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La contribution des exploitations pastorales à  la vie socio-économiques des populations rurales.

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par Jackson KAMBALE SIKULIMOLO
ISDR/Kitsombiro - A1 2014
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A nos parents KAMATHE SIKULIMOLO Clément et KAVIRA KAMAVU Pauline pour leur affection parentale qui a fait de nous ce que nous sommes maintenant ;

A nos frères et soeurs pour leur considération et multiples soutiens ;

A nos oncles, tantes, cousins et cousines pour la bonté qui se manifeste à notre égard ;

A tous nos amis et connaissances.

IN MEMORIAM

A vous, âmes de nos chers regrettés :

- MUHINDO SIKULIMOLO KIHANGIRYA,

- KAKULE MANGOLOPA Luc,

- KAVUGHULWA,

- MUKOLOVE, ...

Que la terre de nos ancêtres vous soit douce.

REMERCIEMENTS

La réalisation de ce travail scientifique n'est pas l'oeuvre d'un effort personnel ; c'est pour cette raison que nous tenons à remercier l'Eternel Dieu tout puissant qui nous a accordé le moment propice pendant notre parcours.

Ainsi, notre gratitude s'adresse à l'Ass2 PALUKU WISOMA Godefroy pour avoir dirigé ce travail malgré ses multiples occupations, ces précieux conseils et manifeste courage de direction nous ont été fournis, qu'il reçoive nos remerciements particuliers.

Nous présentons en suite notre sentiment de joie au corps académique et scientifique de l'ISDR/Kitsombiro pour un enseignement de grande valeur et pertinent qu'il ne cesse de fournir à notre égard qui nous est d'une grande utilité.

Notre grande reconnaissance s'adresse à nos parents KAMATHE SIKULIMOLO Clément et KAVIRA KAMAVU Pauline qui, de leur soutien moral, matériel, spirituel et financier nous ont facilité la réalisation de ce travail.

Nous sommes également reconnaissant à vous, notre Tante paternelle KAHINDO MANGOLOPA Dorothée pour votre contribution morale, matérielle, financière, ... pour notre édification.

A vous frères et soeurs, de vos conseils, patiences, amours envers nous pendant toute cette période de formation.

A vous nos camarades avec qui nous avons cheminés pendant ce parcours de formation pour notre épanouissement scientifique.

Nous ne serons pas ingrats de remercier notre fiancée KASOKI MABOKE Aline pour la patience qu'elle vient de manifester le long de nos études.

Il convient donc de reconnaitre ici toute personne qui a manifesté sa bonne volonté et contribuer d'une manière ou d'une autre à la réalisation de ce modeste travail.

KAMBALE SIKULIMOLO Jackson

ACRONYMES

ADV  : Adventiste

CHAP : Chapitre

CBCA  : Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique

COOELKI : Coopérative d'Eleveurs de Kitsombiro

EP : Ecole Primaire

F : Fille

G : Garçon

Ha : Hectares

ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural

ISTA  : Institut Supérieur des Techniques Appliqués

ITM : Institut Technique Médicale

ITAV  : Institut Technique Agronomique et Vétérinaire

Km  : Kilomètre

M : Mètre

Mm : Millimètre

N° : Numéro

RDC : République Démocratique du Congo

% : Pourcentage

°C : Degré Celsius

$ : Dollar

I. INTRODUCTION

I.1. ETAT DE LA QUESTION

Ce sujet qui traite sur la contribution des exploitations pastorales n'est pas du tout nouveau, il sied de noter que plusieurs auteurs en ont déjà parlé d'une manière ou d'une autre. Ainsi, nous pouvons citer ;

- MBUSA TSONGO Daniel, dans son travail intitulé « la contribution de l'élevage ovin au revenu du fermier dans le milieu de Kitsombiro ». Il a aboutit aux résultats selon lesquels 32,1% ont déclaré que l'élevage du mouton contribue le plus au revenu de l'éleveur.1(*)

- PALUKU MALIRO Henri, dans son travail traitant sur « la prolifération des marchés du bétail dans les hautes terres de Lubero », Il a aboutit aux résultats selon lesquels la concurrence sur le prix du bétail entre l'éleveur et le marchant du bétail, la lutte contre le vol du bétail, la recherche du profit et l'approvionnement facile des marchés de consommation sont à la base de la prolifération des marchés dans la région de hautes terres de Lubero. Il a ajouté une suggestion selon laquelle les éleveurs doivent fournir d'efforts pour améliorer ou valoriser cette activité car elle constitue la matière première pour le marché du bétail qui doit s'organiser pour une mise en marche collective en vue d'augmenter leur rapport de force et leur capacité de négociation sur le marché du bétail face aux intermédiaires. 2(*)

- KAMBALE MUHONGYA Abel, dans son travail intitulé « la prolifération des fermes d'élevage et son impact sur le développement socio-économique des chefferies Bamate et Batangi », il a aboutit au résultat selon lequel les éleveurs de deux chefferies Bamate et Batangi connaissent d'énormes difficultés qui constituent des goulots d'étranglement à la maximisation de la rentabilité des fermes pendant ses enquêtes, il s'est dégagé que la me-gestion des fermes constituent une grande difficulté, laquelle une fois surmontée peut permettre l'élimination d'autres difficultés. D'où l'accroissement de la production des fermes d'élevages.3(*)

Cependant, tous les travaux précités seraient semblables au notre mais ces derniers parlent chacun d'un cas particulier en rapport avec l'élevage. C'est pourquoi à travers cette recherche scientifique nous voulons mettre un accent sur le degré de contribution des exploitations pastorales à la vie socio-économique de la population de Kitsombiro.

I.2. PROBLEMATIQUE

En Afrique, le secteur primaire représente le principal domaine d'activité économique des populations des pays en développement. Au sein de ce secteur figure en bonne place l'élevage. Celui-ci connait un développement très important dans la région des savanes au Togo où il est associé dans une certaine mesure à la production agricole. Activité dominante du monde rural de cette partie du pays, l'élevage revêt une importance et une signification plurielle. Le troupeau ne constitue pas seulement une valeur d'échange, mais aussi d'usage.

Il confère au propriétaire une marque de statut social et économique. De ce fait, le gros ou le petit bétail (bovin, ovin et caprin) joue d'innombrables rôles ou fonctions dans la vie socio-économique des producteurs dans la majorité des cas et de certains agriculteurs ou paysans qui, en plus de la production agricole s'adonnent à cette activité. Cette dernière représente une ressource économique, très remarquable et un moyen de subsistance majeur des éleveurs.4(*)

Dans notre pays, qui est la RDC, l'agriculture et l'élevage restent la principale activité en milieu rural mais qui souffre d'une insuffisance due à l'absence de mécanisation. Bien que le pays dispose d'énormes ressources largement exposées aux risques d'insécurité alimentaire.

Les conditions de vie restent très précaires pour le grand nombre et se dégradent particulièrement en milieu rural et dans les zones d'insécurité où les populations, souvent en fuite, perdent leurs moyens de subsistance et subissent périodiquement des abus de la part des éléments armés, ...5(*)

Selon le ministère du plan, depuis plus de deux décennies, la RDC est classée en dépit de ses immenses ressources humaines et du sous-sol, parmi les pays les plus misérables de l'Afrique au sud du Sahara.6(*)

Face à cette situation de pauvreté extrême, la population congolaise n'a pas dormi sur ses lauriers ; elle cherche à créer toujours les sources de biens et services dans différents secteurs pour satisfaire les besoins courants. Cette population étant en majorité composée des paysans, l'agriculture et l'élevage constituent la priorité de toute action économique. 7(*)

Dans le territoire de Lubero, la terre est propice à l'élevage. Ainsi, les fermes se trouvent par-ci par là. Nous avons nombreuses exploitations d'élevage dans le territoire et particulièrement dans le milieu de Kitsombiro et ses environs.

Vu les ressources naturelles, l'exploitation est favorable à l'élevage. Toutes les activités convergent vers l'agriculture et l'élevage. De ce fait, nombreuses gens investissent dans ce secteur.8(*)

La constatation actuelle est l'esprit de compétition pour les fermes d'élevage au point même d'y insérer l'agriculture. Comme le professeur BONADONA le souligne, l'élevage n'est que le frère à l'agriculture. Ils doivent fonctionner ensemble au lieu d'être séparé, généralement que toutes les terres jadis destinées aux cultures vivrières sont devenues de fermes d'élevage, même quelques réserves forestières en ont souffert.9(*)

C'est ainsi que nous voulons voir, dans cette recherche, le degré de la contribution des exploitations pastorales à la vie socio-économique de la population de Kitsombiro. Plus précisément notre problématique se focalise sur les questions suivantes :

1. A quel degré les activités pastorales contribuent elles à la vie socio-économique de la population de Kitsombiro ?

2. A quels faits les revenus des exploitations pastorales sont ils affectés ?

3. Quel est le mode d'exploitation des fermes à Kitsombiro ?

I.3. HYPOTHESES

Une hypothèse est une supposition que l'on fait d'une chose possible ou non, et dont on en tire conséquence et/ou un ensemble des données à partir duquel on essai de démontrer par voie logique une proposition nouvelle.10(*)

Sur ce, nous nous sommes fixés les hypothèses ci-après :

1. Il se pourrait que les activités pastorales contribuent plus à l'amélioration de la vie socio-économique de la population de kitsombiro étant donné que certaines réalisations observées chez les éleveurs sont dues à cette activité;

2. Il se pourrait que les revenus issu des exploitations pastorales sont affectés à certains besoins sociaux et économiques ;

3. Il se pourrait que le mode d'exploitation en propriété est celui le plus observé.

I.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL

Voulant apprécier la contribution des exploitations pastorales sur la vie socio - économique la présente recherche vise :

- A apprécier le mode d'exploitation d'une ferme,

- Apprécier le niveau d'affectation des revenus face au développement du milieu de kitsombiro

- A apprécier le degré de contribution des exploitations pastorales dans le développement du milieu rural de kitsombiro.

I.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

L'agent de développement comme une personne capable d'éveiller, d'accompagner, planifier, soutenir et animer le développement humain, économique et sociale des communautés rurales, doit s'occuper plus de la promotion socio-économique des populations. C'est ainsi que notre choix vise à appuyer la population dans l'autopromotion, l'auto-prise en charge issus de moyens propres dans l'accompagnement à la soutenance des activités d'élevage.

· Intérêt individuel : la présente étude est d'un intérêt important car il nous permet de nous exercer en matière de travail scientifique.

· Intérêt social : cette étude va permettre à la population de connaitre la contribution socio-économique des exploitations à vie en milieu de Kitsombiro.

· Intérêt scientifique : notre travail servira comme document de référence au chercheur qui voudra aborder dans le même sens que nous.

I.6. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

I.6.1. METHODES DE RECHERCHE

Pour Madeleine, celui-ci définit la méthode comme une tentative d'exploitation rattachée à une théorie appliquée à la réalité.11(*) Aussi Georges LAPASSADE et René LOURON entendent par méthode, une procédure d'interprétation des données, d'intervention qui influent aussi sur la récolte des données. 12(*)

C'est ainsi que notre recherche nous a imposée :

- La méthode fonctionnelle : celle-ci est une méthode qui consiste à montrer la fonction, l'utilité, le rôle de contribution, l'apport ; bref elle désigne la contribution. Cette méthode nous a été indispensable car elle nous a permis selon l'échantillon étudiée sur l'ensemble de la population de recueillir les informations sur la contribution des exploitations d'élevage.

- L'approche projective : celle-ci considère la société comme un système d'acteurs collectifs ou individuels dont la projection et les stratégies plus au moins consciemment élaborent les aspirations et les motivations qui suscitent les événements et font constellation et inspirent une orientation à l'évolution. Cette méthode nous a été bénéfique pour cette recherche car nous avons connus certains acteurs dans les exploitations et leurs tactiques de travail, leurs visions, leur détention à la faveur de notre population.

I.6.2. TECHNIQUES UTILISEES

La technique se défini par le petit Robert comme étant un ensemble des procédés employés pour produire une oeuvre ou obtenir un résultat déterminé. Elle est aussi selon le même dictionnaire une habileté, un savoir faire dans la pratique d'une activité ou l'ensemble des procédés méthodiques, fondés sur des connaissances scientifiques employées à la production. 13(*) Dans le cadre de cette recherche nous avons eu intérêt à utiliser les techniques ci-après : la technique d'échantillonnage, le questionnaire écrit, l'entretien ou l'interview.

L'échantillonnage : cette technique est utilisée pour tirer un échantillon dans la population d'enquête car, il est toute fois difficile au chercheur d'atteinte toute la population. Cette technique nous a été utile pour le choix de notre échantillon pendant la récolte des données.

C'est ainsi que J. Antoine, définit l'échantillonnage d'une technique qui consiste à prélever un nombre limité d'élément d'un ensemble, d'une façon telle que l'on puisse, à partir de l'observation ou l'analyse des ces éléments, porter jugement sur la totalité de l'ensemble. 14(*)

MUCCHELLI, définit le questionnaire comme étant une suite de proposition ayant une certaine forme et un certain ordre sur lequel on sollicite l'avis, le jugement du sujet interrogé15(*). L'entretien ou l'interview est un procédé d'investigation scientifique, utilisant un processus de communication verbale, pour recueillir des informations relatives au but fixé.16(*)

I.7. DELIMITATION DU TRAVAIL

Généralement, le travail scientifique doit être circonscrit dans le temps, dans l'espace et de sa typologie. C'est ainsi que nous avons pris la période allant de septembre 2014 au Juin 2015 pour la délimitation temporelle.

Dans l'espace, notre recherche s'effectue en RDC, province du Nord-Kivu en territoire de Lubero plus précisément dans le milieu rural de Kitsombiro. Notre travail scientifique intervient dans le domaine des exploitations pastorales c'est-à-dire l'élevage et cela à rapport avec la contribution de celle-ci à la vie socio-économique de la population de Kitsombiro.

I.8. CHEMINNEMENT DU TRAVAIL

Ce présent travail comporte quatre chapitres :

- Le premier chapitre parle essentiellement de la présentation du milieu d'étude qui, à son tour est constitué de l'aperçu historique du milieu, l'aspect géographique, l'aspect socio - culturel, le relief et hydrographie, le climat, et la végétation, l'aspect socio-économique

- Le deuxième chapitre est basé sur les généralités sur les exploitations pastorales

- Le troisième chapitre traite de la présentation, analyse et discussion des résultats

- Le quatrième chapitre s'articule sur le projet de développement dans le cadre de notre travail.

Chapitre premier : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

I.1. Aperçu historique du milieu

Le milieu de Kitsombiro date de longtemps. L'entité de Kitsombiro a une histoire incontestable suivant ses multiples réalisations du point de vue économique, démographique, culturelles,... et ce peut être suite à son implantation sur la bifurcation sur la route nationale n°4 Butembo - Goma.

I.2 Aspect géographique

Kitsombiro est situé en République Démocratique du Congo, Province du Nord- Kivu, Territoire de Lubero. Ce milieu touche deux chefferies : celle des BAMATE et celle des BATANGI et trois groupements à savoir: Buhimba, Musindi et Mutundu. Il se limite :

§ Au nord : les localités Vukwi et Kitovo ;

§ Du Sud- Est : la localité Lubango ;

§ Au sud Ouest : le village de Mambasa, chef lieu des Bamate ;

§ A l'Ouest : les rivières Mukoma, Kitsuku Kwakere ;

§ A l'Est : le village Kipese et les chaînes de montagne de Mighoto. Cette entité se situe à environ 75km de la ville de Butembo et 349km de celle de Goma. Sa longitude est variée entre 28 et 19,80° et s'étend à une superficie de 50km2.

I.3 Relief et hydrographie

Les montagnes reflètent le type de relief du milieu de Kitsombiro, avec une altitude variant entre 2000 et 2500m et se caractérise avec une prédominance des plateaux et des collines dont le bas fond se réduit en vallées. Cette région est traversée par plusieurs rivières dont les remarquables sont les suivantes :

§ La rivière Ndihira : elle marque la limite entre la localité de Kitsombiro et de Mutundu mais aussi la limite entre les chefferies Bamate et Batangi ;

§ La rivière Kalengere et Batangi ;

§ La rivière Kalengera : elle est celle qui alimente le village de Lubango (paroisse catholique) par sa microcentrale Hydro- électrique ; elle est si importante.

I .4 Climat et la végétation

Le milieu de Kitsombiro jouit d'un climat équatorial, des montagnes qui lui confèrent un caractère tempéré avec une fraicheur toute l'année. La hauteur des pluies varie entre 1200 à 1400mm d'eau par an. Les précipitations y sont abondantes presque toute l'année et leur respiration donne naissance à deux saison dont :

§ La saison sèche qui va de janvier à février et de juin à Août ;

§ La saison pluvieuse qui s'étend entre mars à mai et de septembre à décembre. La répartition des pluies, par conséquent les saisons sont devenues perturbées suite à la déforestation.

La température la plus basse est celle du mois de juillet avec un minimum de 9,4°C, le maximum étant de 16,20°C, la moyenne annuelle de température qui s'étend à 15,57°C17(*).

La végétation se caractérise par une savane herbeuse parsemée d'arbustes.

I.5 Aspect socio- économique

I. 5.1 Aspect social

D'une façon générale, l'organisation sociale d'une population se ramène en plusieurs aspects dont les plus importants sont relatifs aux groupes éthiques, linguistiques, aux croyances religieuses,...

Du point de vu ethnie, le milieu de Kitsombiro est principalement habité par le peuple Nande ou Yira. Historiquement les Nande sont arrivés à Kitsombiro entre le 9e et 18e siècle dont le dernier site dans le mouvement migratoire de Bantus. Ntoro (Ouganda) ; cette population parle essentiellement les langues Yira et Swahili. Le français est considéré comme langue à officielle. Quant à ce qui concerne les croyances religieuses, l'idéologie chrétienne domine le milieu dont les confessions religieuses les plus rependues sont : le Protestantisme et le catholicisme.

I.5.2 Aspect économique

L'agriculture et l'élevage sont les deux activités principales auxquelles l'économie de Kitsombiro reste à dominance. A celles- ci, on peut joindre les centres connexes tels que le petit commerce, l'artisanat,...

1°) L'agriculture

L'agriculture est du type traditionnel, elle constitue la principale activité de la population locale.

Les paysans utilisent des outils rudimentaires dont la productivité est très faible ; ajoutons que le sol est favorable pour les cultures vivrières : maïs, petits poids, légume, patate douce, pomme de terre, haricot,...

Il faut retenir que le maïs est la culture nourricière et il entre aussi dans l'alimentation du bétail. Cette agriculture nécessite une amélioration en vue d'augmenter le rendement agricole et le revenu du paysan.

2°) L'élevage

L'élevage est variable, le petit élevage est pratiqué par la majorité des ménages. Les bovins sont d'une façon généralement réservés à ceux qui ont plus de moyens. A ce qui concerne le petit élevage, l'ensemble d'exploitation est traditionnel ; les animaux sont : les chèvres, les moutons, porcs, cobayes, la volaille (poule, canard,). Toutefois, certains paysans ont déjà acquis un certain niveau de connaissance en ce qui concerne les soins des bêtes, l'incorporation de certaines herbes fourragères et l'utilisation de la matière fécale des animaux dans l'agriculture et cela grâce à la vulgarisation de l'ISDR/Kitsombiro.

3°) Les autres activités

Les autres activités qui se font observer sont : le service de santé, de construction et de transport.

I.6. Aspect socio- culturel

I.6.1 Les infrastructures scolaires

Selon notre constat, il ressort que l'agglomération de Kitsombiro ne se situe pas parmi celles ayant connu un retard en matière d'instruction.

Il y a des écoles primaires, secondaires, toutes reparties dans différents réseaux ainsi que deux centres de promotion sociale qui organisent : l'alphabétisation des adultes, la menuiserie et la coupe- couture. Il y a aussi un Institut Supérieur de Développement Rural « ISDR/ Kitsombiro » mais aussi l'Institut Supérieur des Techniques Appliquées « ISTA Ndoluma » à 7km sud - ouest de kitsombiro.

Parmi les écoles primaires ayant atteint un cycle complet ; dans les tableaux synoptiques ci- dessous, nous marquons écoles enquêtées avec les effectifs d'élèves au 1er semestre de l'année 2014- 2015.

Tableau n°1 : Les institutions scolaires primaires

Ecoles

Nombre des classes

Personnel

Effectif

Total

Convention

G

F

1

E.P Kitsombiro

16

21

377

392

779

CBCA

2

E.P Mabono

14

18

350

401

751

CBCA

3

E.P Vikala

17

21

461

500

961

Catholique

4

E.P Ndiriha

9

11

235

250

485

CBCA

5

E.P Kinyavuyiri

6

7

109

122

231

Islamique

6

E.P Kalisongo

8

10

174

161

335

Adventiste

7

E.P Mbenu

8

10

185

161

346

Catholique

Total général

78

98

1891

1987

3888

 

Source : Exploitation du rapport, 1er semestre 2015

Commentaire : il ressort de ce tableau que la CBCA a plus d'école par rapport aux autres. Il tient à signaler que l'E.P Vikala à plus d'effectif par rapport aux autres écoles.

Tableau n°2 : écoles secondaires

Ecoles

Nbre des classes

Section Organisées

personnel

Effectif

Total

Convention

G

F

1

Institut Kitsombiro

15

Pédagogie générale, commercial administratif

25

177

320

517

CBCA

2

ITAV/ Kitsombiro

12

Agronomie et vétérinaire

23

412

142

554

CBCA

3

Institut 

Ndoluma

20

Pédagogie générale, math- physique, biologie et mécanique

32

170

220

390

CBCA

4

Institut Kyasibangi

10

Technique sociale, électricité

16

104

97

201

CBCA

5

Institut Kilalo

10

Technique sociale, pédagogie

12

73

98

171

CEBC

6

I.T.M/ Kitsombiro

4

Hospitalière

5

14

48

62

CBCA

7

Institut Itovero

6

Pédagogie normale

11

30

44

58

ADV

8

Institut Vusanga

8

Pédagogie générale

12

53

100

153

ADV

Total général

97

 

155

1157

1233

2374

 

Source : Rapport semestriel 2015

Commentaire : A l'issus de ce tableau, nous constatons que la CBCA a plus d'écoles. Outre nous remarquons qui l'ITAV/ Kitsombiro est la plus grande école du milieu à se basant à son effectif. Or l'Institut Ndoluma quant à lui, est la plus grande suite aux sections qu'il organise mais son effectif reste faible conformément à démographie de son milieu d'implantation.

I. 6.2 Les communautés religieuses

Le christianisme est l'un des facteurs qui domine le milieu de Kitsombiro dont les confessions religieuses sont généralement promotrices des actions de développement. Signalons que le protestantisme et le catholicisme sont les plus dominants.

Dans le tableau ci- après, nous résumons les différentes actions de développement entreprises par les confessions religieuses :

Tableau n°3 : Confessions religieuses et leurs actions de développement

Religion

Action de développement

1. CBCA

-Education : Ecoles, paroisse, Santé, centre de santé de référence, poste de santé ;

- Moulin hydro- électrique ;

- Microcentrale hydro- électrique ;

- Reboisement ;

- Agriculture et élevage ;

- Briqueterie.

2. CATHOLIQUE

-Plan Educatif : Ecoles ;

- Santé : poste de santé ;

- Reboisement ;

- Elevage.

3. ADVENTISTE

-Education : Ecoles

4. ISLAM

Education : Ecoles

Source : différents archives

Commentaire : Dans le tableau ci- haut, nous remarquons que la CBCA a plus des actions de développement dans le milieu par rapport à d'autres confessions religieuses. En suite nous avons le catholicisme et les adventistes viennent à la troisième qui a seulement les écoles.

Retenons qu'il y a n'a d'autres confessions religieuses dans le milieu mais que nous n'avons pas inséré dans le tableau ci- haut suite au nombre insignifiant des adeptes.

I. 7 Aspect démographique

La démographie est une science qui a pour objet l'étude quantitative des populations humaines, de leur évolution et de leur mouvement18(*).

L'agglomération de Kitsombiro a tendance à connaître une forte densité dont l'une des causes serait son climat favorable à la vie humaine d'une part, d'autre par la sécurité par rapport à ses environs. A ces deux facteurs, il convient d'ajouter le taux de natalité élevé.

Sur ce, le tableau ci- après présente la population de Kitsombiro pour l'année 2014

Tableau n°4. Répartition de la population de Kitsombiro.

Année 2014

Localités

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

%

1

Kitsombiro

4884

4840

3170

3787

16681

37,6

2

Mutundu

3883

3939

3500

3944

15266

34,3

3

Vukovi

3315

4620

1900

2653

12488

28,1

Total

12082

133399

8570

10384

44435

100

Source : rapport du chef de poste d'encadrement administratif

Commentaire : il ressort de ce tableau que l'agglomération de Kitsombiro a enregistré 44435 personnes à l'année 2014 dont les femmes et les filles ont un total élevé par rapport aux hommes et garçons. Il sied de signaler aussi que la localité Kitsombiro est celle qui a un nombre élevé de la population dont 37,6%, après vient celle de Mutundu avec 34,3% et à fin celui de Vukovi avec 28,1%.

Chapitre deuxième : GENERALITES SUR LES EXPLOITATIONS PASTORALES

II.1 DEFINITION DES CONCEPTS

L'exploitation : l'exploitation désigne l'activité ou la conséquence de l'activité d'une organisation.

L'exploitation pastorale : est un système d'exploitation au sens propre de l'élevage. Cette exploitation est l'espace pastoral constitué par les pâturages d'utilisation extensive et saisonnière. Les systèmes pastoraux se caractérisent par un recours important aux parcours naturels comme source d'alimentation des animaux19(*). Concrètement dans notre travail, celui- ci signifie l'action d'exploiter, de mettre en valeur l'activité d'élevage.

Le pastoralisme : décrit la relation interdépendante entre éleveurs, leurs troupeaux et leur biotope. Une des spécialistes du pastoralisme est la transhumance, qui voit le déplacement ou le transport du bétail de la pleine à la montagne au printemps et de la montagne à la pleine en automne20(*).

La ferme et le fermier 

- La ferme : le terme ferme est défini de plusieurs manières selon leurs mode conceptuel ; pour ce qui nous concerne, la ferme est un espace donné par laquelle un propriétaire abandonne à quelqu'un pour un temps déterminé la jouissance d'un domaine agricole, moyennant une redevance en argent ou en nature21(*) ;

- Le fermier : le terme fermier peut avoir plusieurs définitions mais pour ce qui nous concerne nous retiendrons la définition selon laquelle le fermier est toute personne propriétaire ou non, exploitant un domaine agricole22(*).

Le système d'exploitation pastoral : le système d'exploitation pastoral est basé sur la mobilité des troupeaux qui se déplacent selon les disponibilités en pâturages, en liaison avec la distribution saisonnière de la pluie et en point d'eau.

Ce mouvement peut aussi avoir lieu entre les zones plus humides et zones de basses terres, ou entre les plaines et les hautes terres. Dans le passé, l'eau n'était pas disponible qu'à partir de systèmes fixes de stockage, mais l'usage de Tankers d'eau mobiliser a permis aux propriétaires d'animaux de parcourir de plus grandes distances saisonnières. Les éleveurs sont souvent de plus grandes distances saisonnières. Les éleveurs sont souvent partiellement financés par le capital urbain ou bien ils gèrent des animaux appartenant à des urbains. La technologie associée à la gestion des systèmes pastoraux modernes a conduit à une forte pression sur les pâturages.

Tendances et problèmes du système pastoral

Les éleveurs demeurent un groupe important ayant des liens avec les principaux systèmes d'exploitation agricole. Face à la croissance des feed lots pour l'engraissement du bétail en zone urbaine ou rurale, les systèmes pastoraux continueront à jouer un rôle important en raison de la demande croissante de viande, lait, ... venant en particulier des zones urbaines.

La désertification est à long terme, le principal problème des éleveurs, la dégradation des ressources est la raison de la baisse constante des revenus pastoraux, qui entraine des changements démographiques, économiques et sociaux complexes.

La pluviométrie totale est le principal facteur limitent des pâturages des zones sèches. La sécheresse diminue la productivité des pâturages et affecte la qualité de l'alimentation animale et la diversité des espèces. Elle entraîne aussi des changements dans la composition et la taille des troupeaux.

Les éleveurs abandonnent la zone lorsqu'elle va jusqu'à la dessiccation des pâturages.

Priorités du système pastoral

La pauvreté peut être réduit par :

- L'intensification de la productivité animale ;

- La diversification ;

- L'accroissement des revenus hors exploitation ;

- Et la sortie du secteur agricole.

La principale priorité de ce système est de lui assurer une plus grande souplesse et son intégration avec les systèmes agropastoraux. L'augmentation de la capitalisation et la spécialisation ont conduit à la marginalisation et à l'abandon de certains groupes pastoraux ; sans attention, ni protection, ni assistance, beaucoup d'entre eux disparaissent probablement. Le maintien à long terme des ressources de base ne peut être assuré que par une forte responsabilité collective.

Cela nécessite sans doute des arrangements contractuels entre éleveurs et agriculteurs sur les types d'interactions souhaitables pour une gestion équitable de l'environnement23(*).

II.2 AVANTAGES DE L'ELEVAGE

Depuis la domestication des animaux, l'homme cherche à tout pris à exploiter ces derniers rationnellement pour leurs diverses productions. La conduite de l'élevage a connu différents moments à rapport avec le développement technologique et scientifique.

En effet, l'élevage des animaux domestiques présente un grand intérêt pour ses applications en faveur de l'économie nationale à travers une contribution directe et indirecte ;

a) La contribution économique directe

Elle est reconnue par diverses productions notamment :

- La production des diverses denrées alimentaires d'origine animale à toute valeur nutritive tel que la viande, le lait, les oeufs, le miel, etc. ;

- La production des matières premières d'origines alimentaire pour l'industrie alimentaire, pharmaceutique, agricole et textile.

v Industrie alimentaire : la viande et les intestins recherchés pour charcuterie (racine, pambon) tandis que le sang et les os sont utilisés dans la fabrication des aliments pour bétail de valeur nutritive élevée (faire de poudre d'os, ...).

v Industrie pharmaceutique : les intestins d'animaux sont utilisés pour la préparation de fil de sature utiliser pour la réparation de la plaie chirurgicale alors que certaines hormones animales sont utilisés dans le traitement de certaines maladies humaines ;

v Industrie textile : elle intègre la production animale tel que la oie, la laine, le poil, plume et la peau ;

v Industrie agricole : le fumier de ferme produit à grande quantité par les animaux est utilisé comme engrais organique ;

v Industrie de la chaussure : utilise la peau des animaux ;

v Industries diverses : d'autres produits et sous- produits sont utilisés à maroquinerie pour la fabrication de différentes articles tels que les sacs, ceintures,... de même les plumes et peau sont utilisés pour fabrication de chapeaux. Alors que les cornes et sabots sont utilisés pour faire fabrication de boutons, des peignes et colle.

