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Le journal télévisé en lingala facile, copie ou innovation (cas de la RTLJ en RDC )

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par Valentin BOKALANGANYA
Université de Lubumbashi RDC - Graduat 2011
  

Disponible en mode multipage

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0. INTRODUCTION GENERALE

Au terme d'une étude universitaire, chaque étudiant est tenu de mener une investigation sur un sujet de travail de fin de cycle ou de mémoire en vue de l'obtention du titre.

En tant notre investigation est basée au sein de la « Radio Télévision Lubumbashi Jua » (RTLJ) sur le sujet dénommé « LE JOURNAL TELEVISE EN LINGALA FACILE, COPIE OU INNOVATION ».

Le but de notre démarche n'est pas d'inspecter la RTLJ mais plutôt de faire découvrir au lecteur de ce présent travail les réalités de toutes les connaissances acquises en traitant ou analysant ce sujet dans son intégralité.

Les réalités dans notre domaine concernant le traitement du journal télévisé dit classique qui est considéré comme modèle. Ce néologisme est composé de deux concepts « journal » et « télévisé », il désigne un document qui recense par ordre chronologique certain nombre d'événements pour une période donnée (généralement une journée, d'où il tire son nom).

0.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET

Dans l'extraordinaire développement des nouvelles technologies de l'information et communication (NTIC), nait une multiplicité de radio et télé qui sont à la recherche d'un grand audimat. Cette recherche a poussé certains médias audiovisuels à une élaboration et conception des programmes particuliers dans l'objectif premier de créer une démarcation.

Toute entreprise audiovisuelle voulant faire la différence, devra alors créer une sorte de miroir social qui reflète les attentes et aspirations des auditeurs et téléspectateurs.

C'est à ce titre que la RTLJ a voulu évoluer hors marge avec une nouvelle stratégie dans le cadre de ses journaux télévisés en langues nationales, le JTLF en l'occurrence.

Cette nouvelle vision du journal au Katanga reste pour les uns une copie du JTLF de la RTNC et pour d'autres, c'est une innovation. C'est ainsi que cette divergence de points de vue nous parait indispensable et suscite une réflexion. Voilà pourquoi nous y avons porté notre choix tout en espérant concilier nos divergences sur cette question.

Le JTLF de la RTLJ a, depuis quelques mois, créé une sorte de fragment au sein des médias audiovisuels katangais à tel enseigne que les populations couverts par le rayon de la RTLJ semblent trouver satisfaction. Cette nouvelle donne à intéresser le bon nombre des lushois que la RTLJ est devenue presque la chaine la plus suivie et la plus populaire au Katanga. Ce qui ne nous a pas laissé indifférent en tant que communicateur.

0.2. PROBLEMATIQUE

Selon le dictionnaire Hachette Encyclopédique illustré, la problématique est « l'ensemble des problèmes concernant un sujet ou une manière de poser des problèmes ».

Autrement dit, la problématique est l'ensemble de questions anticipatives à une question du départ, en vue d'apporter les solutions éventuelles.

A cet effet, quelques questions méritent d'être posées :

Ø Quelle est la position du JTLF dans le champ journalistique congolais ?

Ø Qu'est-ce qui explique le rejet du JTLF par une partie de l'élite intellectuelle congolaise ?

Ø Doit-on parler d'une copie ou innovation pour le JTLF ?

Tout au long de notre analyse, nous tenterons de répondre à ces interrogations.

0.3. HYPOTHESES

L'hypothèse est « l'explication du phénomène naturel provisoirement admise et destinée à être soumise au contrôle méthodologique de l'expérience »(1).

Au regard de cette définition, nous pouvons dire que l'hypothèse est l'ensemble de réponses anticipatives aux questions de départ.

Au-delà de ce problème que rencontre ce journal télévisé, nous pouvons formuler trois réponses souvent entendues :

Ø Le manque de professionnalisme des journalistes du JTLF fait en sorte que l'élite congolaise rejette ce journal ;

Ø Le non-respect des normes journalistiques audiovisuelles et l'usage d'une langue populaire dite de la rue font que le JTLF ait une position importante et soit considérée comme une innovation auprès de la population, qui, étant habituée avec le journal classique, trouve ici un moyen de détente du fait que le présentateur sort du champ journalistique pour amuser la galerie avec des petites interjections telles que : bondimela nga, ya solo ! match eza woooh, eteya bino, bomona loin hein ! ...

Ø Faisant référence au JTLF de la RTNC, nous estimons que le JTLF de la RTLJ est une copie. Ceci fait suite à l'emploi du premier présentateur qui est un journaliste de la radio nationale.

1(*)

0.4 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

Pour arriver au résultat de notre recherche, des méthodes et techniques suivantes ont été utilisées :

1. La méthode comparative par laquelle nous avons fait une comparaison entre le journal télévisé classique et le JTLF, de par les techniques de sélection, traitement et de diffusion de l'information.

2. La technique d'observation directe spontanée : qui a consisté à observer directement le JTLF et le journal télévisé classique.

0.5. SUBDIVION DE TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se divise en trois chapitres à savoir :

1. APPROCHE CONCEPTUELLE ET THOERIQUE

2. PRESENTATION DE LA RTLJ

3. ANALYSE CRITIQUE DES JOURNAUX EN LINGALA FACILE

0.6. DELIMITATION DU SUJET

Notre investigation porte sur le JTLF de la RTLJ en essayant de découvrir si c'est une copie ou innovation.

Ici, nous devons noter que nous allons comparer le JTLF au JT classique dans l'intervalle du 2 avril au 2 juin 2012.

0.7. ETAT DE LA QUESTION

Pour témoigner de notre sincérité académique, nous ne pouvons pas nous réserver la primeur dans ce type de recherche dans la mesure où d'autres chercheurs se sont déjà alignés d'une manière ou d'une autre dans cette route scientifique.

CHAPITRE PREMIER : APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE

I.1. JOURNAL TELEVISE

Le journal télévisé est une séquence d'information diffusée à horaire fixe par une station de télévision et animée par un présentateur qui organise, en direct sur le plateau, son déroulement, les contenus informatifs, la hiérarchie des informations et les différentes interventions décidées en conférence de rédaction (2).

Le concept « journal télévisé » est composé de deux termes. D'abord il y a « journal » et « télévisé ». Un journal peut-être comme « un écrit dans lequel on relate des faits au jour le jour ». Il peut être aussi une publication quotidienne qui donne des informations soit générale avec différentes rubriques : politique, société, etc. (3)

Par ailleurs, un journal est un document qui recense par ordre chronologique un certain nombre d'événements pour une période donnée (généralement une journée, d'où il tire son nom). Par extension, un journal désigne une publication regroupant des articles sur l'actualité du jour. Et la façon même de présenter l'information de manière synthétique et thématique a été reprise par d'autres médias : la radio, puis la télévision, qui ont également repris le terme journal pour désigner l'émission dans laquelle un présentateur donne les informations du jour.

Le journal télévisé est un genre qui intègre le plus grand nombre des formes télévisuelles en raccourci pourrait-on dire : des annonces, des reportages, des résultats d'enquête, des interviews, des mini-débats parfois, des analyses d'experts etc.

2(*)

Il occupe aussi une position moyenne sur les axes de classification des programmes. Par rapport à l'axe vertical, il se trouve dans la partie supérieure correspondant à l'instance interne, car tout est orchestré par la rédaction sous la houlette de son responsable. Par rapport à l'axe horizontal, on pourrait penser qu'il se trouve plutôt du côté de l'événement rapporté, au nom d'une idéalité du contrat de communication et de sa visée de crédibilité : rapporter les faits tels qu'ils sont. Il couvre l'ensemble des modes discursifs, car il s'agit pour lui non seulement de rendre compte des faits, mais également de les commenter en faisant appel à des experts et de provoquer des débats sur les thèmes le plus prégnants en invitant des responsables des divers secteurs sociaux.

A la différence du journal parlé, le journal télévisé se fait selon certaines caractéristiques résultantes, avant tout, d'une programmation moins longue en télévision qu'en radio. De plus, la diffusion d'un JT est moins malléable que celle d'un JP car en radio, une plage musicale peut être facilement interrompue, contrairement à une émission télévisée (4).

I.1.1. Les caractéristiques du JT

Comme le fait remarquer Fulgence MUNGENGA, tous les journaux télévisés ont en commun un certain nombre de traits ou principes qu'ils affirment (5) :

Ø La délimitation temporelle : les JT ont une durée limitée qui est quotidiennement la même ;

Ø Une conception de l'information c'est-à-dire pour les journalistes, l'information est une irrégularité, une atteinte au retour à l'identité et cette atteinte peut être naturelle (catastrophe) ou provoquée (conférence de presse, manifestation publique, etc.) ;

3(*)

Ø Une promesse exhaustive c'est-à-dire tout présentateur du JT prétend informer sur l'ensemble de l'actualité en donnant toutes les informations ;

Ø Une logique de séduction c'est-à-dire le JT doit aussi attirer le plus de téléspectateurs possibles.

Le JT opère aussi une mise en scène des questions, des sentiments et des impressions d'un quidam, représentant en fait n'importe quel téléspectateur. Ainsi, il doit offrir un intérêt non seulement intellectuel, à son auditoire puis qu'il informe, mais aussi un attrait esthétique puisqu'il doit une certaine façon de plaire au regard pour retenir l'attention. On retrouve cette double obligation dans les contrats que définit P. CHARAUDEAU, celui de crédibilité et celui de captation : « être le plus crédible possible tout en attirant le plus grand nombre possibles de récepteur » (6).

I.1.2. La spécificité du JT

La spécificité du JT tient à faire la comparaison avec deux autres genres à savoir : le propos et l'identité.

a. Le propos

Il est marqué par l'actualité, tourné vers les événements du jour qui fait les nouvelles, présentés en une sorte de menu de ce que l'on aura à se mettre sous la dent pour le meilleur et pour le pire.

On attend du JT un découpage du monde événementiel en petits morceaux, découpage qui témoignerait de ce qui s'est passé dans l'espace public, au cour d'une unité de temps, le quotidien, unité pour tous les spectateurs.

3(*)

Le JT procède à une fragmentation thématique (sur le modèle de la rubrique de la presse) qui est censée correspondre à la fragmentation du quotidien de l'espace public, mais qui en réalité une fragmentation convenue du monde médiatique, une rationalisation, imposée comme une pensée unique, de ce que sont les événements du monde.

b. L'identité

L'identité des partenaires est déterminée par l'ensemble de la mise en scène du JT dont le rôle principal est tenu par le présentateur, bien qu'avec une importance variable. De tout l'usage de modes discursifs divers, celui-ci constitue le pivot de la mise en scène du JT, en exerçant une double fonction d'interface, d'une part entre le monde référentiel et le téléspectateur, d'autre part entre le studio - matérialisation du monde médiatique - et ce même téléspectateur, ces deux fonctions étant exercées de façon quasi simultanée.

Sous couvert de nous présenter les événements qui surgissent dans le référentiel, le JT ne fait que nous livrer un monde événementiel construit par lui-même et parcellisé. De même, sous couvert de nous permettre de mieux comprendre les phénomènes en faisant appel à des commentateurs, il ne peut fournir des explications ponctuelles et fragmentées. On est en pleine illusion de réalisme et en plein simulacre de vérité, on le sait, mais c'est à travers ce « faire croire » que se définit le JT.

I.2. LE JOURNAL TELEVISE EN LINGALA FACILE

Le journal télévisé en lingala facile (JTLF) est un journal télévisé qui transgresse en permanence les codes du genre : un présentateur qui parle la langue de la rue, sort du champ où y entre à sa guise, lance des interjections diverses, quand il ne hurle pas, des reporters qui crient ou hurlent autant dans leurs commentaires. Alors que nous étions habitués à des JT plutôt réglés dans le pur système américain : « (...) Toutes les télévisions ont copié la maquette triste, guindée, coincée - et tellement américaine - des présentateurs, si bien aujourd'hui, dans le monde entier, les présentateurs ont ce même style, au point que l'on confond la forme et le fond : ils sont immobiles et glacés, plus les sujets sont brefs, plus tout le monde est persuadé qu'il s'agit d'une information objective » (7).

I.2.1. Le JTLF, une production d'avant-garde

Une avant-garde se définit par son anticlassicisme, sa contravention aux normes ainsi que par l'exploration de possibilités nouvelles d'expression (8).

A l'origine, le concept avant-garde est une expression du langage militaire. La Larousse encyclopédique le définit comme un « élément de sureté rapprochée qu'une troupe en marche détache en avant d'elle pour la renseigner ou la protéger ».

Concernant la nature des productions de JTLF considérée comme une production d'avant-garde, nous trouvons trois phénomènes complexes ci-après :

ü Il s'agit du phénomène économique et technique : c'est une production audiovisuelle et à ce titre, elle exige la mise en place d'une structure de production, en termes de moyens financiers et de matériels techniques adéquats.

3(*)

ü Il s'agit ensuite du phénomène sémiotique : une production audiovisuelle est la combinaison de plusieurs types de signe (sonores, verbaux, iconiques et plastiques) et ce sont ces signes, qui, dans leur déploiement, subissent les infractions normatives.

ü Il s'agit enfin du phénomène sociologique au double point de vue de son inscription, problématique, dans le champ communicationnel et de la légitimation de son outil de communication, en l'occurrence la langue de la rue.

Cependant, le JTLF adopte pour ce faire une stratégie d'innovation pour se démarquer ; rappelons Ansart : le candidat à l'entrée dans un champ doit attaquer les positions acquises et se faire reconnaitre comme producteur en produisant une oeuvre novatrice, distincte des oeuvres antérieures et qui entre en concurrence avec elles (9). C'est dans ce sens que le JTLF annonce ce caractère novateur au travers de son slogan : « une initiative pour l'accès à l'information pour tous et par tous ».

I.2.2. L'approche entre le JTLF et le JFF

Se définissant comme un journal en lingala « facile », le JTLF a aussitôt été comparé au « journal en français facile » de Radio France International (RFI). En réalité, ces deux programmes diffèrent aussi bien par leurs objectifs que par leurs méthodes. Le JFF est la traduction médiatique d'une des missions de RFI, celle de vulgariser la langue française auprès des étrangers et des expatriés français.

Cette mission a été également confiée au programme «  la danse des mots », dont les caractéristiques sont proches de celle du journal. Le JFF a conçu une méthodologie visant à faciliter la compréhension de la langue française :

3(*)

une analyse fine de ce programme montre qu'il utilise une langue du registre médian à concurrence de 96,65 % ainsi que la fonction métalinguistique (66,03 % des occurrences)(10). Les mêmes caractéristiques sont observables dans la danse des mots : 91,11 % d'occurrences du registre médian, presqu'autant pour la fonction métalinguistique (11).

Le registre médian est celui de la langue enseignée à l'école, qui utilise des mots usuels compris sans difficulté ainsi que des phrases aisément compréhensible(12). La fonction métalinguistique est celle qui consiste à expliquer les mots, à fournir des définitions permettant une meilleure compréhension des mots difficiles, etc. (13)

Rien de tel dans le JTLF où la langue parlée est supposée connue au public, même si dans la réalité, des problèmes de lexique se posent parfois.

I.3. NOTION DE PROXIMITE

Etymologiquement, le terme proximité vient du latin « proximitas ». Apparu au XIVème siècle, il signifie alors « parenté proche » au sens propre. Le sens figuré, signifiant « parenté spirituelle » est plus tardif (fin XVème siècle). Mais c'est à partir du XIVème siècle que proximité désigne un voisinage spatial, souvent employé dans l'expression « à proximité de » (14).

Cependant, il existe des auteurs qui relativisent le critère de proximité comme susceptible d'aiguiser l'intérêt du public. Selon Zucker, par exemple, les gens ont besoin de moins pour connaitre ce qui touche directement à leur mode de vie que pour connaitre les sujets lointains.

