0. INTRODUCTION GENERALE
Au terme d'une étude universitaire, chaque
étudiant est tenu de mener une investigation sur un sujet de travail de
fin de cycle ou de mémoire en vue de l'obtention du titre.
En tant notre investigation est basée au sein de la
« Radio Télévision Lubumbashi Jua » (RTLJ)
sur le sujet dénommé « LE JOURNAL TELEVISE EN LINGALA
FACILE, COPIE OU INNOVATION ».
Le but de notre démarche n'est pas d'inspecter la RTLJ
mais plutôt de faire découvrir au lecteur de ce présent
travail les réalités de toutes les connaissances acquises en
traitant ou analysant ce sujet dans son intégralité.
Les réalités dans notre domaine concernant le
traitement du journal télévisé dit classique qui est
considéré comme modèle. Ce néologisme est
composé de deux concepts « journal » et
« télévisé », il désigne un
document qui recense par ordre chronologique certain nombre
d'événements pour une période donnée
(généralement une journée, d'où il tire son
nom).
0.1 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Dans l'extraordinaire développement des nouvelles
technologies de l'information et communication (NTIC), nait une
multiplicité de radio et télé qui sont à la
recherche d'un grand audimat. Cette recherche a poussé certains
médias audiovisuels à une élaboration et conception des
programmes particuliers dans l'objectif premier de créer une
démarcation.
Toute entreprise audiovisuelle voulant faire la
différence, devra alors créer une sorte de miroir social qui
reflète les attentes et aspirations des auditeurs et
téléspectateurs.
C'est à ce titre que la RTLJ a voulu évoluer
hors marge avec une nouvelle stratégie dans le cadre de ses journaux
télévisés en langues nationales, le JTLF en l'occurrence.
Cette nouvelle vision du journal au Katanga reste pour les uns
une copie du JTLF de la RTNC et pour d'autres, c'est une innovation. C'est
ainsi que cette divergence de points de vue nous parait indispensable et
suscite une réflexion. Voilà pourquoi nous y avons porté
notre choix tout en espérant concilier nos divergences sur cette
question.
Le JTLF de la RTLJ a, depuis quelques mois, créé
une sorte de fragment au sein des médias audiovisuels katangais à
tel enseigne que les populations couverts par le rayon de la RTLJ semblent
trouver satisfaction. Cette nouvelle donne à intéresser le bon
nombre des lushois que la RTLJ est devenue presque la chaine la plus suivie et
la plus populaire au Katanga. Ce qui ne nous a pas laissé
indifférent en tant que communicateur.
0.2. PROBLEMATIQUE
Selon le dictionnaire Hachette Encyclopédique
illustré, la problématique est « l'ensemble des
problèmes concernant un sujet ou une manière de poser des
problèmes ».
Autrement dit, la problématique est l'ensemble de
questions anticipatives à une question du départ, en vue
d'apporter les solutions éventuelles.
A cet effet, quelques questions méritent d'être
posées :
Ø Quelle est la position du JTLF dans le champ
journalistique congolais ?
Ø Qu'est-ce qui explique le rejet du JTLF par une
partie de l'élite intellectuelle congolaise ?
Ø Doit-on parler d'une copie ou innovation pour le
JTLF ?
Tout au long de notre analyse, nous tenterons de
répondre à ces interrogations.
0.3. HYPOTHESES
L'hypothèse est « l'explication du
phénomène naturel provisoirement admise et destinée
à être soumise au contrôle méthodologique de
l'expérience »(1).
Au regard de cette définition, nous pouvons dire que
l'hypothèse est l'ensemble de réponses anticipatives aux
questions de départ.
Au-delà de ce problème que rencontre ce journal
télévisé, nous pouvons formuler trois réponses
souvent entendues :
Ø Le manque de professionnalisme des journalistes du
JTLF fait en sorte que l'élite congolaise rejette ce journal ;
Ø Le non-respect des normes journalistiques
audiovisuelles et l'usage d'une langue populaire dite de la rue font que le
JTLF ait une position importante et soit considérée comme une
innovation auprès de la population, qui, étant habituée
avec le journal classique, trouve ici un moyen de détente du fait que le
présentateur sort du champ journalistique pour amuser la galerie avec
des petites interjections telles que : bondimela nga, ya solo ! match
eza woooh, eteya bino, bomona loin hein ! ...
Ø Faisant référence au JTLF de la RTNC,
nous estimons que le JTLF de la RTLJ est une copie. Ceci fait suite à
l'emploi du premier présentateur qui est un journaliste de la radio
nationale.
1(*)
0.4 METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Pour arriver au résultat de notre recherche, des
méthodes et techniques suivantes ont été
utilisées :
1. La méthode comparative par laquelle nous avons fait
une comparaison entre le journal télévisé classique et le
JTLF, de par les techniques de sélection, traitement et de diffusion de
l'information.
2. La technique d'observation directe spontanée :
qui a consisté à observer directement le JTLF et le journal
télévisé classique.
0.5. SUBDIVION DE
TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail se
divise en trois chapitres à savoir :
1. APPROCHE CONCEPTUELLE ET THOERIQUE
2. PRESENTATION DE LA RTLJ
3. ANALYSE CRITIQUE DES JOURNAUX EN LINGALA FACILE
0.6. DELIMITATION DU
SUJET
Notre investigation porte sur le JTLF de la RTLJ en essayant
de découvrir si c'est une copie ou innovation.
Ici, nous devons noter que nous allons comparer le JTLF au JT
classique dans l'intervalle du 2 avril au 2 juin 2012.
