3.2.5- Exploitation de l'eau de surface dans la zone
Une ressource en eau de surface est renouvelable chaque
année et ne peut être en aucune mesure exploitée
entièrement.
Le volume moyen d'eau potentielle disponible
évalué au sous-bassin du fleuve Ouémé est
supérieur aux estimations faites jusqu'en 2014 pour les besoins en eau
de la population. L'exploitation de cette eau de surface est alors possible
à l'instar des communes environnantes.
Face à la récession pluviométrique qui
frappe toute la région depuis plusieurs années, cette ressource
peut constituer un appoint pour l'alimentation.
Les eaux de surface sont consommées directement dans la
commune de Ouinhi sans aucun traitement préalable. Ce qui provoquait la
prolifération de certaines maladies hydriques chez les populations. Des
mesures ont été alors prises dans ce sens pour décourager
cette pratique de la population.
La période d'écoulement de ces cours d'eau
correspond à la saison des pluies et les eaux qui ruissellent dans la
commune participent à son grossissement. Il parait alors opportun que le
ruissellement des eaux pluviales soit maîtrisé de manière
à drainer toutes les eaux pluviales qui se perdent par ruissellement
vers ces derniers.
Somme toute, les systèmes de canalisation des eaux
pluviales qui ruissellent dans la commune ne sont pas efficaces ni
fonctionnels. Il faut noter également que les méthodes
endogènes de mobilisation et de conservation des eaux de pluie
n'existent presque même pas. Ce qui accentue l'effet de l'érosion
hydrique qui s'observe dans la commune surtout dans l'arrondissement de Sagon
et Tohouè engendrant des dommages matériels à la
population. Aussi, ces eaux se chargent de diverses infections et les
transmettent dans le milieu naturel. Etant une source d'alimentation en eau les
cours d'eau de la commune, une bonne politique doit s'appuyer sur la
récupération de ces eaux dans des retenues d'eau afin que la
population puisse l'exploiter pour ses besoins. C'est à cet effet que
des propositions ont été faites.
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