Annexe 1
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Dans la chambre royale...
Guenièvre (essaie d'engager la
conversation alors qu'Arthur lit) : Ah tiens aujourd'hui j'ai fait
taillé le rosier de l'arrière cour parce qu'il en avait
drôlement b'soin !
Arthur se demande ce qu'elle fait.
Guenièvre : Et vous, vous m'racontez pas
votre petite journée ?
Arthur (peu convaincant) : Ah ben !
Faut l'temps d'encaisser la votre déjà ! Pas toutes les
émotions d'un coup !
A la table ronde...
Galessin : Sire, moi je cherche juste à
comprendre...
Calogrenant : On réussi à mettre
la main sur le voleur de bétail, il refuse de donner l'nom d'son
complice qu'est c'qu'on attend ? Arthur : Qu'est c'qu'on
attend pour quoi ? Il veut toujours pas parler ?
Blaise : Heu... Toujours pas non... Il dit qu'il
nous emmerde. Calogrenant : En plus !
Galessin : On passe pour quoi j'vous l'demande !
Bohort : Mais qu'est c'que vous voulez qu'on y fasse ?
Calogrenant : C'est pourtant pas les solutions qui manquent !
Léodagan : C'est vrai qu'c'est curieux cette manie de
pas vouloir torturer ! Hum... Ca vient d'quoi ça ?
Arthur : Ca vient d'chez moi y a pas d'tortures,
voilà. Bohort : C'est très bien comme ça
!
Galessin : Ah ben oui c'est très bien !
C'est moderne. Calogrenant : En attendant l'complice il cavale
toujours !
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Léodagan : Vous savez la torture c'est
pas c'que vous croyez ! Quand c'est fait par un pro y a pas une goutte de sang
! Calogrenant : Le simple fait de déballer les outils,
le mec il craque !
Arthur : Et si y craque pas ?
Léodagan : Alors là heu... C'est
la boucherie...
Dans une autre salle...
Venec (fait une démonstration de
ses produits) : Vous mettez le pied d'votre gars là-dedans, vous
fermez bien, vous tournez la vis jusqu'à que vous entendiez l'bruit
d'l'os.
Bohort : J'ai chaud... Je me sens pas
très bien...
Léodagan : Oh, ça c'est du
classique, hein, ça on en trouve à peu près partout.
Venec : Bon. Celui-là c'est
l'modèle adulte mais on a toutes les tailles.
Arthur : Mais qui c'est qui invente ces trucs
? Vous les connaissez les mecs vous ?
Léodagan : Ca ça a toujours plus
ou moins existé...
Venec : De temps en temps on tombe sur un
farfelu qui croit qu'il a inventé l'eau chaude, mais l'plus souvent
c'est une adaptation d'un modèle existant ! (prend un autre
objet) Ca par exemple c'est simple. Pour rester sur l'thème du
pied, vous dites à votre gars de bien marché au milieu d'la
pointe (sort un marteau énorme) et tac un coup ferme sur
l'dessus.
Léodagan : Pas mal, ça.
Bohort : C'est horrible cette chaleur, j'suis en
sudation, là !
Léodagan : Et l'autre là vous
avez la trappe là en dessous pou mettre des braises, ou pas ?
Venec : Non ça c'est le modèle au
dessus, il est un poil plus cher. Léodagan :
Ouais...
Arthur : Mais... Attendez, l'mec qui est en
train d'se faire broyez l'pied qu'est c'que ça peut bien lui foutre
qu'on lui crame en plus ?
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télévisuel et série intertextuelle 83
Léodagan : Non mais c'est pour la mise
en scène un peu.
Venec : Tout c'qui est feu ça
impressionne bien !
Bohort : J'ai l'impression que j'fais des
palpitations...
Léodagan : Mais sinon vous avez rien
d'plus festif, là, de...
Venec : Si vous aimez j'ai ça
(sort une pince immense) C'est pour
arracher les noix.
Bohort (pas très
rassurés) : Les noix ? Les fruits.
Venec : Ah non. Les noix, les noix...
Grand silence...
Plus tard...
Venec : Ca c'est ce que j'appelle la gamme de
voyage : vous êtes en déplacement, vous avez pas envie d'vous
encombrez avec du barba, vous avez ça !
Léodagan : Et ça c'est pour ?
Venec : Alors là vous sectionnez
l'doigt au niveau de la première phalange.
Arthur : Ouais, c'est déjà moins
vicelard...
Bohort : Moins vicelard heu...
Arthur : `Fin je veux dire comparé au
reste, quoi.
Venec : Ca c'est du progressif. Vous coupez
une phalange, vous en coupez une deuxième, si l'gars cause toujours pas
revenez sur le premier doigt vous lui bouffez une phalange en plus (sort un
papier) non mais d'toute façon y a un fascicule livré avec, c'est
tout expliqué.
Léodagan : Ca on peut toujours en
prendre quatre ou cinq, heu, ça s'ra jamais perdu ça. Hein ?
Venec : Voilà, j'crois qu'on a fait
l'tour (sort un espèce de sécateur) Oh, sinon y a
ça aussi, c'est l'bel outil.
Arthur : Qu'est c'qu'on coupe avec ça
?
Venec : Ah c'qu'on veut. Mais enfin... C'est
plutôt pour tout ce qui est génital.
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télévisuel et série intertextuelle 84
Bohort : Ca... Ca vous ennuie si j'vomis ?
Le soir... Arthur parle enfin avec Guenièvre... Il
tient une cage entre les doigts.
Arthur : Vous mettez ce bout là dans
un orifice.
Guenièvre (choquée) :
Un orifice ???
Arthur : Oui, c'est au choix, enfin bon c'est
vrai que classiquement c'est plutôt le.... Bref. Vous prenez l'aiguille
et vous piquez le cul du rat. Bon là c'est un rat empaillé mais
c'est pour vous montrer. Le rat rentre dans l'orifice et il bouffe tout.
(Guenièvre est dégoutée et Arthur ravit) Hein ? Oui, oui
ça ? Hein ? Pfiou (voix off) Vous avez raison c'est plus sympa
quand on s'raconte nos journées !
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