0.7. ETAT DE LA QUESTION
Pour témoigner de notre sincérité
académique, nous ne pouvons pas nous réserver la primeur dans ce
type de recherche dans la mesure où d'autres chercheurs se sont
déjà alignés d'une manière ou d'une autre dans
cette route scientifique.
CHAPITRE PREMIER :
APPROCHE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE
I.1. JOURNAL TELEVISE
Le journal télévisé est une
séquence d'information diffusée à horaire fixe par une
station de télévision et animée par un présentateur
qui organise, en direct sur le plateau, son déroulement, les contenus
informatifs, la hiérarchie des informations et les différentes
interventions décidées en conférence de rédaction
(2).
Le concept « journal
télévisé » est composé de deux termes.
D'abord il y a « journal » et
« télévisé ». Un journal
peut-être comme « un écrit dans lequel on relate des faits au
jour le jour ». Il peut être aussi une publication quotidienne
qui donne des informations soit générale avec différentes
rubriques : politique, société, etc. (3)
Par ailleurs, un journal est un document qui recense par ordre
chronologique un certain nombre d'événements pour une
période donnée (généralement une journée,
d'où il tire son nom). Par extension, un journal désigne une
publication regroupant des articles sur l'actualité du jour. Et la
façon même de présenter l'information de manière
synthétique et thématique a été reprise par
d'autres médias : la radio, puis la télévision, qui
ont également repris le terme journal pour désigner
l'émission dans laquelle un présentateur donne les informations
du jour.
Le journal télévisé est un genre qui
intègre le plus grand nombre des formes télévisuelles en
raccourci pourrait-on dire : des annonces, des reportages, des
résultats d'enquête, des interviews, des mini-débats
parfois, des analyses d'experts etc.
2(*)
Il occupe aussi une position moyenne sur les axes de
classification des programmes. Par rapport à l'axe vertical, il se
trouve dans la partie supérieure correspondant à l'instance
interne, car tout est orchestré par la rédaction sous la houlette
de son responsable. Par rapport à l'axe horizontal, on pourrait penser
qu'il se trouve plutôt du côté de l'événement
rapporté, au nom d'une idéalité du contrat de
communication et de sa visée de crédibilité :
rapporter les faits tels qu'ils sont. Il couvre l'ensemble des modes
discursifs, car il s'agit pour lui non seulement de rendre compte des faits,
mais également de les commenter en faisant appel à des experts et
de provoquer des débats sur les thèmes le plus prégnants
en invitant des responsables des divers secteurs sociaux.
A la différence du journal parlé, le journal
télévisé se fait selon certaines caractéristiques
résultantes, avant tout, d'une programmation moins longue en
télévision qu'en radio. De plus, la diffusion d'un JT est moins
malléable que celle d'un JP car en radio, une plage musicale peut
être facilement interrompue, contrairement à une émission
télévisée (4).
I.1.1. Les
caractéristiques du JT
Comme le fait remarquer Fulgence MUNGENGA, tous les journaux
télévisés ont en commun un certain nombre de traits ou
principes qu'ils affirment (5) :
Ø La délimitation temporelle : les JT ont
une durée limitée qui est quotidiennement la même ;
Ø Une conception de l'information c'est-à-dire
pour les journalistes, l'information est une irrégularité, une
atteinte au retour à l'identité et cette atteinte peut être
naturelle (catastrophe) ou provoquée (conférence de presse,
manifestation publique, etc.) ;
3(*)
Ø Une promesse exhaustive c'est-à-dire tout
présentateur du JT prétend informer sur l'ensemble de
l'actualité en donnant toutes les informations ;
Ø Une logique de séduction c'est-à-dire
le JT doit aussi attirer le plus de téléspectateurs possibles.
Le JT opère aussi une mise en scène des
questions, des sentiments et des impressions d'un quidam, représentant
en fait n'importe quel téléspectateur. Ainsi, il doit offrir un
intérêt non seulement intellectuel, à son auditoire puis
qu'il informe, mais aussi un attrait esthétique puisqu'il doit une
certaine façon de plaire au regard pour retenir l'attention. On retrouve
cette double obligation dans les contrats que définit P. CHARAUDEAU,
celui de crédibilité et celui de captation :
« être le plus crédible possible tout en attirant le
plus grand nombre possibles de récepteur » (6).
I.1.2. La
spécificité du JT
La spécificité du JT tient à faire la
comparaison avec deux autres genres à savoir : le propos et
l'identité.
a. Le propos
Il est marqué par l'actualité, tourné
vers les événements du jour qui fait les nouvelles,
présentés en une sorte de menu de ce que l'on aura à se
mettre sous la dent pour le meilleur et pour le pire.
On attend du JT un découpage du monde
événementiel en petits morceaux, découpage qui
témoignerait de ce qui s'est passé dans l'espace public, au cour
d'une unité de temps, le quotidien, unité pour tous les
spectateurs.
3(*)
Le JT procède à une fragmentation
thématique (sur le modèle de la rubrique de la presse) qui est
censée correspondre à la fragmentation du quotidien de l'espace
public, mais qui en réalité une fragmentation convenue du monde
médiatique, une rationalisation, imposée comme une pensée
unique, de ce que sont les événements du monde.
b. L'identité
L'identité des partenaires est déterminée
par l'ensemble de la mise en scène du JT dont le rôle principal
est tenu par le présentateur, bien qu'avec une importance variable. De
tout l'usage de modes discursifs divers, celui-ci constitue le pivot de la mise
en scène du JT, en exerçant une double fonction d'interface,
d'une part entre le monde référentiel et le
téléspectateur, d'autre part entre le studio -
matérialisation du monde médiatique - et ce même
téléspectateur, ces deux fonctions étant exercées
de façon quasi simultanée.
