WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Diversité floristique de la forêt classée du haut-sassandra (centre-ouest de la côte d'ivoire) en période post-conflits armés

( Télécharger le fichier original )
par Kouassi Apollinaire Kouakou
Université Jean Lorougnon Guédé  - Master 2014
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II-3-1-2- Caractérisation des types biologiques

Les types biologiques sont un système de classification des végétaux initié par Raunkiaer (1934), afin d'organiser tous les végétaux selon le positionnement des organes de survie de la plante durant la période défavorable. Cette classification a permis de caractériser la flore intérieure de la FCHS.

II-3-1-3- Similitude entre les sites de relevés

Le coefficient de similitude ou coefficient de communauté permet de caractériser, objectivement et quantitativement, le degré de ressemblance de deux listes d'espèces. À cet effet, différentes formules de coefficient de similitude ont été proposées (Clifford & Stephensen, 1975 ; Romesburg, 1984). Les coefficients Cj de jaccard (1901), Ck de Kulczinski (1928) et Cs de Sørensen (1948) sont les plus couramment utilisés. Celui de Sørensen (1948), qui est un coefficient asymétrique sera utilisé dans la présente étude du fait que les comparaisons à effectuer se feront sur la base de la présence-absence des espèces. Il se calcul comme suit :

Cs = 100 X

2c

a + b

avec Cs-coefficient de similitude, a-nombre d'espèces du milieu A, b-nombre d'espèces du milieu B et c-nombre d'espèces communes aux milieux A et B.

Dans la présente étude A et B représente soit le milieu intérieur, soit la zone témoin, la lisière ou la zone rurale.

Les valeurs de Cs varient entre 0 et 100 p.c. Plus les listes ont des espèces en commun, plus Cs tend vers 100 p.c. Plus les deux listes floristiques sont différentes, plus la valeur de Cs tend vers 0.

II-3-1-4- Indice de diversité spécifique

L'indice de diversité spécifique considéré dans cette étude est celui qui est le plus couramment utilisé dans les études de la végétation, il s'agit de celui de Shannon & Weaver (1948). Il combine le nombre d'espèces et leur abondance relative et permet de quantifier la diversité floristique d'un peuplement. Cet indice noté (H) est donné par l'expression mathématique suivante :

14

H = --~ (n??) × ln (n??)

avec N-effectif des S espèces considérées, ni-effectif des individus d'une espèce i.

Cet indice de diversité a été utilisé dans cette étude pour quantifier et comparer la diversité floristique dans les différents milieux (témoin, intérieur, lisière et rural) dans lesquels les relevés floristiques ont été effectués.

Le calcul de l'indice de Shannon et Weaver (H) a été accompagné par l'indice d'équitabilité de Piélou (E) qui représente le rapport de l'H à la diversité maximale théorique dans le peuplement. Cet indice varie de 0 à 1. Plus la valeur de E est voisine de 1, plus les espèces du milieu considéré se répartissent équitablement entre les individus qui les composent par contre les valeurs faibles correspondent à la présence d'un nombre d'espèces rares ou d'un petit nombre d'espèces dominantes (Piélou, 1966). Il se calcule selon l'équation suivante :

E =

I

Log2S

avec S-nombre total de toutes les espèces du milieu considéré.

E a permis de se renseigner sur la répartition des effectifs entre les différentes espèces dans les milieux.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault