CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS
La discussion des résultats consiste à
confronter nos résultats selon nos objectifs aux résultats
trouvés par les autres chercheurs.
4.1. Quantification des travailleurs des villages
environnants
Apres nos investigations, nous avons trouvé que la
Ferme Futuka compte 175 soit 87,9 % travailleurs de villages environnants sur
199 travailleurs. Nos résultats sont contraires à ceux
trouvés par GARNIER et ses collaborateurs (2009) qui ont constaté
que, les lois ne sont pas très claires au sujet de la RSE. Les
entreprises ne se sentent pas vraiment responsables du développement des
communautés où elles sont implantées. Ils ont
déclaré que la Ferme Lacasa du Madagascar fonctionne dans un
village et elle n'a aucun autochtone comme travailleur. Et cette ferme se dit
que le développement des communautés locales est un apanage de
l'Etat malgache. Les résultats de GARNIER ressemblent aussi à
ceux de l'Union Européenne sur l'exploitation forestière en
République Démocratique du Congo.
Elle dit que l'exploitation forestière doit être
écologiquement durable, économiquement viable et socialement
équitable dans les pays d'exportation. L'Union Européenne, dans
son étude faite en RDC, est arrivée à des résultats
tels que les exploitants forestiers ne viennent pas en aide aux
communautés locales afin de contribuer à leur
développement. Les populations, bien que l'exploitation se passe dans
leur milieu, elles n'en bénéficient de rien. Elles vivent de
leurs maigres moyens en voyant les ressources forestières de leurs
villages traitées et exportées par les tierces personnes.
Dans le même ordre d'idées, le travail de GARRIC
et ses collaborateurs avait comme objectif, d'analyser comment le Groupe Total
répondait aux nouvelles obligations liées à la loi de
Nouvelles Responsabilités des Entreprises. Le même groupe,
à premier coup, a refusé d'admettre que les entreprises doivent
avoir des responsabilités vis-à-vis de la population
environnante. C'était une forme de résistance. Mais avec le
temps, le groupe est arrivé à comprendre que la vie est un
enchevêtrement et l'aide est importante pour que les autres puissent
vivre.
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PIERRE est arrivé aussi à comprendre que les
entreprises, avec le système capitaliste, ne jettent pas un oeil
particulier du côté de la responsabilité sociale. Elles
s'engagent de plein pied à maximiser leur profit, à surexploiter
les travailleurs pour une rémunération dérisoire. Il a
stigmatisé qu'avec ce comportement, les pays en développement ne
seront jamais développés sur le plan économique et
même social. Enfin, il suggère que l'Etat commence à fermer
les entreprises qui ne se souviennent pas des communautés locales.
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