Sous couvert de nous présenter les
événements qui surgissent dans le référentiel, le
JT ne fait que nous livrer un monde événementiel construit par
lui-même et parcellisé. De même, sous couvert de nous
permettre de mieux comprendre les phénomènes en faisant appel
à des commentateurs, il ne peut fournir des explications ponctuelles et
fragmentées. On est en pleine illusion de réalisme et en plein
simulacre de vérité, on le sait, mais c'est à travers ce
« faire croire » que se définit le JT.
I.2. LE JOURNAL TELEVISE EN
LINGALA FACILE
Le journal télévisé en lingala facile
(JTLF) est un journal télévisé qui transgresse en
permanence les codes du genre : un présentateur qui parle la langue
de la rue, sort du champ où y entre à sa guise, lance des
interjections diverses, quand il ne hurle pas, des reporters qui crient ou
hurlent autant dans leurs commentaires. Alors que nous étions
habitués à des JT plutôt réglés dans le pur
système américain : « (...) Toutes les
télévisions ont copié la maquette triste, guindée,
coincée - et tellement américaine - des présentateurs, si
bien aujourd'hui, dans le monde entier, les présentateurs ont ce
même style, au point que l'on confond la forme et le fond : ils sont
immobiles et glacés, plus les sujets sont brefs, plus tout le monde est
persuadé qu'il s'agit d'une information objective »
(7).
I.2.1. Le JTLF, une production
d'avant-garde
Une avant-garde se définit par son anticlassicisme, sa
contravention aux normes ainsi que par l'exploration de possibilités
nouvelles d'expression (8).
A l'origine, le concept avant-garde est une expression du
langage militaire. La Larousse encyclopédique le définit comme un
« élément de sureté rapprochée qu'une
troupe en marche détache en avant d'elle pour la renseigner ou la
protéger ».
Concernant la nature des productions de JTLF
considérée comme une production d'avant-garde, nous trouvons
trois phénomènes complexes ci-après :
ü Il s'agit du phénomène économique
et technique : c'est une production audiovisuelle et à ce titre,
elle exige la mise en place d'une structure de production, en termes de moyens
financiers et de matériels techniques adéquats.
3(*)
ü Il s'agit ensuite du phénomène
sémiotique : une production audiovisuelle est la combinaison de
plusieurs types de signe (sonores, verbaux, iconiques et plastiques) et ce sont
ces signes, qui, dans leur déploiement, subissent les infractions
normatives.
ü Il s'agit enfin du phénomène sociologique
au double point de vue de son inscription, problématique, dans le champ
communicationnel et de la légitimation de son outil de communication, en
l'occurrence la langue de la rue.
Cependant, le JTLF adopte pour ce faire une stratégie
d'innovation pour se démarquer ; rappelons Ansart : le
candidat à l'entrée dans un champ doit attaquer les positions
acquises et se faire reconnaitre comme producteur en produisant une oeuvre
novatrice, distincte des oeuvres antérieures et qui entre en concurrence
avec elles (9). C'est dans ce sens que le JTLF annonce ce
caractère novateur au travers de son slogan : « une
initiative pour l'accès à l'information pour tous et par
tous ».
I.2.2. L'approche entre le JTLF
et le JFF
Se définissant comme un journal en lingala
« facile », le JTLF a aussitôt été
comparé au « journal en français facile » de
Radio France International (RFI). En réalité, ces deux programmes
diffèrent aussi bien par leurs objectifs que par leurs méthodes.
Le JFF est la traduction médiatique d'une des missions de RFI, celle de
vulgariser la langue française auprès des étrangers et des
expatriés français.
Cette mission a été également
confiée au programme « la danse des mots », dont
les caractéristiques sont proches de celle du journal. Le JFF a
conçu une méthodologie visant à faciliter la
compréhension de la langue française :
3(*)
une analyse fine de ce programme montre qu'il utilise une
langue du registre médian à concurrence de 96,65 % ainsi que la
fonction métalinguistique (66,03 % des occurrences)(10). Les
mêmes caractéristiques sont observables dans la danse des
mots : 91,11 % d'occurrences du registre médian, presqu'autant pour
la fonction métalinguistique (11).
Le registre médian est celui de la langue
enseignée à l'école, qui utilise des mots usuels compris
sans difficulté ainsi que des phrases aisément
compréhensible(12). La fonction métalinguistique est
celle qui consiste à expliquer les mots, à fournir des
définitions permettant une meilleure compréhension des mots
difficiles, etc. (13)
Rien de tel dans le JTLF où la langue parlée est
supposée connue au public, même si dans la réalité,
des problèmes de lexique se posent parfois.
I.3. NOTION DE
PROXIMITE
Etymologiquement, le terme proximité vient du latin
« proximitas ». Apparu au XIVème siècle, il
signifie alors « parenté proche » au sens propre. Le
sens figuré, signifiant « parenté
spirituelle » est plus tardif (fin XVème siècle). Mais
c'est à partir du XIVème siècle que proximité
désigne un voisinage spatial, souvent employé dans l'expression
« à proximité de » (14).
Cependant, il existe des auteurs qui relativisent le
critère de proximité comme susceptible d'aiguiser
l'intérêt du public. Selon Zucker, par exemple, les gens ont
besoin de moins pour connaitre ce qui touche directement à leur mode de
vie que pour connaitre les sujets lointains.
