1.13.2. Diospyros
mweroensis
C'est une espèce d'arbre de la famille des
Ebénacée, originaire de la forêt tropicale humide des
Philippines appartenant au règne Plantae, sous-règne de
Tracheobionta, division de Magnoliophyta, classe de Magnoliopsida, sous-classe
de Dilleniidae, ordre d' ébénales et du genre Diospyros. Son
fruit est comestible, mais localement jugé d'intérêt
discutable en raison de son odeur. Il est couvert d'une peau à texture
de velours fin, habituellement brun rougeâtre. (Roger B., 2006). Le
composant le plus présent est le méthyle butyrate (32,9%), devant
l'éthyle butyrate (10,7%), le butyle butyrate (10,2) et le benzyle
butyrate (10,0%), 4 des éthers détectés étaient des
composés sulfurés (Wong et al, 1997). En laboratoire,
des extraits ont démontré un effet anti-inflammatoire et de
réduction de la bronchite allergique asthmatiforme, avec dans ce cas une
administration orale (Kyoung-youlLee, 1990). De feuilles séchées
à l'air de diospyros mweroensis contient deux molécules
(squalenes) qui ont en laboratoire montré des effets
intéressants : la première (ß-amyrinpalmitoleate) a
des propriétés analgésiques et anti-inflammatoires
importantes, et la seconde, l'isoarborinol méthyle esther a une
activité antimicrobienne (Ragasa et al., 2009).
1.13.3. Luffa
cylindrica
Curasson (1936) signale la toxicité des graines et leur
usage comme ichtyotoxique. Le fruit est employé par les tanneurs
Haoussas et Yorubas pour épiler les peaux : ils les font tremper pendant
vingt-quatre heures dans un bain contenant des cendres et des morceaux de
fruits (Dalziel, 1937). L'utilisation de ce végétal à
Madagascar en guise de savon pour laver le linge laisse supposer la
présence de saponosides. Les graines contiennent 41 à 48p. 100
d'une huile analogue à celle des graines du
Luffa cylindrica (Howesf, 1930) Les fruits
contiennent un saponoside et un principe amer, amorphe, appelé Luffeine,
ces deux corps étant peut être identiques. Le principe amer
n'étant pas soluble dans l'huile, seul les tourteaux sont toxiques.
(Gaudin e al, 1938) en ont étudié l'action physiologique
sur des cyprins dorés et des cobayes. Le digesté aqueux à
1 p. 1000 produit la mort des poissons en douze heures. Un digesté
contenant 1 g. de plante par kilogramme d'animal, donné à des
cobayes, produit au bout d'une heure et demie des phénomènes
d'intoxication caractérisés par un essoufflement, une respiration
rauque et de violentes contractions thoraciques. Au bout de trois heures, ces
phénomènes s'accentuent, la respiration semble très
difficile et l'animal ne peut presque plus se déplacer. La mort survient
en sept heures et demie.
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