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Etude de migration de la boucle métro SDH vers une boucle métro IP : cas de Camtel-Yaoundé

( Télécharger le fichier original )
par Hervé Valère Simo Kungne
école nationale supérieure des postes et télécommunications (ENSPT) - ING des travaux de télécoms 2011
  

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3.2.3.2 Débits

Pour la norme SDH, les niveaux sont organisés en n niveaux appelés STM-n

(Synchronous Transport Module, niveau n) et pour avoir un niveau supérieur il suffit de multiplier le coefficient par 4. Les débits sont mentionnés ci-dessous :

Mémoire de fin d'étude pour l'obtention du diplôme d'ingénieur des travaux des télécommunications
Option : Radiocommunication

Présenté et soutenu par SIMO KUNGNE Hervé Valère Page 22

ETUDE DE MIGRATION DE LA BOUCLE MéTRO SDH VERs UNE BOUCLE MéTRO
IP : CAs DE CAMTEL-YAOUNDé

SDH

DéBIT

SUPPORT

STM-1

155 MBPs

FO, RADIO, COAXIAL

STM-4

622 MBPs

FIBRE OPTIQUE

STM-16

2.5 GBPs

FIBRE OPTIQUE

STM-64

10 GBPs

FIBRE OPTIQUE

STM-128

20 GBPs

FIBRE OPTIQUE

STM-256

40 GBPs

FIBRE OPTIQUE

Tableau 1: Principaux débit de la SDH

3.3 TECHNIQUE DE MULTIPLEXAGE EN LONGUEUR D'ONDE (WDM)

3.3.1 Généralités

WDM (Wavelength Division Multiplexing) ou multiplexage en longueur d'onde est une technique de multiplexage révolutionnaire qui, en succédant à deux autres modes de modulation, a marqué l'univers des réseaux hauts débits aussi bien au niveau des débits qu'au niveau des équipements. Le multiplexage en longueur d'onde (D-WDM, Dense Wavelength Division Multiplexing) est une technique utilisée en communications optiques qui permet de faire passer plusieurs signaux de longueur d'onde différentes sur une seule fibre optique, en les mélangeant à l'entrée à l'aide d'un multiplexeur (MUX), et en les séparant à la sortie au moyen d'un démultiplexeur (DEMUX).

3.3.2 Principe de fonctionnement

L'idée est de reprendre le multiplexage fréquentiel utilisé dans les réseaux électriques pour l'appliquer dans le domaine optique. En effet, si un signal électrique est composé de plusieurs fréquences, un signal optique est lui composé de plusieurs longueurs d'ondes. La technologie WDM repose sur le principe du multiplexage optique. Le principe consiste à transporter plusieurs signaux sur un brin de fibre optique. Chaque signal est coloré, c'est-à-dire placé sur une longueur donnée grâce à un transpondeur. Puis via un multiplexeur optique, toutes les longueurs d'onde sont envoyées sur le même brin de fibre optique. A l'autre

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IP
: CAS DE CAMTEL-YAOUNDé

extrémité, un démultiplexeur va séparer les longueurs d'ondes les unes des autres, puis un transpondeur va reconvertir le signal en canal gris.

Aujourd'hui, il est possible d'atteindre des débits pouvant aller de 10 à 200 Gbits/s. En effet, il existe des systèmes proposant de 4 à 80 canaux optiques à 2,5 Gbit/s par canal. Un système à 16 canaux de 2,5 Gbit/s (soit 40 Gbit/s) permet l'acheminement de 500 000 conversations téléphoniques simultanément sur une seule paire de fibre optique. Des recherches sont actuellement en cours pour accroître le débit offert sur chaque canal. On pourrait rapidement atteindre 10 Gbit/s.

Figure 5: Principe du multiplexage en longueur d'onde

Le multiplexage WDM (multiplexage à répartition de longueur d'onde) repose sur une propriété physique de la lumière. En effet, tout comme les signaux électriques se propagent avec une fréquence propre, les signaux lumineux possèdent une longueur d'onde. Partant de ce constat, il paraît naturel que le multiplexage FDM (Frequency Division Multiplexing) utilisé sur les réseaux électriques ait son homologue pour les réseaux optiques. Ainsi, plutôt que de transmettre de l'information sur une seule longueur d'onde, on va utiliser plusieurs longueurs d'onde, et multiplier d'autant le débit de la liaison. De cette façon, on peut aisément augmenter le débit de transmission d'une fibre sans avoir à la remplacer par une autre. Il suffit simplement de disposer d'émetteurs/récepteurs capables de distinguer les différentes longueurs d'onde utilisées. Ainsi un émetteur pourra multiplexer plusieurs canaux en affectant à chacun une longueur d'onde.

Le signal lumineux composé de toutes ces longueurs d'onde va transiter sur la fibre, et

le récepteur n'aura qu'à démultiplexer le signal pour obtenir les différents canaux de départ. La norme internationale IUT-T G692 autorise l'utilisation de longueurs d'onde comprises

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entre 1530 et 1565 nanomètres. Le multiplexage WDM est caractérisé par l'intervalle minimum entre deux longueurs d'onde utilisables. Cet intervalle peut être exprimé en nanomètres ou en gigahertz. Si cet intervalle est inférieur ou égal à 0,8 nanomètres (soit 100 GHz) on parle alors de multiplexage DWDM (Dense WDM).

Des tests ont même été effectués avec des intervalles de 0,4 et 0,2 nanomètres. On parle alors d'U-DWDM pour Ultra-Dense WDM. L'utilisation de 32 longueurs d'onde différentes sur une fibre à 10 gigabits par secondes permet donc d'atteindre assez facilement un débit de 320 gigabits. Prochainement, lorsque 160 longueurs d'onde pourront être utilisées, la même fibre à 10 gigabits par secondes pourra fournir un débit de 1,6 térabits par secondes. Il existe une autre forme de multiplexage WDM, moins performante, le CWDM (Coarse WDM qui signifie WDM grossier). La norme ITU-T G694.2 permet au CWDM d'utiliser des longueurs d'onde comprises entre 1270 et 1610 nanomètres, respectivement espacées de 20 nanomètres. Dix-huit canaux au maximum sont utilisables, mais en général les équipements émettent sur quatre, huit ou seize canaux. Le WWDM (Wide WDM) est un autre dérivé du WDM. Il est encore plus restrictif que le CWDM puisqu'il ne permet l'utilisation que de quatre canaux. Ceux-ci ont des longueurs d'onde espacées de 24,5 nanomètres comprises entre 1275,7 et 1349,2 nanomètres. Il est prévu de faire converger ces deux normes afin d'obtenir un standard unique.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore