REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DU CEPROMAD
B.P.2824 BUKAVU
RAPPORT DE STAGE EFFECTUE A LA DIRECTION GENERALE DES
DOUANES ET ACCISES DU 03 AU 28 OCTOBRE 2016
Rapport présenté par ZIHALIRWA BAMBA
Jonathan en vue de l'obtention du diplôme de graduat
Faculté : Management
Département : Logistique
Année Académique 2016 - 2017
REMERCIEMENTS
Nous remercions infiniment le Seigneur DIEU, Tout Puissant
pour sa grâce, son amour et la santé qu'il ne cesse de
m'accorder.
Nous exprimons nos remerciements au staff dirigeant de
l'Université du CEPROMAD (UNIC / BUKAVU) ainsi qu'à son recteur
magnifique, le professeur Oscar NSAMAN O LUTU pour tous les efforts consentis
afin de mettre en place une institution de management avec une filière
de logistique répondant parfaitement au besoin actuel du marché
de l'emploi.
Nos remerciements sont ensuite adressés au
personnel de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA)
pour leurs sacrifices afin de nous assurer un encadrement adéquat.
Nul mot ne peut suffire pour exprimer notre gratitude
à ma chère épouse Jolie MITIMA BAMBA pour
son amour et son soutien.
En fin, nous gardons une pensée pieuse à
vous mes chers parents, MURHULA NAMWIJIMA Sébastien et KINDJA
Véronique, vous nous aviez donné la vie par votre amour
et propre volonté.
Qu'ils trouvent ici l'expression de notre profonde
reconnaissance.
CYCLES ET ABREVIATIONS
AP
|
A percevoir
|
ASBL
|
Association Sans But Lucratif
|
CIF
|
CostInsuranceFreight : c'est le coût d'achat,
d'assurance et de transport mélangés équivalent à
la valeur en douane
|
COMESA
|
Common Market forEastern and SouthernAfrica (Marché commun
de l'Afrique orientale et australe)
|
DDCOM
|
Déclaration Douanière de la COMESA
|
DGDA
|
Direction Générale des Douanes et Accises
|
DGI
|
Direction Générale des Impôts
|
DGRAD
|
Direction Générale des Recettes Administratives et
Domaniales
|
EX
|
Exemple
|
FOB
|
Free On Board : équivalent au prix d'achat de la
marchandise
|
FONER
|
Fonds National d'Entretien Routier
|
FPI
|
Fonds de promotion de l'Industrie
|
OCC
|
Office Congolais de Contrôle
|
OD
|
Ordre à déclarer
|
OFIDA
|
Office des Douanes et Accises
|
OGEFREM
|
Office de Gestion du Fret Multimodal
|
P/C
|
Pour compte de
|
PMFC
|
Prix moyen Frontière Commercial
|
PT
|
Position tarifaire
|
RDC
|
République Démocratique du Congo
|
RTNC
|
Radio Télévision Nationale Congolaise
|
TVA
|
Taxe sur la Valeur Ajoutée
|
VD
|
Valeur en douane
|
INTRODUCTION
L'université a une noble mission de former
l'élite du pays. Au départ cette éliteprocède
à une formation théorique. Sur terrain, la mise en oeuvre de ces
connaissances théoriques pose problème car il se crée un
écart entre la théorie et la pratique.
Ainsi, pour juguler les failles et mettre à profit les
connaissances acquises à l'auditoire, il est impératif de joindre
le savoir théorique à sa mise en application ; ce qui est
une obligation académique qui incombe à tout étudiant en
fin de cycle.
C'est pour nous acquitter de cette obligation
académique que nous, entant qu'étudiant en 3eme
annéede Graduat en management, avons jugé mieux d'effectuer
notre stage au sein de la Direction Générale des Douanes et
Accises « DGDA » de Bukavu d'où nous avons
passé un mois dans le but de palper du doigt la réalité du
monde professionnel et permettre ainsi de compléter notre savoir car la
théorie sans pratique est stérile ; dit-on.
Au bout de notre stage, il s'avère nécessaire et
obligatoire de rédiger un rapport dans lequel nous allons essayer
de retracer les grandes lignes de notre séjour à la Direction
Générale des Douanes et Accises du Sud-Kivu.
Dès lors, il sied quant en ce qui nous concerne de
subdiviser notre rapport de stage en trois chapitres dont le premier portera
sur la présentation, le fonctionnement et l'organisation
générale de la DGDA, le deuxième portera sur les
activités réalisées au cours de notre stage, le dernier
chapitre s'articulera sur les difficultés rencontrées et nos
sentiments sur le déroulement du stage. Une brève conclusion
clôturera notre rapport.
Chapitre I : PRESENTATION,
ATTRIBUTION, FONCTIONNEMENT ET ORGANISATION DE LA DIRECTION GENERALE DES
DOUANES ET ACCISES
Section I: Présentation de
la DGDA/Sud-Kivu
§1.
Situation géographique de la DGDA/Sud-Kivu
La Direction Générale des Douanes et
Accises « DGDA/Sud-Kivu » est
située dans l'immeuble DGDA, av. Patrice Emery Lumumba situé au
n°222 dans la Commune d'Ibanda, ville de Bukavu, Province du Sud-Kivu en
République Démocratique du Congo.
§2.
Création et Historique de la DGDA
I.2 Historique et Statut juridique
I.2.1. La douane en
général
La douane a commencé depuis l'antiquité. A cette
époque elle n'était pas organisée. Nous avons une
référence d'une grande personnalité à
Capérnaüm au profit de l'empire romaine du nom de Mathieu qui est
devenu Saint Mathieu pour avoir été l'un des disciples de
Jésus. Capérnaüm était un grand carrefour où
tous les échanges commerciaux se faisaient entre l'Europe et l'Asie.
Nous pouvons encore citer Zachée qui lui, était à
l'époque collecteur d'impôts (actuelle DGI en RDC). Saint Mathieu
est donc considéré comme le premier douanier et est
fêté par les douaniers le 15 mai de chaque année.
I.2.2. La douane congolaise
Elle a connu quatre grandes périodes :
1. La période du Congo-belge (1908-1960) : C'est
après la deuxième guerre mondiale que la douane par le
décret du 29 janvier 1949 appuyé par l'ordonnance loi N°33/9
du 6 janvier 1950 qui règle de manière réaliste toute les
opérations douanières que la douane Congolaise prit l'image
actuelle. La douane s'appelait alors « Direction des
douanes » et était sous tutelle de la fonction publique.
2. La période de 1964 à 1979 :
3. La période de 1979 à 2009 : Dans le
souci de la maximisation des recettes, la douane est dotée d'une
personnalité juridique distincte de celle de l'Etat qui est
sanctionnée par l'ordonnance loi N°79/114 du 15 mai 1979. Les
décideurs politiques de la deuxième république (le
Zaïre) avaient confié la gestion de la douane aux coopérants
belges et français pour assistance technique et logistique. Il y a eu
naissance de l'Office des Douanes et Accises (OFIDA) sous tutelle du
ministère des finances.
4. La période de 1979 à nos jours : L'OFIDA
est devenue DGDA (Direction Générale des Douanes et Accises) sous
tutelle du ministère de la fonction publique et du ministère des
finances. De là est née une double appellation des grades telle
que voici :
I.2.3. Correspondance entre les
grades du ministère des finances et de la fonction publique
CATEGORIES
|
MINISTERE DES FINANCES
|
MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE
|
COMMANDEMENT
|
- DIRECTEUR
|
- DIRECTEUR
|
- SOUS DIRECTEUR
|
- CHEF DE DIVISION
|
- INSPECTEUR
|
- CHEF DE DIVISION
|
- CONTROLEUR
|
- CHEF DE BUREAU
|
COLLABORATION
|
- VERIFICATEUR
|
- ATTACHE DE BUREAU DE Ière CLASSE
|
- VERIFICATEUR ASSISTANT
|
- ATTACHE DE BUREAU DE IIème CLASSE
|
-REDACTEUR PRINCIPAL
|
- AGENT DE BUREAU DE Ière CLASSE
|
EXECUTION
|
- REDACTEUR
|
- AGENT DE BUREAU DE IIère CLASSE
|
- COMMIS PRINCIPAL
|
- AGENT AUXILIAIRE DE Ière CLASSE
|
- COMMIS
|
- AGENT AUXILIAIRE DE IIème CLASSE
|
- HUISSIER
|
- HUISSIER
|
Section II: Attributions de la
Direction Générale des Douanes et Accises
En exécution des dispositions de l'article 4 du
décret N° 09/43 du 3 Décembre 2009 portant création
et organisation de la DGDA, la Direction Générale des Douanes et
accises a comme mission de :
Ø La perception de droit, taxes et redevances à
caractère douanier et fiscal, présent et à venir, qui sont
dus soit du fait de l'importation ou de l'exportation des marchandises de toute
nature, soit du fait de leur transit ou de leur séjour en entrepôt
douanier ;
Ø La perception des droits d'accises et de consommation
présents et à venir ;
Ø La classification de marchandises ;
Ø La détermination de l'origine de
marchandises ;
Ø La détermination de la valeur en douane des
marchandises à l'importation et à l'exportation ;
Ø Le contrôle de prix ex-usine des produits
soumis aux droits d'accises ;
Ø La conception et la mise en oeuvre des mesures visant
la facilitation et la sécurisation des échanges commerciaux,
ainsi que celles relatives à la production locale des produits soumis
aux droits d'accises ;
Ø Les renforcements des capacités du personnel
aux techniques modernes de gestion dans le domaine des douanes et
accises ;
Ø La protection de l'espace économique national
en particulier par l'application des normes aux frontières ;
Ø L'application des législations connexes aux
frontières concernant la protection de l'environnement
conformément aux conventions internationales ;
Ø La protection de la société par la
lutte contre le trafic illicite des marchandises dangereuses et des
déchets toxiques, des produits qui appauvrissent la couche
d'ozone ;
Ø La mise en oeuvre des mesures de protection de la
chaine logistique internationale ;
Ø La participation à la politique
d'intégration du pays dans les communautés économiques
régionales ;
Ø La surveillance de frontières nationales et
des fabriques des produits soumis aux droits d'accises ;
Ø La lutte contre le terrorisme transfrontalière
organisée ;
Ø La lutte contre le blanchissement d'argent ;
Ø La recherche et la constatation des infractions en
matière des douanes et accises et aux législations
connexes ;
Ø La lutte contre la contrefaçon et autres
atteintes aux droits de la propriété industrielle, intellectuelle
et artistique ;
Ø L'établissement et la publication des
statistiques du commerce extérieur sur la base de données
récoltées lors du dédouanement des marchandises.
Section III : Organisation de
la Direction Générale des Douanes et Accises
La Direction Générale des Douanes et Accises est
dirigée par un Directeur General,
appelé « Directeur Général des douanes et
accises », assisté d'un ou de deux Directeurs
Généraux Adjoints.
Le Directeur Général des Douanes et Accises et
les Directeurs Généraux Adjoints sont nommés,
relevés et, le cas échéant, révoqués de
leurs fonctions par Ordonnance du Président de la République, sur
proposition du Gouvernement délibérée en Conseil de
Ministres.
Le Directeur General et le Directeur Général
Adjoint ne peuvent être suspendus que par Arrêté du Ministre
ayant les Finances dans ses attributions qui en informe le gouvernement.
