EPIGRAPHE
Un travail sans rémunération
valable ;
Un milieu professionnel sans
adéquation ;
Un poste de travail sans job description ;
Une communauté sans
fraternité ;
Une direction sans Management ;
Une carrière sans assurance ;
Voilà des choses qui peuvent détruire
l'homme au travail.
Deogratias KAPENGA YAKAYE
IN MEMORIUM
A notre feu Père YAKAYE NTAMBWE
NGOIE Ernest ;
A notre feue Mère KAPOMBE MALELA
Marie-Thérèse ;
Qui sont les premiers à nous ouvrir les yeux aux
prodiges de la terre et à nous montrer le chemin de l'école. Vous
que le destin à arracher très tôt sans que vous ayez
goutés le fruit de votre travail,
Et toi feu petit frère KALOMBO
YAKAYE Gentil ainsi que ma très regrettée fille
KAPENGA META Précieuse, s'il nous était
permis de prononcer une phrase ayant quatre personnages en guise de souvenir,
nous dirons ; notre Père, notre Mère, notre frère,
notre fille, vous nous manquez !
Paix à vos âmes.
Deogratias KAPENGA YAKAYE
DEDICACE
A Evodie KAPINGA KAZADI, notre
Fidèle et Tendre épouse ;
A vous nos enfants bien aimés ;
KAPENGA KAPOMBE Jedidja et Deogratias
KAPENGA YAKAYE Junior ;
A vous nos frères et soeurs de familles
YAKAYE et
MUDIMBIYI ;
Nous vous dédions ce modeste travail.
Deogratias KAPENGA YAKAYE
REMERCIEMENTS
Au terme de notre deuxième cycle universitaire
en Gestion et Administration des Institutions Scolaires et de Formation,
à la Faculté de Psychologie et de Sciences de l'Education
à l'Université Pédagogique Nationale (UPN), nous ne
pouvons que nous acquitter du noble devoir d'exprimer nos profonds sentiments
de gratitude et de reconnaissance à tous ceux qui nous ont
encouragé et aidé durant notre parcours académique
à l'Université Pédagogique Nationale (UPN).
Nous tenons à remercier toutes les
autorités académiques et administratives ; Professeurs,
Chefs de Travaux et Assistants de notre chère Alma Mater en
général, et celles du Département de Gestion et
Administration des Institutions Scolaires et de Formation en particulier pour
leur expertise à notre endroit dans l'élitisme dont nous sommes
bénéficiaire.
De façon particulier, nos remerciements
s'adressent au Professeur Jean Jacques KAPENGA KASONGO, et à l'Assistant
Kam's KAMBI DJABIRI, qui ont voulu de mains de maître, prendre la
direction de ce travail, malgré leurs multiples occupations. Car
confiance qu'ils nous ont faite, leurs soutiens constants, leurs rigueurs
scientifiques, leurs précieux conseils et leurs disponibilités
tout au long de ce travail, nous ont aidé à réaliser le
présent mémoire.
Nous sommes également très reconnaissant
à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
l'aboutissement de nos études universitaires, nous pensons
à : Amid'or MUDIMBIYI, Caroline MUTSHIBE, Jolie KISANGULE,
Ghislaine BAMPALA, Irène KANKOLONGO, Rachel TSHIABU, et la cadette Joyce
NSOMUE KAPENGA, sans oublier nos compagnons de lutte qui ont traversé
avec nous des durs moments dans le parcours académiques. Nous
citons ; Alphonse NDOMBELE, Nicolas MULATA, Forêt FONGO,
Léopold DIANGITUKUA, Sacrifice ANAKAMBI, Hélène BASSAPY,
Alphonse MAZONA, sans oublier Hugues BAMBA et Victorine SITINA, Felly IZILABA,
Cathy Ndongo et les autres.
Que Messieurs Gentil KALOMBO ILUNGA et Florent EBONDO
NGAMA, trouvent à travers ces paragraphes, l'expression de notre
reconnaissance pour leurs encouragements, aides et soutien moral.
Il serait ingrat d'oublier notre femme, Evodie KAPINGA
KAZADI, pour tant de privations endurées sept ans durant. Son soutien et
son encouragement nous ont aidé à la concrétisation et
à l'aboutissement de ce travail. Qu'elle trouve à travers ces
lignes toute notre reconnaissance.
Que les membres de l'Eglise Bethesda (EPMC) Binza UPN,
trouvent ici notre reconnaissance pour leur soutien moral et spirituel. Nous
pensons plus particulièrement au Pasteur Gédéon Songie,
à l'ancien Jean Louis Muepu, aux Diacres James Ntambwe, Johnny Muamba et
Mike Nsingi. A tous et à chacun nous disons merci.
Que ceux dont les noms ne sont pas repris sur ces pages
sachent que nous les portons à coeur et sommes reconnaissant de tout.
Deogratias KAPENGA YAKAYE
INTRODUCTION
0.I. PROBLEMATIQUE
Il existe une théorie qui fait tâche
d'huile et selon laquelle le stress est un stimulant efficace dont l'influence
peut se révéler déterminant sur la vie de quelqu'un. Par
conséquent, le stress peut motiver les subordonnés et leur faire
découvrir des manières nouvelles de travailler avec
productivité et efficacité afin de faire plaisir au chef
d'entreprise (1(*)).
Le stress est la conséquence d'une situation ou
une réaction face à une situation qui fait peser sur une personne
des contraintes physiques ou psychologiques, considérées comme
« facteurs de stress ». La réponse biologique
générale du corps aux facteurs de stress est un comportement qui
consiste pour l'individu à se mettre en mesure de lutter ou de fuir,
comportement généralement inadéquat sur le lieu de
travail. De nombreux facteurs déterminant la manière dont les
employés ressentent le stress dans le travail, notamment la perception
qu'ils ont de la situation, leurs expériences passées, la
présence ou l'absence d'autres employés et un certain nombre des
particularités individuelles(2(*)).
Le stress affecte les personnes dans leur état
physiologique, dans leurs émotions et dans leur comportement.
Selon « l'American Institute of
Stress », ce problème est à l'origine de 75 à
90% des nouvelles consultations médicales et de 60 à 80% des
accidents de travail. Les coûts du stress seraient plus
élevés que ceux de toutes les grèves américaines
mises ensemble. Ces coûts se manifestent sous forme d'absentéisme,
de perte de productivité, de rotation du personnel, d'accidents du
travail, de frais médicaux et légaux directs ainsi que
d'assurance et de compensations, et cela s'aggrave d'année en
année (3(*)).
Les facteurs de stress présents dans le travail
peuvent prendre de nombreuses formes. Les catégories
générales examinées comprendraient les facteurs de stress
inhérents : au poste de travail, aux rôles assumés
dans l'organisation, à l'évolution de la carrière, aux
relations interpersonnelles entre l'organisation et le monde extérieur.
En plus, le stress peut provenir de changements
importants dans la vie personnelle d'un individu ou d'un
événement qui se produise dans la vie courante.
Les causes du stress sont extrêmement nombreuses
et variables d'un sujet à un autre et sont spécifiques comme un
accident, une intervention chirurgicale, une maladie, des conditions de vie
difficile, le niveau salarial bas, etc. (4(*)).
Les symptômes pouvant mettre de mois pour se
manifester, ils se caractérisent par une irritabilité, une grande
nervosité, une difficulté à communiquer avec son entourage
ou, à l'extrême, une dépression nerveuse, etc.
Le stress a des effets sur l'apparition de n'importe
quelle maladie, le rhume, la tuberculose et peut-être même le
cancer (5(*)).
Les chercheurs ont découvert qu'il existait un
rapport entre le stress et plusieurs problèmes de santé
importants, en particulier les maladies coronariennes. La relation qui existe
entre le stress et la performance peut être représentée par
une courbe en forme de U inversé. Il existe probablement un niveau
optimal de stress pour toutes tâches données. Un surcroit ou une
absence de stress, par rapport au niveau optimal abaisse la qualité de
la prestation fournie. C'est pourquoi le stress est un facteur important du
comportement individuel au sein des organisations (6(*)).
C'est à peine que le mot stress commence
à être connu en République Démocratique du Congo et
cela se justifie par l'absence de mémoire et monographie à ce
sujet. La présence du stress dans les institutions tant publiques que
privées n'est plus à démontrer. L'absentéisme, la
maladie à répétition des agents, le manque de motivation
et de conscience professionnelle, la mort subite des quelques agents, le faible
rendement, la fameuse lenteur administrative et bien d'autres ; ce qui
fait qu'au sein de l'Université Pédagogique Nationale, ces
éléments nous motivent à faire le travail en nous posant
des questions suivantes :
1. Quels sont les groupes de facteurs qui
déterminent le stress chez les agents administratifs de
l'Université Pédagogique Nationale ?
2. Quel est le groupe de facteurs de stress qui influence
le plus négativement possible que les autres dans la prestation du
service des agents administratifs de l'Université Pédagogique
Nationale ?
3. Quel est le groupe de facteurs qui ne détermine
pas le stress dans le travail des administratifs de l'Université
Pédagogique Nationale ?
Telles sont les questions qui constituent la charpente de
notre problématique. Questions auxquelles nous allons tenter de
répondre lors de nos enquêtes sur le terrain.
0.2. HYPOTHESES
Selon C.L. Bernard, cité par NDANDULA, une
hypothèse est une proposition de réponses aux questions que l'on
s'est posées à propos de l'objet de recherche (7(*)).
C'est dans le même sens qu'abord NZEY KIMU ZILU,
qui la définit comme étant une réponse anticipée
que le chercheur formule à sa question de recherche (8(*)).
Quant à nous, l'hypothèse est une
réponse provisoire que le chercheur se propose sur son sujet
d'étude.
A la manière de notre problématique, nous
formulons les hypothèses de la manière suivante :
1. Il existe bel et bien plusieurs groupes de facteurs qui
détermineraient le stress de façon négative chez les
agents administratifs de l'Université Pédagogique
Nationale.
2. La catégorie de facteurs liés à
l'environnement socio-économique influencerait plus négativement
que les autres dans la prestation de service de ces agents;
3. Le groupe des facteurs liés aux relations du
travail ne déterminerait pas le stress des administratifs de cette
université.
0.3. CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE
Depuis une vingtaine d'années, les publications
qui touchent à la notion de stress se sont multipliés. Pour la
revue prévenir n°20, 1e semestre de 1990 cité par
J.F. Chanlat (9(*)),
notamment dans les pays anglo-saxons et scandinaves à cette
littérature aujourd'hui considérable, continue à
s'accroître régulièrement. En effet, en Occident par
exemple, il ne se passe pas une journée sans qu'un journal, un
hebdomadaire, un mensuel ou une revue spécialisée ne publie un
article sur ce thème (10(*)).
Force est de constater qu'en République
Démocratique du Congo et plus particulièrement à
l'Université Pédagogique Nationale, cela ne semble pas trop
intéresser les chercheurs à quelques exceptions près.
C'est la raison pour laquelle nous sommes flatté de nous
intéresser à ce sujet d'actualité dans le monde du travail
aujourd'hui.
L'intérêt de cette recherche est double,
à savoir :
a) Sur le plan personnel
La réalisation de ce travail constitue pour nous
une satisfaction personnelle étant donné qu'il prouve notre
capacité intellectuelle de comprendre, d'analyser et d'expliquer les
causes d'un certain nombre de comportements au travail.
b) Sur le plan scientifique
Cette recherche constitue une réflexion que nous
mettons à la disposition de la communauté scientifique et aux
leaders des institutions pouvant leur servir d'outil de travail et de
référence.
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL
Le but que nous poursuivons à travers cette
étude est de savoir les principaux groupes de facteurs engendrant le
stress auprès des agents administratifs de notre université.
0.5. METHODOLOGIE
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons
utilisé la méthode d'enquête par questionnaire,
appuyée par l'entretien libre, l'analyse documentaire comme techniques
nous ayant permis de récolter les données ; le pourcentages
et l'analyse de contenu comme technique utilisées pour analyser ou
traiter les résultats.
En ce qui concerne notre population d'étude,
notre recherche concerne tous les agents administratifs de l'Université
Pédagogique Nationale d'où nous avons tiré un
échantillon de 67 sujets.
0.6. REVUE DE LA LITTERATURE
Ce travail n'est pas certes le premier du genre
puisqu'avant cette étude, d'autres travaux ont été
menés et publiés par d'autres auteurs.
Toutefois, ces études ne parlent pas toutes les
mêmes langages car, chaque chercheur y a donné ses orientations et
y a développé sa vision de la question (stress). Nous avons
retenu principalement deux études dont en voici leurs
présentations synthétiques.
1. L'étude de Jean Roger MAKONGO BATAKA, sur
« l'évaluation du niveau de stress individuel du personnel
enseignant de l'Université Pédagogique Nationale(11(*)).
Cette étude avait pour objectif d'approfondir la
réflexion relative aux problèmes que vivent les enseignants de
l'ESU en général, et ceux de l'U.P.N en particulier dont nous
pouvons citer à titre exemplatif, la surcharge du travail, le conflit de
compétence et l'ambigüité de rôles à
l'iniquité et au manque de reconnaissance, aux mauvaises conditions de
travail et au mauvais traitement salarial, pour ne citer que ceux-ci.
Cette situation poursuit l'auteur est alarmante et ne
peut en aucun cas les épargner de stress.
Il a émis l'hypothèse selon laquelle, le
personnel enseignant de l'UPN dans leur ensemble se trouverait dans des zones
alarmantes de stress.
Pour vérifier cette hypothèse, unique de
son genre, il a recouru à la méthode d'enquête par
questionnaire, se servant du test d'évaluation du niveau du stress de
Julian MELGOSA et à la technique d'interview ainsi qu'à la
technique statistique pour le traitement des données. Il est
arrivé aux résultats suivants :
2. Etude de Samuel NTAMBUE LUBANGI, avait portait sur
« le niveau de stress chez les administratifs de
l'U.P.N.»(12(*)).
Son objectif était d'évaluer le niveau de
stress qu'éprouve les administratifs et afin de proposer des pistes de
solutions en vue d'une prise en charge éventuelle.
L'auteur a émis les hypothèses
suivantes :
- Les agents administratifs de l'UPN éprouveraient
les stress dans l'exercice de leur profession,
- La majorité se trouverait à un niveau
très élevé dans l'échelle d'évaluation du
stress,
- Les mariés et subalternes seraient plus
stressés que les autres catégories.
Pour vérifier ses hypothèses, il a
recouru à la méthode d'enquête par questionnaire
(administrés aux agents administratifs de l'UPN oeuvrant dans tous les
services qu'organise l'UPN) et à la technique d'échantillonnage
aléatoire stratifié, la technique statistique pour le traitement
des données.
D'après la première étude, la
résolution du problème du niveau de stress individuel du
personnel enseignant de l'UPN serait étroitement liée à
l'amélioration des conditions de vie de travail des enseignants, car les
résultats de cette étude ont relevée que chaque sujet
enquêtés se situait à un niveau de stress très
alarmant, et aucun n'a fait exception.
Bien que notre champs d'étude soit le
même, sur le plan méthodologique, nous soulignons que les
méthodes et techniques utilisées sont les mêmes que les
nôtres, à la seule différence, il a ajouté l'analyse
différentielle et la technique de l'analyse globale et du test
logarithmique de SPITZ pour traiter les résultats.