Enfin, il faut connaître la production de l'énergie mécanique par les animaux/ Elle se résume par le travail mécanique effectué par les animaux (traction animale, labour) qui malheureusement est en voie de disparition, au fur et à mesure que la mécanisation gagne du terrain.

b) La contribution économique indirecte

L'élevage contribue indirectement à l'économie nationale par :

- La valorisation d'une série des sous- produits agricoles, industriels non consommables directement par l'homme exemple les déchets de brasserie, le tourteaux des oléagineux, le son et bal des enveloppes, les épluchures des ménages,... ;

- L'emploi plus rationnel de la main d'oeuvre suite de la fertilité du sol c'est à l'usage du fumier comme engrais naturel24(*).

II.3 TYPES D'ELEVAGE

v Elevage traditionnel : celui- ci est le système dans lequel la conduite est extensive, sans logement, sans alimentation complémentaire et le plus souvent sans mécanisation. Cet élevage est caractérisé par :

- Les techniques figées par la tradition ;

- Des investissements matériels très faibles.

En fait, la part de tous les inputs achetés est faible sinon nulle (consommation intermédiaires et travail salarié comme investissement). Néanmoins, il y a une remarque telle que l'élevage traditionnel peut être sédentaire ou non, intensif ou extensif. Il constitue l'essentiel de l'élevage pour les ruminants, par contre ;

v L'élevage moderne : est donc l'activité d'élevage dans laquelle la part des inputs achetés est forte. Ces inputs achetés peuvent être ou non transformés par l'éleveur, ou l'agent exerçant une activité d'élevage, avant d'être utilisé à l'élevage.

Ici, les élevages modernes pouvant être intensifs ou extensifs mais actuellement dans certains pays, ils sont toujours sédentaire. Cependant, remarquons que :

- L'aspect moderne de l'élevage est moins discriminant que sa caractéristique sédentaire ;

- L'élevage moderne se caractérise par une conduite du troupeau soumise à des règles précises par des impératifs et objectifs techniques ou économiques biens définis25(*).

Chapitre troisième : PRESENTATON, ANALYSE ET INTERPRETATION

DES RESULTATS D'ENQUETE

Ce chapitre est le coeur de notre travail, car il constitue le résultat de notre enquête sur « la contribution des exploitations pastorales à la vie socio-économique de la population de Kitsombiro » ainsi que l'analyse des données recueillis au près des ménages enquêtés.

III.1. TAILLE ET REPARTITION DE L'ECHANTILLON D'ENQUETE

Nous avons mené notre enquête dans le milieu de Kitsombiro qui, à son tour compte trois localités entre autre la localité de Mutundu, Kitsombiro et celle de Vukovi. Ainsi la difficulté de mener notre étude sur toute la population du milieu et/ou sur tous les éleveurs nous a poussé de détacher l'échantillon de 50 enquêtés pour recueillir les données. C'est ainsi que dans cette partie du travail, le coeur de notre recherche, nous présentons les résultats issus de notre investigation. Notre questionnaire est subdivisé à deux points :

Le premier consiste «à l'identification des enquêtés à l'instar l'adresse, le sexe, l'âge, la religion et la profession, le second constitue l'enquête proprement dite.

III.1.1. Répartition des échantillons

Tableau n°5. Répartition de l'échantillon selon les localités

Localités

Effectifs

%

1

Kitsombiro

23

46

2

Mutundu

22

44

3

Vukovi

5

10

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : dans ce tableau, sur 50 sujets enquêtés, 23 soit 46% résident dans la localité de Kitsombiro, 22 soit 44% se trouve à Mutundu alors que 5 soit 10% résident dans la localité de Vukovi.

Tableau n°6 : Répartition de l'échantillon selon le sexe

Sexe

Effectifs

%

1

Masculin

46

92

2

Féminin

4

8

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : Nous constatons que sur l'échantillon de 50 enquêtés, il ya eu 92% d'hommes et 8% des femmes.

Tableau n°7 : Répartition de l'échantillon selon l'âge

Age

Effectifs

%

1

18 - 30

8

16

2

31 - 60

36

72

3

61 - plus

6

12

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : L'observation de données du tableau ci-dessus concernant l'âge, nous montre que 16% des enquêtés se trouve dans l'intervalle de 18 à 30 ans, 72% sont ente 31 à 60 ans tandis que 12% ont l'âge de 61 et plus. C'est-à-dire ici que les gens plus âgés et précisément les gens en âge actif qui se donnent plus à l'élevage.

Tableau n°8 : Répartition de l'échantillon selon la confession

Religion

Effectifs

%

1

Protestante

26

52

2

Catholique

15

30

3

Adventiste

9

18

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : l'analyse des données de ce tableau prouve que la confession protestante constitue la majorité soit 52%, l'église catholique vient à la deuxième position avec 30% et la dernière est celle des adventistes du 7ème jour soit 18%.

III.2. PRESENTATION DES DONNEES

Après que l'étape de collectes des données ait été effectuée sur base de questionnaire et interview, il s'est suivi une autre étape qui est celle de présentation des données recueillies.

Tableau n°9 : Niveau de la pratique de l'élevage à Kitsombiro.

Réponses

Effectifs

%

1

Oui

48

96

2

Non

2

4

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : Ce présent tableau montre clairement que la majorité de l'échantillon enquêté pratique l'élevage dans une ferme soit 96% et la minorité soit 4% pratiquent le leur à domicile.

Tableau n°10 : Connaissances sur la superficie d'une ferme

Superficie

Effectifs

%

1

1 - 3 ha

2

4,1

2

4 - 6 ha

3

6,2

3

7 - 10 ha

14

29,1

4

11 et plus

29

60,4

Total

48

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : En tenant compte des données du tableau ci haut, nous constatons que 4,1% de nos sujets effectuent leur élevage dans une superficie variant entre 1 à 3ha, 6,2% possèdent une surface qui varie entre 4 à 6ha, 29,1% ont 6 à 10ha et 60,4% ont la superficie de plus de 10ha. On peut donc dire que les superficies des fermes à kitsombiro sont concentrées entre 7ha et plus et que c'est l'élevage extensif qui est appliqué dans ce milieu.

Tableau n°11 : mode d'exploitation de la ferme

Mode

Effectifs

%

1

Propriété

45

93,7

2

Location

3

6,3

Total

48

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : De ce tableau, nous remarquons que sur 50 enquêtés, 93,7% exploitent leur ferme en propriété et 6,3% à location.

Tableau n°12, 13, 14 : effectif du cheptel

Catégories

Nombres

Effectifs

%

1

Bovins

1 - 10

9

18

2

11 - 20

15

30

3

21 - 30

15

30

4

31 et plus

11

22

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : la plupart des fermes sont peuplées de plus de 10 têtes des Bovins.

Catégories

Nombres

Effectifs

%

1

Ovins

1 - 15

5

18

2

16 - 30

5

30

3

31 - 50

11

30

4

31 - 50

11

22

5

51 et plus

18

36

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : pour la plupart, on peut compter plus 15 têtes d'ovins dans une ferme.

Catégories

Nombres

Effectifs

%

1

Caprins

0

14

28

2

1 - 10

10

20

3

11 - 20

13

26

4

21 - 30

9

18

5

31 et plus

4

8

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : L'élevage des caprins est moins pratiqué par les fermiers tel que l'on vient de constater que 28% n'en pratique pas. Généralement nous constatons que les bovins et les ovins sont ceux qui sont plus élevés.

Tableau n°15 : dépenses liées à l'entretien des fermes

Dépenses en $/an

Effectifs

%

1

50

4

8,3

2

100

25

52

3

150

8

16,6

4

200

3

6,2

5

300

5

10,4

6

350

3

6,2

Total dépenses

1150

48

100

Moyenne dépenses/an

191.6

 

Source : nos enquêtes

Commentaire : Se basant aux dépenses liées à l'entretien de la ferme, il convient de dire que 8,3% de la population de notre échantillon engage 50$/an, 52% dépensent 100$, 16,6% réalise 150$, 10,4% débloquent plus de 300$. Cela dépend bien sûr de la superficie. Ainsi la moyenne des dépenses nous donne 191.6. Formule

Tableau n°16 : dépenses liées aux soins des bêtes par an

Dépenses en $/an

Effectifs

%

1

50

0

0

2

100

12

25

3

150

18

37,5

4

200

5

10,4

5

250

8

16,6

6

300

5

10,4

Total dépenses

1050

48

100

Moyenne dépenses/an

175

 

Source : nos enquêtes

Commentaire : concernant les dépenses liées aux soins des bêtes, la plus part soit 37,5% de notre échantillon engagent 150$, 25% de celui-ci consacrent 100$, 10,4% réalisent 200$, 16% dépensent 250$ et 10,4% débloquent plus de 250$. Cela dépend de la taille du cheptel. Ici nous trouvons la moyenne annuelle de 175 dollars pour les dépenses engagées.

Tableau n°17 : nombre des bêtes vendues l'année. (Toutes confondues)

Nombres des bêtes

Effectifs

%

1

5

9

18

2

10

13

26

3

15

14

28

4

20

6

12

5

Plus de 20

8

16

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : sur base des données recueillies auprès de notre cible, 18% vendent 5 bêtes/an, 26% marchandent 10 bêtes, 28% donnent 15 têtes, 12% vendent 20 sujets et 16% livrent plus de 20 bêtes.

Tableau n°18 : Période pendant laquelle nos enquêtés ont débutés l'élevage

Année

Effectifs

%

1

1950 - 1970

3

6

2

1971 - 1990

24

48

3

1991 - 2000

13

26

4

2001 - 2014

10

20

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : il ressort de ce tableau que 6% de nos enquêtés ont débutés leur activité d'élevage autour des années 1950 à 1970, 48% de nos sujets disent avoir commencés aux années 1971 à 1990, 26% se situent dans l'intervalle de 1991 à 2000 alors que 20% des sujets n'ont débutés qu'à 2001. L'investissement dans l'élevage ne date pas d'aujourd'hui mais de depuis 1950 comme le révèle les résultats. Les intervenants dans cette activité peuvent ils confirmer ou infirmer la rentabilité de celle - ci.

Tableau n°19 : Rentabilité de l'élevage

Réponses

Effectifs

%

1

Oui

40

83,3

2

Non

8

16,7

Total

48

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : Ce tableau reflète que 83,3% de notre échantillon confirme que l'élevage est rentable. Ceci peut justifier que les bêtes se reproduisent plus rapidement dans ce milieu rural de kitsombiro.

Tableau n°20 : Contribution de l'élevage au développement du milieu

Réponses

Effectifs

%

1

Oui

50

100

2

Non

0

0

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : Sur 50 sujets enquêtés soit 100% disent que l'élevage contribue au développement du milieu.

Tableau n°21 : Contribution socio - économique de l'élevage en termes de pourcentage au revenu du ménage.

Degré de %

Effectifs

%

1

10 - 20

3

6

2

21 - 40

5

10

3

41 - 60

26

52

4

61 - 80

16

32

5

81 et plus

0

0

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : Il ressort de ce tableau que la majorité de nos enquêtés soit 26 sujets affirment la participation à la vie socio - économique du ménage au degré de 41 à 60%, 16 sujets soulignent l'importance de l'élevage entre 61 à 80% et 10 enquêtés témoignent l'apport de cet élevage au revenu de 21 à 40% alors que 6% des sujets interrogés situe cette contribution à l'échelle de 10%.

Tableau n°22 : Affectation des revenus

Affectation

Effectifs

%

1

Paiement frais scolaires et soins de santé

27

56,3

2

Achat des parcelles

6

12,5

3

Construction bâtiments (maisons)

2

4,1

4

Problèmes sociaux

13

27,1

Total

48

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : Ce tableau reflète que 56,3% de nos enquêtés affectent ses revenus de l'élevage au payement des frais scolaires et soins de santé, 12,5% à l'achat des parcelles, 4,1% pour la construction des bâtiments (maisons) et 13 sujets soit 27,1% soulignent autres problèmes sociaux.

Tableau n°23 : Difficultés auxquelles se heurtent les éleveurs

Difficultés

Effectifs

%

1

Vol

26

54,1

2

Insuffisance des pâturages

8

16,6

3

Insécurité

7

14,5

4

Maladies

7

14,5

Total

48

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : Il ressort de tableau que les cas de vol des bêtes sont fréquents dans le milieu qui se confirme à 54,1%, 14,5% soulèvent le cas des maladies, 8 enquêtés soit 16,6% confirment l'insuffisance des pâturages et 14,5% soit 7 sujets de nos enquêtés parlent de l'insécurité.

Tableau n°24 : Les causes liées au vol des bêtes en milieu rural de kitsombiro

Causes

Effectifs

%

1

L'impunité

11

22

2

Manque d'emploi

16

32

3

Manque d'éducation

8

16

4

Pauvreté

15

30

Total

50

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : Ce tableau nous montre que le manque d'emploi dans le milieu de kitsombiro est l'un des causes du vol soit 32% le confirme. Ceci s'appui par la pauvreté qui s'élève 30% de notre échantillon. Il ya l'impunité qui s'ajoute de 22% et a fin le manque d'éducation à 16%.

III.3. DISCUSSION DES RESULTATS

Les résultats de nos enquêtes montrent que 100% d'enquêtés reconnaissent que l'élevage a contribué à l'amélioration de la vie socio - économique selon le tableau n°20 et cela parce que grâce à cette activité 56,3% ont été à mesure d'honorer le paiement frais scolaires et des soins médicaux et 8% ont été à mesure d'accroitre leur patrimoine soit par l'achat d'une parcelle soit par la construction d'une maison. (d'après le tableau n°22). Ces résultats nous amènent à confirmer notre première hypothèse. En effet, l'élevage est surtout pratiqué dans l'objectif de répondre plus aux besoins secondaires qu'aux besoins primaires. Les besoins de survie demeurent l'apanage des autres activités comme l'agriculture. En effet, le paysan vend sa bête quand il ya problème de grande urgence.

Ainsi, le tableau n°22 a montré que le revenu de l'élevage est affecté plus dans des besoins sociaux comme les frais scolaires et les problèmes sociaux (dot, mariage, deuil) et dans des besoins économiques comme l'acquisition de certains biens de production. Ce qui nous conduit à confirmer notre deuxième hypothèse.

Il s'est avéré de nos résultats selon le tableau n°11 que 93,7% d'éleveurs exploitent leurs fermes en propriété ce qui confirme notre troisième hypothèse. Ceci leur permet de minimiser mes coûts étant donné que l'entretien de la ferme et les soins de bêtes tel pèsent dans le coût tel démontré dans les tableaux 15 et 16. Parmi les difficultés de l'élevage, le vol a primé en raison de 54%. C'est pour quoi nous suggérons le renforcement de la coopérative des éleveurs comme piste de solution en guise de projet de développement.

Chapitre quatrième : PROJET DE DEVELOPPEMENT

Le présent projet se propose une solution aux problèmes rencontrés dans le milieu de kitsombiro lors de nos enquêtes portées sur la contribution des exploitations pastorales sur la vie socio-économique de la population du milieu rural de kitsombiro.

Pour bien comprendre le projet, ROZSONHAZY Rudy définit le projet comme état un ensemble d'activités qui donnent prépondérance aux objectifs immédiats et précis en combinant les ressources pour aboutir à réaliser dans le temps certains avantages à travers lesquels on arrive au développement.26(*)

1.TITRE DU PROJET.

Cette action concrète est intitulée : PROJET DE RENFORCEMENT DE LA COOPERATIVE D'ELEVEURS DE KITSOMBIRO « COOELKI »

2. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Le secteur primaire représente le principal domaine d'activité économique des populations de pays en développement. Celui-ci connait un progrès très important dans la région des savanes au Togo où il est associé dans une certaine mesure à la production agricole. Cette activité dominante du monde rural de cette partie du pays de la République Démocratique du Congo, l'élevage revêt une importance mais souffre d'un certain nombre des problèmes divers selon les zones. Dans le territoire de Lubero, la terre est propice à l'élevage état donné que nombreuses exploitations pastorales y sont visibles.

L'activité pastorale occupant une place de choix dans le secteur primaire en milieu rural de kitsombiro revêt une importance socio - économique non négligeable nécessitant des mesures de pérennisation. Ce qui confère à un exploitant agropastoral de disposer d'un statut social, économique par sa valeur d'échange mais aussi technique et sécuritaire.

Le rôle à jouer par cette activité pastorale en milieu rural de kitsombiro exige aux éleveurs regroupés au sein de la COELKI de développer un certain nombre des capacités ou des facultés pour son progrès. Le pastoralisme dans ce travail décrit la relation interdépendante entre l'éleveur, son troupeau, le biotope et entre les éleveurs eux-mêmes en raison de complémentarité, de professionnalisation et de sécurisation de leurs troupeaux contre différentes antivaleurs potentielles dans leur milieu naturel.

3. BUT ET OBJECTIF DU PROJET

La promotion de l'élevage en milieu rural de kitsombiro pour qu'il garde durant longtemps sa place l'autosuffisance et l'amélioration des conditions de vie de la population du milieu comme le démontre les tableaux n°20, 21, 22 et 23 de ce présent travail est notre but.

Il s'agit de renforcer la collaboration des éleveurs à travers la COOELKI pour dépasser les difficultés devant nuire à leur activité dans le milieu. Cet objectif global se traduit par les réalisations des objectifs spécifiques ci après :

Ø Redynamiser le système fonctionnel de la COOLKI pour une émergence de ses actions en faveur des éleveurs du milieu de kitsombiro ;

Ø Renforcer les capacités professionnels des éleveurs de kitsombiro pour réduire les risques des échecs dans l'activité pastorale ;

Ø Accroitre la production animale et sécurité alimentaire de la population rurale de kitsombiro et environs ;

Ø Améliorer les relations entre éleveurs pour une cohésion progressiste et innovatrive dans l'activité pastorale en milieu rurale de kitsombiro.

4. LOCALISATION DU PROJET

Notre projet de promouvoir l'élevage à travers la COOELKI s'étend sur l'agglomération de kitsombiro et ses environs, rayon que cette organisation couvre par ses activités dont ce projet vise de renforcer.

Les sites respectifs d'exécution de ce projet sont KITSOMBIRO, NDOLUMA, ITILI, LUBANGO, KASISI, KIRIKIRI, MIGHOTO, KANYAMITALA, MAMBASA, KATONDI et KAGHERI. Tous ces sites collaborent avec le siège du projet qui est établi à kitsombiro, quartier BUAGHARAMA.

5. DUREE DU PROJET

Le présent projet est durable départ ses actions continues en faveur des éleveurs. De cela une période vive d'exécution des activités de renforcement du niveau des éleveurs et de la COOELKI est de 3 ans soit 36 mois à compter de la date du lancement des activités du projet.

6. RESULTAT ATTENDUS DU PROJET

Depuis la domestication des animaux, l'homme cherche à tout pris à exploiter ces derniers rationnellement pour tirer diverses productions notamment la production des denrées alimentaires d'origine animale (viande, lait, oeufs, ...) et la production des matières premières pour l'industrie alimentaire, pharmaceutique, agricole textile.

Dans nos pays sous développés et surtout en conflit où l'élevage ne bénéficie pas d'assistance tant techniques que sécuritaire, cette valeur est perdue par le fait que les éleveurs non professionnalisés ne se limitent à la réalisation de certaines fonctions nécessaires à la vie d'un animal. Bref garde l'animal encore comme à son état sauvage. Les résultats que nous attendons de ce projet sont :

Ø Que la COOELKI est doté des capacités en techniques d'accompagnement des éleveurs dans leurs fermes et dispose des moyens locaux ;

Ø Les éleveurs professionnalisés dans le métier ont doublés leur rendement avec dispositions techniques et sanitaires de pérennisation de l'élevage ; tout éleveur est capable de contrôler les risques que cours son exploitation et dispose d'un canal pacifique de communiquer avec les autres pour des interventions utiles en temps utile ;

Ø Le milieu de kitsombiro devient un centre de ravitaillement animal servant les centres urbains de Butembo, Goma et les environs.

