1.4.5. Différence entre
coopérative et entreprise
Les actions appellent les dividendes, le lucre ne
dépend que du capital disponible, le profit n'a pas de limite fixe
(profit spéculatif), le profit est un ajout individuel qui gonfle le
volume du capital disponible. L'entreprise dépend du capital disponible
tandis que les actions donnent l'importance aux propriétaires selon leur
volume, elles sont négociables et progressent grâce aux capitaux
cumulés et investis.
Dans les coopératives les parts sociales sont
rémunérées à intérêt limitée,
le profit dépend des besoins des coopérateurs, le profit est
conditionné par le seuil de rentabilité et celui-ci (profit) est
affecté à divers services des membres.
La part sociale d'un membre est une confirmation
d `appartenance à une coopérative. Pour cela, les parts
sociales progressent grâce à l'intensité des membres, de
leur nombre et l'inter coopération.
En conclusion, toute entreprise n'est pas une
coopérative mais toute coopérative est une entreprise.
1.4.6. Quelques critiques de la
micro-finance
Pour beau coup des partisans de la micro-finance,
l'évidence dit que la micro-finance a pour but de lutter contre la
pauvreté. Ce pour cette raison que nous voulons donner un certain nombre
des critiques émises par des auteurs, malgré son importance
remarquable.
1.4.6.1. Taux
élevé pour les microcrédits
Des critiques avaient été soulevées sur
le taux d'intérêt élevé au quel devraient consentir
les emprunteurs. Un montant réduit mais suivi par un
intérêt tout a fait élevé (MUHAMMAD YUNUS, 2007)
1.4.6.2. Pas de bonne
utilisation de l'argent des donateurs.
La mauvaise utilisation de
l'argent du donateur a également été mise en question.
C.G.P (Consultative Group to assist the Poor) a récemment émis
l'idée qu'une part de l'argent dépensée suivant les
rapports, n'est pas utilisée efficacement, soit parce qu'elle se trouve
raccrochée à des mécanismes de financement
compliqués ou bien l'argent est confié à des partenaires
dont les performances ne sont pas crédibles. Certains cas des programmes
mal conçus ont retardés le développement des
systèmes financiers inclusifs en produisant de distorsion de
marché et en détournant des initiatives commerciales vers
l'argent bon marché ou gratuit en Angleterre. (CGP 2008 : p.39,
cité dans http// umwalimu SACCO, mai 2011).
1.4.7. L'exploitation des
bénéficiaires des micro-finances
On a aussi reproché aux animateurs
des institutions de micro-finance de ne pas porter assez d'attention
aux conditions de travail des ménages pauvres
particulièrement lorsque les emprunteurs deviennent des
quasi-salariés. Et lors de l'octroi du crédit, la somme n'est pas
cédée telle qu'elle avait été demandée. (Cas
de la coopec sur la quelle nous travaillons).
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