III.1.
Structure de la Direction Générale des Douanes et Accises
1. La Direction Générale des Douanes et Accises
est constituée :
ü D'une administration centrale comprenant des directions
centrales et des services centraux ainsi qu'une brigade de douane qui est un
corps spécialisé constitué d'un personnel en uniforme
astreint à une organisation et une discipline paramilitaire ;
ü Des directions provinciales et des bureaux des
douanes ;
ü Des délégués de la douane à
l'étranger.
2. Suivant les nécessités de fonctionnement des
services et par délégation de pouvoirs, le ministre ayant les
finances dans ses attributions crée ou désigne, par voie
d'arrêté et sur proposition du Directeur General des Douanes et
Accises, les unités de la brigade, les bureaux de douane ainsi que les
représentations de la douane à l'étranger
III.2. Structure de la DGDA en
Province du Sud-Kivu
En province, la Direction Générale des Douanes
et Accises est chapoté par un Directeur Provincial qui coordonne toutes
l'ensemble des activités de la province, il est secondé par six
Sous-directeurs, à savoir :
Ø Le sous-directeur des accises ;
Ø Le sous-directeur de l'Administration et des
finances ;
Ø Le sous-directeur de la règlementation et
facilitation ;
Ø Le sous-directeur de la Brigade douanière et
lutte contre la fraude ;
Ø Le sous-directeur du guichet unique à
Bukavu-Ville ;
Ø Le sous-directeur Chef local d'Uvira.
Ø DIRECTION
PROVINCIALE
Organigramme de la DGDA Sud Kivu
SECRETAIRE DEDIRECTION
SECRETARIAT / INFORMATIQUE
COMPTABLE PROVINCIAL DES DEPENSES
SOUS-DIRECTION D'UVIRA
SOUS-DIRECTION DE LA BRIGDE DOUANIERE
SOUS DIRECTION DES DOUANES ET ACCISES
Insp.de l'Admin et Fin
Insp. de la vérification
Insp. de la Bde douanière
Insp. des accises
Insp. des RH, Fin et Log
Insp. De stat, Doc et Eco
Insp. des douanes et val
Insp. desrec du trésor
Insp. Locale de Bkv-ville
Insp. du contentieux
Insp. de la Bde douanière
Contrôleur Bde/rech
Contrôleur Bde/surveillance
Contrôleur des cristaux
Receveur princ Bukavu-ville
Contrôleur de vérification
Contrôleur de vérification
Contrôleur de vérification
Contrôleur de vérification
Contrôleur Chef local de Kla
Contrôleur des cptes
Contrôleur de valeur
Contrôleur des douanes
Contrôleur de Stat et doc
Contrôleur des RH et SG
Médecin/centre médical
Chef/centre médical
Contrôl de Bgde/Recherche
Contrôl. Bde/rSurveillance
Contrôleur des douanes
Cont. de Stat Doc et val
Contrôleur de vérifKalundu
Receveur princKalundu
Contrôleur des accises
Contrôleur des RH et SG
Commis
Huissier
Sous brigadier
Brigadier
Décortiqueur
Rédacteur
Brigadier
Brigadier-Chef
Accepteur
Rédacteur principal
Brigadier-Chef
Commandant Adjoint
Receveur Adjoint
Vérificateur Assistant
Commandant Adjoint
Commandant de brigade
Receveur
Vérificateur
Commandant de brigade
Receveur
Receveur Adjoint
Accepteur
Décortiqueur
Commis principal
Source : Documents administratifs de
l'inspection des ressources humaines
Chapitre II. DEROULEMENT DU STAGE
Le stage est reparti sur un mois et est allé du 03
octobre au 28 octobre 2016, avec des visites dans une dizaine
d'inspections :
II.1. L'inspection des ressources
humaines : du 03 au 05 octobre
L'inspection
des ressources humaines s'occupe du mouvement du personnel, entre
autre :
Ø Le recrutement ;
Ø La révocation ;
Ø La mutation ;
Ø La rotation ;
Ø La paie ;
Ø La promotion ;
Ø La mise en retraite ;
Ø La mise en disponibilité ;
Ø Les soins médicaux ;
Ø Les congés ;
Ø Le protocole.
Les grades au sein de la DGDA se présentent de la
manière suivante :
1. Les agents de commandement :
· Le directeur ;
· Les sous directeurs ;
· Les inspecteurs ;
· Les contrôleurs.
2. Les agents de collaboration :
· Les vérificateurs ;
· Les vérificateurs assistants ;
· Les rédacteurs principaux ;
3. Les agents d'exécution :
· Les rédacteurs ;
· Les commis principaux ;
· Les commis ;
· Les huissiers.
II.2.L'inspection des
accises : du 05 au 06 octobre
Etymologiquement le mot « accise » vient
du latin « accisa » né au moyen-âge suite aux
méfaits du fruit du raisin. Il arriva un moment où ce fruit sera
transformé en vin avec comme conséquences l'ivrognerie et les
multiples dégâts qui s'en suivaient : incendies, bagarres,
destructions... Pour réparer ces dégâts, l'Etat avait
jugé bon d'imposer aux fabricants de vin une taxe appelée
« accise ».
De nos jours le droit d'accise est imposé aux produits
remplissant les cinq critères suivants :
· Un produit de grande consommation : ex : les
savons ;
· La toxicité : ex : la
cigarette ;
· Un produit de luxe : les parfums, les produits de
maquillage, les véhicules...
· Un produit obtenu moyennant un processus chimique et
physique ;
· Un produit qui détruit l'environnement.
