II-3-1-2- Caractérisation des types biologiques
Les types biologiques sont un système de classification
des végétaux initié par Raunkiaer (1934), afin d'organiser
tous les végétaux selon le positionnement des organes de survie
de la plante durant la période défavorable. Cette classification
a permis de caractériser la flore intérieure de la FCHS.
II-3-1-3- Similitude entre les sites de relevés
Le coefficient de similitude ou coefficient de
communauté permet de caractériser, objectivement et
quantitativement, le degré de ressemblance de deux listes
d'espèces. À cet effet, différentes formules de
coefficient de similitude ont été proposées (Clifford
& Stephensen, 1975 ; Romesburg, 1984). Les coefficients Cj de jaccard
(1901), Ck de Kulczinski (1928) et Cs de Sørensen (1948) sont les plus
couramment utilisés. Celui de Sørensen (1948), qui est un
coefficient asymétrique sera utilisé dans la présente
étude du fait que les comparaisons à effectuer se feront sur la
base de la présence-absence des espèces. Il se calcul comme suit
:
Cs = 100 X
2c
a + b
avec Cs-coefficient de similitude, a-nombre d'espèces
du milieu A, b-nombre d'espèces du milieu B et c-nombre d'espèces
communes aux milieux A et B.
Dans la présente étude A et B représente
soit le milieu intérieur, soit la zone témoin, la lisière
ou la zone rurale.
Les valeurs de Cs varient entre 0 et 100 p.c. Plus les listes
ont des espèces en commun, plus Cs tend vers 100 p.c. Plus les deux
listes floristiques sont différentes, plus la valeur de Cs tend vers
0.
II-3-1-4- Indice de diversité spécifique
L'indice de diversité spécifique
considéré dans cette étude est celui qui est le plus
couramment utilisé dans les études de la
végétation, il s'agit de celui de Shannon & Weaver (1948). Il
combine le nombre d'espèces et leur abondance relative et permet de
quantifier la diversité floristique d'un peuplement. Cet indice
noté (H) est donné par l'expression mathématique suivante
:
14
H = --~
(n??) × ln
(n??)
avec N-effectif des S espèces
considérées, ni-effectif des individus d'une espèce i.
Cet indice de diversité a été
utilisé dans cette étude pour quantifier et comparer la
diversité floristique dans les différents milieux (témoin,
intérieur, lisière et rural) dans lesquels les relevés
floristiques ont été effectués.
Le calcul de l'indice de Shannon et Weaver (H) a
été accompagné par l'indice d'équitabilité
de Piélou (E) qui représente le rapport de l'H à la
diversité maximale théorique dans le peuplement. Cet indice varie
de 0 à 1. Plus la valeur de E est voisine de 1, plus les espèces
du milieu considéré se répartissent équitablement
entre les individus qui les composent par contre les valeurs faibles
correspondent à la présence d'un nombre d'espèces rares ou
d'un petit nombre d'espèces dominantes (Piélou, 1966). Il se
calcule selon l'équation suivante :
E =
I
Log2S
avec S-nombre total de toutes les espèces du milieu
considéré.
E a permis de se renseigner sur la répartition des
effectifs entre les différentes espèces dans les milieux.
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