres qui
dépendent de lui de près ou de loin pourra acquérir des
notions relatives et à la conservation personnelle de la nature et ses
ressources.
0.6 DELIMITATION DU SUJET
0.6.1 Dans le temps
Nos investigations portent sur l'état environnemental
et éco-tourisme en période des guerres et après guerre
pour la période allant de 2012-2013. Nous avons jugé cette
période amplement suffisante pour étouffer notre sujet.
0.6.2 Dans l'espace
Cette étude concerne le parc national de Virunga
précisément dans la collectivité de Nyiragongo, dans le
territoire de Rutshuru, groupement de Bwisha, province du Nord Kivu, en RDC.
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0.7 DIFFICULTES RENCOONTREES
Pour arriver au terme de ce travail, nous nous sommes
butté à plusieurs difficultés parmi lesquelles nous citons
:
? La distance entre l'ISDR-GOMA et le groupement de Bwisha ;
notre milieu de recherche. Il fallait toujours attendre la semaine où
nous n'avions pas cours pour nous rendre sur terrain et enfin,
? Le manque de certains ouvrages nécessaires pour la
bonne documentation dans certaines bibliothèques de la place,
Malgré toutes ces difficultés, nous avons consentis
beaucoup des sacrifices surtout sur le plan financier pour les
contournées et trouver tant soi peu des réponses claires aux
questions majeures de notre recherche.
0.8 APPROCHE METHODOLOGIQUE DE RECHERCHE
0.8.1 Méthodes
GRAWITZ (1979) défini la méthode comme l'ensemble
des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, la
démontre et la vérifie.12
Ainsi, pour aborder notre thématique, nous nous sommes
servi de différentes méthodes dont la méthode descriptive,
la méthode historico-comparative, la méthode analytique et la
méthode statistique.
0.8.1.1 La méthode descriptive
Elle nous a permis de présenter la monographie du parc
national de Virunga et la monographie du territoire de Rutshuru sur les aspects
géographiques, historiques, socioculturels, politico-administratifs et
économiques.
0.8.1.2 La méthode analytique
Cette méthode nous a permis d'analyser la situation
environnementale et éco-touristique dans les zones confrontées
par le M23.
0.8.1.3 La méthode statistique
Cette méthode nous a permis de présenter les
données récoltées sur terrain sous forme des tableaux.
12 Grawits MADELEINE ; méthode des sciences
sociales, éd Dallos, Paris, 1979, p319
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0.8.2 Techniques
Les techniques sont l'ensemble des moyens matériels
qu'on utilise dans une méthode pour faciliter son action. Les techniques
sont au service de la méthode13. Les techniques ci-dessous
nous ont été utiles dans la récolte des données
:
0.8.2.1 Technique documentaire
Celle-ci a été utile en ce sens qu'elle nous a
permis de recourir aux différents documents traité sur notre
thématique dont les livres, mémoires et TFC qui nous ont permis a
enrichir notre travail.
0.8.2.2 L'interview
Nous nous sommes entretenus avec les responsables de l'ICCN,
les autorités locales ainsi que les populations riveraines.
0.8.2.3 interviews dirigées
Cette technique nous a facilités de récolter les
données indispensables à notre étude, grâce aux
différents entretiens que nous avons eu avec les différentes
personnalités clés dans cette contrée.
0.8.2.4 L'observation directe
Elle nous a permis d'observer directement quelques milieux
contrés par les groupes
armés.
0.9 PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, le présent
travail s'articule sur quatre chapitres à savoir :
? Le premier chapitre parle des
généralités sur le milieu d'étude où nous
présentons notre milieu de recherche qui est le parc national de Virunga
dans le territoire de Rutshuru.
? Le deuxième chapitre traite sur les
considérations théoriques et conceptuelles sur le sujet ;
? Le troisième chapitre s'atèle à la
présentation, analyse et interprétation des données de
l'enquête et enfin ;
? Le quatrième chapitre parle sur les stratégies
pour relancer la situation environnementale et éco-tourisme dans les
zones jadis contrôlées par le M23.
13 RURIHO KIBAMBASI Freddy, cours d'initiation
à la recherche scientifique G1 Tourisme, loisir et conservation de la
nature, Inédit 20°07-2008
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CHAPITTRE I : ETUDE MONOGRAPHIQUE DU
TERRITOIRE DE RUTSHURU
I.1 HISTORIQUE, DECOUPAGE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE
I.1.1 Historique et découpage administratif
Le territoire de Rutshuru est une subdivision administrative de
la province du Nord Kivu, issue du découpage territorial de l'ancienne
province du Kivu intervenue en 1988. Il a été crée en 1909
et faisait jadis partie de la province orientale.
Le tableau n° I ci-dessous montre le
découpage administratif actuel de ce territoire
Territoire
|
Superficie en km2
|
Collectivité
|
Superficie
|
Nombre de groupement
|
|
|
BWISHA
|
2709 Km2
|
1. BINZA
|
|
|
|
|
2. BUKOMA
|
|
|
|
|
3. BUISANZA
|
|
|
|
|
4. JOMBA
|
|
|
|
|
5. BWEZA
|
|
|
|
|
6. KISIGARI
|
RUTSHURU
|
5289
|
|
|
7. RUGARI
|
|
|
|
BWITO
|
2550 Km2
|
1. GAMBO
|
|
|
|
|
2. BISHIUSHA
|
|
|
|
|
3. BUKOMBO
|
|
|
|
|
4. KANYABAYONGA
|
|
|
|
|
5. KIHINDO
|
|
|
|
|
6. MUTANDA
|
|
|
|
|
7. TONGO
|
|
Source : Rapport annuel de l'intérieur,
décentralisation et sécurité, 2014, p4
Commentaire : les données en
superficie montrent que la collectivité de Bwisha est un peu vaste que
celle de Bwito mais les deux possedenyt le meme nombre de groupements.
I.1.2 Situation géographique du territoire de
Rutshuru
Le territoire de Rutshuru s'étend sur une superficie de
5289 km2, le PNVi avec ses deux stations dont celle de Rwindi et de
Rumagabo renforcées par la station de Lulimbi occupe à elle seule
2400 Km2 soit 43 % de la superficie totale.
Les deux collectivités qui composent le territoire de
Ruthsuru (Bwito et Bwisha) se partagent le reste ; c'est-à-dire les 2889
Km2 ; soit 57%.
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- 9 -
Il est situé entre 0°42'-1°30' latitude Sud et
28°-29°42' longitude Est, ses frontières
avec les territoires ruraux voisins sont tantôt
naturelles, tantôt artificielles. Ainsi qu'il est
limité :
> Au Sud par le territoire de Nyiragongo ;
> A l'Est par la République Ougandaise,
> Au Sud Est par la République Rwandaise,
> Au Nord par le territoire de Lubero,
> A l'Ouest par les territoires de Masisi et Walikale.
I.1.2.1 Relief
Le territoire de Rutshuru est dominé par des montagnes,
des collines des vallées et des
plaines. Le centre est occupé par une vase plaine
alluviale argileuse : la plaine de la Rwindi
dont la majeure partie constitue le plus beau du parc.
A l'Ouest du parc, on rencontre la chaine des monts Mitumba
bordant le lac Edouard,
le massif montagneux de Bishusha, le plateau de Bombo-kilima et
la plaine de Bulindi.
L'est du territoire de Rutshuru est également
encadré par la chaine de montagne
sauvant élevée ; c'est le cas de la montagne que
les habitants de la région appellent
KALAVARI (calvaire) à cause de la raideur de sa pente
à Buramba et Nyamilima.
I.1.2.2 Sols
Ils sont groupés en cinq (5) classes :
y' Les sols volcaniques récents issus des éruptions
volcaniques ;
y' Les sols volcaniques parmi lesquels se ragent principalement
les dérobés des vieux
basaltes ;
y' Les sols alluviaux des plaines composés des
dépôts lacustres ;
y' Les sols organiques ;
y' Les roches dérivées des roches anciennes.
Ces types de sols à coulée ancienne de lave
particulièrement décomposés restent
chimiquement fertiles. Les sols de Rutshuru renferment un secret
de fertilité inébranlable qui
lui permet de fournir les produits vivriers toute
l'année.
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I.1.2.3 Climat
L'Est et l'Ouest jouissent d'un climat tropical
tempéré par l'altitude (1,900-3,00 m). a l'Est, nous faisons
allusion à Rwanguba, Jomba, Bunaghana,...
Au centre, le climat est chaud et humide.
A Rytshuru, il y a deux saisons :
? La saison sèche ;
? La saison pluvieuse.
La saison sèche intervient en Janvier, Février,
Juin, Juillet et Aout. Le reste de mois est dominé par les pluies ;
néanmoins, nous assistons à certaines perturbations
saisonnières. Parfois, les pluies tombent en pleine période de
sécheresse ; c'est le cas des pluies de Jun-Juillet.
I.1.2.4 Végétation
La savane herbeuse attire l'attention parce qu'elle couvre
toute la plaine du parc faisant ainsi de ce dernier l'un des plus beaux parcs
du monde. A Rutshuru, la forêt occupe les vallées et une bonne
partie des plaines est entrain de disparaître graduellement pour
être remplacée par des champs des cultures vivrières et
industrielles.
I.2 ASPECT SOCIO-ECONOMIQUES
I.2.1 Aspect social
a) Education
L'infrastructure scolaire est peu développée ;
on y rencontre des élèves qui parcourent même 5 à 7
km pour atteindre leurs écoles. Les parents et les paroisses se
déploient pour la gestion des écoles reconnues et agrées
par le ministère de l'éducation nationale ; ont organise tous les
niveaux reconnues en RDC : maternel, primaire, secondaire, supérieur et
universitaire.
Malheureusement, l'exode rural avec
l'insécurité incessante font défaut ; c'est enseignants
qualifiés car ils fuient à cause du mauvais payement, revenu
familial trop faible, insécurité bat son plein, pillage, ... pour
les zones urbaines.
b) La santé
Les groupements qui constituent le territoire de Rutshuriu sont
desservis par les zones de santé de Rwanghuba et celle de Rutshuru avec
la zone de santé de Karisimbi (à Goma). Des centres de
santé et dispensaires avec les postes de santé sont
représentées dans les localités et villages qui font
partie de ces groupements.
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C) La religion
La relution catholique domine les autres religions dans ce
secteur. On y trouve actuellement aussi des églises protestantes comme
la CEPAC, ADVENTISTE, CEBCE, CEBCA, FEPACO,... et aussi quelques églises
rares (sectes).le catholicisme représente à lui seul plus de 60%
de la population et les protestants 20% mais le reste représente 10% ;
on y trouve rarement des musulmans.
d) L'Habitat
L'habitat dans le territoire de Rutshuru a connu une
amélioration surtout dans les villages environnants la station de
Rumagabo, ceci grâce à la présence des pierres calcaires
dans lesquelles ont fabrique le chou et mes blocs à chaux d'une
façon artisanale à plus de 40% de maisons.
Cette technologie a été
expérimenté par le personnel du domaine de Katale sous le guide
des acquéreurs et diffusée plus tard par les ONGD locales comme
PRODECA, APIPA, TPD,.. actuellement mis à la portée de tous les
habitants capables et courageux, la fabrication des briques cuites et blocs.
Les habitations qui anciennement présentaient un
paysage obscure apparaissent actuellement dans les bananeraies grâce aux
tôles galvanisées qui brulent de façon continuelle vit dans
des petites maisons en pissées favorisant ainsi diverses maladies faute
d'entretien qui est sauvant difficile.
e) Sport et loisirs
Le football est le sport principal fait dans ce territoire et
reconnu par le LIFNOKI. Périodiquement, ils font des matchs amicaux dont
les gagnants rentrent seulement avec honneur chez eux sans motivation
financière et appui matériel à cause du manque des
sponsors.
Les loisirs sont quasi-inexistants à cause des
initiatives et es promoteurs ; rarement des évolués y montrent
des pièces théâtrales dont on exhibe à gratuit pour
raison de la pauvreté (faible revenu et insuffisance du temps de repos
et cela se fait sauvant le dimanche).
A part les chorales religieuses, on y rencontre rarement des
musiciens chanteurs qui ont débuté pendant les troubles
interethniques au cours de cette décennie et pour l'objectif de pacifier
la population en conflits (cohabitation pacifique).
f) Moeurs et coutumes
La population de Rutshuru est diversifiée et
composé des Bwisha, Twa, Nande, hunde, Nyanga, Shi, Baluba, Bakongo,..
;. Grace à l'hospitalité de l'ethnie autochtone Bwhisa et Twa
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d'une part et de la présence de réalités
du camp militaire de Rumagngabo à Kisigari, du camp de gardes par cet
des plantations diverses de caféier de l'autre part.
La population locale vit de l'autre part de l'agriculture et
l'élevage : leur alimentation de base est le haricot, sorgho, pomme de
terre, patate douce, manioc et les bananes. Les jeunes se marient
généralement à l'âge de 17 ans à 25 ans
moyennant une dote équivalente d'une à deux vache et leur
régime est patriarcal. Le jeune marié est le responsable et
garant de toute la famille14.
I.2.2 Aspect économique
Ruthsuru est le territoire qui présente
d'énormes potentialités économiques dans la province du
Nord Kivu.
Pour se faire, ils contribuent efficacement au ravitaillement
de nombreux centres de consommation et commerciaux. Les productions agricoles
les plus importantes sont : le haricot, le manioc, le maïs, pomme de
terre, patate douce, sorgho, bananes qui servent à l'alimentation de la
population locale à la fois mais aussi sont transférées
vers les grands centres commerciaux (Goma, Vitshumbi, Nyakakoma,.. ;) où
le surplus exporté vers les pays voisins (Rwanda, Ouganda).
La culture industrielle principale est le caféier. Il
est exploité par les capitalistes dans le domaine de Kivunge et celui de
Katale. L'élevage dans cette entité productif avant la guerre
laquelle se fait différents pillages du cheptel par les hors la loi.
Le recensement de la production animale fait état d'une
amélioration de l'élevage après guerre.
La pèche se pratique dans le groupement Gisigari mais
aussi à Vitshumbi et reste artisanale. Elle s'effectue dans les
étangs naturels et dans les étangs piscicoles privés.
Dans tous ces étangs, le Tilapia et les silures sont
les espèces exploitées localement pour la consommation
familiale.
I.2.3 Transport et communication
Les groupements de Gisigari, Rugari, Jomba, Kibumba, chefferie
des Bakumu,.. sont traversés par la route principale Goma-Kisangani.
Cette route communique avec d'autres régionales qui la
relient aux frontières comme l'Ouganda, par Bunagana et Ishasha et pour
le Rwanda par Kibumba-Buhumba,.. ; D'autres routes de dessertes agricoles sont
réliées à cette route nationale. Il s'agit notamment de
:
? Route Rugari-Kanyamondo-Bukima=10 km
14 Bureau de la collectivité /Chefferie de
Bwisha, Rutshuru, entretien ; Avril 2014
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? Route Kalengera-Kabaya= Mutovu-Jomba=42 Km
? Route Kamabo-tongo-kalengera-Jomba=40 km
? Route Burayi-Rwanguba-Jomba=26 km
Il y a aussi un aérodrome à Katale qui
malheureusement est en mauvais état car les petits avions qui y
atterrissaient appartenaient au propriétaire de la plantation du domaine
de katale (déjà mort).
I.2.4 Commerce
Dans ce secteur Sud, nous avons des marchés et des
petits centres commerciaux avec des petits commerçants ambulants
détenant les kiosques dans chaque groupement.
? A Kisigari, le centre commercial et marché de Kabaya ;
centre commercial de Rubare et marché de Kalengera, le marché de
Ntamugnega à Bweza ;
? Jomba : centre commercial et marché facilite les
échanges et la population s'y approvisionne en produits
manufacturés de première nécessité (sel, savon,
lait de beauté) tous els jours de marché.
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CHAP.II. CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL
II.1 Cadre conceptuel
1. Aires protégées : c'est une
portion de terre de milieu aquatique ou marin, géographiquement
délimitée, variée spécialement à la
protection et au maintien de la diversité biologique, aux ressources
naturelles associées, réglementées, administrées
par des moyens efficaces, juridiques ou autres.15
2. Gestion communautaire : c'est un
processus par lequel les gens agissent en groupe pour influencer les directions
et les résultats des programmes de développement qui les
touchent.
3. La protection c'est le maintien de
l'intégrité des écosystèmes et leur effet tampon
sur le climat local, et réduit les risques et l'incidence des
événements extrêmes tels que les tempêtes, les
sécheresses et la montée du niveau de la mer16.
4. Gestion participative : c'est une
approche dans laquelle aux moins deux acteurs sociaux négocient,
définissent et garantissent entre eux un partage équilibre des
fonctions, droits et responsabilités de gestion d'un terroir, d'une zone
où d'un ensemble donné des ressources naturelles17.
5. Biodiversité : c'est une
variété des formes vivantes, leurs rôles écologiques
et la diversité génétique qu'elles représentent.
Elle incluse la diversité génétique qui recouvre la
variété des différents gènes que l'on trouve dans
la population reproductrice dans une espèce donnée ou dans toutes
les espèces se trouvant dans une région donnée 18
6. Changement climatique : changement
climatique, évolution naturelle du climat, désormais fortement
influencée par les activités humaines. les changements du climat
sont en premier lieu liés à des événements purement
naturels. En effet, le climat dépend d'abord des variations des
paramètres de l'orbite terrestre, qui influent sur le rayonnement
solaire reçu par la surface terrestre (théorie de
Milankoviæ). Par conséquent, les climats n'ont cessé
d'évoluer à travers les paléoclimats successifs depuis la
formation de la Terre (il y a environ 4,5 milliards d'années). La
planète a connu alternativement de longues périodes glaciaires
(durée de 80 000 à 100 000 ans) ponctuées par de plus
courtes périodes interglaciaires (durée de 10 000 ans
environ).
15 ADENIYI et All, Ressources naturelles et
environnement en Afrique, éd Karthala, Paris, 2010,
16 Idem
17 Ibidem
18 Microsoft Encarta, DVC Collection 2009.
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Lors des périodes glaciaires, la température
moyenne à la surface de la Terre était généralement
inférieure d'environ 5 °C par rapport à la
température actuelle, modifiant ainsi le niveau des océans. Lors
de la dernière glaciation (il y a environ 18 000 ans), le niveau moyen
des mers était d'environ 120 m plus bas que le niveau actuel, compte
tenu du stockage de l'eau sous forme de glace dans les calottes polaires 19
7. Eco développement : c'est un
conflit qui désigne un impératif qui tient compte des
enseignements de l'écologie, de la naissance des règles de
fonctionnement des écosystèmes et leurs productivités de
leur stabilité comme de leurs fragilités20.
8. Ecosystème : c'est l'ensemble
formé par une communauté animale et végétale et le
milieu que cette communauté occupe.
9. Biosphère : c'est l'ensemble de
tous les êtres vivants qui peuplent le globe, tantôt la partie du
globe occupée par la vie.
10. Réserve naturelle : elle
constitue une aire protégée administrée principalement aux
fins d'études scientifiques
11. Parc national : c'est une aire
protégée et administrée principalement dans le but de
préserver les écosystèmes et aux fins de
recréation.
12. Tourisme : c'est un ensemble des
activités liées au déplacement des personnes sur une
certaine distance dans le cadre d'une activité de loisir.
Sur le plan statistique la définition inclut les
déplacements de plus de vingt-quatre heures et par extension les voyages
d'affaires. Par contre, les migrations, les mouvements de militaires ou de
professionnels du transport (chauffeurs, marins, etc.) ne font pas partie des
mouvements touristiques. Pour les voyages de moins de vingt-quatre heures, les
statistiques utilisent les termes d'excursions et d'« excursionnistes
».
13. Eco-tourisme : C'est une forme de
tourisme responsable dans les espaces naturels qui constitue à la
protection de l'environnement et au bien être de la population locale,
tout en répondant aux attentes des humains en terme de loisir et aux
besoins économiques et socioculturelles des acteurs locaux de sites
naturels visés21.
14. Environnement : est défini comme
« l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui
entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent
19 Microsoft Encarta, DVC Collection 2009.
20 KATUMWA JP, cours d'économie de
l'environnement, L1 ISDR GOMA, 2013
21 Lazato-Giotard et Balfet, 2004
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directement à subvenir à ses besoins », ou
encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques,
biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d'agir sur les
organismes vivants et les activités humaines ».La notion
d'environnement naturel, souvent désignée par le seul mot «
environnement », a beaucoup évolué au cours des derniers
siècles et tout particulièrement des dernières
décennies. L'environnement est compris comme l'ensemble des composants
naturels de la planète Terre, comme l'air, l'eau, l'atmosphère,
les roches, les végétaux, les animaux, et l'ensemble des
phénomènes et interactions qui s'y déploient,
c'est-à-dire tout ce qui entoure l'Homme et ses activités-bien
que cette position centrale de l'Homme soit précisément un objet
de controverse dans le champ de l'écologie22
15. Développement durable : C'est le
développement qui, non seulement entraîne la croissance
économique, mais aussi distribue ses bénéfices d'une
manière équitable ; il régénère
l'environnement au lieu de le détruire, il donne aux personnes
l'autogestion au lieu de les exclure, et il lui fournit la possibilité
de participer à la prise de décision a propos des questions qui
le concerne. C'est le développement pour le pauvre pour la nature, pour
la création d'emplois et pour la femme
La commission mondiale pour l'environnement quant à
elle définit le développement durable comme ce qui satisfait aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à satisfaire leurs propres besoins.
16. Zonage : Est un système Nord
Américain de réglementation et de contrôle de l'utilisation
du sol. Le mot est divisé de la pratique de préciser les permis
à l'aide de cartes qui séparent les usages les uns des
autres23
17. Réserve communautaire : c'est une
étendue de terre contenant une biodiversité susceptible
d'être protégée et qui est gérée par la
population locale pour le développement socio-économique du
milieu.
18. Conservation communautaire : c'est une
devise de la conservation d'une aire protégée ou d'une
réserve naturelle, basée sur les communautés locales.
19. Agroforesterie : est un terme d'une
traduction d'un néologiste anglais des années 1970. il peut
prêter à confusion car l'agroforesterie moderne diffère
fortement de la foresterie en ce qui les arbres n'occupent
généralement que moins de 20 à 30 % de la surface agricole
utilisée.
22 KATUMWA JP, Cours d'économie du
développement, L1 ISDR GOMA, 20113
23 Code forestier, 2002
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II.2 Considérations théoriques sur la
survie du PNVi
I.2.2 Le parc national d Virunga
II.2.2.1 Historique
Le parc national de Yellowstone des Etats-Unis
d'Amérique est le premier parc au monde à avoir été
crée en 1872.
Le roi Albery Ier de Belgique l'a longuement visité et
surtout admiré. Le naturaliste américain Carl Akeley l'avait
rencontré à cette occasion. Il s'assura de la convaincre de la
nécessité urgente de protéger les gorilles de montagne
dont il collectant des spécimens dès 1923 pour les musées
Américains.
Sur demande du Roi Albert Ièr, il y retrouva
pour rassembler des informations scientifiques sur cet état animal qui
le fascinait. Le projet du parc prit corps et fut sanctionné par la
création du parc national Albert actuellement parc national des Virunga
sur décret royal du 21 Avril 1925.
Le décret protégeait environ 20 000 ha sur les
volcans endormis de Mikeno, Karisimbi et visoke dans la partie exclusivement du
territoire du Congo-belge.
Ce décret avait en ce moment là comme vocation
essentielle de protéger les gorilles de montagne (Gorilla Gorilla
béringuei) découverts seulement 23 ans au paravent.
Par la suite, différents textes d'arrêtés
et des décrets se sont succédées jusqu'en 1950 où
les définitives du parc national ont été
établies.
En outre, c'est en 1948 que les deux pêcheries :
Vitshumbi et Kyavinyonge ont été ouvertes. Elles font toujours
partie intégrante du parc national insu que l'entièreté du
lac Edouard en RDC.
En 1960, la partie Rwandaise devenue parc national des
Volcans, soit 165 Km2 est détachée du reste du parc
national de Virunga dont la superficie est demeurée à 8000
km2 jusqu'à ce jour.
Après l'indépendance en 1960, le fait essentiel
a été la création en 1971 de la station de recherche
scientifique de Lulimbi (à l'Est du PNVi). En 1979, l'UNESCO a
décerné le titre très envié « du site du
patrimoine mondial » au PNVi ; tandis qu'a été
éclairé site du patrimoine mondial en péril en
1994.24
II.2.2.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PNVi
Le PNVi se situe sur l'équateur dans l'Est de la
République Démocratique du Congo ; le long de ses
frontières avec le Rwanda et de l'Uganda. D'une superficie de 800000 ha
, il a
24 Laanguy M et DEMERODE E, 2006
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un forme très longée selon un axe Nord et Sud.
Il est limité au Nord par la rivière Puemba à 00°
56'N, la plus grande partie du parc est située au fond du rift Albertin,
la branche
occidentale de la faille africaine. Du Nord au Sud, sa
longueur maximale est de 300 km et sa largeur moyenne de 23 km (avec un
minimum de 2,3 km seulement au Sud de Mabenga). en raison de sa forme
allongée et de son découpage particulier, le PNVi a un
périmètre total exceptionnel long de 1,150 Km.
Son altitude maximale est de 5.119ùm (au Pic
marguerite, sur le Rwenzori, point culminant du pays et le troisième du
continent) et la plus basse est de 680 m au concluent des rivières
Puemba et Semuliki.25
II.2.2.3 Statuts juridique et administratif
a) Statut juridique
Le PNVI alors parc national Albert a été
crée en Avril 1925 par le décret Royal de Belgique. Il sera
modifié et agrandi à plusieurs reprises. La partie congolaise
devient le parc national de Virunga par le décret n° 69/041 du 22
Aout 1969 relatif à la conservation de la nature.
Ainsi, l'ordonnance n° 75/023 du 22 Juillet 1975 portant
le statut de l'Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature (IZCN)
telle que modifiée et complétée par l'ordonnance n°
78/90 du 05/05/1978 portant dispositions générales applicables
aux entreprises publiques de l'Etat.
L'ICC est donc le seul gestionnaire des parcs nationaux et
des quelques domaines et réserves protégées en RDC
laquelle institution a son administration centrale basée à
Kinshasa, la capitale d pays.
La terre et le sous sol étant des
propriétés de l'Eta (ordonnance du 20 Juillet 1973 telle que
modifiée par la loi n° 08/008 du 08 Juillet 1980) ;
l'autorité responsable chargée de veiller à
l'intégrité des parcs nationaux et de quelques domaines et
réserves en RDC est confiée à l'ICCN.
b) Administration
Du point de vue de l'administration, le PNVi est presque
entièrement située dans la province du Nord Kivu, l'extrême
Nord se trouvant dans la province orientale, et l'Ile Tshegera dans la province
du Sud Kivu.
Le parc fait partie du réseau des aires
protégées de la RDC, réseaux dont la gestion est
confiée à l'ICCN, don le ministère de tutelle est le
ministère de l'environnement, conservation de la
25 KACHECHE, 2004
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- 19 -
nature, Eaux et Forêts (MECNEF). La direction
générale de l'ICCN est basée à Kinshasa la capitale
du pays. Elle possède au Nord Kivu une direction provinciale
basée à Goma. le PNVi est l'un des mieux dotés en
personnels au Congo ; plus de 670 travailleurs dont plus de 150 recrutés
ces dernières années et sans numéro matricule, de tous les
parcs en RDC.
Tableau n° II : Superficie en km2
nombre de gardes et nombre de km2 par garde dans - aires
protégées majeures en ROC.
Parc national
|
Superficie km2
|
Nombre des gardes
|
Nombre de km2 /garde
|
PNVi
|
800
|
689
|
12
|
PNG
|
500
|
263
|
19
|
PNKB
|
600
|
125
|
48
|
PNM
|
10000
|
71
|
141
|
RFO
|
13726
|
85
|
161
|
PNS
|
36000
|
134
|
269
|
Source : Eloma, HP et Huart, JP,
Capacité de l'ICCN à géré le parc national des
virunga, in Virunga : survie du premier parc d'Afrique, Bruxelles, Lanon
La gestion est organisée en trois secteurs
géographiques :
? Le secteur centre, ? Le secteur sud ? Le secteur Nord.
A. Le secteur centre
Il s'étende du poste de patrouille de Nguli jusqu'au Sud
de Mabenga, est géré à partie de
la station de Rwindi. Il comprend deux sous station : Lulimbi et
Kabaraza.
Kabaraza comme centre de formation des garde-parcs. La
station de Rwindi a un effectif de 91 personnes dont un chef de station et son
ajoint, un conservateur communautaire, 6 cadres colaborateurs, 10 personnes de
maitenances et 72 gardes.
La station de Lulimbi a été créée
pour les recherches scientifiques. L'emploi 84 personnes dont un conservateur,
son adjoint, 2 cadres de collaboration et 170 gardes ainsi que 10 agents
administratifs.
NB : dans cette partie y greffe le DCR crée en 1952 et
compte 25 personnes dont un conservateur, son adjoint, 2 cadres de
collaboration, un secrétaire-comptable et 21 gardes.
B. Le secteur Sud
Il s'étend du poste de patrouille de Muramba au Nord du
secteur centre (dans la partie de la cote ouest du lac Edouard) jusqu'à
la rivière Puemb. Il comprend la région de la Semuliki et les
sous secteurs (Tshiambirumu et Ishango). Géré à partir de
la station de
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- 20 -
Mutsora, crée en 1938, ce secteur compte 165
travailleurs dont un directeur, son adjoint, 2 conservateurs, 8 agents
collaborateurs et 139 gardes ainsi que 14 agents administratifs et de
maintenance.
C. Le secteur Sud
Ce secteur est dirigé à partir de la station de
Rumagabo, crée en 1925 actuellement direction provinciale du site et qui
fait l'objet de notre Etude.
Elle comporte 130 travailleurs dont un conservateur, son
adjoint, 11 cadres de collaboration, 112 gardes parcs et 5 agents
administratifs.
I.2.2.4 Mission de l'institut congolais pour la
conservation de la nature
Plusieurs interventions entrent dans la mission de l'ICCN ;
nous retiendrons seulement les suivantes :
> Maintenir l'environnement naturel et assurer la
protection des écosystèmes représentatifs de nos
différents paysages naturels ;
> Maintenir les valeurs génétiques où
se déroulent plusieurs phénomènes biologiques, chimiques,
climatiques et physiques ;
> Encourager et développer le tourisme
récréatif dirigé et éducatif tout en respectant les
principes fondamentaux de la conservation de la nature ;
> Conserver et protéger la diversité biologique
des écosystèmes naturels ;
> Protection de la nature et ses ressources afin de
préserver la protection de la faune et de la flore du parc ;
> Promouvoir la gestion participative avec les riverains
pour une conservation durable des réserves et des parcs nationaux.
I.2.2.5 Relief, climat et hydrographie
? Relief
La considération diversité
géomorphologique (variation et disposition des reliefs, variation
d'altitudes) engendre une grande variété des climats. Les
gérions du Sud et de l'Est sont montagneuses : elles sont
arrosées toute l'année et celle du Nord sont dominées par
des plaines : le climat est tropical.
La chaine de Mitumba traverse notre milieu d'étude qui
est le secteur Sud du PNVi qui à connue beaucoup des guerres.
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4 Climat
Déterminer les caractéristiques climatiques du
PNVi n'est pas aisée, tant les habitants varient sur des distances
relativement restreintes. En fait, il n'existe pas de climat
caractéristique de l'ensemble du parc mais une multitude de microclimat.
Le site le plus ensoleillé et le moins pluvieux de la RDC, ISHANGO est
à 60 Km du site le plus vieyx et le moins ensoleillé, le
Ruwenzorie vers 2700 m d'altitude.
Beaucoup d'autres sauvant anciens ont étudié en
profondeur le climat global du Kivu tandis que des nombreuses publications des
zoologistes et de botanistes débutaient en donnant un aperçu du
climat. Cette synthèse prend fin en 1990. Dès la prudence
s'impose car les contrôlent des instruments par des spécialistes
font sauvant défaut. Ainsi, des pluviomètres ont
été arrachés ou détériorés par des
animaux (éléphants, hippopotames).
En général, dans le PNVi, le climat est du type
tropical chaud. Dans le secteur centre sur les savanes, les
précipitations sont reparties en quatre saisons dont les saisons
sèches de Juin-juillet et décembre-janvier. D'une manière
générale, la pluviosité augmente dans le secteur centre du
lac Edouard vers le Sud.
La température moyenne journalière varie peu au
cours de l'année (20 à 23 °c) mais l'amplitude thermique
entre le jour et la nuit est élevée (environ 12°c).
L'insolation relative élevé et l'existence des
vents locaux persistants ; une forte valeur du pouvoir évaporant de
l'air, estimé au triple du régime de la cuvette
forestière.
L'évaporation et l'évapotranspiration
potentielles sont maximales pour la RDC. La végétation en
particulier les espèces ligneuses sont bien adaptées à ce
type de climat particulier (nombre élevé d'espèces
sclérophylles).