Quant à la deuxième étude, celle
de NTAMBWE LUBANGI, la baisse du niveau de stress pour ne pas dire la
suppression de ceci chez les administratifs de l'UPN serait tributaire d'une
bonne politique salariale, des bonnes conditions de travail, le respect de la
chaine de commandement ainsi un équipement adéquat et de
congé de circonstance respectés pourront tant soit peu
résoudre le problème.
Pour nous, nous bordons toujours dans la même
optique que nos deux prédécesseurs, le stress en soi ne peut pas
toujours être nuisible, mais sa fréquence et sa gestion c'est ce
qui importe. Les facteurs déterminants les stress peuvent être
issus d'un certain nombre des stimuli pour un bon rendement au travail ou un
frein. Nous avons essayé d'étaler tous les cinq groupes des
facteurs de stress liés au travail selon l'INRS/France en mettant en
exergue ceux qui influent plus négativement sur les administratifs de
l'UPN.
La résolution de ce problème
résiderait dans l'amélioration des conditions de travail, une
bonne politique salariale, un environnement socio-économique rassurant,
un environnement physique et technique viable avec des équipements
adéquats, sans oublier le respect de pause et de congé de
circonstance.
Sur le plan méthodologique, les méthodes
et techniques utilisées sont les mêmes ainsi que le champ
d'étude. Mais, à la seule différence du premier travail,
celui de Roger qui a utilisé comme population d'étude, le corps
enseignant. En plus, Ntambwe Lubangi et nous avons utilisé la
même population d'investigation ou d'étude.
0.7. DELIMITATION DU SUJET
Pour ne pas se perdre dans l'océan de la
recherche scientifique, il nous est contraint de délimiter notre
étude dans le temps et dans l'espace. Dans l'espace, elle est
menée à l'Université Pédagogique Nationale et ne
concerne que les agents administratifs et dans le temps, celle-ci couvre une
période de 12 mois allant de 2009 à 2010.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis la partie introductive et la conclusion, le
présent travail comporte quatre chapitres. Le premier est axé sur
les considérations théoriques. Le deuxième
présentera le lieu de la recherche. Le troisième portera sur la
démarche méthodologique. Le quatrième et dernier chapitre
aborde la présentation, l'analyse et l'interprétation des
résultats.
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS THEORIQUES
Dans ce chapitre, il s'agit d'élucider un
certain nombre de concepts. Car un concept peut donner lieu à une
«inflation sémantique» lorsqu'il a plusieurs acceptations et
prêter ainsi la confusion. C'est pourquoi, dans les travaux
scientifiques, il est recommandé d'élucider les concepts de base
utilisés, de manière à permettre aux lecteurs d'en avoir
une bonne compréhension. Dans ce travail, nous retenons le stress, le
facteur et l'administration.
I.1. LE STRESS
I.1.1. HISTORIQUE DU CONCEPT STRESS
Terme qu'un médecin Canadien d'origine
Hongroise, Hans Selye (1907-1982) qui a découvert ce
phénomène physiologique en lui attribuant le nom de
« stress » dans sa première publication scientifique
sur le sujet depuis 1936. Le stress syndrome d'adaptation de Hans Selye,
désignait à l'origine la réponse ou la réaction non
spécifique de défense se déroulant à
l'intérieur de l'organisme.
A ses débuts, le concept
« stress » est limité à l'idée d'une
suite de réactions biologiques, puis il évolue avec les
nombreuses théories scientifiques qui ont tenté de le
développer, pour devenir actuellement une notion plus large, interactive
entre l'individu et l'environnement (13(*)).
Pour Hans Selye, cité par le Professeur KAPENGA
KASONGO, le stress est l'ensemble des réactions non spécifiques
de l'organisme à toute demande d'adaptation qui lui est faite. Ainsi, le
stress est une réaction physique qui peut survenir par suite des stimuli
internes (cognitifs) ou externes (environnementaux) (14(*)).
Selon « Américain Institute of
Stress », il est défini comme l'état de tension
chronique (à la fois psychique et physique) qui découle d'une
façon inadéquate, de gérer la pression (psychique) pendant
une période prolongée. Plusieurs ingrédients sont
nécessaires pour créer un stress : Il faut :
a) Une situation comportant de la pression
(psychique) ;
b) Pendant une période prolongée (autrement,
il en s'agira que de tenson passagère) ;
c) Une façon inadéquate de réagir
à cette situation (15(*)).
Par ailleurs, le stress est défini aussi comme
un ensemble des réactions consécutives à une agression
(16(*)). Il dépend
à la fois de l'agressivité de l'agent causal (facteur) et des
effets qu'il détermine. Ces derniers sont de deux types :
a) Spécifique, c'est-à-dire propre à
l'agression et,
b) Non spécifique, c'est-à-dire susceptibles
de se produire d'une façon identique, ou encore la diversité des
agressions sous forme du syndrome général d'adaptation (SGA)
(17(*)).
Nous retenons du stress que c'est un état du
déséquilibre psycho-physiologique causé par une situation
ou un fait après une fréquence considérable d'une pression
nécessaire.
I.1.2. LES CAUSES DU STRESS
Les causes du stress sont nombreuses et variées.
Mais, nous en avons, après une sélection des littératures,
identifié cinq.
1. Les causes biologiques
Comme causes biologiques il y a entre autres :
· Le manque d'exercice physique, pas assez de
sport ;
· L'alimentation peu équilibre : manque
de vitamine, trop de café ;
· La réaction allergique à certains
aliments ;
· Les changements biologiques tels que la
puberté, la ménopause, la vieillesse ou la
grossesse ;
· Le déséquilibre chimiques dans le
corps (18(*)).
2. Les causes socio-culturelles
Nous citons :
· Le changement de situation sociale ou changement
dans la vie quotidienne (perte de mari ou femme, changement d'emploi, mariage,
vacances) ;
· La pression pour se conformer aux règles au
sein d'un groupe ou dans le travail, en particulier lorsque le comportement
exigé n'est pas celui que la personne adopte
habituellement ;
· Le manque de soutien des collègues ou
proches, pas de moment de détente, manque d'écoute de la part des
amis ;
· La pression au travail avec des objectifs
difficiles à atteindre, chômage, peu d'activités sociales
(19(*)).
3. Les causes psycho-dynamiques
· Des problèmes hérités à
l'enfance qui n'avaient pas été résolus ;
· Avoir à faire face à des situations
qui rappellent des événements stressants de
l'enfance ;
· Le manque de confiance en soi ;
· Etre sur sa défense sans une réelle
raison apparente lorsque l'estime de soi est menacée (20(*)).
4. Les causes rationnelles
· La façon dont nous évaluons les
conséquences de certaines actions ou certains événements.
Cela peut avoir une influence positive ou négative du stress que nous
ressentons ;
· Le fait de se fixer soi-même des objectifs
trop élevés ou inatteignables ;
· Mal interpréter les actions de son
entourage ;
· Ne pas être capable de surmonter certaines
situations, comme par exemple ne pas avoir une approche rationnelle pour
résoudre ses problèmes.
5. Les causes du stress au quotidien
· Des demandes à satisfaire venant
simultanément des plusieurs personnes et de toute part ;
· Des frustrations personnelles ;
· Des changements dans le régime alimentaire,
le rythme du sommeil, les relations avec les autres ;
· Etc.
I.1.3. LES SYMPTOMES ET SIGNES DU STRESS
Le stress affecte l'esprit, le corps et le comportement
de diverses manières. Les signes et symptômes spécifiques
du stress varient beaucoup d'une personne à une autre. Certaines
personnes connaissent d'abord des symptômes physiques comme des maux
d'estomac ou des problèmes du dos. D'autres par contre ressentent leur
stress au niveau émotionnel avec l'hypersensibilité par exemple.
Enfin pour d'autres encore, de changement vont survenir dans la façon de
penser et dans leur comportement (21(*)).
Le tableau suivant présente les signes et
symptômes les plus communs du stress
Tableau 1 : Signes et symptômes du
stress
Symptômes cognitifs
|
Symptômes émotionnel
|
· Problème de mémoire
· Difficulté à prendre des
décisions
· Incapacité à se concentrer
· Troubles du jugement
· Pessimisme général
· Pensées anxieuses
· Inquiétudes constantes
· Perte d'objectivité et du jugement
· Anticipations négatives
|
· Agitation
· Irritabilité, impatience
· Sensation de fatigue
· Incapacité à se détendre et
à se relaxer
· Avoir l'impression d'être sur les
nerfs
· Sentiments d'isolement et de solitude
· Dépression ou tristesse
généralisée
|
Symptômes physiques
|
Symptômes comportementaux
|
· Maux de tête ou mal de dos
· Tension musculaires
· Diarrhée ou constipation
· Nausée
· Insomnie
· Douleurs dans la poitrine, rythme cardiaque
rapide
· Perte ou prise des poids
· Démangeaison
· Coups de froid fréquents
|
· Manquer beaucoup plus ou beaucoup moins
· Dormir beaucoup plus ou beaucoup moins
· Isolement
· Procrastination, fuite des
responsabilités
· Abus d'alcool, de cigarettes ou de
médicaments pour se relaxer
· Sur-activité dans certains domaines
· Réaction démesurée face
à des problèmes imprévus
· Habitudes nerveuses
|
Source : LES SYMPTOMES ET SIGNES DU STRESS,
in
www.vaincre-le-stres.net
I.1.4. TYPES DE STRESS
Il existe différents types de stress (le stress
aigu, le stress aigu répété et le stress chronique).
Chaque type a des caractéristiques, symptômes, durées et
approches de traitement qui lui est propre.
1. Le stress aigu
Le stress aigu est la forme de stress la plus
répandue. Il dure généralement moins d'une heure et trouve
son origine dans les pressions récentes et dans les pressions à
venir. Le stress aigu peut être excitant et même
bénéfique dans certaines situations. Mais, trop de stress finit
par être puissant. Le stress aigu peut survenir dans la vie de n'importe
qui et peut être géré assez facilement il suffit
généralement de se détendre et d'attendre que ça
passe (22(*)).
2. Le stress aigu
répété
Bien souvent, le style de vie des personnes atteintes
de ce type de stress est devenu si habituel qu'elles n'arrivent pas à
distinguer ce qui ne va pas dans ce rythme de vie. Il peut même arriver
qu'elles reportent la faute sur leur entourage ou sur des
évènements externes. Le problème pour ces individus est
qu'ils perçoivent leur style de vie et leur mode de comportement comme
partie intégrante de leur personnalité et de leur monde, ce qui
rend particulièrement difficile pour eux l'identification et la prise de
conscience des origines de leur stress et de leur anxiété
(23(*)).
3. Le stress chronique
Les situations stressantes ne prennent pas la forme
d'évènements ponctuels et de brèves durées comme un
décès ou une naissance. Une union conjugale orageuse, des
piètres conditions de travail, de logement, de transport, de
piètres conditions de vie, un climat politique
défavorable...toutes ces conditions qui deviennent chroniques et
durables peuvent causer des stress intenses et variables selon les individus
(24(*)).
Le stress chronique tire son origine du fait qu'une
personne, ne voit pas de sortie positive dans une situation
problématique. Sans espoir, la personne finit par arrêter de
chercher des solutions.
Ce genre de stress est celui que l'on ressent jour
après jour, année après année et il a des
conséquences sur le corps, l'esprit et la vie de sa victime (25(*)).
I.1.5. LES EFFETS DU STRESS SUR LE CORPS, NOS EMOTIONS ET NOS
COMPORTEMENTS
Les effets du stress ressemblent souvent aux
symptômes d'autres maladies ou problèmes de santé. Il se
peut qu'on imagine qu'un coup de froid soit à l'origine de ce mal de
tête ou de la baisse de productivité au travail. Mais en
réalité, il est probable que la vraie cause du problème
soit le stress. En fait, les symptômes du stress peuvent affecter le
corps, les pensées, les émotions et les comportements. Le stress
peut aussi affecter la santé sans qu'on s'y rende compte. Voici quelques
effets du stress :
Tableau 2 : Les effets du
stress
Sur le corps
|
Sur les pensées et
émotions
|
Sur les comportements
|
- Maux de tête
- Douleurs à la poitrine
- Tension artérielle élevée
- Souffle court
- Douleurs dans les muscles
- Douleurs au dos
- Dents qui grincent
- Maux d'estomac
|
- Anxiété
- Incapacité à se détendre
- Sentiment d'inquiétude permanente
- Irritabilité
- Dépression
- Tristesse
- Colère
- Changement d'humeur fréquent
|
- Manger trop ou pas assez
- Abus de médicament
- Abus d'alcool
- Tabagisme élevé
- Perte de contact avec l'environnement
relationnel
- Envie de pleurer
- Conflits relationnels
- Baisse de la productivité et d'efficacité.
|
Source : effets de stress/www.stressanxiete.fr
I.1.6. LE BON ET LE MAUVAIS STRESS
On retrouve parfois l'utilisation des termes
« bon » et « mauvais » stress, un peu
paradoxale.
Le terme stress recouvre alors deux situations
différentes :
1. L'une agréable, le
« bon » stress ou eustress : c'est
une confusion faite entre stress et stimulation, la notion de stimulation
étant assimilée au stress positif. Cela regroupe tout ce qui fait
plaisir, tout ce qu'on aime ou accepte de faire en harmonie avec
soi-même, son environnement et sa propre capacité d'adaptation.
C'est le stress de l'accomplissement agréable.
Cette notion peut en effet, faire partie de la vie
(joie, réussite, amour, affection,...) avoir une action sur l'esprit de
créativité et représenter certaine utilité dans le
domaine socio-professionnel (26(*)).
2. L'autre désagréable, c'est le
« mauvais » stress ou détresse,
distress en anglais. Il regroupe tout ce qui déplait,
tout ce qu'on fait contre son gré, en contradiction avec soi-même,
son entourage et sa capacité d'adaptation.
C'est ainsi que la tristesse, la peine, l'échec,
les mauvaises nouvelles, les maladies, les contraintes, l'absence de
liberté, les frustrations...sont autant de
« mauvais » stress, sources de déséquilibre,
des troubles psychosomatiques et de maladies d'adaptation(27(*)).
I.1.7. LES SYNDROMES D'ADAPTATION
Le syndrome général d'adaptation (SGA)
représente toutes les modifications non spécifiques,
c'est-à-dire indépendantes du type de stresseur, qui se
développent dans l'organisme et dans le temps au cours de l'exposition
continue à un stresseur (28(*)).
Ces syndromes, poursuit ALTMANN, touche l'organisme
tout entier, il correspond au syndrome de stress. C'est la réponse
apportée au facteur de stress. Elle se traduit par un ensemble des
modifications biologiques responsables des différentes manifestations
symptomatiques fonctionnelles et organiques (29(*)).
Le syndrome général d'adaptation se
déroule dans sa forme typique en trois phases :
- Une phase d'alarme ;
- Une phase de résistance et
- Une phase d'épuisement (30(*)).
