REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
« ISTA »
B.P. 6593 KIN 31
2ème CYCLE
SECTION : ELECTRONIQUE
KINSHASA - BARUMBU
DEPLOIEMENT D'UN RESEAU D'ACCES A FIBRES OPTIQUES DANS
LA COMMUNE DE MATETE PAR LA TECHNOLOGIE FTTH
Par
KATAKO ONEMA LEON
Directeur : KIDIAMBOKO GUWA GUA BAND
Mémoire présenté et défendu en vue de
présenté eSimon l'obtention du grade d'Ingénieur en
Génie en
Docteur en sciences appliquées
Electrique Génie Electrique
Professeur Associé
Orientation :
Télécommunications
Co-directeur : OSAMALO DIMANDJA
Evariste
Ingénieur en Télécommunications
Chef de Travaux
ANNEE ACADEMIQUE 2014 - 2015
EPIGRAPHE
« Rêve de grandes choses, cela te permettra au
moins d'en faire de toutes petites ».
Jules RENARD
DEDICACE
A mon regretté père EMILE TAMBASHE KONGI qui ne
goûtera point au fruit des efforts de son fils.
A ma mère AFINA OMOKOKO WENDA pour toutes les peines
endurées et les sacrifices consentis en dépit des ressources
limitées.
A mes frères LOMAMI TAMBASHE JOSUE, SHINGO OTSHINGA
PATRICK, WOSHA OSOMBA GIRESSE, WOSHASHA SHONGO ALEXI.
Aux familles, Papa BASILE TAMBASHE OLEKO, Papa KATTAKO Jean,
Papa YOULU USHASHA, Benoit WOSHA OKONDALOLE, Maman NDETE pour vos riches
conseils et leur contribution matérielle.
A mes neveux Ir Johnny TSHEKE SHELE, Basile DIMANDJA pour vos
riches conseils et leur contribution matérielle.
A mes Oncle maternel Clément NDJATE, TALAMA JOSE pour
leur soutien moral.
A mes amis et collègues les plus chers, Diego BABUTANA
LANDU, MUZU EPHREM, Ir MASANGI BONDI TANZALA, Ir LOHATA SIVEY, Ir OTAKA
EKOMBA, Ir DJENGA Georges, Ir ROBERT, maître OSCAR et mes frères
du cercle des étudiants Kimbanguistes (CEK) en général.
KATAKO ONEMA Léon
REMERCIEMENTS
Je rends grâce à sa divinité papa Simon
KIMBANGU KIANGANI pour sa bonté pour m'avoir donné la force et
la santé durant la réalisation de ce mémoire.
Ce travail sanctionne la fin de notre formation au second
cycle en génie électrique, option
télécommunication. Nous ne pouvions réaliser ce travail
sans le concours des uns et des autres.
Nous pensons particulièrement au professeur KIDIAMBOKO
GUWA GUA BAND qui a accepté volontiers d'assurer la direction de ce
travail. Ses conseils et critiques souvent sévères ont
été des auxiliaires indispensables pour l'aboutissement de ce
travail. Nous gardons de lui les souvenirs d'un maître
dévoué et perspicace.
Le chef de travaux OSAMALO DIMANDJA Evariste nous a
prêté son savoir dans l'élaboration de ce travail, Son
apport a été considérable. Nous lui resterons
reconnaissant.
Nous sommes redevables à tous les enseignants qui ont
assuré notre encadrement durant toute notre formation à
l'institut supérieur de techniques appliquées en sigle ISTA. Nous
pensons particulièrement aux enseignants de Génie
électrique, option télécommunications
Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont
contribué de près ou de loin, directement ou indirectement
à l'élaboration de ce travail.
KATAKO ONEMA Léon
ABREVIATIONS
ONT : Optical Network Termination
OLT : Optical Link Terminal
SDH : Synchronous Digital Hierarchy
PBO : Point de Branchement Optique
PON : Passive Optical Network
PP : Point to Point
PR : Point de Raccordement
DCF : Dispersion Compensating Fiber
DL : Diode Laser
DSL : Digital Subscriber Line
DWDM : Dense Wavelength Division Multiplexing
EDFA : Erbium Dopped Fiber Amplifier
BO : Branchement Optique
C : Célérité
CBO : Câble de Branchement Optique
FDM : Frequency Modulation
FM : Frequency Division Multiplexing
F-OXC : Fiber Optical Crossconnect
FTTB : Fiber to the Building
FTTC : Fiber to the Curb
FTTH : Fiber to the Home
FTTx : Fiber to The x
FWM : Four Wave Mixing
HXC : Hierarchical Cross connect
MAN : Metropolitan Area Networks
MIE : Multiplexeur d'Insertion Extraction
PON : Passive optical network
OADM : Optical Add/Drop Multiplexer
ON : Ouverture Numérique
OXC : Optical Crossconnect
PDH : Plesiochronous Digital Hierarchy
ONT : Optical network terminaison
ROADM : Reconfigurable Optical Add/Drop Multiplexer
STM : Synchronous Transport Module
LED : Light Emitting Diode ou diode electroluminescence
ONU : Optical network unit
INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
Les supports de transmission tels que le câble à
cuivre, le faisceau hertzien atteignent leurs limites en termes de
débits. Anticipant une évolution rapide dans les usages des
clients, nécessitant plus de simultanéité et de
qualité, nous avons fait le choix de la fibre optique car ce dernier
offre de très larges bandes passantes et une atténuation fiable
du signal ainsi que de débits très élevés.
D'où notre grande préoccupation est de savoir
comment mener une étude d'installation d'un réseau d'accès
dans la commune de Matete, afin de connaitre les règlementations
techniques pour la mise en oeuvre.
Nous allons déployer un réseau d'accès
avec les services standards. Il s'agit de triple play
notamment donnée, vidéo, voix, via ce support.
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
L'hypothèse est la réponse
présumée à la question qui oriente une recherche. Elle est
aussi définit comme une supposition qui est faite d'une réponse
à une question.
De notre part, nous essayerons de la définir comme une
réponse anticipative et suppositoire qui demeure vraie ou fausse
après le résultat de la conclusion finale de la recherche.
Dans le même ordre d'idée, nous pensons qu'il
nous suffit de considérer domicile, comme étant un quartier.
En effet, dans cette logique de résonnement, nous
pourrons avec facilité installer un réseau à fibre optique
dans un domicile.
3. OBJECTIF ET INTERET DU
TRAVAIL
Le Fiber to the home correspond au déploiement de la
fibre optique jusqu'à domicile.
L'enjeu est de faire bénéficier à tous
les avantages techniques débits plus élevés, débits
de meilleures qualités, débits symétriques, très
fiables aux abonnés de la commune de Matete.
4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Au cours de nos recherches, nous avons utilisé des
méthodes et techniques suivantes:
ü La méthode analytique
Cette méthode nous a permis d'analyser le milieu
Commune de Matete notamment sur la démographie, la situation
géographique et climatique ainsi que des activités
économiques et commerciales.
ü La méthode descriptive
Cette méthode nous a permis de faire la description de
la technologie de notre choix pour implanter le réseau d'accès
dans la commune Matete.
Pour notre cas nous avons porté le choix sur la
technologie FIBER to the home en sigle FTTH.
TECHNIQUES :
Comme technique nous avons interviewé les agents
de la SCPT, la consultation de quelques sites internets qui a été
d'un apport appréciable.
5. SUBDIVISION
Outre l'introduction et la conclusion générales,
notre travail se subdivise en quatre chapitres. Dans le premier chapitre, nous
traitons des généralités sur la fibre optique. La
présentation de la commune de Matete couvre le deuxième. Le
Troisième esquisse un mot sur le réseau métropolitain de
la Société Commerciale Poste Télécommunication en
sigle SCPT. Le quatrième et dernier chapitre sur le déploiement
d'un réseau d'accès à fibres optiques dans la commune de
Matete, de la technologie FTTH.
CHAPITRE l : GENERALITES SUR LA
FIBRE OPTIQUE
l.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre nous allons présenter d'une
manière générale la technique de l'exploitation de la
fibre optique dans un réseau de transmission des données, et sa
structure constructive et fonctionnelle ainsi que leurs
caractéristiques.
Enfin nous parlerons des applications de la fibre optique dans
une liaison de transmission des données qui la caractérisent.
l.2. LA FIBRE
OPTIQUE1(*)
l.2.1. Définition
La fibre optique est définie comme étant un
support de transmission, des signaux numériques sous forme d'impulsions
lumineuses modulées.
La fibre optique est un fil de verre transparent très
fin qui conduit un signal lumineux codé permettant de véhiculer
une large quantité d'informations.
C'est un fil de verre, entouré d'une gaine
réfléchissante qui a une propriété principale de
servir du tuyau dans lequel on peut faire circuler de la lumière.
l.2.2.
Constitution
D'une manière générale, le câble
à fibre optique a trois éléments principaux, entre
autres:
- Le Coeur
- La Gaine optique
- Le fourreau
La figure I.1. Présente la structure d'un
câble à fibre optique
Figure I.1. Structure d'une fibre optique
ü LE COEUR
Est un milieu dans lequel une quantité d'énergie
lumineuse véhiculée au sein de la fibre sera confiné au
voisinage du centre dont l'indice de réfraction est dans laquelle se
propage la lumière.
ü LA GAINE
Elle est la partie qui enveloppe le coeur dont la
réfraction est plus faible.
ü LE FOURREAU
(revêtements)
Aussi appelé la gaine protectrice, assure à son
tour la protection mécanique et chimique adéquate à la
fibre optique.
ü DUREE DE VIE D'UN CABLE A FIBRE OPTIQUE
La durée de vie d'un tel conducteur est estimée
à au moins 20 ans. Le signal électrique à transmettre, est
transformé en signal lumineux à l'aide d'un émetteur.
L'émetteur utilise une LED (Light Emitting diode) diode électro
luminescente ou un laser pour produire la lumière.
Pour l'opération inverse, consistant à convertir
le signal lumineux en signal électrique, on utilise un détecteur
appelé photo diode ou photo transistor
l.2.3. Application2(*)
Le principe est bien entendu celui des
télécommunications mais, les fibres optiques débordent
largement ce secteur et comprennent un grand nombre important d'applications
industrielles. Il s'agit de :
l.2.3.1. Domaine de
télécommunications
Les deux premiers grands domaines d'utilisation liés
aux besoins des réseaux ont été les liaisons aubaines, de
capacités considérables. Ces liaisons fonctionnent sans
ampliation intermédiaire ni télé-alimentation. Et les
liaisons sous-marines tels que les liaisons transocéaniques ou les
liaisons côtières sans répéteurs. Ces derniers
dépassent 200 Km, et même 300 Km avec l'amplificateur optique.
Puis, Dans la perspective de la mise en place des réseaux ATM, ces
liaisons terrestres régionales, nationales et internationales
connaissent un très fort développement et constituent
l'infrastructure des autoroutes de l'information.
ü VIDEO COMMUNICATION
De nombreuses expériences ont déjà
été menées dans ce domaine. Si les réseaux à
distribution optique, interactif ont vu leur développement ralentir par
des contraintes économiques (en attendant ce développement de
composant à bas prix), la plupart des réseaux à
distribution coaxiale plus classiques, utilisent la fibre optique dans le reste
du réseau.
ü LIAISONS ET RESEAUX DES DONNEES
Même sur des courtes distances, l'utilisation des fibres
optiques en informatique s'est rapidement développée, surtout
pour l'isolement électrique et l'insensibilité aux perturbations
électromagnétiques. Les fibres optiques permettent aussi de
constituer des réseaux à haut débit tel que le FDDI.
ü LIAISONS
INDUSTRIELLES
Ce sont des applications variées
(télémesures, télécommande, surveillance
vidéo bis de terrain) où l'insensibilité de la fibre aux
parasites est un avantage essentiel.
ü CAPTEURS ET INSTRUMENTATION
Les fibres optiques sont de plus en plus présentes dans
l'instrumentation optique, Elles permettent ainsi d'effectuer des mesures
à distances en deux points difficiles d'accès les capteurs des
fibres optiques comme élément sensible servant en même
temps de support de transmission. Leur emploi reste spécifique, cas de
nécessité d'une intégration dans des matériaux, ou
d'une immunité électromagnétique total.
ü TRANSPORT DE
LUMIERE
Les applications classiques du transport de lumière
sont assurées par éclairage, leurs performances se sont
améliorées et leur coût est baissé grâce au
développement des technologies des fibres optiques.
l.2.3.2. Domaine de la
médecine
La médecine où la fibre optique est notamment
utilisée :
- En chirurgie associe à un faisceau laser qui permet
de pulvériser un calcul rénal, découper une tumer,
réparer une rétive ;
- En endoscopie, pour éclairer l'intérieur du
corps et transmettre les images jusqu'au médecin.
·
Câblage
Les fibres optiques sont placées dans des câbles
qui en assurent le conditionnement (plus ou moins de fibres enrobées
dans des tubes ou des rubans), la protection mécanique et chimique. La
taille et le poids réduit des câbles à fibres optiques
permettent des poses d'un seul tenant pouvant dépasser 4800 m contre
seulement 300 m avec un câble coaxial en cuivre.
Pour tenir compte des contraintes de déroulage sur les
voies ferrées, les tourets de câbles optiques sont limités
à 2100 m.
l.2.4.
Les principales structures à fibre optique4(*)
Les principales structures du câble à fibres
optiques sont :
- le câble à structure libre tubée (n
fibres dans m tubes de protections libres en hélice autour d'un porteur
central). La capacité type est de 2 à 432 fibres ;
- le câble à tube central (n fibres libres dans 1
tube central, la rigidité étant assurée par des
mini-porteurs placés dans la gaine) ;
- le câble ruban à tube central (n fibres les
unes à côté des autres dans m rubans dans 1 tube central).
La capacité type est de 12 fibres par 18 rubans soit 216 fibres.
L'avantage de ce type de câble est de pouvoir souder
simultanément la totalité des fibres d'un même ruban,
- Le câble ruban à tubes libres (n fibres les
unes à côté des autres dans m rubans dans p tubes libres en
hélice autour d'un porteur central).
- le câble à jonc rainuré (n fibres dans m
rubans dans p joncs). La capacité type est de 400 à 600
fibres.
- le câble ruban à jonc rainuré. La
technique de câblage la plus utilisée aujourd'hui est le tube, (La
figure I.2).
Figure l.2. Coupe transversal d'un câble à fibre
optique
La fibre est posée en long dans des tubes remplis d'une
gelée de pétrole qui la protège de l'humidité. De
nombreux types de câbles peuvent être réalisés par
assemblage de ces tubes.
l.3. TYPE DE FIBRE OPTIQUE5(*)
Techniquement dans la transmission des données ou des
signaux lumineux dans la fibre optique, nous distinguons deux types de
câble à fibre optique qui se différencient par le mode qui
est juste le nombre des chemins. Ces deux types de câble sont le
multimode et le monomode.
ü LES FIBRES MULTIMODES, elles se caractérisent
par un nombre important de mode de propagation. Dans la fibre plusieurs chemins
peuvent être suivis par les signaux lumineux ce qui entraine une
dispersion modale qui limite la bande passante de la fibre. la fibre à
saut d'indice possède un très grand nombre de modes de
propagation en raison de ces deux indices de réfraction discontinus.
ü LES FIBRES MONOMODES, elles se caractérisent par
les rayons lumineux qui à tour suivent un seul chemin. L'onde est
parallèle à la fibre, cette onde pour permettre une telle
précision, utilise un laser. Ces performances sont de l'ordre de 100
Gigabits par kilomètre car elles n'offrent que très peu de
dispersion du signal. Cette fibre peut ainsi être utilisée sur de
plus longues distances que celles qui l'ont précédée. Mais
elle connaît un coût beaucoup plus important.
l.3.1. Fibres optiques
multimodes à saut d'indice (Figure l.3)
Elles sont constituées d'un coeur et d'une gaine
optique en verre de différents indices de réfraction. Cette fibre
optique provoque une grande dispersion de signaux qui la traversant, ce qui
génère une déformation. Le coeur à un gros
diamètre par rapport à la longueur d'onde de la lumière
qui est de l'ordre du um dans l'infrarouge Tous les inconvénients se
manifestent ici. On observe l'allure de l'impulsion de sortie comparée
à celle de l'impulsion d'entrée. Ce sont des informations non
quantitatives.
Impulsion de sortie
200 um
Indice de réfraction
380 um
n
Impulsons entrée d'entrée
t
A
- (1) Coupe transversale ;
- (2) Indice de réfraction ;
- (3) Impulsion d'entrée ;
- (4) Propagation de la lumière ;
- (5) impulsion de sortie.
Figure I.3. Fibre à saut d'indice
l.3.2. Fibres optiques
multimodes à gradient d'indice
(Figure I.4)
Elles ont été spécialement conçues
pour la télécommunication, afin de diminuer l'effet de
dispersion intermodale sans trop réduire l'ouverture numérique
c'est-à-dire la puissance couplée. Dans ces fibres, l'indice du
coeur est constitué des verres successifs ayant un indice de
réfraction proche. On s'approche ainsi d'une égalisation des
temps de propagation. Ce qui veut dire que l'on a réduit la dispersion
modale. Bande passante typique 200 -150 MHz par Km.
Impulsion de sortie
50 - 100 um
Indice de réfraction
125 um
n
Impulsons entrée d'entrée
t
a
- (1) Coupe transversale ;
- (2) Indice de réfraction ;
- (3) Impulsion d'entrée ;
- (4) Propagation de la lumière ;
- (5) impulsion de sortie.
Figure I.4. Fibre à gradient
d'indice
TABLEAU I.1 :
CARACTERISTIQUE DES FIBRES OPTIQUES
TYPE DE FIBRE
|
MULTIMODE à GRADIANT d'indice 50/125
|
MONOMODE SAUT d'indice 10/125
|
VERRE COEUR
|
50 um
|
10 um
|
VERRE GAINE
|
125 um
|
125 um
|
AFFAIBLISSEMENT (1300 nm)
|
< 1.0 db/Km
|
< 0.5 db/Km
|
LARGEUR DE BANDE
|
> 600 MHz/km
|
>10000 MHz/km
|
OUVERTURENUMERIQUE
|
0.2
|
0.1
|
l.3.3. Fibres optiques monomodes
Lorsque le diamètre du coeur est petit (moins de 10 um)
et la différence d'indice faible (moins de 0,5 %), Il est possible de
sélectionner un seul mode qui se propage au voisinage de l'axe. La
condition de propagation monomode s'écrit :
m= O.N (I.1)
Où
d : le diamètre du coeur ;
? : la longueur d'onde de la lumière
utilisée ;
O.N : l'ouverture numérique de la fibre.
Théoriquement le signal
injecté à l'entrée va atteindre la sortie sans aucune
déformation c'est-à-dire que l'onde se propage sans
réflexion et il n'y a pas de dispersion modale. Le petit diamètre
du coeur des fibres monomodes nécessite une grande puissance
d'émission qui est délivrée par des diodes laser. A
l'instar des autres fibres, la fibre monomode a une très grande bande
passante permettant la transmission à très grande distance et
présent.
t
a
Impulsion de sortie
125 um
n
Impulsons entrée d'entrée
- (1) Coupe transversale ;
- (2) Indice de réfraction ;
- (3) Impulsion d'entrée ;
- (4) Propagation de la lumière ;
- (5) impulsion de sortie.
Figure l.5. Fibre monomode
l.4. PRINCIPES DU MULTIPLEXAGE
D'ONDE6(*)
Le multiplexage à répartition de longueur d'onde
repose sur une propriété physique de la lumière. En effet,
tout comme les signaux électriques se propagent avec une
fréquence propre, les signaux lumineux possèdent une longueur
d'onde. Partant de ce constat, il paraît naturel que le multiplexage FDM
utilisé sur les réseaux électriques ait son homologue pour
les réseaux optiques. Chaque train de signaux numériques,
après multiplexage, est véhiculé sur sa propre longueur
d'onde comme sur une seule fibre. Ces trains peuvent donc être de
débits et de formats différents. De cette façon, on peut
aisément augmenter le débit de transmission d'une fibre sans
avoir à la remplacer par une autre. Les quatre canaux sont transmis
simultanément sur le même support mais à des longueurs
d'ondes différentes (figure I.6).
signaux
multiplexés
Figure l.6. Principe de multiplexage en longueur d'onde
l.5. CONVERSION DE SIGNAUX
ELECTRIQUES EN SIGNAUX OPTIQUES
L'émetteur optique a pour fonction de convertir des
impulsions électriques en signaux optiques véhicules au coeur de
la fibre. A l'intérieur des deux transceiver partenaires, les signaux
électriques seront traduits en impulsions optiques par une LED et lus
par une photo transistor ou une photo diode. On utilise une fibre pour chaque
direction de la transmission. Les émetteurs utilisés sont de
trois types :
- Les LED light emetting diode qui fonctionnent dans le rouge
visible (850 Nm). C'est ce qui est utilisé pour le standard Ethernet
FOIRL ;
- Les diodes à infrarouge qui émettent dans
l'invisible à 1300 Nm ;
- Les lasers utilisent pour la fibre monomode dont la longueur
d'onde est de 1300 au 1550 Nm.
La figure I.7 présente le principe de la conversion des
signaux électriques en optiques.
Connecteur
R
T
Connexion AUI
T
R
Light Emetting diode
Photo transistor
Figure l.7. Conversion des signaux électriques en
signaux optiques
l.6. PROPAGATION DE LA
LUMIERE DANS LA FIBRE OPTIQUE
(Figure I.8)
Le câble fibre de verre utilise le principe physique
fondamental de la réflexion totale des ondes lumineuses lors du passage
d'un support optique épais vers un support optique mince.
Figure l.8. La propagation dans la fibre optique
Pour le transfert des données, le câble à
fibre optique fait la transmission de signaux s'effectue par impulsions
lumineuses d'un laser ou d'une DEL, ces impulsions sont transportées au
sein de la fibre optique qui comprend un coeur optique concentrique
présentant un indice de réfraction inferieur. La lumière,
qui pénètre dans la fibre optique suivant un certain angle,
transportée par réflexion totale interne à la limite du
coeur et de la gaine des débits élevés de plusieurs
Gbits/s la possibilité de transmettre sur des grandes
distances aussi que l'insensibilité aux perturbations
électromagnétique constituent les avantages de câblage
à fibre optique.
La qualité des signaux et de la distance maximale
possible de transfert sont limitées principalement par la
déformation des signaux au coeur de leur propagation.
l.6.1. Types des systèmes
de propagation optique dans le
monde
Nous distinguons deux types de câbles à fibre
optique chaque type a ses principes de propagation différentes des
autres.
l.6.1.1. Propagation des fibres
optique à saut d'indice
Une fibre optique Multimode est un guide d'onde
électrique circulaire dont le coeur c'est-à-dire la partie
centrale où se propage la lumière. On peut donc l'étudier
de façon simplifiée mais correcte en optique
géométrique. Le terme multimode signifie que la lumière se
reparti sur un certain nombre de trajectoires solutions des équations
des propagations appelés modes, qui résultent des
interférences entre les réflexions multiples sur l'interface
coeur gaine. Un mode se caractérise par la trajectoire et par la
répartition de champ électromagnétique autour de
celle-ci.
Le type le plus simple est la fibre optique à saut
d'indice où ce coeur d'indice de réfraction N1, est
entouré d'une gaine optique d'indice N2
légèrement inférieur, elle-même est entouré
d'un revêtement de protection.
La figure 1.9 ci - dessous. Illustre le
phénomène
Rayon guide
Coeur (n1)
a
b
Gaine optique (n2)
r
n
R
Figure l.9. Fibre optique à saut d'indice
Les indices du coeur et de la gaine sont peu différents
et voisins de 1,5 pour les fibres de silice. D'autres applications sont
développées pour la réalisation de différents
capteurs comme par exemple le gyroscope à fibre optiques qui utilise
une propriété physique de la lumière, les rayons lumineux
qui parcourent ces trois bobines de fibre de ce nouveau gyroscope se
déphasent quand le véhicule (fusée, avion, bateau,
voiture) change de direction. Ce système calcule sa position avec une
précision de 0,1 degré à l'heure.
l.7. PARAMETRES D'UNE LIAISON PAR
FIBRE OPTIQUE7(*)
Quand les composants appropriés sont
sélectionnés pour une liaison par fibre optique, plusieurs
paramètres peuvent être définis et calculés à
priori pour la mise en application tel que cela se fait avec d'autres liaisons
de communications par câble ou par faisceaux hertziens.
Ces paramètres sont :
- Le gain de la liaison,
- La largeur de bande,
- Perte ou affaiblissement optique,
- La performance de la fibre optique.