A Ruthsuru et surtout à Rumangabo, la pluviosité
augmente (respectivement 1150 et 1500 mm des pluies annuelles) mais
l'alternance des saisons pluvieuses et sèches reste marquée.
4 Hydrographie
Le lac Edouard, dans sa partie congolaise fait partie
intégrante du PNVi et son altitude est de 916 m par rapport au niveau de
la mer. Il regorge des potentialités halieutiques ; c'est à dire
de pêche, énormes et peut être classé parmi les lacs
les plus poissonneux d'Afrique.
Compte tenu de sa position géographique, il est
alimenté par différentes rivières entre autre Ishasha,
Rutshuru et Rwindi qui le traversent ensuite pour devenir Semuliki.
Ces rivières et les baies favorisent la production des
poissons. Ce lac constitue une source vitale pour la population riveraine et
attire de nombreux visiteurs tant nationaux qu'internationaux pour sa
beauté exceptionnelle.
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La plaine alluviale de la Semuliki prend naissance à
ishango et deverse dans le lac Albert, les eaux du lac Edouard, d'une des
sources du Nil. Des sources chaudes sont observées dans la plaine de
Rwindi mayi ya moto : eaux alcalines élevée jusqu'à
70°C.
I.2.2.6 Sol, flore et faune
I.2.2.6.1 Le sol
Dans le parc national de Virunga, le sol n'a jamais fait objet
des recherches
scientifiques en général. Toutefois,
l'étude a été faite dans le secteur centre seulement. Au
PNVi, les sols contiennent des éléments vivants qui supportent
les biocénoses, s'inscrivent dans une unité du paysage. Le
paysage est caractérisé par un modèle. Au PNvi, le
modèle résulte de l'action tectonique, à l'origine des
grandes structures ainsi que celles du réseau hydrographique et du
climat.
La plaine de la Rwindi ÀRutshuru s'inscrit dans une
entité géo structurale subsidence c'est-à-dire qui
s'enfonce.
I.2.2.6.2 La flore
Le PNVi se distingue par le grand nombre des plantes
supérieures qui abrite ; elles
sont plus de 2000.
La richesse floristique est due à la grande
variété des biotopes du par c'est aussi à sa
géographie. Il comprend en effet trois grands ensembles
phytogéographiques à savoir :
o La région guinéo-congolaise et son
cortège de la forêt dense humide (espèce dites
mésophiles) représentées surtout dans la moyenne Semuliki
;
o La région afro-montagnard et son cortège
d'espèces orphies, représentée sur les volcans et les
massifs montagneuses au dessus de 1800 m d'altitude ;
o La région des macs centrafricains et sa
catégorie d'espèce xérophiles à répartition
afro-orientale ou soudano-zambézienne, représentée dans le
splaines de Rwindi-Rutshuru et de la haute Semuliki.
Pour les seules plantes à fleurs, on récence
1958 espèces pour une superficie de 784 368 ha seulement d'un taux
d'endémisme élevé (soit environ 10%) au rift albertin.
ainsi ;, pour un total de 584 recensées au massif de
Rwenzori, 75 espèces n'existent que dans le massif , ce qui constitue un
taux d'endémisme exceptionnellement élevé de 13%.
En relation avec le haut niveau d'originalité
floristique, le PNVi permet de rencontrer les principaux types de
végétations d'Afrique tropicale :
? La forêt dense humide des plaines ;
c'est-à-dire la fameuse forêt vierge courant la plus grande partie
de la cuvette centrale ;
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- 23 -
? La grande diversité de végétation
aquatique et semi aquatique en bordure du lac Edouard,
? Les basquets sclérophylles et les savanes herbeuses
dans la plaine Rwindi-Rutshuru en relation avec une diminution importante des
précipitations,
? Les formations végétales propres aux hautes
montagnes,
? Les groupements végétaux pionniers colonisant
les laves récentes à la base des volcans actifs du Nyiragongi et
du Nyamulangira.
Tableau n° III : les couvertures respectives des
grands types d'habitats dans le PNVi
Types de végétation
|
Superficie en %
|
1. Etage afro-alpin
|
1,4
|
2. Etage afro-subalpin à bruyères
|
2,8
|
3. Forêts de montagne à Bambou
|
2,4
|
4. Forêt de montagne à podocarpus et newtonien
|
11,2
|
5. Forêt et broussailles sclérophylles
|
0,4
|
6. Forêts denses humides
|
11,8
|
7. Galléries forestières
|
1,4
|
8. Savanes herbeuses et arborées
|
35,7
|
9. Coulées de lave récentes
|
2,3
|
10. Lacs et rivières
|
18,3
|
|
Source : Languy M et Démerode E.,
Op.Cit
I.2.2.6.3 La faune
On ne pourrait surestimer la réelle valeur biologique
et paysagère du PNVi, ni à quel point il protège des
processus biologique uniques.
En termes de richesses biologiques, le Parc est de loin la
plus riche de toutes les aires protégées du continent africain.
Il contient en effet plus de 800 espèces d'oiseaux, soit 2 fois plus que
l'ensemble des pays d'Europe occidentale et de 220 espèces de
mammifères, également un record africain26.
Dans cette richesse spécifique inégale, le parc
compte un grand nombre d'espèces endémiques au rift Albertin ;
c'est à dire des espèces qui n'existent nulle part ailleurs au
monde. Enfin, le parc abrite un grand nombre d'espèces qui sont
menacés d'extinction connues au PNVi pour les principaux taxons.
26 Lunguy M et DE MERODE E., Op.Cit
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- 24 -
Tableau n°IV
Taxons
|
Nombre d'espèces
|
Nombre d'espèces
endémiques au rift Albertin
|
Nombre d'espèces
menacées
|
Mammifères
|
218
|
21
|
13
|
Oiseaux
|
708
|
25
|
11
|
Reptiles
|
109
|
11
|
0
|
Amphibiens
|
78
|
21
|
10
|
Poissons
|
100
|
71
|
-
|
Papillons
|
6
|
21
|
-
|
Plantes
|
6
|
-
|
10
|
Supérieures
|
2,077
|
230
|
|
Total
|
-
|
400
|
44
|
Source : Languy M et DE MERODE E, Op.Cit ,
p50
1. Les mammifères
Le nombre d'espèces exceptionnellement
élevé est dû à l`extrême diversité de
biotope du PNVi, en raison des variations d'altitudes et de pluviosité
très importantes ; ceci place le PNVi au tout premier plan des zones
protèges recelant le plus d'espèces des mammifères
menacées.
Il faut considérer que grand nombre de ces
espèces sont endémiques à la région et
présentent donc un intérêt particulier en termes
scientifiques de conservation.
Tableau n° V : Nombre des mammifères connus
au PNVi pour chaque ordre
Ordre
|
Espèces confirmées
|
Espèces probables
supplémentaires
|
Tubulidentata
|
1
|
0
|
Hydracoidea
|
1
|
1
|
Probascidea
|
2
|
0
|
Primates
|
22
|
0
|
Afrosoricida
|
2
|
0
|
Macroscelidea
|
1
|
0
|
Eriaceomorpha
|
1
|
0
|
Lagomorpha
|
1
|
0
|
Pholidota
|
3
|
0
|
Soriciomorpha
|
20
|
9
|
Chorotere
|
45
|
8
|
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- 25 -
Carnivore
|
24
|
1
|
Rodentia
|
73
|
7
|
artiodcatyla
|
22
|
6
|
Source : Languy M et DE MERODE E, Op.Cit ,
p50
Tableau n° VI : Quelques noms de mammifères
se trouvant au PNVi
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Nom local
|
Hippopotalus ambibius
|
Hippopotame
|
Kiboko
|
Syncerus caffer
|
Buffle
|
Mbogho
|
Kobus defassa
|
Cobe d'ouganda
|
Swala
|
Kobus ou kob thomasi
|
Cobe de fassa
|
|
Tragelaphus scriptus
|
Guib harmmaché
|
|
Okapia johnstoni
|
Okapi
|
Okapi
|
Phacochoeurus porcus
|
Pacochère
|
Ngiri
|
Potamochoeurus
|
Patamochère
|
|
Hylochoeurus
|
Hulochère
|
|
meinertzhangeni
|
Céphalophe du Rwenzori
|
|
Cephalophus rubidus
|
Elephant
|
Tembo
|
Loxodonta africana
|
Pangolin
|
|
Manis strucpis
|
Topi
|
|
Domaliscus korigum
|
Lio
|
Simba
|
Panthera leo
|
Chimpanzé
|
Soko mutiu
|
Pantroglodytes schweinfurti
|
Gorille de motagne
|
Ngila
|
Gorilla gorrila heringuiei
|
Gorille de plaine
|
Ngila
|
Gorilla gorilla graueri
|
Cercopithèque
|
|
Cercopithecus
|
Antiloppe noir
|
|
Hippotragus niger
|
Antilope
|
|
Kobus leche
|
Daman de rocher
|
|
Chrysocloris stuhlmani
|
Céphalophe à dos jaune
|
|
Paecavia campreses
|
Cobe buffon
|
|
Cephalophus silvitor
|
Cobe de roseau
|
|
Kobus hob
|
|
|
Ronduca arundinum
|
|
|
Malacomys verschuren
|
|
|
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- 26 -
Pelomys honphisi
|
Léopard
|
Chui
|
Pantera pardus
|
|
|
Source : Direction provinciale de l'ICCN,
2013
2. Les oiseaux
Le PNVi abrite un nombre exceptionnel élevé
d'espèces de l'aire protégée la plus riche du continent.
Comme pour les mammifères, cette richesse est due à la grande
variété d'habitats mais aussi à sa position
géographique, ou croisement de plusieurs contrées
biogéographiques : le parc se situe à l'interface entre
l'avifaune centrafricaine (extension de la cuvette congolaise dans la basse
semuliki) et de la plaine de la Rwindi ÀRutshuru. Il faut ajouter aux
espèces justifiées par ces deux composantes une cohorte
d'espèces afro-montagnardes, soit propre au rift Albertin ;, soit
partagées avec les montagnes camerounaises ou d'Afrique de l'Est.
Finalement, un grand nombre de migrateur
paléarctique-rapaces, passereaux et oiseaux d'eau hivernent au PNVI
où séjournent en halte migratoire en provenance de l'Europe et
d'Asie central.
Le PNVi abrite 25 espèces d'oiseaux strictement
limitées au rift Albertin dont certaines ne sont connues que 2 ou 3
sites en dehors du PNVi comme le souimanga de Rockefeller (Cinnyris
rockelleri). Il existe d'autres part au PNVi 11 espèces d'oiseaux
menacées d'extinction.
Tableau n° VII : Quelques noms d'oiseaux se
trouvant dans le PNVi
1. Héros et aiglettes
Héros cendres, héros Goliath, grande aiglette,
aiglette gazelle
|
2. Buses et milan
Bise à queue rousse, épervier
|
3. Cormorans, ibis et spatules
Cormoran africain, grand cormoran, abies
falinette, spatules d'Afrique, anhinga d'Afrique, ibis
sacré
|
4. Grues et milan
Grues couronnées, outarde à ventre noir, poule
pharaon
|
5. Cirogne
Gigogne d'abdim, cigogne épiscopale, tantale ibis, bec
ouvert, jaribu du Sénégal, marabout
|
6. Francolin et pintades
Francolin commun, pintades communes
|
7. Vautours
Oricou, petit serpentaire, bateleur, vantour palmiste,
serpentaire
|
8. Canards et oies
Canards noirs, canards casquées, canards armées,
oies d'Egypte
|
|
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- 27 -
9. Aigles
Aigles pêcheur, aigle martial, aigle ravisseur
|
10. Râle, poule d'eau et jacana,
Râle, râle pygmée, poule d'eau, poule
soultane, jacana
|
11. Perroquets et touracos
Jacka, inséparable à tête rouge, perroquets
robustes, touracco
|
12. Pluvier et vanneau
Vanneau armé, vanneau coronule
|
13. Sternes et mouettes Sternes, gufettes, goland brun
|
14. Pigeon et tourte
Pigeon gris écailleux, pigeon de guinée,
tourterelles
|
15. Autres
Coucou, calions huppe, martin chasseur, martin pêcheur,
guipé, hibou, engoulement, martinet, calao, tesserin, astrid, moineau et
nectarin
|
|
Sources : recyclage de gardes, ICCN, Août,
septembre, 2003, Goma, p28
3. Les reptiles
Le PNVi abrite un grand nombre d'espèces de reptiles et
d'amphibiens mais dans le cas de ces 2 groupes ci, le nombre d'espèces
endémiques au rift Albertin est partiellement élevé (plus
de 30).
Tableau n° VIII : Quelques espèces de
reptiles trouvées au PNVi
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Nom local
|
- Python sebae
|
Python
|
Nziramira (nyoka)
|
- Bitis arientans
|
Vipère heurtant
|
|
- Naja nigricollis
|
Cobra au cou noir
|
Mamba
|
- Crocodilus niloticus
|
Crocodile du Nim
|
Kobe
|
- Pelusions rhodesianus
|
Chéloniens (tortues)
|
|
- Pelusios williamsi
|
Lézards
|
|
|
· Gécko
|
Kihandala
|
|
· Agame
|
Kanyalungu
|
|
· Caméléon
|
Kisambo
|
|
· Varans
|
|
|
· Scinques
|
Mjusi
|
|
· Vrai lézards
|
|
|
· Grenouilles
|
|
|
· Crapaud,..
|
|
|
Source : Languya M. et DE MERODE E ; Op ;CIT
p55
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- 28 -
4. Poissons
Nous rappelons que le PNVi compte trois pêcheries sur le
lac Edouard car faisant partie intégrante du PNVi. Vithsumbi dans le
secteur centre, Nyakakoma dans le centre et Kyavinyonge dans le secteur Nord.
On peut aussi faire la pêche dans le mpac KIJEGE, CHUKI et les
rivières telles que Rwindi, Ishango, Rutshuru, .. ;
La réglementation de la pêche est très
difficile à appliquer dans les pêcheries car certains services de
l'ordre au lieu d'épauler ceux qui luttent contre la pêche
illicite, ils encouragent plutôt les pêcheries clandestines dans
les pêcheries illégales. Il y a baisse de production et vols
accentué des matériels de pêche des amateurs.
Pour pêcher, on utilise des matériels de type
artisanal et coutumier (pirogue, hameçons, troncs d'arbres,..)
Le potentiel du lac Edouard est estimé à 1500
tonnes de poissons frais par an mais les captures actuelles juste dans les
frayeurs lieu où se reproduisent les poissons sont loin d'atteindre 5000
tonnes par an pour les 2 pêcheries (vitshumbi et Nyakakoma) à
cause d'une exploitation illicite qui est en vogue actuellement dans le lac.
Tableau n° IX : Statistique de la production de
pêche
Nom de poissons
|
Pêcherie de
vitshumbi
|
Pêcherie de
Nyakakoma
|
Total
|
Oreochromis niloticus (tilapia )
|
619046 , 18kg
|
148328,25 kg
|
763374, 43
|
Bagrus nagrus dockmak
|
343209,3kg
|
105451 Kg
|
448660,3
|
Barbus altinalis.e (barbeau)
|
11629,6kg
|
9875kg
|
91466,5
|
Claris (clasias gariepinus)
|
69345,5 kg
|
22121kg
|
73891,5
|
Proopterus a.a (dipneuste)
|
67896,5 kg
|
5995 Kg
|
|
Total général
|
-
|
|
|
Source : Rapport annuel 2013, environnement,
territoire de Rutshuru
I.2.2.7 MENACES EXERCES SUR LE PNVi
Depuis sa création, le PNVi a traversé
différentes situations difficiles telles que la non
clarification de ses limites dans certains endroits,
l'accroissement démographique extraordinaire de la population aux abords
immédiats du parc, l'insatisfaction des besoins de la population
occasionnée par différentes guerres qui ont secouées la
région, la présence de différents groupes armés
dans et aux alentours du parc.
Tous ces faits ont incité certains groupes de gens
à mener des actions néfastes à la conservation des animaux
et de leur habitat excepté les menaces liées à la
présence des
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- 29 -
refugiées Rwandais aux alentours du secteur Sud du parc
national de Virunga en 1994, les menaces de la période des conflits
armés ont un très remarquable sur les ressources naturelles du
PNVi. Parmi elles, nous retenons :
> La violation des limites : qui se caractérise soit
par des déplacements des bornes ou pancartes signalétiques soit
par la destruction des haies vives ;
> La déforestation : est conduite dans le parc pour
des usages domestiques (bois de chauffe, coupe de tuteurs), ou commerciaux
(bois d'oeuvre). Cette action entraine la destruction des habitats
nécessaires à la survie du PNVi.