3(*)

Cette vision néglige la fonction de relance des médias ainsi que les dimensions physiques réelles du local dont il est question, notamment dans les milieux urbains : il ne s'agit pas de villages, mais de cités, de communes, ou des villes dont la taille dépasse très largement celle de beaucoup d'entités rurales aussi bien sur le plan de la superficie - il ne s'agit plus de quelques rues, mais de nombreuses avenues que sur le plan démographique - de quelque dizaines pour un village à quelque centaines, voire plusieurs milliers d'habitants pour les cités modernes. Dans ce contexte, la bouche à l'oreille montre tout de suite ses limites comme moyen de diffusion de l'information de proximité.

Par ailleurs, elle s'emploie aussi pour signaler une relation particulière perçue et vécue (reconnaissance identitaire, culturelle, linguistique, idéologique, commerciale). Les individus appliquent à « ce qui leur est proche » un jugement de valeur et marquent ainsi ce qui est important ou non pour eux. Ces représentations de la proximité renvoient à des liens relationnels et sociaux. La question est donc moins de regarder la proximité en termes de localisation/délocalisation que de s'interroger sur la nature, le sens, l'utilité et l'intensité de ce concept.

I.4. PROXIMITE GEOGRAPHIQUE ET PSYCHOLOGIQUE

I.4.1. Proximité géographique

Ici, le lecteur s'intéresse en priorité aux événements qui se déroulent près de chez lui. Le succès de la presse locale repose en partie sur ce principe : les journaux nationaux s'efforcent de combiner une présentation claire de l'information nationale et des pages locales très détaillées. La loi de proximité géographique est souvent appelée « loi du mort/kilomètre » : on sait que pour émouvoir le lecteur moyen, il suffit d'un mort dans son quartier mais qu'il en faut dix dans sa région, cent dans son pays, mille ailleurs ... plus la distance est grande, plus l'événement doit avoir d'ampleur pour retenir l'attention (15).

Il s'agit donc de passer d'une analyse de l'espace en termes de distance métrique à une analyse en termes de distance sociale. Autrement dit, l'espace métrique est distendu par les interactions socio-économiques. Nous nous situons bien dans une « conception d'un espace physique, construit, travaillé, modelé, partagé par les hommes. (...) les espaces construits sont des transformations de l'espace physique préexistant, conservant comme fondement le cadre matériel des interactions et des échanges » (16).

I.4.2. Proximité psychologique

Toute information qui peut être rattachée directement ou indirectement à la vie privée du lecteur est susceptible de l'intéresser. Plus l'écart est important entre ses préoccupations personnelles et les faits décrits, moins il aura tendance à s'intéresser à ceux-ci.

3(*)

Elle a aussi trait aux grands instincts de la vie et à leurs conséquences (amour, sexualité, famille, sécurité, argent, guerre, ...). La presse à sensation, la presse érotique, jouent sur les ressorts à travers les faits divers (accidents, vol, viol, meurtres, ...), ceux-ci travaillent sur les mécanismes de projection - identification, dont Jean Stoetzel, et à sa suite Edgar Morin, ont indiqué le lien avec les médias modernes.

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA RTLJ

II.1. PRESENTATION

La RTLJ est une chaine commerciale et éducative à informations générales. Elle diffuse un programme radiodiffusion vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

II.2. HISTORIQUE

La Radio Télévision Lubumbashi Jua, lancée le 17 février 2009, est implantée à Lubumbashi dans la commune du même nom, au quartier Gambela II, référence : arrêt dispensaire sur la route Kassapa. Sa période d'essai ne l'avait pas empêchée de démarrer à la télé avec les informations, étant donné que le gros de l'équipe était déjà composé. La RTLJ a d'abord eu au début trois éditions (français, swahili et lingala), puis cinq éditions de nos jours par l'ajout des éditions de tshiluba et kikongo ; elle compte ajouter aussi une édition anglaise dans les jours avenirs.

Quant à la radio, elle a commencé avec un programme léger, constitué des informations, de petites tranches utilitaires telles que l'information trafic (matin et soir), les rendez-vous sportifs, culturels, les mini-programmes élaborés portant sur la santé, la culture, ...

II.3. LIGNE EDITORIALE

Il sied de noter ici qu'étant donné que la RTLJ est une chaine commerciale privée, sa ligne éditoriale est dictée par son propriétaire ; il est maitre de tout et du tout, il règne donc sur tout et décide de tout. La RTLJ est aussi pour lui une arme offensive et défensive qu'il utilise contre ses adversaires.

II.4. BUT ET PHILOSOPHIE

Dans les jours à venir, la RTLJ compte couvrir la capitale politique de la RDC, ville de Kinshasa, ainsi que les deux provinces de Kasaï, ce qui explique d'ailleurs le slogan : « De Lubumbashi vers le monde, parce que vous méritez mieux ». Ce projet est l'aboutissement logique d'une démarche que le promoteur, M. MUYAMBA KYASSA, a engagé depuis les années.

Il s'agit d'un projet d'une station radio télé citoyenne qui doit donner à chacun l'occasion de s'exprimer, soit par la prise de la parole, soit par la réalisation des sujets et reportages.

II.5. STRUCTURE ORGANIQUE

La structure interne de la RTLJ est organisée comme suit :

- Direction générale ;

- Service marketing et commerciale ;

- Direction des informations ;

- Direction des programmes ;

- Direction de production ;

- Direction technique ;

- Rédaction.

DIRECTION GENERALE

251645440

251656704251655680

251670016251668992251667968251666944251665920251664896

DIRECTION TECHNIQUE

251651584

DIRECTION DE PRODUCTION

251650560251663872251662848251661824251660800251659776251658752251657728

REGISSEURS ET MONTEURS

251654656

JOURNALISTES

251652608

ARCHIVES ANIMATEURS

251653632

DIRECTION DES INFORMATIONS

251648512

DIRECTION DES PROGRAMMES

251649536

SERVICE DE MARKETING ET COMMERCIAL

251646464

DIRECTION GENERALE ADJOINTE

251647488

CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE CRITIQUE DES JOURNAUX EN LINGALA FACILE

Dans ce chapitre, notre étude est axée sur l'analyse critique et comparative des journaux télévisés en lingala facile en ce qui concerne la présentation, aussi l'analyse du processus informationnel de ces journaux.

III.1. ANALYSE CRITIQUES DES JTLF

Les JTLF ont été sans doute conçus et présentés. Mais comment ont-ils été conçu et présentés ?

Au niveau de la conception

La conception d'une émission repose sur le titre et la philosophie même de celle-ci qui doivent avoir un rapport constant. Par la simple lecture du titre, on peut facilement comprendre le contenu ou la philosophie. Les JTLF souffrent d'une incohérence criante entre le titre et certains termes lingala.

Au niveau de la présentation

La présentation d'un journal constitue la phase ultime de l'équipe rédactionnelle car c'est elle qui sacre tout le travail acharné des journalistes. La présentation des JTLF est, à première vue, prise à la légère. Ceci est remarquable tout d'abord par l'entame qui caractérise une certaine impolitesse et un non-respect des téléspectateurs. Ensuite au niveau de la désannonce où le présentateur se métamorphose en un griot ou un donneur de morale.

III.1.1. SELECTION DES FAITS

Cette phase est très importante parce qu'elle constitue le point de départ du processus informationnel et recommande au journaliste d'être éveillé en le mettant face à l'événement.

A ce niveau, la RTLJ s'est fixée des critères de choix. Mais quel sens accorde-t-on à chacun de ces critères ? Nous avons :

L'actualité

Il est recommandé au journaliste d'informer le plus rapidement possible. La RTLJ avec son JTLF néglige ce critère. Bien souvent, les textes informationnels procurés par la rédaction française souffrent d'un décalage par rapport à la date exacte. C'est ainsi que l'on constate plus souvent des discours au passé, l'emploi de l'adverbe de temps « hier ». C'est seulement avec retard narratif que les informations du JTLF parviennent au public. C'est à ce point que nous nous conviendrons avec FROISSART qui nous dit que « les professionnels des médias doivent employer toute leur intelligence pour donner à ce conception une expression correcte »(17). Le JTLF propose au public des plats réchauffés, c'est-à-dire les informations en différée.

La personnalité

C'est l'un des critères qui plonge le JTLF dans la démagogie, car le JTLF ne sait pas tenir la distance en ce qui concerne la limite entre la vie publique et la vie privée des autorités du pays. Voilà pourquoi EVERETTE et MERILL soulignent que « la limite entre la vie publique et privée des autorités n'est pas toujours évidente, compte tenu de la position sociale »(18). Ce faisant, le journaliste n'a pas de droit d'informer la population sur la vie privée des autorités sauf pour un intérêt supérieur de la nation. Mais, c'est le contraire dans les JTLF où les présentateurs se permettent de livrer une information sur les activités privées des autorités.

3(*)

Il est vrai que l'information c'est aussi la célébrité, mais une célébrité pouvant intéresser la population. Le journaliste peut informer le public sur la conduite des autorités même s'il faut blesser ceux dont le comportement est douteux. Voilà une des manières de parler de la personnalité.

Les conflits

David BRINKLEY partage cette opinion : « une information, dit-il, c'est un événement inattendu. La tranquillité n'est pas une information »19.

Nous sommes sans ignorer que notre pays traverse une période des troubles surtout à l'Est, mais les médias n'en parlent pas suffisamment. S'ils essayent d'en parler, c'est d'une manière superficielle. Bien des faits, ce sont des informations sur les conflits parcellaires, les conflits familiaux, les bagarres qui reviennent dans les JTLF.

L'insolite

Ce critère de sélection prend de plus en plus de l'ampleur comme jamais auparavant.

Jamais, il ne manque des faits insolites dans les éditions du JTLF. Ils sont souvent définis en termes de viol, malformation chez les nouveau-nés, etc. Mais la question que l'on se pose est celle de savoir comment les faits insolites sont-ils traités. Notons que ce critère a permis au JTLF d'être plus suivi par les lushois, car les faits insolites sont très souvent amplifiés.

Pour ce qui est du JTLF, on cache uniquement le visage de la victime, le présumé coupable est exposé sans attendre le procès du tribunal. Or, on ne sait jamais si celui-ci pourra être déculpabilisé après jugement. Entre temps, le JTLF a déjà touché à sa dignité. Même cas pour la victime.

3(*)

Bien qu'ayant caché le visage, le journaliste donne l'identité de la victime qui peut faciliter la reconnaissance de celle-ci (interview accordée aux membres de la famille, voisins, ...). Cependant, le devoir d'informer n'a des limites que par rapport au respect de personnes, sujet de l'information.

La proximité

Bernard ROSCHCO déclare que « la loi de la proximité n'est pas nouvelle en journalisme, ce qui est neuf c'est l'affichage explicite de cette notion à des fins promotionnelles » 20.

Le JTLF s'accroche beaucoup plus à ce critère dans le but de rassembler un grand public et augmenter aussi son audience. A titre d'exemple, nous citerons : le déguerpissement, vol, ... De ce fait, la population cherchera à suivre le JTLF. Et on se demande alors quel impact pourraient avoir ces informations sur la population. L'essentiel pour le JTLF n'est pas d'informer la population ou d'éveiller leur conscience, mais plutôt gagner la confiance.

L'intérêt

La RTLJ dit pouvoir mettre l'homme au centre de sa préoccupation en lui présentant ce qui touche son vécu quotidien. En réalité, ce n'est pas sa préoccupation comme elle le prétend. Bien de fois, le JTLF est borné aux problèmes d'eau, d'électricité, de route, d'accidents de circulation. C'est ce qui constitue son centre d'intérêt.

Cependant, l'intérêt humain est un fait visant le bien-être mental, physique et même social de l'homme.

Le problème qui se pose à ce niveau est que les journalistes du JTLF n'ont pas le temps de créer l'information (provoquer l'événement).

3(*)

Ils attendent par contre que l'événement se produise pour enfin en parler, c'est-à-dire ils parlent plus des conséquences survenus que des causes.

Les journalistes du JTLF descendent sur le terrain sans aucune préparation, c'est-à-dire qu'ils se mettent en face de l'événement sans déterminer l'angle. Ainsi, on plonge le public dans la monotonie des nouvelles sur le viol, vol, accidents de circulation, etc.

III.1.2. VERIFICATION DES FAITS

L'accélération de l'information semble à priori une caractéristique inévitable de la crise journalistique.

Dans le souci de livrer la première information, le JTLF s'entraine dans une course folle de vitesse. Conséquence, il perd peu à peu ses capacités de vérifier les sources de ses informations. Surtout, si l'on songeait au fait qu'il tire ses informations brutes pour la plupart des cas des simples individus.

Le JTLF met par conséquent ses informations à la merci d'une source limitée et peu fiable.

III.1.3. INTERPRETATION DES FAITS

Actuellement, les journalistes ne sont plus intermédiaires, mais des porte-paroles du pouvoir en place. Souvent, leur interprétation est un jugement de valeur et non une analyse objective. « Dans son interprétation, un bon journaliste ne doit pas être aveuglé par la recherche du sensationnel. Il doit s'efforcer d'adapter l'information au destinataire »21.

Une bonne interprétation poussera les téléspectateurs à réfléchir et à avoir un débat au public. Pour faire cette interprétation, le journaliste n'a pas droit de tuer ni de torturer psychologiquement les personnes dont il attend recevoir l'information.

3(*)

Il est certain que la confusion est présente entre l'interprétation et la description, une analyse et un constat. Ceci reflète leurs préjugés personnels et ne rendent pas fidèlement l'actualité de façon à dégager un sens. Malheureusement, les journalistes du JTLF ne l'entendent pas de la même oreille. Voilà pourquoi ils sont nuit et jour sujet de poursuite, d'enlèvement et de tracasserie.

III.1.4. MISE EN FORME

Elle souffre d'une écriture et d'une mise en page souvent médiocre. Pourtant, la RTLJ est dotée d'une salle de rédaction dirigée par un rédacteur en chef. Mais le JTLF ne parvient pas à convaincre le public quant à sa plume. Souvent, les rédacteurs se livrent à un travail très dur de sélection en plaçant certains sujets sans leurs propres projecteurs pour en jeter d'autres dans les oubliettes. C'est pourquoi leur format est toujours le même. En plus, ils se justifient en disant que l'information doit être rendue dans un langage accessible à tous (lingala par exemple) mais il faut avoir un bon style c'est-à-dire l'information présente une double face comparée à une feuille de papier ayant un recto et un verso. Il s'agit ici du fond et de la forme.

Dans la mise en page, nous voyons les tournures de phrases, des mots placés en lieu et place pour faciliter la compréhension.

Puisque la télé c'est l'image, le réalisateur se charge de tous les éléments techniques liés au journal. Le rédacteur en chef lui, décide selon la nature de l'information, ce qui va prendre corps dans le journal. Il peut s'agir du papier direct ou enregistré.

III.1.5. DIFFUSION

C'est la dernière étape du processus informationnel. Celle-ci souffre des plats réchauffés (éléments rediffusés). Dans sa manière de rendre l'information, on remarque très souvent que le rythme et le ton signalent les effets de l'amateurisme et de l'improvisation, car lorsque le rédacteur accomplit à temps sa tâche, le présentateur aura aussi le temps de s'exercer afin de donner un bon style de présentation à son journal.

Parfois, dans le JTLF, les journalistes diffusent une information qui n'est ni écrite ni traitée. Le journaliste ne retient que les réponses aux quatre premières questions de référence qu'il vomit directement sur le plateau en y ajoutant des commentaires excessifs teintés de fois des propos injurieux.

III.2. ANALYSE COMPARATIVE

1. AU NIVEAU DE LA SELECTION

Au cours de cette étape, le JTLF s'accroche beaucoup plus aux informations émanant de la SCODE. Ce journal est contraint de se fier à la hiérarchisation dans la mise en forme, quelle que soit la teneur de l'information, il faut nécessairement l'insérer au sommet de la pyramide. Le JTLF se distingue du journal classique par la mise en relief des informations de proximité, des faits insolites. Dans les deux cas, on privilégie beaucoup plus le critère « personnalité » dans la sélection et même dans la mise en forme.

En réalité, le JTLF néglige l'information des faits contrairement au journal classique.

2. AU NIVEAU DU TRAITEMENT

A ce stade, le JTLF ne fait pas de traitement des informations ayant trait aux ministères publics. S'il tente d'en faire, c'est la simple description du déroulement des faits. Il essaye au moins de faire une tentative d'interprétation sur les informations de proximité.

Dans le journal classique, les informations des différents ministères publics occupent la première ligne du journal dans la mesure où ces derniers payent la diffusion de leurs informations.

Dans le JTLF, informer c'est présenter une nouvelle sous forme d'interpellation des autorités dans la fin d'un reportage, par contre dans le journal classique, traiter une information c'est la présenter sous forme des interrogations dans la chute du reportage.

Dans les deux cas, beaucoup de reportages se caractérisent par une incohérence entre l'attaque et la chute. L'attaque est très frappante et la chute devient exhortative dans laquelle on formule des questions qui restent toujours sans réponse.

3. AU NIVEAU DE LA DIFFUSION

La première entorse de cette phase, c'est l'improvisation qui bat son plein surtout dans le JTLF. On remarque une routine dans la présentation du JTLF.

Dans le JTLF, on parlerait d'une forme d'une émission de comédie dans laquelle le journaliste utilise des phrases qui amusent les téléspectateurs. C'est par exemple : match oyo eza woooh. Dans le journal classique, on sent que c'est un moment sacré dans la mesure où le présentateur prend tout son temps de faire la mise en bouche. Dans ce type de journal, certains mots ne sont guère utilisés et à la différence du JTLF ; dans le journal classique, on que les téléspectateurs sont respectés.

CONCLUSION GENERALE

Nous voulons par cette conclusion générale qui sanctionne notre travail, dessiner une vue panoramique du processus informationnel du JTLF en tant qu'une copie ou innovation. En dehors de l'introduction et la conclusion, notre étude a été soutenue par trois chapitres :

1. Le premier chapitre consacré au cadre conceptuel et théorique qui a défini le concept télévisé en braquant les projecteurs sur le JTLF.

2. Le deuxième chapitre était consacré à la présentation de notre cadre de recherche, la RTLJ en la situant géographique et relevant son historique.

3. Le troisième chapitre et le dernier s'est subdivisé en deux parties. En premier lieu, nous avons fait une analyse critique du JTLF. En second lieu, nous nous sommes attelés à faire une analyse comparative du JTLF dans son processus informationnel.

L'analyse faite vient confirmer et relever le handicap qui caractérise le JTLF. Il s'agit notamment de l'improvisation et du mauvais traitement des informations qui sont dans la plupart des cas, le manque de professionnalisme ainsi que le contrôle excessif qu'exerce l'Etat sur la sélection et interprétation de l'information présentée au public. Ce qui frappe au premier abord c'est la ressemblance entre le JTLF de la RTNC et celui de la RTLJ. Ceci porte à croire que le JTLF de la RTLJ n'est pas une innovation, mais plutôt une copie. Les moyens utilisés sont les mêmes, le contenu est le même, même si le format varie un peu. Qu'il s'agisse de la RTNC ou de la RTLJ, le JTLF table sur le sensationnel et la manière de désannoncer est totalement la même.

Le JTLF a du mal à trouver des journalistes de formation. Il est contraint d'employer des amateurs de tout genre que la passion a poussé au métier ou parlant lingala.

Pour finir, nous suggérons aux responsables de RTLJ de veiller au respect de l'éthique et de la déontologie journalistique par ceux qui font tourner le JTLF afin de trouver du ton parce que la presse audiovisuelle est l'oeil et l'oreille du public qui vise, avant tout, à promouvoir l'intégration sociale et culturelle en faisant participer le public à une prise de conscience.

BIBLIOGRAPHIE

1. Dictionnaire Hachette Encyclopédique illustré

2. ALDO FALCONI et F. - X., BUNDIM'BANI YAMBU, Lexique des médias, Internet et multimédia, Kinshasa, éd. MédiaSpaul, 2009

3. CHARAUDEAU, P., Le discours d'information médiatique. La construction du miroir social, Nathan - INA, Médias - Recherches, 1997

4. MUTEMWENI MAKWALA, J - C., Le JTLF. Entre avant-garde et information de proximité, Kinshasa, éd. IFASIC, 2010

5. GROSSETTI, M., Proximité spatiale et proximité relationnelle, Lyon, CREUSET GATE, s.d

6. WOLTON, D., Penser la communication, Paris, Flammarion, 1997

7. JAKOBSON, R., Essais de linguistique générale, Paris, Minuit, 1963

8. PEYROUTET, C., Style et rhétorique, Paris, Nathan, 1994

9. EVERETTE, E. JOHN, C. MERILL, Les médias en question, choix des informations, s.l, s.e, s.d

10. BUHLE, J., Les médias en question, Nouveau Horizons, New - York, 1991

11. GUEDO, J., Approches de la notion de proximité en sciences sociales, dans Ecole de management de Normandie, CR 36 (Octobre 2005)

12. FROISSART, P., La rumeur ou survivance de l'intemporel dans une société d'information, in R comm. N° 3, 1995

13. DIASITUA ZINGU, Le journal en français facile de Radio France Internationale. Une expérience de l'apprentissage de la langue par les médias, TFC/IFASIC, Kinshasa, 2009

14. MOSHENGWO, C., L'usage du français facile dans les émissions radiophoniques. Cas de l'émission la danse des mots sur RFI, TFC/IFASIC, Kinshasa, 2007

15. MAMENGI NZAZI, Note du cours des Méthodologies des recherches scientifiques, G2/ISIPA, Inédit, 2007 - 2008

16. MUNGENGA, F., Notes du cours de méthodologie de l'information, G2 COMMUNICATION/UNIKIN, Inédit, 2006 - 2007

TABLE DES MATIERES

0. INTRODUCTION GENERALE Erreur ! Signet non défini.

0.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

0.2. PROBLEMATIQUE 2

0.3. HYPOTHESES 3

0.4 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 4

0.5. SUBDIVION DE TRAVAIL 4

0.6. DELIMITATION DU SUJET 4

0.7. ETAT DE LA QUESTION 4

CHAPITRE PREMIER : APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE 5

I.1. JOURNAL TELEVISE 5

I.1.1. Les caractéristiques du JT 6

I.1.2. La spécificité du JT 7

I.2. LE JOURNAL TELEVISE EN LINGALA FACILE 9

I.2.1. Le JTLF, une production d'avant-garde 9

I.2.2. L'approche entre le JTLF et le JFF 10

I.3. NOTION DE PROXIMITE 11

I.4. PROXIMITE GEOGRAPHIQUE ET PSYCHOLOGIQUE 13

I.4.1. Proximité géographique 13

I.4.2. Proximité psychologique 13

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA RTLJ 15

II.1. PRESENTATION 15

II.2. HISTORIQUE 15

II.3. LIGNE EDITORIALE 15

II.4. BUT ET PHILOSOPHIE 16

II.5. STRUCTURE ORGANIQUE 16

CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE CRITIQUE DES JOURNAUX EN LINGALA FACILE 18

III.1. ANALYSE CRITIQUES DES JTLF 18

III.1.1. SELECTION DES FAITS 19

III.1.2. VERIFICATION DES FAITS 22

III.1.3. INTERPRETATION DES FAITS 22

III.1.4. MISE EN FORME 23

III.1.5. DIFFUSION 24

III.2. ANALYSE COMPARATIVE 24

1. AU NIVEAU DE LA SELECTION 24

2. AU NIVEAU DU TRAITEMENT 24

3. AU NIVEAU DE LA DIFFUSION 25

CONCLUSION GENERALE 26

BIBLIOGRAPHIE 28

* 1 MAMENGI NZAZI, Note du cours des méthodologies des recherches scientifiques, G2 ISIPA, Inédit, 2007 - 2008.

* 2 ALDO FALCONI et F. - X., BUDIM'BANI, Lexique des médias, Internet et multimédia, Kinshasa, éd. MédiaSpaul, 2009, p. 96.

3 F., MUNGENGA, Notes du cours de Méthodologie de l'information, G2 COMMUNICATION/UNIKIN, 2006 - 2007, Inédit, p. 48.

* 4 [En ligne] http://fr.wikipedia.org/wiki/Journal (page consultée en avril 2012)

5 F., MUNGENGA, Op. cit, p. 49.

* 6 CHARAUDEAU, P, Le discours d'information médiatique. La construction du miroir social, Nathan - INA, Médias - Recherches, 1997

* 7 WOLTON, D., Penser la communication, Paris, Flammarion, 1997, p. 148

8 Cfr. MUTEMWENI, J - C, Le JTLF. Entre avant - garde et information de proximité, Kinshasa, éd. IFASIC, 2010, p.

* 9 ANSART, P., Les sociologies contemporaines, Paris, Seuil, 1990

* 10 DIASITUA ZINGU, Le journal en français facile de Radio France Internationale. Une expérience de l'apprentissage de la langue par les médias, TFC/IFASIC, Kinshasa, 2009

11 MOSHENGWO, C., L'usage du français facile dans les émissions radiophoniques. Cas de l'émission « la danse des mots » sur RFI, TFC/IFASIC, Kinshasa, 2007

12 PEYROUTET, C., Style et rhétorique, Paris, Nathan, 1994, p. 22.

13 JAKOBSON, R., Essais de linguistique générale, Paris, Minuit, 1963, p. 65.

14 Voir. GUEDO, J., Approches de la notion de proximité en sciences sociales, s.l, s.e, 2005, p. 3.

* 15 Document consulté en ligne et disponible sur : http://www.ac-bordeaux.fr/fileadmin/Fichiers/Pedagogie/PDF/VieScol/ecriturepresse.pdf

16 GROSSETTI, M., Proximité spatiale et proximité relationnelle, Lyon, CREUSET GATE, s.d, p. 40.

* 17 FROISSART, P., La rumeur ou la survivance de l'intemporel dans une société d'information, in R Comm. N° 3, 1995, p. 66.

18 EVERETTE, E. JOHN, C. MERILL, Les médias en question, choix des informations, s.l, s.e, s.d, p. 175.

* 19 EVERETTE, E. JOHN, C. MERILL, Op. Cit. p. 167.

* 20 ROSCHCO, B. cité par MERILL, Op. Cit, p. 175.

* 21 BUHLE, J., Les médias en question, Nouveaux Horizons, New - York, s.e, 1991, p. 162.






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