1. La phase d'alarme
Dès la confrontation à une situation
évaluée comme stressante, des hormones sont
libérées par l'organisme via une glande située au-dessus
des reins, la glande médullosurrénale : ce sont les
catécholamines. Ces hormones ont pour effets d'augmenter la
fréquence cardiaque, la tension artérielle, le niveau de
vigilance, la température corporelle et provoque une vasodilation des
vaisseaux des muscles. Toutes ces modifications ont pour but d'amener
l'oxygène aux muscles et au coeur, et ainsi de préparer
l'organisme à réagir (31(*)).
Après l'alarme, un second axe neurohormonal est
activé, préparant l'organisme aux dépenses
énergétiques que nécessitera la réponse au
stress.
La phase d'alarme ne dure pas longtemps, de quelques
minutes à quelques heures tout au plus. C'est la réaction de
stress proprement dit, identique quel que soit l'agent agresseur. Elle
s'exprime de la même façon chez tous les individus. Seule son
intensité varie.
2. La phase de résistance
Dans cette phase, il y a augmentation du taux de sucre
dans le sang pour apporter l'énergie nécessaire aux muscles, au
coeur et au cerveau. Les glucocorticoïdes ont particularité de
pouvoir freiner leur propre sécrétion par
rétroaction : la quantité d'hormones libérées
dans le sang est détectée par des récepteurs du
système nerveux central qui la régulent (32(*)).
Si la situation stressante se prolonge encore ou
s'intensifie, les capacités de l'organisme peuvent être
débordées : c'est l'état de stress chronique.
3. La phase d'épuisement
Pour faire face à la situation, l'organisme
produit toujours plus d'hormones. Le système de régulation
évoqué précédemment devient moins sensible aux
glucocorticoïdes dont le taux augmente constamment dans le sang.
L'organisme, submergé d'hormones, est en permanence activé. Il
s'épuise (33(*)).
I.1.8. LE BURN OUT ET LE KALOSHI
Un unique épisode de stress sévère
peut suffire à détruire des nouvelles cellules nerveuses dans le
cerveau de l'homme, suggère une étude. L'équipe de
chercheurs de Rosalind Franklin University semble avoir confirmé que si
un peu de stress nous est bénéfique, un stress
sévère et/ou imprévisible est hors de tout doute nocif
(34(*)).
· Le burn out
Le burn out ou syndrome d'épuisement
professionnel est une forme de stress particulier.
Ce syndrome, vient du verbe anglais to burn out qui
peut signifier échouer, s'user, devenir épuisé devant une
demande trop importante d'énergie, de force, de ressources.
Il évoque une combustion totale, la
réduction en cendres d'un objet entièrement consumé dont
toute la matière aurait disparu(35(*)).
Pour nous, ce terme renvoie à un état de
grand épuisement physique et psychologique avec sensation d'être
violé de toute énergie.
· Le Kaloshi
Kaloshi, de kalo signifiant mort et shi(par) la fatigue
ou travail, le mot japonais donne une dimension encore plus violente au
syndrome.
En effet, des formes mortelles de burn out ont
été mises en évidence au Japon et ont été
appelées « Kaloshi » ou la mort par excès de
travail. Il désigne une usure pouvant aboutir à la mort de
l'individu, un mal frappant les individus qui peuvent décéder
dans les quinze jours suivant un épisode de stress important(36(*)).
I.1.9. MAUVAISES METHODES DE GESTION DU STRESS
La plupart des gens essaient de gérer leur
stress avec les méthodes qui ne font qu'alimenter le problème.
Les méthodes suivantes peuvent nous donner l'impression d'aller mieux
mais ce n'est que temporaire et elles peuvent même faire empirer la
situation à long terme. Il s'agit de :
· Fumer;
· Essayer de soulager avec l'alcool ou les
médicaments ;
· Prendre des somnifères ou de
tranquillisants;
· Manger trop ou pas assez;
· Trop dormir;
· Procrastiner (reporter ce qu'on a à faire au
lendemain);
· Se détacher de vos amis, de votre famille,
de vos loisirs;
· Etc.
I.1.10. BONNES METHODES DE GESTION DU STRESS
Toutes les formes de stress ne peuvent pas être
évitées, et il n'est d'ailleurs pas sain d'essayer de fuir tous
les problèmes. Cependant, vous seriez surpris d'apprendre le nombre de
facteurs de stress que vous pouvez très simplement éliminer de
votre vie.
· Apprenez à dire "non": Ayez
conscience de vos propres limites et respectez-les. Que ce soit dans votre vie
personnelle ou professionnelle, n'acceptez pas de nouvelles
responsabilités si vous sentez que vous êtes proche de votre
limite personnelle. Assumer plus que vous ne le pouvez en réalité
est un facteur de stress évident.
· Evitez les personnes qui vous
stressent: si quelqu'un dans votre entourage est source de stress pour
vous, pensez à limiter le temps que passez avec cette personne ou mettez
fin à cette relation si c'est possible.
· Prenez le contrôle de votre
environnement: si les infos du matin vous rendent anxieux,
éteignez votre télévision. Si les embouteillages vous
rendent nerveux, essayez de prendre une route plus longue mais sans doute plus
calme.
· Evitez les sujets de discussion qui vous
énervent: si la religion ou la politique sont des sujets qui
vous énervent, rayez-les de vos sujets de conversation. Si les
mêmes sujets reviennent avec les gens avec qui vous discutez, essayez de
passer à autre chose, ou bien quittez la pièce.
· Faites vous un planning
simplifié: analysez votre emploi du temps et vos tâches
quotidiennes. Si vous pensez avoir trop de choses à faire, faites une
distinction entre ce qui doit absolument être fait, et ce qui peut
attendre un peu. Supprimez de votre liste ce qui n'a pas vraiment
d'importance(37(*)).
D'une façon générale, votre
capacité à prendre du recul par rapport à votre stress
dépend des facteurs suivant:
· Capacité à se contrôler,
· Attitude optimiste,
· Bonne santé générale,
· Capacité au changement,
· Confiance en soi,
· Sens de l'humour.
Cela est appuyé par Bruno COMBY, qui essaie de
mettre en évidence quatre facteurs à tenir en compte que
voici :
1. L'alimentation,
2. L'activité physique,
3. Le respect des rythmes biologiques et,
4. La pensée positive et la vie
intérieure(38(*)).
I.1.11. LE STRESS AU TRAVAIL
Certains métiers sont par définition
stressants de par leur activité même ou de leurs implications
émotionnelles. Cependant, tout le monde peut potentiellement subir le
stress au travail.
Le stress est un élément normal de notre
vie et fait partie intégrante de n'importe quel métier. Sans le
stress, nous dépasserions probablement toutes les dates butoirs et
n'atteindrions pas nos objectifs.
Au travail, on rencontre souvent des situations sources
de stress auxquelles on réagit par un niveau de tension plus grande,
puis retournons à un état plus relaxé lorsque le
problème est réglé. Cependant, de nouveaux
problèmes peuvent survenir si le stress devient constant et que le
niveau de tension ne redescend jamais(39(*)).
Le stress au travail est généralement le
résultat d'une pression trop grande, d'un manque de contrôle dans
les tâches à effectuer, d'une organisation et d'une communication
de mauvaise qualité et enfin d'un environnement de travail sans
véritable système d'entre-aide (40(*)).
Le Professeur STAVROULA LEKA, enrichit à ces
termes que le stress lié au travail est un ensemble des réactions
que les employés peuvent avoir lorsqu'ils sont confrontés
à des exigences et à des pressions professionnelles ne
correspondant pas à leurs connaissances et à leurs
capacités et qui remettent en cause leur aptitude à faire
face(41(*)).
Le stress au travail n'est pas un
phénomène nouveau, mais il n'a jamais pris une place si grande
qu'aujourd'hui dans les entreprises. Même si la technologie a
simplifié bien des aspects de nombreux métiers, elle a aussi
amené avec elle son lot de stress au travers de l'abondance de
l'information, de la pression sur les gains de productivité et de
l'impression d'être toujours sur son lieu de travail (42(*)).
Le stress au travail est reconnu partout dans le monde
comme un problème majeur pour la santé des travailleurs et celle
de l'organisation qui les emploie. Les travailleurs stressés ont
davantage de risque d'être en mauvaise santé, peu motivés,
moins productifs et moins respectueux des règles de
sécurité au travail. Leurs employeurs ont des chances
d'être moins performant face à la concurrence du
marché(43(*)).
Le stress peut survenir dans des contextes
professionnels très différents, mais il est souvent
aggravé lorsque les employés ont le sentiment qu'ils ne sont pas
suffisamment soutenus par leurs chefs ou leurs collègues, et lorsqu'ils
n'ont pas beaucoup de prise sur leur travail ou sur la façon de s'y
prendre pour faire face aux exigences et aux conditions de celui-ci.
Nous comprenons par là que le trouble
psychosomatique qu'un homme peut subir par la suite de son travail, est la
somme des réactions à la fois physiques et émotionnelles,
négatives qui se produisent lorsque les exigences au travail ne
concordent pas avec les capacités, les moyens ou les besoins du
travailleur.
Pour résumer très simplement, nous disons
que le stress au travail est ce qui arrive lorsque :
- La quantité de travail devient trop grande (en
exigence et en volume) ;
- La pression sur le lieu de travail dépasse la
capacité des travailleurs à la gérer ;
- La frustration et la fatigue remplacent le sentiment de
satisfaction.
Ce qui n'épargnerait pas les administratifs de
l'Université Pédagogique Nationale (UPN).
Trop à faire (le volume et la quantité du
travail) donne du stress ; manque à faire (rester sans rien faire
du moment où on en a la capacité et l'envie), donne du stress.
Alors le stress serait le fait dans les situations où les pressions
professionnelles dépassent les capacités de l'employé,
mais aussi le fait que les connaissances et capacité de celui-ci ne sont
pas suffisamment utilisés et que cela lui pose un problème.
Etant donné que la santé selon
l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) n'est pas seulement l'absence
de maladie ou d'infirmité, mais aussi un état de complet bien
être physique, mental et social(44(*)), alors un travail sain par conséquence est
celui dans lequel les pressions exercées sur l'employé sont
adaptées à ses capacités et à ses ressources, et
où il a suffisamment de prise sur son travail et reçoit un appui
suffisant des personnes qui lui importent.
I.1.11.1. Les effets du stress au
travail
Toutes les catégories socio-professionnelles
vivant une tension au sein de leur milieu professionnel peuvent être
exposées. Les effets de stress professionnel sont très souvent
observés chez les catégories professionnelles dont
l'activité nécessite un investissement émotionnel.
Le fait de subir un stress au travail peut
entraîner un comportement inhabituel et contre-productif au travail et
contribuer à une dégradation de la santé physique et
mentale. Dans les cas extrêmes, un stress prolongé ou des
événements traumatisants au travail peuvent entrainer des
problèmes psychologiques, voire des troubles psychiatriques
débouchant sur un absentéisme et rendant le travailleur inapte
à reprendre son travail(45(*)).
Les effets de stress au travail sont en grande partie
repris dans le tableau deux du présent travail, à cela nous
ajoutons, l'absentéisme, la difficulté à penser
logiquement et à prendre des décisions, le fait de se mettre
à moins apprécier son travail et à se sentir moins
impliqué.
I.1.12. LES FACTEURS DE STRESS AU TRAVAIL
Nous retrouvons dans la littérature plusieurs
dénominations pour qualifier ce terme :
- Agents stressants,
- Stresseur ou stressor, selon le terme anglo-saxon.
Les facteurs de stress tels qu'on les définit
dans la terminologie francophone, représentent un ensemble des
situations qui peuvent constituer des agressions ou qui sont vécues
comme telles.
Ces facteurs sont multiples et des différentes
origines.
1. Les facteurs déterminants de stress
au travail
Le Professeur Britannique STAVROULA LEKA et son
équipe, ont essayé de regrouper ces facteurs en deux
groupes(46(*)).
a) Le premier groupe est le groupe de facteurs
liés aux contenus du travail qui regroupe en son tour :
· La nature de tâches,
elle occasionne le stress quand les tâches sont :
- Monotones, peu stimulant perçues comme
dépourvues de sens ;
- Manque de variété ;
- Tâches déplaisantes ;
- Tâches répugnantes ;
· Charge de travail, rythme et
cadences
- Avoir trop ou trop peu à faire ;
- Travailler avec de fortes contraintes
temporelles
· Horaires de travail :
- Horaire de travail strict immuable ;
- Horaire de travail trop long et incompatible avec la vie
sociale ;
- Horaire de travail imprévisible ;
- Systèmes de rotation du personnel mal
conçu.
· Participation et
contrôle :
- Manque de participation à la prise de
décision ;
- Absence de contrôle par exemple sur les
méthodes de travail, les cadences, les horaires et l'environnement de
travail).
b) Deuxièmement, ils les groupent en
facteurs liés au contexte professionnel. Là
nous retrouvons :
· La Progression de carrière, statut
et salaire :
- La précarité de l'emploi ;
- Le manque de perspective de promotion ;
- La promotion insuffisante ou excessive ;
- Le travail dépourvu de reconnaissance
sociale ;
- Le système de rémunération à
la tâche ou à la pièce ;
- Le système d'évaluation de performance peu
claire ou inéquitable ;
- La sur-qualification ou sous-qualification pour le
poste.
· Rôle au sein de
l'organisation/entreprise :
- Le rôle peu clair ;
- La coexistence de plusieurs rôles incompatibles
dans le cadre d'un même travail ;
- L'obligation d'assumer de responsabilité pour
autrui ;
- L'obligation de s'occuper en permanence d'autres
personnes et de leurs problèmes.
· Relations
interpersonnelles :
- La supervision inadéquate et manque de
considération ou d'appui de la part des chefs ;
- Les mauvaises relations avec les
collègues ;
- Les brimades, harcèlement et
violence ;
- Le travail isolé ou solitaire ;
- L'absence de procédures convenues pour traiter
les problèmes ou les plaintes (conflits professionnels).
· La culture
d'entreprise :
- La mauvaise communication ;
- La mauvaise direction ;
- Le manque de clarté concernant les objectifs de
l'entreprise et la structure organisationnelle.
· Liens entre la vie professionnelle et la
vie privée :
- Le conflit entre les exigences du travail et celles de
la vie privée ;
- Le manque de reconnaissances de problèmes
privés au travail ;
- Le manque d'appui à la maison pour les
problèmes rencontrés au travail.
En outre, nous avons trouvé des concepts
connexes au stress. Il s'agit notamment de:
I.1.12.1. La pression
Par définition, le mot pression est une
influence, une action insistante qui tend à contraindre. Elle est aussi
la force qui agit sur une chose, une personne ou sur une surface donnée
(47(*)).
Une question hante notre esprit, celle de savoir quelle
pression engendre le stress ?
La pression psychique nécessaire pouvant engendre
le stress est une réaction psycho-physiologique devant une urgence.
Trois genres des causes peuvent provoquer cette réaction
d'urgence :
1) les changements rapides, (positifs ou négatifs),
2) Les menaces ou les dangers que nous rencontrons
(objectivement fondés ou non) et ;
3) notre impression (justifiée ou non) d'avoir
à réagir rapidement à la situation.
Lorsqu'une personne est dans une situation d'urgence,
notre organisme se mobilise intensément pour être capable d'y
faire face adéquatement. C'est la sécrétion
d'adrénaline qui permet de rendre instantanément disponible les
ressources de notre organisme. Elle augmente l'acuité de nos sens et de
nos perceptions, la rapidité de nos reflexes et la force de nos
muscles(48(*)).