> L'empiétement des terres du parc : se traduit par
l'installation des champs, des pâturages et des maisons. ? de 1999
à ce jour, plus de 90000 ha du parc ont été envahis
illégalement pour des fins de cultures. Outre en 2004, 15 km2
de 250 km2 du secteur Mikeno avaient été
déboisée en deux semaines.
> La production de charbon de bois : entretenue par les
populations locales pour la production du charbon de bois à partir des
espèces ligneuses rares comme Olea africana, Prunus spp,.. des
grands centres comme Goma, Béni, Butembo, Kiwanja, Rutshuru,
Kanyabayonga,. ; situés aux abords du PNVi constituent une forte demande
en charbon de bois, faute du courant électrique.
> Le braconnage : des animaux sont perpétrées
par des hommes armés (militaires et groupes rebelles) installés
dans et aux alentours du PNVi ; ceux-ci impliquent sauvant la population
riveraine du PNVi pour le transport de la viande et le commerce.
> Création de camps militaires : dans la
période des conflits armés en RDC, le gouvernement a jugé
bon de créer un camp dans le parc national des Virunga et cela a
crée des dégâts sur le parc car ces militaires ont
exploités voir amené à l'épuisement des ressources
du PNVi Sud ;
> La pêche illicite : pratiquée dans les
frayeurs , lieu de reproduction des poissons où on notera aussi que la
production des pêcheries pirates dans le lac Edouard a permis
l'installation des pêcheurs clandestins. Ces activités
pèsent sur ma production des poissons avec comme conséquences
directes, la réduction de la production et la rentabilité de la
pêche. Signalons que ces activités se sont amplifiées
pendant la période de guerre avec des lourdes pertes pour les
écosystèmes.
> Le trafic illégal des ressources :
concrétisé par le commerce des animaux (benne gorille, champagne
perroquet) et d'autres espèces végétales comme Rauwolphia
spp. De même, la reprise du commerce de l'ivoire continue a
diminué le nombre des éléphants.
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- 30 -
? Le pacage qui est le fait de paitre les animaux
domestiqués dans le parc. A la recherche des pâturages pour le
bétail, des hommes finissent par s'installer dans le parc. Cette
pratique pose des sérieux problèmes liés aux risques de
transmission des maladies, des animaux domestiques vers les animaux sauvages.
Cette situation s'est accentuée durant la période de guerre car
personne ne réglementait la surveillance du PNVi surtout dans les zones
contrôlées par les rebelles.
Signalons qu'un plan d'aménagement avait
été proposé depuis 1990 mais il n'est pas encore en
application suite aux différentes situations politiques (les guerres de
1994-19961998, 2013) que connaît la RDC.
Ainsi donc, le gouvernement congolais devrait impliquer tous
les citoyens étant donné qu'ils doivent eux-mêmes
découvrir leurs richesses, les comprendre ainsi sauront mieux
gérer et les réserver pour les générations
futures.
C'est pourquoi, il devrait promouvoir un partenariat commun
entre l'ICCN, les communautés locales e les autres partenaires
éventuels de l'ICCN, renforcer les communautés vis-à-vis
de différents partenaires enfin établir une politique commune de
gestion à long terme.
II.3 L'ENVIRONNEMENT ET LES CONFLITS ARMES EN RDC en
général et du PNVi en particulier
Pendant les conflits armés en République
Démocratique du Congo, les aires protégées ainsi que
l'ensemble du patrimoine national ont été exposés. Il y a
eu violation et destruction des aires protégées. La faune et la
flore ont été détruites.
D'après le gouvernement congolais, qui affirme que
l'état dévasté des parcs et réserves sous
occupations des troupes rwandaises, ougandaises et burundaises dans les
provinces du Sud Kivu, du Nord Kivu, du Maniema et dans la province orientale.
Il s'agit notamment des massacres généralisés, de la
destruction méchante de l'écosystème, de la faune et de la
flore, de la déportation vers le Rwanda et l'Ouganda des Okapis,
Rhinocéros et gorilles de montagnes, espèces phares qui font
parties du patrimoine commun de l'humanité.
La position géographique des parcs, domaines de chasse
et réserves apparentées, a exposé dangereusement la faune
et la flore aux incursions ennemies et à des pressions de braconnage qui
atteignaient sauvant des seuils limités, avec le danger d'assister
à la disparition des espèces rares.
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durable Contact : justinluvagho@
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- 31 -
II.3.1 Etat de lieux des aires protégées
pendant la période des conflits armés en RDC en
général et dans le PNVi en particulier
Située de part et d'autre de l'équateur, la RDC
possède une des plus riches biodiversités de la planète en
raison de sa position géographique. Selon l'Institut Congolais pour la
Conservation de la Nature ; la biodiversité de la RDC est
caractérisée par 11000 espèces de plantes, 409
espèces de mammifères, 1086 espèces d'oiseaux ; 1069
espèces de poissons ; 152 espèces de serpents. La faune renferme
des espèces uniques et rares par exemple le chimpanzé nain ou
bonobo, le gorille des montagnes, le rhinocéros blanc di Nord,
l'Okapi.
Les aires protégées de la RDC comprennent 7
parcs nationaux dont le parc national de Virunga, de la Garamba, de la Kahuzi
biega, de la Salonga, d'Upemba, de Kundelungu et de Maiko avec la
réserve de faune à Okapi, le parc marin des Mangroves et environ
57 domaine set réserves de chasse. Cinq de ces aires
protégées sont inscrits au statut des sites du patrimoine mondial
de l'UNESCO ; il s'agit du parc national de Virunga, du parc national de la
Garamba, du parc national de la Kahuzi biega, et du parc national de da Salonga
ainsi que de la réserve de faune à Okapi ; malheureusement,
l'étendue des dégâts écologiques résultants
du conflit armé et de l'exploitation illégale des ressources est
considérable sur cet environnement exceptionnel.
Les menaces qui s'exercent sur ces aires
protégées et leurs zones tampon respectives sont nombreuses. Les
plus importantes sont le braconnage, l'occupation des terres à
l'intérieur des aires protégées par les populations et les
bandes armées, l'exploitation illégale des minerais et
l'exploitation forestière. A cela s'ajoutent d'autres telles que la
pauvreté grandissante, l'explosion démographique, les effets des
guerres et de l'instabilité politique aussi bien dans la RDC que dans
certains pays voisins. Toutes ces menaces ont eu des conséquences
néfastes sur le statut des aires protégées.
S'agissant de la faune, il a été
enregistré des considérables réductions des populations
animales au point que certaines espèces sont présumées
disparus et d'autres se font rares (zèbres). Les grands troupeaux des
populations animales de jadis n'existent pratiquement plus. La flore n'a pas
été non plus épargnée de vastes étendues de
végétations ont été détruites par des obus
et des bombardements dont l'espace est difficile d'être
évaluée. En dressant le tableau des effets sur la
biodiversité durant la guerre, les résultats sont sombres mais
les espoirs restent permises à cause des grands projets
déjà entamée dans la conservation et la volonté
politique qui se vit tant soit peu dans la restauration de la paix et le
contrôle de l'intégrité du territoire.
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- 32 -
Les ressources humaines dans le PNVi sont insuffisantes tant
quantitativement que qualitativement. Actuellement, certaines stations n'en
disposent même plus. En ce qui concerne les infrastructures, d'une
façon générales seule les aires protégées
crées à l'époque coloniale (PNVi, PNG, PNU, les domaines
de chasse de Gangala na bodio et de Maika-penge) ont été
dotées d'infrastructures immobilières et de surveillance. Celles
qui n'ont pas été détruites par les guerres sont
aujourd'hui vétustes. Les aires protégées établies
après l'indépendance n'ont jamais été dotées
de ce type d'infrastructures ; exeception faite pour la reserve de faune
à Okapi et du parc natioanl de Kahuzi biega.
Dans l'ensemble des aires protégées,
l'équipement de brousse, les matériels roulants et ceux
d'ordonnancement ont été pillés et font cruellement
défaut.
Alors qu'un tourisme prospère tant de vision que
cynégétique commençait à se développer dans
le Virunga, l'environnement économico-financière et
sécuritaire l'ont littéralement étouffé. Cette
situation va nous conduire d'abord à donner un état de lieu du
PNVi et le domaine de chasse de Rutshuru qui ont été plus
touchés par le dernier événement des guerres d'agression
de la RDC par les pays voisins mais avant cela, nous spéculons d'abord
sur le cadre réglementaire de protection de l'environnement en situation
e conflit armés.
II.4 Causes actuelles de la destruction des aires
protégées
Les causes de la destruction des aires protégées
sont de divers ordre dont la plupart n'ont même pas encore
été décrites :
1. Destruction de l'habitat
L'extinction ou la rareté d'une espèce ont des
causes diverses, dont la principale est la destruction de l'habitat.
L'assèchement des marais, la transformation de bosquets en
pâturages, le déboisement et le défrichement des
forêts (particulièrement sous les tropiques), l'urbanisation, de
même que la construction d'autoroutes et de barrages, ont gravement
réduit la proportion des habitats disponibles. Leur morcellement en
« îlots » - parcelles isolées - provoque une
concentration des populations animales dans des zones restreintes. Les
espèces qui vivent dans ces secteurs ne peuvent évoluer avec les
autres populations de leur genre. Cette situation réduit leur variation
génétique et leur capacité à s'adapter à un
éventuel changement dans leur environnement. Ces petits peuplements sont
très vulnérables, et, pour certaines espèces, l'habitat,
trop étroit, ne peut supporter une population viable.
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- 33 -
2. Exploitation commerciale et chasse
Depuis le XVIIe siècle, l'exploitation
commerciale des animaux pour la production de produits divers, notamment
alimentaires, a provoqué la disparition, ou la quasi-disparition, de
nombreuses espèces. Le massacre des baleines pour leur huile et pour
leur chair a fait de cet animal une espèce à la limite de
l'extinction ; le rhinocéros africain, recherché pour sa corne
(qui, réduite en poudre, est prétendument aphrodisiaque), est
également gravement menacé.
Le commerce illégal d'espèces sauvages ou
menacées (trafic de perroquets, d'ivoire, de papillons ou de bulbes
d'espèces végétales rares) intervient aussi pour beaucoup
dans la diminution de la biodiversité, dont il est, en fait, la seconde
cause.
3. La recherche du bois de feux et charbon de
bois
L'environnement est un sujet d'actualité et
d'intérêt mondial. Cet intérêt se manifeste de
façon variable selon les pays, leur situation géographique, leur
culture et enfin leur système de gestion politique.
La gestion nationale de l'équilibre environnemental
requiert, en effet, une connaissance parfaite de l'éco système,
une réelle volonté politique, formellement exprimée. La
production, la commercialisation et l'utilisation du Charbon de bois et bois de
chauffe, comme énergie bio-mass, engendre un grave problème dont
les conséquences immédiates et surtout à moyen et à
long terme sont incalculables et irréparables pour les habitants de
riverains des forêts, réserves et parcs et environs qui en sont
les premiers maillons, si un changement des comportements de la
société et des politiques du gouvernement n'interviennent
à temps.
Le problème de l'approvisionnement des ménages
en combustibles domestiques se pose avec acuité en RDCongo. Presque
l'essentiel des besoins en énergie combustible des ménages, en
RDCongo en général et dans la vie courante des populations en
particulier, sont couverts par la production forestière (bois), ce qui
aboutit à une dégradation massive des ressources
forestières. Plus de 98% de la population utilisent le bois
énergie en milieu rural contre 94 % en milieu urbain et ce bois a
compté en 1995 pour 74% environ de la consommation finale
d'énergie (Direction de l'Environnement, 1997). La demande en bois
énergie est de plus en plus importante du fait de facteurs comme la
croissance démographique, la faiblesse des revenus et le coût
élevé des produits de substitut (gaz, électricité).
Mais l'utilisation intensive de ce produit que l'on prélève sur
les ressources forestières entraîne une diminution progressive de
l'offre, suite à la dégradation des formations
végétales naturelles qui se poursuit de façon inexorable,
cédant par endroits la
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- 34 -
place soit à des formations secondaires, soit à
des sols nus ou alors à des infrastructures. La conséquence a
été que, cherchant à réduire les pertes à
leur simple expression, les actions de conservation ont consisté pendant
longtemps à créer des zones protégées auxquelles
les populations avaient un accès limité car elles étaient
considérées comme un risque pour le maintien de la
biodiversité. La contribution du bois énergie aux moyens
d'existence des ménages riverains des Réserves et parcs de
Biosphère se justifie à plusieurs niveaux. D'abord à
l'instar des autres Produits Forestiers Autres que le Bois (PFAB), les ruraux
pauvres le récoltent, le transforment, et le vendent
généralement comme gain d'appoint en l'absence d'autres
possibilités d'emploi. C'est la principale source d'énergie pour
faire la cuisine, se chauffer et s'éclairer. Son coût modique
(ramassage gratuit), et les goûts et préférences des
consommateurs en ont fait un produit de grande consommation. Le commerce du
bois de feu et de son dérivé le charbon de bois représente
un secteur en pleine évolution. Le réseau rural-urbain où
interviennent de nombreux intermédiaires à divers niveaux, assure
des revenus, emplois et moyens d'existence à de nombreux ménages.
C'est une source de revenu particulièrement importante aux pauvres tout
au long de l'année. Ce sont eux qui s'investissent dans la collecte et
la transformation du bois de feu en charbon. Rares sont les études qui
quantifient la part des intrants du ménage, l'affectation de la
main-d'oeuvre, les revenus et les coûts attribuables aux activités
concernant les produits forestiers en général et le bois
énergie en particulier du mois leurs impacts sur la qualité de la
vie, la biodiversité et le changement climatique. Lorsque le bois de feu
est la seule source de combustible pour cuisiner, il est vital pour la
nutrition et la prévention des maladies, car la cuisson est
indispensable pour rendre de nombreux aliments digestibles, pour tuer des
micro-organismes pathogènes et pour éliminer les parasites. Que
deviennent toutes ces contributions si la ressource venait à
disparaître ? Ou si les politiques et institutions empêchaient ces
populations d'avoir accès à cette ressource ? Ainsi vu son
importance, l'approvisionnement en bois des grandes villes ainsi que des
ménages ruraux constitue un triple enjeu pour les populations riveraines
des Réserves, forêts et parcs qui en dépendent directement
ou indirectement comme source principale voire exclusive d'énergie ou
comme source importante de revenu :
? un enjeu environnemental, par l'importance des
prélèvements sur les massifs forestiers qui sont de ce fait
dégradés ;
? un enjeu social, puisque c'est pratiquement toute la
population rurale qui est directement concernée soit en tant que
consommateur, soit en tant que producteur, et enfin ;
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- 35 -
? un enjeu économique, en raison des revenus
générés directement ou indirectement par cette
filière.
4. L'explosion démographique
Une influence de la croissance démographique est
l'impossibilité pour beaucoup de pays de subvenir aux besoins
alimentaires de leur population malgré la recherche de nouvelles terres
cultivables, de plus en plus rares. Une autre conséquence est
l'urbanisation accélérée de la population : les hommes
s'entassent dans des agglomérations gigantesques où les
conditions de vie sont lamentables et les ressources inexistantes. Aujourd'hui,
sur la Terre, la moitié des adultes ne savent ni lire ni écrire ;
un homme sur cinq est mal nourri ; un homme sur six ne possède pas
d'habitation correcte ; un homme sur quatre ne dispose pas d'eau potable. La
croissance de la population n'est évidemment pas la seule cause de cet
état de fait ; les structures économiques et sociales qui sont
devenues à peu près les mêmes dans tous les pays en sont
également responsables. La croissance démographique, par les
besoins en espace et en ressources qu'elle engendre, et par la destruction
accélérée de l'environnement qu'elle provoque, est
cependant l'un des problèmes qui engagent l'avenir de
l'humanité.
5. Les feux de brousses
incontrôlées
Le feu est connu depuis la préhistoire, et les premiers
foyers aménagés dans des structures d'habitat datent d'environ
500 000 ans. L'utilisation du feu se serait développée en quatre
étapes. D'abord, les hommes auraient repéré dans leur
milieu les sources naturelles du feu, tels que les volcans et les arbres
enflammés par la foudre. Ensuite, ils auraient produit du feu à
partir de ces sources naturelles et l'auraient utilisé comme moyen de
chauffage, d'éclairage, de cuisson des aliments et de protection contre
les prédateurs. Puis, ils auraient appris à faire du feu
artificiellement. Finalement, ils auraient dompté le feu et l'auraient
utilisé pour cuire les poteries, pour fondre des minerais
métalliques et dans de nombreuses applications, contribuant
progressivement à créer de nouvelles technologies et à
améliorer la qualité de la vie. La préservation de la
forêt repose sur trois principes fondamentaux. Le premier consiste
à protéger du feu, des insectes et des maladies des jeunes
peuplements. Cependant le feu, considéré autrefois comme le
destructeur de la forêt, est maintenant reconnu comme un outil de gestion
à condition qu'il soit employé avec précaution : il est
nécessaire à la régénération de certains
arbres fournissant du bois de construction (voir incendie de
forêt). Le deuxième principe concerne les méthodes
d'exploitation, qui vont de l'abattage de tous les arbres (coupe rase) à
l'abattage partiel des arbres suffisamment développés (coupe de
jardinage). Quel que soit le type d'abattage, sa fréquence doit
être choisie en vue d'une production soutenue pour une période
illimitée (voir sylviculture). Le troisième grand
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principe consiste à utiliser intégralement tous
les arbres abattus. En effet, les progrès techniques, tels que la
fabrication des panneaux de particules et des contreplaqués, permettent
d'utiliser les branches, les billes défectueuses, les arbres trop petits
pour pouvoir être débités en planches et le bois dit de
qualité inférieure.
Les forêts ont un intérêt écologique
indéniable, mais en raison de l'exploitation forestière et de la
demande croissante en zones naturelles, la richesse biologique s'est vue
diminuée. Il faut donc permettre aux forêts d'évoluer vers
un état naturel, en contrôlant ou excluant les activités
humaines de ces aires protégées.
6. Les guerres récurrentes
Les guerres récurrentes favorisent ainsi le
braconnage, la prolifération d'armes de chasse et léger, les
pollutions atmosphériques, les pluies acides,...
7. La non considération des populations locales
dans la gestion participative
La place qu'occupent les populations locales dans la
sauvegarde des aires protégées est très nécessaire
car elles constituent les premiers bénéficiaires des fruits des
aires protégées. C'est pourquoi, leurs prises en
considération est nécessaires.
II.5 Les conséquences de la destruction des
aires protégées
En terme qualitatif, aussi beaucoup d'effets indirects ou
direct de la destruction des aires protégées est soulever tel que
le changement climatique qui influence sur l'agriculture, l'extinction des
certains espèces endémiques, phares qui conduit à la perte
e la biodiversité, la dégradation du cadre de vie,... qui sont
des conséquences qui conduit à la détérioration
quantitative et qualitative de la vie des populations. La plupart entre eux
sont estimé être négatifs et attirent presque tout
l'attention des scientifiques, chercheurs et politiciens.
Ces effets comprennent :
? La perturbation du calendrier agricole, ce qui fait que l'on
fait appel au climogramme c'est-à-dire l'homme fait adapter les cultures
aux nouvelles conditions de culture tels que le temps de semis, de
récolte, la production, la lutte contre les maladies, la
prévention des maladies,... ;
? La modification des certains écosystèmes les plus
fragiles,
? La monté du niveau des mers occasionné par la
fonte des icebergs et des calottes glacières ;
? L'augmentation de la fréquence en maladies
cryptogamiques aux plantes et des fléaux surtout étranges ;
? La désertification et les pluies acides ;
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- 37 -
· La perte de la biodiversité ;
· Les températures plus élevées
permettraient la croissance des plantes et des moussons plus longues dans les
régions froides et montagneuses, conduisant dans certains cas à
une augmentation des récoltes et de production. par contre dans les
régions froides déjà chaudes, le changement climatique
peut réduire la production.
II.6 Cadre international réglementaire de
protection de l'environnement en situation de conflit armé
Les juristes se sont eux aussi intéressés aux
corrélations entre conflits armés et environnement pour des
raisons différentes ; les études juridiques ont en effet
essentiellement portées sur la mise en oeuvre et le respect des
conventions et traitées internationaux qui peuvent et doivent être
appliqués pendant le déroulement des
hostilités.27
Des instruments juridiques et réglementaires existant
au niveau international pour la protection de l'environnement en période
de conflit armé sont constitués de règles du droit de la
guerre ainsi que de règles du droit de la paix qui prévoient des
dispositions de protection, et ce tant dans le domaine du droit conventionnel
que dans celui du droit coutumier28.
Compte tenu de leur importance et des enjeux majeurs qu'ils
soulèvent, ce sont trois grands instruments juridiques qui retiennent
notre attention dans cet article la convention ENMOD 1976, le protocole I de
Genève (1997) et les directives du comité international de la
Croix rouge et du croissant rouge (CICR,1996)29. II.3.2.1 La
convention ENMOD 11
La convention sur l'utilisation des techniques de modification
de l'environnement à des fins militaires où toutes autres fons
hostiles (Convention ENMOD) a fait l'objet d'une résolution à
l'Assemblée Générale de l'ONU et est entrée en
vigueur le 05 Octobre 1978 après son adoption par 65 Etats parties et sa
signature par 48 pays. Elle stipule en son article 1èr que chaque Eta
partie à la présente convention s'engage à ne pas utiliser
à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles des techniques de
modification de l'environnement ayant des effets étendus, durables ou
graves, en tant que moyens de causer des destructions, des dommages ou des
préjudices à tout autre Etat partie.
27 Grip, 1998-2001, Gehring, Mollard-Bannelier
28 Idem
29 la convention ENMOD 1976, le protocole I de Geneve
(1997) et les directives du comité international de la Croix rouge et du
croissant rouge (CICR,1996).
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Dans l'article suivant, la convention définit le
techniques de modification de l'environnement : aux fins de l'article premier,
l'expression technique de modification de l'environnement désigne toute
technique ayant pour objet de modifier grâce à une manipulation
délibérée de processus naturels , la dynamique, la
composition ou la structure de la terre, y compris ses biotes, sa
lithosphère, son hydrosphère et son atmosphère ou l'espace
extra atmosphérique. La convention met essentiellement l'accent sur :
o La nécessité de l'utilisation des techniques
de modification de l'environnement à des fins pacifiques en vue
d'améliorer les relations entre l'homme et la nature et de contribuer
à la gestion durale de l'environnement ;
o L'interdiction des techniques de modification de
l'environnement à des fins militaires et toutes autres fins hostiles au
progrès humain. ENMOD interdit le recours à des moyennes
géophysiques à des fins militaires. Selon ENMOD, les
phénomènes suivants ne doivent pas être provoqués
par l'utilisation des techniques de modification de l'environnement : les
tremblements de terre, les tsunamis, le bouleversement atmosphérique
(nuages, précipitations, cyclones, tornades), les modifications des
conditions climatiques, les modifications des coutants océaniques, la
modification de l'état de la couche d'ozone ou de l'atmosphère,
bref : tout le processus géophysique terrestre. pour la convention, si
ces phénomènes se produisent suite à l'utilisation des
techniques de modification de l'environnement a des fins militaires ou toutes
autres fins hostiles, l'on déboucherait inéluctablement sur des
dommages, des destructions ou des préjudices étendus durables ou
graves.
Un comité consultatif d'experts, composé des
représentants des Etats parties a été mis sur pied pour
entreprendre des constatations de fait appropriées et fournir des avis
autorisés concernant tout problème soulevé pour la
convention. Une conférence des Etats parties est créée
pour examiner le fonctionnement de la convention et de s'assurer que ses
objectifs et dispositions sont appliquées, en particulier
l'élimination des dangers liés à l'utilisation des
techniques de modification de l'environnement à des fins militaires ou
toutes autres fins hostiles. Cette convention si importante soit
été soulève cependant de nombreuses questions dont
certaines ne trouvent pas encore de reposes à ce jour.
En effet, la convention continue de souffrir de ses faiblesses
surtout dues au manque de précision dans la définition de
trèpes étendu, durable et grave et sa limitation aux armes
relevant parfois de la science-fiction. Toutefois, elle demeure l'une des plus
importantes conventions qui protègent directement l'environnement
naturel en situation de conflit armé.
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- 39 -
II.6.1 Le protocole de Genève de 1977
Si ENMOD interdit la guerre géophysique, le texte
additionnel des conventions de Genève de 1949 connu sous le nom de
protocole I interdit le recours à la guerre écologique. Ils
content deux dispositions clés, traitant directement des dangers que
représente la guerre moderne pour l'environnement. Ce protocole fait
suite à la conférence diplomatique des nations unies de 1974,
où a été évoqué le problème de la
protection de l'environnement et où fut constitué un groupe de
travail officieux appelé « Groupe Biotope ». Selon le
protocole ; il est interdit d'utiliser des méthodes et des moyens de
guerre qui portent atteinte à l'environnement de telle manière
qu'ils perturbent la stabilité de l'écosystème. L'article
55 stipule à l'alinéa 1 que la guerre sera conduite en veillant
à protéger l'environnement naturel contre des dommages
étendus, durables et graves. Cette protection inclut l'interdiction
d'utiliser des méthodes ou moyens de guerre conçus pour causer ou
dont on peut attendre qu'ils causent de tels dommages à l'environnement
naturel, compromettant de ce fait la santé ou la survie de la
population. L'alinéa 2 est plus formel : les attaques contre
l'environnement naturel à titre de représailles sont
interdites.
Le protocole I, faut-il le rappeler est le fruit d'un
compromis avec les rédacteurs de la convention ENMOD. En effet, au
moment de son élaboration, la conférence du comité du
désarment 5CCD) siégeait et planchait sur un projet de convention
ayant ces phrases dans son article premier. L'accord ainsi établi entre
les grandes puissances au sein du groupe de travail de la CCD et au sein de la
conférence diplomatique III pour le protocole I ne laissait dès
lors plus de place à une autre proposition. Ainsi, vit-on le lien
déjà ancien entre le protocole I t la convention ENMOD.
II.6.1.1 Lien entre le protocole I et la convention
ENMOD
Le protocole I et la convention ENMOD présentés
ci-dessus ont de nombreux points de convergence mais aussi quelques traits de
divergences. Si les instruments du droit conventionnel tels que le protocole I
aux effets relatifs et la convention ENMOD, s'avèrent décanat, de
nombreuses autres règles du droit de la guerre à caractère
coutumier peuvent aussi contribuer indirectement ou par ricocher à la
protection de l'environnement : par exemple le principe de
nécessité militaire , le principe de proportionnalité, les
règles relatives à la protection des biens, la
réglementation de certaines armes (incendiaires, chimiques,
bactériologiques, mines) . Bien qu'utile, ces règles sont elles
aussi difficile s à appliquer en période de conflit armé,
leur suspension n'étant pas automatique mais n'étant pas exclus
non plus. Il se pose ainsi un problème de pertinence de ces
règles ainsi que celui de la
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- 40 -
responsabilité internationale pour les dommages
causés à l'environnement en temps de
guerre.
En effet, les bombardements de l'OTAN contre l'ex-Yougoslavie
pendant la guerre des Bakans en 1999 ont soulevé la question de la
responsabilité des organisations internationales. De même, il y a
la responsabilité des Etat mais la responsabilité pénale
des individus pour laquelle des efforts sont entreprise.
II.3.2.4 Les directives du CICR de 1996
Les directives du CICR pour les manuels d'instruction
militaire sur la protection de l'environnement en période de conflits
constituent aussi des règles du droit coutumier applicables en
période de conflit armé. En se basant sur les recommandations
d'un groupe d'experts international dans le cadre de la déclaration de
la conférence internationale pour la protection des victimes de guerre,
le CICR reconnaît que le droit existant offre une protection suffisante
pour qu'il soit correctement mis en oeuvre et respecté. C'est pour quoi
ces directives ne se veulent pas une nouvelle codification mais plutôt un
outil pratique et efficace pour :
? Amener les Etats et les forces armées à
protéger l'environnement naturel en période des conflits
armés en prenant des mesures adéquates ;
? Faciliter l'instruction et la formation des forces
armées dans un domaine sauvant négligé du droit
international humanitaire, celui de la protection de l'environnement naturel
;
? Interdire l'usage des méthodes et moyens dommageables
à l'environnement naturel lors des conflits armés au cours des
quelles seuls les objectifs militaires sont à attaquer mais pas
l'environnement.
Sans les adopter, l'Assemblée Générale
des Nations Unies a invité lors de sa 49ème session
les Etats à intégrer ces directives dans leurs manuels
d'instruction militaire.30
II.7 L'Evaluation environnementale en situation de
conflit armé
A l'exception des efforts du PNUE sur les évaluations
écologiques post-confits ainsi que quelques communications faites dans
les manifestations internationales, peu de travaux sur les évaluations
environnementales sont de plus en plus sollicitées sur toute action
humanitaire.
Récemment, elles ont été demandées
par des organisations humanitaires pour ds opérations d'aide aux
réfugiées et personnes déplacées comme ce fut le
cas en 2004 au Darfour (Soudan).
30 BOUVIER A, 1991
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L'évaluation environnementale est un outil d'aide
à la décision dans les années 70 aux Etats-Unis, puis en
France à l'échelle des projets et sous la forme d'études
d'impacts environnementaux.
Au départ utilisé come outil d'évaluation
des impacts des projets de développement sur l'environnement, cette
procédure s'est constamment élargie pour inclure les composantes
économiques et sociales et a pris de l'ampleur jusqu'au point d'inclure
les plans et programmes. L'évaluation environnementale peut être
définie aujourd'hui comme un outil de prévention qui s'appuie sur
le processus d'identification de prévision et d'atténuation
d'impacts biophysiques et sociaux de projets, de plans et de programmes de
développement.
Le cadre logique de l'évaluation environnementale
inclut une première étape générale de cadastre
(scoping) qui permet d'identifier au préalable les
principaux enjeux environnementaux soulevés par tel ou tel projet sous
examen. L'exercice de cadastre est celui qui permet à son tour de
diriger l'exercice qui suit soit l'étude des impacts proprement dite.
L'étude d'impacts s'appuie sur un certain nombre de
méthodes qualitative sou quantitatives qui prennent appui sur les
sciences naturelles, les sciences physiques, l'ingénieure ou les
sciences sociales et humaines ou dans l'étude des impacts des projets
similaires réalisés antérieurement. Le produit d'une
étude d'impact est en général un plan de gestion
environnemental (PGE ) qui au regard des impacts suggère un ensemble de
méthodes, incluant la gestion qui permettent en principe d'éviter
, d'atténuer ou de compenser les impacts prévus et
identifiées.
En temps de paix, le processus d'évaluation
environnementale est encadré par un corpus législatif et
réglementaire qui relève de la responsabilité des Etats et
appartient à leur arsenal de gouvernance environnementale. En situation
de conflits armés, malgré les difficultés et les
différences évidentes liées particulièrement
à l'effondrement de la gouvernance environnementale et l'absence d'un
cadre réglementaire bien défini, nous pensons que le cadre
logique ainsi que les outils et méthodes actuellement en vigueur en
évaluation environnementale peuvent être utiles à l'analyse
comme à la gestion et à l'atténuation des impacts
environnementaux liés aux conflits armés.
Il s'agit d'examiner l'ensemble du processus de
déroulement des conflits armés, et de distinguer sur le plan
méthodologique les trois phases des conflits : soit la période
qui le précède, le déroulement du conflit et enfin le
post-conflit.
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- 42 -
II.8 Les effets des conflits armés sur
l'environnement
La communauté scientifique essentiellement les groupes
de recherche universitaire a réagi face aux impacts environnementaux des
conflits armés depuis plusieurs décennies. Les
préoccupations se sont étendues depuis la toxicité des
produits utilisés en zone de combattre, aux manipulations
environnementales testées comme éléments de
stratégie militaire. Par exemple, lors de la guerre du Vietnam au cours
de laquelle l'agent orange a été utilisé, la
communauté scientifique s'est préoccupée de la
toxicité de cette substance pour les êtres humains et les
végétaux. Dès 1970, plusieurs travaux scientifiques
établissaient les liens entre les malformations des nouveaux nés
et cet herbicide.
La communauté scientifique s'est à nouveau
intéressée aux conséquences des conflits armés sur
l'environnement lorsqu'en 1991 les armes à l'Uranium appauvri ont
été utilisées pendant la guerre du Golfe, notamment mors
des incendies des puits de pétrole koweitien. La dispersion et la
persistance de l'uranium appauvri dans l'environnement soulevé la
question de la contamination des sols et de l'eau et a fait l'objet de quelques
études du PNUE de 1999 à 2003. Outre ces travaux, signalons
également les études produites par le monde médical sur
les effets de l'uranium appauvri sur l'organisation humaine.
La mise à feu des puits de pétrole a
soulevé de façon très spectaculaire la question de la
contamination atmosphérique ainsi que la pollution à plus long
terme de plans d'eau qui peuvent résulter de tactiques militaires et
dont les effets irréversibles peuvent se faire sentir bien après
les combattre. Les états des lieux exhaustifs et détaillés
sur les impacts des conflits armés sur les aires protégées
est une tâche fastidieuse cette difficulté réelle est due
à l'évolution de la situation sur le terrain qui ne reste pas
statique.
