4 Les indicateurs composites de pauvreté
La construction d'un indicateur composite de pauvreté
est un exercice difficile. Dans la littérature, il y a principalement
trois techniques : la technique basée sur la théorie des
ensembles flous, la technique basée sur l'entropie et la technique
basée sur la théorie de l'inertie.
4.1 L'approche de l'entropie
Développée à l'origine par Claude Shannon
(1948, A Mathematical Theory of Communication) pour mesurer la quantité
d'information, l'entropie est définit comme la mesure de l'incertitude
associée à une variable aléatoire.
E. Maasoumi (Maasoumi; 1999) est parti de cette théorie
pour proposer un indicateur composite de pauvreté.
4.2 L'approche de l'inertie
Cette approche est basée sur les techniques dites
d'analyse des données dont les principales méthodes sont
l'Analyse en Composantes Principales (ACP), l'Analyse Factorielle des
Correspondances (AFC) et l'Analyse Factorielle des Correspondances Multiples
(ACM). Ces méthodes factorielles relèvent de la
géométrie euclidienne et conduisent à diagonaliser une
matrice carrée en extrayant les valeurs et les vecteurs propres. Ces
sont des méthodes exploratoire multidimensionnelle qui permettent de
décrire des relations entre deux ou plusieurs variables en fournissant
une représentation graphique sous forme d'un nuage de points
projetés dans un sous-espace de faible dimension. Nous pouvons à
l'aide de ces méthodes réaliser une étude
d'homogénéité entre les indicateurs de bien être et
construire un indicateur de bien être.
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