EPIGRAPHE
Du néant ne peut provenir un fruit, après une
longue période de persévérance, nous voici au terme de
notre premier cycle de graduat malgré que nous ne puissions pas y mettre
un point final mais plutôt un point de suspension.
Bénit soit l'éternel mon rocher ;
Qui exerce mes mains au combat ;
Mes doits à la bataille ;
Mon bien bienfaiteur et ma forteresse ;
Ma haute retraite et mon libérateur ;
Mon bouclier, celui qui est mon refuge;
Je louerai l'éternel, tant que je vivrai ;
Je célébrerai mon Dieu tant que
j'existerai ;
Nous sommes plus que vainqueur par celui qui nous a
aimé.
La réalisation de ce modeste travail et le
résultat d'un résonnement de longue durée.
BIRINDWA BYAMUNGU Eugène.
PROLOGUE
Chaque homme est comme une sourie ploguée dans une
caisse pleine d'arachide non décortiquées, si elle reste
incapable de les casser, elle meurt de faim ; d'où la vie est
victime de la sélection naturelle, les plus aptes survivent et les moins
aptes (faibles) périssent.
Dans le régime des âmes ; il faut une tasse
de science ;
Un soutier de la prudence ;
Un océan de patience ;
Et un panier de sagesse, car les vaincus sont ceux qui
n'espèrent pas vaincre.
BIRINDWA BYAMUNGU Eugène.
EN MEMOIRE.
A mes regrettés chers grands-parents
BUYOGO N'NAMUGWABIZA et sa dame M'RUHINDA, que le poids de l'âge n'avait
pas permis de savourer ensemble le fruit de notre affection.
A toutes mes tantes et soeurs qui nous ont quittées
sans goûter ensemble le fruit de ce présent travail.
A tous mes voisins, ami (es), collègues et camarades
que la mort nous a arraché avant le temps sans participer à ce
travail.
A tous ceux qui sont mort pour l'indépendance et
l'unité de la RDC.
Que la terre de nos ancêtres vous soit douce et
légère.
BIRINDWA
BYAMUNGU Eugène.
DEDICACE
A l'éternel tout puissant, créateur de l'univers
et de l'humanité. Nous restons éternellement reconnaissant envers
notre Dieu qui élève, bénit et qui reconnaît les
besoins d'un chacun.
A vous mes chers parents ; BYAMUNGU BUYOGO et NZIGIRE
M' BURUME, courageux parents, pour vos sacrifices, vos assiduités,
votre éducation pour avoir dirigé mes premiers pas vers le monde
scientifique et d'avoir patienté tout mes caprices.
A tous ceux qui combattent pour la paix, la
démocratie, les droits de l'homme et du monde scientifique.
Je dédie ce
travail
BIRINDWA
BYAMUNGU Eugène.
REMERCIEMENTS
Nous voici aujourd'hui au terme de notre premier cycle de
notre formation à l'ISM Kaziba durant trois ans, nous produisons ce
travail scientifique, fruit des efforts en combinaison avec l'endurance et la
détermination.
Il nous serait ingrat de réaliser un pareil travail
scientifique sans avoir exprimé nos sentiments de profonde gratitude
à toute personne qui de près ou de loin a contribué
à sa réalisation.
Nos remerciements s'adressent avant tout à notre
seigneur Dieu pour nous avoir donné la vie, l'avoir garantie nous avoir
fait cette grâce d'arriver en troisième année de graduat
après des multiples secousses et bousculades que cela procure.
Sincèrement nous remercions l'assistant SAFARI
BAHINDWA Emmanuel, qui par son dévouement a accepté de consacre
son temps à la direction de ce travail malgré ses multiples
tâches.
A cette même occasion nous remercions également
tout ses collègues de services, le directeur de l'ISM Kaziba et
l'académique qui nous ont formé tout au long de notre
séjour à l'ISM Kaziba.
Nos remerciements s'adressent plus particulièrement
à mes parents BYAMUNGU BUYOGO et NZIGIRE M'BURUME pour des
innombrables services qu'ils ont rendus envers moi.
Je serais ingrat si je m'abstenais de remercier grandement
CHIRHUZA BURUME pour son solide soutien tant moral que matériel pour la
réussite de ce travail. Que le Dieu tout puissant le garde.
A tous mes petits frères et petites soeurs qui ont
accepté d'être privés de leurs droits pour que mes
études arrivent à terme.
A tous mes camarades et amis de lutte avec qui nous avons
enduré la souffrance académique, tels que : MUSHAGALUSA
CHIBADERHE, IRENGE LWABOSHI Charles, BISIMWA BAHENEKA et les autres.
Que tous ceux qui ne sont pas repris sur cette page ne se
sentent pas oubliés, qu'ils trouvent ici nos profondes reconnaissances.
BIRINDWA BYAMUNGU Eugène.
SIGLES ET ABREVIATIONS
$ : Dollars ;
% : Pourcent ;
AIC : Alliance Internationale
Coopérative ;
ALOVETRAKI : Association des locateurs des
Véhicules de transport au Sud-Kivu ;
Ass : Assistant
B.C.C: banque central du Congo;
C.G.P : Consultative group to assist the poor;
CELPA : Communauté des Eglises Libres de
Pentecôte en Afrique ;
Coopec : Coopérative d'épargne et de
crédit,
Ed.: Edition:
FC : Francs Congolais ;
G1 : première année de Graduat
HGR : Hôpital Général de
Référence ;
IRS : Initiation à la recherche
scientifique ;
ISM : institut Supérieur de Management ;
ISP : Institut Supérieur
Pédagogique ;
ISTM : Institut Supérieur des techniques
médicales ;
ITM : Institut Technique Médicale ;
Km2 : kilomètre carré ;
MRSS : Méthode de recherche en Sciences
Sociales ;
N°0 : numéro ;
ONGD : Organisation Non gouvernementale de
Développement ;
P page
RDC : République Démocratique du
Congo ;
S.N.E.L : Société Nationale
d'électricité ;
SAV : Services aux Vulnérables ;
TFC : travail de fin de cycle
U.L.G.L : Université Libre des grands
Lacs ;
INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Deux bras travaillent mieux qu'un, dit-on aussi
le muntu n'est fort qu'avec son frère ou son semblable, disent le
bantus.
Vivants une situation difficile du sous développement
particulièrement observée à travers la non
émergence ou la manque des initiatives d'autopromotion
économique, la population de Kaziba connait un problème de
sous développement économique.
Il est vrai et réel que la prospérité
d'une population est due à plusieurs facteurs, tels que le
développement environnemental, le développement culturel, le
développement socio-économique,... mais de tout ces facteurs
qui influencent la prospérité d'une population, le
développement socio-économique est d'une importance capitale.
Le développement socio-économique serait
atteint, lorsque la société produirait d'avantage afin de
satisfaire leurs besoins individuels et sociaux puis générer
un surplus évalué en valeur monétaire qui finalement
sera pris en forme d'épargne de la population.
Les besoins de tout un chacun ne peut pas être
satisfait lorsque la population ne travail pas. Alors que pour travailler, il
faut avoir un point de départ qui n'est rien autre que l'idée
est une valeur monétaire de départ, les idées
émanent des intelligences humaines mais la grande question que se pose
la population est de savoir où trouver cette valeur
monétaire.
Dans différentes sources de financement que peut
disposer la population pour effectuer ses activités, les
crédits sont nécessaires d'avantage comme étant la
seule source de financement pour la population en cas de d'absence de toute
autre.
Pour ce faire, l'idéal serait qu'en
général chaque personne ait un compte dans une
Coopérative de crédit et d'épargne ou dans une banque
qui lui octroierait des crédits afin d'exercer une activité
sociale et économique ou plus particulièrement à la
coopérative de crédit et d'épargne de la Kawa, sur la
quelle nous focalisons l'observation pour constituer notre objet de
recherche scientifique.
C'est ainsi qu'une partie de la population de Kaziba a les
idées qui contribueraient à un développement
socio-économique de Kaziba en cas de concrétisation mais
cette population ignore où tirer le crédit qui serait leur
efficace source de financement. Alors que pour faire survivre
l'humanité, il faut travailler pour la satisfaction des besoins
interpersonnels.
Eu égard à ce qui précède, il
convient de poser quelques questions en guise de mesurer notre
problématique :
v La population accède-t-elle aux
crédits ?
v Quelles sont les démarches que la population de
Kaziba devra poursuivre pour accède entièrement aux
crédits ?
v Les crédits octroyés à la population
de Kaziba par la Coopec Kawa, financent-t-ils les activités
socio-économiques de la population de Kaziba ?
v Les crédits octroyés améliorent-t-ils
les conditions socio-économiques de la population de Kaziba d'une
manière efficace et efficientes ?
0.2. HYPOTHESES :
« Hypothèse est une proposition de
réponse anticipative ou provisoire formulée à propos
des recherches formulées de telle sorte que l'observation,
l'enquête et l'analyse puissent fournir une réponse
définitive » ( Ass. JUMAPILI BOMBO, cours de M.R.S.S,
inédit, 2011)
Conformément aux questions ci-haut soulevées,
nous émettons les hypothèses suivantes :
Ø La population accéderait aux crédits
si elle serait informée des modalités d'octroi et de
remboursement des crédits.
Ø Les démarches que la population devrait suivre
pour accéder aux crédits seraient donc :
Ø Avoir un compte à la Coopec Kawa ;
Ø Etre actif et viable pendant trois mois ;
Ø Etre crédible ;
Ø Avoir au moins dix pourcents de la somme dont on
veut emprunter dans son compte.
Ø Avoir une résidence dans le champ d'action
de la Coopec Kawa.
Ø Adresser une demande de crédit au service
chargé des crédits.
Ø Les crédits octroyés financeraient
les conditions sociales et économiques de la population dans le cadre
où ces crédits y servaient investis définitivement et
avec toute détermination des objectifs d'atteindre un rendement
efficace et efficiente.
Ø Les crédits octroyés
amélioreraient les conditions de la vie de la population dans le
cadre où cette population voudrait maximiser ces crédits
pour en dégager un développement efficace et efficiente.
0.3. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET
Les besoins économiques ont très
longtemps existés en mémoire de la population et cette
idée persiste jusqu'à présent mais avec quoi le
satisfaire , un crédit octroyé à la Coopec ou à
la banque peut permettre à la population la satisfaction de ses
besoins.
L'importance que nous accordons au crédit est
liée au fait que le crédit permet à toute personne
crédible, ayant les idées de lutter contre la pauvreté
et encourageant un développement socio-économique de
concrétiser ses idées et générer une
rentabilité socio-économique malgré l'absence de toute
autre source de financement.
En effet, c'est après cette analyse de
l'activité d'octroi des crédits par des coopératives des
crédits, des banques, en particulier les crédits octroyés
par la Coopec Kawa et en confrontation avec la loi de la sélection
naturelle disant que « lors de la sélection naturelle les
inaptes sont éliminés et les aptes persistent »
(Charles DARVIN, 1962) que nous avons décidé de travailler
ce sujet avec tout optimisme et enthousiasme afin, d'éveiller cette
population.
Quant à l'intérêt scientifique de
cette étude sur l'impact socio-économique des crédits
octroyés à la Coopec, elle constitue une source d'information
nécessaire en matière d'octroi des crédits à
la Coopec et /ou à la banque, donc c'est un document de
référence pour les futurs investigateurs scientifiques qui
s'intéresseront à cette étude.