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- 43 -
CHAP.III. PRESENTATION, ANALYSE ET DISCUSSION DES
DONNEES
III.1 INTRODUCTION
L'état actuel du PNVi est précaire, l'homme y
exerce ces activités pour sa survie alors
qu'il est une réserve des ressources naturelles ;
patrimoine mondial. La présence des bandes armées à son
sein accentue le braconnage par arme a feu avec piège, la
déforestation pour la carbonisation, l'installation des cultures, la
recherche de bois d'oeuvre et de construction, bois de chauffe, la pêche
illicite et différentes formes de pollutions sont les activités
qui concourent à l'extinction de la biodiversité de cette partie
du PNVi.
III.2 Objectifs de l'enquête
Notre étude étant focalisée sur
l'état environnemental et éco-touristique en période de
guerre, nous nous sommes assigné les objectifs suivants
:
? Relever les problèmes auxquels se heurtent les
gestionnaires des aires protégées principalement dans le parc
national de Virunga,
? Déterminer les conséquences de la
présence des bandes armées dans cette contrées ;
? Recueillir des stratégies pour faire face dans cette
situation des conflits armés dans cette contrée.
III.3 OUTILS DE L'ENQUETE ET TAILLE DE LA POPULATION
CIBLE
Notre échantillon à été pris d'une
manière aléatoire ; ainsi, pour les gestionnaires du
parc national, notre population été
constituée de 60 enquêtés et pour les autorités
locales , constituaient un échantillon de 30 personnes.
III.4 PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
Il est très difficile pour un chercheur de mener une
enquête sur l'ensemble de la
population soit qu'il n'a pas des moyens soit que la
population est indisponible, soit difficile à contacter.31
III.4.1 Question d'enquête adressé au
personnel de l'ICCN
L'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature
étant notre objet d'étude, nous
avons lancé un questionnaire d'enquête pour nous
rendre compte des difficultés auxquelles les agents se heurtent dans la
gestion du parc national de Virunga en général et surtout durant
la période de conflits armés.
31 Espérant POLO FUETA, Cours de
bio-statistique, ISDR GL, 2012
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- 44 -
Tableau n°X : Question relative a
l'ancienneté des enquêtés
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quel est votre
|
Moins de 5 ans
|
18
|
30
|
ancienneté dans le
|
6 à 10 ans
|
12
|
20
|
PNVi ?
|
11 à 15 ans
|
21
|
35
|
|
16 à 25 ans
|
8
|
13,3
|
|
Plus de 26 ans
|
1
|
1,7
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Il ressort de ce tableau que la majorité de nos
enquêtés ont une ancienneté dans le domaine de la gestion
des aires protégées ; 18 enquêtés soit 30% des
agents enquêtés ont une ancienneté de moins de 5 ans ; 20%
soit 12 enquêtés ont une ancienneté qui varie entre 6 et 10
an ; 35% soit 21 enquêtés ont une ancienneté variant entre
11 et 15 ans ; 8 enquêtés soit 13,3 ont une ancienneté de
16 à 25 ans et enfin 1,7 soit 1 enquêté à plus de 26
ans dans la gestion du parc national de Virunga.
Tableau n° XI : des bandes armées
installés dans le parc national de Virunga
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quelles sont les
|
FDLR
|
18
|
30
|
groupes armées qui
|
M23
|
15
|
25
|
sont installés dans le
|
FARDC
|
12
|
20
|
PNVi ?
|
Les jeunes gens des
villages voisins qui se sont déguiser en bandes
armés
|
15
|
25
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Il ressort de ce tableau que les groupes armés qui sont
installé dans le PNVi sont surtout les FDLR, M23 et FARDC et certains
jeunes des villages voisins qui se sont déguisés en groupes
armés.
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- 45 -
Tableau n° XII : Question relative aux
conséquences des conflits armés sur la gestion du parc national
de Virunga
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Les conflits armés ont-ils
|
Oui
|
57
|
95
|
des conséquences néfastes
sur la gestion du parc national de Virunga ?
|
Abstention
|
3
|
5
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Le tableau ci-dessus nous informe que la présence des
bandes armés dans le parc national de Virunga à des
conséquences néfastes sur la gestion de cette aire
protégée, cela découle de 57 enquêtés soit
95% et 3 agents soit 5% de nos enquêtés se sont abstenus
Tableau n° XIII : Des conséquences
néfastes des groupes armés dans le PNVi
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Si Oui, la présence
|
- Destruction de la faune et de la flore ;
|
13
|
22,1
|
des groupes armés a
des conséquences
|
- Guerres, insécurités des villages dans le parc
;
|
11
|
18,3
|
néfastes sur la
|
- Création des villages dans le parc
|
9
|
15
|
gestion du PNVi,
lesquelles ?
|
- Perte en vies humaines, non contrôle de
l'entièreté du parc par les gardes à cause de
l'insécurité
|
27
|
45
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Le tableau ci-dessus nous démontre que les
conséquences néfastes de la présence des bandes
armées dans le parc national de Virunga ; les reposes retrouvées
dans le tableau sont les recueils des déclarations de la majorité
de nos enquêtés.
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
yahoo.fr, +243 997187866
- 46 -
Tableau n° XIV : Des espèces fauniques les
plus menacées par les groupes armés installés dans le
parc
Question
|
Reposes
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quelles sont les espèces
fauniques les plus menacées par
les groupes armées installées dans le parc ?
|
-Les espèces fauniques menacées sont Gorille,
Eléphant, singe, antilope, cobe
|
45
|
75
|
|
-Abstention (pas de
précision car liste longue)
|
15
|
25
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Selon les gardes parcs tableau ci-dessus, nous démontre
que les espèces fauniques menacées par les bandes armées
installés dans le PNVi sont les gorilles qui sont tués pour
récupérer leurs bébés et aller le vendre a hier,
l'éléphant pour son ivoire, le singe, antilope, cobe de
fassa,...
Tableau n° XV : Des espèces floristiques
les plus menacées par les groupes armées installés dans le
PNVi
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quelles sont les espaces
floristiques les plus menacées par les groupes
armés installés dans le parc ?
|
-Les espèces floristiques les
plus menacés sont celles
utilisées dans la carbonisation
|
38
|
63,3
|
|
- Abstention
|
22
|
36,7
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Selon les gardes parcs, le tableau ci-dessus nous
démontre que les espèces floristiques les plus menacées
sont ceux utilisé dans la carbonisation et les plantes
médicinales.
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
yahoo.fr, +243 997187866
- 47 -
Tableau n° XVI : Des problèmes auxquelles
vous rencontrez dans la gestion du PNVi pendant cette période des
conflits armés
Question
|
Reposes
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quels sont les
problèmes auxquels vous rencontrez dans
|
- Accrochages fréquents dans les patrouilles et pertes en
vies humaines
|
48
|
80
|
la gestion du PNvi pendant cette période
|
- Faible contrôle de la totalité du parc ;
|
5
|
8,3
|
de conflits armés ?
|
- Insécurité dans le par cet
dans les chefferies envoisinant le parc ;
|
4
|
6,7
|
|
- Insuffisance de salaire par rapport aux prestations.
|
3
|
5
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
De ce tableau, 48 enquêtés disent que les
accrochages et les pertes en vies humaines sont les problèmes auxquels
se heurtent les gardes parcs pendant la période de conflits armés
; 5 enquêtés disent qu'il y a un faible contrôle de
l'entièreté du parc ; 4 enquêtés parlent de
l'insécurité dans le parc et les chefferies envoisinant le par
cet enfin 3 enquêtés parlent de l'insuffisance du salaire et prime
suite à la baise des activités touristiques et du revenu du
parc.
Tableau n° XVI : Des pertes en vies humaines dans
le PNVi pendant la période des conflits armés
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Les groupes armés installés dans le
|
Oui
|
58
|
96,6
|
PNVi ont-ils occasionné des pertes en vie humaines aux
agents du PNVi ?
|
Abstention
|
2
|
3,4
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
96,6% de nos enquêtés disent que la
présence des bandes armées dans le PNVi a occasionné des
pertes en vies humaines pour les agents de PNVIi et des populations vivants aux
alentours du PNVi, on compte environs 18 morts et beaucoup des blessés
depuis janvier 2012 et 2 enquêtés soit 3,4% se sont abstenus.
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
yahoo.fr, +243 997187866
- 48 -
Tableau n° XVIII : De l'installation des militaires
réguliers dans le parc
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Y a-t-il des camps militaires FARDC qui sont
|
Non
|
46
|
76,6
|
installés dans le PNVi, Si Oui, quels sont les
conséquences de ces camps sur la biodiversité
?
|
Je ne sais pas
|
14
|
23,4
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Ce tableau nous informe que dans le parc national de Virunga,
les camps n'y sont plus installés dans le parc , on y trouve des postes
de contrôle qui sont opérationnels seulement pendant la
journée et le soir ; ces militaires vont passer la nuit dans la
chefferie et son en étroite collaboration avec les gardes pour effectuer
les patrouilles mixtes ; 76,6% de nos enquêtés soit 46
enquêtés disent que les militaires ne sont pas installés
dans le parc ; 14 enquêtés soit 23,4% se sont abstenus en disant
qu'ils ne savent pas car ils voient les militaires pendant la journée
mais la nuit ils rentrent dans les camps.
Tableau n° XIX : les touristes qui ont
été reçu dans le parc en 2012-2013
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Combien de touristes
|
- Visite des gorilles 440 visiteurs
|
25
|
41,6
|
ont été reçus en
|
- Volcan Nyiragongo 766 visiteurs
|
10
|
16,7
|
2012-2013 ?
|
- Pour les chimpanzés 47 visiteurs
|
15
|
25
|
|
- Pour le Nyamulagira 149 visiteurs
|
10
|
16,7
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Ce tableau nous informe que 41% de nos enquêtés
soit 25 enquêtés disent que il y a eu 440 visiteurs qui ont
visités les gorilles ; 16,7 % de nos enquêtés soit 10
enquêtés disent que 766 visiteurs ont visités le volcan
Nyiragonngo, 25% de visiteurs soit 15 enquêtés disent que 47
visiteurs ont visités le chimpanzé et enfin 16,7% de nos
enquêtés soit 10 enquêtés disent que 149 visiteurs
ont visités le Nyamulagira. Au total, ils étaient 1402 visiteurs
qui ont visité le parc en 2012-2013.
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durable Contact : justinluvagho@
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- 49 -
Tableau n° XXI : Les montants qu'ils ont
payés pendant leur visite
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Combien de $ ont-ils payé ?
|
370 Euro
|
60
|
100
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
100% de nos enquêtés soit 60 enquêtés
disent que les touristes ont payés 370 Euro pour l'année 2012.
En 2013, la plus grande partie du site était fermé
aux visiteurs ; les visites ont été complètements
arrêtées mais les troupes de MAKENGA ont redémarré
des circuits sans l'accord des autorités du parc.
Tableau n° XXII : Des stratégies pour faire
face à cette situation des conflits armés dans le
parc.
Questions
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quelles sont les
stratégies que vous
|
- Rapatriement des troupes
étrangères ;
|
31
|
51,6
|
préconiser pour faire
dace à cette situation des
|
- Création de l'emploi aux jeunes des villages qui
entourent le parc ;
|
22
|
36,7
|
conflits armés pendant la période de guerre ?
|
- Intégration des bandes armées qui sont
installés dans le parc
|
7
|
11,7
|
TOTAL
|
60
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Il découle de ce tableau que certaines données
par les gardes parc pour mieux gerer le parc national de Virunga pendant cette
période des conflits armés ; 51,6% soit 31 enquêtés
pronent le rapatriement des troupes etrangeres a son sol ; 22
enquêtés soit 36,7% parlent de la création de l'emploi des
jeunes qui entourent le par cet 7 nquêtés soit 11,7% parlent de
l'integration des bandes armées qui sont installées dans le parc
dans les forces armées de la république démocratique du
congo.
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
yahoo.fr, +243 997187866
- 50 -
III.4.2 QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESS2 AUX AUTORIT2S
LOCALES (Coutumietrs et administratifs)
Tabelau n° XXIII : De la fonction de nos
enquêtés
Quetsion
|
Reponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quel est votre
|
-chef de groupeùent
|
6
|
20
|
fonction ?
|
- chef de localité
|
24
|
80
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Il decoule de ce tableau que la majorité de nos
enquêtés sont resposnables d'une entité ; d'un groupement,
d'une localité ; 80% soit 24 enquêtés sont des chefs de
localités et 20% sout 6 enquetés sont des chefs de groupement.
Tableau n° XXIV : Quetsion rélative à
l'anciennété
Quetsion
|
Reponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quel est votre
|
- Moins de 3 ans
|
6
|
20
|
ancienneté dans votre
|
- 4 à 6 ans
|
04
|
13,3
|
fonction ?
|
- 7 à 10 ans
|
4
|
13,3
|
|
- 11 à 13 ans
|
4
|
13,3
|
|
- Plus de 14 ans
|
12
|
40,1
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Il ressort dee ce tableau que la majorité de nos
enquêtés ont une ancienneté dansleurs fonctions ; 6Chefs
soit 20% ont une anncieté de mOins de 3 nas ; 13,3% soit 4
enquêtés ont une ancienetée qui vari entre 4 et6 ans, 4
enbquêtés soit 13,3% leurs ancieneté varie entre 7 à
10ans, ensuite, 13,3% autre, leurs ancienneté varie entre 11 et 13 ans
et enfin 12 enquêtés soit 40,1% leurs ancienneté est de
plus de 14 ans de fonction.
Tableau n° XXV : quetsion relative aux groupes armés
installés dans le PNVi
Quetsion
|
Reponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Il y a Àt-il des groupes armés
|
Oui
|
18
|
45
|
qui sont basés dans le PNVi ?
|
Non
|
9
|
35
|
|
Abstention
|
3
|
10
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
yahoo.fr, +243 997187866
- 51 -
A partir du présent tableau, nous apprenons qu'il y
ades groupes armés qui sont basés dans le PNVi ; 45% de nos
enquetés soit 18 autorités locales disnet que dans le parc
national de Virunga il y a des groupes armés et ce sont principalement
le FDLR, M23 et d'autres jeunes qui sont parties dans la forêt à
la recherche du bonheur ; 35% soit 9 enquêetés disnet que dans le
PNVi il n'y a pas des groupes armés et y sont installé
actuellement et 10% soit 3 nequêtés se sont abstenus
Tableau n° XXVI : Comment se nourrissnet les elements de
ces groupes armés
Quetsion
|
|
Reponses
|
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
De quoi
nourrissnet
élements de groupes armés ?
|
se les ces
|
Les
sauvages ?
|
animaux
|
30
|
100
|
TOTAL
|
|
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
De ce tableau, nos enquêtés il sied de signaler que
les groupes armés se nourissnet de la viande sauvage.
Tabelau n° XXVII : L'approvisionnement en energie
proviendrai d'où.
Quetsion
|
Reponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
comment
|
- Bois de chauffage
|
12
|
40
|
s'approvisionnet --ils en
|
- Leurs moyens
|
10
|
33,4
|
énérgie ?
|
- Abstention
|
8
|
26,6
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
A partir de ce tableau, nous apprenons que les groupes
amés s'approvisionnent de bois de chauffe en erenergie ; 40% de nos
enquêtés soit 12 autorités disnet les groupes armés
utilisent les bois de chauffe comme source d'energie et la biomasse ; 33,4%
soit 9 enquêtés parlent des moyens propres et enfin 26,6% soit 8
enquêtés se sont abstenus.
Tableau n° XXVIII !: Fe la présence des camps
militaires (FARDC) dans le PNVi
Quetsion
|
Reponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Il y a --t-il des camps
militaires dans le PNVi ?
|
Non
|
30
|
100
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
yahoo.fr, +243 997187866
- 52 -
Depart nos enquêtés, il sied de singaler que dans
le PNVi, il n'y a plus des camps militaires, il n'existe que des PC (poste de
contrôle) qui sont opérationnles seuelment pendant la
journée et le soirs.
Tableau n° XXIX : Les activités exercées
par les groupes armés pesant sur les ressources naturelles
Quetsion
|
Reponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quelles sont les activités
|
- Vente de l'ivoire
|
14
|
46,6
|
exercées par les groupes armés
pesant sur les ressources
|
- Vente des animaux
sauvages vivants
|
6
|
20
|
naturelles ?
|
- Vente de la braise
|
8
|
26,7
|
|
- Absention
|
2
|
6,7
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Decoule de ce tableau qu 46,6% soit 14 enquêtés
disnet qu les groupes armés ventent ds ivoires ; 20% soit 6
énquêtés disent que els groupes armés ventenst des
animaux sauvages vivants ;26,7% soit 8 enquêtés disent que les
groupes armés vendent la braise et et 6,7% soit 2 enquêtés
se sont abstenues.