Une autre préoccupation est celle de savoir
comment peut-on arriver à une gestion inadéquate de la
pression ?
En examinant la façon dont les personnes
stressées réagissent à la pression qui fait partie de leur
situation, on peut identifier deux défauts fondamentaux et deux facteurs
qui aggravent l'état de chose. Ce sont plutôt liés aux
caractéristiques de la situation.
I.1.12.2. La
frustration
Si la frustration est le résultat de la
rencontre d'un obstacle, plus ou moins insurmontable à la satisfaction
d'un besoin, instinct contrarié ou besoin non satisfait(49(*)), elle déclenche
souvent une réaction agressive qui se dirige contre l'agent frustrateur,
ou, si c'est trop difficile, dangereux ou angoissant, elle s'intériorise
et se retourne contre le sujet frustré lui-même(50(*)).
MPIUTU ne MBODI voit dans ce vocable, l'ensemble de
mécanisme et de processus par lequel la satisfaction d'un besoin ou
d'une motivation est bloquée ou contrariée à cause de la
présence d'un obstacle ou d'une barrière(51(*)).
Toute privation n'est pas une frustration. La privation
c'est la non satisfaction d'une tendance ou d'un besoin de nature
générale organique, tandis que la frustration est à la
fois une privation et une menace(52(*)).
Les réactions les plus fréquentes
à la frustration chez l'homme sont souvent l'agressivité ;
celle-ci peut revêtir des formes complexes et plus déviées
et porter sur des objets plus faibles qui, primitivement, n'étaient pas
le point de départ d'une situation frustrante. Par exemple,
l'agressivité à l'égard d'un inférieur alors qu'on
a été réprimandé par un supérieur. Cette
agressivité, si elle ne finie pas par victimisé son porteur, elle
peut alors être déformée et devenir une ironie ou de
vexation (53(*)).
I.1.12.3. La peur
La peur est un sentiment d'inquiétude, crainte
violente, éprouvée en présence ou à la
pensée d'un danger (54(*)).
Ce sont sans doute les cénesthésies
(changement de position, perte de soutien), puis les stimulations violentes de
sens (bruit par exemple) qui deviennent objets de peur avec projection sur
celui qui les produits (55(*)).
I.1.12.4. L'angoisse
L'angoisse en général apparaît
comme attente inquiète et oppressante, appréhension de quelques
chose qui pourrait advenir, dans une tension diffuse effrayante et souvent sans
nom(56(*)). Vécue
comme toute perturbation émotionnelle, conjointement sur le plan
psychique (anxiété) et sur le plan somatique (angoisse), elle
peut être liée à une menace concrète (angoissante),
menace directe ou indirecte de mort, de catastrophe, de sanction ou de
licenciement au travail.
I.1.12.5. L'ANXIETE
On met souvent en relation l'anxiété et
la peur. L'anxiété est une inquiétude due à
l'incertitude. Elle est un des degrés les plus élevés de
l'énervement. Les degrés les plus atténués sont la
gène, l'agacement, l'oppression (57(*)).
L'anxiété est un malaise à la fois
psychique et physique, caractérisé par une crainte diffuse ;
elle est causée par le sentiment d'insécurité et de
frustration.
Les échecs fréquents, les
dépréciations faites par les autres, les critiques, la
régression sociale, le sentiment d'insécurité, favorisent
la genèse de l'anxiété. Dans la vie quotidienne, les
sources d'anxiété sont nombreuses : anxiété
pour la sécurité matérielle ou morale, pour la
difficulté de se créer de relations sociales
désirées, pour des pertes éventuelles d'argent, etc. Dans
tous les cas, l'anxiété est temporaire dans la mesure où
l'individu peut maîtriser la situation et éviter le danger
présenté(58(*)).
Si on reste pendant longtemps dans la crainte de
l'avenir, on se dépouillera difficilement de l'anxiété
même si la situation venait d'être améliorée.
I.2. FACTEUR
Le mot facteur selon le Larousse, est définit
comme étant « ce qui fait, le créateur, le
faiseur »(59(*)). C'est chacun des éléments contribuant
à un résultat.
Dans les sciences commerciales par contre un facteur
désigne celui qui fait le commerce pour le compte d'une autre ;
agent, commis, intermédiaire, sont des termes synonymes au facteur du
commerce(60(*)).
Dans l'administration en revanche, ce terme
désigne une personne qui est chargée de parler et de distribuer
les lettres ou courriers(61(*)).
Dans le cadre de ce travail, le mot facteur
désigne un ensemble socio-économique, environnemental,
structurel, que connaissent et vivent les employés au travail tout au
long de la durée de leur travail et cela au quotidien.
Le concept facteur est souvent utilisé
abusivement en lieu et place du concept « cause ».
Il sied de noter qu'en règle
générale, une cause est complexe et consiste en la juxtaposition
d'un certain nombre de conditions qui, prise individuellement, ne forment qu'un
élément ou un facteur.
Tous les facteurs ne sont pas pathogènes ou
troublants. Il y a par exemple des facteurs de croissance. Depuis longtemps on
insiste sur le fait que la cause était une mosaïque de facteurs. La
cause d'un fait donné consiste en la réunion de toutes les
conditions qui suffisent à le produire. Exemple : l'incendie =
combustible + feu + vent (62(*)).
Retenons qu'un facteur est un élément
composant d'une cause. Nous le prenons dans ce cadre comme étant un
ensemble de faits ou situations susceptibles d'occasionner le stress.
Un facteur de stress, est un agent causal du stress. On
l'appelle aussi de stresseur ou stressor en anglais.
I.3. L'ADMINISTRATIF
Ce mot désigne un personnel qui est chargé
de tâches administratives. C'est un agent employé soit au service
public, soit au service privé(63(*)).
Cet adjectif est de plus en plus utilisé comme
substantif pour désigner l'ensemble du personnel salarié,
permanent chargé d'assurer la direction ou la gestion d'affaires ou
publiques ou privées(64(*)). Si l'administratif est un agent oeuvrant au sein
d'une structure appelée administration, il est impérieux
d'élaguer l'administration.
I.3.1. L'ADMINISTRATION
L'Administration vient du verbe administrer, c'est
l'action de gérer des affaires publiques ou privées(65(*)). Dans ce sens, le terme est
synonyme de direction.
Ce concept désigne aussi un ensemble des travaux
administratifs au sein d'une organisation. Elle est l'organe (ou instance)
chargé de ces travaux, par exemple : département
administratif d'une entreprise, l'administration des finances(66(*)).
1. L'administration publique
Au sein du secteur non marchand, elle regroupe les
activités et les structures qui dépendent directement ou non des
pouvoirs publics aux différents niveaux : Etat, Région,
Province, Territoriale, Municipalité, etc.
C'est pour cela que l'activité administrative de
l'entreprise est primordiale. Elle doit coordonner toutes les autres
activités. C'est le poumon même de tout un pays ou de toute
institution ou entreprise qui s'avère respectueux
2. Le rôle de l'activité
d'administration
Dans l'entreprise, l'information circule et est saisie,
stockée, traitée pour permettre une décision finale qui
sera diffusée. Pour organiser cette circulation de l'information,
l'activité administrative est nécessaire.
Administrer une institution ou une entreprise
c'est :
- Prévoir et sur base de cette prévision, se
fixer des objectifs ;
- Organiser : c'est ordonner les tâches et
déterminer les moyens nécessaires ;
- Commander : c'est donner des directives et
ordres ;
- Contrôler : les résultats obtenus et
leur conformité aux objectifs fixés.
L'activité administrative est une
activité de soutien. Elle n'est pas directement productive mais, sans
elle, toutes les autres sont impossibles à réaliser dans une
entreprise.
En effet, si l'information arrête de circuler, la
gestion, et même le fonctionnement entier de l'entreprise sont
freinés.
Les missions de la fonction administrative sont
nombreuses et très variées. Elle est donc assurée par de
nombreux services ; service administratif, services du personnel,
etc.
Administrer c'est aussi gérer, dans le cadre et
esprit de cette recherche, il s'agit de la gestion du personnel qui peut
être définie comme l'ensemble des dispositifs mis en place par
l'entreprise pour gérer :
- Les emplois
- La formation du personnel
- Les rémunérations.
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE
L'Université Pédagogique Nationale est
située dans la banlieue Sud-Ouest de Kinshasa, dans la commune de
Ngaliema et dans la Ville Province de Kinshasa en république
Démocratique du Congo, au croisement des avenues Route de Matadi et
l'avenue de la libération au quartier Binza-UPN.
II.1. HISTORIQUE67(*)
L'Université Pédagogique Nationale est la
première Université Pédagogique créée
à Kinshasa par l'Etat Congolais et est instituée par le
décret Présidentiel n°05/007 du 23 février 2005
portant création d'un établissement public dénommé
Université Pédagogique Nationale (U.P.N). Elle a
hérité des engagements pris et stipulés pour le compte de
l'Institut Pédagogique National de Kinshasa (IPN) ainsi que des
éléments du patrimoine de celui-ci.
L'Ordonnance N°73 du 22 Septembre 1961, portant
création de l'Institut Pédagogique National de Kinshasa a
été successivement modifiée par les Ordonnances N°432
du 17/09/1965 et celle N°70/222 du 24/07/1970. Sa création est
consécutive au départ massif des professeurs Belges de
l'enseignement secondaire, suite aux événements qui ont
éclaté au Congo au lendemain de l'indépendance en 1960.
Pour combler ce vide, le gouvernement congolais avait
sollicité l'assistance d'une équipe de professeurs
expatriés qui fut recrutée pour la réalisation de ce
projet, afin de former sur place des cadres enseignants qualifiés pour
le secondaire, dans tous les domaines. Les premiers enseignements ont
débuté le 05 décembre 1961, avec l'ouverture de l'Ecole
Normale Moyenne Pilote pour la formation des gradués en sciences,
destinés à l'enseignement secondaire du degré
inférieur. Le 06 Décembre 1969, l'IPN a ouvert son Ecole Normale
Supérieure pour la formation des agrégés en sciences,
destinés à l'enseignement secondaire du degré
supérieur. Cette école se transformera en Section Licence, pour
la formation des Licenciés en Pédagogie Appliquée.
a. Par l'Ordonnance-Loi N°71-075 du 06 Août
1971, l'IPN fait partie de l'Université Nationale du Zaïre (UNAZA)
qui comprend les Campus Universitaires, les Instituts Supérieurs
Pédagogiques et les Instituts Supérieurs Techniques.
b. A partir de la réforme qui mit fin à la
période de l'UNAZA, jusqu'à la veille de la rentrée
académique 2003-2004, l'IPN était régi par l'Ordonnance
Loi N°81-145 du 03 octobre 1981.
c. Par Décret N°05/007 du 23 Février
2005, l'IPN est transformé en un établissement public
dénommé Université Pédagogique Nationale. L'U.P.N
constitue ainsi la seconde formation universitaire publique dans la Ville de
Kinshasa.
II.2. CARACTERE JURIDIQUE
Créé par le décret n°05/007
du 23 Février 2005, l'Université Pédagogique Nationale est
un établissement public d'enseignement universitaire jouissant d'une
personnalité juridique et soumis à la tutelle de l'ancien
ministre de l'enseignement supérieur et universitaire, Monsieur Emile
NGOY KASONGO, que cette transformation murie par l'atelier de Lubumbashi, ayant
été adoptée à la table rond des universités
du Congo qui a eu lieu à Kinshasa du 29 au 30 octobre 2004,
résumé dans le PADEM.
II.3. MISSION DE L'UPN
- Assurer la formation des cadres de conception dans les
domaines les plus divers de la vie nationale. A ce titre, elle dispense des
enseignements inscrits à ses programmes de manière à
favoriser l'éclosion des idées neuves et le développement
des aptitudes professionnelles ;
- Stimuler chez le futur enseignant une prise de
conscience de son rôle d'éducateur, de la noblesse de sa mission
et de la dignité de sa personne,
- Assurer la formation des formateurs de l'UPN ainsi que
ceux des Instituts Supérieurs et Techniques Pédagogiques de la
République Démocratique du Congo (DEA, Doctorat).
- Vulgariser les résultats des recherches par la
rédaction et la diffusion des manuels scolaires adaptés à
l'enseignement secondaire et professionnel.
II.4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Les organes de l'université sont :
- le Conseil de l'Université ;
- le Comité de Gestion ;
- le Recteur ;
- le Conseil de Faculté ;
- le Conseil de Département.
II.4.1. LE CONSEIL DE L'UNIVERSITE
Le Conseil de l'Université comprend :
- le Recteur ;
- le Secrétaire Général
Académique ;
- le Secrétaire Général
Administratif ;
- l'Administrateur de Budget ;
- les Doyens des Facultés ;
- le Bibliothécaire en Chef ;
- le Conservateur en chef ;
- le Représentant du corps
académique ;
- le Représentant du corps
scientifique ;
- le Représentant du Personnel Administratif et
Technique ;
- le Représentant des Etudiants.
Dans le cadre de ses missions, le Conseil de
l'Université :
- exécute la politique académique et
scientifique de l'université ;
- fait des propositions sur le développement des
activités académiques de l'université ;
- propose au Conseil d'administration, après avis
des conseils de facultés et des départements des écoles,
des instituts et de centres intéressés, les nombres d'heures de
cours que compte l'enseignant de chaque matière ainsi que la
répartition par année d'études ;
- assure les relations de l'université avec les
milieux universitaires nationaux et internationaux ;
- délibère sur l'octroi des diplômes
honorifiques ;
- donne des avis sur des prévisions
budgétaires des facultés, des départements, des
écoles et des institutions de santé ;
- nomme et révoque le personnel scientifique en
temps partiel. Nomme et révoque le personnel scientifique enseignant et
non enseignant ayant le grade inférieur à celui du chef de
travaux ainsi que les personnels administratifs et techniques de
collaboration ;
- propose au Conseil d'Administration, les nominations et
les promotions des personnels académiques, des chefs de travaux ou des
membres du personnel académique scientifique non enseignant ayant un
grade équivalent à celui de chef de travaux ainsi que du
personnel administratif et technique de commandement,
- propose au conseil administratif ou au conseil
d'administration toutes sanctions disciplinaires contre les personnels
académiques et scientifiques ayant au moins le grade égal ou
équivalent à celui de chef de travaux, le personnel administratif
et technique de commandement.
Toutefois, la présence des étudiants n'est
pas requise au moment où la délibération se tienne.
II.4.2. LE COMITE DE GESTION
Le Comité de Gestion est composé
de :
· le Recteur ;
· le Secrétaire Général
Académique ;
· le Secrétaire Général
Administratif ;
· l'Administrateur du Budget.
Le Comité de Gestion assure la gestion courante
de l'université sous la direction du Recteur et à ce
titre, il exécute les décisions du ministère de
l'Enseignement Supérieur et Universitaire, du conseil de
l'université et prend toutes les mesures qui ne relèvent pas de
la compétence d'un autre organe :
- il fait toute proposition et suggestion qui semblent
d'importance au conseil de l'université ;
- il nomme le personnel administratif et technique
d'exécution, lui octroie des promotions et les révoque sur
proposition du chef de service intéressé ;
- il connaît des recours exercés contre les
décisions des conseils des facultés, des départements, des
institutions et organisations de l'université ;
- il a la plénitude du pouvoir disciplinaire
à l'égard du personnel administratif d'exécution et des
étudiants et en fait rapport au conseil de
l'université ;
- il élabore des prévisions
budgétaires de l'université, les soumet au conseil de
l'université pour approbation et exécute le budget
arrêté ;
- il exerce les droits et devoirs de propriétaire
ou locataire relatifs aux immeubles affectés à
l'université et à cette fin, il décide dans les limites
des crédits budgétaires, de l'exécution des travaux
d'entretien que nécessitent les bâtiments universitaires et
conclut les contrats de location des immeubles nécessaires au
fonctionnement de l'université.
Le Recteur supervise et coordonne l'enseignement des
activités de l'université, à ce titre, il assure
l'exécution des décisions du ministère de l'enseignement
supérieur et universitaire, du conseil d'administration, du conseil de
l'université, du comité de gestion :
- il préside le conseil de l'université de
comité de gestion ;
- il veuille au respect du statut et du règlement
de l'université ;
- il exerce tout le pouvoir de comité de gestion en
cas d'urgence ;
- il exerce le pouvoir de police
universitaire ;
- il peut convoquer et assister avec voix de
délibération aux conseils des facultés, des
départements, des institutions et organisations de
l'université ;
- il peut assister sans voix délibérative
aux jurys d'examens ; dans les deux cas, il en assure la
présidence ;
- il ouvre et clôture les sessions des cours et
d'examens ;
- il est assisté dans l'exercice de ses fonctions
d'un secrétaire dans l'exercice de ses fonctions d'un secrétaire
général académique, d'un secrétaire
général administratif et d'un administrateur de
budget ;
- il contresigne les diplômes académiques
légaux, les diplômes scientifiques, ceux propres à
l'université ainsi que les diplômes des docteurs honorifiques
causa conférés par l'université ;
- il représente l'université dans les
relations officielles avec les autorités tant nationales
qu'internationales ;
- en cas d'urgence, il prend des mesures
nécessaires qui relèvent de la compétence du conseil de
l'université et à charge de l'en informer à sa toute
prochaine réunion ;
- il fait un rapport annuel au conseil d'administration et
au ministère de tutelle sur le fonctionnement de l'université.
II.4.3. LE CONSEIL DE FACULTE
Le Conseil de Faculté est constitué des
professeurs associés, de deux représentas du personnel
scientifique et de deux représentants des étudiants.
Le Conseil de Faculté gère et administre la
faculté, et à ce titre :
- il veuille au bon fonctionnement de l'enseignement et de
la recherche ;
- il délibère sur toutes questions
intéressant la faculté et la formation des
étudiants ;
- il donne au Comité de Gestion son avis sur
l'opportunité d'autoriser un membre du personnel académique ou
scientifique de la faculté d'exercer une activité permanente en
dehors de la faculté ;
- il organise le contrôle des connaissances et
propose au comité de gestion l'horaire des cours, le calendrier des
examens et de délibération, la constitution des jurys
d'examens ;
- il propose le nombre d'heures attribuées à
chaque cours et la création d'un ou des départements à
soumettre au conseil de l'université ;
- il élabore des projets de programme
d'enseignement et des recherches à soumettre au conseil de
l'université ;
- il approuve les prévisions budgétaires et
la répartition des budgets faites et élaborées par les
doyens ainsi que celles des départements.
- il donne des avis sur :
· les extensions et les modifications du programme de
l'enseignement ;
· la création de tous nouveaux postes
académiques ou scientifiques ;
· les nominations et promotions des enseignants, dans
ce cas, seuls participent à la décision des enseignants ayant un
rang au moins équivalent à celui que postule le
candidat ;
· l'admission et l'inscription des étudiants
en qualité d'élève libre ou d'auditeur.
II.4.4. LE CONSEIL DE DEPARTEMENT
Le Département est la cellule de base de
recherche et d'enseignement jouissant d'une autonomie de gestion. Son organe
est le conseil de département qui exerce les attributions
suivantes :
- il approuve le programme de recherche d'enseignement et
organise des réunions scientifiques ;
- il donne des avis en matière de nomination et de
promotion du personnel académique et scientifique ; dans ce cas,
seuls participent à la délibération, les membres du
personnel académique et scientifique ayant le grade au moins
égale à celui que postule le candidat et propose au conseil de la
faculté les charges horaires.
II.5. PERSONNEL ET ETUDIANTS
Les tableaux suivants, nous
donnent les effectifs du personnel et étudiants de l'Université
Pédagogique Nationale.
Tableau 03 : Personnel académique et
scientifique
N°
|
Grade
|
Nombre
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
1
|
Professeurs Ordinaires
|
47
|
-
|
47
|
2
|
Professeurs
|
25
|
1
|
26
|
3
|
Professeurs Associés
|
83
|
1
|
84
|
4
|
Chefs de Travaux
|
314
|
27
|
341
|
5
|
Assistants de 2ème mandat
|
75
|
16
|
91
|
6
|
Assistant de 1e Mandat
|
201
|
21
|
222
|
7
|
Bibliothécaire en Chef Adjoint
|
1
|
-
|
1
|
8
|
Bibliothécaire principal
|
3
|
1
|
4
|
9
|
Bibliothécaire de 1e classe
|
4
|
1
|
5
|
10
|
Bibliothécaire de 2e classe
|
4
|
2
|
6
|
11
|
Chefs de Travaux en formation
|
4
|
1
|
5
|
12
|
Assistants 2e mandat en formation
|
-
|
-
|
-
|
Total général
|
761
|
71
|
832
|
Source : Secrétaire Général
Académique 2009 - 2010
A la lumière des données de ce tableau,
nous observons une prédominance du sexe masculin (761) sur le sexe
féminin (71). Cette disparité serait due au fait que la
majorité des femmes préfèrent à un certain niveau
d'études s'arrêter pour s'occuper de leur ménage, tandis
que les hommes, poursuivent jusqu'au bout.
Tableau 04 : Agents administratifs
N°
|
Grade
|
Nombre
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
1
|
Directeur Chef de Service
|
27
|
2
|
29
|
2
|
Directeurs
|
27
|
7
|
34
|
3
|
Chefs de Division
|
44
|
11
|
55
|
4
|
Chefs de Bureau
|
70
|
11
|
81
|
5
|
Attachés de bureau de 1e classe
|
106
|
65
|
171
|
6
|
Attachés de bureau de 2e classe
|
60
|
35
|
95
|
7
|
Agent de bureau de 1e classe
|
81
|
25
|
106
|
8
|
Agent de bureaux de 2e classe
|
19
|
1
|
20
|
9
|
Agents auxiliaires
|
1
|
1
|
2
|
Total général
|
438
|
185
|
623
|
Source : Rapport annuel du Secrétariat
Général Académique, 2009 - 2010
La lecture de ce tableau signale que sur un total de
623 agents administratifs que compte l'U.P.N, 438 sont des hommes et 185 sont
des femmes. Cela signifie que les femmes seraient moins engagées par
rapport à leur collègues hommes, une raison de plus pour qu'elles
réclament encore la parité, qui risque d'être confondue
avec l'égalité.
Tableau 05 : Effectif des étudiants
inscrits à l'UPN : 2009 - 2010
N°
|
Facultés
|
Effectifs
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
1
|
Sciences (FS)
|
1235
|
1046
|
2281
|
2
|
Faculté des Lettres et Sciences humaines
(FLSH)
|
694
|
883
|
1577
|
3
|
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
(FSGE)
|
2579
|
1857
|
4436
|
4
|
Faculté de Psychologie et des Sciences de
l'Education (FPSE)
|
856
|
368
|
1224
|
5
|
Faculté des Sciences Sociales, Administratives et
Politiques (FSSAP)
|
|
|
|
6
|
Faculté des Sciences Agronomiques
|
285
|
23
|
308
|
7
|
Faculté de Médecine
Vétérinaire
|
95
|
3
|
98
|
Total Général
|
|
|
|
Source : Rapport annuel du Secrétariat
Général Académique, 2009 - 2010
Au regard de ce tableau, l'UPN
compte.......,étudiants dont............. Garçons et
.................filles, à l'exercice de l'année retenue.
II.6. ETUDES ORGANISEES A
L'UPN
a) FACULTES DES SCIENCES
L'objectif de cette Faculté est de former des
cadres dans l'Enseignement des Sciences et dans les domaines les plus divers de
la vie ainsi que dans les Sciences de la Santé.
Options organisées :
- Biologie ;
- Chimie ;
- Education physique et gestion sportive ;
- Géographie et gestion de l'environnement,
hôtellerie, accueil et tourisme ;
- Mathématique - physique ;
- Mathématique - informatique ;
- Physique et techniques appliquées ;
- Sciences de la santé.
b) FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
L'objectif de cette Faculté est de former des
cadres dans l'Enseignement (et) sur le plan pratique dans les divers domaines
communicationnel, de l'administration publique, du journalisme, de
l'interprétariat et de la traduction des langues.
Options organisées :
- Lettres et civilisations latines ;
- Lettres et civilisations françaises ;
- Lettres et civilisations africaines ;
- Lettres et civilisations anglaises ;
- Sciences historiques ;
- Sciences de Communications et
l'informations ;
- Ecole de traduction et
d'interprétariat ;
- Philosophie.
c) FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
L'objectif de cette Faculté est de former des
cadres techniciens en gestion des entreprises ou établissements
d'enseignement public ou privé.
Options organisées :
- Sciences économiques ;
- Sciences commerciales/jour & soir ;
- Gestion.
d) FACULTE DES SCIENCES SOCIALES, POLITIQUES ET
ADMINISTRATIVES
L'objectif de cette Faculté est de former des
cadres dans le domaine politique, social et administratif.
Options organisées :
- Sciences Politiques et Administratives ;
- Relations Internationales ;
- Sociologie et Anthropologie.
e) FACULTE DE PSYCHOLOGIE ET DES SCIENCES DE
L'EDUCATION
L'objectif de cette Faculté est de former
des cadres dans le domaine d'Orientation Scolaire et Professionnelle, Gestion
et Administration des Institutions Scolaires et de Formation.
Options organisées :
- Orientation scolaire et professionnelle (jour &
soir) ;
- Gestion et administration des institutions scolaires et
de formation (jour & soir).
f) FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
L'objectif de cette Faculté est de former
des cadres le domaine pratique de la vie et de l'Enseignement Technique
Agronomiques.
g) FACULTE DE MEDECINE
VETERINAIRE
L'Objectif de cette Faculté est de former des
cadres dans le domaine de Médecine Vétérinaire et de la
vie pratique de l'Enseignement en Sciences Vétérinaires.
h) 3ème Cycle (DEA et
DOCTORAT)
Ø Chaire UNESCO en Sciences de l'Education pour
l'Afrique Central Antenne de Kinshasa.
Ø Bureau DOCTORAL
En plus, nous y trouvons d'autres structures d'appui
à l'UPN comme :
· CENTRE DE RECHERCHE DE L'UNIVESITE PEDAGOGIQUE
NATIONALE (CERUPN)
Ce service est passé de CRPA(IPN) à CERUPN
(UPN) dont le but est principalement l'amélioration des programmes, des
méthodes et des moyens d'enseignement à toutes les
facultés et à tous les niveaux d'études.
Ce centre de recherche comprend les unités
suivantes :
Ø Unités de recherche
- U.R.11 : Pédagogie de
l'enseignement ;
- U.R.12 : Technologie d'appui à
l'enseignement ;
- U.R.31 : Etudes Francophones ;
- U.R.32 : Langues congolaises ;
- U.R.40 : Philosophie et culture
africaines ;
- U.R.50 : Physique et techniques
appliquées ;
- U.R.60 : Psychologie du développement
humain ;
- U.R.70 : Environnement.
Ø Service d'éditions
- revue CRUPN ;
- collections.
Ø Service de documentation
· L'ECOLE D'APPLICATION DE L'UNIVERSITE
PEDAGOGIQUE NATIONALE (EDAP)
Cette école est représentée par un
préfet des études et elle comprend les sections et options
suivantes :
- la section Maternelle (1ère
Année - 3ème Année) ;
- la section Primaire (1ère Année
- 6ème Année) ;
- la section Secondaire.
Options : - Pédagogie
Générale ;
- Commerciale ;
- Scientifique.
- Littéraire
* LE SERVICE DE GUIDANCE
Ce service est chargé d'aider les nouveaux
inscrits dans le choix de leurs filières d'études.
* LA BIBLIOTHEQUE CENTRALE
La bibliothèque centrale de l'Université
Pédagogique Nationale, permet aux différents personnels
académiques, scientifiques, techniques et étudiants de consulter
les livres, les revues, les dictionnaires, les travaux de fin
d'études,...qui répondent à leurs besoins.
STRUCTURE DE L'UPN (ORGANIGRAMME)
CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE
Dans le présent chapitre, nous
présentons la démarche méthodologique suivie pour
réaliser notre recherche. En effet, nous procédons par examiner
respectivement la population, l'échantillon, les méthodes et
techniques utilisées, et enfin les difficultés
rencontrées.
III.1. LA POPULATION
.
La population se définit comme un ensemble
d'objet, d'unités sur lesquels portent des observations en donnant lieu
à un classement statistiques (68(*)).
Pour MANDOSI MAMPUYA, le terme population indique un
ensemble fini d'individus auxquels s'adressent la recherche. Autrement dit,
c'est un ensemble d'individus : personnes, lesquelles peuvent faire
l'objet d'une étude(69(*)).
Selon R. MUCCHIELLI, cité par G.G.KALOMBO
ILUNGA, la population d'étude est définie comme un ensemble des
groupes humains concernés par les objectifs de l'enquête. C'est
dans cette population que sera extrait l'échantillon
expérimentale (70(*)).
Cependant notre population est constituée
essentiellement de tous les agents administratifs de l'Université
Pédagogique Nationale (UPN), l'institution que nous avons choisie comme
cadre d'investigation.
III.2. ECHANTILLON
G.DELANSHEERE, définit l'échantillon comme
étant un nombre limité d'individus, d'objets ou
d'événements dont l'observation a permis de tirer des conclusions
applicables à la population entière à l'intérieur
de laquelle le choix a été fait(71(*)).
Cependant NGONGO DISASHI, l'avait compris comme un
ensemble d'éléments à partir desquels le chercheur a
effectivement recueilli des données(72(*)).
Notre échantillon est composé de 67
agents administratifs de l'Université Pédagogique Nationale,
choisi occasionnellement, dans la mesure où il était extrait de
la population pour des raisons d'accessibilité et de commodité.
III.3. CARACTERISTIQUES DE L'ECHANTILLON
Cette partie du travail a été
réalisée grâce aux questions d'identification
prévues sur le questionnaire. Ces questions ont pour but de mieux situer
les sujets ayant accepté de collaborer avec nous pour la
réalisation de ce travail. Ainsi donc, les variables d'identification
sont l'âge, le sexe, l'état civil, le grade et
l'ancienneté.