0.4. OBJECTIF DU
TRAVAIL
Ce travail sur l'impact socio-économique des
crédits octroyés par les coopératives d'épargne et
des crédits à la population de Kaziba cas de la Coopec Kawa,
vise les points ou objectifs ci-après :
v Informer la population Kazibienne en besoin de financement
de l'existence d'une coopérative d'épargne et de crédit.
v Informer cette population des modalités et des
démarches d'octroi des crédits à la Coopec et/ou
à la banque.
v Mettre en contact les agents économiques en besoin
de financement avec ceux qui sont à capacité de financement
c'est-à-dire, mettre les opérateurs économiques
étant en besoin d'argent pour effectuer leurs business avec les
opérateurs économiques qui ont l'argent qu'ils peuvent
prêter à ceux qui en ont besoin .
v Et enfin, réduire la pauvreté de la
population Kazibienne par l'octroi des crédits.
0.5. DELIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE
En dépit de son histoire, la coopérative des
crédits et d'épargne de la Coopec Kawa, depuis son
agrément par la loi 002/2002 du 2 février 2002 il
s'avère également nécessaire de donner ce qui se
rapporte sur la situation géographique dans notre milieu
d'étude qui est la collectivité chefferie de Kaziba et de
l'existence du guichet de la Coopec kawa sur le quel nous particularisons
notre sujet d' `investigation.
a) Délimitation temporelle :
Nous sommes intéressés de la période allant du
31/07/2010 à nos jours afin, de bien analyser l'influence des
crédits octroyés par la Coopec Kawa sur l'économie
de la population de Kaziba et c'est une période marquant
l'existence du guichet de la Coopec kawa à Kaziba.
b) Délimitation spatiale : Quant
à la délimitation spatiale, la coopérative
d'épargne et des crédits de la Kawa « Coopec
kawa » en sigle est située dans la ville de Bukavu, mais
notre étude se particularise à son guichet se trouvant ou se
situant dans la collectivité chefferie de Kaziba, territoire de
Walungu.
0.6. APROCHES
MATHODOLOGIQUES
L'utilité que marque la méthodologie pour
le chercheur dans l'exécution de son étude sur un sujet, est
similaire à celle que procure la boussole à un navigateur,
sans la quelle il peut s'égarer encours de chemin et ne plus
arriver à sa destination visée au départ.
En effet, dans la volonté de bien présenter
ce travail sous forme normalement scientifique, en accédant
à toutes les informations nécessaires, nous avons fait recours
à la méthode et techniques suivantes.
0.6.1. METHODE UTILISEE
Selon le dictionnaire LA ROUSSE DE POCHE « la
méthode est un ensemble des démarches raisonnées,
suivies pour parvenir à un but ». Subjectivement nous
considérons la méthode comme un moyen permettant d'atteindre un
objectif général que l'investigateur scientifique
s'assigne.
A ce niveau, la méthode met sur les plans concrets
divers procédés particuliers et technique dans le but de
soutenir la méthode. Elle est un ensemble coordonné des
pratiques utilisées en vue de soutenir le développement de la
méthode et de répondre aux différents problèmes
de la société.
Ainsi dans le cadre de cette étude sur l'impact
socio-économique des crédits octroyés par la Coopec
à la population Kazibienne nous avons fait recours à la
méthode suivante :
1. La méthode
systémique :
Etat donné que la coopérative
d'épargne et des crédits est un système où les
opérateurs économiques à capacité de financement
sont en interaction avec les opérateurs économiques en besoins
de financement, la méthode systémique nous a servit
à interpréter et expliquer les phénomènes sociaux
de la coopérative d'épargne et de crédit de la Kawa
avec la population par les liens d'interdépendance qui les relient
entre eux et qui forme un système.
Cette analyse systémique nous a permis
d'établir l'analogie, l'interaction entre le sous-système et
le système global avec le quel il ya une relation
d'interdépendance.
0.6.2. TECHNIQUES
UTILISEES
La technique constitue un moyen particulier situé
au niveau des faits ou des étapes pratiques pour atteindre de
manière claire un but déterminé.
« La technique c'est un procédé
opératoire transmissible, susceptible d'être appliqué
à nouveau dans les mêmes conditions et adaptable aux genres des
problèmes et des phénomènes à
étudier », (Assistant Willy, 2012).
Subjectivement, nous définissons la technique comme
un soutien de la méthode afin, d'atteindre un objectif dont on s'est
assigné. Cependant, nous n'avons pas cessé d'utiliser les
techniques suivantes au cours de notre recherche pour la réalisation du
présent travail :
0.6.2.1. L'ENTRETIEN
Ce procédé d'investigation scientifique
utilisant un processus de communication verbale nous a servi de prendre
connaissance des problèmes qui se posent dans notre champ d'étude
entreprenant un entretien avec les personnes de la population de Kaziba, qui
ne sont pas membres de la Coopec Kawa et d'autres qui sont membres de la Coopec
Kawa en étude. Ainsi grâce à cet entretien, ils nous ont
donné leur avis sur l'impact socio-économique des crédits
octroyés par la Coopec à la population de Kaziba
0.6.2.2. L'OBSERVATION
LIBRE ET PARTICIPANTE
Etant autochtone permanent de notre milieu d'étude
et membre de la Coopec KAWA, sur laquelle se focalise cette étude,
l'observation libre et participante nous a permis de relever facilement les
problèmes dont il est question dans ce travail.
0.6.2.3. L'ANALYSE
DOCUMENTAIRE
Cette analyse documentaire revient à consulter les
documents écrits ou muets pour pouvoir, constater, vérifier
l'évolution des faits ou connaitre les réalités d'un fait
social.
Pour cet effet, nous avons eu la possibilité de
consulter des ouvrages, T.F.C, et les cours relatifs à notre sujet
d'étude qui nous ont fournis une connaissance claire et précise
en rapport avec ce sujet.
0.6.2.4. LE QUESTIONNAIRE
D'ENQUETE
Ce procédé nous a facilité
l'accès à des informations possibles moyennant des questions qui
étaient soumises auprès des enquêtés en garantissant
la rapidité dans la récolte des données ou information
nécessaire et en permettant à chaque enquêté de
s'exprimer dans ses propres termes et langages de son choix sur la question
posée.
0.7. DIFFICULTES
RENCONTREES
La nature n'offre rien à l'homme sans peine
dit-on.
La réalisation du présent travail n'a pas
manqué de présenter des nombreuses difficultés ou menaces
auxquelles nous nous sommes butés de temps en temps à des
différents niveaux de la recherche tels que :
La récolte des données, l'analyse des
données et celles d'ordre financières n'ont pas oublié de
s'impliquer.
Il s'agit entre autre :
Ø Descente sur terrain à pied sur une longue
distance lors de la collection des données et informations
nécessaires en rapport avec notre sujet d'étude.
Ø Un complexe observé chez certains
enquêtés lorsqu'il fallait répondre aux questions leur
adressées lors de l'entretien.
Ø L'exigence d'une somme d'argent pour accéder
à certains ouvrages pour la documentation.
Ø L'orgueil et le non-accueil observés chez
certains responsables des entreprises et chefs des bureaux où on
accéderait aux données dans les ouvrages du domaine de gestion
financière et administrative.
Malgré l'implication de toutes ces
difficultés et menaces nous n'avons pas été
déçus en mi-chemin mais plutôt nous les avons
surmontées par des moyens utiles, et l'un de ces moyens qui fut
très efficace et efficiente fut celui de la rationalisation.
0.8. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Ainsi évaluer aux moments opportuns, en vue de
rectifier là où le besoin s'impose. Hormis l'introduction et la
conclusion générale, trois chapitres constituent l'ossature de ce
travail.
Ø Le premier chapitre parle du cadre
théorique
Ø Le deuxième chapitre parle de la
présentation du lieu d'étude en décrivant la
collectivité chefferie de Kaziba sous ses aspects économiques,
géographiques, socioculturels et la Coopec KAWA. Signalons aussi la
description du groupement de Muchingwa où se localise la Coopec Kawa
concernée.
Ø Le troisième chapitre est le dernier chapitre,
montre l'analyse et l'interprétation des résultats
CHAPITRE I CADRE
THEORIQUE
1.1. DEFINITIONS DES
CONCEPTS
Afin, de mettre nos lecteurs au point de bien comprendre ces
aspects du sujet développé, nous voulons définir de notre
mieux, différents termes auxquels nous avons fait recours ou que nous
avons utilisés lors de la conception et l'élaboration du
présent travail. Il s'agit entre autre :
1) Impact : Est un endroit où un
projectile touche l'objectif ou un obstacle.
En outre c'est un effet de surprise, de choc produit par
quelque chose, influence exercé par un acteur. Ex : impact de la
publicité sur le public.
2) Socio : C'est ce qui est relatif
à une société donnée.
Autrement c'est ce qui a des rapports avec la
société.
3) Economie : Ensemble
d'activités d'une collectivité humaine relatives à la
production et à la consommation des biens. Ex : Economie
politique, étant la science qui étudie les mécanismes
réglant la production, la répartition et la consommation des
biens ou des richesses.
4) Crédit : C'est une
considération, estime dont jouit une personne ou ses actes du fait
qu'elle apparaisse digne de confiance afin d'accéder à un produit
sans payer au comptant. Autrement le crédit est défini comme
étant la confiance dans la capacité de l'emprunteur avec
l'intention de rembourser à l'échéance fixée entre
le prêteur et l'emprunteur. Les personnes humaines utilisent les
crédits qu'ils ont envers les institutions financières et les
prêts pour acheter des biens ou des services.
Le revenu d'une personne est un indicateur de sa
capacité de remboursement, en particulier par rapport au montant de la
dette qu'il a déjà (LAROUSSE, 1999 P.992).
5) Economique : Ce qui est relative
à l'économie ou qui diminue les dépenses.
6) Coopérative : Il
est un adjectif fondé sur la coopération,
néanmoins, la coopération est une action de participer à
une oeuvre commune.
Selon (FAUQUET 1996 : p.12) les coopératives
sont :
« Des associations des personnes dont les membres
poursuivent la satisfaction de leurs besoins personnels, familiaux ou
professionnels au moyen d'une entreprise commune gérée par
eux-mêmes, à leur risque, sur base de l'égalité de
leurs droits et obligations ». Il insiste sur le social qui est
l'association des personnes et sur l'économie qui est l'entreprise.
Selon l'alliance internationale coopérative (ACI),
« une coopérative est une association autonome des personnes
volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations, besoins
économiques, sociaux, culturels et communs au moyen d'une entreprise
commune dont la propriété est collective et où le pouvoir
est exercé démocratiquement.(ACI : 1995 :p.11
cité par Noëlla INGABIRE)
« Une société coopérative est
une association dont les membres se sont décidés à
conjuguer leurs efforts, leurs activités voir même leurs biens non
seulement au service de la société ainsi créée,
mais aussi au service de chaque membre de la communauté.
C'est une entreprise économique dirigée et
contrôlée démocratiquement par des personnes libres
associées en vue de mettre au service de tout le peuple cette entreprise
ainsi créée » (NYANDWI, 1990 :p30).
C'est dans ce même angle d'idée que la
coopérative d'épargne et de crédit de la Kawa se
présente sous une forme sociale et économique.
Sous une forme sociale en regroupant des personnes ayant les
mêmes aspirations et sous forme économique en visant la
satisfaction des besoins économiques des membres.
Une coopérative nous la considérons comme
étant une association autonome de personnes volontairement
réunies pour satisfaire les besoins économiques et ceux de toute
la communauté.
7) L'épargne : l'épargne
est un produit qui permettra au propriétaire de pouvoir
bénéficier l'intérêt, le remboursement de ces
dépôts, et également fournir des nouvelles sources des
revenus pour les particuliers pouvant être réinvestis ou
retirés pour l'utilisation. (STERIN : 1996 p.93).