Tabelau n° XXX : Les activités exercées par
les FARDC peuvent peser sur les resosurces naturelels du PNVi
Quetsion
|
Reponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quelles activités exercer par
|
- Pêche illicite
|
16
|
53,4
|
les FARDC peuvent peser sur
|
- Bois de chauffe
|
10
|
33,3
|
les ressources naturelels du
|
- Vente d'ivoire
|
4
|
13,3
|
PNVi ?
|
|
|
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Ce tableau nous signalee que 53,4% soit 16
enquêtés disnet que les FARDC s'exercent dans les activités
de la pêche illicite, 33,3% soit 10 enquêtés disnet que les
FARDC exercent les activités de veente de bois de chauffe et 13,3% soit
4 enquêtés disnet que les FARDC ventent des ivoires ; braconnage
des elephants.
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
yahoo.fr, +243 997187866
- 53 -
Tableau n° XXI : Les actvités des hoomes (bandes
armées) qu detrusent le parc ; quelels sont celles dans lesquelles la
population civile a été impliquée.
Quetsion
|
Reponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Dans toutes les
|
- Braconnage
|
20
|
66,6
|
activités des hommes
|
- Vente de braise
|
8
|
26,7
|
en armes ui
detruissent le parc,
quelles sont celles
dans lesquelles la
population civile à été impliquée
?
|
- autres
|
2
|
6,7
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Ce tablau nous montre que 66,6 % soit 20 enquêtés
disnet que la population civile font le braconnage dans le parc, 26,7% soit 8
enquêtés disnet que la population civile font la vente de la
braise et 6,7% soit 2 énquêtés dont autres actvités
comme cultiver le par cet autres. Tableau n° XXXII : De la contribution
des autorityés locales dans la protection du PNVi
Quetsion
|
Reponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Enq ualité d'autorités locale, que faites vous pour
aider l'ICCN a proteger le parc ?
|
- Sensibilistaion
- Plantation
d'arbres dans lka zone tempon
|
12
18
|
40
60
|
TOTAL
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Çil ressort de ce tableau que la contribution des
autorités locales dans la protection du PNVi est la sensibilistaion de
la popualtion sur l'importance du parc national, la plantation d'arbres dans la
zone tampon ; 40% de nos enquêtés soit 12 enquêtés
disnet qu'ils praiquent la sensibilistaion pour proteger le parc et 60% soit 18
autorités locales disnet qu'ils platent des arbres dans la zone
tampon.
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
yahoo.fr, +243 997187866
- 54 -
Tableau n° XXXII : Des pistes de solution pour faire face
aux problemes des conflits armés dans le PNVi
Quetsion
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Quelels sont les pistes de solutions proposezs vous
pour lutter contre la
présence des groupes armées dans le PNVi et
|
- apport du gouvernement pour
sensibiliser et integrer les
groupers armés, rapayriés les FRDLR
- que l'ICCN occupe les jeunes
|
18
|
60
|
rélancer les activités
touristiques ?
|
des villages voisins du PNVi
(création d'emploi)
|
12
|
40
|
|
|
30
|
100
|
Source : Nos enquêtes sur terrain
Commentaire : ce tableau nous décrit les propositions
données par les autorités locales pour lutter contre la
présence des bandes armés dans le parc national de Virunga ;
selon eux, 18 enquêtés soit 60% disent que l'apport du
gouvernement pour sensibiliser et integrer les groupes armés dans
l'armée reguliere, le rapatriement des forces etrangeres, 40% soit 12
enquêtés proposent à l'ICCN d'encader le sjeunes gens des
villages qui entourent le parc pour qu'ils n'aient plus le courage de se
deguiser en bandes armés ; la création de l'emploi pour
éviter tojte forme de braconage.
III.5 DISCUSSION DES RESULTATS
L'objetctif de notre enquête était de relever les
problemes auxquels se heurtent les getsionnaires des aires protegées
principalmenet ceux qu parc national de Virunga ; determiner les
conséquences de la présence des bandes armées dans le PNVi
; recueillier les stratégies pour faire face à cette situation
des conflits armés dans le PNVi ; pour permettre de confirmer ou
d'affirmer nos hypotjèses.
Il ressort du tableau n° XII partant sur les causes de
l'mplantation des groupes armés dans le PNVi que le manque d'occupations
aux jeunes, la présence des refugiés rwandais sur le sol
congolais, le braconnage par excès de pauvreté et carance en
aliment, l'insolvabilité de l'Etat congolaus , le pillage sont là
les grandes raisons qui font à ce que nous constatons la présence
des bandes armées dans le parc national de Virunga.
L'accrochage quant les gardes parcs se croisent avec les
groupes armés ou les autres bandits qui sont installés dans le
parc, le non contrôle de l'entierté du parc, l'insecurité
pendant le patrouille des gardes à cause du baisse du taux d tourisme
dans le parc, la perte
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
yahoo.fr, +243 997187866
- 55 -
significative de la biodiversité tant animale que
végétale accentuée par la carbonistaion et le braconnage,
les feux de brousses, sont les problemes auxquems se heurtent les getsionnaires
du parc pendant cette période des conflits armés, ce qui confirme
notre prémiere hypothèse.
Le tableaux n° IX, nous demondtre que
l'insécurité dans le par cet tous les villages qui entourent le
parc, la perte en vies humaines des gardes parcs et des passagers qui
traversent le parc, la destruction de faune et de la flore, la crainte
d'affrontement, la carbonistaion sont les conséquences de la
présence des bandes armés das le parc national de Virunga ; ce
qui confirme notre deuxième hypothèse.
Du tableau n° XXII, il convient de signaler que les
stratégies proposer par les gardes parcs pour faire face à la
situation de la problématique de la getsion du PNVi pendant la
période des conflits armérs serait le rapatriement de tous
groupes étranger chez eux, la création de l'emploi aux jeunes des
villages qui entourent le parc, l'integration et démobilistaion es
bandes armés qui sont installés dans le parc, ce quii confirme
notre troisème hypothèse.
Nous constatons que à cause de
l'insécurité grandisante, les gardes parcs ne parviennent plus
à controler l'entierté du parc peur des accrochanges et pertes en
vies humaines ; la diminution des activités touristiques et
fréquentations qsuite à la perte significatve de la
biodiversité tant anmale que végétale soit des migration
des espèces phares, soit le changement de la dynamique de l'habitation
naturel,.... la conservation participative est l'une des solutions pouvant
aider à proteger le parc pendant cette périoe d'après
conflits ; cela en entreprenant des projets sociaux (routes, écoles,
hopitaux et autres) en faveur des populations riveraines oeuvrants surtout dans
et autour du PNVi ; la création d el'emploi aux jeunes , l'implication
totale de l'Etat dans la sauvegarde et reconstitution du premier parc
d'Afrique, .. teklles sont les stratégies durables.
La motivation des gardes est aussi d'une importance capitale,
car personne ne peut risquer sa vie d'aller faire le patrouille dans une
entité où les groupes armés sont installés or il
n'est pas bien payé d'où, la bonne motivation des gardes à
un impact considerale dans la getsion de cette aire protegée penant
cette période d'après guerre.
KAMBALE LUVAGHO Justin, Chercheur et consultant en agriculture
durable Contact : justinluvagho@
yahoo.fr, +243 997187866
- 56 -
CONCLUSION PARTIELLE
Eu égard de ce qui précede, il sied de dire que
la situation environnementale et écotouristique du PNVi penant cette
période de conflits armés n favorise pas sa durabilité du
fait que kles groupes armés qui y sont installés , l'exploitation
de maniere à exterminer sa biodiversité.
Cela etant, l'homme n'étant pas informer sur la
dépendance entre lui et l'environnement et principalement la
bodiversité du parc national de Virunga, oublie que la disparition de ce
dernier peut avoir des degats teerribles sur l'homme, car il y a un adage qui
dit «lorsque le dérnier arbre disparaitra, l'homme n'aura que sept
jour de survie sur la terre.
En effet, la porte en vie humianes qui est à la base du
non contrle de l'entierté du parc national de Virunga par crainte de
laisser veuves et orphelins ; il est difficile que les autres jeunes se fassent
engager dans le PNVi vu la situation des conflits qui y persiste.
Ainsi, le sgetsionnaires du parc sont en sinsecurité
totale face à cette situation, la penetration ou l'entretient avec ces
derniers surtout pour des questions pertienntes comme celles des conflits
armés est très difficile car ils s'imagienet que les
étudiants enqueteurs peuvent etre envayé par les groupes
armés ou les bandits qui sont installés da,s le parc pour une
autre attaque.
Cette situation rend instable les gardes parcs, femmes et
enfants dans le PNVi surtout dans le camp de RUMANGABO et les postes de
patrouilles.
Depart nos enquêtés sur terrain, nous nous
rendons compte que ce sont non seuelment les FDLR et les autres bandes
armées qui sont à la base de cette insecurité mais aussi
les jeunes des villages voisins du parc qui vont dans la foret pour cause de
l'insecurité aux gardes parcs et la population.
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CHAP.IV. STRATEGIES POUR RESTAURER LES ECOSYSTEMES DU
PNVi ET RELANCER L'ECO-TOURISME PENDANT LA PERIODE D'APRES CONFLITS ARMES
IV. 1 Introduction
La stratégie etant l'art de combiner les actions dans
un but determiné (36 dictionnaire et recueils) nous proposnons certaines
pour faire face à la situation grandissante du PNVi en vue de relancer
l'éco-tourisme et sauvegarder les écosystemes du premier parc
d'afrique.
IV.2 Orientations stratégiques
L'homme doit etre normalement reconnaissant face aux services
environnementales que lui rend la nature ; le nourritures, le vetement, le
logement, l'habillement,...
En effet, il ets etonnat que sa conservation et toutes ces
biocenoses nous préocupent et sestimons qu'elle peut etre
protegée et toute priorité en adoptant certaines
stratégies. Les principaux problemes du PNvi sont les resultats directs
des activités humaines infensives.
La consequence se manifeste tant par la degradation es
biotopes que par la diminution des especes vegetales et animales, ce qui peut
avoir des repercussions negatives sur la vie humaine. Le principe de
durabilité fondé sur l'amélioration et la protection de
l'environnement, le principe de pollueur payeur qui exige la reparation des
dommages causés à l'environnement, le principe de
précaution qui vise à prevenir plutot que guerrir un probleme
environnemental collective qui implique le concours de tous (population,
autorité à tous les niveaux) dans la resolution ou la
prévention du probleme environnemntal restent un atout pour reduire ou
limiter les faits destructeurs des écosystemes. La mise en place d(`une
politique de développement durable fondé sur ces principes
permettra de fournir l'information et l'équipement necessaire du
contrôle, à la protection et la getsion des esosyestemes. Cette
mesure constitue l'une des voies de sortie des dangers guettant l'etre
humain.
Les activités de conservation communautaire se
concentrent essentiellement sur deux domaines : la problematique du bois au
sens large et la sensibilistaion ; on notre egalement les stratégies
d'intervention suivantes dont :
? la protection de l'integrité du parc ; demarcation
participative de limites du PNVi, fixation avec les populations des panaux de
signalistaions et bordes avec cordonnées GPS, Boussoles,...
? l'éducation environnementale : production de
magasine, emission radio, des prohjections de sbandes vidéo, encadrement
des jeunes , campagne écologiqye, cours de sensibilistaion
environnementale, salon-forum,..
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? appui aux communautés : apui aux associations au
travers des crédits rotatifs, appui sous forme d'outils aratoires,
équipement , micro-projets socioau,...
? appui à l'ICCN dans le domaine de la conservation
communautare : appui à des patrouilles le long de limites du parv poru
prevenir les conflits , observatoires avec les ocmmunautés pour le suivi
de l'utilistaion illégale des ressources du parc, prevention des
conflits et formation ;...
de maniere générale, la stratégie
utilisé par les getsionnaires du PVi étaant l'aproche policiere
qui à son tour à des revanches de la part de la population soit
parc qu'on a arreté l'un de leurs arbitrerement, ils vont dans la
forêt pour monter qu'ils sont aussi fort surtout qu'il y a circulation et
prolifération des armes dans la région.
IV.3 Strétégies séctorielles
Classre les conflits identifiées selon la
gravité de leurs impacts
Les getsionnaires du PNVi doivent prendre en consideration
tous les impacts sur l'homme et la cosnervation ; d'une maniere
générale, dans leurs catégories respectives. En d'autres
termes, vous devriez demander :
Dans quelle mesure le simpacts sur l'homme decoulant du
conflit (c'est-à-dire ; les blessures, decès, la perte des
revenus , les maladies et les pertes sur le plan de l'éducation,..) sont
Àils graces (c'est-à-dire la presence des groupes armés
dans le parc). Dans quelle mesure les impacts sur la conservation decoulant ,
la contamination du sol, le commerce illégale de la faune et reduction
de la présence des activités de conservation.
Une fois que les differents conflits sont connus, maintenant
on doit les comparer à l'echelle de risque ; ceci meur donne une
idée générale des priorités hautes, moyennes et
faible des conflits et portant de ce qui merite le plus de retenir l'intention
dans l'immediat.
Le processus de conservation sensible aux conflits est mis en
exergue au niveau du programme ou du projet et est presenté sous forme
de deux principales étapes , chacune comportant une serie de sous
étapes qui couvrent le cycle typique d'une intervention de conservation.
Ceci concerne la selection et une analyse detaillée d'un ou des
plusieurs conflits liés à la conservation dans votre zone
d'intervention géographique. La comprehension acquise au cours de cette
étape constitue la base de nos activités de sensibilistaion sur
les conflits.
C'est ainsi que nous allons diviser la procedure d'un
conservation snesible aux conflits en deux étapees. Toutes ces deux
comprennent une serie de sous étapes qui peuvent necessiter
l'utilisation doutils ou de méthodologies spécifiques ; la
prémiere étape est :
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1ère étape : analyser le conflit :
necessité d'identification des conflits dans la zone cible, la selection
de celui / ceux sur lequel/lesquels vous mettrez l'accent et l'analyse du/des
conflits retenus. Cette prémiere etape à comme sous étapes
:
> identifier les conflits qui affectent la zone cible,
> selectionner les conflits sur lesquels il y a lieu de ce
connecter,
> identifier les causes de ces conflits,
> mesurer les consequences de ces conflits.
2ème étape : cencevoir , mettre en oeuvre et
assurer le suivi des solutions de conservation sensible aux conflits : est
executée au plan interne par l'organistaion et necessité la
conception ou la modification de vos activités afin de le srendres
sensibles aux conflits, ainsi que l'extension des actvités de
conservation snesible aux conflits, et le suivi permanent de deux
activités et du contexte du confmlit de maniere à contenur la
sensibilité aux conflits.
La deuxieme étape a aussi comme sous étape :
> concevoir et modifier les activités afin de les
rendres sensibles aux conflits ;
> mettre en oeuvre les cativités de la CSC ; s'assurer
que le suivi des activités du contexte du conflit afin d'assurer la
sensibilisation permanent aux conflits ; pour y arriver, on doit se poser des
quetsions par rapport à certains elements afin d'assurer la
sensibilité aux conflits et les opérations de votre organistaion
, celle-ci doit administret les preuves ;
> d l'engagement et de la determination active de la part
des responsables de l'ICCN, sans se soutien, il est peu probable que le
changement intervient ;
> de la volonté de changer et de l'ouverture aux
nouvelles approches , en reconnaissant que le changement est primordial pour le
développement et la pértinence d'une organistaion,*
> du soutient au perfectionnement du personnel par le
truchement d'opportunité de formation, formelle ou de l'encouragement
d'un apprentissage auto-dirigé et du partage des connaissances aux
niveaux du personnel de l'ICCN ;
> dfes partenariats stratégiques, que ce soit avec
des bailleurs de fonds qui sont ouverts à des acrivités souples
et axées sur le processu et disposé à appuyer les
activités de consevation dans le PNVi ;
> des mecanismes de responsabilisation afin de promouvoir
et d'assurer le suivi de l'integration de la snesibilité aux conflits
dans les activités de l'ICCN ;
cette évaluation peut etre aussi formelle ou informelle
que vvous le souhaitez vous pouvez entreprendre une étude du personnel
de l'ICCN ou une avaluation des capacités afin de vous
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assurer que les conditions susmentionnées sont reunis,
vous pouvez organisez egalement de discussions informelles avec els collegues
ou reflechir vous mêmem tout simple aux points susmentionnées afin
de decider si l'ICCN est prêt pour la CSC.