Tableau 6 : Répartition des sujets
selon l'âge
Tranche d'âge
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
De 20 à 39
|
26
|
39
|
De 40 à 59
|
37
|
55
|
De 60 et plus
|
04
|
06
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau nous renseigne qu'il y a 55% de nos
enquêtés dont l'âge varie entre 40 et 59 ans, 39% sont de
jeunes entre 20 et 39 et 6 % des vieux de plus de 60 ans. Mais, nous comprenons
que 61% semble dépasser le seuil de normalité selon LA courbe
normale de GAUSS contre 39%. C'est comme pour dire que ces deux tranches
d'âge doivent attirer notre attention pour renouveler l'équipe de
nos agents administratifs.
Tableau 7 : Répartition des sujets
selon le sexe
Sexe
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Féminin
|
41
|
61
|
Masculin
|
26
|
39
|
Total
|
67
|
100
|
Eu égard à ce
qui précède, contrairement à la parité qui
rabâche les oreilles, ces données prouvent que les femmes sont
dominantes à 61% contre 39% des hommes. N'est-ce pas encourageant ?
Espérons que le rendement à tous les niveaux suivra.
Tableau 8 : Répartition des sujets
selon l'état civil
Etat civil
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Mariés
|
39
|
58
|
Divorcés
|
00
|
00
|
Célibataires
|
24
|
36
|
Veufs
|
04
|
06
|
Total
|
67
|
100
|
A l'image de ce tableau, nous constatons que le plus
grand nombre des sujets de notre échantillon sont des mariés soit
58%, suivi des célibataires soit 36% et des veufs, à 6%. Il y a
aucun divorcé. Nous avons à faire à un échantillon
des sujets socialement équilibrés.
Tableau 9: Répartition des sujets
selon les grades
Grades
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Directeur Chef de Service
|
04
|
06
|
Directeur
|
01
|
02
|
Chef de Division
|
08
|
12
|
Chef de Bureau
|
13
|
19
|
Attaché de Bureau de 1e classe
|
22
|
33
|
Attaché de Bureau de 2e classe
|
10
|
15
|
Agent de Bureau de 1e Classe
|
09
|
13
|
Total
|
67
|
100
|
Il se dégage de ce tableau que la
majorité de notre échantillon vient de ATB1, soit 33%, suivi de
ATB2, soit 15%, suivi de AGB1, soit 13%, suivi de CD, soit 12%, suivi de DCS,
soit 6% et enfin suivi d'un Directeur, soit 2%.
Tableau 10: La répartition des sujets
selon l'ancienneté
Ancienneté
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
0-5 ans
|
23
|
34
|
6-10 ans
|
17
|
25
|
11-15 ans
|
07
|
11
|
16-20 ans
|
09
|
13
|
21-25 ans
|
05
|
08
|
26-30 ans
|
04
|
06
|
31-35 ans
|
00
|
00
|
35 ans et plus
|
02
|
03
|
Total
|
67
|
100
|
La lecture de ce tableau est qu'il y a plus de nos
enquêtés nouvellement engagés par rapport à d'autres
catégories. Cela se démontre par le fait que 34% soit 23 sur 67
ont fait plus au moins 4 ans, 25 % soit 17 sujets sur 67 ont passé moins
de 10 ans. Seulement les deux catégories dépassent
déjà la moitié de notre échantillon.
III.3. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Les normes scientifique exigent le chercheur de
recourir aux méthodes qui concourent à sa recherche afin d'en
ressortir les résultats attendus.
Cependant la méthodologie de recherche est
considérée comme un ensemble d'opérations intellectuelles
permettant d'analyser, de comprendre et d'expliquer le contenu.
Par ailleurs, cette partie de notre travail nous a
amené à parler successivement des méthodes du travail, des
techniques de récolte et de traitement des données.
III.3.1. METHODE DU TRAVAIL
La méthode n'est pas à confondre avec la
méthodologie du fait qu'elle est une marche rationnelle de l'esprit pour
arriver à la connaissance ou à la démonstration de la
vérité (73(*)).
Selon le Larousse, la méthode est entendue comme
un ensemble des procédés, des moyens pour arriver aux
résultats (74(*)).
Dans notre recherche, nous nous sommes servi des
méthodes et techniques suivantes :l'enquête par questionnaire
et l'analyse, secondées par l'entretien et l'analyse de contenu.
III.3.2. METHODES D'ENQUETE
Celle-ci est selon GORDON, une stratégie de
recherche de vérification en ce que le chercheur contrôle les
variables en cause. Par contre FLINK, cité par NGALU MUKONKOLE, l'a
décrit comme une démarche pour récolter les informations,
les décrire, les analyser, les comparer, enfin les expliquer tout en
sachant les attitudes et les comportements des personnes(75(*)).
III.3.3. METHODE ANALYTIQUE
Cette méthode nous a permis de comprendre les
différents comportements des facteurs ainsi que leur influence sur
l'ensemble de la vie administrative des agents de l'Université
Pédagogique Nationale, et sur leur contribution négative ou
positive sur ce qu'ils connaissent comme pression engendrant de stress dans
leur milieu professionnel.
III.3.4. TECHNIQUES DE RECOLTE DES DONNEES
Pour notre enquête, nous nous sommes servis de
l'entretien libre, l'analyse documentaire, l'observation participative et le
questionnaire composé de 25 questions liées aux 5 groupes de
facteurs de stress au travail comme proposé par l'Institut National de
Recherche et de Sécurité Professionnelle de Paris en France
(INRS) en sigle.
Parmi ces questions, nous avons 13 questions sont
ouvertes, 2 fermées et 10 sémi-fermées. Un système
qui nous a permis un dépouillement simple et rapide. Voici à
présent ces cinq groupes de facteurs et leurs critères.
1. Facteurs liés à la tâche ou
au contenu du travail :
- Forte exigences quantitative (charge de travail,
rendement, pression temporel...)
- Forte exigence qualitative (précision,
qualité, vigilance...)
- Difficulté liés à la tâche
(monotonie, absence d'autonomie, répétition,
fragmentation...)
- Risque inhérents à l'exécution
même de la tâche (par exemple, erreur médical fatale du
chirurgien)
2. Facteurs liés à l'organisation du
travail:
- Absence de contrôle sur la répartition et
la planification des tâches dans l'entreprise ;
- Imprécision des missions confiées
- Contradiction entre les exigences du poste
- Inadaptation des horaires de travail aux rythmes
biologiques à la vie sociale et familiale
- Nouveaux modes d'organisation
- Instabilité des contrats de travail
3. Facteurs liés aux relations de travail:
- Manque d'aide de la part des collègues et/ou des
supérieurs hiérarchiques
- Management peu participatif, autoritaires,
- Absence ou faible reconnaissance du travail
accompli.
4. Facteurs liés à l'environnement
physique et technique :
- Nuisance physique au poste de travail (bruit, chaleur,
humidité...)
- Mauvaise conception de lieux et/ou de postes de travail
(manque d'espace, éclairage inadapté...)
5. Facteurs liés à l'environnement
socio-économique de l'entreprise comme :
- Mauvaise santé économique de l'entreprise
ou incertitude
- Surenchère à la
compétitivité sur le plan national ou international.76(*)
III.3.5. TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES RESULTATS
Pour analyser les résultats obtenus, nous avons
utilisé la technique de pourcentage et l'analyse de contenu. Pour chaque
catégorie des réponses considérées, les
fréquences observées correspondantes ont été
transformées en fréquences relatives, et donc en pourcentages
dont voici la formule :
D'où
· P : Symbole du pourcentage ;
· F : Fréquence observée de
chaque réponse ;
· 100 : une constante et
· N : nombre total d'observation ou la taille
de l'échantillon.
III.3.5. DIFFICULTES RENCONTREES
La réalisation d'une telle oeuvre scientifique
ne peut se faire comme sur des roulettes. Plusieurs difficultés ont
émaillé notre recherche, nous citerons :
- La réticence de plusieurs agents administratifs
vis-à-vis de nous. Nous avons souffert pour les convaincre de la
nécessité de leur collaboration avec nous dans ce cadre bien
précis. Nous avons eu l'impression d'être en milieu non
professionnellement administratif, et pourtant ils sont appelés à
s'ouvrir aux autres car dit-on ; des chocs des idées jaillit la
lumière, pour en parler enfin d'en sortir ;
- La perte des protocoles était une habitude avec
tout ce qu'elle entraine comme conséquences corolaires liées au
temps et aux moyens financiers, surtout que, aller aux études sans
bourses est comme un militaire sans minutions au front. Mais en dépit de
ces difficultés, nous avons tenu bon pour rendre effectif le
présent travail.
CHAPITRE IV : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Ce point, ainsi que le traduit son libellé, se
veut pratique, puisqu'essentiellement, consacré à la
présentation, à l'analyse et à l'interprétation
des données récoltées. Notre souci étant de nous
atteler à l'essentiel, notre attention sera focalisée sur les
résultats.
Les données récoltées sont
reprises dans les tableaux de fréquences au bas desquels il est fait une
relecture en commentaire, enrichie d'une discussion. Nous procédons
ainsi question par question.
Dans ce dernier, notre tâche consistée
à présenter, analyser et interpréter les résultats
en fonction de groupe des facteurs, les données recueillies
auprès de notre échantillon, enfin d'en dégager les
principaux résultats de notre étude.
Question n°1 : Il vous arrive parfois
d'avoir des exigences (pression) de la part de vos chefs pour un travail
à exécuter oui ou non ? Justifiez votre
réponse
Tableau 11 : Réactions de nos
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
53
|
79
|
Négatives
|
14
|
21
|
Total
|
67
|
100
|
Les données de ce tableau nous
révèlent les résultats suivants :
- 53 sujets soit 79% reconnaissent avoir subi de pressions
de la part de leurs chefs dans l'exécution de leurs tâches
journalières, contre ;
- 14 sujets, soit 21% qui nous donnent l'impression de
n'avoir jamais connu la pression dans l'exécution de leur tâche
journalière. Ce qui semble friser la subjectivité
Voici à présent le arguments des agents
reconnaissant la pression de la hiérarchie :
Tableau 12 : Justifications positives des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Charge ou volume du travail
|
24
|
36
|
Rendement
|
07
|
10
|
Temps
|
14
|
21
|
Qualité du travail
|
16
|
24
|
Autres à préciser
|
06
|
09
|
Total
|
67
|
100
|
Le constat qui se dégage dans ce tableau, nous
fait voir que 24 sujets sur 67, soit 36% ont des exigences de leur chef par
rapport au volume ou à la charge du travail, 16 sujets, soit 24% leur
pression est liée à la qualité du travail, 14 sujets, soit
21% par rapport au temps, 7 sujets, soit 10% par rapport au rendement et enfin
6 sujets, soit 9% se sont retrouvés dans la rubrique autre à
préciser (nous ne l'avons pas repris à cause de leurs
pertinences).
Question n°2 : Quelle est la dimension de
votre travail journalier
Tableau 13 : Réactions des
enquêtés
Réponses de sujets
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Trop à faire
|
34
|
51
|
Peu à faire
|
09
|
13
|
Rien à faire
|
04
|
06
|
Nin trop, ni moins
|
20
|
30
|
Total
|
67
|
100
|
A la lumière des données contenues dans
ce tableau, nous remarquons que 34 sujets enquêtés, soit 51% ont
trop à faire, 20 enquêtés, soit 30% ont ni trop, ni mois
à faire dans leur tâche journalière, 9
enquêtés, soit 13% ont peu à faire chaque jour et enfin 4
enquêtés, soit 6% ont rien à faire.
Question n°3 : Il vous arrive
d'exécuter un travail assisté de vos chefs ?
Tableau 14 : Réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
44
|
66
|
Négatives
|
23
|
34
|
Total
|
67
|
100
|
L'observation de ce tableau nous montre que la
majorité des enquêtés, 44 sur 67, soit 66% affirment avoir
dans l'exécution de leur tâche être souvent assisté
de leur chef contre 23 sur 67, soit 34% disent le contraire.
Question n°4 : Qu'est ce que vous pouvez
reprochez dans votre travail (tâche journalière)
Tableau 15 : Réactions des sujets
Réponses des enquêtés
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
La monotonie
|
43
|
64
|
L'absence d'autonomie
|
12
|
18
|
La fragmentation
|
10
|
15
|
Autres à préciser
|
02
|
03
|
Total
|
67
|
100
|
Après analyse des données de ce tableau,
il ressort que 43 sur 67 sujets, soit 64% reprochent à leur tâche
journalière et à l'institution la monotonie, 12 sujets, soit 18%
disent l'absence d'autonomie, 10 sujets, soit 15% reprochent la fragmentation
et enfin 2 sujets, soit 3% autres à préciser.
Question n°5 : Connaissez-vous des risques
liés à votre travail oui ou non ? Si oui,
lesquels ?
Tableau 16: Réaction des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
44
|
66
|
Négatives
|
23
|
34
|
Total
|
67
|
100
|
Le constat qui se dégage de ce tableau est que
plus de la moitié de nos enquêtés : 44 sur 67 soit 66%
affirment qu'il y a les risques professionnels contre 23 sur 67 sujets soit
34%, qui affirment ne pas reconnaître les risques professionnels
liés à leur métier. Voici alors les arguments
avancés à propos pour appuyer leurs réactions.
Tableau 17 : Justification des
enquêtés
Risque professionnels
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Sanction en cas de légèreté ou
négligence
|
05
|
06
|
Incompréhension avec les demandeurs de
service
|
07
|
08
|
Blocage d'une situation ou dossier par oubli ou
négligence
|
06
|
07
|
Atteinte à la personnalité en cas de bavure
|
03
|
03
|
Atteinte à la vie par les voleurs la nuit (agent
de garde/police universitaire)
|
02
|
02
|
Maladies dues aux mauvaises conditions du travail
|
23
|
25
|
Manquant
|
08
|
09
|
Surmenage
|
17
|
19
|
Cécité
|
15
|
17
|
Electrocution
|
04
|
17
|
Total
|
90
|
100
|
Nous comprenons qu'après toutes les
réactions des enquêtés, il y aurait de quoi être
stressé dans le milieu professionnel en général et chez
nos administrés en particulier.
Nous assisterons à l'inflation des effectifs car,
au lieu de notre échantillon normal (67) ; chacun peut donner plus
de réponses ou moins, ce qui modifierait notre échantillon, tel
est le cas dans ce tableau précis.
Question n°6 : Arrivez-vous à
exécuter et terminer vos tâches journalières comme
programmer ?
Tableau 18 : Réaction des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
22
|
33
|
Négatives
|
45
|
67
|
Total
|
67
|
100
|
La lecture de ce tableau nous donne l'impression que
les réactions négatives (67%) remportent sur les réactions
positives (33%). C'est ainsi dire que le travail journalier c'est
l'accumulation des tâches de plus ou moins deux jours.
Tableau 19 : Justification des
réactions négatives
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Trop des ordres de partout
|
05
|
16
|
Improvisation
|
02
|
06
|
Coupure intempestif du courant
|
04
|
13
|
Problème technique
|
04
|
13
|
Temps trop court
|
03
|
10
|
Horaire de travail inflexible
|
02
|
06
|
Plusieurs travaux à l'impératif
|
06
|
20
|
Grand volume de travail
|
05
|
16
|
Total
|
31
|
100
|
Nous ne pouvons que comprendre facilement que les
arguments avancés sont trop pertinents pour causer des stress dans le
milieu professionnel, les administratifs se plaignent surtout de
l'improvisation en dehors de leur job description.
Une improvisation et une non programmation des
tâches par ordre utile par la hiérarchie.
Par contre, d'autres arrivent à terminer dans le
délai leurs tâches parce qu'en dehors de celles-ci, les leurs sont
clairement définies, ils ne sont pas tellement dérangés vu
la fonction qu'ils occupent. Attitude à encourager mais qui doit
être facilitée par la hiérarchie pour ne pas plonger les
autres administratifs dans ce fléau qui guette plus d'un agent dans le
milieu qui est le leur, nous citons le «stress».
Question n°7 : Vos chefs
contrôlent-ils la répartition des tâches et le rôle de
chacun oui ou non ?
Tableau 20 : Réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
46
|
69
|
Négatives
|
21
|
31
|
Total
|
67
|
100
|
L'observation de ce tableau nous montre que les chefs
contrôlent les tâches des agents, cela est affirmé par 46
sujets, à 69% contre 31% qui disent ne pas subir un contrôle de la
part de leurs chefs hiérarchiques.
Le manque de suivi doit à ce niveau interpeller
la hiérarchie car 31% c'est débordant dans une institution ou
l'administration doit normalement fonctionner pour la bonne marche de
l'organisation formelle ou informelle. Cela dénote d'un laissez-faire
qui sera à la base de tout désordre.
Question n°8 : Avez- vous connu une
promotion en grade durant ces trois dernières année oui ou
non ?
Tableau 21 : Réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
16
|
24
|
Négatives
|
51
|
76
|
Total
|
67
|
100
|
La lecture de ce tableau nous renseigne que 51 sujets,
soit 76% n'ont pas connu une promotion en grade dans les trois années
précédentes, et 16 sujets, soit 24% affirment le
contraire.
Ne pas être gradé pourrait être le
fait qu'il y a eu un grand nombre d'agents administratifs nouvellement
engagé, tel que prouvé par le tableau sur l'ancienneté.
N'empêche que certains soient aussi victimes du relaxe de
l'administration pour voir leurs dossiers bloqués à tel ou tel
autre niveau, par celui-ci ou celui-là pour des raisons connues ou
inconnues.
Question n°9 : Connaissez-vous ce que vous
êtes sensé faire tout en étant dans ce poste oui ou
non ?
Tableau 22 : Réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Je le sais très bien (Positives)
|
50
|
75
|
Je ne le sais pas vraiment (Négatives)
|
8
|
12
|
Je souhaite qu'on me le rappel souvent (incertaines)
|
9
|
13
|
Total
|
67
|
100
|
L'observation de ce tableau, nous montre que la
majorité (75%) connaît ce qu'elle doit faire. Mais c'est vraiment
curieux de voir des agents qui ne savent pas vraiment du tout et/ou à
qui il faut rappeler ce qu'ils doivent faire.
Une seule question nous vient à l'esprit, c'est
seule de savoir pourquoi ils sont engagés et sur base de quels
critères intérêts ? Encore une interpellation pour
l'employeur !
Question n°10 : êtes-vous
évalué pendant ou après l'exécution de votre
travail oui ou non ?
Tableau 23 : Réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
43
|
64
|
Négatives
|
24
|
36
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau nous montre dans son ensemble que 43 sujets
sont évalués et 24 sujets ne les sont pas.
Nos enquêtés jettent des fleurs à
leurs autorités qui ont encore un oeil ouverts sur ce que font leurs
administrés. Mais, il n'est pas encourageant de voir qu'il y ait un
groupe incontrôlé dans une entreprise. L'unanimité à
ce niveau prouverait le bon style managérial dans le chef des
autorités. La politique de deux poids est à exclure, elle frise
de dépassement et la lâcheté.
Question n°11 : La répartition des
tâches selon votre organigramme (poste) vous permet-elle de bien
travaillez oui ou non ? Si non, pourquoi ?
Tableau 24 : Répartition des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
46
|
69
|
Négatives
|
21
|
31
|
Total
|
67
|
100
|
A la lumière des données contenues dans
ce tableau, nous remarquons que 46 sujets, soit 69% travaillent aisément
et en temps recors grâce à une bonne répartition des
tâches selon leur job description, contre 21 sujets, soit 31% qui vivent
le contraire. Comme justification, voici leurs réactions
négatives :
Tableau 25 : Justification des
réactions négatives
Réponses justificatives
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Pas de job description
|
04
|
15
|
Incompétence des collègues du bureau
|
07
|
27
|
La non maitrise du métier
|
05
|
19
|
L'unité de commandement et de direction non
respectée
|
02
|
07
|
Non respect de la hiérarchie
|
03
|
12
|
Manque de collaboration
|
03
|
12
|
Job description mal comprise
|
02
|
08
|
Total
|
26
|
100
|
Après examen de ce tableau, nous constatons que
4 sujets, soit 15% reprochent à l'organisation de service et de
tâches le manque de job description, 5 sujets, soit 19% ne travaillent
pas correctement à cause du non maîtrise du métier, 7
sujets, soit 27% l'incompétence des collègues du bureau, 3
sujets, soit 12% reproche à l'organigramme le non respect de la
hiérarchie, la même portion reprochent l'organigramme, le manque
de collaboration, 2 sujets, soit 7 % reprochent à l'organigramme le non
respect de l'unité de commandement. La même proportion affirme que
l'ignorance du job description serait à la base de ne pas bien
travailler.
Question n°12 : L'horaire du travail vous
permet-t-il de garder l'équilibre sur le plan sanitaire, familial et
social oui ou non? Justifiez votre réponse
Tableau 26 : Les réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
48
|
72
|
Négatives
|
19
|
28
|
Total
|
67
|
100
|
Au regard de ce tableau, nous remarquons que 48 sujets,
soit 72% affirment que l'horaire de travail leur permet de garder
l'équilibre sur les plans ; précités, contre 28% qui
affirment le contraire.
Que pensent alors les sujets
déséquilibrés ?
Tableau 27 : Justification des
réactions négatives
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Trop des heures supplémentaires non payés
|
07
|
24
|
Pas de congé annuel
|
03
|
10
|
L'heure de la pause non respectée
|
19
|
64
|
Total
|
29
|
100
|
Les données de ce tableau nous donnent les
justifications négatives suivantes :
- Trop des heures supplémentaires, comme
élément perturbant l'équilibre sur le plan sanitaire (7
sujets, soit 24%)
- Pas de congé annuel, également,
dérangeant l'équilibre familial (3 sujets, soit 10%) et
enfin ;
- L'heure de pause non respectée (19 sujets, soit
66%)
Question n°13 : Quelle est votre situation
administrative maintenant ?
Tableau 28 : Situation de nos sujets
Situation
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Nouvelle unité (NU)
|
15
|
22
|
Mécanisé
|
52
|
78
|
Total
|
67
|
100
|
La lecture de ce tableau, nous fait voir que 52 sujets
sont mécanisés et 15 sujets de nouvelles unités attendent
encore à quand leur tour, dans une administrative où
généralement les uns ne veulent pas que les autres
accèdent aux mêmes avantages socio-professionnels comme eux.
Question n°14 : Votre situation est-elle
rassurant ou inquiétante ? Si non pourquoi ?
Tableau 29 : Réactions des
enquêtés
Réponses des sujets
enquêtés
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Inquiétante
|
22
|
33
|
Rassurante
|
45
|
67
|
Total
|
67
|
100
|
L'analyse des données contenues dans ce tableau,
nous indique que malgré tout ce qu'ils connaissent comme pression, nos
sujets reconnaissent à 67% l'assurance que leur procure leur
métier administratif ; ce que le 33% ne reconnaissent pas. Voici le
pourquoi de leur inquiétude. Dans leurs déclarations, ils
affirment qu'avec ce qu'ils touchent comme salaire et prime :
- ils n'arrivent pas à investir ;
- ils n'arrivent non plus à épargner quelque
chose en banque ;
- ils n'ont pas une assurance maladie ;
- le dû ne permet même pas de se nourrir
convenablement chaque jour ;
- comme conséquence, les enfants ne sont pas
scolarisés ;
- il y a trop de morts effrénés dans leurs
familles.
Nous comprenons par ces propos que tout tourne autour
de l'argent. Que l'employeur fasse un effort pour remettre le train sur les
rails pour assurer le minimum vital. Si non, quand l'administration est par
terre, c'est le pays qui s'écroule.
Question n°15 : Comment évaluez-vous
vos relations interpersonnelles ? Bonnes ? Assez bonnes ou
mauvaises ?
Tableau 30 : Réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Bonnes
|
65
|
97
|
Assez bonnes
|
02
|
03
|
Mauvaises
|
00
|
00
|
Total
|
67
|
100
|
Le constat heureux qui se dégage dans ce tableau
nous fait voir presque la majorité (97%) entretiennent de bonnes
relations interpersonnelles.
Comme dans toutes sociétés, vu les
différences sociales, les différentes éducations
reçues, les différentes personnalités bref les
différents comportements, il est pratiquement difficile d'entretenir de
bonnes relations avec tous, ce qui fait qu'il ait le 3% de nos sujets.
Question n°16 : Etes-vous de fois
aidé par vos chefs ou par vos collègues oui ou
non ?
Tableau 31 : Réactions des
enquêtés
Réponses des sujets
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
38
|
57
|
Négatives
|
29
|
43
|
Total
|
67
|
100
|
Eu égard à ce qui précède,
ce tableau nous montre que la majeur partie des enquêtés (57%)
reçoivent de l'aide contre ceux qui ne sont pas aidés ni par
leurs chefs, ni par leurs collègues (43%).
Cette dernière catégorie peut être
celle qui pourrait subir plus de stress que la première, étant
donné qu'ils sont victimes d'inattention administrative ou
professionnelle. Quant une catégorie est dans cette situation, elle est
ne peut qu'être frustrée et traumatisée, ainsi, elle
développe un système de défense du moi qui puisse se
traduire par le vol, l'agressivité, le catarcisme, la dépression,
le stress au second degré.
Question n°17 :Comment trouvez-vous le style
de commandement de votre chef hiérarchique ? Autocratique,
Démocratique ou laissez-faire ?
Tableau 32 : Styles de commandement des chefs
Réponses de sujets
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Autocratique
|
11
|
16
|
Démocratique
|
32
|
48
|
Laissez-faire
|
24
|
36
|
Total
|
67
|
100
|
Après analyse de données de ce tableau,
nous constatons que 11 sujets, soit 16% disent que leurs chefs ont le style
autocratique et 24 sujets, soit 36% reconnaissent le style de laissez-faire
dans la gestion de leurs chefs et enfin 32 sujets, soit 48% affirment que leurs
chefs sont de démocrates dans leurs gestions.
Question n°18 : Recevez-vous des
encouragements (verbaux, financiers ou autres) pour un travail bien
accompli oui ou non?
Tableau 33 : Réaction des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
48
|
72
|
Négatives
|
19
|
28
|
Total
|
67
|
100
|
L'examen de ce tableau nous fait voir que 48 sujets sur
67, soit 72% confirment qu'ils reçoivent des encouragements après
avoir bien accompli une tâche ou un travail et 19 sujets, soit 28% disent
le contraire.
Question n°19 : Votre environnement
professionnel vous permet-il d'exécuter vos tâches
journalières oui ou non ?, Si non pourquoi?
Tableau 34 : Les réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
26
|
39
|
Négatives
|
41
|
61
|
Total
|
67
|
100
|
L'observation de ce tableau nous montre qu'une
minorité des sujets enquêtés (26) soit 39% dit que
l'environnement du travail leur permet de bien travailler contre une
majorité de 41 soit 61% qui affirment le contraire. Le Tableau
ci-dessous étale les raisons avancées.
Les négativistes se justifient de la
manière suivante :
Tableau 35 : Justification des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
L'environnement non viable
|
13
|
18
|
Précarité des infrastructures
|
5
|
7
|
Manque des outils nécessaires
|
9
|
12
|
Aération médiocre
|
7
|
10
|
Eclairage insuffisant
|
10
|
14
|
Etroitesse de bureau
|
6
|
8
|
Trop de bruits
|
7
|
10
|
Trop de chaleurs
|
4
|
6
|
Conditions hygiéniques peu commodes
|
11
|
15
|
Total
|
72
|
100
|
Nous comprenons qu'à ce niveau, il y a de quoi
parler de stress. Mais le contraire pourrait déstresser et contribuer
efficacement à la productivité de l'entreprise, à la bonne
santé mentale et physique.
Nous signalons ici que le nombre 72 n'est pas la taille
de notre échantillon, mais plutôt la fréquence de
réaction des sujets enquêtés.
Question n°20 : Vous est-il
déjà au moins une fois arrivé d'attraper une maladie
causée par votre travail (maladie professionnelle) oui ou non ? Si
oui, qu'est ce qui serait à la base ?
Tableau 36 : Réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
49
|
73
|
Non
|
18
|
27
|
Total
|
67
|
100
|
La lecture des données contenues dans ce tableau
nous fait voir que 49 sujets, soit 73% affirment que leurs maladies auraient de
lien avec le travail contre 18 sujets, soit 27% qui disent le contraire.
Voici à présent les réactions des
victimes des maladies professionnelles :
Tableau 37 : Justification positives de nos
sujets
Réactions - causes
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Beaucoup de travaux
|
08
|
11
|
Exposé aux poussières
|
06
|
09
|
Stressé
|
07
|
10
|
La vision peut être entamée
(cécité)
|
05
|
07
|
Hémorroïde et de courbatures dus aux marche
à pied répétées
|
12
|
17
|
Trop des heures supplémentaires
|
4
|
6
|
Surmenage
|
3
|
4
|
Manque de repos
|
11
|
16
|
Mauvaises conditions de travail
|
9
|
13
|
Mauvaises conditions hygiéniques
|
5
|
7
|
Total
|
70
|
100
|
Il ressort de ce tableau ce qui suit :
- Beaucoup de travaux (8 sujets, 11%)
- Hémorroïdes dus aux marches à pied
répétées (12 sujets, 17%)
- Manque de repos (11 sujets, 16%)
- Mauvaises conditions de travail (9 sujets, soit
13%)
- Stressé (7 sujets, soit 10%)
- Exposés aux poussières (6 sujets, soit
9%)
- Mauvaises condition hygiéniques (5 sujets, soit
7%)
- Menace de cécité (vision entamée)
(5 sujets, 7%)
- Trop des heures supplémentaires (4 sujets,
6%)
- Surmenage (3 sujets, soit 4%)
Question n°21 : Quelle est parmi les raisons
ci-dessous, celles qui pourraient être considérées comme
cause d'absences éventuelles au travail ?
Tableau 38 : Les réactions de sujets
enquêtés
Réactions des sujets
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Manque de Transport
|
54
|
81
|
Manque de travail à faire
|
1
|
2
|
Je serai couvert par les collègues
|
7
|
10
|
Autres à préciser
|
5
|
7
|
Total
|
67
|
100
|
Ce tableau nous montre que :
- 54 sujets, soit 81% évoquent le manque de
transport comme raison d'une éventuelle absence
- 7 sujets, soit 10% disent être couvert par leurs
collègues
- 5 sujets, soit 7% ont évoqués à
chacun des raisons que nous avons jugés bon de ne pas les reprendre
à cause de leur pertinence et
- 1 sujet, soit 2% a dit de s'absenter quant il trouve
rien à faire.