1.2 NOTION SUR LES BANQUES
Par définition une banque est une institution
financière ayant pour mission de mettre les operateurs
économiques en besoin de financement en contact avec ceux à
capacité de financement.
Le mot « banque » est apparu dans la
langue française au XVeme siècle lorsque les banquiers
de nord de l'Italie réalisaient leur travail dans de lieux ouverts et
s'installaient sur les bancs, d'où dérive probablement le mot
banque.
www.Encyclopedie.Com. / banque
htm).
Les banques jouent un rôle très important dans
le marché financier. Elles contribuent à orienter l'argent de
ceux en disposent vers ceux qui en ont besoin.
1 3 CLASSIFICATION DES BANQUES
Les banques sont catégorisées de la
manière suivante :
A) Au point de vue provenance de capitaux on distingue
les banques de dépôts et les banques
d'émission.
1.3.1 Les banques
d'émission ou de circulation
Ces banques ont la faculté de se procurer des capitaux
en émettant des billets de banque non productive d'intérêt.
C'est la, une situation privilège qui en règle
générale, ne peut être accordé à un
établissement qu'en vertu d'une disposition légale
spéciale émanant du chef de l'état ou du gouvernement. En
RDC il s'agit de la banque centrale du Congo (BCC).
Elle doit faire en sorte que la masse monétaire
corresponde aux besoins économiques de la population. Bref, qu'il y est
l'équilibre entre ces deux parties (les besoins et la richesse).
1.3.2 Les banques de
dépôt
Celles-ci ne possèdent que leur propres capitaux et
ceux qui leur sont confiés par les particuliers à qui elles
paient des intérêts.
Leur bénéfice résulte de la
différence entre ces intérêts qu'elles paient aux
propriétaires des capitaux et ce qu'elles font produire dans les
dépôts de ces capitaux en les engageant dans des opérations
plus ou moins profitables comme celles de prêts à des
opérateurs économiques.
A titre d'exemple la banque qui a un opérateur
économique qui y dépose une somme et exige au moins 5 % à
un autre opérateur économique qui demande un crédit de la
somme d'une même valeur, pour cela la banque profitera la
différence entre ces deux pourcentage, soit 2,5%.
Ces banques ont pour fonction principale, la collection de
l'épargne et l'octroi des crédits à court et à
moyen terme à l'économie privée et au pouvoir public. Elle
est une catégorie de banque qui fonctionne presque de la même
façon que les coopératives qui font aussi la collection de
l'épargne et l'octroi des crédits à ses membres.
B Au point de vue de leurs
opérations
Parmi eux nous distinguons :
1 .Les banques
hypothécaires
Cette catégorie des banques présente sa
particularité avec d'autres banques sur sa mission qui est de
prêter des fonds contre des garanties immobilières. Tel que
l'effet de prêter une somme d'argent contre une maison.
2 .Les banques de
spéculation
Ces banques se spécialisent dans l'exécution des
bourses et dans l'émission des titres pour comptes de titres. Elles ont
des capitaux très importants permettant leur nom collectif des hautes
banques.
Ces sont des banques qui se chargent de la négociation
et des obligations des grandes sociétés. Elles s'achètent
des titres en gros et les revendent aux détaillant en réalisant
des bénéfices très importants.
3. Les banques de commerce.
Elles se subdivisent en banques locales, grands
établissements de crédits, les banques populaires, agricoles,
etc. Les banques locales ont un champ d'action réduit souvent à
la ville ou à la zone où elles sont créées.
Les grands établissements de crédit ou banques
d'affaires ont pour activités principales l'octroi des crédits
à long et à moyen terme aux entreprises privées ainsi que
la prise de la participation en action dans le capital des entreprises lors de
leur création. Ces actions peuvent êtres revendues avec profits.
Elles opèrent sur un champ d'action plus vaste.
1.4 THEORIE SUR LES
COOPÉRATIVES
1.4.1 Historique des
coopératives :
Nous allons passer en revue l'historique des
coopératives d'épargne et de crédit ainsi que la micro
finance dans le monde, en Afrique et au Congo.
A) Historique des coopératives d'épargne
et de crédits dans le monde.
Tout le monde s'accorde à dire que les
coopératives d'épargne et de crédits sont les plus
anciennes des institutions de la micro finance formelles et semi- formelles.
· D'où l'on saurait comprendre le contexte
d'émergence de la micro finance en dehors de celle de
coopératives d'épargne et de crédits dont les origines
sont lointaines et dépassent le cadre continental Africain (DESROCHE,
1976 : P.33)
En 1831 un philosophe homme politique François
Philippe BUCHEZ, un des inspirateurs du socialisme chrétien
établit les règles de la coopération ouvrière de la
production.
En 1844 un petit groupe de tisserands Anglais de la ville de
Rochdale lança la première coopérative de consommation.
Cette société coopérative qui s'occupait au départ
d'une coopérative des produits alimentaires et d'autres articles des
ménages fut créée pour certaines règles dont les
succès fut tel qu'elle se transforma en un mouvement national.
Profitant ainsi cette réussite des Anglais, les
Français qui leur pays était le premier à créer une
coopérative de production ont approfondi les recherches qui ont abouti
en 1934 à la réalisation du système des
coopératives de production qui est devenu mondial.
C'est en Allemagne où les premières formes de
coopérative d'épargne et de crédit ont vu le jour au
XIXeme siècle. Mal payés, les ouvriers et les petits
fonctionnaires avaient beau coup de difficultés et de mal à nouer
les deux bouts du moi. La sécurité sociale n'existait pas et pour
octroyer les crédits, les banques exigeaient des garanties fortement
coûteuses. Cette catégorie des personne ne pouvait obtenir des
crédits qu'en recourant au service des usuriers qui pratiquaient des
taux d'intérêts très élevés. (GITON et
VITRY, 1995 : p. 77)
Ainsi pour venir en aide à cette masse de personnes
HERMANN CHULZE - DELITZSCH et FRIEDRICH WILHEM RAIFFENSEN, ont crée
des coopératives permettant aux pauvres de mettre ensemble leurs
économies pour avoir un crédit facilement et à moins
cher.
Il s'agissait d'apprendre aux économistes faibles
d'économiser non pas pour devenir riche mais pour subvenir aux besoins
primaires. Ils devraient pour cela, mettre en commun les avoirs de tout un
chacun au profit de l'ensemble. (GITON et VITRY, 1995 : p.77)
Les actions de RAIFFEISEN se rependirent vite en Allemagne et
poussèrent d'autres pays d'Europe à les adopter ; en Italie
sous l'impulsion de Léon WOLLEMBOURG, en Belgique sous la conduite de
l'abbé MALLAERTS.
En 1900, l'Europe comptait quelque 8000 sociétés
coopératives d'épargne et de crédit. De l'Europe, le
mouvement gagna le continent Américain et surtout le Canada où en
1900 Alphonse Desjardins fonda la première caisse populaire à
Lévis au Québec. (GITON et VITRY ; 1995 : p.77)
Desjardins est considéré comme fondateur des
coopératives d'épargne et de crédit tel que nous le
connaissons aujourd'hui. Le mouvement Desjardins est conçu comme une
synthèse originale des différents modèles d'institutions
d'épargne et de crédit Européen.
Les associations d'épargne et de crédit
prennent différentes dénominations en Afrique : caisse
populaire d'épargne et de crédit, coopérative de
crédit mutuels, ou mutuels de crédit, banque populaire,...
Malgré toutes ces différentes
dénominations, elles poursuivent les mêmes objectifs de mettre
ensemble les économies des gens d'une communauté et le
gérer ensemble. Elles sont populaires car elles sont ensembles ouvertes
à tout le monde, elles deviennent rurales quand elles sont
créées en milieux ruraux par des paysans.
B) En Afrique et surtout en RDC.
Si pendant l'époque coloniale les coopératives
d'épargne et de crédit avait été favorablement
accueillie dans les colonies anglaises, au Congo par contre leur naissance
à l'époque coloniale avait été tardive. Que
signifie un tel oubli? Exposant le problème de Coopec en RDC Moeller
constata dans les années 1940 l'inexistence d'endettement et de l'usure
au près de la population congolaise de la colonie belge.
Aussi ne croit - il guère d'avoir justifié la
nécessité de la création de ce type d'organisation
coopérative, car selon lui, la coopec n'est envisagée et
conçue qu'en fonction d'un Etat d'endettement et d'usure au lieu de
servir ou à fournir aux organisations indigènes les
premières mises de fonds nécessaires à la formation de
leur capital à l'installation et à l'achat des
matériels.
L'appréhension d'un échec l'écarta de
cette voie afin qu'un désastre éventuel, estime-t-il
détruise dans l'esprit de l'indigène tout les avantages de
l'épargne. Cette position fut enfin, celle du conseil colonial lorsqu'il
fut question des associations coopératives indigènes
écartant ainsi la création des coopératives au Congo.
Quand l'opportunité d'une politique des crédits
fut reconnue, elle fut préconisée que celle -ci sera
réalisée par deux voies : Un fonds spécial des
crédits indigènes qui permettrait de distribuer les
crédits aux agriculteurs ; et des caisses administratives qui
pourraient aussi dans certains cas leur fournir des avantages.
Malgré les limites connues et imposées à
ces deux institutions qui n'ont pas parvenues à êtres populaires
et la convention de la création des coopératives d'épargne
et de crédit telle que préconisée et
réalisée en faveur des colonies Anglaises constitueraient une
excellente mesure, Mr Willaert écartant cette dernière solution,
pour très simple raison mais significative : « On
pourrait arriver plus facilement aux mêmes résultats en
créant au Congo une caisse d'épargne sur le modèle de
caisse d'épargne et de retrait de la Belgique » (
Mémoire on line).
Manifestement, les problèmes des coopératives et
des crédits étaient à la fois en rapport avec la politique
des crédits et de financement des coopératives indigènes
(SHERBROOK, 1993 : P249).
1.4.2. Les traits distinctifs
d'une coopérative, les modes d'associations et d'entreprises.
Le mouvement coopératif se distingue
des autres modes d'associations et d'entreprises non seulement par ses
objectifs mais aussi par les principes qu'elles utilisent pour atteindre leur
but. Le fonctionnement interne d'une coopérative est l'une des
différences la plus démarcative des autres entreprises, si non,
elle est une entreprise comme les autres, soumises aux lois du marché et
de l'économie.
Notons qu'une société par action n'est pas une
société coopérative du fait qu'elle viole les principes
coopératifs.
1.4.3. Différence entre
coopératives et les mouvements de solidarité
Compte tenu du caractéristique informelle du mouvement
de solidarité, ils ne sont ni associations, ni entreprises capitalistes,
ils sont tous simplement des mouvements de solidarités.
Ils sont fragilisés par leur propre élément
d'autodestruction qui le « désintérêt »
et ne peuvent de cette effet franchir leur sphère. Quand à la
coopérative, elle est au départ une entreprise des personnes qui
se sont volontairement regroupées pour répondre à un ou
plusieurs besoins communs.
En conclusion, les mouvements de solidarité ne sont
pas des coopératives et les coopératives ne sont pas des
mouvements de solidarité.
1.4.4. Différence
entre la coopérative et l'association
En bref, toute association n'est pas une coopérative
mais toute coopérative est une association. Il est à noter que
l'association est une organisation habituellement régie par un
règlement d'ordre intérieur ne respectant pas les principes
coopératifs.
Toute fois, elle peut devenir coopérative quand elle
réponde aux exigences coopératives.
1.4.5. Différence entre
coopérative et entreprise
Les actions appellent les dividendes, le lucre ne
dépend que du capital disponible, le profit n'a pas de limite fixe
(profit spéculatif), le profit est un ajout individuel qui gonfle le
volume du capital disponible. L'entreprise dépend du capital disponible
tandis que les actions donnent l'importance aux propriétaires selon leur
volume, elles sont négociables et progressent grâce aux capitaux
cumulés et investis.
Dans les coopératives les parts sociales sont
rémunérées à intérêt limitée,
le profit dépend des besoins des coopérateurs, le profit est
conditionné par le seuil de rentabilité et celui-ci (profit) est
affecté à divers services des membres.
La part sociale d'un membre est une confirmation
d `appartenance à une coopérative. Pour cela, les parts
sociales progressent grâce à l'intensité des membres, de
leur nombre et l'inter coopération.
En conclusion, toute entreprise n'est pas une
coopérative mais toute coopérative est une entreprise.
1.4.6. Quelques critiques de la
micro-finance
Pour beau coup des partisans de la micro-finance,
l'évidence dit que la micro-finance a pour but de lutter contre la
pauvreté. Ce pour cette raison que nous voulons donner un certain nombre
des critiques émises par des auteurs, malgré son importance
remarquable.
1.4.6.1. Taux
élevé pour les microcrédits
Des critiques avaient été soulevées sur
le taux d'intérêt élevé au quel devraient consentir
les emprunteurs. Un montant réduit mais suivi par un
intérêt tout a fait élevé (MUHAMMAD YUNUS, 2007)
1.4.6.2. Pas de bonne
utilisation de l'argent des donateurs.
La mauvaise utilisation de
l'argent du donateur a également été mise en question.
C.G.P (Consultative Group to assist the Poor) a récemment émis
l'idée qu'une part de l'argent dépensée suivant les
rapports, n'est pas utilisée efficacement, soit parce qu'elle se trouve
raccrochée à des mécanismes de financement
compliqués ou bien l'argent est confié à des partenaires
dont les performances ne sont pas crédibles. Certains cas des programmes
mal conçus ont retardés le développement des
systèmes financiers inclusifs en produisant de distorsion de
marché et en détournant des initiatives commerciales vers
l'argent bon marché ou gratuit en Angleterre. (CGP 2008 : p.39,
cité dans http// umwalimu SACCO, mai 2011).
1.4.7. L'exploitation des
bénéficiaires des micro-finances
On a aussi reproché aux animateurs
des institutions de micro-finance de ne pas porter assez d'attention
aux conditions de travail des ménages pauvres
particulièrement lorsque les emprunteurs deviennent des
quasi-salariés. Et lors de l'octroi du crédit, la somme n'est pas
cédée telle qu'elle avait été demandée. (Cas
de la coopec sur la quelle nous travaillons).
1.5. NOTION ET ROLE DES
CRÉDITS
Le crédit est une mise à la
disposition d'une personne physique ou morale (le débiteur) d'une
ressource (une somme d'argent ou un bien) en provenance d'une autre (le
créancier) contre l'engagement d'être remboursée dans le
future à l'échéance donnée.
1.5.1. SORTES DES
CRÉDITS
On distingue différentes sortes des
crédits d'après les points suivants :
A) Du point de vue de la durée des
crédits :
§ Les crédits à court
terme : Ainsi appelé car sa durée va de quelques
mois à une année et rarement au delà d'une
année.
§ Les crédits à moyen terme :
ce crédit s'étend sur une durée comprise entre
une année à cinq ans. Il est accordé pour financer les
investissements en bien d'équipement amortissables dans plus ou moins
cinq ans.
§ Les crédits à long
terme :
Ce type de crédit dure plus de cinq ans. Il est
accordé par certaines banques spécialisées et par l'Etat
qui recourent à des fonds spéciaux, dans le but de financer les
capitaux fixes au moyen d'emprunt, d'obligation ou des prêts
hypothécaires. Ce type de crédit finance les immobilisations de
l'entreprise qui s'amortissent dans plus de cinq ans et facilite la
création et l'expansion du patrimoine immobiliers de l''entreprise.
B)Du point de vue objet du crédit
Le banquier s'intéresse souvent de ce font les clients
qui sollicitent des crédits et dans quoi seront utilisés ces
crédits sollicités. C'est la raison pour la quelle l'emprunteur
est obligé de déposer une demande de crédit
décrivant sa situation financière
CHAPITREII. PRESENTATION DU
LIEU D'ETUDE
Première
section : CADRE PHYSIQUE DE LA CHEFFERIE DE KAZIBA
1. Situation géographique
La collectivité chefferie de Kaziba est située
dans le territoire de Walungu, province du Sud-Kivu, en république
démocratique du Congo.
Elle est localisée dans la partie sud de la ville de
Bukavu à une distance de plus au moins cinquante cinq kilomètres
(55km).
La collectivité chefferie de Kaziba s'étend sur
cent nonante-deux kilomètres carrés (192 km2).
Elle est l'une des sept collectivités de
« BUSHI » parmi lesquelles, nous avons :
1. La chefferie de Kabare
2. La chefferie de Nindja
3. La chefferie de Ngweshe
4. La chefferie de Nachinda
5. La chefferie de Luhwindja
6. Et la chefferie de Kaziba.
a) La population
L'histoire traditionnelle du peuple de Kaziba rapporte que le
premier mwami de Kaziba connu sous le nom de Kangere serait le quatrième
fils de NAMUGA MUBONDO connu sous le nom de NAMUHOYÉ marié
à la fille du mwami Nalwindi de la collectivité chefferie de
Lwindi.
Namuhoyé eut sept fils et furent tous des
« Bami ».
Parmi eux nous citons :Kabare, Muganga, Nanindja,
Kangere, Nachinda, Narhana, et Nalwanda.
Le mwami Kangere qui dirigeait Kaziba pour sa toute
première fois était très méchant et agressif, son
manque d'honnêteté, d'égard et de considération le
poussa à ravir une vache à son neveu. Or, offenser un neveu dans
la société des Bashi est un grand tabou car c'est à lui
qu'on jure et c'est surtout les oncles qui jurent par leurs neveux. Les sages
vieux accompagnateurs du mwami qui furent témoins oculaires de cet acte
ignoble, déshonorant, immoral et très scandaleux du mwami
Kangere, fermèrent les yeux en les bandant avec les paumes de mains.
Cet acte (geste) de fermer les yeux est traduit en mashi par
le verbe « kuziba », et ainsi la chefferie changea son
ancienne nomenclature en Kaziba qui signifie la collectivité de ceux qui
ferment les yeux. Et le peuple est désigné par le vocable
« Bazibaziba » signifiant le peuple qui ferme les yeux.
Signalons qu'avant cette nomenclature les
« Bazibaziba » étaient appelés les
« Bahanga-Nyumpa » ce qui signifiaient les excellents
constricteurs
Cette collectivité chefferie de Kaziba comporte la
population suivante :
Tableau n°1.tableau représentatif de la
population de Kaziba
Population totale de Kaziba
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
Total
|
9.984
|
10.201
|
11.068
|
11.248
|
42.501
|
Source : Rapport statistique de la
collectivité chefferie de Kaziba
Commentaire :
Vu le statistique de l'année 2011, soit les hommes
sont au total de 9.984 soit vingt-trois virgule quatre pourcent de la
population générale ; les femmes arrivent à 10.201
soit vingt-quatre pourcent de la population générale, les
garçons sont au total 11.068 soit vingt-six pourcent de toute la
population générale de Kaziba et les filles totalisent 11.248,
soit vingt-six virgule quatre pourcent de la totalité de la
population.
Disons que le sexe féminin est majoritaire car il
arrive à 50,5% de toute la population et dominée par les jeunes
qui arrivent à leur tour à cinquante-deux virgule cinq
pourcents.
Tout ceci conduit à confirmer que la densité de
Kaziba est de deux cent vingt et un (221) habitants sur un kilomètre
carré dans toute sa superficie de 192 km2.
Concluons que la population serait supérieure à
42.501 si tous les enfants non enregistrés seraient enregistrés
à la collectivité.
b) Limites
La collectivité chefferie de Kaziba est limitée
dans toutes ses parties avec d'autres chefferies voisines par les points
suivants :
Ø Au sud par les rivières LUNGWE, KASHANJA et la
rivière MAGAJA, qui forment la limite avec la chefferie de LUHWINDJA.
Ø Au nord par les rivières MUGABA et LUZINZI qui
forment la limite avec la collectivité chefferie de NGWESHE, notamment
le groupement de KARHONGO/NYANGEZI.
Ø A l'Est par la ravière «
LUVUBU » qui fait aussi la limite avec la collectivité
chefferie de BAFULERO.
Ø A l'Ouest par la rivière LUNGWE, qui
sépare la chefferie de Kaziba avec la seule de LUHWINDJA.
Cette situation place la chefferie de Kaziba entre l'attitude
sud 2°44ÿ55½ (deux degrés quarante-quatre minutes
cinquante-cinq secondes) et vingt-huit degrés, cinquante cinq minutes et
six secondes de la longitude Est
c) Relief
La collectivité chefferie de Kaziba est située
entre 1500-3200 mètres d'altitude.
Cette chefferie est enclavée dans la chaîne de
montagnes de MITUMBA, la chefferie de Kaziba présente un relief
très accidenté constitué par des hautes montagnes à
l'exception de la partie centrale occupée par la vallée en forme
de « V » de la LUNZINZI et la partie au sud où
l'on trouve des plateaux.
Ø Les montagnes couvrent la moitié de la
superficie de Kaziba qui est de 192 km2 et atteignent pour certains
sommets jusqu'à 3200 mètres d'altitudes. Parmi toutes ces
montagnes à altitude élevée, nous avons le mont MUKONO
dans le groupement de BUTUZI qui est le plus élevé avec 3200
mètres d'altitude.
Ø Les vallées existent dans cette chefferie
surtout le long de cours d'eaux et chaque vallée porte le nom du cours
d'eau le long duquel elle se trouve ; nous avons donc :
Ø La vallée de Mubuga
Ø La vallée de la LUZINZI
Ø La vallée de Muhumba
Ø Et celle de Nkombo
Signalons que toutes ces vallées sont en forme de
« V » et quelques unes parmi elles sont d'une importance
remarquable telles que :
Ø La vallée de MUBUGA qui est favorable à
la culture du riz et la culture de maïs et d'autres
céréales.
Ø La vallée de la LUZINZI qui a une grande
importance suite à son étendue et du fait qu'elle s'oppose au
sommet de ces hautes montagnes par sa basse altitude qui varie entre :
1863 mètres à Namurhera, 1784 à Namikubi et 1790
mètres au niveau du pont reliant le groupement de Ngando à
celui de Chibanda.
Ø Quand aux plateaux : ceux-ci occupent la
partie nord et la partie sud de Kaziba, leur altitude moyenne est de
1900 mètres (BASENGEZI, TFC, Inédit, 1980, cité dans
le rapport annuel de la chefferie.
Ces plateaux sont favorables aux pantes doux et fertiles
malgré son non exploitabilité.
d) Le climat
La collectivité chefferie de Kaziba jouit d'un climat
tropical humide à tendance équatoriale
caractérisé par deux saisons à savoir :
v La saison de pluie : qui va de septembre jusqu'au
mois de mais, elle s'étend sur 9 (neuf) mois pour chaque
année, elle est ainsi la plus longue saison.
v La courte saison sèche : qui va de juin
jusqu'en aout, elle dure donc trois (3) mois.
On trouve une température de 17 et
180C en moyenne dans la collectivité chefferie de
Kaziba et il fait froid pendant la saison sèche dans toute la
chefferie de Kaziba surtout dans sa partie sud, principalement dans le
groupement de Butuzi et Chiburhi où il gèle en juillet, en aout
et on y rencontre une température de 20C sans
oublier que la température journalière varie entre douze et
vingt-deux degrés Celsius ( 12 et 220C
e) L'hydrographie
L'hydrographie de Kaziba est dominée par des
rivières, ruisseaux et les sources. La chefferie de Kaziba regorge
deux lacs d'altitude qui sont presque inconnus aux yeux des beaucoup
d'individus qui ne sont pas autochtones de Kaziba et qui ne contiennent
pas des poissons, ce sont :
Ø Le lac Mudekera : celui-ci est situé au
sud-ouest de la chefferie de Kaziba et est accessible aux visites à
cause d'une route qui fut tracée par le feu Mwami Chimanye II.
Le lac Lungwe : c'est un lac considéré par
la société traditionnelle de Kaziba comme étant
l'origine mystique des vaches. C'est dans ce lac où l'on a vu sortir le
premier taureau élevé ou apprivoisé à Kaziba.
2. Les ressources de la
chefferie de Kaziba
1. Les ressources
végétales
Il existe trois types de végétation à
Kaziba :
1 la forêt naturelle
2 la savane herbeuse et arborée
3 les boisements artificiels.
1.1. La forêt naturelle
Pour ce qui est de la forêt naturelle, qui commence
à 1800 mètres d'altitude, elle occupe surtout la partie sud de la
chefferie, principalement le groupement de KASHOZI, BUTUZI et CHIBURHI.
Elle a plusieurs essences d'arbres forestières dont le
bois rouges, les bambous,...
On rencontre d'autres traces de la forêt naturelle dans
d'autres groupements qui sont des sites protégés et sacrés
où les Bajinji s'adressent aux esprits des ancêtres en cas de
calamités naturelles, nous citons :
§ Le MAHERO : c'est un nom découlant du
vocable « Kuhero » qui signifie s'adresser à
l'esprit d'une personne déjà morte.
§ Le LUVUMBU : il s'agit de deux sites forestiers
naturels au sein desquels on inhume les Bamis. Nous y avons KUTUDU dans le
groupement de Kashozi dans laquelle on inhume les Bamis et KAJUNGA une partie
dans laquelle on inhume uniquement les Bamis-Kazi.
D'autres sites servent aussi pour inhumer les Bajinji,
notamment Nngando, Nna Mulambi et Nachiburhi.
1.2. La savane herbeuse
La savane herbeuse se trouve dans les vallées
drainées par des cours d'eaux et la savane arborée sur flancs des
montagnes et des collines.
Ces deux savanes sont victimes des feux de brousse pendant la
saison sèche.
Quant à la végétation des montagnes,
elle est étagée. Elle est composée par une savane
arborée puis une forêt ombrophile suivie d'une forêt des
bambous et enfin des bruyères.
1.3. Les boisements artificiels
Elle est une végétation artificielle
constituée d'arbres généralement des essences
importées par la colonisation.
On trouve principalement des eucalyptus, des cipres, des
pins, les grévilléas,... et tant d'autres arbres fruitiers.
Actuellement, les cipres occupent la première place du
point de vue économique dans la chefferie grâce aux planches
qu'ils produisent, lesquelles sont sollicitées lors de la
construction.
2. Les ressources du sol et du sous-sol
1. Le sol
Les différentes vallées étant
arrosées des cours d'eaux sont occupées par un sol alluvionnaire
c'est-à-dire un sol sédimentaire formé des boues, du
sable, des cailloux apportés par des eaux.
Donc il s'agit d'un sol argilo-sablonneux. Toute la partie sud
de la chefferie de Kaziba est occupée par l'argile.
Sur les montagnes on y trouve un sol pauvre formé des
latéritiques ou sol ferralitique. C'est un sol rouge et boueux non
fertile.
2. Le sous-sol
Le sous-sol de Kaziba dispose du fer qui a fait à jadis
sa renommée en ce qui concerne la fabrication des instruments en fer
comme : la houe, la hache, la serpette, la machette, les
couteaux,...
Le sous-sol du groupement de KASHOZI contient du cuivre sans
oublier la cassitérite dans le groupement de BULUMBWA. L'or est extrait
le long de la plus part des cours d'eaux qui drainent la chefferie de Kaziba,
tels que : le cours d'eau Luzinzi, Lulindja, Mugaba,...
2. L'ORGANISATION POLITICO-ADMINISTRATIVE
ET ECONOMIQUE
1. L'organisation politico-administrative
Ainsi la chefferie de Kaziba a
été reconnue officiellement en date du 12/04/1929 sous le
règne du Mwami MAJIRI III N'NAKAZIBA, par l'arrêté du
commissaire des districts du Kivu qui dépendait de la province
Orientale.
Onze(11) Bamis avaient déjà dirigé avant
sa reconnaissance officielle par les autorités coloniales Belges.
L'actuel Mwami de la collectivité chefferie de Kaziba
est le Mwami Dirk MAJIRI IV N'NAKAZIBA, il est le quinzième de la
dynastie dont voici le tableau généalogique depuis le premier
jusqu'au dernier :
Tableau n°2 :
A. ARBRE GENEALOGIQUE DES BAMIS DE KAZIBA
N°
|
NOMS DE BAMIS
|
DATE DE REGNE
|
1
|
KANGERE
|
1677-1701
|
2
|
NSHULI LUJO
|
1701-1725
|
3
|
NGIRINGA
|
1725-1754
|
4
|
NGWINA
|
1754-1770
|
5
|
CHIVULA WA VULA
|
1770-1788
|
6
|
KARHENDE MAJIRI I
|
|
7
|
KARHENDE II
|
|
8
|
KABONWA KA BIHEMBE
|
|
9
|
MPWINJI MAJIRI II
|
1824-1860
|
10
|
MUKENGE (MUHIRHIRA)
|
|
11
|
CHIMANYE I
|
1882-1906
|
12
|
MAJIRI III
|
1906-1936
|
13
|
KABONWA II MUHIGIRWA
|
1936-1965
|
14
|
CHIMANYE II KABONWA
|
1965-2005
|
15
|
MAJIRI IV Dirk
|
2005 à nos jours
|
Source : Rapport annuel de la chefferie,
2009.
Ayant à sa tête un Mwami (Dirk MAJIRI IV) et
dont le pouvoir est coutumier, la chefferie de Kaziba est subdivisée en
quinze groupements et chacun de ces groupements est sous la direction d'un chef
de groupement appelé « Notable ».
Chaque groupement est à son tour subdivisé en
localités dirigées par les représentants du Notable
appelés dans le dialecte locale des « BASHAMUKA »,
dont leur pouvoir est aussi coutumier.
A coté de tous ceux-ci, se trouve au niveau de toute
la chefferie, un chef de poste dont le mandat est officiel contrairement
à ceux dont leur pouvoir est héréditaire et coutumier
notamment le « Mwami, les notables et les Bashamuka ».
Voici en bref, la subdivision de la chefferie de Kaziba en
groupement suivie de chaque chef de groupement et les localités de
chaque groupement qui sont au nombre de cinquante-huit dans toute la chefferie
de Kaziba dans un tableau.
Tableau n°3. Subdivision de Kaziba en groupement,
leurs chefs et les localités par groupement
N°
|
Groupement
|
Chefs de groupement
|
Noms de villages/groupement
|
1
|
BULUMBWA
|
NAMUDANGA BAGULANA
|
Budaha, bulumbwa, Mulaga, Chitumbye et Burhurhu
|
2
|
BUTUZI
|
DALIA CHIMANYE
|
Burhende, Butuzi, Centre et Lugezi, Lwanguku, Kampunda,
Nabiriga.
|
3
|
CHIBANDA
|
KATINTIMA KARHINDA
|
Kakonzi, Karhwa, Kalemba, Kalambo, Mugogo, Nyunya, Chingali et
Kashiramo.
|
4
|
CHIHUMBA
|
MASAMO CHIRANZI
|
Chihumba et Mikumba
|
5
|
KABEMBE
|
CHIRHABWIRA NAMUGUSHA
|
Karhondo, Bwegemerwa et Kabembe
|
6
|
KAHUNGWE
|
NAMEGABE MULAGANIRE
|
Kahungwe, Kabuga, Nshoko, Chimpwi
|
7
|
CHIRIMIRO
|
MUFUNGIZI MULEZI
|
Chirimiro, Lusheke, Mpako
|
8
|
KASHANGA
|
BAGUMA BUDALI
|
Bubira et Kashanga
|
9
|
KASHOZI
|
CHIZUNGU NAMUBAMBA
|
Bushendeko, Kasheke, Kashozi, Kasigalire et Mufumbe
|
10
|
CHIBURHI
|
MIRINDI N'ACHIBURHI
|
Kalemba, Karhungulu et Mululi
|
11
|
LUKUBE
|
NAKAMINIKA CHOBOHWA
|
Chebe et Lukube
|
12
|
MUCHINGWA
|
MUNAMIRE CHIHIRE
|
Chirhala, Luvumbu, Muchingwa, Nachihase, Namikubi et Nkoma
|
13
|
MUHUMBA
|
OMBENI BAGALWA
|
Ihuku, Lubona et Njokandi
|
14
|
MULAMBI
|
KASHOMWIRE N'NAMULAMBI
|
Mulambi et Chitudu
|
15
|
NGANDO
|
BAHIRWE KAZENGE N'NANGANDO
|
Ludaho, Muhero, Mulondola et Ngando
|
Source : rapport de la chefferie de
Kaziba, 2011
Commentaire :
Signalons que parmi tous ces quinze groupements de la
chefferie de Kaziba, l'un de ces groupements présente des
localités en dispersion d'ici de là.
Il s'agit du groupement de BUTUZI qui présente sept
localités et aucun de des ces localités ne se trouve à
coté de l'autre.
« La chefferie de Kaziba a une ordonnance
coutumière qui intervient lorsque le Mwami est encore moins adulte et en
pleine préparation tant intellectuelle (scolarisation) que
coutumière ». (Ordre de la régence de la chefferie de
Kaziba.
Cette ordonnance stipule que « le Mwami
n'étant pas encore majeur et non préparé sur le plan tant
intellectuel que coutumier ne peut pas gérer, pour cette raison il faut
un régent ou une régente adulte qui assumera cette tâche
à l'intérim. C'est ainsi que la régence de la
collectivité chefferie de Kaziba est entre les mains de la
régente NYAWEZA KABONWA qui assume cette tâche de la
régence précipitée ci-haut.
Chefs des groupements
Mwami ou chef de la chefferie
Secrétariat
Commis dactylographie
Huissier
Taxateur percepteur
Comptabilité
Chefs de villages
Recenseur
Bureau d'état civil1 préposé
Bashamuka
Tribunaux et Tribunal
Principal
Tribunal sedondaire
Service vétérinaire
Service agronomique uuagronomique
Service économique
Service environnemental
B. ORGANIGRAMME DE LA
CHEFFERIE DE KAZIBA
3. Organisation et ressources
économiques
3.1 L'énergie
La source d'énergie la plus consommée à
Kaziba pour la satisfaction des besoins humains est le bois.
L'énergie électrique utilisée par
l'Hôpital Générale de Référence de Kaziba
(H.G.R/KAZIBA), les bureaux administratifs, la résidence du Mwami,
institut technique médical (ITM/Kaziba) le camp des infirmiers, des
docteurs, la paroisse catholique Christ-Roi de Kaziba, ainsi que quelques
maisons des particuliers du groupement de Muchingwa et de Ngando est produite
par le micro central hydro-électrique de la 5ème CELPA
installée sur la rivière Luzinzi dans le groupement de Muchingwa
par les Belges.
La consommation de cette énergie par les particuliers
est payable auprès de la 5ème CELPA.
Signalons que l'énergie de la S.N.E.L n'est pas encore
en utilisation ou opérationnelle à Kaziba mais elle est toujours
en projet.
Un générateur électrique est
installé sur la rivière SHALIRO dans le groupement de CHIBANDA,
un autre sur la rivière NACHIBUNDU dans le groupement de Muchingwa et un
autre sur la rivière NKOMBO et tous produisent l'énergie
électrique qui alimente les maisons sans aucune transformation
nécessaire pour pouvoir éviter tous les risques que cela
comporte.
3.2. L'agriculture
L'économie de Kaziba repose sur les activités
agricoles, l'élevage, la pisciculture, la pisciculture, l'apiculture, le
petit commerce, l'artisanat, les transports et les activités
minières.
C'est une économie d'auto substance étant
donné que la production ne couvre pas convenablement tous les besoins de
la population de Kaziba.
Ceux-ci sont obligés de se ravitailler ailleurs
c'est-à-dire en dehors de leur chefferie.
Ainsi l'agriculture est l'activité principale de la
chefferie de Kaziba au point de vue économique, étant
donné que chaque habitant a une portion de terre qu'il exploite pour la
satisfaction des besoins alimentaires. C'est une portion qui est
exploitée soit en propriétaire ou soit en location, dans laquelle
nous pouvons trouver la culture vivrière, la culture industrielle et les
boisements.
3.3. L'élevage
L'élevage qui est pratiqué dans la chefferie de
Kaziba est du type traditionnel, donc un élevage en divagation
c'est-à-dire que les troupeaux vont au pâturage le matin suivis
par les bergers qui les gardent le long de la journée et le soir ces
animaux rentrent à la maison avec tous les risques de cette divagation
d'ici delà au pâturage.
Signalons que peu d'animaux sont en stabulation, surtout les
vaches et les porcins étant des biens privés des hommes forts
ayant les moyens financiers pour garantir ces animaux des vivres, les
soins,...
3..4. La pisciculture
L'élevage des poissons, est pratiqué à
une petite échelle dans la collectivité chefferie de Kaziba.
L'élevage pratiqué ici est du type familial seulement mais pas
pour la satisfaction des besoins populaires car les poissons consommés
par la population Kazibienne emmenant d'ailleurs.
La production piscicole est très faible à
Kaziba et est donc d'auto consommation car la grande partie des poissons
consommés dans toute la chefferie de Kaziba n'est pas produite dans
celle-ci mais ils proviennent d'ailleurs tel qu'à Bukavu où
émane plus du trois-quarts des poissons consommés à
Kaziba.
La pisciculture intégrée et étendue comme
nouvelle technologie piscicole n'est pas pratiquée à Kaziba.
Les races ou espèces des poissons rencontrées
dans les étangs de Kaziba est le tilapia nilotica ; qui est une
variété traditionnelle n'ayant plus de rendements.
3.5. L'apiculture
L'élevage des abeilles est pratiqué à
petite échelle à Kaziba.
Les ruches sont représentées dans chaque
groupement et produisent du miel au moins deux fois par an c'est-à-dire
au mois de mai et d'août. Toutefois c'est une faible production du miel
d'environ un et demi litre du miel par ruche en moyenne.
Vu, sa petite quantité malgré sa
qualité, elle est donc une consommation locale et familiale sans oublier
que le miel entre dans la composition des médicaments traditionnels et
scientifique.
3.6. Le commerce et l'artisanat
Les activités commerciales se réalisent au sein
des grands marchés, des petits marchés, des kiosques et des
boutiques internes.
Signalons que deux grands marchés se trouvent à
Kaziba dont le marché de Katudu dans le groupement de Lukube où
la transaction des produits se fait chaque samedi seulement et le marché
de Mulengeza dans le groupement de Butuzi où les transactions se font
uniquement le mardi.
Les produits qui y sont, sont des denrées
alimentaires, les produits chimiques (médicament). Les produits
agricoles et enfin, les produits manufacturés. Les boutiques se
localisent surtout au long de la route principale qui traverse Kaziba en
provenance de Bukavu et qui le relie aussi avec la chefferie de Luhwindja. Les
boutiques sont majoritaires surtout dans les groupements de CHIBANDA, NGANDO,
MUCHINGWA, NAMUSHWAGA et CHIRIMIRO.
Nous appelons petit marché, un marché
vespéral où les habitants de chaque quartier se regroupent pour
offrir et/où demander les produits alimentaires pour leurs
restaurations.
L'artisanat est un des secteurs économiques importants
qui interviennent dans la chefferie de Kaziba pour réduire le taux de
chômage dans la population de Kaziba.
Il regroupe donc la poterie, la menuiserie, la
maçonnerie, la cordonnerie, la vannerie, la savonnerie, la
réparation des appareils électroménagers,...
3.7.Le transport et la
communication
Comme partout au monde, le transport est l'une des
activités économiques de la population de Kaziba. Ce transport
est organisé par la section locale d'ALOVE TRAKI (association des
locataires des véhicules de transport au Sud-Kivu).
Celle-ci programme et règlemente hebdomadairement les
trafics et les mouvements des véhicules de Kaziba vers Bukavu et
vice-versa.
Comme nous l'avons prédis, le transport de Kaziba vers
Bukavu s'effectue une trajectoire de 55km, cette route passe ou traverse le
groupement de Muchingwa. C'est qui explique l'intensité de ces
activités économiques.
En plus de la route principale, tant d'autres
routes relient la chefferie de Kaziba avec les chefferies voisines telles
que la route reliant Kaziba avec Ngweshe et la route reliant Kaziba avec
la chefferie de Bafulero et le reste de routes relient les groupements et les
localités entre eux.
Ainsi toutes ces routes secondaires et tertiaires sont une
oeuvre de la population de Kaziba en collaboration avec la force
financière des ONG (organisation non gouvernementale).
La communication est assurée aux Bazibaziba moyennant
une information qui est diffusée soit par les ondes de la radio Umoja FM
où soit par les moyens de téléphones cellulaires partitifs
fonctionnant avec le réseau Airtel qui fut installé et
lancé ici à Kaziba le vendredi 22/08/2008 à 12h00 par les
représentants politico-administratifs tels que les chefs de groupement
(notables), des localités, le représentant du Mwami DIRK MAJIRI
IV, d'autres membres de la société Airtel en provenance de Bukavu
et la participation de la population locale.
3.8. La sylviculture
Malgré les déboisements des différentes
forêts naturelles dans beaucoup de groupements de Kaziba, le reboisement
est entrain de battre le record.
C'est ainsi que le reboisement et l'exploitation des arbres
sont parmi les facteurs de l'économie d'un Muzibaziba.
3.9. La religion
Etant une croyance à l'être suprême, la
chefferie de Kaziba comporte trois religions, ce qui nous pousse à dire
que la population de Kaziba est polythéiste, ainsi nous avons :
- La religion protestante, la religion catholique et la
religion islamique.
Signalons que la religion protestante est majoritaire avec une
multitude des communautés. Ils sont environ 80% de la population
totale.
Les catholiques ne représentent qu'une très
petite partie de la population totale de plus ou moins 18% de la population de
Kaziba et tellement concentrée dans les groupements de CHIBANDA et
CHIHUMBA.
Enfin, la religion musulmane qui occupe une très
petite partie de la population soit de 2% concentrée à
NAMUSHWAGA dans le groupement de Lukube où il y a leur
Mosquée.
3.10. L'industrie et
l'exploitation minière
Parler de l'industrie on sous-entend la transformation d'une
quantité des matières premières en produits finis, en
utilisant un personnel qualifié spécialisé et un outillage
indispensable. Pour cet effet nous disons que la chefferie de Kaziba ne dispose
pas d'industrie car nulle part où la matière première est
transformée en produit fini.
L'exploitation minière est l'unssss des revenus de
Kaziba, l'or extrait localement et la cassitérite en provenance de
Lwindi se vendent sur le marché de katudu le samedi et sur le
marché de Mulengeza le mardi.
Localement toutes les rivières de Kaziba sont en
générales exploitées par les creuseurs artisanaux d'or,
mais le gisement d'or reste inexploité et se trouve dans le groupement
de BUTUZI, de CHIBURHI, KASHOZI et en général dans toute la
partie sud de Kaziba en haute altitude.
Source : Bureau de la chefferie de
Kaziba, 2012
4. LA PRESENTATION DU
GROUPEMENT DE MUCHINGWA
Notre étude porte essentiellement sur
le groupement de Muchingwa, étant le groupement économique de la
collectivité chefferie de Kaziba comme nous l'avons
précité. Il est actuellement dirigé par le chef notable
MUNAMIRE CHIHIRE Dieudonné assisté par six chefs de
localités.
Notre étude se particularise sur le groupement de
Muchingwa vu que c'est là où nous trouvons la coopérative
de crédit et d'épargne de la Kawa.
Le groupement de Muchingwa est limité :
v Au nord par le groupement de Ngando
v Au sud par le groupement de Butuzi et Kashozi
v A l'Est par le groupement de Kabembe
v A l'Ouest par le groupement de Cihumba
C'est le groupement qui compte environ une population de cinq
mille cinq cent vingt et un (5521) habitants confondu hommes, femmes,
garçons et filles, il est le groupement le plus peuplé suivi par
le groupement de Kashozi ayant une population de 5367 habitants.
Parlant de la formation scolaire et universitaire, ce
groupement regorge onze écoles et quatre institutions supérieures
et universitaires réparties de la manière suivante :
- Six écoles primaires, trois écoles
secondaires
- Un institut technique médical (ITM/KAZIBA)
- Une école biblique pour les protestants avec deux
centres de formation en informatique
- L'ISM (institut supérieur de management)
- L'institut supérieur pédagogique extension de
l'ISP Walungu
- Et l'ULGL.
Deuxième
Section : PRESENTATION DU GUICHET DE LA COOPC KAWA A KAZIBA
1. Historique
La coopérative d'épargne et de crédit
du kawa est créée à Bukavu comme une
coopérative à caractère financière soumise aux
disposition de la loi 002/2002 du 02 Février 2002 portant gestion et
création des coopératives en République
Démocratique du Congo
Ainsi, elle siège à Bukavu dans le quartier
Industriel, commune De Kadutu dans la province du Sud-Kivu qui est son
champ d'application.
En effet, nous sommes intéressés de son
guichet qui oeuvre ici à Kaziba et qui fut installé dans cette
chefferie en date du 31 juillet 2010, jusqu'à nos jours.
Ce guichet est sous la gérance de Mr PIERRE MULAMBO
ici à Kaziba et se trouve logé dans des maisons de la
Paroisse Christ-roi dans le groupement de Muchingwa dans la localité de
Nachihase.
2. LA RAISON SOCIALE
La raison sociale de la Coopec Kawa ou sa mission
d'existence est de stimuler la culture de l'épargne et renforcer le
mécanisme de la survie des membres par l'octroi des
crédits.
3. OBJECTIF
La Coopec Kawa a pour objectif la promotion des
intérêts coopératifs et socio-économiques de ses
membres
Cette promotion est réalisée en :
v Collectant les épargnes de ses membres
v Octroyant des crédits à ses membres
v Réunissant le fonds par l'émission des parts
sociales de ses membres.
v Favorisant l'esprit coopératif, de
développement et de la collaboration entre ses membres.