Les équations détaillées dans cette
section ont été aussi incorporées afin que les
ingénieurs d'applications les utilisent pour fournir la performance
pré établie d'une liaison dans une application
spécifique.
l.7.1. Gain de la
liaison
La perte du signal R F (ou gain) d'une liaison par fibre
optique est une fonction de l'efficacité de l'émetteur, de la
perte de fibre de l'efficacité du récepteur et du rapport
d'impédance de sortie sur celle d'entrée. Dans sa forme de base
le gain de puissance d'une liaison peut être écrit en terme des
courants d'entrées et de sortie comme :
G = (/S/e)2 RS/RE (I.2)
Où RS est la résistance de charge à la
sortie, RE est la résistance d'entrée de l'émetteur
laser.
I.7.2. La largeur de bande
La gamme de fréquence dans laquelle une liaison
à fibre optique peut transmettre est limitée par la largeur de
bande de l'émetteur, du récepteur et de la dispersion de la fibre
optique.
Dans certains cas, la fibre elle-même dégage
rapidement des variations des signaux suite aux différentes longueurs
d'onde qui se propagent à des différentes vitesses le long de la
fibre.
l.7.3. Perte ou
affaiblissement optique
Un aspect important de pour cette équation est le fait
que la perte du signal RF additionnel due aux pertes optiques dans la fibre et
ses connecteurs est deux fois plus élevée en dB que la perte
optique elle-même en dB.
l.7.4. Performance des
fibres optiques
Dans une liaison de transmission par fibres optiques, la
Performance est Caractérisée par deux paramètres,
l'atténuation et la bande passante.
l.8. L'ATTENUATION
Elle traduit la capacité du guide à transmettre
plus ou moins une puissance Optique (en une puissance moyenne). Elle est
donnée par le rapport de la puissance optique P1
mesurée à la sortie et de la puissance optique P.O mesurée
à l'entrée de la fibre. Classiquement, elle est exprimée
en décibel sous la forme ;
(I.3)
L'atténuation typique d'une fibre dépend de la
longueur d'onde de la lumière. La qualité des
procédés de fabrication est telle que l'atténuation
observée en pratique atteint les limites théoriques par rapport
aux fibres de début des années 1970. La longueur l'onde du
maximum absolu s'est déplacée de 0,85 um à 1,55 um et
l'atténuation est causée par différentes
propriétés : l'absorption, la diffusion et les effets de
Dispersions :
ü L'absorption
L'absorption intrinsèque des matériaux
intervient en premier lieu, dans la silice (composant de base de la plupart des
fibres) ; il apparait dans des proches ultraviolets (0,4 um) et dans
infrarouge (17 um).
En second lieu elle est due à des impuretés
identifiées et relève donc des défauts intrinsèques
à la technique de la fabrication de matériaux.
ü La diffusion
Les matériaux utilisés dans la fabrication des
fibres optiques (verres ou les polymères) sont
généralement amorphes ils comportent donc des nombreux
agrégats des matières incohérentes.
ü Dispersion modale
Les impulsions lumineuses qui traversent la fibre ont tendance
à s'étaler principalement à cause de temps de propagation
différents. La dispersion modale est due au fait que les trajets du
rayon axial et du rayon réfléchi critique diffèrent.
Nous disons qu'elle se caractérise par un
étalement spectral en ligne seule, la fibre monomode est l'exemple de la
dispersion modale.
l.9. LA CAPACITE DE DEBIT
OU LA BANDE PASSANTE
On parle de la capacité de débit, qui est
exprimé en bit par seconde (bit/s), quand il s'agit de la
transmission des signaux numériques. Pour ce qui concerne la
transmission des signaux analogiques on fait allusion à la bande
passante que l'on exprime en hertz (Hz). Pour les fibres monomodes comme pour
les fibres multimodes où la distance est courte. Le produit de la
largeur de bande B de la fibre par sa longueur L est constant.
B.L = Cste
(I.4)
l.10. CONCLUSION
Il parait normal de pouvoir parler de la fibre optique, certes
est un support de taille pour la transmission a fiable de l'information.
Cependant, les performances réalisées par cette
technologie répondent valablement aux besoins des opérateurs des
télécommunications ainsi qu'aux utilisateurs privés.
Ayant une idée sur le fonctionnement, les types et les
applications de fibre optique, voyons maintenant.
Une présentation de la commune de Matete fera l'objet
du deuxième chapitre.
CHAPITRE II :
PRESENTATION DE LA COMMUNE DE MATETE
II.1. LA COMMUNE DE Matete
II.1.1
Historique8(*)
La commune de Matete est l'une des 24 communes de la ville
province de Kinshasa son historique nous renseigne que l'appellation de cette
commune provient de la rivière Matete qui part du Mont-AMBA. Au
départ en 1953, elle fut une zone annexe de la ville de
Léopold ville.
Dirigée par un chef coutumier Molo, de la tribu HUMBU.
Matete en 1954 devient par l'arrêté n° 221/611 du 27
Décembre 1954 du Gouverneur de la province de Léopoldville avec
le statut de territoire suburbain de la ville de Léopoldville.
A cette époque, le territoire de Matete était
placé sous la dépendance provinciale du commissaire de district
du Moyen-Congo sous tutelle directement de la représentante
l'autorité coloniale. Le commissaire de district du Moyen Congo nomma
Monsieur NTETU joseph en qualité de chef de territoire suburbain de
Matete par la décision n° 269/001/ccd du 26 décembre 1955.
L'arrêté n° 338 du 28 mars1956 a fait de ce territoire suburbain
un centre important compte tenu de 6000 logements construits par l'entreprise
Pierre Vigny. La croissance vertigineuse de ce territoire fait qu'il soit
élevé aussitôt en une commune urbaine de la ville de
Léopoldville.
Par le décret du 26 mars et 13 octobre et aux
premières élections organisées le 02 février 1953,
Monsieur Mbungu jean a été élu Bourgmestre de la commune
de Matete.
Actuellement, la commune de Matete, règne par le
décret-loi n° 098/081 du 02 juillet 1998 portant organisation
territoriale et administrative décentralisée dotée de la
personnalité juridique.
II.1.2. Situation
géographique
La maison communale se situe entre le marché municipal
et la localité Tomba.
L'ordonnance loi n° 68/024 du 20 janvier 1968 fixe ses limites
de la manière suivante :
- Au nord par la commune de Lemba et Limete ;
- Au sud par la commune de Kisenso ;
- A l'est par la commune de N'djili ;
- A l'ouest par la commune de Lemba.
II.1.3. Superficie et topographie
II.1.3.1. Superficie
La superficie de la commune de Matete est de 4,80 Km2
avec une population de 217.659 habitants soit 217.131 nationaux et 528
étrangers pour l'exercice 2014.
Un aspect important à signaler pour ce nom de
quartiers, qui à son sein regroupe 3 à 4 localités,
(Tableau II.1).
Tableau II.1 : Population générale
exercice 2014
N°
|
QUARTIERS (SECTEURS)
|
TOTAL GENERALE
|
01.
|
DONDO
|
17.581
|
02.
|
LOEKA
|
11.233
|
03.
|
LUBEFU
|
11.639
|
04.
|
LUKUNGA
|
15.578
|
05.
|
LUMUMBA
|
13.064
|
06.
|
LUNIONZO
|
24.856
|
07.
|
MALEMBA
|
17.563
|
08.
|
MAZIBA
|
18.659
|
09.
|
MBOMB'IPOKU
|
10.899
|
10.
|
SANKURU
|
22.859
|
11.
|
SUMBUKA
|
16.555
|
12.
|
TOTAKA
|
24.818
|
13.
|
VIVI
|
12.355
|
TOTAL
217.659
|
II.1.3.2. Nombre d'habitat à court, moyen et long
terme
Le nombre d'habitants de la commune de Matete est
estimée à 217.659 dont 217.131 nationaux et 528 étrangers.
Pour trouver le nombre d'habitants à court, moyen et long terme nous
faisons l'extrapolation pour nous permettre de connaître
l'évolution qui influencera le nombre d'usagers dans le réseau
téléphonique qui sera installé.
Pn=Po(1+d)n
(II.5)
Avec :
Pn : Population à l'an n
P0 : Population actuelle
d : Taux de croissance annuelle démographique de
0,059
n : année considérée
Pour trouver le nombre d'habitants à court terme, la
formule reste la même. Seul l'indice d'extrapolation change. Son exposant
sera de 2 pour 4 ans à court terme, de 4 pour 8 ans à moyen terme
et de 8 pour 12 à 16 ans à long terme.
ü Habitants à court terme (2016)
Le nombre d'habitants de la commune de Matete en 2014
était estimé à 217.659. En 2016, cette population
atteindra un autre seuil selon la formule :
Pn = Po(1+d)n
Pn = 217.659 (1+0,059)2
= 244.100 habitants en 2016 après extrapolation
ü Habitants à moyen terme (2018)
En 2018 le constat sera tout autre également selon la
même formule :
Pn = Po(1+d)n
Pn = 217.659 (1+0,059)4
= 217.659 (1.2577)
= 273.753 habitants en 2018 après extrapolation
ü Habitants à long terme (2022)
Pn = Po(1+d)n
Pn = 217.659 (1+0,059)8
= 217.659
= 344.305 habitants en 2022 après extrapolation
LE TABLEAU II.2 DONNE L'EVOLUTION DE LA POPULATION DE
MATETE
Tableau II.2 : Résumé des habitants
calculés en court, moyen et long terme
Quartier
|
Habitants
|
Actuel
|
Court terme
|
Moyen terme
|
Long terme
|
DONDO
|
17.581
|
19625
|
21912
|
27356
|
LOEKA
|
11.233
|
13214
|
15437
|
20751
|
LUBEFU
|
11.639
|
13624
|
15851
|
21173
|
LUKUNGA
|
15.578
|
17602
|
19869
|
25271
|
LUMUMBA
|
13064
|
15063
|
17304
|
22656
|
LUNIONZO
|
24.856
|
26973
|
29334
|
34926
|
MALEMBA
|
17.563
|
19607
|
21894
|
27338
|
MAZIBA
|
18.659
|
20714
|
23012
|
28478
|
MBOMB'IPOKU
|
10.899
|
12876
|
15096
|
20404
|
SANKURU
|
22.859
|
24956
|
27296
|
32848
|
SUMBUKA
|
16.555
|
18589
|
20866
|
26288
|
TOTAKA
|
24.818
|
26935
|
29295
|
34887
|
VIVI
|
12.355
|
14347
|
16581
|
21919
|
TOTAL
|
217.659
|
244.100
|
244.100
|
344.305
|
ü Nombre d'usagers faisant partie du réseau par
quartier à court, moyen et long terme
La densité téléphonique moyenne de
réseau de télécommunication existant dans la commune de
Matete est de 20%. Pour y arriver, nous prenons la densité
téléphonique de chaque réseau existant dans la commune
divisée par le nombre de réseaux influent ci-dessous.
· Vodacom : 30%
· Artel : 25%
· Tigo : 20%
· Orange : 15%
· Africell : 10%
Total : 100% ce qui donne 100%/5 = 20%
ü Nombre actuel d'usagers par quartier (2014)
Le nombre d'usagers égal densité
téléphonique multiplié par le nombre d'habitants.
D'où le nombre d'abonnés actuels par quartier est de :
1. Dondo 0,20 X 17581 = 3.516,2 Abonnés
2. Loeka 0,20 X 11233 = 2.246,6 Abonnés
3. Lubefu 0,20 X 11 639 = 2.327,8 Abonnés
4. Lukunga 0,20 X 15578 = 3.115,6 Abonnés
5. Lumumba 0,20 X 13064 = 2.612,8 Abonnés
6. Lunionzo 0,20 X 24856 = 4.971,2 Abonnés
7. Malemba 0,20 X 17563 = 3.512,6 Abonnés
8. Maziba 0,20 X 18659 = 3.731,8 Abonnés
9. Mbomb'Ipoku 0,20 X 10899 = 2.179,8 Abonnés
10. Sankuru 0,20 X 22859 = 4.571,8 Abonnés
11. Sumbuka 0,20 X 16555 = 3.311 Abonnés
12. Totaka 0,20 X 24818 = 4.963,6 Abonnés
13. Vivi 0,20 X 12355 = 2.471 Abonnés
Total : 43.525 Abonnés
ü Nombre d'usagers à court terme par quartier
(2016)
Nous supposons que cette densité moyenne en court terme
peut augmenter de 8%. En effet, dans les réseaux des pays
développés, l'on remarque un ralentissement des nouveaux
abonnés aux téléphones après une période de
deux ans.
Ainsi, la croissance de la densité devient aussi
très lente. De ce fait, à court terme la densité devient:
20% +8% = 28%.
