4.1.5. Part des emprunts dans
les ressources extérieures
Bien que les ressources extérieures constituent une
part importante dans le financement du budget national, il est impérieux
de ressortir les réelles proportions des emprunts extérieurs qui
constituent l'objet du présent travail. De ce tableau en bas, nous
présentons les parts de ceux-ci dans les ressources extérieures.
Table 5 : Proportion
des emprunts dans les ressources extérieures (en milliards de
FRW)
Période
|
Total ressources extérieures
|
Montants en milliards de Frw
|
Ratios
|
2006
|
166.006.006.000
|
32.859.000.000
|
19%
|
2007
|
285.270.000.000
|
36.530.000.000
|
12%
|
2008
|
349.207.551.070
|
41.611.403.604
|
11%
|
2009
|
323.818.488.218
|
25.718.700.000
|
7%
|
2010
|
343.569.143.081
|
26.683.151.250
|
7%
|
Source : MINECOFIN, Novembre 2011
D'une manière générale, les emprunts
extérieurs ont évolué en régressant par rapport
à l'ensemble de toutes les ressources extérieures. A 2006, ils
représentaient 19% de ces ressources, pour baisser jusqu'à 12%
à 2007. Cette diminution s'est accentuée, avec 11% à 2008
et pour enfin se stabiliser à 7% à 2009 et 2010.
4.1.6. Ratios des emprunts par
rapport aux ressources totales
Il est question de comparer les apports des emprunts à
l'ensemble de toutes les ressources. Les ratios ne sont que des outils
permettant de bien calculer ces grandeurs comparatives.
Le tableau suivant nous aide à l'illustrer.
Table 6 : Ratios des
emprunts par rapport aux ressources totales (en milliards de Frw)
Période
|
Total du budget annuel
|
Montants en milliards de Frw
|
Ratios
|
2006
|
396.192.477.411
|
32.859.000.000
|
0.08
|
2007
|
527.972.000.000
|
36.530.000.000
|
0.06
|
2008
|
673.975.527.207
|
41.611.403.604
|
0.06
|
2009
|
647.333.830.677
|
25.718.700.000
|
0.03
|
2010
|
704.708.130.765
|
26.683.151.250
|
0.03
|
Source : MINECOFIN, Novembre 2011
Les ratios d'endettement permettent d'apprécier, dans
quelle mesure, un Etat utilise son endettement. A propos de l'endettement, les
analystes parlent d'effet de levier. Cela sous entend qu'à partir d'un
montant de capitaux modestes, il est possible d'obtenir, grâce à
la dette un montant d `actif plus élevé que l'Etat utilisera dans
son exploitation, exactement comme on utilise un levier pour soulever un poids
qui serait trop lourd sans cela. C'est pourquoi l'évolution des ces
ratios est dégressive de 2006 jusqu'à 2010. 8% à 2006, 6%
entre 2007 et 2008, et 3% entre 2009 et 2010.
Quel que soit son volume, l'emprunt extérieur reste
lié à un montage financier, une commission initiale en %, les
frais de gestion, le taux d'intérêt en pourcentage et la date
d'échéance qui constituent son aspect contraignant.
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