Il est à noter que les produits d'accise sont des
produits qui sont fabriqués localement ; ils payent par
conséquent le droit d'accise et le droit de consommation. Les autres
produits ne payent que le droit de consommation.
II.2.1. Les huiles
minérales
Les huiles minérales sont les produits
pétroliers, nous pouvons citer : l'essence, le gasoil, le
pétrole lampant et le Jet A1.
Calcul du droit de douane et du droit d'accise
- L'essence a une densité de 0,74 : Avec
30620m3 de volume, le poids sera 30620 x 0,74 = 22659 kg
- La densité du gasoil est de 0,84
- La densité du kérosène est de 0,79
- Le prix moyen frontière commercial (PMFC) est une
valeur conventionnelle fixée par le ministère des finances et est
égal à 774,050
Exemple : M. Vanny a acheté 36000 litres
(36m3) d'essence à 14000$, quel calcul pour connaitre le
droit de douane et d'accise ?
Résolution :
- Droit d'entrée = PMFC x Quantité en
m3= 774,050 x 36 = 27865,8
- Droit de douane = droit d'entrée x 10%
- Droit de consommation =
- TVA =
- Net à payer = DD+DC+TVA = 16580,14$
II.2.2.
Les autres produits d'accise
En RDC nous avons 14 produits d'accise parmi lesquels nous
pouvons citer :
Ø Les alcools et les boissons alcooliques ;
Ø Les eaux de tables et les limonades ;
Ø Le tabac fabriqué ;
Ø Les huiles minérales : le pétrole
et ses dérivés ;
Ø Le parfum ;
Ø Les préparations bucaires ;
Ø Les préparations de présage, rasage et
après rasage ;
Ø Les savons ;
Ø Les agents de surface organique (savons en poudre,
savons liquide) ;
Ø Les préparations lubrifiantes, cirage et
crème pour chaussures ;
Ø Les articles et ouvrages à matière
plastique contenu dans le chapitre 3923.21.00 du tarif douanier ;
Ø Les articles et ouvrages en caoutchouc ;
Ø Les véhicules automobiles ;
Ø La télécommunication.
II.3. L'inspection de la
valeur : Le 28 octobre
D'une façon générale, les valeurs sont
les principes auxquels doivent se conformer les manières d'être et
d'agir des personnes. Ce sont des actions pouvant orienter les individus dans
la société en fixant les buts et les idéo (valeurs
spirituelles, intellectuelles,...). Elles constituent une morale et donnent aux
individus les moyens de juger les actes et les construire. On peut aussi
définir la valeur comme la qualité d'une chose, c'est ce que vaut
un objet susceptible d'être vendu, échangé ; en
particulier son prix en argent.
Les principaux éléments qui confèrent une
valeur à une marchandise sont :
· Il faut qu'il y ait le désir, la
nécessité, le choix, l'accès et les moyes ;
· La valeur d'une chose se traduit par son acquisition,
c'est-à-dire qu'il y ait d'un côté le vendeur et de l'autre
côté l'acheteur moyennant un prix.
La valeur en douane reflète également cette
notion, il s'agit donc d'un mouvement matériel des marchandises d'un
pays à l'autre, l'importateur ou l'acheteur présentant une
déclaration de la valeur en douane à une administration de douane
dans le pays importateur.
En bref, la valeur en douane constitue la base sur laquelle la
douane calcule les droits et taxes à l'import et donc liés au
trésor public.
II.3.1. Mission de la
valeur
L'inspection de la valeur a comme mission :
Ø L'élaboration des projets des textes
légaux et règlementaires relatifs à l'évaluation en
douane ;
Ø La publication des décisions et instructions
visant à assurer une bonne évaluation en douane ;
Ø La mise en application des textes légaux et
règlementaires ;
Ø La récolte des informations sensibles en
matière d'évaluation en douane et la diffusion à
postériori, différée ;
Ø L'assistance à la direction provinciale en
matière d'évaluation.
II.3.2. Les
éléments de base de calcul des droits et taxes à
l'importation de la marchandise
Ces éléments sont les suivants :
ü La valeur FOB : c'est le prix
d'achat de la marchandise. EX : 25000 $
ü La qualité de la
marchandise : Ex : Poisson tilapia importé et
congelé ;
ü La quantité ;
ü Les frais de transport maritime :
Ex : 5000 $ (de la Chine à Dar-es-Salaam) ;
ü Les frais de transport routier :
Ex : 3000 $ (de Dar-es-Salaam à Bukavu) ;
ü La valeur en douane : C'est la
valeur d'imposition des droits et taxes. Ici c'est la valeur CIF de la
marchandise englobant le coût, l'assurance et le transport de la
marchandise. Pour notre cas elle équivaut à 25000 + 5000 + 3000 =
33000 $.
II.3.3. Les
éléments de base qui entrent en imposition des droits et
taxes
Il s'agit notamment de :
ü La valeur ;
ü L'espèce tarifaire : pour notre cas c'est
le poisson. Une codification est attribuée dans le tarif douanier. Pour
ce cas c'est le 3.03.23.00 reparti de la manière suivante :
· 3 : c'est le chapitre trois du code tarifaire
contenant les poissons ;
· 03 : c'est la rubrique des poissons
congelés ;
· 23.00 : c'est la sous rubrique des tilapias.
ü L'origine de la marchandise.
En se référant au code tarifaire nous aurons les
calculs suivants :
- Droit d'entrée (10%) = 33000 x taux = 33000 x 10% =
3300
- TVA (16%) = 33000 + 3300 x 16% = 5808
- Net à payer = 3300 + 5808 = 9108 $ + les frais
connexes.
II.4. L'inspection des
statistiques : du 10 au 11 octobre
Cette inspection est subdivisée en trois
parties :
- L'inspection des statistiques ;
- Le bureau chargé de la gestion de la banque ;
- Le bureau chargé des statistiques des accises
locales.