ü Nombre d'usagers à court terme par quartier
(2016)
1. Dondo 0,28 X 18625 = 5215 Abonnés
2. Loeka 0,28 X 13214 = 3699 Abonnés
3. Lubefu 0,28 X 13624 = 3814 Abonnés
4. Lukunga 0,28 X 17602 = 4928 Abonnés
5. Lumumba 0,28 X 15063 = 4217 Abonnés
6. Lunionzo 0,28 X 26973 = 7552 Abonnés
7. Malemba 0,28 X 19607 = 5489 Abonnés
8. Maziba 0,28 X 20714 = 5799 Abonnés
9. Mbomb'Ipoku 0,28 X 12876= 3605 Abonnés
10. Sankuru 0,28 X 24956 = 6987 Abonnés
11. Sumbuka 0,28 X 18589 = 5204 Abonnés
12. Totaka 0,28 X 26935 = 7541 Abonnés
13. Vivi 0,28 X 14347 = 4017 Abonnés
Total : 63.067 Abonnées
ü Nombre d'usagers à moyen terme par quartier
(2018)
La densité téléphonique à moyen
terme est égale à la densité téléphonique
à court terme plus 8%.
Alors, la densité téléphonique à
moyen terme devient : 28% + 8% = 36%.
1. Dondo 0,36 X 21912 = 7888 Abonnés
2. Loeka 0,36 X 15437 = 5557 Abonnés
3. Lubefu 0,36 X 15851 = 5706 Abonnés
4. Lukunga 0,36 X 19869 = 7152 Abonnés
5. Lumumba 0,36 X 17304 = 6229 Abonnés
6. Lunionzo 0,36 X 29334= 10560 Abonnés
7. Malemba 0,36 X 21894 = 7881 Abonnés
8. Maziba 0,36 X 23012 = 8284 Abonnés
9. Mbomb'Ipoku 0,36 X 27296 = 5434 Abonnés
10. Sankuru 0,36 X 20866 = 9826 Abonnés
11. Sumbuka 0,36 X 29296 = 7511 Abonnés
12. Totaka 0,36 X 29296 = 10546 Abonnés
13. Vivi 0,36 X 16581 = 5969 Abonnés
Total : 98.543 Abonnés
ü Nombre d'usagers à long terme par quartier
(2022)
En gardant le même principe, la densité
téléphonique à long terme est égale à la
densité téléphonique à moyen terme plus 8% (indice
de croissance).
Donc, nous avons : 36% + 8% = 44%
ü Nombre d'usagers à long terme par quartier
(2022)
1. Dondo 0,44 X 27356 = 12036 Abonnés
2. Loeka 0,44 X 20751= 9130 Abonnés
3. Lubefu 0,44 X 21173 = 9316 Abonnés
4. Lukunga 0,44 X 25271 = 11119 Abonnés
5. Lumumba 0,44 X 22656 = 9968 Abonnés
6. Lunionzo 0,44 X 34926 = 15367Abonnés
7. Malemba 0,44 X 27338 = 12028 Abonnés
8. Maziba 0,44 X 28478 = 12530 Abonnés
9. Mbomb'Ipoku 0,44 X 20404 = 8977 Abonnés
10. Sankuru 0,44 X 32848 = 14453 Abonnés
11. Sumbuka 0,44 X 26288 = 11566 Abonnés
12. Totaka 0,44 X 34887 = 15350 Abonnés
13. Vivi 0,44 X 21919 = 9644 Abonnées
Total : 151.484 Abonnés
Tableau II.3 : Répartition des
densités téléphoniques et de nombre d'abonnés de
2014 à 2022
Quartier
|
Densité téléphonique
|
Nombre d'Abonnées
|
Actuel
|
C.T
|
M.T
|
L.T
|
Actuel
|
C.T
|
M.T
|
L.T
|
Dombo
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
35162
|
5215
|
7888
|
12036
|
Loeka
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
22466
|
3699
|
5557
|
9130
|
Lubefu
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
23278
|
3814
|
5706
|
9316
|
Lukunga
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
31156
|
4928
|
7152
|
11119
|
Lumumba
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
26128
|
4217
|
6229
|
9968
|
Lunionzo
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
49712
|
7552
|
10560
|
15367
|
Malemba
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
35126
|
5489
|
7881
|
12028
|
Maziba
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
37318
|
5799
|
8284
|
12530
|
Mbomb'Ipuku
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
21798
|
3605
|
5434
|
8977
|
Sankuru
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
45718
|
6987
|
9826
|
14453
|
Sumbuka
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
3311
|
5204
|
7511
|
11566
|
Totaka
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
49636
|
7541
|
10546
|
15350
|
Vivi
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
2471
|
4017
|
5969
|
9644
|
Commune de Matete
|
20%
|
28%
|
36%
|
44%
|
43525
|
63067
|
98543
|
151484
|
SITUATION ADMINISTRATIVE
La
commune de Matete compte selon la division administrative compte 13 quartiers
supervisés par des chefs de quartier et comprenant 54 localités
qui se répartissent de la forme ci-après.
Tableau ll.4 : Quartiers et localités
de MATETE
N°
|
QUARTIERS (SECTEURS)
|
LOCALITES
|
POINTS DE REPERE
|
1.
|
DONDO
|
BAHUMBU
LOKELE
MPUDI
|
Route
qui sort du rond- point wenze kinsaku vers la gare à droite
|
2.
|
LOEKA
|
BAHUMBU 2
KINSIMBU
1
LOKELE
2
|
Route
vers pandomayi, de gauche à droite
|
3.
|
LUBEFU
|
ANUNGA
MONGO
|
Arrêt mongo et en face du marche bibende
tomba
|
4.
|
LUMUMBA
|
BANUNU
1
BANUNU
2
Kwenge
1
Kwenge 2
|
Sortie
boulevard LUMUMBA
|
5.
|
LUNIONZO
|
BATEKE
1
BATEKE
2
KUNDA 1
KUNDA
2
NGILIMA
2
NGILIMA
1
|
En
face de l'église protestante lokoro, vers la rivière MATETE,
sortie à gauche
|
N°
|
QUARTIERS (SECTEURS)
|
LOCALITES
|
POINTS DE REPERE
|
6.
|
MALEMBA
|
BOBOTO
KIBOKO
MANKANZA
TOSALISANA
|
Boulevard lumumba vers pont n'djili à droite
4ieme rue de l'avenue lumière voir hôtel Ma crevette
|
7.
|
LUKUNGA
|
MANDINA
MBOLOKO
VIAZA
|
Vers
suzanela, en face de la station à essence kwenge
|
8.
|
MAZIBA
|
EPALU
EKWETE
MANZASAYI
MUNZIBILA
MOZINDO
|
Entrée avenue lumière, 5ieme
Rue jusqu' à la limite de kisenso « école technique
kitomesa »
|
9.
|
MBOMBI
POKO
|
MUTOTO
MALANDI
1
MALANDI
2
|
A
côté du marché de Matete vers la gare en face de
l'église saint Alphonse
|
10.
|
SUMBUKA
|
TOMBA
BABOMA
KINZAZI
PULULU
1
PULULU
2
|
A
côté du tribunal de paix en montant vers la maison communale
|
N°
|
QUARTIERS (SECTEURS)
|
LOCALITES
|
POINTS DE REPERE
|
11.
|
TOTAKA
|
KINDA
1
KINDA
2
NGUFU
SINGA
2
VITAMINE
1
VITAMINE
2
|
Vers
Lemba à gauche vers le camp Kabila en montant limite Kisenso
|
12.
|
SANKURU
|
BANTANDU
1
BANTANDU
2
LOKORO
MAYI
NDOMBE
|
Vers
LEMBA à côté de l'église protestante au quartier
lokoro, vers la boulangerie de la gare, ciné Tshilombo
|
13.
|
VIVI
|
BATENDE
1
BATENDE
2
KINSAKU
|
En
face du paquet de Grande instance, vers le petit marché kinsaku,
à droite en montant vers kisenso
|
II.1.3.3. Structure organisationnelle de la commune de Matete
Comme toute autre entité, la commune de Matete
à sa tête un bourgmestre qui est le chef de l'entité
politico-administrative. Il est à ce titre le représentant du
gouverneur. Il gère la population sur tous les plans et assure
l'administration communale. Il est secondé par un adjoint qui coordonne
l'ensemble d'activités des cellules administratives de la commune.
Sous cette structure sont rattaches différents
services administratifs qui participent à la gestion quotidienne de la
commune. Entre autres le secrétariat qui constitue la porte
d'entrée et de sortie de tous les documents intéressant la
commune. Ce secrétariat s'occupe de la réception et de
l'expédition du courrier. Il assure également le classement de
différents dossiers de correspondance.
Nous avons aussi les services de
l'Etat-civil de la population, de contentieux juridiques et de la
comptabilité que nous présenterons schématiquement dans
les lignes qui vont suivre. L'organigramme de la commune de Matete.
CONTENTIEUX
MARCHE MUNICIPALE QUART. FLOTTANT
Etat Civil
ANR
POLICE
DGM
BOURGMESTRE
BOURGMESTRE/Adjoint
CHEF DE BUREAU
SECRETAIRE ET INFORMATIQUE
PERSONNEL
ANTENNE FONCTION PUBLIQUE
SERVICE TECHNIQUE
COMPTABILITE
CENTRE D'ORDONANCEMENT
PERCEPTION
URBANISME ET HABITAT
CULTURE ET ART
ENVIRONNEMENT
AFFAIRES SOCIALES FAMILLES
AFFAIRES ECONOMIQUE
T.P.A.T.
JEUNESSE ET SPORT
DEPARTEMENT.COMM
SERVICE HYGIENNE
POPULATION
QUARTIER
DONDO
LOEKA
LUBEFU
LUKUNGA
LUMUMBA
MALEMBA
MAZIBA
MBOMB'IPOKU
SANKURU
TOTAKA
TOTAKA
Figure II.1. Organigramme de la commune de Matete
LE REPERTOIRE DES AUTORITES
POLITICO ADMINISTRATIVES
DE LA COMMUNE DE MATETE DE 1959, à ce jour s'établit
comme sur le tableau II.5 ci-dessous.
Tableau II.5 : ANCIENS
BOURGMESTRE DE Matete
N°
|
ANNEES
|
NOMS ET POSTNOM
|
FONCTION
|
1.
|
1959/1960
|
MBUNGU JEAN
|
BOURGMESTRE
|
2.
|
1960/1961
|
TSHIBALANGA SIMON
|
IDEM
|
3.
|
1961/1963
|
ETALANGO VICTOR
|
IDEM
|
4.
|
1963/1965
|
M'BWA PIERRE
|
IDEM
|
5.
|
1965/1968
|
NZENGI GREGOIRE
|
IDEM
|
6.
|
1968/1972
|
EKWETE FRANCOIS
|
IDEM
|
7.
|
1972/1974
|
MANGALA XAVIER
|
COMMISSAIRE DE ZONE
|
8.
|
1974/1976
|
DIASUKA DIAMESO
|
BOURGMESTRE
|
9.
|
1976/1977
|
MANDA MONGA
|
COMMISSAIRE DE ZONE
|
10.
|
1977/1977
|
ILUNGA MUBENGAYI
|
IDEM
|
11.
|
06/08 au 5/11/1977
|
NYEMBO WA KIKELA
|
IDEM
|
12.
|
1977/1982
|
KOMBO ZULU BABELA
|
IDEM
|
13.
|
03/03/ au 05/04/1982
|
MALATA MAYELENYAKAY
|
IDEM
|
14.
|
05/04/au 25/04/1987
|
NYEMBO WA KIKELA
|
IDEM
|
15.
|
25/08/82au 25/04/87
|
TSHISHIMBI KASAKA
|
IDEM
|
16.
|
27/04/ au 02/09/87
|
BUBUENO MATA MAMPIEM
|
IDEM
|
17.
|
02/09/87 au 12/08/88
|
TSHISHIMBI KASAKA
|
IDEM
|
18.
|
12/08/88 au 21/10/89
|
NYEMBO WA KIKELA
|
IDEM
|
19.
|
21/10/89 au 24/12/92
|
TSHISHIMBI KASAKA
|
IDEM
|
20.
|
30/04/92 au 24/12/92
|
GYANZE GINGAMBO
|
IDEM
|
21.
|
30/04/94 au 13/06/97
|
TSHISHIMBI KASAKA
|
IDEM
|
22.
|
05/02/92 au 13/06/97
|
MOANZA KABEYA PAUL
|
BOURGMESTRE
|
23.
|
05/02/99 au 27/06/00
|
NSUMBU MBOKILA
|
IDEM
|
24.
|
15/07/02 au 11/08/02
|
ZEYILA BINIAMA
|
IDEM
|
25.
|
12/08/02 au 8/7/05
|
MBUYI TSHITEYA
|
IDEM
|
26.
|
8/07/05 au 29/9/08
|
KIMBEMBE NYAMBA
|
IDEM
|
27.
|
29/09/08 à nos jours
|
GABENGE BAILLON
|
IDEM
|
II.2. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté la commune
de Matete sur le plan géographique et superficie ainsi que la situation
administrative. Cela étant nous passons au chapitre suivant sur le
réseau métropolitain de la société commerciale de
poste et télécommunication.