Source : statut de la Coopec Kawa.
3. ACTIVITES
Les activités effectuées par le guichet de
la Coopec Kawa à Kaziba sont les suivantes :
v L'épargne : il est facilité à
tout un chacun qui est membre de cette coopérative en y
épargnant le montant d'argent de toute valeur dont il dispose.
v Le S.A.V : c'est un service d'approvisionnement aux
vulnérables. Ce service regroupe tous ceux-là qui
désirent être membre de la Coopec mais qui n'ont pas de moyen
diffusant pour ouvrir un compte à la Coopec.
Pour cela, ils souscrivent leur adhésion au service
S.A.V moyennant cent francs (100Fc) puis le S.A.V utilise les collecteurs
sociaux pour collectionner l'épargne journalier ou hebdomadaire de
ces vulnérables qui sont appelés des membres auxiliaires.
Enfin, ces membres auxiliaires peuvent devenir membres
ordinaires de la Coopec s'ils trouvent le montant fixé pour
l'ouverture d'un compte à la Coopec Kawa soit 10$.
L'activité d'octroi des crédits : Dans
celle-ci ; il ya l'intervention des trios sous activités à
savoir :
v Les crédits express qui est rembourses dans un
moi.
v Les micros crédits : c'est un crédit
remboursable dans six mois datant de son octroi.
v Le crédit ordinaire : Est celui allant de six a
douze mois dans son échéance de remboursement.
5. ORGANISATION
STRUCTURELLE
Etant donne que la maison mère est à Bukavu et
son guichet est ici a Kaziba, ce dernier n'a pas d'organigramme. Mais on y
rencontre les postes suivants :
v La gérance qui est au sommet du guichet.
v Le service de la caisse
v Le service des crédits
v Et le S.A.V
Signalons que quand il s'agit d'une assemblée
générale tous les consternés descendent à Bukavu ou
la maison organise celle-ci
Source : Interview avec le gérant
du guichet de Kaziba
CHAPITRE III. ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
3.1. CALCUL DE
L'ECHANTILLON :
L'échantillon est un sous -ensemble de la
population ( éléments, personnes ou objets)
considérée dans une étude statistique, permettant de
conclure sur l'ensemble de toute la population . (David R. &
allii : 2008)
L'échantillon est constitué par la taille n
qui est la prise de décision recherchée. Il est
caractérisé par les paramètres tels que la moyenne,
soumises à l'écart type, ... La population est l'ensemble des
personnes une étude statistique.
En procédant par l'échantillonnage sans
remise soutenu par une étude expérimentale dans une
population finie proportionnelle à 45.501 (population de Kaziba) qui
parmi eux, nous avons 248 qui sont membres de la Coopec Kawa.
Ainsi nous avons utilisé comme
technique :
Ø Tirer au hasard ;
Ø Donner la chance à chaque membre d'être
choisi ;
Ø L'échantillon doit être
représentatif
Dans notre étude effectuée sur 248 personnes
qui sont membres de la Coopec Kawa. Comprenant 117 hommes mariés ,
39 femmes et 92 jeunes non mariés tous confondus nous avons
tiré l'échantillon de 95 membres. (Information recueillie au
près du guichet de Kaziba).
III.1.c) calcul de la taille de l'échantillon.
Formule utilisée : Ts =n/N
Avec n : effectif de l'échantillon.
N : effectif de référence
T.s : Taux de sondage
En se référant aux données
ci-haut ; nous avons enquêté au hasard un
l'échantillon de 95 membres repartis au hasard comme suit :
- Hommes mariés : 117/248 = 0,47= 47%, soit 55
membres
- Les jeunes : 92/248 = 0,37= 37%, soit 34 membres
- Femmes : 39/248= 0,16 = 16%, soit 6 membres
A l'intérieur de chaque stade (couche) les membres
sont extraits ou sélectionnés au hasard sans condition.
3.2. INTERPRETATION DES
RESULTATS
L'impact des crédits octroyés par la Coopec
Kawa guichet de Kaziba sur le développement socio-économique de
la population se manifeste de la manière suivante dans des
tableaux :
Question n°1 existent-elles des Coopec à
Kaziba ?
Tableau n°4
SEXE
|
OUI
|
NON
|
%
|
Hommes
|
55
|
-
|
47
|
Femmes
|
6
|
-
|
16
|
Jeunes
|
36
|
-
|
37
|
Total
|
95
|
-
|
100
|
Source : nos investigations.
Suivant notre enquête, nous remarquons que 47% des
hommes, 16% des femmes et 37% des jeunes filles et garçons savent
l'existence de la Coopec Kawa à Kaziba et l'existence d'autre Coopec
à Kaziba
Question n° 2. Quelles sont les principales
activités que vous exercez ?
Tableau : n° 5
Activités
|
Effectif
|
%
|
Agriculteur
|
37
|
38,9
|
Enseignement
|
35
|
36,8
|
Commerçant
|
15
|
15,8
|
Maçon
|
8
|
8,5
|
Total
|
95
|
100
|
Source : nos enquêtes
En interprétant le tableau ci-haut, nous constatons
que le grand nombre de membre sont agriculteurs, éleveurs et
arrivent à 36,8% de notre échantillon, les enseignants
arrivent à 36,8% de l'effectif échantillonnal, les
commerçants sont à 15 % de l'effectif et les maçons
totalisent 8.5% de notre échantillon.
Question n°3. Avez-vous reçu le crédit
à la Coopec Kawa ?
Tableau n°6
Nature des réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
26
|
27,3
|
Non, on me l'à privé
|
37
|
39
|
Non je ne l'ai jamais demandé
|
32
|
33,7
|
Total
|
95
|
100
|
Source : nos investigations.
Ainsi, nous constatons que 27,3% de nos enquêtés
ont reçu les crédits à la Coopec Kawa, 39% de
l'effectif échantillonal sont privés des crédits, les
un pour non ancienneté, les autres fautes de leurs conduites et
33,7% n'ont jamais demandé les crédits à la Coopec Kawa
soit pour cause de la satisfaction de leur épargne ou pour manque
des ressources pouvant assurer le remboursement du dit crédit.
Question n°4. Quelles sont les conductions pour
accéder aux crédits à la Coopec Kawa ?
Tableau n°7
Condition d'octroi des crédits
|
Effectifs
|
%
|
Etre membre pendant 6 mois
|
63
|
66,3
|
Avoir 10 % du montant sollicité dans le compte
|
13
|
13,7
|
Etre de la bonne conduite
|
7
|
7,4
|
Déposer une demande & 5$
|
12
|
12,6
|
Total
|
95
|
100
|
Source : nos investigations.
Commentaire : ce tableau ci-haut montre que 63 membres
soit 66,3 % disent que pour accéder aux crédits à la
Coopec Kawa , il faut être membre de la Coopec kawa pendant 6
mois.
13 membres soit 13,7% disent qu'il faut avoir 10% du
montant sollicité dans son compte, 7 membres soit 7,4%, affirment
qu'il faut être de bonne conduite. Et 12 membres soit 12,6%
affirment qu'il faut une demande et 5%$ pour son accompagnement
adressée au service de crédit.
Question n°5. De quoi vous ont permis, les
crédits qui vous ont été octroyé à la
Coopec Kawa ?
Tableau n°8
Activités réalisées
|
Nombres
|
%
|
Petit commerçant
|
19
|
20
|
Construction des loyers
|
27
|
28,4
|
Achat des parcelles
|
21
|
22,1
|
Paiement des frais scolaires et médicaux
|
28
|
29,5
|
Total
|
95
|
100
|
Source : nos enquêtes.
En interprétant le tableau ci-haut, nous constatons
que le grand nombre de crédit est investit dans le payement des
frais scolaires, médicaux et académiques pour quelques uns.
Ceux-ci regorgent 29,5% de la généralité de
crédit, la construction des loyers prend en compte 27 membres soit
28,4% de la totalité des crédits y sont investis et l'achat
des parcelles regorge à son tour 22,1% des crédits
octroyés aux membres.
Question n° 6 votre revenu a-t-il augmenté
grâce aux crédits obtenus à la Coopec Kawa ?
Tableau n°9
Diversité des réponses
|
Effectif
|
%
|
Oui
|
25
|
26,3
|
Non
|
41
|
43,2
|
Non répondant
|
29
|
30,5
|
Total
|
95
|
100
|
Source : nos investigations.
D'après les résultats qui ressortent dans
ce tableau, nous constatons que 26,3% de membres ont eu
l'opportunité d'augmenté leur revenu grâce aux
crédits qui leur avait été offerts par la Coopec
kawa,43.2% des membres n'ont pas eu la chance d'augmenter leur revenu soit pour
mauvaise affectation du crédit ou un mauvais investissement du
crédit dans les activités non rentables et 30.5% des membres
manquent une suggestion par rapport à la question d'augmentation de
revenu.
Question N°7 et 8. A quel intérêt
remboursez-vous les crédits qui vous sont octroyés ? Tableau
N°10
Qualité des membres
|
Effectifs
|
%
|
A 3% par mois
|
79
|
83.1
|
Non répondant et sans intérêt
|
16
|
16.9
|
Total
|
95
|
100
|
Source : Nos investigations.
Du ressort du tableau ci- haut, nous observons que beaucoup de
membres soit 83.1%savent que les crédits sont remboursables à la
Coopec kawa moyennant un intérêt de 3% mensuellement et avec
caractère régressif tandis que les non répondants et les
sans intérêt prennent 16.9% de l'effectif de notre
échantillon.
Ce tableau confirme très bien l'ignorance de quelques
membres précités à l'hypothèse, vu la non
sensibilisation efficace de la coopérative concernée.
Question N° 9
Êtes-vous parvenus à créer des emplois
grâce aux crédits qui vous ont été
octroyés ?
Tableau n°11
Nature des réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
75
|
79%
|
Non
|
20
|
21%
|
Total
|
95
|
100%
|
Source : nos enquêtes.
Du ressort de notre tableau ci-haut, nous observons que 79%
de ceux qui sont membres ont crée des emplois diversifiés
dû aux crédits que leur sont octroyés par la Coopec
Kawa au moment où le reste c'est-à-dire 21% ne sont pas
parvenu à créer les emplois moyennant les crédits.
Les crédits bien investit augmente toujours le
revenu de son bénéficiaire d'où il peut créer
des emplois moyennant ce dernier.
Question n°10. Étés-vous
intéressés à la demande des crédits ?
Tableau n°12
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
86
|
93,4
|
Non
|
9
|
6,6
|
Total
|
95
|
100
|
Source : nos enquêtes.
Signalons que 93,4% des membres sont
intéressés de la de demande de crédit à la Coopec
Kawa pour cause d'intérêt réduit malgré la
durée ou échéance de remboursement minimum et
6.6 % ne sont pas intéressés à la demande de cette
dernière ( la demande du crédit) à la Coopec Kawa
pour cause inconnue.
Question n° 11. Les crédits qui vous sont
octroyés améliorent-ils vos conditions sociales et
économiques ?
Tableau n°13
Nature des réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
33
|
34,7
|
Non
|
52
|
54,7
|
Sans réponses
|
10
|
10,6
|
Total
|
95
|
100
|
Source : nos enquêtes.
Signalons que dans 100% des membres constituant notre
échantillon, 34.7% des membres affirment l'amélioration de leurs
conditions sociales et économiques, 54,7% n'ont pas parvenus à
améliorés leurs conditions sociales et économiques
moyennant les crédits de la Coopec kawa tandis que 10,6% manquent
une suggestion par apport à cette question ci-haut
soulevée. D'où la majorité reste dans un état de
non amélioration des conditions sociales et économiques
malgré l'existence de la Coopec Kawa à Kaziba.
Question n° 12. Est ce que le montant de crédit
qu'on vous accorde est suffisant pour la satisfaction de vos besoins ?
Tableau n°14
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Montant suffisant
|
27
|
28,4
|
Montant insuffisant
|
46
|
48,4
|
Montant très médiocre
|
22
|
23,2
|
Total
|
95
|
100
|
Source : nos enquêtes sur terrain.
Commentaire : du ressort de ce tableau ci-haut
soulevé, nous constatons que 28,4% des membres sont satisfaits pour
les montants des crédits qui leur avait été offert,
48,4% des membres n'ont pas été satisfait du montant des
crédits dont ils ont reçus et 23,2% affichent une insuffisance
élevée d'où ils affirment une médiocricité
de la valeur monétaire reçue.
Question n° 13. Le crédit vous permet-il
d'éduquer les enfants, les logements, la santé et le
manage ?
Tableau n°15
Nature des réponses
|
Nombres
|
%
|
Il nous permet d'éduquer les enfants
|
29
|
30,5
|
Il nous aide au logement
|
11
|
11,5
|
Il intervient à la santé
|
37
|
39
|
Il renforce les ménages
|
18
|
19
|
Total
|
95
|
100
|
Source : nos enquêtes
Portant des données concentrées dans ce tableau,
nous voyons que 30,5% des membres de la Coopec kawa sont parvenus à
éduquer leurs enfants moyennant les crédits dont ont leur
octroyé à la Coopec, 11,5% des membres avaient intervenus au
logement grâces aux crédits, 39% aussi avaient eu accès
aux soins médicaux grâce aux crédits et 19% parmi les
membres de la Coopec kawa ont eu un renforcement managérial.
Disons concluons que les crédits octroyés
à la population de Kaziba a un impact positif en permettant la
satisfaction de leurs besoins pour le petit nombre des membres qui ont eu la
chance d'en avoir et sans importance pour les autres qui ne sont pas membres
et quelques membres qui n'ont pas eu la chance d'en avoir.
CONCLUSION GENERALE
Ce travail est intitulé « Impact socio-
économique des crédits octroyés par une
coopérative à la population. Cas de la Coopec KAWA ».
Nous le subdivisons en trois chapitres précédés d'une
introduction et suivi d'une conclusion.
· Le chapitre prémier constitut le cadre
théorique
· Le chapitre : « Presentation du lieu
d'étude »
· Et le chapitre trois montre l'analyse et
l'interprétation des résultats.
Les questions qui ont dirigé cette recherche
étaient de savoir :
- Si la population accède-t- elle aux
crédits ?
- Quelles sont les démarches que la population de
kaziba devra poursuivre pour accède entièrement aux
crédits ?
- Les crédits financent-ils les activités
socio-économiques de la population de Kaziba ?
- Les crédits améliorent-t-ils les conditions
socio-économiques d'une façon efficace et efficiente
Nous avons émut comme hypothèses :
· La population accéderait aux crédits si
elle serait informée des modalités d'octroi et de remboursement
des crédits.
· Si elle savait les démarches d'octroi des
crédits tels qu'avoir un dans cette Coopec.
· Les crédits octroyés financeraient les
conditions socio-économiques s'ils y seraient investis
définitivement,...
Dans cette recherche nous avons utilisé la
méthode systémique soutenue par quelques techniques telles
que : La technique documentaire, l'interview, l'entretien, l'observation
libre et participante et le questionnaire d'enquête.
Apres notre enquête nous avons abouti aux
résultats suivants :
1. La minorité de membre ont reçu les
crédits soit 27,3% de notre échantillon et la majorité
n'a jamais accédé aux crédits soit 72,7% de tout les
membres soit pour manque de moyen de remboursement.
2. 50, 5 % de membre soit 48 membres ont construit des
maisons et ont acheté les parcelles
Moyennant les crédits obtenus à la Coopec
KAWA.
3. 20 % ont entreprit les petits commerces moyennant les
crédits de cette coopérative et 29,5% les ont utilisé
dans les frais scolaires et soins médicaux.
4. Signalons que 79% soit 75 membres affirment qu'ils ont
créé des emplois moyennant les crédits de la Coopec KAWA
et 21% soit 20membres n'ont pas créé d'emploi moyennant ces
crédits.
5. 33 membres soit 34,7% des membres affirment d'avoir
amélioré leurs conditions de vie sur le plan social et
économique et 65,3% soit 67 membres n'ont pas amélioré
leurs conditions de vie.
SUGGESTIONS
1. Nous voulons suggérer au guichet de la Coopec KAWA
situé à Kaziba de :
- sensibiliser la population afin d'adhérer
à la Coopec KAWA
- Organiser le séminaire de formation de membres
- Faire une publicité efficace et efficiente de la
Coopec KAWA pour susciter l'esprit coopératif entre les membres
2. Aux membres et à la population de Kaziba:
- Adherer massivement à la Coopec KAWA et
augmenter leur épargne
- Solliciter le crédit et investir dans les
activités génératrices des revenus
- Garder leur honnêteté et leur
crédibilité en remboursant le crédit à terme
Ce travail étant humain, nous ne prétendons pas
avoir réalisé une oeuvre parfaite car la perfection est divine.
Ainsi, nous restons ouverts à toute critique objective et constructive
pour l'amélioration du présent travail.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. David R. et Cie, statistiques pour l'économie
et la gestion, 2ème Ed. Sween, 2008
2. Noëlla INGABIRE, contribution
socio-économique des coopératives d'épargne et de
crédit au Rwanda, ULK, 2011
3. Mohammad YUNUS, le micro-crédit, Ed. des
organisations, 2007
4. RUTERAHAGUSHA, impact de la satisfaction des clients
sur la performance de la banque populaire de Muhima, ULK, 2009
cité par Noëlla NGABIRE
5. GITON et VITRY, les banques et les
coopératives modernes,
6. SHERBROOK, développement Internationale des
banques et Coopératives, 2002, publié dans memore on
line.
7. NYANDWI, Impact des Coopératives
d'épargne et des crédits au Burkina-Faso, Paris,
1990,P.30
8. FAUQUET, Contribution socio-économique des
Coopératives d'épargne et des crédits au Rwanda,
ULK, 2011, cité par Noëlla NGABIRE.
9. STERIN, Impact des banques populaires sur le
développement rural et la promotion coopérative, P.U.Z ,
1966, P93.
10. DESROCHE, pourquoi et comment constitué une
société coopérative, 2e
édition J.Delmas, Paris, 1976, P33.
II. SITES INTERNETS
1. http//Umwalimu-SACCO.
2. WWW. Encyclopédie/Banque.Com ;
III. DICTIONNAIRES ET LES NOTES DES COURS
1. Dictionnaire, LAROUSSE DE POCHE, 1999, P992.
2. JUMAPILI BOMBO, MRSS, inédit, 2011, G2 ISM
Kaziba.
3. KAGARABI WILLY, IRS, G1 ISM, Inédit, 2010.
IV. LES RAPPORTS
1. Alliance Internationale Coopérative publiée
dans memore on line.
2. Rapport statistique de la collectivité chefferie de
Kaziba,2011.
3. Consultative group to assist the poor, in memore on
line.
TABLE DES
MATIÈRES
EPIGRAPHE
I
PROLOGUE
II
EN MEMOIRE.
III
DEDICACE
IV
REMERCIEMENTS
V
SIGLES ET ABREVIATIONS
VI
0. INTRODUCTION
- 1 -
0.1. PROBLEMATIQUE
- 1 -
0.2. HYPOTHESES :
- 2 -
0.3. CHOIX ET INTÉRÊT DU
SUJET
- 3 -
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL
- 4 -
0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
- 4 -
0.6. APROCHES MATHODOLOGIQUES
- 5 -
0.6.1. METHODE UTILISEE
- 5 -
0.6.2. TECHNIQUES UTILISEES
- 6 -
0.6.2.1. L'ENTRETIEN
- 7 -
0.6.2.2. L'OBSERVATION LIBRE ET PARTICIPANTE
- 7 -
0.6.2.3. L'ANALYSE DOCUMENTAIRE
- 7 -
0.6.2.4. LE QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
- 8 -
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
- 8 -
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
- 9 -
CHAPITRE I CADRE THEORIQUE
- 10 -
1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS
- 10 -
1.2 NOTION SUR LES BANQUES
- 12 -
1 3 CLASSIFICATION DES BANQUES
- 12 -
1.3.1 Les banques d'émission ou de
circulation
- 12 -
1.3.2 Les banques de dépôt
- 13 -
B Au point de vue de leurs opérations
- 13 -
1 .Les banques hypothécaires
- 13 -
2 .Les banques de spéculation
- 13 -
1.4 THEORIE SUR LES COOPÉRATIVES
- 14 -
1.4.1 Historique des coopératives :
- 14 -
1.4.2. Les traits distinctifs d'une
coopérative, les modes d'associations et d'entreprises.
- 18 -
1.4.3. Différence entre coopératives
et les mouvements de solidarité
- 18 -
1.4.4. Différence entre la
coopérative et l'association
- 18 -
1.4.5. Différence entre
coopérative et entreprise
- 19 -
1.4.6. Quelques critiques de la
micro-finance
- 19 -
1.4.6.1. Taux élevé pour les
microcrédits
- 19 -
1.4.6.2. Pas de bonne utilisation de l'argent des
donateurs.
- 20 -
1.4.7. L'exploitation des
bénéficiaires des micro-finances
- 20 -
1.5. NOTION ET ROLE DES CRÉDITS
- 20 -
1.5.1. SORTES DES CRÉDITS
- 21 -
CHAPITREII. PRESENTATION DU LIEU D'ETUDE
- 22 -
Première section : CADRE PHYSIQUE DE LA
CHEFFERIE DE KAZIBA
- 22 -
1. Situation géographique
- 22 -
2. Les ressources de la chefferie de
Kaziba
- 27 -
2. L'ORGANISATION POLITICO-ADMINISTRATIVE ET
ECONOMIQUE
- 30 -
B. ORGANIGRAMME DE LA CHEFFERIE DE KAZIBA
- 34 -
3. Organisation et ressources
économiques
- 35 -
3.1 L'énergie
- 35 -
3.2. L'agriculture
- 35 -
3.3. L'élevage
- 36 -
3..4. La pisciculture
- 36 -
3.5. L'apiculture
- 37 -
3.6. Le commerce et l'artisanat
- 37 -
3.7.Le transport et la communication
- 38 -
3.8. La sylviculture
- 39 -
3.9. La religion
- 39 -
3.10. L'industrie et l'exploitation
minière
- 40 -
4. LA PRESENTATION DU GROUPEMENT DE MUCHINGWA
- 40 -
Deuxième Section : PRESENTATION DU
GUICHET DE LA COOPC KAWA A KAZIBA
- 42 -
1. Historique
- 42 -
2. LA RAISON SOCIALE
- 42 -
3. OBJECTIF
- 42 -
3. ACTIVITES
- 43 -
5. ORGANISATION STRUCTURELLE
- 44 -
CHAPITRE III. ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
- 45 -
3.1. CALCUL DE L'ECHANTILLON :
- 45 -
3.2. INTERPRETATION DES RESULTATS
- 46 -
CONCLUSION GENERALE
- 54 -
SUGGESTIONS
- 56 -
BIBLIOGRAPHIE
- 57 -
TABLE DES MATIÈRES
- 59 -
|