1. L'inspection des statistiques.
Elle a comme rôle de :
· Superviser la collecte et la centralisation des
données statistiques sur base des déclarations des marchandises
et des autres documents douaniers et commerciaux ;
· Participer aux travaux d'élaboration des
prévisions et assignation budgétaire ;
· Superviser le recoupement des données
statistiques avec celles provenant des services extérieurs à la
douane ;
· Veiller à la fiabilité des données
statistiques ;
· Superviser l'élaboration des statistiques des
accises locales et du commerce extérieur (par régime douanier,
par nature et volume des marchandises, par mode de transport, par pays de
destination, pays d'origine ou de provenance).
· Participer aux rencontres nationales, régionales
et internationales en matière de statistique ;
· Participer aux réunions des sous-comités
techniques de la commission tarifaire ;
· Superviser l'exploitation des rapports mensuels
d'activités de différents services de la douane,
interpréter les principales tendances et formuler les propositions pour
une gestion stratégique de la douane ;
· Centraliser les informations nécessaires
à l'élaboration des rapports annuels de la douane ;
2. Bureau chargé de la gestion de
la banque des donnés
Ce bureau est chargé de :
· Tenir et mettre à jour la banque des
données ;
· Collecter les informations à saisir ou à
télécharger ;
· Centraliser les informations
récoltées.
3. Le bureau chargé des
statistiques des accises locales
Il a comme attributions de :
· Collecter les données statistiques en rapport
avec les accises locales ;
· Examiner la fiabilité des données
statistiques des accises locales ;
· Produire les statistiques des accises locales ;
· Préparer les éléments relatifs aux
rencontres nationales, régionales et internationales en matière
statistique ;
· Exploiter les rapports mensuels d'activités de
différents services de la douane et dégager les
tendances ;
· Collecter les informations nécessaires à
l'élaboration du rapport annuel de la douane.
II.5. L'inspection de la
législation et procédures :du 12 au 13 octobre
1. Rôle
La législation c'est l'ensemble des lois
douanières qui sont régies dans le cadre de la facilitation du
commerce international. La procédure quant à elle est l'ensemble
des mesures qui sont mises en application pour la facilitation
douanière.
L'inspection de la législation et procédures est
une inspection au sein de la sous-direction de la facilitation et
réglementation. Elle a comme attributions de :
· Veiller à l'application de la législation
douanière et connexe ;
· Veiller à l'exécution des
décisions de création et de suppression des bureaux de
douane ;
· Veiller à la mise en application des directives
aux régimes douanier suspensifs et économiques ;
ü Les régimes suspensifs sont les régimes
dont les droits et taxes dus à l'Etat ne sont pas perçus
(exemptés) ou momentanément suspendus. Ex : les admissions
temporaires, le régime de la mise en entrepôt, le régime de
perfectionnement actif et passif, les déclarations incomplètes
(anciennement appelé enlèvement d'urgence).
ü Les régimes économiques sont ceux dont
les droits et taxes dus à l'Etat sont directement perçus sur les
marchandises. Ex : la déclaration à la mise en consommation
IM4.
· Veiller à la mise en application des directives
relatives aux régimes fiscaux particuliers et aux
exonérations ;
· Mettre en oeuvre les activités du forum national
(douane secteur privé au niveau national) ;
· S'assurer du suivi des activités des professions
auxiliaires à la douane (concessionnaires d'entrepôts,
transporteurs des marchandises sous douane, commissionnaires en douane,...
2. L'exonération
L'exonération est un mécanisme qui consiste
à délivrer le débiteur d'une partie ou de la
totalité de sa dette. On peut dire aussi que c'est une dérogation
aux principes qui stipulent que le paiement des droits doit être
intégral. C'est une disposition légale prévoyant la
dispense de paiement pour une marchandise passible des droits et taxes.
Les bénéficiaires d'une exonération
sont :
1) Les asbl et les organisations philanthropiques ; ils
en bénéficient lorsqu'il s'agit des biens de consommation
à condition qu'ils soient distribués gratuitement à des
collectivités nommément désignées dans la demande
ou utilisés exclusivement par les asbl pour leur fonctionnement.
2) Les entreprises publiques ou celles qui exécutent
des travaux d'utilité publique agréés dans le code
d'investissement.
3) Les diplomates ou fonctionnaires internationaux quand ils
importent des objets destinés à l'usage officiel de leur mission,
ou des biens destinés à l'usage personnel de l'agent ou des
membres de sa famille faisant partie de son ménage.
Il existe deux types d'exonération :
l'exonération totale et l'exonération partielle.
3. Les régimes douaniers
On appelle régime douanier toute destination douanier
qu'on accorde à une marchandise quelque soit sa nature, sa
quantité, son origine ou sa destination.
On distingue deux sortes de régime : le
régime économique et le régime suspensif.
a) Le régime économique :
c'est un régime qu'on accorde à une marchandise dont tous les
droits et taxes sont perçus ou payés. Ex : la mise en
consommation IM4 qui est un régime qui permet aux marchandises
importées d'être mises en circulation dans le territoire douanier
après paiement des droits et taxes à l'importation
éventuellement exigibles et accomplissement de toutes les
formalités douanières nécessaires. (Article 160 du code de
douane).
b) Le régime suspensif : les
régimes suspensifs sont de plusieurs manières parmi lesquels on
peut citer :
v Le régime de transit
douanier : est celui sous lequel sont placées des
marchandises transportées sous contrôle douanier d'un bureau
douanier à un autre. Ces marchandises ne sont pas assujetties au
paiement des droits et taxes, sous réserve de l'observance des
conditions fixées par la douane et pour autant que soit
constituée une garantie couvrant les droits et taxes exigibles en cas de
la mise en consommation desdites marchandises ;
v Le régime
d'entrepôt : c'est celui en application duquel les
marchandises importées ou à exporter sont stockées sous
contrôle de la douane pour une durée déterminée dans
un leu désigné à cet effet en suspension des droits et
taxes à l'importation ou à l'exportation. La durée de
séjour des marchandises sous le régime d'entrepôt est
limitée à un an pour l'entrepôt de douane public et trois
ans pour l'entrepôt de douane privé.
Il existe deux types d'entrepôt de douane :
- L'entrepôt de douane de type A : qui est
géré par la douane ;
- L'entrepôt de douane de type B : qui est
géré par un tiers qui a obtenu l'autorisation de la douane.
Ex : l'entrepôt Vanny BISHWEKA.
II.6. L'inspection des
affaires juridiques et contentieuses : du 14 au 15 octobre
Cette inspection a comme attributions de :
· Jouer le rôle de conseiller juridique de la
douane ;
· Appliquer les instructions en matière
contentieuse ;
· Suivre le respect de la législation par les
commissionnaires en douane ;
· Préparer et participer à la vente
publique aux enchères des marchandises ;
· Gérer et traiter les procès-verbaux
d'infractions douanières initiées en province ;
· S'assurer du traitement des autres litiges ;
· Suivre l'exécution des décisions
contentieuses par toute voie de droit (recouvrement des droits et
amendes) ;
· Constituer et mettre à jour la banque des
données des textes législatives et
règlementaires ;
· Assurer le suivi des assurances et sinistres ;
· Assurer le suivi des litiges de la douane en justice en
collaboration avec les cabinets-conseils ;
· Transmettre à la direction
générale les statistiques des dossiers contentieux initiés
en province.
II.7. La prise en charge
Bukavu-ville : du 17 au 18 octobre
La prise en charge est un service de la douane qui s'occupe de
toute marchandise sous douane. C'est un transfert de responsabilité
entre le transporteur et la douane. Une marchandise sous douane appartient
momentanément à la douane jusqu'à ce que l'importateur
épuise toutes les formalités douanières.
II.7.1. La prise en charge dans
le système manuel
Le système manuel est un système anciennement
utilisé et qui est pour le moment remplacé par le système
informatisé utilisant un logiciel appelé SYDONIA ++.
Les documents de ce système sont les suivants :
Ø Le bordereau de
douane (BD) : c'est un document du déclarant de
transfert de la marchandise depuis le bureau de départ vers le bureau de
destination ;
Ø Le manifeste : il comporte six
éléments qui aident le déclarant à saisir la
déclaration :
- Le numéro de transport ;
- Le titre de transport ;
- Le type de colis ;
- Le nombre des colis ou quantité
manifestée ;
- Le poids ou tonnage ;
- La localisation de la marchandise.
Ø Le registre 148 : est un
document où on enregistre en détailles éléments du
bordereau de douane.
II.7.2. La prise en charge dans
le système informatisé
Dans ce nouveau système, la nomenclature des documents
a complètement changé ; on devra désormais parler
de :
Ø La T1 : c'est un document qui
remplace le bordereau de douane pour le transfert de la marchandise du bureau
de départ vers le bureau de destination. C'est le document de
reconnaissance de la marchandise dans le système ;
Ø L'IM4 : c'est la
déclaration de mise en consommation ;
Ø L'IM9 : c'est la
déclaration de mise en entrepôt ;
Ø Le TR8 : c'est la
déclaration de transit.
Procédure de dédouanement de la marchandise dans
le système informatisé
1) La prise en charge avec la génération du
manifeste ;
2) Le déclarant avec la saisie de la
déclaration ;
3) La recette avec l'acceptation et la recevabilité de
la déclaration ;
4) La vérification avec l'évaluation de la
marchandise ;
5) La prise en charge avec le bon de sortie de la
marchandise ;
6) La brigade avec la constatation de la sortie de la
marchandise.
II.8. La
vérification Bukavu-ville : du 19 au 20 octobre
La vérification est la concordance entre la
déclaration et ses annexes et la marchandise vue physiquement. Elle
utilise deux types de vérification : la vérification
documentaire et la vérification physique.
La vérification fait recours à différents
circuits pour aboutir à ses fins :
ü Le circuit vert : liquidation
directe et enlèvement sans contrôle des marchandises. Ce circuit
appartient aux marchandises faisant objet d'exonération totale ;
ü Le circuit bleu : liquidation
directe, enlèvement des marchandises avec prescription d'un
contrôle à postériori ;
ü Le circuit jaune :contrôle
documentaire préalable à la liquidation et à
l'enlèvement ;
ü Le circuit rouge : une
vérification documentaire et physique est faiteà la liquidation
et à l'enlèvement des marchandises.
1. La vérification documentaire
Les documents vérifiés à cette
étape sont l'IM4 et ses annexes :
· La déclaration IM4 : déclaration de
mise en consommation (fig. 1) ;
· Le bulletin de liquidation provisoire : un
document contenant le montant provisoire des droits et taxes à payer
(fig. 2) ;
· L'ordre à déclarer : engagement
signé entre l'importateur et le déclarant (fig. 3) ;
· La facture d'achat (fig. 4) ;
· La facture de transport ;
· Le Document de la Déclaration de la COMESA
(DDCOM) (fig. 5) : c'est une déclaration de transit de la COMESA
délivré par le pays de transit, en l'occurrence ici, le
Rwanda.
D'autres documents peuvent être annexés selon la
nature de la marchandise :
· Arrêtéinterministériel pour les
marchandises exonérées ;
· Autorisation d'importation pharmaceutique
délivrée à l'inspection de la santé (pour les
médicaments),...