7. BENEFICIAIRES DU PROJET

Toute la population de kitsombiro et ses environs est bénéficiaire de ce projet d'une façon global. Sur la plan spécifique ; les éleveurs sont les premiers bénéficiaires et la COOELKI état donné que leur production croitra, les éleveurs auront à scolariser leurs enfants, acheter des biens nécessaires à la survie, les emplois seront créer pour cette bonne organisation, communiquer avec les tiers et feront profiter à toute la population locale du profit issu de l'élevage.

Ce profitera aussi aux jeunes et aux générations futures qui hériteront les technologies professionnelles utilisées par les éleveurs formés à travers la COOELKI.

8. NATURE ET ACTEURS PRINCIPAUX.

Le présent projet est communautaire d'émanation de la base. Il prône l'endogènisme ouvert qui met l'accent sur la collaboration, la complémentarité et l'innovation. L'intervention et effort des acteurs ci - après sont indispensables :

- Le gouvernement en l'occurrence les autorités locales qui doivent appuyées, par leurs efforts sécuritaires, les activités pastorales en milieu rural de kitsombiro ;

- Les institutions de formation technique telle que l'ISDR/Kitsombiro et l'ITAV/Kitsombiro qui doivent appuyés techniquement le projet pour renforcer les capacités des éleveurs et redynamiser la structure organisationnelle de la COOELKI ;

- La COOELKI en est elle-même l'acteur état donné qu'elle aura à mobiliser les éleveurs pour des actions programmées par le projet et ces derniers feront de leur mieux pour mettre en pratique les connaissances et les orientations qu'ils reçoivent par ce projet.

9. STRATEGIE GLOBALE DE MISE EN OEUVRE DU PROJET

Bien que le projet soit complexe dans un rayon si vaste, les stratégies efficaces fournissant un effort à la réalisation des objectifs spécifiques qu'il s'assigne sont :

- Structurer les éleveurs en une coopérative locale dotée des capacités de communiquer avec tous ses membres en temps utile pour lutter contre les difficultés à la ferme ; (vol, maladie, insuffisance des pâturages, ...) ;

- Sensibilisation des éleveurs en vue d'une cohésion et une participation concertée à la conception, la prise de décisions, l'intégration du processus de gestion et l'évaluation des activités pastorales ;

- Formation des animateurs locaux pour plus d'efficacité sur terrain.

10. FAISABILITE DU PROJET

Les problèmes de développement aussi bien que ses éventuels effets socio - économiques exigent des formes particulières de mobilisations de parties prenantes, cela pour autant qu'après l'étude de validité par rapport aux difficultés réels des éleveurs de kitsombiro. Ce projet place leur participation au centre de la recherche des solutions à partir de leur cohésion, une collaboration étroite avec les autorités politico - militaires et une dynamique décisionnelle à leur endroit.

L'examen de la volonté avec laquelle nos enquêtés ont répondus à notre questionnaire d'enquête nous est la preuve convaincante de l'acception du présent projet susceptible de répondre à leurs préoccupations exprimées en termes des difficultés dans ce travail.

S'agissant des résultats de l'étude des potentialités, le projet utilisera des ressources humaines locales disponibles. Quant à la ressource technique, les institutions techniques du milieu offriront au projet des formateurs des animateurs locaux et des éleveurs eux-mêmes. Un accent particulier sera mis à l'ISDR/Kitsombiro accompagnera la COOELKI dans sa redynamisation structurelle afin de satisfaire aux attentes du présent projet.

Néanmoins, il permet aux bénéficiaires de participer massivement et activement à combattre l'insécurité alimentaire dans le milieu de kitsombiro, le vol de leurs bêtes et contribuer à l'émergence de l'élevage. Le financement du projet sera endogène à partir des contributions des éleveurs.

11. PLANIFICATION OPERATIONNELLE DES ACTIVITES DU PROJET

Les différentes activités spécifiques de ce projet sont l'apanage des différents services qui le compose, dont l'attribution est décrite ci - dessous. Elles sont cohérentes dans leur déroulement dans un chronogramme d'activités sous le guide du comité exécutif.

A. Planification des extrants

v Extrant 1. Prise de contacte, enquête et sensibilisation de la cible

Nous avons menés notre enquête dans le milieu de kitsombiro et ses environs dont nous avons eu l'occasion de contacter les autorités locales pour cette fin et un échantillon de 50 éleveurs enquêtés pour recueillir les données. Le coeur de notre recherche est de tirer les résultats dans l'activité pastorale pour en déduire des difficultés et des pistes de solution.

Durée : nous avons pris la période allant de septembre 2014 à juin 2015.

Responsable :

§ Le chercheur, auteur du présent travail et initiateur du projet

§ Le Directeur du présent travail

Conditions critiques : cette phase connait moins de difficultés étant donné que nos enquêtés ont très favorables à notre problématique.

Activités :

§ Enquêtes sur terrain et récoltes des données

§ Analyse des résultats de l'enquête

§ Elaboration du projet d'émergence de l'élevage à kitsombiro

Suppositions : que les autorités administratives locales, les autorités académiques de l'ISDR/Kitsombiro et les éleveurs aperçoivent la pertinence et l'opportunité du présent projet.

v Extrant 2. Restructuration du Bureau de la COELKI et recrutement du personnel.

Pour que le projet soit efficace, il faut une équipe compétente, motivée pour garantir l'avenir des éleveurs en milieu rural de kitsombiro. Les techniciens de développement seront recrutés à l'ISDR/Kitsombiro et les vétérinaires avec les agronomes d'accompagnement technique seront recrutés à l'ITAV/Kitsombiro.

Durée : 60 jours

Echéance : du 01 juillet 2015 au 30 septembre 2015.

Responsable : les initiateurs du projet, le comité exécutif de la COOELKI et les autorités de la coordination des projets au sein de l'ISDR.

Activités : démarche corolaire au recrutement du personnel et d'installation du Bureau.

Supposition :

§ Qu'il y ait collaboration et compréhension mutuelle entre les acteurs ;

§ Que les membres du comité exécutif soient choisis parmi les éleveurs ;

§ Qu'il y ait libération consciente de la participation par bonne maitrise de la politique du projet.

v Extrant 3. Formation des animateurs et des agents du comité de gestion.

Le contexte de développement conditionne les pratiques des formations pour adapter la cible, les membres du comité d'exécution aux pratiques et méthodes choisies pour un accroissement de la production.

Responsable : techniciens et ingénieurs professionnels membres d comité de gestion

Durée : 30 jours

Echéance : du 01 octobre au 30 octobre 2015

Activités :

§ Séminaire sur les méthodes d'élevage et de traitement

§ Atelier sur la gestion rationnelle des fermes agro - pastorales

§ Capaciter les agents exécutifs du comité de gestion

Conditions préalables : que les résultats aient un niveau requis de compréhension des matières apprises, de préférence passer cette formation sur place.

v Extrant 4. Animation et vulgarisation des pratiques agro - pastorales adéquats

Cette activité consiste à conscientiser la cible et la population locale sur les bonnes pratiques d'élevage, la déontologie de cohésion entre les éleveurs pour la pérennisation de l'élevage dans le milieu rural de kitsombiro. Elle maintiendra le niveau de participation et entretiendra l'enthousiasme dans le projet pour impliquer les paysans cibles aux objectifs.

Durée : 2 ans

Echéance : octobre 2015 - octobre 2017.

Responsables : coordonateur du projet, tous les animateurs locaux.

Activités : animation, conscientisation, vulgarisation, adaptation.

v Extrant 5. Travaux techniques agro -pastoraux d'accompagnement des éleveurs

Cette catégorie inclue les pratiques de soins, les rencontres de conscientisation entre les acteurs et les bénéficiaires du projet. Ce qui exige qu'on mette sur pied des logistiques et ressources nécessaires pour l'accompagnement des éleveurs face à leurs difficultés.

Durée : 2 ans

Echéance : octobre 2015 - octobre 2017.

Responsables : coordinateur du projet et les techniciens agro - pastoraux.

Activités :

§ Réunions d'animations et d'adaptation.

§ Rencontres des éleveurs dans leur coopérative « COOELKI ».

§ Vulgarisation des pratiques dans les fermes et application des soins.

§ Prise des techniques de lutte contre le vol des bêtes.

§ Planifier la communication entre les éleveurs.

Fonctionnement : matière et fournitures consommer, entretien, démonstration

v Extrant 6. Suivi et évaluation

Pour s'assurer de la poursuite normale des activités, le suivi est quotidien durant toute la durée du projet. L'évaluation correspond au contrôle des résultats et de la démarche rationnelle par laquelle les ressources ont été effectuées et coordonnées vers la réalisation des buts poursuivis. Cette évaluation régulière des activités nous permet de confronter l'utilisation quotidienne des ressources aux résultats attendus et d'apporter des correctifs nécessaires.

B. CALENDRIER D'ACTIVITES DU PROJET

Le plan opérationnel est un schéma de planification détaillée des extrants qui indique les activités et sous activités dans le calendrier opérationnel qui se résume par le diagramme selon le modèle de GANT de la manière suivante :

Années

2014 - 2015

2015 - 2016

2016 - 2017

Activités

sept

juin

J

A

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

01

Prise de contacte, enquêtes et sensibilisation de la cible

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

02

Restructuration du Bureau de la COOELKI et recrutement du personnel

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

03

Formation des animateurs et des agents du comité de gestion

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

04

Animation et vulgarisation des pratiques agro - pastorales adéquates

 
 
 
 
 
 
 

05

Travaux techniques agro - pastoraux

 
 
 
 
 
 
 

06

Suivi et évaluation

 

Légende du opérationnel : Activités continues Activités discontinues :

12. ORGANIGRAMME FONCTIONNELLE DU PROJET

Assemblée générale de la COOELKI

Commission d'évaluation

Coordination du projet

Comité de gestion du projet

Service

de planification, communication et sécurité.

Service

d'Accompagnement technique

Service

d'Animation

Service

Administratif

L'Assemblée générale de la COOELKI réunie tous les éleveurs et les consultants. Le comité de gestion du projet est composé des délégués de l'ISDR/Kitsombiro, les techniciens, les délégués des éleveurs, des dirigeants de la COOELKI et des autorités locales du milieu qui siège une fois le trimestre pour des évaluations partielles du projet.

Le coordonateur du projet est de préférence l'un des initiateurs qui maitrisent l'idée motrice, les termes de référence et la technologie à suivre. Il gère et oriente les différents services pour la mise en oeuvre des activités du projet de manière rationnelle.

13. BUDGETISATION DU PROJET

A. Coût d'investissement : le projet abrite son dans l'immeuble de la COOELKI.

Tableau n° 24. Coût approximatif du mobilier de Bureau.

Désignation

Nombre

PU en FC

PT en FC

PT en USD

1

Tables bureau

3

50000

150000

163,0434783

2

Chaises

6

10000,00

60000

65,2173913

3

Bancs

5

7000

35000

38,04347826

4

Armoires

2

75000,00

150000

163,0434783

5

Etagères

3

40000,00

120000

130,4347826

6

Réparation bureau

1

75000,00

75000

81,52173913

Total

20

257000,00

590000

641,3043478

Taux du jour : 1USD = 920 francs congolais

B. COUT DE FONCTIONNEMENT

Tableau n°25. Estimation des frais de rémunération du personnel

Fonction

Effectif

Niveau d'étude

Salaire/mois en FC

Salaire/an en FC

Tot en USD

Tot en USD/2ans

1

Coordonateur du projet

1

TDR A1

250000

3000000

3260,869565

6521,73913

2

Chef des programmes

1

TDR A1

180000

2160000

2347,826087

4695,652174

3

Comptable

1

L2

150000

1800000

1956,521739

3913,043478

4

Logisticien

1

Ir A1

150000

1800000

1956,521739

3913,043478

5

Vétérinaires

5

A2

100000

1200000

1304,347826

2608,695652

6

Agronomes

2

A1

120000

1440000

1565,217391

3130,434783

7

Secrétaire/caissier

1

A2

75000

900000

978,2608696

1956,521739

8

Sentinelle

1

P4

60000

720000

782,6086957

1565,217391

9

Sensibilisateurs

5

A2

50000

600000

652,173913

1304,347826

Total

18

 

1135000

13620000

14804,34783

29608,69565

Source : notre planification d'avant projet (Ex-ante)

Tableau n°26. Coût du matériel, fourniture de bureau et de formation

Désignation

Unité

Nbre

PU en FC

PT en FC

PT en USD

Tot/2ans

1

Ordinateur de saisie

Kit

1

850000

850000,00

923,9130435

1847,826087

2

Agrafeuses

Kit

2

18000

36000,00

39,13043478

78,26086957

3

Perforateurs

Pièce

1

5000

5000,00

5,434782609

10,86956522

4

Classeurs

Pièces

30

3000

90000,00

97,82608696

195,6521739

5

Fardes à tringle

Pièces

50

2000

1000,00

1,086956522

2,173913043

6

Papiers A4

Cartons

4

30000

120000,00

130,4347826

260,8695652

7

Stylos

Carton

1

60000

60000,00

65,2173913

130,4347826

8

Cahiers registre

Pièce

10

3500

35000,00

38,04347826

76,08695652

9

Cahiers simple

Carton

1

50000

50000,00

54,34782609

108,6956522

10

Papier carbone

Box

2

5000

10000,00

10,86956522

21,73913043

11

Papier bristol

Rouleau

1

50000

50000,00

54,34782609

108,6956522

12

Calculatrices

Pièces

5

3000

15000,00

16,30434783

32,60869565

13

Ecritoires

Pièces

11

4000

44000,00

47,82608696

95,65217391

14

Lattes

Pièces

11

500

5500,00

5,97826087

11,95652174

15

Encre correcteur

Pièces

12

3000

16000,00

17,39130435

34,7826087

16

Bic marker

Box

12

5000

60000,00

65,2173913

130,4347826

17

Scotchs

Pièces

10

1000

10000,00

10,86956522

21,73913043

18

Motos

Pièce

3

750000

2250000,00

2445,652174

4891,304348

Total

 

- 167

1843000

3707500,00

4029,891304

8059,782609

Source : prix actuel sur le marché de Butembo

Taux de change : 920FC

Tableau n°27. Coût d'intrants agro - pastoraux.

Désignation

Unité

Quantité

PU en FC

PT en FC

PT en USD

1

Pulvérisateur

Pièce

10

50000

500000

543,4782609

2

Seringues

Box

50

40000

900000

978,2608696

3

Produits vétérinaires

Kit

1

1000000

1000000

1086,956522

4

Produits phytosanitaires

Kit

1

500000

500000

543,4782609

5

Matériel de formation

Kit

1

100000

100000

108,6956522

6

Autres matériels

FF

1

50000

50000

54,34782609

Total

 

64

1740000

3050000

3315,217391

Tableau n°28. Frais de fonctionnement du matériel roulant

Désignation

Quantité

PU en FC

PT en FC

PT en USD

1

Pièce de recharge

FF

100000

300000

326,0869565

2

Carburant

1104 litres

1500

1656000

1800

3

Lubrifiant

70 litres

4000

280000

304,3478261

4

Entretien/réparation

FF

36000

252000

273,9130435

Total

 

141500

2488000

2704,347826

Tableau n°29. Frais divers du projet

Désignation

Quantité

Coût annuel en FC

Coût /2ans en FC

Coût total en USD

1

Frais de communication

Forfait

1000000

2000000

2173,913043

2

Frais de visites

Forfait

750000

1500000

1630,434783

3

Frais de missions

Forfait

1000000

2000000

2173,913043

4

Frais d'atelier et de formation

Forfait

4000000

8000000

8695,652174

5

Frais de contrôle

Forfait

1000000

2000000

2173,913043

6

Frais d'évaluation

Forfait

250000

500000

543,4782609

7

Frais fiscaux de motos

3 motos

450000

900000

978,2608696

Total

 

8450000

16900000

18369,56522

Tableau n°30. Récapitulation du budget.

Libellé

Montant total en FC

Montant total en $

A

INVESTISSEMENT DU PROJET

---------------

----------------

01

Coût approximatif du mobilier de bureau

590000

641,3043478

B

FONCTIONNEMENT DU PROJET

-----------------

-------------------

02

Rémunération du personnel et de formation

27239999,998

29608,69565

03

Coût du matériel

7415 000.00

8059,782609

04

Coût d'intrants agro - pastoraux.

3050000

3315,217391

05

Frais de fonctionnement du matériel roulant

2488000

2704,347826

06

Frais divers du projet

16900000

18369,56522

SOUS-TOTAL

50268000

62698,91304

02

Imprévus 10% du budget

5026800

6269,891304

COUT TOTAL DU PROJET

55294800

68968,80434

14. CADRE LOGIQUE DU PROJET

Résumé narratif (RN)

Indicateur objectivement vérifiable (IOV)

Moyens de vérification (MV)

Hypothèses

1. But du projet

Accroitre la production des éleveurs pour l'amélioration de leurs conditions socio - économiques

Plus de 60% des besoins sont couverts par les revenus issus de l'élevage

Augmentation du nombre de repas, des enfants scolarisés et rapport des enquêtes futures

 

2. Objectifs global du projet

Promouvoir l'élevage par le renforcement du niveau de collaboration des éleveurs de kitsombiro au sein de la COOELKI

La COOELKI est viable sur terrain et plus de 85% de ses membres sont actifs dans leurs activités coopératives

Rapports de la coordination et des évaluations

Qu'il y ait collaboration entre tous les intervenants sur terrain.

3. Extrants du projet

- Prise de contact et sensibilisation de la cible bénéficiaire.

- Redynamisation, restructuration de la COOELKI et du personnel

- Formation du comité, des animateurs et des éleveurs

- Animation et vulgarisation de pratiques agropastorales adéquates

- Travaux d'accompagnement technique et sécuritaire des éleveurs (encadrement)

- Suivi et évaluation du projet

- Plus de 50% des éleveurs membres de la COOELKI enquêtés et sensibilisés

- Fréquences des rencontres des éleveurs et dirigeants de la COOELKI

- Professionnalisme pastorale, réduction de décès des bêtes

- Réduction des risques, augmentation de 20% du rendement à la ferme et diminution du taux de mal nutrition.

- Kitsombiro devenu un centre de production animale et ses sous produits

- Conditions de vie améliorées dans les ménages des éleveurs encadrés.

- Résultats des enquêtes sur terrain et entretien.

- Comptes rendus, PV et la souplesse de décisions.

- Rapports des vétérinaires sur l'évolution des fermes

- Prix du kg ou de la bête stabilisé et fréquence au marché, rapports.

- Statistiques des marchés, rapports, visites,

- Rapport d'évaluation des activités du projet.

- Que les éleveurs perçoivent le bien fondé projet

- Que les membres des organes soient motivés

- Que les éleveurs soient actifs dans l'application des techniques

- Que les éleveurs collaborent pour se compléter

- Que le niveau de collaboration soit élevé entre éleveurs de kitsombiro

- Que les fonds soient suffisamment au projet

4. Intrants du projet

- Mobilier du bureau

- Rémunération et perdiems

- Matériels, fournitures

- Fonctionnement du matériel roulant

- Frais divers du projet

- Imprévus 10% du coût initial

Coût en FC et en USD

590000fc ; 641,3043478$

27239999,998fc ; 29608,69565$

7415 000.00fc ; 8059,782609$

2488000fc ; 2704,347826$

 16900000fc; 18369,56522$

5026800fc ; 6269,891304$

Protocole d'accord, bon d'entré, extraits de banque, bordereau de retrait de la banque, livre de caisse, reçu

Que la gestion soit rationnelle et transparente

Que les usages soient centrés au but du projet

COUT TOTAL DU PROJET

55294800fc; 68968,80434$

-------------------------------

-------------------------------

CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce travail portant sur « la contribution des exploitations pastorales à la vie socio - économique de la population de Kitsombiro », notre travail poursuit les objectifs ci - après :

- Apprécier le mode d'exploitation d'une ferme,

- Apprécier le niveau d'affectation des revenus face au développement du milieu de kitsombiro

- Apprécier le degré de contribution des exploitations pastorales dans le développement du milieu rural de kitsombiro.