CHAPITRE III : RESEAU METROPOLITAIN DE LA
SCPT/KINSHASA
Le siège de la Société Congolaise des
Postes et Télécommunication est situé sur le boulevard du
30 Juin n° 635 dans l'immeuble portant le nom de l'entreprise dans la commune
de la Gombe. Toutefois, sa direction générale est
installée dans l'immeuble de l'Institut National de
Sécurité Sociale (INSS), elle aussi dans la même commune.
III.1.
Historique de la société9(*)
Les services des postes et télécommunications
ont été créés le 16 septembre 1885 par
décret-loi du roi Léopold II, en exécution de l'acte
générale des congrès de Berlin du 25 février 1885.
Durant la période coloniale, les services relevaient de la
6ème direction générale des transports et
communications.
Le secrétariat général au PTT a
été créé par l'ordonnance loi n° 82-027 du 19 mars
1982 qui met une séparation entre l'exploitation qui relève de
l'OCPT et les attributions de la direction des postes et celles de la direction
des télécommunications.
C'est une entreprise publique à caractère
industriel et commercial dotée de la personnalité juridique et de
l'autonomie financière, L'OCPT assumait à la fois les
fonctions d'exploitation et de réglementation du secteur des postes et
des télécommunications sans que cette dernière
prérogative soit convertie par un texte légal. Il jouissait du
monopole postal, téléphonique de radio communication, de la
transmission des données et des signaux de communication par satellite,
dénommé Office National des Postes National et
Télécommunications du Zaïre, ONPTZ en sigle en 1971, il est
devenu Office Congolaise des Postes et des Télécommunications
(OCPT) après rebaptisassions du pays en république
démocratique du Congo, en 1997.
Paradoxalement, tout cet arsenal juridique n'a pas permis
à cette entreprise de garantir en dépit de la situation de
monopole et du manque de concurrent sur le marché ses investissements
ont taris et ses services sèches.
Pour tenter une nouvelle fois de résoudre toutes ces
difficultés l'état a affirmé le principe de l'ouverture de
son capital. Cette vente d'actifs de l'état prend place dans un
processus de transformation de l'entreprise d'état en
société commerciale. Cette politique marque une
accélération des reformes.
Beaucoup d'observateurs considèrent que la question de
la propriété est la plus déterminante de toutes les
questions celles qui surgissent à l'occasion de la réforme des
entreprises publiques.
En effet, comme entreprise, elle doit être
considérée comme une unité économique,
c'est-à-dire une mise en oeuvre coordonnée et organisée
des moyens humains et matériels en vue d'assurer la production et les
répartitions des biens et services économiques. Elle constitue
aussi une juridique du fait qu'elle est dotée de la personnalité
juridique qui lui permet de participer au commerce juridique.
Par ailleurs, la situation de l'OCPT laisse à
désirer. Le vingt-unième siècle dit siècle des TIC
ne semble pas encore avoir eu droit de cité au sein de cette firme
congolaise et pourtant oeuvrant dans les TIC.
Enfin, par la loi n° 08/007 du 08 juillet 2008, l'OCPT est
transformée en « Société Congolaise des Postes
et Télécommunications », en sigle SCPT.
III.2.
Objectif
Dès sa création, la société
congolaise des postes et télécommunications avait pour
mission :
L'exploitation des services publics dans les domaines des
postes et télécommunications, l'application de la
législation et de la réglementation relative aux postes
télécommunications dans le respect des accords passés avec
l'Union Postale Universelle (UPU) et de l'Union Internationale des
Télécommunications (UIT). Actuellement cette tâche est
confiée à l'Autorité des Régulations des Postes et
Télécommunications de la République Démocratique du
Congo (ARPTC), La préparation et l'exécution des plans
gouvernementaux de développement des postes et
télécommunications dans la révolution de la
modernité de la nouvelle technologie des informations et des
communications.
ü STATUT JURIDIQUE DE
LA SCPT
Par décret n° 09/12 du 24/04/2009 établissant la
liste des entreprises publiques, l'OCPT est transformé en
société commerciale dénommée société
congolaise des postes et des télécommunications (SCPT),
société avec conseil d'Administration, Immatriculée au
RCCM : CD /KIN/RCCM/14-B-3432.
ü ORGANISATION
STRUCTURELLE DE LA SCPT
L'organisation structurelle de la SCPT se présente de
la manière ci-après :
- Le conseil d'administration,
- Le comité de gestion.
ü LE CONSEIL
D'ADMINISTRATION
Le conseil d'administration fait exécuter la politique
en matière des postes et télécommunications de la SCPT.
Il fait des propositions sur le développement des
activités de la SCPT. Le conseil d'administration est
présidé par un président du conseil et il est
composé de :
- D'un président du conseil d'administration,
- Des administrateurs.
COMITE DE GESTION
Le comité de gestion de la SCPT est placé sous
la direction du Directeur général du Directeur
Général Adjoint. Il exécute les décisions du
gouvernement de la RDC sous le ministère des PTNTIC en matière
des postes et télécommunications ainsi que celles du conseil
d'administration.
L'organigramme de la SCPT est présenté à
la (figure III.1).
Conseil d'administration
Direction générale
Direction secrétariat
Direction générale/Adjoint
Administrateur directeur
Technique de postes
Administrateur Directeur de technique de telecommunication
Administrateur directeur financier
Département de Télécommunication
Département Financier
Département des postes
Direction
Administrative de Télécom
Direction
Commerciale et Marketing
Direction
Technique et exploitation
Direction
Postel
Direction
Nouvelle technologie
Direction
Province de Télécom.
Divisions Télécom
Service Télécom
Figure III.1. Organigramme de la SCPT
III.3.
RESEAU DE TRANSPORT DE LA SCPT PAR LA FIBRE
OPTIQUE10(*)
Avec la montée de la technologie de transmission des
données dans le monde des NTIC, la société congolaise des
postes et de télécommunications exploite la fibre optique depuis
des années pour relier tout le pays.
III.3.1. Description structurale du réseau SCPT par la
fibre optique (Figure III.2)
Le réseau de transport à fibre optique de la
SCPT à une topologie linéaire. Il part du point d'atterrage de
Muanda jusqu'au centre de gestion du système réseau (NMS, Network
Management system) situé à Kinshasa.
Ring STM-4
KINSHASA
II
III
IV
I
ADM/Muanda
Océan
ADM/Muanda
ADM
Figure III.2. Topologie du réseau de Transport
Légende :
, noeud de raccordement Kinshasa
, sens du signal
, océan
, point d'atterrissage
, Ligne Muanda vers l'hôtel de poste Kinshasa
Ce qui fait au niveau de Moanda qu'il ya deux stations
à savoir :
- Une station de Backbone national appelée LTE/BB (link
terminal Equipement / Backbone) ;
- Station de Backbone internationale appelée CLS (cable
landing station).
La distance qui sépare deux stations est de 4 Km. Les
deux bouts sont reliés par des noeuds intermédiaires
installés le long de la liaison et les distances respectives qui les
séparent sont indiquées.
Tableau III.1 : Les distances entre les
villes
VILLE
|
DISTANCE (en Km)
|
KINSHASA - KASANGULU
|
51,7
|
KASANGULU - KISANTU
|
81,3
|
KISANTU - MBANZA NGUNGU
|
33,2
|
MBANZA - NGUNGU KIMPESE
|
68,2
|
KIMPESE - SONGOLOLO
|
60,4
|
SONGOLOLO - MATADI
|
93,8
|
MATADI - BOMA
|
132,1
|
BOMA - MOANDA
|
112,6
|
III.4.
LES EQUIPEMENTS UTILISES DANS LE RESEAU DE
TRANSPORT DE LA SCPT
Les réseaux optiques de la S.C.P.T utilisent les
équipements de grande capacité qui effectuent de fois diverses
opérations; il s'agit des routeurs et des commutateurs.
Le routeur permet de régénérer les
signaux provenant de plusieurs connexions et également de convertir le
format de transmission de données et gérer leur transfert. Il
peut aussi se connecter à un réseau étendu. Ce qui permet
d'interconnecter des réseaux séparés par des grandes
distances. D'où ils assurent le routage.
Le commutateur optique appelé OSN, (optical
switching node) comprend plusieurs interfaces et des points. Qui donnent
l'accès à l'adresse MAC réalisant ainsi le routage de
niveau 2. Ils gèrent la communication entre deux réseaux. Par
ailleurs, la technologie utilisée dans le réseau de transport de
la SCPT fait appel à des équipements qui regorgent les
différentes interfaces de ligne.
Il convient de signaler que chaque noeud dans le réseau
de transport à fibre optique de la SCPT est identifié par le nom
de la ville ou cité dans lequel il est installé. Ce qui veut dire
que ce réseau comprend neufs stations dont celle de Moanda constitue des
lignes entre autres :
- La liaison SDH,
- La liaison PDH,
- La liaison ATM (asynchronous transfert mode).
Le brasseur optique ; appelé DXC (digital cross
connect) permettant d'interconnecter deux anneaux SDH, le multiplexeur
d'insertion/ d'extraction (MIE), appelé ADM (add and drop multipleur)
qui permet d'interconnexion entre le Backbone SDH et les lignes PDH. Les
amplificateurs optiques sont des dispositifs qui amplifient un signal lumineux
et le convertir en signal électrique. Les passerelles permettant de
faire communiquer des architectures des environnements différents. Elles
servent à interconnecter les réseaux différents de la
1ère et 7ème couches et possède une
pile complète de 7 couches OSI pour chacun des réseaux qu'il
sert. Le pont est un élément qui permet d'interconnecter deux ou
plusieurs réseaux point à multi point qui utilisent les
mêmes protocoles d'accès au support entre réseaux
semblables (Ethernet/ Ethernet, Token Ring / Token Ring) ou dissemblables
(Ethernet / Toen Ring). Le noeud d'atterrissage au câble sous-marin et
celle de Kinshasa constitue le système de gestion du réseau
(NMS). Le noeud optique dont il est question est un équipement ONS
(optical switching Node), noeud d'accès au commutateur optique qui
dessert les données au réseau local. Signalons également
que ce câble à fibre optique comprend 2×12 canaux avec une
capacité en termes de débit de 10 Gbit/S (SDH avec
STM 4).
III.5. SYSTEME DE GESTION DU RESEAU DE TRANSPORT OPTIQUE DE LA
SCPT
Dans le souci de garantir le bon fonctionnement du
réseau dans les conditions optimales (exploitation et maintenance), la
SCPT a prévu le système de gestion de son réseau de
transport optique partant du noeud d'atterrissage de Muanda à Kinshasa.
Dans la configuration du système de gestion, nous citerons ce qui suit,
un serveur de gestion installé à Kinshasa, le NMS (network
management system) pour la gestion clients dans le réseau, une station
additionnelle configurée NMS Windows client à Muanda pour la
gestion des clients au niveau local. Le logiciel d'exploitation utilisé
est l'optix manager T 200 server, les routeurs pour l'interconnexion d'autres
opérateurs de télécommunications au moyen d'un canal de 2
Mbit/Sec la gestion du canal de transmission du système n+1
c'est-à-dire un canal actif. Et, l'autre en stand by pour la redondance.
Nous signalons que chaque station installée le long de la ligne de
Kinshasa à Moanda assure la gestion locale des utilisateurs
interconnectés.
III.6. TECHNOLOGIE UTILISEE DANS LE DEPLOIEMENT DE LA FIBRE
OPTIQUE
Deux technologies sont utilisées dans le
déploiement de la fibre optique, à savoir :
- Point à point : c'est une technologie par
laquelle chaque abonné est relié par sa propre fibre au noeud de
raccordement optique (NRO) assimilable au centre téléphonique en
technologie de cuivre.
- Le point à multipoint : (PON) passive optical
network c'est une technologie par laquelle une fibre unique relie le NRO au
pied de l'immeuble (compteur) où elle est divisée en 64 fibres
allant vers les abonnés, débit de la fibre primaire est 2,5
Gbit/Sec repartie entre ces abonnés.
III.7. STRUCTURE DE CABLAGE DE L'ANNEAU A FIBRE OPTIQUE DE LA
SCPT
Le réseau de la SCPT de la ville de Kinshasa a une
topologie en anneau qui se situe dans le centre-ville. L'anneau est
composé de six grands sites dont chacun représente un point de
distribution à grande capacité (ADM 2500, ADD AND DROP
MULTIPLEXER) tels que :
- Hôtel de poste ;
- Centre de formation SCPT ;
- Kabinda ;
- Maison communale de Kinshasa ;
- Immeuble Botour ;
- Baraka ;
- Haut commandement ;
- SEOP 4 GOMBE.
Nous présentons le schéma de câblage de
l'anneau à fibre optique de la SCPT afin de raccorder toute la ville
province de Kinshasa comme suite (Figure II.4).
Figure III.3. Ring à fibre optique de la SCPT
Kinshasa
ü Déploiement du Réseau de la SCPT chez les
opérateurs de Télécommunications, (Figure III.4)
ci-dessous
Figure III.4. Branchement de la S.C.P.T chez les
opérateurs de télécoms
Ø Ø Structure du Réseau de la S.C.P.T
dans la ville province de Kinshasa, (Figure III.5)
Figure III.5. Structure du réseau
métropolitain 622 MS
III.7.1. Capacité du réseau de transport
SCPT11(*)
S'agissant du Backbone la capacité de conception, est
de 10 G bit/S tandis que la capacité installée est de
3,7 G bit/S. Cette capacité est susceptible de croître
en fonction des besoins pour atteindre les 10G bit/s et même
les dépasser.
III.7.2. Services disponibles
Grâce à son Backbone et à son
réseau métropolitain à fibre optique, la SCPT
prévoit de fournir aux abonnés les services RNIS, qui
comprennent :
- La téléphonie ;
- L'internet à haut débit ;
- La télévision numérique en norme DVB,
DVB-T2.
III.8. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté le
réseau métropolitain à fibre optique de la S.C.P.T avec
ses extensions. Cela étant nous passons au chapitre suivant le
déploiement d'un réseau d'accès à fibres optiques
dans la commune de Matete.
CHAPITRE IV : DEPLOIEMENT D'UN RESEAU D'ACCES EN FIBRES OPTIQUES
DANS LA COMMUNE DE MATETE,
« AVEC LA TECHNOLOGIE FTTH »
IV.1.
INTRODUCTION
Dans ce chapitre nous allons décrire et
détailler les différentes étapes pour le
déploiement d'un réseau d'accès en fibres optiques dans la
commune de Matete, avec la technologie FTTH.
IV.2.
CHOIX DE LA STRUCTURE12(*)
L'architecture d'un réseau est déterminée
à partir d'un certain nombre de considérations fondamentales
telles que :
- Respect du débit et du synchronisme ;
- Assurer le transport dans un temps minimum ;
- Capacité du réseau à palier
automatiquement à ses défaillances au moins partiellement pour
assurer le transport des données vitales.
L'architecture en anneau est celle qui répond le mieux
à ces considérations. Cependant, on constate dans la pratique
qu'un mélange de topologies, anneau étoilé et
utilisé dans le déploiement du réseau de desserte.
On distingue deux types d'architecture, à savoir :
architecture en anneau mono fibre et architecture en anneau bidirectionnel.
IV.2.1. Architecture en anneau mono fibre (Figure IV.1)
Cette architecture utilise une seule fibre et présente
l'inconvénient que le temps de transmission entre noeuds est
différent selon le sens du flux. Le temps de transmission.
B A est supérieur au temps de transmission A B. comme les trames reçues (qualité de transport par
exemple). Les retards de détection peuvent être
préjudiciables à la procédure des échanges.
B
A
D
C
Figure IV.1. Anneau unidirectionnel
IV.2.2. Architecture en anneau
bidirectionnel (Figure IV.2)
Cette architecture ne possède pas l'inconvénient
de la configuration mono fibre. Elle est constituée d'une paire de
fibre. Chaque fibre transporte le trafic dans un sens. Elle permet aussi une
meilleure gestion des trafics sur les différents tronçons du
réseau.
A
E
B
C
D
Chaque noeud reçoit un flux de données. Il
extrait le trafic qui lui est réservé et l'achemine vers
l'extérieur de l'anneau et relaie le reste du flux vers le noeud
suivant.
Figure IV.2. Anneau bidirectionnel
La structure retenue est l'anneau et avec un sens de rotation
des données permettent en théorie d'utiliser une fibre entre les
points du réseau. Quand bien même la défaillance d'un
élément du réseau ouvre l'anneau et provoque
l'arrêt. Pour remédier à cette situation, une structure
à double anneau est utilisée. La reconfiguration de l'anneau
s'effectue par rebouchage en amont et en aval de la panne et confère
à cette topologie une fiabilité certaine. Le principal avantage
de cette topologie en anneau est la possibilité d'utiliser des
méthodes d'accès efficaces dites « d'anneau à
jeton ou à multiple jeton ». En effet, une architecture FTTH
est indispensable lors du déploiement, car c'est un réseau de
télécommunication en fibre optique jusqu'au domicile de
l'abonné. La boucle locale est la partie située entre le centre
téléphonique et la prise de l'abonné.
IV.3.
TECHNOLOGIES UTILISEES POUR LE DEPLOIEMENT DES RESEAUX FTTH
Deux technologies sont aujourd'hui déployées
pour le raccordement en fibres optiques des logements : la technologie
point-à-point et la technologie point-à-multipoint (G-PON). La
technologie point-à-point consiste à déployer, du noeud de
raccordement optique (NRO) aux logements, au moins une fibre optique par
logement. Aussi, à proximité du NRO, la taille et le nombre de
câbles déployés sont tels qu'il peut être
nécessaire de reconstruire des infrastructures de génie civil sur
un périmètre d'une centaine de mètres environ. Dans cette
configuration point-à-point, il y a en principe autant de fibres
optiques arrivant à ce niveau de concentration que de logements
situés dans la zone d'influence du NRO. Les figures IV.3 et IV.4
présenter les deux technologies.
Figure IV.3. Réseau
point-à-point
La technologie point-à-multipoint permet quant à
elle la mutualisation des signaux optiques de plusieurs abonnés sur une
même fibre au Noeud de raccordement optique. Plusieurs niveaux de
coupleurs sont généralement placés entre le noeud de
raccordement optique et les abonnés. Ils permettent d'agréger
plusieurs fibres en aval pour une fibre en amont. Ces réseaux,
également appelés Passive Optical Network, ont pour objet
d'optimiser le dimensionnement des câbles en fibre optique au fur et
à mesure que le taux de pénétration augmente sur une zone
arrière de NRO. Et ce faisant, ils exigent sur une partie de leur
parcours moins de ressources en génie civil. Figure IV.4 Passive Optical
Network.
Figure IV.4. Point-a-multipoint
L'architecture PON (passive Optical network) est retenue comme
architecture du déploiement du réseau d'accès en fibres
optiques dans la commune de Matete (Figure IV.4).
Le PON est une architecture point-multipoints basée sur
les éléments suivants :
- Une infrastructure fibres optique partagée
nécessitant la mise en place de coupleurs dans le réseau. Le
nombre de niveaux de couplage dépend du budget optique, mais
typiquement, il est possible de superposer 2 niveaux ;
- Un équipement de centre faisant office de terminaison
optique de ligne (OLT), qui d'une part reçoit (émet) les flux en
provenance (à destination) des différents plates- formes de
services au travers de ses interfaces réseau et d'autre part les diffuse
(reçoit) aux (de la part des) clients par l'intermédiaire de
cartes appelées cartes PON, au travers de l'infrastructure
passive ;
- Des équipements d'extrémité
appelés : ONT (terminaisons de réseau Optique) dans le cas
où l'équipement est dédié à un client et ou
la fibre arrive jusque chez le client. Il s'agit alors d'une architecture de
type FTTH (fiber To The Home). Il n'ya qu'une seule fibre par client (les
signaux sont bidirectionnels).
IV.4. L'ARCHITECTURE MIXTE
(FTTB, FTTC...)
A l'opposée des structures précédentes
où la fibre optique était déployée d'un bout
à l'autre de la chaine, ici on ne déroule la fibre optique que
jusqu'à proximité du domicile du client final. Les technologies
PON décrites dans le point précédent pour le
déploiement de réseaux FTTH sont alors tout à fait
utilisables.
On s'appuie ensuite sur une technologie alternative pour les
dernières centaines de mètres du parcours. Toute une série
d'acronymes déclinés du précédent sont nés
pour caractériser ce type d'architecture. Ils dépendent de
l'implantation de la jonction (souvent appelée « streets
cabinet ») entre les deux technologies, FTTB (Fiber to the building,
fibre au pied de l'immeuble), FTTC (Fiber to the curb, fibre au niveau du
trottoir, de la rue), FTTN (fiber to the neighborthood, fibre
déployée jusque dans le quartier...), FTTCab (fibre to the
cabinet, c'est-à-dire fibre jusqu'aux coffrets répartiteurs).
C'est une solution moins onéreuse pour les
opérateurs et plus rapide à déployer que la
précédente car elle peut s'appuyer pour les derniers
mètres sur les supports déjà déployés
localement (par exemple, les réseaux en câbles coaxial ou en paire
torsadée dans les immeubles). Les technologies alternatives choisies,
même si elles offrent globalement des performances plus réduites
en termes de débits, affectent peu compte tenu des faibles distances
mises en jeu (quelques centaines de mètres). Le niveau qualitatif des
offres en très haut débit tel que présenté
ci-dessous. (Figure IV.5).
Figure IV.5. Les architectures mixtes du FTTX
IV.5.
PRINCIPE DE DEPLOIEMENT
Les études technico-économiques sur les
différents scenarios de déploiements d'une architecture point /
multipoints ont montré l'impact de l'occupation des ports PON sur les
coûts. En effet les équipements de centre sont aujourd'hui
encore coûteux, minimiser leur nombre lors du déploiement initial
permettra à la fois de lisser l'investissement et de
bénéficier au mieux de la baisse du coût des OLT dans les
années à venir. Notre stratégie de déploiement
d'un réseau d'accès en fibres optiques dans la commune de Matete
doit donc répondre à cette préoccupation d'occuper au
mieux et au plus vite les coupleurs pour avoir un nombre de clients par port
PON permettant une mutualisation maximale des équipements de OLT.
D'autre part, un réseau point à multi points est
par nature figé et peu flexible. Il est nécessaire de penser
à l'évolution du réseau FTTH au sein de la commune de
Matete dès sa conception afin que celle-ci ne s'avère pas trop
pénalisante et coûteuse par la suite. Il ne faut pas cependant que
la prise en compte de cette évolution soit rédhibitoire pour la
rentabilité du réseau en phase de déploiement.
Notre principe de déploiement vise donc à
préciser des règles d'ingénieries simples, fiables et
robustes, qui garantissent un équilibre entre une montée en
charge des clients sur ce réseau et un investissement raisonnable
surtout les premières années. En particulier, elles doivent
permettre :
- Une bonne rentabilité du réseau dès le
début du déploiement,
- Une évolution du réseau vers un taux de
raccordement clients de 100 % à termes avec le minimum de
réaménagement réseau possible (et le moins
coûteux).
IV.6.
DECRIPTION DE L'INGENIERIE13(*)
ü Bilan optique entre OLT et ONT (ONU)
En se basant sur les principes du déploiement d'un
réseau d'accès dans une technologie FTTH dans ce mémoire,
nous proposons que le budget optique entre l'équipement centre (OLT) et
l'équipement client (ONT, ONU) soit compris entre 13 et 28 dB aux
longueurs d'ondes 1310 nm et 1490 nm.
Les valeurs maximales d'affaiblissement à prendre en
compte pour le calcul prévisionnel du budget optique sont les
suivantes :
- 1 dB pour la marge dite de « vieillissement des
lasers »,
- 0,1 dB pour une épissure soudée (s'il y a au
moins dix soudures en cascade),
- 0,2 dB par épissure mécanique,
- 0,25 dB pour un portail connecterisé SC/ APC,
- 0,5 dB par connexion (1raccord + 2 fiches optiques),
- 0,36 dB/ km à 1,3 pour la fibre optique (0,22 à 1,55 ), la perte d'insertion maximale à 1,3 apportée par les coupleurs est la suivante :
- 10, 9 dB pour les coupleurs 1 vers 8,
- Le taux de couplage doit être limite à 1/64.
IV.7.
CONCEPTION DU RESEAU PE AU NRO (NRA)
Dans cette partie la suite logique de conception du
réseau FTTH, les différentes phases de la conception du
réseau FTTH transport et sa distribution. Le transport et la
distribution seront dimensionnés pour permettre, sans nouvelle pose de
câble, le raccordement de 100% des clients de la zone
considérée.
IV.7.1. Pré requis
La réalisation de notre étude sur le
déploiement d'un réseau d'accès en fibres optiques dans la
commune de Matete, « de la technologie FTTH » repose sur le
fait que:
- des données d'urbanisme nous permettent de
déterminer le nombre des parcelles dans la commune de Matete. Ces
données sont indispensables pour la réalisation du pointage,
- Toutes les données complémentaires (optimum,
typologie de la zone) utiles afin d'optimiser la mise à disposition des
ressources (nombres et raccordement des branches).
IV.7.2. Pointage
Cette étape consiste à identifier sur un fond de
plan le nombre d'équivalents des logements pour chaque porte dans la
commune de Matete et à en déduire le potentiel de client PON pour
chaque adresse. En ce qui concerne le mode d'adduction, on ne refera pas deux
câblages FO distincts.
IV.7.3
Pointage et calcul du nombre d'équivalents logements à raccorder
Sont à prendre en compte les logements
résidentiels (1 FO par logement), les locaux professionnels (1 FO par
local professionnel).
Equivalents Logements = Nbre de logements résidentiels
+ Nbre de locaux professionnels.
IV.8.
Choix de la fibre optique
Dans notre déploiement nous choisissons la fibre
optique monomodes. Elle est utilisée pour les applications de
télécommunication. Les distances sont longues et le nombre des
équipements actifs plus réduit.
Les fibres monomodes existent en deux qualités :
OS1 et plus récent et OS2. Les performances sont équivalentes
avec un avantage à OS2 dont l'affaiblissement est moindre à 1383
m de longueur d'onde. L'avantage est donc théorique. Mais il n'y a pas
d'inconvénient et la longueur d'onde de 1383 nm est susceptible
d'être utilisée dans le futur.
IV.9. Éléments du coût
d'installation de la fibre optique
Les limitations existantes dans les dorsales et les
réseaux d'accès nationaux constituent un des obstacles à
l'accès à un Internet de meilleure qualité et ce, pour un
coût modique.
En outre, la fibre optique étant de plus en plus
importante pour l'exploitation des futures générations de
réseaux mobiles, l'absence de réseau à fibre optique
adéquat risque de limiter l'extension des services d'accès
à l'Internet mobile. Le coût du déploiement des
réseaux est donc un critère non négligeable
influençant l'évolution vers une société
d'information inclusive. Les éléments des coûts de la mise
en place de réseaux à fibre optique sont détaillés
ci-après.
Figure IV.6. Pose de la fibre optique
La distance qui sépare la commune de Matete à
seul de l'OSN de Lingwala environ 12 Km. Lors du pose de
câble à fibre optique le chemin choisi, la station d'atterrage
sera situé sur la localité Tomba qui part de l'échangeur,
boulevard Lumumba, boulevard Sendwe, boulevard Triomphal, 24 Novembre
jusqu'à l'OSN de lingwala. Lors de la pose nous exploiterons le
poteau de la société national d'électricité.
IV.10. DIMENSIONNEMENT DU RESEAU DE DESSERTE EN FIBRE
OPTIQUE
IV.10.1. Principe pour dimensionner un réseau de
desserte
Dimensionner un réseau d'accès, c'est
déterminer le nombre d'équipement que l'on doit utiliser lors de
la desserte. Nous rappelons ici qu'il est impossible (techniquement et
économiquement) que le nombre de fibres remontant au noeud
d'accès soit égal à la somme des usagers potentiels. Cette
constatation n'impose que l'architecture du réseau de desserte
présente des points de flexibilité.
Ces points de flexibilité permettront de réduire
le nombre de fibres à mesure que l'on remonte du point de raccordement
(PR) vers le point d'accès en utilisant des matériels actifs et
passifs. Tous les points de flexibilité pouvant abriter du
matériel actif devront prendre en compte les besoins de puissance
électrique, climatisation éventuelle, sécurité
dégroupage ou Co-localisation (interconnexion avec plusieurs
opérateurs).Connaissant le nombre d'usagers ou abonnés, dans le
cadre de ce projet, nous devons alors déterminer le nombre desservir
notre réseau. Or, nous savons que : Un point de raccordement ou
coupleur dessert, 50 ONT ou abonnés.
IV.10.2. Dimensionnement du réseau d'accès
à court terme
Sachant que 50 ONT (abonnés) sont desservis par un
point de raccordement ou coupleur et le nombre d'abonnés à court
terme de la commune de Matete est de 63067 abonnés, il nous reste
maintenant à savoir nombre des points de raccordement ou coupleurs et
des noeuds de flexibilité ou OLT il faut pour toute la commune
Pour trouver le nombre point, nous procédons de la
manière suivante, Si 50 ONT ou abonnés sont desservis par un
coupleur alors 63067 abonnés seront desservis par 63067
abonnés/50 abonnées = 1261 coupleur. Sachant aussi que 10
coupleurs est égal à 1 OLT. Alors 1261 coupleurs vont donner 127
OLT pour toute la commune de Matete qui aura à court terme soit en 2016,
63067 abonnés. Il nous faudra installer 127 OLT et 1261 coupleurs pour
distribuer notre réseau dans la commune.
Or, la commune de Matete compte 13 quartiers, ce qui fait que
chaque quartier aura 127/13 = 9 OLT par quartier avec 9 OLT on aura 10 C X 9 =
90 coupleurs par quartier pour 90 C nous aurons 90 X 50 = 4500
abonnés ou ONT par quartier.
IV.10.3. Dimensionnement du réseau d'accès
à moyen terme
Nous savons que 1C, dessert 50 abonnés ou ONT, parce
que nous connaissons le nombre d'abonnés à moyen terme, nous
devons alors savoir combien de coupleurs et de OLT devons- nous avoir ?
Pour y arriver, nous procédons de la manière suivante : nous
avons 98543 à moyen terme.
Or 50 abonnés ou ONT sont desservis par 1C alors 98543
abonnés seront desservis par 98543/50 = 1970 coupleurs.
10 C sont desservis par 1 OLT, 1970 desserviront 1970/10 = 197
OLT alors pour toute la commune de Matete qui aura 98543 abonnés en
2018, il lui faudra 197 OLT et 1970 coupleurs.
Combien faudra-t-il pour chaque quartier ? Pour chaque
quartier, nous prenons 197 OLT 13 le nombre de quartier, ce qui donne :
197 OLT/13 = 15 par quartier pour le C = 15 X 10 = 150 coupleur/Quartier pour
197 OLT, aura combien d'abonnés par quartier si 150 coupleurs = 150 X 50
= 7500 abonnés dans le quartier.
IV.10.4. Dimensionnement du réseau d'accès
à long terme
Connaissant que : 1C dessert à 50 abonnés
ou ONT. Or, le nombre d'abonnés ou ONT à long terme dans la
commune de Matete sera de 151.484 ONT ; il lui faudra combien des C et de
OLT à installer en 2022 ? Pour y arriver nous posons : si 50
abonnés ou ONT sont desservis par 1 C or, la commune compte 151.484
abonnés donc 151.484 abonnés/50 seront desservis par 3029
coupleurs (SPLITTR). Posons encore que 10 C correspondent à 1 OLT 3020 =
3029/13 303 OLT alors en 2022 il faudra pour la commune de Matete 3029
coupleurs et 303 OLT.
Pour toute la commune de Matete qui aura 151.484
abonnés en 2022, il nous sera demandé d'installer 303 OLT et
3029 coupleurs pour distribuer notre réseau puisque la commune de Matete
compte 13 quartiers, combien d'OLT et de coupleurs pourrons-nous avoir par
quartier ? Alors c'est ainsi qu'il faudra prendre le nombre total de l'OLT
divisé par le nombre de quartier ; soit 303 OLT/13 = 24 OLT par
quartier.
Pour chaque quartier, nous aurons en moyenne 24 OLT et 240
points de raccordement, et 240 X 50 = 12000 abonnés.
IV.10.
5. PRINCIPES DE LA HIERARCHIE SDH
Synchronous Digital Hierarchy ou SDH, les trames à haut
débit sont construites par multiplexage synchrone d'une trame de base
normalisée (appelée STM : « Synchronous Transport
Module ») qui inclut tous les éléments
nécessaires à la gestion des hauts débits et n'impose donc
plus de contraintes sur l'évolution future vers les hauts débits.
De plus, l'interconnexion entre opérateurs et l'intérêt de
pouvoir recourir à plusieurs fournisseurs impliquent la normalisation
des interfaces à haut débit, en particulier les interfaces
optiques. La demande croissante de la part des opérateurs pour de
nouveaux services de télécommunications a été
à l'origine des normes SDH (Synchronous Digital Hier. Pour la norme SDH,
les niveaux sont organisés hiérarchiquement en STM-n (Synchronous
Transport Module, niveau n) voir la figure ci-dessous.
Tableau IV.1 : Les débits offerts par le
SDH
SDH
|
Débits
|
STM - 1
|
155, 52 Mbits/s
|
STM - 2
|
311,04 Mbits/s
|
STM - 4
|
622,08 Mbits/s
|
STM - 6
|
933,12 Mbits/s
|
STM - 8
|
1244,16 Mbits/s
|
STM - 16
|
2488,32 Mbits/s
|
STM - 32
|
4976,64 Mbits/s
|
STM - 64
|
9955,28 Mbits/s
|
STM - 128
|
19906,56 Mbits/s
|
STM - 256
|
33813,12 Mbits/s
|
IV.11. DESCRIPTION D'UN RESEAU FTTH
Un réseau FTTH est un réseau permettant de
raccorder les logements des abonnés au noeud de raccordement optique
d'un opérateur grâce à des lignes constituées de
fibres optiques. Le Noeud de Raccordement Optique est un point de concentration
d'un réseau en fibre optique où sont installés les
équipements actifs permettant à un opérateur d'acheminer
le signal depuis son réseau vers les abonnés. Dans ce NRO, chaque
fibre est accessible par un répartiteur optique (Optical Distribution
Frame ou ODF). Présente la structure d'un réseau FTTH
Figure IV.7. Structure d'un réseau
FTTH
Les câbles en fibre optique
déployés le long du réseau sont reliés entre eux
par des boîtiers d'épissurage dans lesquels chaque
extrémité de fibre optique est soudée. Ces boîtiers
peuvent permettre également d'éclater un câble de grande
taille en plusieurs autres câbles de plus petites tailles. Lors du choix
des tailles de câbles à utiliser, les opérateurs
prévoient plus de capacités que nécessaire pour la
desserte des logements existants.
En effet, dans le cas de nouvelles constructions,
l'opérateur pourra ainsi s'appuyer sur des capacités de
réserve et éviter la construction coûteuse de nouvelles
lignes. Tout le long de leur parcours, les câbles en fibre optique
utilisent des infrastructures de génie civil qui peuvent être soit
souterraines, soit aériennes. Les infrastructures souterraines
consistent en des fourreaux, placés dans des tranchées, qui sont
régulièrement interrompus par des chambres d'accès
permettant la pose des câbles et des boîtiers ainsi que la
maintenance du réseau. Les infrastructures aériennes consistent
en des séries de poteaux placés à intervalles
réguliers et d'autres points d'ancrage sur lesquels sont
installés des supports de câbles. La desserte finale des
abonnés est différente pour les immeubles collectifs et les
habitations individuelles.
Pour les immeubles collectifs à
partir d'un certain nombre de logements, un lien d'adduction permet de
raccorder la base de l'immeuble aux câbles situés sur le domaine
public. De la base de l'immeuble, une colonne montante constituée d'un
câble en fibres optiques va desservir les étages jusqu'à un
point de branchement optique. Ces étages permettent ceux-ci permet
ensuite de raccorder les logements de l'étage. Pour les habitations
individuelles et les plus petits immeubles collectifs, seul un lien d'adduction
est nécessaire pour se raccorder aux réseaux FTTH. Le point de
branchement optique est placé sur le domaine public par exemple en
façade ou sur un poteau.