2. La vérification physique
Ici il s'agit de confronter la documentation à la
réalité. Tous les éléments inscrits dans les
documents doivent être vérifiés physiquement. Pour notre
cas ici il s'agit de la déclaration d'un véhicule de marque
Toyota Hiace. (fig. 6)
Figure 1 : La déclaration de mise en
consommation IM4
Figure 2 : Le bulletin de liquidation
provisoire
Figure 3 : L'ordre à déclarer
Figure 4 : La facture d'achat
Figure 5 : Le document de déclaration
COMESA
Figure 6 : Le véhicule déclaré
vu physiquement
3. Le rapport de vérification
Ce rapport est établi par le vérificateur pour
le compte de son chef (le contrôleur) et sera envoyé au receveur
principal pour certification. Il est élaboré de la manière
suivante :
- IM4, E7229 du 18/10/2016
- KAS TRANSIT P/C MAPENDO KISANGANI
- Nature marchandise : TOYOTA HiaceChassis n° :
RZH112-7103914
- Quantité : 1 pièce
- Pays d'origine : Japon
- Poids : 1540 kg
- PT (Position tarifaire) : 8704213000
Pièces jointes :
- OD ( Ordre à déclarer) : P/C KAS
TRANSIT
- Facture : 16080200146 du 02/08/2016
- DDCOM : S1698 du 17/10/2016
Droits et taxes :
- FOB : 1250$
- FRET : 2000$
- CIF : 3250$
- VD (Valeur en douane) = CIF x Taux de change = 3250 x
1088,6876 = 3538235 FC
- Taux = 33.98%
- AP (A percevoir) = 1202293 FC
Fait à Bukavu, le 18/10/2016
Nom et signature du déclarant
NB : L'AP (1202293 FC) constitue le montant à
verser au compte du trésor public. Des frais connexes seront
également imposés, ce qui fera un total de 1431512 FC (voir fig.
2).
Ces frais connexes sont :
ü DGRAD : 47170 FC
ü DGDA (fonds propres) : 36266 FC
ü OGEFREM : 19495 FC
ü OCC : 126288 FC
II.9. Les Recettes
Bukavu-ville : du 21 au 22 octobre
1. Structure du bureau des recettes
Le bureau recettes principale de Bukavu-ville est
structuré de la manière suivante :
Ø Le receveur principal est le chef des
activités ;
Ø Les receveurs : ils ont le grade
d'attaché de bureau de première classe ;
Ø Les receveurs adjoints et agents de recettes :
ce sont des attachésde bureau de seconde classe et agents auxiliaires de
bureau.
La DGDA a vive droit de la perception des droits et taxes du
trésor public et pour le compte d'elle-même ainsi que pour les
services connexes tels que :
v La DGRAD ;
v L'OGEFREM ;
v L'OCC ;
v Le FPI ;
v Le commerce extérieur ;
v La RTNC : pour la redevance de
l'audio-visuelle ;
v Le FONER : pour les engins lourds de plus de 3
tonnes.
2. Itinéraire d'une
déclaration des marchandises dans le bureau recette
Nous avons trois itinéraires :
Ø L'Acceptation : c'est une
opération qui consiste à la vérification sommaire de la
déclaration des marchandises.Ici il s'agit de contrôler si le
déclarant a rempli sa déclaration conformément à la
législation douanière.En partant d'un exemple :
contrôler si toutes les cases ont reçu la mention
spécifique, l'agent préposé à l'acceptation examine
toute les pièces jointes à la déclaration des
marchandises.Pour cela il dégage deux possibilités:
· Si la déclaration n'est pas conforme, elle sera
rejetée pour la correction ;
· Si la déclaration est conforme et le
déclarant qui a signé la déclaration est en règle
avec l'administration de douane, la déclaration sera acceptée et
poursuivre son circuit de dédouanement.
Ø La validation : ici la
déclaration se trouve entre les mains du receveur principal. Celui-ci
examine minutieusement le dossier en ce qui concerne la liquidation et le
payement des droits et taxes avant d'apposer sa signature ainsi que le sceau du
bureau recette.A cette occasion il attribue un numéro d'ordre à
la déclaration validée.
Ø L'apurement : cette
opération consiste à porter le numéro d'ordre de la
déclaration à toutes les pièces jointes ainsi que sur les
preuves de payement pour faire un lien avec la déclaration en
question.
Ø Le décorticage : il
consiste à séparer les différents volets qui composent la
déclaration selon la destination de chaque volet.
II.10. Inspection de la brigade
douanière : du 26 au 27 octobre
Elle est un corps à part et à caractère
paramilitaire et a comme mission principale :
o La surveillance des frontières ;
o La prévention et la recherche de la fraude ;
o La protection du patrimoine.
1. La surveillance de frontière
Elle consiste notamment à :
ü Contrôler les voies d'entrée et de sortie
des marchandises ;
ü Contrôler le mouvement des marchandises ;
ü Canaliser les marchandises vers le bureau
douanière ;
ü Constater la sortie des marchandises des installations
douanières ;
ü Appréhender et conduire devant les services
compétents de la brigade tous les individus et moyens de transport pris
en fragrant délit de la fraude.
2. La prévention et la
recherche :
Elle consiste notamment à :
ü Veiller au respect de la procédure de
dédouanement ;
ü Interpeler tout véhicule ou moyen de transport
et faire acheminer les marchandises pour se faire des pièces
justificatives nécessaires ;
ü Pénétrer dans tous les endroits hormis
les domiciles privés ;
ü Faire des patrouilles en vue de dépister des
fraudes et d'en rechercher les auteurs.
3. L'administration et la protection du
patrimoine :
Elle consiste notamment à :
Ø La surveillance des entrées et des sorties
dans les bâtiments et édifices de la DGDA ;
Ø La garde des meubles et immeubles appartenant
à l'office ;
Ø La gestion du personnel affecté à la
brigade.
Chapitre III : DIFFICULTES RENCONTRES ET NOS SENTIMENTS
SUR LE DEROULEMENT DU STAGE
1. Difficultés
rencontrées
La première difficulté était d'ordre
organisationnel ; notre formation n'a pas suivi un enchainement logique
pour bien assimiler la matière. Exemple : l'inspection de la
facilitation et procédures devait passer avant celle de la valeur car
pour mieux assimiler les calculs liés à la valeur il faut avoir
des notions des procédures douanières.
La deuxième difficulté résidait dans
l'indisponibilité de certains encadreurs ; nous avons
étudié la valeur en dernier lieu alors qu'elle était
programmée en troisième position, ce qui à a encore
perturbé un enchainement logique de notre formation pouvant impacter
négativement sur l'assimilation de la matière.
En troisième lieu, la matière était
très vaste mais le temps nous imparti était court. Nous demandons
donc aux autorités académiques de bien vouloir revoir le un mois
accordé au stage pour que les étudiant arrivent à
s'imprégner de la réalité du terrain.
2. Nos sentiments sur le
déroulement du stage
Notre passage à la Direction Générale des
Douanes et accises a été très bénéfique car
l'encadrement était au diapason et la matière était
très bien dispensée ; ce qui nous amène à
croire que la DGDA est l'une des institutions publiques qui encadrent mieux les
étudiants.
CONCLUSION
Nous voici au terme de de notre rapport portant sur le
déroulement de notre stage au sein de la Direction
Générale des Douanes et Accises
Dans ce rapport nous avons évoqué en premier
lieu les attributions, le fonctionnement et l'organisation de la Direction
Générale des Douanes et Accises. En deuxième lieu nous
avons parlé du déroulement du stage et en troisième lieu
des difficultés rencontrées et nos sentiments par rapport au
déroulement du stage.
Nous avons sillonné dans plus de dix
départements où nous avons eu connaissance de l'organisation de
la DGDA et appris le processus de dédouanement des marchandises
Dans l'organisation de la DGDA nous avons eu connaissance de
différents services qui la composent, des rôles de l'inspection
des statistiques, de l'inspectiondes affaires juridiques et contentieuses ainsi
que de l'inspection de la brigade douanière et lutte contre la
fraude.
Dans le processus de dédouanement des marchandises nos
avons acquis des notions en rapport avec le calcul des droits et taxes, nous
avons pris connaissance de différents produits d'accise et leur mode de
tarification ainsi que les modes de vérification, de réceptionet
de taxation des marchandises sous douane.
ZIHALIRWA BAMBA Jonathan
Octobre 2016
TABLE
DE MATIERE
REMERCIEMENTS
ii
CYGLES ET ABREVIATIONS
ii
INTRODUCTION
ii
Chapitre I : PRESENTATION,
ATTRIBUTION, FONCTIONNEMENT ET ORGANISATION DE LA DIRECTION GENERALE DES
DOUANES ET ACCISES
2
Section I: Présentation de la
DGDA/Sud-Kivu
2
§1. Situation géographique de
la DGDA/Sud-Kivu
2
§2. Création et Historique de
la DGDA
2
I.2.1. La douane en général
2
I.2.2. La douane congolaise
2
I.2.3. Correspondance entre les grades du
ministère des finances et de la fonction publique
2
Section II: Attributions de la Direction
Générale Des Douanes Et Accises
2
Section III : Organisation De La Direction
Générale des Douanes Et Accises
2
III.1. Structure de la Direction
Générale des Douanes et Accises
2
III.2. Structure de la DGDA en Province du
Sud-Kivu
2
Chapitre II. DEROULEMENT DU STAGE
2
II.1. L'inspection des ressources humaines :
du 03 au 05 octobre
2
II.2. L'inspection des accises : du 05 au 06
octobre
2
II.2.1. Les huiles minérales
2
II.2.2. Les autres produits d'accise
2
II.3. L'inspection de la valeur : Le 28
octobre
2
II.3.1. Mission de la valeur
2
II.3.2. Les éléments de base de
calcul des droits et taxes à l'importation de la marchandise
2
II.3.3. Les éléments de base qui
entrent en imposition des droits et taxes
2
II.4. L'inspection des statistiques : du 10 au
11 octobre
2
1. L'inspection des statistiques.
2
2. Bureau chargé de la gestion de la
gestion de la banque des donnés
2
3. Le bureau chargé des statistiques
des accises locales
2
II.5. L'inspection de la législation et
procédures : du 12 au 13 octobre
2
1. Rôle
2
2. L'exonération
2
3. Les régimes douaniers
2
II.6. L'inspection des affaires juridiques et
contentieuses : du 14 au 15 octobre
2
II.7. La prise en charge Bukavu-ville : Du 17
au 18 octobre
2
II.7.1. La prise en charge dans le système
manuel
2
II.7.2. La prise en charge dans le système
informatisé
2
II.8. La vérification Bukavu-ville : Du
19 au 20 octobre
2
1. La vérification documentaire
2
2. La vérification physique
2
3. Le rapport de vérification
2
II.9. Les Recettes Bukavu-ville : Du 21 au 22
octobre
2
1. Structure du bureau des recettes
2
2. Itinéraire d'une
déclaration des marchandises dans le bureau recette
2
II.10. Inspection de la brigade
douanière : Du 26 au 27 octobre
2
Chapitre III : DIFFICULTES RENCONTRES ET NOS
SENTIMENTS SUR LE DEROULEMENT DU STAGE
2
CONCLUSION
2