En effet, notre problématique était de savoir à quel degré les exploitations pastorales contribuent-elles à la vie socio - économique de la population de kitsombiro! C'est dans cette logique que 3 interrogations ont été soulevées :

1. A quel degré les activités pastorales contribuent elles à la vie socio-économique de la population de Kitsombiro ?

2. A quels faits les revenus des exploitations pastorales sont ils affectés ?

3. Quel est le mode d'exploitation des fermes à Kitsombiro ?

Sur ce, nous nous sommes fixés les hypothèses ci-dessous :

1. Il se pourrait que les activités pastorales contribuent à plus de 40% à la vie socio-économique de la population de kitsombiro;

2. Il se pourrait que les revenus issu des exploitations pastorales sont affectés à certains besoins sociales et économiques ;

3. Il se pourrait que le mode d'exploitation en propriété est celui le plus observé.

Après nous avoir été servi de la méthode fonctionnelle et de l'approche projective, les techniques utilisées sont : la technique d'échantillonnage, le questionnaire écrit et l'entretien. Ainsi nous sommes aboutis aux résultats suivants :

Sur base du tableau n°19, la population confirme la rentabilité de l'élevage à 100%. La lecture du tableau n°20, justifie à 100% la contribution des exploitations pastorales au développement du milieu.

Par contre, le tableau n°22 donne une répartition détaillée pour l'affectation des revenus du ménage d'où 54% orientent leurs revenus dans la scolarisation, 4% pour le payement des factures médicales, l'occupation des parcelles qui se justifie de 12% et 4 autres pourcents sont pour la construction des maisons. Et ceci confirme notre deuxième hypothèse.

L'élevage à kitsombiro est une activité qui date de longtemps selon nos résultats obtenus mais elle connait des problèmes tels que le vol, l'insuffisance des pâturages, les maladies, l'insécurité ... (confer tableau n°18 et 23). Sur ce, notre population d'étude montre que l'impunité, le manque d'emploi, le manque d'éducation et la pauvreté sont les causes du vol dans le milieu de kitsombiro. (Voir tableau n°24).

Ainsi, nous osons croir que nos hypothèses ont été confirmées et nos objectifs ont été atteints.

Néanmoins, « nul n'est parfait» ; tout en acceptant la non exhaustivité de cette étude, nous pensons qu'elle pourra éveiller d'autres chercheurs à diriger d'autres recherches et interventions dans ce domaine afin d'initier la population à l'auto prise en charge pour son propre développement sur le plan local et national.

BIBLIOGRAPHIE

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KAMBALE MUHONGYA Abel « la prolifération des fermes d'élevage et son impact sur le développement socio-économique des chefferies Bamate et Batangi » TFC ISDR KITSOMBIRO, 2000-2001 P 50

MUHINDO MALENGERA, Essai d'Elaboration de calendrier agricole sur base des précipitations à Kitsombiro, cas de la station de Ndihira, TFC, ISDR/ KITSOMBIRO, 1999- 2000. P 7

MUCCHELLI, le questionnaire dans l'enquête psycho-social, Paris E.S.F. 1971, P 16

Ministère du plan, document de stratégie de la pauvreté ; éd Mirak, Kinshasa-Gombe 2004, P 75

ROZSONHAZY Ruday, le développement des communautés, participer, programmer, innover ; éd. CIACOL, p83

BANADONA T. Le développement zootechnique la tâche du vétérinaire, éd. Jauve, Paris 1963 P 37

Le petit Larousse, Illustré, Paris VIè, P 527

Dictionnaire, le Grand Robert « anonyme »

MUTUNDA LWAKA, cours des méthodes de recherche et d'enquête en sciences sociales, ISDR/Kitsombiro G3, 2014 -2015

VIRIMUMBALO NGINGO- J- B, Zootechnie spéciale, cours inédit, ISDR- Kitsombiro L2- 2013

Google seach, Koudzou SOKEMAVU, importance socio-économique de l'élevage pastoral dans la région des savanes au Togo, la revue AHOHO en ligne ; publication du LARDYMES. L'élevage et l'agriculture en RDC ;

Google seach: https://www.google.com/search?q=L%27exploitation+pastorale

Wikipédia ; le pastoralisme

ANNEXE

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE SUR « LA CONTRIBUTION DES EXPLOITATIONS PASTORALES A LA VIE SOCIO- ECONOMIQUE DE LA POPULATION DE KITSOMBIRO ».

I. Identification de l'enquête (e)

Adresse............. ............................

Sexe........... ....................................

.Age.............,..................................

Religion..........................................

II. Non

Oui

Questionnaire proprement dit

1. Pratiquez- vous l'élevage dans une ferme ?

2. Si oui ; quelle est la superficie de votre ferme ?

a) Non

1à 3ha, b). 4 à 6ha c). 6 à 8ha d). 8 à 10ha e). 10 et plus

3. Oui

Exploitez-vous la ferme en propriété ou en location ?

4. Quel est l'effectif de Cheptel ?

a) Bovins (..........)

b) Ovins (.............)

c) Caprins (..........)

5. Combien dépensez- vous dans l'entretien de votre ferme par an?

a) 50$ b) 100$ c) 150$ d) 200$ e) 300$ f) Autre .........

6. Combien consacrez- vous en terme de dépenses pour les soins des bêtes ? (produits vétérinaires+ frais vétérinaires)/ an.

a) 100$ b) 150$ c) 200$ d) 250$ c) moins de 100$ f) Plus de 250$

7. A quelle valeur estimez- vous les bêtes vendues par vous chaque année ?

a) 5 bêtes, b) 10 bêtes c) 15 bêtes d) 20 bêtes e) autres.........

8. Non

Oui

Depuis quelle année, êtes- vous éleveurs ? ...................

9. Oui

Non

Les exploitations d'élevage sont- elles rentables ?

10. Selon vous, les exploitations pastorales contribuent- elles au développement du milieu ?

11. Quelle peut être sa contribution socio- économique à terme de pourcentage au revenu de votre ménage ?

a) 10 à 20% b) 20 à 40% c) 40 à 60% d) 60 à 80% e) 80% et plus

12. Quelle est l'affectation de vos revenus ?

a) Paiement frais scolaire

b) Payement soins de santé

c) Achat de parcelles

d) Construction bâtiment (maison)

e) Autres.

13. Quelles peuvent être les difficultés auxquelles vous vous heurtez dans votre exploitation ?

a) Vol

b) Insuffisance des pâturages

c) Insécurité

d) Maladies

e) Autres

Table des matières

DEDICACE i

IN MEMORIAM ii

REMERCIEMENTS iii

ACRONYMES iv

CHAP.I. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 8

CHAP.II. GENERALITES SUR LES EXPLOITATIONS PASTORALES 14

CHAP.III.  PRESENTATON, ANALYSE ET INTERPRETATION 19

CHAP.IV. PROJET DE DEVELOPPEMENT .............................................28

CONCLUSION GENERALE 43

BIBLIOGRAPHIE 45

ANNEXE 46

Table des matières Erreur ! Signet non défini.

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

« ESU »

INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL

« ISDR/KITSOMBIRO »

B.P. 43 LUBERO (NORD-KIVU)

CODE 623

E-mail : kitsombiroisdresu@gmail.com

CONTRIBUTION DES EXPLOITATIONS

PASTORALES A LA VIE SOCIO -

ECONOMIQUE DE LA POPULATION DE KITSOMBIRO

Par : KAMBALE SIKULIMOLO Jackson

Travail de fin de cycle rédigé et défendu en vue de l'obtention du Diplôme de Gradué en Techniques de Développement Rural

Option : Techniques Rurales

Directeur : Ass2 PALUKU WISOMA

Année Académique 2014 - 2015

* 1 MBUSA TSONGO Daniel « la contribution de l'élevage ovin au revenu du fermier, TFC ISDR Kitsombiro, 2008-2009, P 49

* 2 PALUKU MALIRO Henri « la prolifération des marchés de bétail dans les hautes terres de Lubero, TFC ISDR Kitsombiro, 2005-2006, P 62

* 3 KAMBALE MUHONGYA Abel « la prolifération des fermes d'élevage et son impact sur le développement socio-économique des chefferies Bamate et Batangi » TFC ISDR KITSOMBIRO, 2000-2001 P 50

* 4 Google seach, Koudzou SOKEMAVU, importance socio-économique de l'élevage pastoral dans la région des savanes au Togo, la revue AHOHO en ligne ; publication du LARDYMES.

* 5 Google seach, l'élevage et l'agriculture en RDC

* 6 Ministère du plan, document de stratégie pour la réduction de la pauvreté ; éd Mirak, Kinshasa-Gombe 2004, P 75

* 7 Idem

* 8 KAMBELE MUHONGYA Abel, op cit P3

* 9 BANADONA T. Le développement zootechnique la tâche du vétérinaire, éd. Jauve, Paris 1963 P 37

* 10 Le petit Larousse, Illustré, Paris VIè, P 527

* 11 MUTUNDA LWAKA, cours des méthodes de recherche et d'enquête en sciences sociales, ISDR/Kitsombiro G3, 2014 -2015

* 12 MUTUNDA LWAKA, Opcit, G3, 2014-2015

* 13 Idem

* 14 Idem

* 15 MUCCHELLI, le questionnaire dans l'enquête psycho-social, Paris E.S.F. 1971, P 16

* 16 MUTUNDA LWAKA, opcit

* 17 MUHINDO MALENGERA, Essai d'Elaboration de calendrier agricole sur base des précipitations à Kitsombiro, cas de la station de Ndihira, TFC, ISDR/ KITSOMBIRO, 1999- 2000. P 7

* 18 Larousse illustré 100 e. p.346

* 19 Google seach : https://www.google.com/search?q=L%27exploitation+pastorale

* 20 Wikipédia ; le pastoralisme

* 21 Dictionnaire, le Grand Robert « anonyme »

* 22 Le Grand Robert ; opcit

* 23 Google seach, opcit

* 24 VIRIMUMBALO NGINGO- J- B, Zootechnie spéciale, cours inédit, ISDR- Kitsombiro L2- 2013

* 25 Google seach ; types d'élevage.

* 26 ROZSONHAZY Ruday, le développement des communautés, participer, programmer, innover ; éd. CIACOL, p83






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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery