Désenclavement numérique d'un site multidisciplinaire "cas du campus universitaire du lac de Goma".( Télécharger le fichier original )par Jonas KAMBALE BAKWANAMAHA ISTA Nà¢â‚¬â„¢DOLO - Licence 2010 |
I.6.7.LES ADRESSES IP11(*)Une adresse IP (avec IP pour Internet Protocol) est un numéro d'identification qui est attribué à chaque branchement d'appareil à un réseau informatique utilisant l' Internet Protocol. Il existe des adresses IP de version 4 et de version 6. La version 4 est actuellement la plus utilisée : elle est généralement représentée en notation décimale avec quatre nombres compris entre 0 et 255, séparés par des points, ce qui donne par exemple : 212.85.150.134. En effet, une adresse IP est une adresse hiérarchisée constituée de quatre zones d'un octet. Toute machine doit posséder une adresse IP différente. La figure I.15 Présente le format d'une adresse IP.
Figure I.15 format de l'adresse IP Une adresse IP définit deux types d'information : · l'identificateur du réseau et · l'identification de l'ordinateur au sein de celui-ci. Les adresses sont réparties entre différentes classes. Celles-ci se différencient par le nombre d'octets consacrés à l'un ou l'autre de ces identificateurs. On est ainsi amené à distinguer trois classes comme est illustré sur la figure I.15a) ,b) et c): · la classe A où l'identificateur de réseau est codé sur le premier octet
Figure I.15.a. Adresse classe A · la classe B où cet identificateur porte sur les deux premiers octets.
Figure I.15.b. Adresse classe B · la classe C où les trois premiers octets identifient le réseau.
Figure I.15.c. Adresse classe C D'où la Figure I.15. Les trois classes des adresses I.P. La légende
. . . Il va de soi que le nombre d'octets consacrés à l'identification du réseau va influencer directement le nombre de réseaux distincts. En plus du nombre d'octets d'identificateur, il faut également tenir compte de conventions adoptées pour la différenciation des trois classes d'adresses IP. On a : · une adresse de classe A doit obligatoirement commencée par un zéro. Il ne reste donc que 7 bits pour l'identification du réseau; · une adresse de classe B commence toujours par 10 ; · une classe C a les trois bits de poids forts à 110. Pour pouvoir calculer le nombre de réseaux potentiels par classe, on doit tenir compte du fait qu'un identifiant de réseau ou de station ne peut jamais être constitué uniquement de 0 ou de 1. Pour une classe A, le nombre de bits d'identification du réseau est de 7. Ce qui donne 128 possibilités dont il faut déduire deux adresses (00000000 interdit par les règles de définition des adresses IP et le réseau 01111111 réservé pour des fonctions de test). Il existe donc 126 réseaux de classe A à travers le monde.Les octets restants de l'adresse IP sont consacrés à l'identification d'un ordinateur dans le réseau. Si nous reprenons l'exemple d'une classe A, l'identification d'une machine hôte s'effectue sur 3 octets. Il y a donc 224 - 2 ordinateurs potentiels dans un réseau de classe A.Ce qui donne, au maximum, 16.777.214 ordinateurs (on se rend très facilement compte que peu de société ont besoin d'adresses IP de classe A).Les caractéristiques des trois classes sont résumées dans les tableaux I.6. Tableau I.6. Le tableau résume les caractéristique les trois classes des adresses IP.
Il faut signaler qu'à l'heure actuelle, nous souffrons d'un manque d'adresses IP encore disponibles. Ceci justifie le passage progressif des adresses IP de 4 à 6 octets pour faire face au besoin croissant de nouvelles adresses.Chacune des trois classes d'adresses IP comporte une ou plusieurs plages d'adresses dites "privées". Celles-ci ne sont pas routées et ne peuvent donc être atteintes à partir de l'extérieur du réseau local. Ces plages d'adresses sont dans le tableau I.4 suivantes : Tableau I.7. Plages d'adresses
Il existe encore deux classes d'adresses IP particulières : · La classe D, identifiée par 1110 pour les quatre bits de poids fort du premier octet, est réservée à la multidiffusion (multicasting) - une technique utilisée par des protocoles spéciaux pour transmettre simultanément des messages à un groupe donné d'hôtes différents et ; · La classe E, dont le premier octet commence par 11110, et qui est réservée à un usage ultérieur. I.6.7.1 Le masque de sous-réseauLe protocole IP doit pouvoir déterminer vers quel réseau un paquet est destiné : au réseau local ou à un réseau extérieur. La détermination du réseau de destination est effectuée à l'aide du masque de sous-réseau. Le masque de sous-réseau permet de déterminer le nombre de bits affectés à l'identification du réseau. Tous les bits de la partie du masque de sous-réseau correspondant à l'identification du réseau sont égaux à 1. Le reste, correspondant à la partie d'identification de l'ordinateur dans le réseau, ne contient que des bits à 0.Lorsqu'on tente de on connecter à une machine distante, on ne eut pas connaître le masque de sous-réseau du système de destination. Il est possible de connaître l'identificateur de son propre réseau mais pas d'extraire celui de la machine cible. Si la machine de destination est sur le même réseau local, elle aura le même identificateur de réseau. On applique donc le masque de sous-réseau local à l'adresse IP de la machine de destination afin d'en extraire un identificateur réseau potentiel. Si ce dernier est identique à celui du réseau local, cela signifie que la machine de destination appartient au même réseau local. S'ils sont différents, les deux machines ne sont pas situées dans le même réseau. Considérons que la machine locale possède l'adresse IP suivante : 198.53.147.45 et le masque de sous-réseau 255.255.255.0. L'adresse IP de la machine locale est une adresse de classe C, premier octet égal à 198, son identificateur réseau est donc codé sur 3 octets dont tous les bits doivent être égaux à 1. Le dernier octet consacré à l'identification de la machine doit avoir tous ses bits à 0. On obtient donc comme masque de sous-réseau la figure I.16:
Figure I.16. Le masque de sous réseau Ce qui en décimal correspond à 255.255.255.0 L'extraction de l'identificateur réseau se fait en combinant bit par bit l'adresse IP de la machine locale et son masque de sous-réseau au moyen d'un ET logique. Les tableaux I.8 à I.11 illustre ce mécanisme. Tableau. I.8 Machine locale
Les machines sur lesquelles on souhaite connecter à l'adresse IP198.53.147.45 on, obtient donc une situation représenté par le tableau I.9 suivant : Tableau .I.9.Machine destinataire
Les deux identificateurs réseau étant identiques les deux machines appartiennent au même réseau. Dans l'exemple suivant la même machine local essaie de se reconnecté à la machine d'adresse IP 130.107.2.200 le mécanisme de l'organisation donne dans ce cas les identificateurs réseau différent comme le montre le tableau I.10. Tableau I.10. Identificateur réseau
Tableau I.11.Destinataire
Ces deux exemples peuvent paraître triviaux, dans la réalité nous verrons que l'identificateur de réseau ou de la machine hôte n'est pas toujours codé sur un nombre entier d'octets. Il arrive fréquemment qu'une partie de l'identificateur réseau et de celui de la machine hôte se combine au sein d'un octet ne laissant plus apparaître clairement l'identificateur de réseau. * 11 Alain BAWIN, Les réseaux Notes des cours Inédit ECI(Ecole de Commerce et Informatique) 2002 2003 |
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