Désenclavement numérique d'un site multidisciplinaire "cas du campus universitaire du lac de Goma".( Télécharger le fichier original )par Jonas KAMBALE BAKWANAMAHA ISTA Nà¢â‚¬â„¢DOLO - Licence 2010 |
I.6.5 Modèle IEEE 802.x 9(*)Le modèle X200, prévu initialement pour des liaisons point à point peu fiables, a été adopté pour les réseaux locaux : La couche 2 à été subdivisée en 2 sous-couches (LLC+MAC). Tableau I.3 couche 2 et tris du Modèle OSI
Seules 802.2, 802.3 et 802.5 sont couramment utilisées. Pour le 802.2, trois types de LLC sont rencontrés : LLC1 pour Ethernet, LL pour Token-BUS (HDLC) et LLC3 pour Token-Ring. Autres 802 : - 802.1 : Architecture générale, interfonctionnements ; - 802.1b : LAN/MAN management ; - 802.1d : Pont MAC ; - 802.1p : Classes de services (priorité de trafic) ; - 802.1q : VLAN ; - 802.7 : Spécificités du câblage large bande ; - 802.8 : Spécificités du câblage optique ; - 802.9 : IVDLAN (Intégration Voix Données sur LAN) ; - 802.10 : Sécurité des échanges ; - 802.11 : Réseaux locaux sans fils (WLAN) ; - 802.12 : DPAM (Demand Priority Access Method); - 802.14 : Réseau de données sur câble TV ; - 802.16 : MAN sans fil (bande 10..60GHz) ; I.6.6.Le modèle TCP/IP10(*)Même si le modèle de référence OSI est universellement reconnu, historiquement et techniquement, la norme ouverte d'Internet est le protocole TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol). Le modèle de référence TCP/IP et la pile de protocoles TCP/IP rendent possible l'échange de données entre deux ordinateurs, partout dans le monde, à une vitesse quasi équivalente à celle de la lumière. Le modèle TCP/IP présente une importance historique semblable aux normes qui ont permis l'essor des industries du téléphone, de l'électricité, du chemin de fer, de la télévision et de la bande vidéo. Le ministère américain de la Défense a créé le modèle de référence TCP/IP parce qu'il avait besoin d'un réseau pouvant résister à toutes les conditions, même à une guerre nucléaire. Imaginez en effet un monde en guerre, quadrillé de connexions de toutes sortes : fils, microondes, fibres optiques et liaisons satellitaires. Imaginez ensuite que vous ayez besoin de faire circuler les informations/les données (sous forme de paquets), peu importe la situation d'un noeud ou d'un réseau particulier de l'interréseau (qui pourrait avoir été détruit par la guerre). Le ministère de la Défense voulait que ses paquets se rendent chaque fois d'un point quelconque à tout autre point, peu importe les conditions. C'est ce problème de conception très épineux qui a mené à la création du modèle TCP/IP qui, depuis lors, est devenu la norme sur laquelle repose Internet. Le modèle TCP/IP comporte quatre couches : ï la couche application ; ï la couche transport ; ï la couche Internet ; ï couche d'accès au réseau. Telle que présenter dans le tableau I.4 Tableau I.4 les couches du protocole TCP/IP
Comme vous pouvez le constater, certaines couches du modèle TCP/IP portent le même nom que des couches du modèle OSI. Il ne faut pas confondre les couches des deux modèles, car la couche application comporte des fonctions différentes dans chaque modèle. I.6.6.1.La couche applicationLes concepteurs du modèle TCP/IP estimaient que les protocoles de niveau supérieur devaient inclure les détails des couches session et présentation. Ils ont donc simplement créé une couche application qui gère les protocoles de haut niveau, les questions de représentation, le code et le contrôle du dialogue. Le modèle TCP/IP regroupe en une seule couche tous les aspects liés aux applications et suppose que les données sont préparées de manière adéquate pour la couche suivante. * 9 LESCOP Yves, Architecture et protocoles des réseaux locaux. [V2.6.] Edition 2002 * 10 Alain BAWIN, Les réseaux Notes des cours Inédit ECI(Ecole de Commerce et Informatique) 2002 2003 page 23 |
|