3(*)
Cette vision néglige la fonction de relance des
médias ainsi que les dimensions physiques réelles du local dont
il est question, notamment dans les milieux urbains : il ne s'agit pas de
villages, mais de cités, de communes, ou des villes dont la taille
dépasse très largement celle de beaucoup d'entités rurales
aussi bien sur le plan de la superficie - il ne s'agit plus de quelques rues,
mais de nombreuses avenues que sur le plan démographique - de quelque
dizaines pour un village à quelque centaines, voire plusieurs milliers
d'habitants pour les cités modernes. Dans ce contexte, la bouche
à l'oreille montre tout de suite ses limites comme moyen de diffusion de
l'information de proximité.
Par ailleurs, elle s'emploie aussi pour signaler une relation
particulière perçue et vécue (reconnaissance identitaire,
culturelle, linguistique, idéologique, commerciale). Les individus
appliquent à « ce qui leur est proche » un jugement
de valeur et marquent ainsi ce qui est important ou non pour eux. Ces
représentations de la proximité renvoient à des liens
relationnels et sociaux. La question est donc moins de regarder la
proximité en termes de localisation/délocalisation que de
s'interroger sur la nature, le sens, l'utilité et l'intensité de
ce concept.
I.4. PROXIMITE GEOGRAPHIQUE
ET PSYCHOLOGIQUE
I.4.1. Proximité
géographique
Ici, le lecteur s'intéresse en priorité aux
événements qui se déroulent près de chez lui. Le
succès de la presse locale repose en partie sur ce principe : les
journaux nationaux s'efforcent de combiner une présentation claire de
l'information nationale et des pages locales très
détaillées. La loi de proximité géographique est
souvent appelée « loi du
mort/kilomètre » : on sait que pour émouvoir le
lecteur moyen, il suffit d'un mort dans son quartier mais qu'il en faut dix
dans sa région, cent dans son pays, mille ailleurs ... plus la distance
est grande, plus l'événement doit avoir d'ampleur pour retenir
l'attention (15).
Il s'agit donc de passer d'une analyse de l'espace en termes
de distance métrique à une analyse en termes de distance sociale.
Autrement dit, l'espace métrique est distendu par les interactions
socio-économiques. Nous nous situons bien dans une
« conception d'un espace physique, construit, travaillé,
modelé, partagé par les hommes. (...) les espaces construits sont
des transformations de l'espace physique préexistant, conservant comme
fondement le cadre matériel des interactions et des
échanges » (16).
I.4.2. Proximité
psychologique
Toute information qui peut être rattachée
directement ou indirectement à la vie privée du lecteur est
susceptible de l'intéresser. Plus l'écart est important entre ses
préoccupations personnelles et les faits décrits, moins il aura
tendance à s'intéresser à ceux-ci.
3(*)
Elle a aussi trait aux grands instincts de la vie et à
leurs conséquences (amour, sexualité, famille,
sécurité, argent, guerre, ...). La presse à sensation, la
presse érotique, jouent sur les ressorts à travers les faits
divers (accidents, vol, viol, meurtres, ...), ceux-ci travaillent sur les
mécanismes de projection - identification, dont Jean Stoetzel, et
à sa suite Edgar Morin, ont indiqué le lien avec les
médias modernes.
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DE LA RTLJ
II.1. PRESENTATION
La RTLJ est une chaine commerciale et éducative
à informations générales. Elle diffuse un programme
radiodiffusion vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
II.2. HISTORIQUE
La Radio Télévision Lubumbashi Jua,
lancée le 17 février 2009, est implantée à
Lubumbashi dans la commune du même nom, au quartier Gambela II,
référence : arrêt dispensaire sur la route Kassapa. Sa
période d'essai ne l'avait pas empêchée de démarrer
à la télé avec les informations, étant donné
que le gros de l'équipe était déjà composé.
La RTLJ a d'abord eu au début trois éditions (français,
swahili et lingala), puis cinq éditions de nos jours par l'ajout des
éditions de tshiluba et kikongo ; elle compte ajouter aussi une
édition anglaise dans les jours avenirs.
Quant à la radio, elle a commencé avec un
programme léger, constitué des informations, de petites tranches
utilitaires telles que l'information trafic (matin et soir), les rendez-vous
sportifs, culturels, les mini-programmes élaborés portant sur la
santé, la culture, ...
II.3. LIGNE EDITORIALE
Il sied de noter ici qu'étant donné que la RTLJ
est une chaine commerciale privée, sa ligne éditoriale est
dictée par son propriétaire ; il est maitre de tout et du
tout, il règne donc sur tout et décide de tout. La RTLJ est aussi
pour lui une arme offensive et défensive qu'il utilise contre ses
adversaires.
II.4. BUT ET
PHILOSOPHIE
Dans les jours à venir, la RTLJ compte couvrir la
capitale politique de la RDC, ville de Kinshasa, ainsi que les deux provinces
de Kasaï, ce qui explique d'ailleurs le slogan : « De
Lubumbashi vers le monde, parce que vous méritez mieux ». Ce
projet est l'aboutissement logique d'une démarche que le promoteur, M.
MUYAMBA KYASSA, a engagé depuis les années.
Il s'agit d'un projet d'une station radio télé
citoyenne qui doit donner à chacun l'occasion de s'exprimer, soit par la
prise de la parole, soit par la réalisation des sujets et reportages.
II.5. STRUCTURE
ORGANIQUE
La structure interne de la RTLJ est organisée comme
suit :
- Direction générale ;
- Service marketing et commerciale ;
- Direction des informations ;
- Direction des programmes ;
- Direction de production ;
- Direction technique ;
- Rédaction.
DIRECTION GENERALE
251645440
251656704251655680
251670016251668992251667968251666944251665920251664896
DIRECTION TECHNIQUE
251651584
DIRECTION DE PRODUCTION
251650560251663872251662848251661824251660800251659776251658752251657728
REGISSEURS ET MONTEURS
251654656
JOURNALISTES
251652608
ARCHIVES ANIMATEURS
251653632
DIRECTION DES INFORMATIONS
251648512
DIRECTION DES PROGRAMMES
251649536
SERVICE DE MARKETING ET COMMERCIAL
251646464
DIRECTION GENERALE ADJOINTE
251647488
CHAPITRE TROISIEME :
ANALYSE CRITIQUE DES JOURNAUX EN LINGALA FACILE
Dans ce chapitre, notre étude est axée sur
l'analyse critique et comparative des journaux télévisés
en lingala facile en ce qui concerne la présentation, aussi l'analyse du
processus informationnel de ces journaux.
III.1. ANALYSE CRITIQUES
DES JTLF
Les JTLF ont été sans doute conçus et
présentés. Mais comment ont-ils été conçu et
présentés ?
Au niveau de la conception
La conception d'une émission repose sur le titre et la
philosophie même de celle-ci qui doivent avoir un rapport constant. Par
la simple lecture du titre, on peut facilement comprendre le contenu ou la
philosophie. Les JTLF souffrent d'une incohérence criante entre le titre
et certains termes lingala.
Au niveau de la présentation
La présentation d'un journal constitue la phase ultime
de l'équipe rédactionnelle car c'est elle qui sacre tout le
travail acharné des journalistes. La présentation des JTLF est,
à première vue, prise à la légère. Ceci est
remarquable tout d'abord par l'entame qui caractérise une certaine
impolitesse et un non-respect des téléspectateurs. Ensuite au
niveau de la désannonce où le présentateur se
métamorphose en un griot ou un donneur de morale.
III.1.1. SELECTION DES
FAITS
Cette phase est très importante parce qu'elle constitue
le point de départ du processus informationnel et recommande au
journaliste d'être éveillé en le mettant face à
l'événement.
A ce niveau, la RTLJ s'est fixée des critères de
choix. Mais quel sens accorde-t-on à chacun de ces
critères ? Nous avons :
L'actualité
Il est recommandé au journaliste d'informer le plus
rapidement possible. La RTLJ avec son JTLF néglige ce critère.
Bien souvent, les textes informationnels procurés par la
rédaction française souffrent d'un décalage par rapport
à la date exacte. C'est ainsi que l'on constate plus souvent des
discours au passé, l'emploi de l'adverbe de temps
« hier ». C'est seulement avec retard narratif que les
informations du JTLF parviennent au public. C'est à ce point que nous
nous conviendrons avec FROISSART qui nous dit que « les
professionnels des médias doivent employer toute leur intelligence pour
donner à ce conception une expression
correcte »(17). Le JTLF propose au public des
plats réchauffés, c'est-à-dire les informations en
différée.
La personnalité
C'est l'un des critères qui plonge le JTLF dans la
démagogie, car le JTLF ne sait pas tenir la distance en ce qui concerne
la limite entre la vie publique et la vie privée des autorités du
pays. Voilà pourquoi EVERETTE et MERILL soulignent que « la
limite entre la vie publique et privée des autorités n'est pas
toujours évidente, compte tenu de la position
sociale »(18). Ce faisant, le journaliste n'a pas de droit
d'informer la population sur la vie privée des autorités sauf
pour un intérêt supérieur de la nation. Mais, c'est le
contraire dans les JTLF où les présentateurs se permettent de
livrer une information sur les activités privées des
autorités.
3(*)
Il est vrai que l'information c'est aussi la
célébrité, mais une célébrité pouvant
intéresser la population. Le journaliste peut informer le public sur la
conduite des autorités même s'il faut blesser ceux dont le
comportement est douteux. Voilà une des manières de parler de la
personnalité.
Les conflits
David BRINKLEY partage cette
opinion : « une information, dit-il, c'est un
événement inattendu. La tranquillité n'est pas une
information »19.
Nous sommes sans ignorer que notre pays traverse une
période des troubles surtout à l'Est, mais les médias n'en
parlent pas suffisamment. S'ils essayent d'en parler, c'est d'une
manière superficielle. Bien des faits, ce sont des informations sur les
conflits parcellaires, les conflits familiaux, les bagarres qui reviennent dans
les JTLF.
L'insolite
Ce critère de sélection prend de plus en plus de
l'ampleur comme jamais auparavant.
Jamais, il ne manque des faits insolites dans les
éditions du JTLF. Ils sont souvent définis en termes de viol,
malformation chez les nouveau-nés, etc. Mais la question que l'on se
pose est celle de savoir comment les faits insolites sont-ils traités.
Notons que ce critère a permis au JTLF d'être plus suivi par les
lushois, car les faits insolites sont très souvent amplifiés.
Pour ce qui est du JTLF, on cache uniquement le visage de la
victime, le présumé coupable est exposé sans attendre le
procès du tribunal. Or, on ne sait jamais si celui-ci pourra être
déculpabilisé après jugement. Entre temps, le JTLF a
déjà touché à sa dignité. Même cas
pour la victime.
3(*)
Bien qu'ayant caché le visage, le journaliste donne
l'identité de la victime qui peut faciliter la reconnaissance de
celle-ci (interview accordée aux membres de la famille, voisins, ...).
Cependant, le devoir d'informer n'a des limites que par rapport au respect de
personnes, sujet de l'information.
La proximité
Bernard ROSCHCO déclare que « la loi de
la proximité n'est pas nouvelle en journalisme, ce qui est neuf c'est
l'affichage explicite de cette notion à des fins
promotionnelles » 20.
Le JTLF s'accroche beaucoup plus à ce critère
dans le but de rassembler un grand public et augmenter aussi son audience. A
titre d'exemple, nous citerons : le déguerpissement, vol, ... De ce
fait, la population cherchera à suivre le JTLF. Et on se demande alors
quel impact pourraient avoir ces informations sur la population. L'essentiel
pour le JTLF n'est pas d'informer la population ou d'éveiller leur
conscience, mais plutôt gagner la confiance.
L'intérêt
La RTLJ dit pouvoir mettre l'homme au centre de sa
préoccupation en lui présentant ce qui touche son vécu
quotidien. En réalité, ce n'est pas sa préoccupation comme
elle le prétend. Bien de fois, le JTLF est borné aux
problèmes d'eau, d'électricité, de route, d'accidents de
circulation. C'est ce qui constitue son centre d'intérêt.
Cependant, l'intérêt humain est un fait visant le
bien-être mental, physique et même social de l'homme.
Le problème qui se pose à ce niveau est que les
journalistes du JTLF n'ont pas le temps de créer l'information
(provoquer l'événement).
3(*)
Ils attendent par contre que l'événement se
produise pour enfin en parler, c'est-à-dire ils parlent plus des
conséquences survenus que des causes.
Les journalistes du JTLF descendent sur le terrain sans aucune
préparation, c'est-à-dire qu'ils se mettent en face de
l'événement sans déterminer l'angle. Ainsi, on plonge le
public dans la monotonie des nouvelles sur le viol, vol, accidents de
circulation, etc.
III.1.2. VERIFICATION DES
FAITS
L'accélération de l'information semble à
priori une caractéristique inévitable de la crise
journalistique.
Dans le souci de livrer la première information, le
JTLF s'entraine dans une course folle de vitesse. Conséquence, il perd
peu à peu ses capacités de vérifier les sources de ses
informations. Surtout, si l'on songeait au fait qu'il tire ses informations
brutes pour la plupart des cas des simples individus.
Le JTLF met par conséquent ses informations à la
merci d'une source limitée et peu fiable.
III.1.3. INTERPRETATION DES
FAITS
Actuellement, les journalistes ne sont plus
intermédiaires, mais des porte-paroles du pouvoir en place. Souvent,
leur interprétation est un jugement de valeur et non une analyse
objective. « Dans son interprétation, un bon journaliste ne
doit pas être aveuglé par la recherche du sensationnel. Il doit
s'efforcer d'adapter l'information au destinataire »21.
Une bonne interprétation poussera les
téléspectateurs à réfléchir et à
avoir un débat au public. Pour faire cette interprétation, le
journaliste n'a pas droit de tuer ni de torturer psychologiquement les
personnes dont il attend recevoir l'information.
3(*)
Il est certain que la confusion est présente entre
l'interprétation et la description, une analyse et un constat. Ceci
reflète leurs préjugés personnels et ne rendent pas
fidèlement l'actualité de façon à dégager un
sens. Malheureusement, les journalistes du JTLF ne l'entendent pas de la
même oreille. Voilà pourquoi ils sont nuit et jour sujet de
poursuite, d'enlèvement et de tracasserie.
III.1.4. MISE EN FORME
Elle souffre d'une écriture et d'une mise en page
souvent médiocre. Pourtant, la RTLJ est dotée d'une salle de
rédaction dirigée par un rédacteur en chef. Mais le JTLF
ne parvient pas à convaincre le public quant à sa plume. Souvent,
les rédacteurs se livrent à un travail très dur de
sélection en plaçant certains sujets sans leurs propres
projecteurs pour en jeter d'autres dans les oubliettes. C'est pourquoi leur
format est toujours le même. En plus, ils se justifient en disant que
l'information doit être rendue dans un langage accessible à tous
(lingala par exemple) mais il faut avoir un bon style c'est-à-dire
l'information présente une double face comparée à une
feuille de papier ayant un recto et un verso. Il s'agit ici du fond et de la
forme.
Dans la mise en page, nous voyons les tournures de phrases,
des mots placés en lieu et place pour faciliter la
compréhension.
Puisque la télé c'est l'image, le
réalisateur se charge de tous les éléments techniques
liés au journal. Le rédacteur en chef lui, décide selon la
nature de l'information, ce qui va prendre corps dans le journal. Il peut
s'agir du papier direct ou enregistré.
III.1.5. DIFFUSION
C'est la dernière étape du processus
informationnel. Celle-ci souffre des plats réchauffés
(éléments rediffusés). Dans sa manière de rendre
l'information, on remarque très souvent que le rythme et le ton
signalent les effets de l'amateurisme et de l'improvisation, car lorsque le
rédacteur accomplit à temps sa tâche, le
présentateur aura aussi le temps de s'exercer afin de donner un bon
style de présentation à son journal.
Parfois, dans le JTLF, les journalistes diffusent une
information qui n'est ni écrite ni traitée. Le journaliste ne
retient que les réponses aux quatre premières questions de
référence qu'il vomit directement sur le plateau en y ajoutant
des commentaires excessifs teintés de fois des propos injurieux.
III.2. ANALYSE COMPARATIVE
1. AU NIVEAU DE LA
SELECTION
Au cours de cette étape, le JTLF s'accroche beaucoup
plus aux informations émanant de la SCODE. Ce journal est contraint de
se fier à la hiérarchisation dans la mise en forme, quelle que
soit la teneur de l'information, il faut nécessairement l'insérer
au sommet de la pyramide. Le JTLF se distingue du journal classique par la mise
en relief des informations de proximité, des faits insolites. Dans les
deux cas, on privilégie beaucoup plus le critère
« personnalité » dans la sélection et
même dans la mise en forme.
En réalité, le JTLF néglige l'information
des faits contrairement au journal classique.
2. AU NIVEAU DU
TRAITEMENT
A ce stade, le JTLF ne fait pas de traitement des informations
ayant trait aux ministères publics. S'il tente d'en faire, c'est la
simple description du déroulement des faits. Il essaye au moins de faire
une tentative d'interprétation sur les informations de
proximité.
Dans le journal classique, les informations des
différents ministères publics occupent la première ligne
du journal dans la mesure où ces derniers payent la diffusion de leurs
informations.
Dans le JTLF, informer c'est présenter une nouvelle
sous forme d'interpellation des autorités dans la fin d'un reportage,
par contre dans le journal classique, traiter une information c'est la
présenter sous forme des interrogations dans la chute du reportage.
Dans les deux cas, beaucoup de reportages se
caractérisent par une incohérence entre l'attaque et la chute.
L'attaque est très frappante et la chute devient exhortative dans
laquelle on formule des questions qui restent toujours sans réponse.
3. AU NIVEAU DE LA
DIFFUSION
La première entorse de cette phase, c'est
l'improvisation qui bat son plein surtout dans le JTLF. On remarque une routine
dans la présentation du JTLF.
Dans le JTLF, on parlerait d'une forme d'une émission
de comédie dans laquelle le journaliste utilise des phrases qui amusent
les téléspectateurs. C'est par exemple : match oyo eza
woooh. Dans le journal classique, on sent que c'est un moment sacré dans
la mesure où le présentateur prend tout son temps de faire la
mise en bouche. Dans ce type de journal, certains mots ne sont guère
utilisés et à la différence du JTLF ; dans le journal
classique, on que les téléspectateurs sont respectés.
CONCLUSION GENERALE
Nous voulons par cette conclusion générale qui
sanctionne notre travail, dessiner une vue panoramique du processus
informationnel du JTLF en tant qu'une copie ou innovation. En dehors de
l'introduction et la conclusion, notre étude a été
soutenue par trois chapitres :
1. Le premier chapitre consacré au cadre conceptuel et
théorique qui a défini le concept télévisé
en braquant les projecteurs sur le JTLF.
2. Le deuxième chapitre était consacré
à la présentation de notre cadre de recherche, la RTLJ en la
situant géographique et relevant son historique.
3. Le troisième chapitre et le dernier s'est
subdivisé en deux parties. En premier lieu, nous avons fait une analyse
critique du JTLF. En second lieu, nous nous sommes attelés à
faire une analyse comparative du JTLF dans son processus informationnel.
L'analyse faite vient confirmer et relever le handicap qui
caractérise le JTLF. Il s'agit notamment de l'improvisation et du
mauvais traitement des informations qui sont dans la plupart des cas, le manque
de professionnalisme ainsi que le contrôle excessif qu'exerce l'Etat sur
la sélection et interprétation de l'information
présentée au public. Ce qui frappe au premier abord c'est la
ressemblance entre le JTLF de la RTNC et celui de la RTLJ. Ceci porte à
croire que le JTLF de la RTLJ n'est pas une innovation, mais plutôt une
copie. Les moyens utilisés sont les mêmes, le contenu est le
même, même si le format varie un peu. Qu'il s'agisse de la RTNC ou
de la RTLJ, le JTLF table sur le sensationnel et la manière de
désannoncer est totalement la même.
Le JTLF a du mal à trouver des journalistes de
formation. Il est contraint d'employer des amateurs de tout genre que la
passion a poussé au métier ou parlant lingala.
Pour finir, nous suggérons aux responsables de RTLJ de
veiller au respect de l'éthique et de la déontologie
journalistique par ceux qui font tourner le JTLF afin de trouver du ton parce
que la presse audiovisuelle est l'oeil et l'oreille du public qui vise, avant
tout, à promouvoir l'intégration sociale et culturelle en faisant
participer le public à une prise de conscience.
BIBLIOGRAPHIE
1. Dictionnaire Hachette Encyclopédique
illustré
2. ALDO FALCONI et F. - X., BUNDIM'BANI YAMBU, Lexique
des médias, Internet et multimédia, Kinshasa, éd.
MédiaSpaul, 2009
3. CHARAUDEAU, P., Le discours d'information
médiatique. La construction du miroir social, Nathan - INA,
Médias - Recherches, 1997
4. MUTEMWENI MAKWALA, J - C., Le JTLF. Entre
avant-garde et information de proximité, Kinshasa, éd.
IFASIC, 2010
5. GROSSETTI, M., Proximité spatiale et
proximité relationnelle, Lyon, CREUSET GATE, s.d
6. WOLTON, D., Penser la communication,
Paris, Flammarion, 1997
7. JAKOBSON, R., Essais de linguistique
générale, Paris, Minuit, 1963
8. PEYROUTET, C., Style et rhétorique,
Paris, Nathan, 1994
9. EVERETTE, E. JOHN, C. MERILL, Les médias en
question, choix des informations, s.l, s.e, s.d
10. BUHLE, J., Les médias en question, Nouveau
Horizons, New - York, 1991
11. GUEDO, J., Approches de la notion de
proximité en sciences sociales, dans Ecole de management de
Normandie, CR 36 (Octobre 2005)
12. FROISSART, P., La rumeur ou survivance de
l'intemporel dans une société d'information, in R comm.
N° 3, 1995
13. DIASITUA ZINGU, Le journal en français
facile de Radio France Internationale. Une expérience de l'apprentissage
de la langue par les médias, TFC/IFASIC, Kinshasa, 2009
14. MOSHENGWO, C., L'usage du français facile
dans les émissions radiophoniques. Cas de l'émission la danse des
mots sur RFI, TFC/IFASIC, Kinshasa, 2007
15. MAMENGI NZAZI, Note du cours des
Méthodologies des recherches scientifiques, G2/ISIPA,
Inédit, 2007 - 2008
16. MUNGENGA, F., Notes du cours de
méthodologie de l'information, G2 COMMUNICATION/UNIKIN,
Inédit, 2006 - 2007
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION GENERALE
Erreur ! Signet non
défini.
0.1 CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
0.2. PROBLEMATIQUE
2
0.3. HYPOTHESES
3
0.4 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
4
0.5. SUBDIVION DE TRAVAIL
4
0.6. DELIMITATION DU SUJET
4
0.7. ETAT DE LA QUESTION
4
CHAPITRE PREMIER : APPROCHE
CONCEPTUELLE ET THEORIQUE
5
I.1. JOURNAL TELEVISE
5
I.1.1. Les caractéristiques du JT
6
I.1.2. La spécificité du JT
7
I.2. LE JOURNAL TELEVISE EN LINGALA FACILE
9
I.2.1. Le JTLF, une production d'avant-garde
9
I.2.2. L'approche entre le JTLF et le JFF
10
I.3. NOTION DE PROXIMITE
11
I.4. PROXIMITE GEOGRAPHIQUE ET PSYCHOLOGIQUE
13
I.4.1. Proximité géographique
13
I.4.2. Proximité psychologique
13
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE LA
RTLJ
15
II.1. PRESENTATION
15
II.2. HISTORIQUE
15
II.3. LIGNE EDITORIALE
15
II.4. BUT ET PHILOSOPHIE
16
II.5. STRUCTURE ORGANIQUE
16
CHAPITRE TROISIEME : ANALYSE CRITIQUE
DES JOURNAUX EN LINGALA FACILE
18
III.1. ANALYSE CRITIQUES DES JTLF
18
III.1.1. SELECTION DES FAITS
19
III.1.2. VERIFICATION DES FAITS
22
III.1.3. INTERPRETATION DES FAITS
22
III.1.4. MISE EN FORME
23
III.1.5. DIFFUSION
24
III.2. ANALYSE COMPARATIVE
24
1. AU NIVEAU DE LA SELECTION
24
2. AU NIVEAU DU TRAITEMENT
24
3. AU NIVEAU DE LA DIFFUSION
25
CONCLUSION GENERALE
26
BIBLIOGRAPHIE
28
* 1 MAMENGI NZAZI,
Note du cours des méthodologies des recherches
scientifiques, G2 ISIPA, Inédit, 2007 - 2008.
* 2 ALDO FALCONI et F. - X.,
BUDIM'BANI, Lexique des médias, Internet et
multimédia, Kinshasa, éd. MédiaSpaul, 2009,
p. 96.
3 F., MUNGENGA, Notes du cours de
Méthodologie de l'information, G2 COMMUNICATION/UNIKIN,
2006 - 2007, Inédit, p. 48.
* 4 [En ligne]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Journal (page consultée en avril
2012)
5 F., MUNGENGA, Op. cit, p.
49.
* 6 CHARAUDEAU, P,
Le discours d'information médiatique. La construction du
miroir social, Nathan - INA, Médias - Recherches, 1997
* 7 WOLTON, D.,
Penser la communication, Paris, Flammarion, 1997, p.
148
8 Cfr. MUTEMWENI, J - C, Le
JTLF. Entre avant - garde et information de
proximité, Kinshasa, éd. IFASIC, 2010, p.
* 9 ANSART, P., Les
sociologies contemporaines, Paris, Seuil, 1990
* 10 DIASITUA ZINGU,
Le journal en français facile de Radio France
Internationale. Une expérience de l'apprentissage de la langue par les
médias, TFC/IFASIC, Kinshasa, 2009
11 MOSHENGWO, C., L'usage du
français facile dans les émissions radiophoniques. Cas de
l'émission « la danse des mots » sur
RFI, TFC/IFASIC, Kinshasa, 2007
12 PEYROUTET, C., Style et
rhétorique, Paris, Nathan, 1994, p. 22.
13 JAKOBSON, R., Essais de linguistique
générale, Paris, Minuit, 1963, p. 65.
14 Voir. GUEDO, J., Approches de la notion
de proximité en sciences sociales, s.l, s.e, 2005, p. 3.
* 15 Document consulté
en ligne et disponible sur :
http://www.ac-bordeaux.fr/fileadmin/Fichiers/Pedagogie/PDF/VieScol/ecriturepresse.pdf
16 GROSSETTI, M., Proximité
spatiale et proximité relationnelle, Lyon, CREUSET GATE,
s.d, p. 40.
* 17 FROISSART, P.,
La rumeur ou la survivance de l'intemporel dans une
société d'information, in R Comm. N° 3, 1995,
p. 66.
18 EVERETTE, E. JOHN, C. MERILL, Les
médias en question, choix des informations, s.l, s.e, s.d,
p. 175.
* 19 EVERETTE, E. JOHN, C.
MERILL, Op. Cit. p. 167.
* 20 ROSCHCO, B. cité
par MERILL, Op. Cit, p. 175.
* 21 BUHLE, J., Les
médias en question, Nouveaux Horizons, New - York, s.e,
1991, p. 162.
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