A présent, nous avons evalué les es projets de
conservation de notre organisation par rapport aux conflits liés
à la conservation et le cas écheas, les conflits armé dans
la zone avoisinangte ; ainsi, nous avons mis au point et modifié ces
projets et programmes et veiller à ce qu'ils n'aggravent pas mais
atténuent les conflits. Nous devons passer à la mise en oeuvre de
la CSC selon les proceures internes de notre organistaion, tout n
prénant en compte d'autres considerations, de maniere à maintenir
la sensibilité aux conflits pendant la durée de vie du parc
national de Virunga.
MISE EN OEUVRE D'UN PROJET OU PROGRAMME DE COSNERVATION
SNESIBLE AUX CONFLITS
II.2.5 Intégration des priorités
locales, nationales et régionales dans la stratégie de gestion
durable des aires protégées
Pour bien gérer les aires protégées, ces
quelques point prioritaires doivent êtres prit en compte :
a) Promouvoir au niveau de la région une
déclaration de politique générale prenant en compte la
protection de l'environnement comme une composante du développement des
aires protégées
Une stratégie régionale qui implique la
responsabilité des Etats se doit d'être validée au travers
de l'engagement politique des autorités concernées, au premier
rang desquelles figurent les ministères en charge de l'Environnement, de
l'agriculture, tourisme et développement rural. Cet engagement, qui
pourrait s'inspirer du code forestier de la RDCongo N° 001/2002 du
29/Août/2002, garantirait la visibilité sur le long terme des
orientations autour desquelles les acteurs des gestions des aires
protégées et les communautés locales doivent concentrer
leurs efforts.
b) Faire reconnaître les aires protégées
comme outils, mais également acteurs, du système de gestion des
pêches.
Le rôle et les besoins des aires protégées
doivent être pris en considération dans le processus global de
planification des zones de protection de la biodiversité et surtout les
terroirs agricoles et d'élevages. Ils doivent être
intégrés en particulier dans les approches nationales et
régionales de la gestion des terroirs agricoles, d'élevages, de
chasse, notamment dans le cadre des négociations sur les accords de
zonage.
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c) Promouvoir des politiques publiques ou des orientations
privées, au niveau régional ou national, qui favorisent la
conservation et le développement durable des aires
protégées.
Pour garantir leur pérennité, les aires
protégées doivent évoluer dans un environnement
socio-économique qui garantisse sur le long terme un
développement durable de la région. Il est donc fondamental de
favoriser les politiques publiques et privées qui vont dans ce sens.
d) Favoriser l'approche participative et la coordination
interinstitutionnelle au niveau local, national et dans la région, par
la création ou le renforcement de cadres de concertation.
En raison de la diversité des acteurs impliqués
dans la gestion communautaire des aires protégées, et de la
nécessaire d'harmonisation des intérêts et des
responsabilités, la stratégie veut encourager les
mécanismes de concertation. Certains d'entre eux existent
déjà au niveau de quelques aires communautaires
protégées.
e) Doter les aires communautaires protégées
d'une personnalité juridique propre et d'une tutelle nationale
appropriée.
Ces mesures sont destinées à renforcer la
capacité des aires protégées à assumer leur mission
au sein d'un cadre national cohérent. Elles doivent d'une part viser
à définir clairement les prérogatives et les
responsabilités de chacune des aires communautaires
protégées y compris les Aires Protégées de
production permanente en tant que composantes des politiques nationales de
gestion des aires protégées, et d'autre part à faciliter
la coordination de l'ensemble des aires communautaires protégées
par rapport à des objectifs nationaux, régionaux ou
internationaux.
f) Favoriser l'adhésion, la ratification et
l'application des instruments juridiques internationaux sur les aires
protégées, ou l'environnement en général, dans
chaque pays de la région.
Pour accroître la cohérence des politiques
régionales en matière d'environnement, il est important
d'encourager les Etats à adhérer ou à ratifier les
instruments juridiques internationaux.
g) Doter les populations des aires protégées
des moyens techniques adéquats (infrastructures de terrain,
équipements, logistique, eau, hygiène, industrie,...).
Les aires protégées représentent le plus
souvent des territoires complexes à surveiller, et ce d'autant qu'elles
protègent des ressources de plus en plus convoitées. La
multiplicité des points d'accès, les difficultés
liées aux infrastructures de bases, la nécessité de mettre
en oeuvre des systèmes de surveillance spécifiques.
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h) Renforcer les effectifs et former le personnel en
encourageant une harmonisation de la formation au niveau régional.
La surveillance et le suivi des aires communautaires
protégées constituent des taches qui nécessitent un
personnel à la fois suffisant et qualifié. Pour que les aires
protégées soient en mesure d'assurer leur mission, elles doivent
pour la plupart recruter du personnel supplémentaire. L'approche
régionale permettra dans le domaine de la formation d'organiser des
modules communs à l'ensemble des aires communautaires
protégées.
i) Finaliser la délimitation et le zonage des aires
communautaires protégées grâce à une approche
participative et impliquer les populations résidentes dans la
surveillance du territoire.
A l'intérieur des aires protégées
déjà existantes, il y a le plus souvent un besoin de
définir un zonage qui délimite des zones chasse, d'agriculture,
de pêche, ou qui distingue des aires de protection intégrale par
rapport à des sites d'activités multiples.
k) Assurer une bonne diffusion des réglementations au
niveau de tous les acteurs.
Pour garantir une surveillance efficace, il est
nécessaire d'informer les usagers des réglementations
spécifiques des Aires communautaires protégées, a fortiori
lorsqu'il s'agit des agriculteurs, éleveurs, chasseurs, exploitants
forestiers et miniers qui peuvent se déplacer hors de leurs
frontières et qui ne connaissent pas ou mal les limites des aires
protégées de la région.
l) Harmoniser les législations et les planifications
relatives à l'aménagement et à la gestion des
espèces et des habitats partagés.
Pour tenir compte à la fois de la mobilité des
ressources et de celle des usagers, une harmonisation des législations
entre les différents pays sera recherchée pour favoriser une
cohérence d'ensemble de la gestion tout en facilitant la
compréhension et l'adhésion des usagers. Des accords de
protection entre pays voisins, prévoyant par exemple des droits de
poursuite, seront à encourager.
m) Former les acteurs et les gestionnaires par des visites
d'échanges et des formations spécifiques.
Les visites d'échanges permettront de mettre en
lumière les expériences positives (et négatives), tout en
tissant des liens entre les acteurs des aires protégées des
différents pays et en développant une conscience et une
responsabilité régionale. Ces visites d'échange, ainsi que
les formations spécifiques, s'adresseront en priorité aux
communautés résidentes des aires protégées, mais
aussi aux gestionnaires et autres acteurs concernés.
n) Favoriser une réflexion régionale sur la
gestion intégrée des aires protégées
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La fonctionnalité des aires protégées ne
pourra être durable que si le développement des activités
économiques sur les aires protégées prend en compte les
besoins et les interrelations de ce réseau régional. Grâce
aux outils de recherche, aux compétences et aux réseaux dont
elles disposent, les aires protégées peuvent être les
catalyseurs de la mise en place d'une stratégie de gestion
intégrée des aires protégées, permettant de
répondre aux besoins fondamentaux des populations humaines, tout en
maintenant les processus écologiques vitaux. o)
Amélioration des revenus des populations locales
Les avis concernant l'amélioration des revenus des
populations locales sont partagés. En effet les populations autochtones
pourrons jouir des conditions de diversité des revenus, des certains
avantages sociaux.
Avant de commencer, nous devons assurer que notre organisation
peut proceder à la mise sur pied d'un projet ou programme de CSC.c'est
à dire, l'identification des sites, la selection des partenaires, la
negociation des contrats, la mobilistaion de resosurces, le personnel pertinent
(c'est-à-dire les personnes qui, au sein de l'organisation mettent en
oeuvre le projet, qui vont en général, au-delà de notre
équipe) doit faire ce qui suit :
? assurer le suivi du conflit : la comprehension du contexte
du conflit tant en termes de conflits spécifiques liés à
la conservation et/ ou de confit armé dans la zone avoisinante demeure
primordial pour l'execution generale d'un projet ou programme de CSC. Nous
devons veillez à ce que l'équipe d'execution garde à
l'esprit les assumétries du pouvoir, les relations entre acteurs, les
causes et conséquences du conflit, ainsi que les besoins, interets et
capacités des parties prénantes pendant l'extension . l'execution
des projets et programmes sans cette comprehension pourait se traduire par le
fait que le conflit ne soit pas resolu comme prevu , l'exacerbation de conflit
existants (qui ne semblaient pas liés parfois) et l'éclatement
des nouveaux conflits ;
? maintenir et renforcer la sensibilisation : la
necessité d'assurer une comprehension du contexte du conflit va
au-delà de notre équipe, les personnes qui au sein de l'ICCN
executent un projet ou un programme de CSC au sein de l'organisation et aient
une comprehension approfondie du contexte du conflit et de ses liens avec les
activités de l'organisation. Cette connaissance peut favoriser
l'execution reussie de la CSC ;
? demeiurer transparent et souple : le splans d'execution
doivent etre raisonnablement transparenys et elaborer en consultation avec le
sparties prénantes afin de veiller à ce que toutes celles-ci
connaissent les objectifs de l'organisation t la maniere dont elle tend
à proceder pour les atteindres ;
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? par dessu, tout accorder la priorité à la
securité du personnel et des partenaires. Enfin, si la mise en oeuvre du
projet ou programme de CSC intervient dans le contexte d'un conflit armé
plus vaste, l'orgnaistaion doit assurer la securité du personnel
chargé de l'execution et des partenaires à l'execution.
SUIVI DE LA SENSIBILITE AUX CONFLITS
En executant un projet ou programme de CSC, nous devons
continuer d'en assurer le suivi afin de veiller à ce que son influence
sur le conflit lié à la conservation et (le cas echéant),
les conflits armés dans la zone avoisinante demeure positif ou du moins
neutre ; ceci revient essentiellement à assurer le suivi des conflits
eux même ainsi que les progrès liés aux actiivités
de CSC et à voir s'il est possible d'etablir un lien entre les deux.
En d'autres termes, il convient de poser la quetsion suivante
: les impacts du conflit Xont crûdimùinué,
l'activité de CSC à été executée ?; une
evaluation liée au conflit X est elle due à l'execution de
l'activité de CSC Y ?
Nb/ Dans tout ceci, ce qui compte plus c'est la volonté
politique car enlever tout les grpoupes armés dans le PNVi et la
création de l'emploi aux jeunes incombe sous la responsaibilité
des autorités politico-administratives. Il convient aussi de signaler
que la construction d'un hotel dans le PNVi plus précisement à la
statitionde Rumagabo et de Rwindi occupe environns 1000 jeunes des villages
voisins, di des activités pareilles s'executent chaque année, la
construction des écoles, l'octroi des bourses d'étude
attenueraient la présence des bandes armées dans le PNVi.
Nous ne pretentonds pas avoir epuisé la quetsion
portant sur l'état environnemental et éco-rourisme en
période de guerre mais nous croyons apporté tant soit peu une
contribution à cet édifice et demander aux autres chercheurs de
nous completer.
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CONCLUSION GENERALE
La quetsion de la getsion des aires protegées en
république démocratique du congo surtout pendant la
période des conflits armés reste une quetsion delicate pour la
plupart des gestionnaires des aires protegées et des organisations
mondiales qui interviennet dans le domaine de l'environnement et conservation
de la nature.
Dans bien de cas, au lieu que la consrvation des ressources
naturelles des aires protegées soient une priorité, elle est
devenue secodnaire par rapport à la problématique de
l'insecurité qui prevaut dans l'Est de la république
démograptique du congo et principalemeny dans la province du Nord Kivu.
C'est pourquoi, il convient de signaler par icci que l'aire protegée qui
a été visé par notre étude est le parcnational de
Virunga situé en république démocratique du congo,
privince du Nord Kivu.
Pour bien aborder notre étude, nous nous sommes
posé certaines quetsions à savoir :
1) quels sont les problemes majeurs qui ont affecté
les écosystemes du parc sous l'occupation du M23 ?
2) y à Àt-il ete constaté des pertes
dans le sceteur touristiques suite à cette occupation ?
3) que faire pour preserver l'environnement et relancer le
tourisme dans cette contrée ? a ces quetsions, nous avons proposé
quelque sreposnes à savoir :
1) l'énorm manque a ganger aurait été
enregistré dans le scetur touristique suite à la présence
de la rebellion du M23 dans le parc ;
2) les pertes constatés dans le secteur touristique
auraient été remarqué lorsque l y a eu baisse de
l'entrée des touristes dans cette contrée.
3) L'amélioration des conditions de vie des
populations riveraines contribuerait à la préservation de
l'environnement dans les zones jadis controlées par le M23.
Pour vérifier ces hypothèses, nous nous sommes
servi des méthodes et techniques suivantes :
a) La méthhode descriptive : elle consiste à
decrire un fait , des relations existants entre le sphenomenes de facon
précise et quantitative au moyen des techniques appropriées. Elle
nous a aidée à decrire le milieu en donnat le sliens
existants.
b) La méthode analytique : cette méthode nous a
permi d'analyser la situation environnementale etr éco-touristique dans
les zones controlées par les M23.
c) La méthode historique : la méthode
historique se fait par l'examen d'une experience ^passée et est
utilsiée pour analyser et interprete les resultats de la vie courante en
une période passée. Cette méthode nous a aidée
d'avoir une apercue historique sur le parc, autrement dit le passé du
PNVi depuis sa création jusqu'à nos jours.
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d) La technique documentaire : elle consiste à
consulter les documents ayant trait à l'objet de notre etude. Cette
technique nous a servi en nous donnat beaucoup d'élements cadrant avec
le sujet de notré travail dans le cadre de lecture des ouvrages et
travaux anterieurs.
e) Technique d'interview libre : avec cette technique, il
nous a été facile de nous eentretenir avec les agents de
l'administration de l'ICCN ainsi que les autorités locales du parc
national de Virunga.
f) Entretien dirigé : cette technique nous a
facilité de recolter les données indispensables à notre
étude, grace aux differentes entretiens que nous avons eu avec les
differentes personnalités clées de cette contrée.
g) Technique d'observation directe : elle nous a permi
d'observer directement les faits réels sur terrain et attendu dans une
situation concrete, determinée davantage lieu à la quetsion
centrale. Cette technique nous a été utile quand nous sommes
descendus sur terrain pour voir les espaces se trouvant dans le parc national
de Virunga.
h) Technique informatique : cette technique nous a permi
d'avoir beauoup d'informations par canal de l'internet car beaucoup
d'informations sont publiées par ce dernier.
En dépit de tout ceci, lors de l'analyse de nos
données, nous avons pu constater que la présence des bandes
armées dans le parc est à la base de l'insécurité
et la perte de vie des gestionnaires du parc ; ce qui confirme notre premiere
hypothèse.
La perte en vie shumaines, la perte de la biodiversité
d PNVi ; le faible contrôle de l'entierté du parc par les
gestionnaires de ce dernier, le vol, l'absence du tourisme et viol sont les
conséquences des conflits dans le parc de Virunga.
La présence des bandes armés dans le parc, le
manque d'emploi aux jeunes des villages qui entourent le parc qui se deguise en
groupes armés sont là les causes de la présence des bandes
armées dans le parc national de Virunga.
Et pour faire face à ces problemes, les
stratégies globales sont l'implication de l'tat congolais car il est dit
tout projet sans volonté politique est vouée a l'échec. La
conservation participative et la création de l'emploi aux jeunes.
SUGGESTIONS
? Au gouvernement congolais
o De rapatrier tout les groupes armés etranger dans le
pays d'origine car ils sont à la base de la perte d'une grande
diversité biologique de la RDC ;
o De créer l'emploi aux jeunes ;
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o De bien remunerer les gardes parcs car il n'est pas facile
de reisuqer sa vie dans les patrouilles alors qu'on n'est pas bien
remuneré.
? A la direction provinciale de l'ICCN Nord Kivu
o De faire des actions communautaires (constructuon des
écoles, centres de santé,...) pour que la population sentent
l'importance du PNVi ;
o D'installer des radards qui vont controlés le parc
dans son entierté pour que les gardes parcs ne tombent plus dans des
embuscades car pendant cette période ils sont plus visé par les
bandes armés ;
? Au service de l'environnement
o Multiplier les efforts en organisant des séances des
sensibilisations à la protection de l'environnement de ce milieu ;
o Faire des lobbuing aux ONG oeuvrant dans ce domaine ou
intervenant dans la matiere environnementale
? Aux populations riveraines
o Etre prêt à recevoir les innovations dans la
protection de l'environnement ;
o Adherer aux differents programmes du service de
l'environnement.
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BIBLIOGRAPHIE
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TABLE DES MATIERES
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