Plusieurs fibres en aval pour une fibre
en amont. Ces réseaux, également appelés Passive Optical
Network, ont pour objet d'optimiser le dimensionnement des câbles en
fibre optique au fur et à mesure que le taux de
pénétration augmente sur une zone arrière de NRO. Et ce
faisant, ils exigent sur une partie de leur parcours moins de ressources en
génie civil.
Q. Kinsaku
Av. vivi70/C
C/ Matete
Media Converter
NRO
ODF
Figure
IV.8 schéma de principe chez les abonnés
IV.12 ODF (Optical
Distribution Frame)
L'ODF est un répartiteur optique utilisé pour
passer d'un câble optique primaire à des petit tails et permettre
ainsi de connexion facile sans avoir à souder. Il est conçu comme
un tiroir qui pourrait être retiré et repositionné
tranquillement dans le rack.
Figure IV.9 Optical Distribution Frame
(ODF)
Nous signalons que la fibre optique de la SCPT arrive
jusqu'à l'ODF chez le client et de là, elle est soudée
avec les brins de fibre optique qui se trouvent dans la jarretière de
l'ODF.
IV.6 Media Converter
Le media converter est dispositif de conversion du signal
optique en signal électrique (vis-versa) avec son port RJ45 et les deux
ports SC de la fibre optique. Ce dispositif offre une possibilité de
diagnostiquer les anomalies de la liaison par ses diodes LED, qui affichent
l'état de l'alimentation, de connectivité de la liaison, et les
actions des deux ports (RJ45 et SC).
Figure. IV.10. Carte de Déploiement à fibre
optique dans la commune de Matete vers OSN de Lingwala.
Figure. IV.11. Carte de Déploiement à fibre
optique dans la commune de Matete.
IV.11. EVALUATION FINANCIERE
Dans le cadre de notre étude, le projet de
déploiement à fibre optique dans la commune Matete sont
décrits dans le tableau qui suit ;
Tableau IV.2 : Matériel et travaux de
génie civil
N
|
Description
|
Unité
|
Quantité
|
C.U ($us)
|
C.T ($us)
|
01.
|
Tuyau PVC 110 mm/5 mm
|
Pce
|
2
|
75
|
150
|
02.
|
LDPE
|
M
|
150
|
2
|
300
|
03.
|
Câble à fibre optique
|
M
|
250
|
1.2
|
300
|
04.
|
Ciments
|
Sac
|
5
|
20
|
100
|
05.
|
Sable et caillasses
|
Tonnes
|
5
|
20
|
100
|
06.
|
Barre de fer
|
Pce
|
5
|
10
|
50
|
07.
|
ODF
|
Pce
|
1
|
200
|
200
|
08.
|
Briques de cuit
|
Pce
|
100
|
1
|
100
|
09.
|
Grillage avertisseur
|
M
|
200
|
1
|
200
|
10.
|
Nylon Petit de 0,5
|
Bne
|
3
|
10
|
300
|
11.
|
Accessoire
|
|
|
|
- - - 150
|
12
|
Fibre optique
|
Rouleau
|
6000
|
5
|
30000
|
01.
|
Pose et tirage LDPE
|
M
|
500
|
2
|
1.000
|
02.
|
Tirage sous conduite
|
M
|
500
|
2
|
1.000
|
03.
|
Chambre de visite
|
Pce
|
4
|
300
|
1.200
|
04.
|
Fouille et remblai
|
M
|
500
|
5
|
2.500
|
05.
|
Revêtement
|
M
|
300
|
10
|
3.000
|
06.
|
Clouage sur façade
|
M
|
50
|
2
|
100
|
07.
|
Chaussée
|
M
|
10
|
50
|
500
|
|
Imprévus
|
|
|
10 %
|
4125
|
|
Total
|
|
|
|
45.375
|
N.B. : Coût total de travaux : 45.375
$
4500
Metro 1000
Standard
ADM 2500
Matete
Station Internationale
ADM 2500
Vodacom
ADM 2500 Africel
ADM 2500
Tigo
ADM 2500
Airtel
Interface à court terme
1
1
Coupleur
ONT
NRO
PON
OLT
Coupleur PR
Coupleur PR
1261 PR ou Coupleur PR
Figure. IV.12. Schéma de déploiement d'un
réseau d'accès à fibre optique
IV.13.
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons déploiement la fibre
optique, ainsi que le dimensionnement et le coût du projet.
Le déploiement des réseaux à très
haut débit en fibre optique représente d'importants enjeux de
développement économique, en tant qu'outil de
compétitivité des entreprises, ainsi que des enjeux sociaux en
termes de démocratisation de la société de l'information.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle
intitulé « Avant-projet du déploiement d'un
réseau d'accès en fibres optiques dans la commune de Matete
de la technologie FTTH ».
Dans Le premier chapitre nous avons rappelé les
concepts de base qui régissent la fibre optique en commençant par
sa définition, sa constitution, son fonctionnement, ses
caractéristiques, et ses applications.
En effet, la fibre optique est un medias ayant l'aptitude de
véhiculer une grande quantité d'information sous forme de la
lumière. Fabriqué avec de la silice, il comprend trois parties
distinctes : le coeur, la gaine protectrice et le revêtement
extérieur.
Le deuxième chapitre a
présenté la commune de Matete sur sa situation
géographique, démographique et le relief.
Le troisième chapitre s'est occupé du
Réseau métropolitain de la Société Commerciale
Poste Télécommunication en sigle SCPT.
Dans le quatrième chapitre, nous avons proposé
la solution retenue. Nous avons pu également effectuer
l'évaluation financière et technique.
Ce travail étant une oeuvre humaine, ne manque pas
d'imperfections. C'est pourquoi nous restons ouverts à toutes vos
suggestions et remarques afin d'atteindre la perfection.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BOKONIRINA MIALISOA, Modélisation des
réseaux optiques WDM et application des heuristiques aux routages
optiques, Mémoire de licence, Madagascar,
Université d'Antanarivo, 2010, pp. 19 pp. 19-44.
2. BOSIKO, déploiement du réseau
d'accès à l'internet à haut débit par la
technologie FTTH dans la maison communale de NGALIEMA.
Mémoire de second cycle Télécoms, ISTA/ Kinshasa,
2013-2014, pp. 60-69.
3. KASENGEDIA Pierre, architecture de
systèmes téléinformatiques, ISTA
Kinshasa, 2014-2015, pp. 256.
4. MADEKO, cours du système de
télévision numérique, ISTA Kinshasa,
2014-2015, pp. 54-58.
5. Pierre LECOY, Télécoms sur
fibres optiques, 3ème Ed., Revue et
augmentée, Paris, hermes - sciences Lavosier, 2008, pp.
1 - 18.
II. WEBOGRAPHIE
6. http://www.google.com
7. http://www.wikipedia.com
8.
www.comment-çamarche.net
9. http://www.arcep.fr
10. http://les
architectures.FTTX_pg_janv2010_version_THD.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
ABREVIATIONS
iv
INTRODUCTION GENERALE
1
1. PROBLEMATIQUE
1
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
1
3. OBJECTIF ET INTERET DU TRAVAIL
1
4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
2
5. SUBDIVISION
2
CHAPITRE l : GENERALITES SUR LA FIBRE OPTIQUE
3
l.1. INTRODUCTION
3
l.2. LA FIBRE OPTIQUE
3
l.2.1. Définition
3
l.2.2. Constitution
3
l.2.3. Application
4
l.2.3.1. Domaine de
télécommunications
5
l.2.3.2. Domaine de la médecine
6
l.2.4. Les principales structures à fibre
optique
6
l.3. TYPE DE FIBRE OPTIQUE
7
l.3.1. Fibres optiques multimodes à saut
d'indice (Figure l.3)
8
l.3.2. Fibres optiques multimodes à gradient
d'indice (Figure I.4)
9
l.3.3. Fibres optiques monomodes
10
l.4. PRINCIPES DU MULTIPLEXAGE D'ONDE
10
l.5. CONVERSION DE SIGNAUX ELECTRIQUES EN
SIGNAUX OPTIQUES
11
l.6. PROPAGATION DE LA LUMIERE DANS LA FIBRE
OPTIQUE (Figure I.8)
12
l.6.1. Types des systèmes de propagation
optique dans le monde
13
l.6.1.1. Propagation des fibres optique à
saut d'indice
13
l.7. PARAMETRES D'UNE LIAISON PAR FIBRE OPTIQUE
14
l.7.1. Gain de la liaison
14
I.7.2. La largeur de bande
15
l.7.3. Perte ou affaiblissement optique
15
l.7.4. Performance des fibres optiques
15
l.8. L'ATTENUATION
15
l.9. LA CAPACITE DE DEBIT OU LA BANDE PASSANTE
16
l.10. CONCLUSION
17
CHAPITRE II :PRESENTATION DE LA COMMUNE
DE MATETE
18
CHAPITRE III : RESEAU METROPOLITAIN DE LA
SCPT/KINSHASA
33
III.1. Historique de la société
33
III.2. Objectif
34
III.3. RESEAU DE TRANSPORT DE LA SCPT PAR LA
FIBRE OPTIQUE
37
III.3.1.Description structurale du réseau
SCPT par la fibre optique (Figure III.2)
37
III.4. LES EQUIPEMENTS UTILISES DANS LE
RESEAU DE TRANSPORT DE LA SCPT
39
III.5. SYSTEME DE GESTION DU RESEAU DE
TRANSPORT OPTIQUE DE LA SCPT
40
III.6. TECHNOLOGIE UTILISEE DANS LE
DEPLOIEMENT DE LA FIBRE OPTIQUE
40
III.7. STRUCTURE DE CABLAGE DE L'ANNEAU A
FIBRE OPTIQUE DE LA SCPT
40
III.7.1. Capacité du réseau de
transport SCPT
44
III.7.2. Services disponibles
44
III.8. CONCLUSION
44
CHAPITRE IV :DEPLOIEMENT D'UN RESEAU D'ACCES EN
FIBRES OPTIQUES DANS LA COMMUNE DE MATETE, « AVEC LA TECHNOLOGIE
FTTH »
45
IV.1. INTRODUCTION
45
IV.2. CHOIX DE LA STRUCTURE
45
IV.2.1. Architecture en anneau mono fibre (Figure
IV.1)
45
IV.2.2. Architecture en anneau bidirectionnel
(Figure IV.2)
46
IV.3. TECHNOLOGIES UTILISEES POUR LE DEPLOIEMENT
DES RESEAUX FTTH
47
IV.4. L'ARCHITECTURE MIXTE (FTTB, FTTC...)
48
IV.5. PRINCIPE DE DEPLOIEMENT
49
IV.6. DECRIPTION DE L'INGENIERIE
50
IV.7. CONCEPTION DU RESEAU PE AU NRO (NRA)
51
IV.7.1. Pré requis
51
IV.7.2. Pointage
51
IV.7.3 Pointage et calcul du nombre
d'équivalents logements à raccorder
52
IV.8. Choix de la fibre optique
52
IV.10. DIMENSIONNEMENT DU RESEAU DE DESSERTE EN
FIBRE OPTIQUE
53
IV.11. EVALUATION FINANCIERE
61
IV.13. CONCLUSION
63
CONCLUSION GENERALE
64
BIBLIOGRAPHIE
65
TABLE DES MATIERES
66
* 1 Pierre Lecoy,
Télécoms sur fibres optiques,
3ème Ed., Revue et augmentée,paris, hermes - sciences
Lavosier, 2008, pp. 1-18.
* 23 Pierre Lecoy, Op. cit, p.
5.
* 4 BOKONIRINA MIALISOA,
Modélisation des réseaux optiques WDM et application des
heuristiques aux routages optiques, Mémoire de licence, Madagascar,
Université d'Antanarivo,2010, pp. 19.
* 5
http://www.httr.ups-tlse.fr/pedagogie/index.html
* 6 BOKONIRINA ,
Op-cit, p. 39.
* 7 http//www.wikipedia.com
* 8 http/www.wikipedia.com
* 9
http://www.google.com, jeudi le
14/02/2015,13H30
* 10 H. MADEKO,
cours du système de télévision
numérique, ISTA Kinshasa, 2014-2015, pp. 54-58.
* 11 H. MADEKO, op.
cit, p. 40.
* 12BOSIKO,
déploiement du réseau d'accès à
l'internet à haut débit par la technologie FTTH dans la maison
communale de NGALIEMA. Mémoire de second cycle
Télécoms, ISTA/ Kinshasa, 2013-2014, pp. 60-69.
* 13
BOSIKO, op.cit, pp 59.
|