Question n°22 : Votre entreprise ou
employeur vous garantit-il l'avenir oui ou non ?
Tableau 39 : Les réactions de sujets
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Oui
|
15
|
22
|
Non
|
52
|
78
|
Total
|
67
|
100
|
Les données contenues dans ce tableau nous font
voir que 52 sujets, soit 78% ont des inquiétudes sur leur avenir
socioprofessionnel contre 22%. L'incertitude plane sur leur carrière
surtout, comme ils ne l'on cessé de signaler dans les réactions
précédentes que la sécurité salariale
n'était pas assurée de manière décente ou
satisfaisante pour épargner et/ou investir.
Question n°23 : Votre prime et salaire, vous
permettent-ils de subvenir convenablement à vos besoins personnels et
familiaux ?
Tableau 40 : Réaction des
enquêtés
Réponses des
enquêtés
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
11
|
16
|
Négatives
|
56
|
84
|
Total
|
67
|
100
|
Après l'analyse des données contenues
dans ce tableau, nous constatons que la majorité des sujets
enquêtés, 56 sur 67, soit 84% affirment que ni la prime, ni le
salaire ne leurs permettent de subvenir convenablement aux besoins personnels
et familiaux, contre 11 sujets, soit 16% qui affirment le contraire.
Question n°24 : En cas de problème,
bénéficiez-vous de l'assistance de votre employeur oui ou
non ?
Tableau 41 : Réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
30
|
45
|
Négatives
|
37
|
55
|
Total
|
67
|
100
|
Au vue de ce tableau, nous remarquons que 30 sujets,
soit 45% affirment recevoir l'assistance financière en cas d'un
problème, contre 37 sujets, soit 55%. La différence étant
de 5% entre les deux réactions, nous comprenons que l'employeur assiste
en moyenne 50% de ses agents. Les critères de cette assistance doit
encore attirer l'attention de futurs chercheurs.
Question n°25 :Avez-vous peur de perdre
votre emploi oui ou non ? Si non, justifiez votre
réponse ?
Tableau 42 : Réactions des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Positives
|
54
|
81
|
Négatives
|
13
|
19
|
Total
|
67
|
100
|
L'observation de ce tableau nous fait voir que 54
sujets, soit 81 craignent de perdre leur emploi contre 13 sujets, soit 19% qui
affirment le contraire.
Le travail étant une sécurité
sociale pour tout employé, il est évident que les agents aient
peur de perdre leur travail. C'est question que l'employeur renforce les
assurances sociales pour la continuité de la survie en cas de perte du
boulot.
Tableau 43 : Justification positives des
enquêtés
Réactions
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
J'ai l'expérience qui m'aidera à trouver un
autre travail
|
3
|
23
|
Mon salaire ne représente pas grand-chose
|
3
|
23
|
J'aurai un autre travail meilleur que celui-ci
|
2
|
15
|
Mes diplômes et mon expérience mes rassurent
|
3
|
23
|
Je serai libre pour autres choses
|
1
|
8
|
Je suis capable de beaucoup des travaux et
commerce
|
1
|
8
|
Total
|
13
|
100
|
Nous avons en face de nous des enquêtés
confiants en eux-mêmes et sûr de leurs capacités et
compétences. Mais, l'inquiétude est que pourquoi est-ce qu'ils ne
peuvent pas mettre toute leur expertise à leur travail actuel ?
Question difficile à répondre.
DISCUSSION DES NOS RESULTATS
D'après les opinions de nos sujets sur les
questions allant de 1 à 6 et 12 à 14 se rapportant à la
catégorie des facteurs liées à la tâche ou au
contenu même du travail, les agents administratifs de l'Université
Pédagogique Nationale subissent des pressions dans l'exécution de
leurs tâches journalières (79%), cette pression est liée
à la charge ou au grand volume du travail où il y a trop à
faire (51%) et de façon monotone (64%) avec beaucoup de risque (66%) de
surmenage. Cette pression ne permet pas d'épuiser les tâches
journalières prévues (67%) parce que le temps imparti est trop
court, trop des ordres venant de partout (16%). L'horaire du travail est
équilibré (72%) mais les heures de pause ne sont pas
respectées (66%) et surtout trop d'heures supplémentaires non
payées (24%).
Cela signifie que les agents administratifs de
l'Université Pédagogique Nationale remplissent leurs tâches
sous pressions des priorités de plusieurs travaux à la fois qui
empêcheraient l'exécution normale des travaux journaliers comme
programmés.
Quant aux réactions des sujets
enquêtés par rapport aux questions 7 à 11 en rapport avec
le groupe de facteurs liés à l'organisation du travail, nous
observons que les tâches sont bien réparties et les chefs
contrôlent bien leurs exécutions (69%), chaque agent sait
très bien ce qu'il a à faire (75%) mais là où le
bat blesse est que la majorité des agents mettent plusieurs
années sans connaître de promotion (76%), ceci constitue un
handicap majeur et surtout stressant lorsqu'on a le mérite, car la
promotion est l'un des éléments de satisfaction au travail.
Les réponses des enquêtés aux
questions 15 à 18 se rapportant à la catégorie des
facteurs liés aux relations dans le travail, ils nous font remarquer que
les administratifs entretiennent de bonnes relations professionnelles (97%),
ils s'entraident dans l'exécution des tâches (57%), le style de
commandement usé par leurs chefs est démocratique (48%) et les
encouragements pour un travail bien accompli (72%) viennent cimenter le rapport
entre les chefs et subalternes.
Cela signifie que la présence de chefs et
collègues de travail augmente la confiance des agents administratifs de
l'Université Pédagogique Nationale et leur permet de bien se
conduire et en accomplissant plus efficacement et avec compétence les
tâches journalières.
Les réponses des enquêtés aux
questions 19 et 20 relatives au groupe des facteurs liés à
l'environnement physique et technique du travail, nous montrent que
l'environnement professionnel ne favorise pas un bon déroulement du
travail (61%) pour plusieurs raisons : un environnement non viable (18%),
manque des outils nécessaires (12%), conditions hygiéniques peu
commodes (15%), éclairage insuffisant (14%), pour ne citer que cela. La
plupart des maladies que connaissent les agents administratifs a un lien avec
l'environnement du travail (73%) comme les hémorroïdes et
courbatures (17%), le manque de repos (surmenage) (16%) etc.
Cela montre que la médiocrité de
l'environnement physique et technique du travail dans lequel oeuvrent les
agents administratifs, les condamne à travailler sous stress.
Enfin, les réponses de sujets aux questions 21
à 25 ayant trait au groupe de facteurs liés à
l'environnement socio-économique de l'Université
Pédagogique nationale, nous font observer que le manque de transport
(81%) comme cause d'absence au travail, un avenir non garanti par l'employeur
(78%), les primes et salaire ne permettent pas de subvenir aux besoins
personnels et familiaux (84%). Aucune autre assistance en cas de
problème (55%).
Ceci signifie que la pauvreté dans laquelle sont
condamnés à vivre les agents administratifs de
l'Université Pédagogique Nationale par un salaire bas et des
primes insignifiantes les met en permanence dans une situation stressante.
CONCLUSION
A l'issue de notre recherche intitulé
« les facteurs déterminants le stress chez les administratifs
de l'Université Pédagogique Nationale, il convient de signaler
que notre désir était de connaitre les différents groupes
de facteurs, c'est-à-dire différentes situations qui peuvent
constituer des pression dans la vie des agents administratifs
enquêtés.
En faisant ce travail, voici la charpente de notre
problématique:
1. Quels sont les groupes de facteurs qui
déterminent le stress chez les agents administratifs de
l'Université Pédagogique Nationale ?
2. Quel est le groupe de facteurs qui influe le plus
négativement possible que les autres dans la prestation de services des
agents administratifs de l'Université Pédagogique
Nationale ?
3. Quel est le groupe de facteurs qui ne détermine
pas le stress dans le travail des administratifs de l'Université
Pédagogique Nationale ?
Face à cette préoccupation, nous avons
formulé les hypothèses de cette manière :
1. Il existe bel et bien plusieurs groupes de facteurs qui
détermineraient le stress de façon négative chez les
agents administratifs de l'Université Pédagogique Nationale.
2. La catégorie de facteurs liés à
l'environnement socio-économique influerait plus négativement que
d'autres groupes de facteurs dans la prestation de service de nos
enquêtés.
3. Le groupe de facteurs liés aux relations
interpersonnelles ne déterminerait pas le stress chez les administratifs
de l'Université Pédagogique Nationale.
Pour leur vérification, les méthodes
documentaires et analytique, appuyées par le questionnaire
d'enquête, l'entretien libre, l'analyse documentaire nous ont servi des
techniques pour récolter les données, et le pourcentage et
l'analyse de contenu comme techniques nous ayant servi de traiter nos
résultats. C'est ainsi que nous avons administré un questionnaire
d'enquête à un échantillon de 67 agents administratifs de
l'Université Pédagogique Nationale, tiré d'une population
de 623 administratifs. Les réactions recueillies ont été
présentées, analysées et interprétées, ce
qui nous a permis d'aboutir aux résultats suivants :
- Au vu des résultats, tels que
présenté au point de notre discussion des résultats car
sur cinq groupes de facteurs, quatre déterminent le stress de
façon négative à savoir le groupe de facteurs liés
à la tâche ou au contexte du même travail avec de pressions
dans l'exécution de tâches journalières (79%), le groupe de
facteurs liés à l'organisation du travail avec la promotion qui
tarde à venir (76%), le groupe de facteurs liés à
l'environnement physique et technique ne favorisant pas un déroulement
du travail (61%) et le groupe de facteurs liés à l'environnement
socio-économique avec des primes et salaire ne permettant pas de
subvenir aux besoins personnels et familiaux (84%).
- Nous avons en outre confirmé notre
deuxième hypothèse car sur les quatre groupes de facteurs
déterminant négativement le stress chez les administratifs de
l'Université Pédagogique Nationale, le plus déterminant
est celui lié à l'environnement socio-économique avec un
salaire bas, et des primes ne permettent pas de subvenir aux besoins personnels
et familiaux (84%).
- Enfin, nous avons confirmé notre dernière
hypothèse étant donné que sur les cinq groupes, seul le
groupe de facteurs liés aux relations interpersonnelles dans le milieu
du travail qui n'a pas déterminé le stress chez les agents
administratifs à (97%).
Il s'avère que toutes nos hypothèses sont
confirmées conformément à leur vérification selon
les différents groupes des facteurs considérés. Voici en
présent nos avis et suggestions en direction :
1. Du gouvernement de la République : qu'il
prenne à bras le corps le problème salarial des agents
administratifs de la fonction publique en général et celui des
agents administratifs de l'Université Pédagogique Nationale en
particulier, en prévoyant un barème raisonnable et
réfléchi, tout en tenant compte des réalités en vue
de leur permettre de nouer les deux bouts du mois, et surtout chasser le
stress, causé par le déséquilibre sociale et la vie
professionnelle.
2. Des autorités de l'Université
Pédagogique Nationale : que les autorités académiques
et administratives améliorent les conditions du travail :
- En agrandissant certains bureaux, tout en respectant les
normes d'aération et en les équipant en matériels
adéquats ; sans oublier les bonnes conditions
hygiéniques ;
- En prévoyant un transport conséquent
à leurs agents administratifs ;
- En respectant leur congé annuel et les heures de
pause.
3. Des agents administratifs de l'Université
Pédagogique Nationale : que les agents administratifs de
l'Université Pédagogique Nationale stressés se confient
aux médecins et psychologues pour des conseils pratiques et fassent
aussi des exercices physiques pour atténuer les effets de
glucocorticoïde dans le sang ;
- Qu'ils sachent aussi bien connaître leurs
tâches pour bien les exécuter afin de revendiquer clairement
surtout avec précision leurs droits.
Notre investigation n'est pas exhaustive. Ainsi,
d'autres chercheurs peuvent exploiter ce thème sur le stress pour
aborder d'autres catégories professionnels et d'autres aspects non
encore exploités.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
- BRUNO COMBY, Stress-control, Guide pratique pour
vous libérer du stress par les
méthodes naturelles, 2e
éd. Dangles, Paris, 1988
- CANOUI P., MAURANGES A., et Florentin A., Le syndrome
d'épuisement professionnel des
soignants, éd. Masson, Paris,
1998.
- D.HELLRIEGEL, JW, SLOCUM et RW WOODMAN, Management
des organisations, éd. De Boeck,
Paris, 1997
- DELANSHEERE, G., Introduction à la recherche en
éducation, 4e éd. Armand
Colin, Paris, 1976
- DEMOUSQUES, M, La monnaie, éd. Economies,
Paris, 1998
- GRAWITZ, M., et PITON R., Méthodes en sciences
sociales, PUF, Paris, 1974
- KAPENGA KASONGO, JJ, Eléments de la
psychologie, éd.CERUPN,
Université Pédagogique Nationale,
Kinshasa, 2010
- LUMEKA LUA YA SENGA, Théorie de la recherche
scientifique, Cahier I, éd. ISR,
Kinshasa, 2007.
- NZEY KIMU ZILU, P., Le psychologue du travail est
manager, CRPA, Kinshasa, IPN, 2004
- ROBERT LAFON, Vocabulaire de psychologie et de
psychiatrie de l'enfant, PUF, Paris,
1973
II. DICTIONNAIRES
- Dictionnaire, Petit Robert, éd. Larousse, Paris,
1998
- Larousse, Dictionnaire illustré, éd.
Larousse, Paris, 1988,
- Larousse, Dictionnaire Universel,
Aubert-édicté, Paris, 1998
- Larousse, Dictionnaire Universel, éd. Larousse,
Paris, 1982
- Microsoft Encarta2007, MS corporation, 2006.
- PIERON H., Vocabulaire de psychologie, PUF, Paris,
1967
- SILLAMY N., Dictionnaire de psychologie, Librairie
Larousse, Paris, 1967.
- Wikiédia, Dictionnaire en ligne.
III. REVUES, ARTICLES, RAPPORTS ET AUTRES
DOCUMENTS
- CARTEN PHILIPPE, tue le stress avant qu'il vous
tue, Manuel pratique de gestion du stress,
CHUB- Brugman, Bruxelles, 2010.
- Daniel Collect - Cassart, Les facteurs
déterminants le stress au
travail, in santé et sécurité
professionnelle de revue de l'Institut National
de Recherche et Sécurité Sociale,
Paris, 2007
- Daniel Collet-Cassart, Stress encore, toujours et de
plus en plus, in revue stress et maladies
psychosomatique, mars 2001
- DE BACKER et alii, Etude sur le stress au travail,
scores normatifs, étude des
déterminants et recherche prospective
sur la relation avec l'absentéisme et
avec l'incidence des maladies
cardio-vasculaires, in psychologie et
organisation, ULB, 1997.
- Jean François Chanlat, Théories du
stress et psychopathologie du travail,
in prévenir n°20, 1e semestre,
Paris, 1990
- LUKOMBO E., « Le stress fait partie de
notre vie » in enfant et la
société, Kinshasa, n°005, avril - juin,
2008
- NEBOIT M., Le stress au travail :facteurs
psychosociaux dans le travail, in cahier
de notes documentaires, Hygiène et
sécurité du travail, n°172, Paris,
1994
- OMS, Déclaration d'Alma Ata sur les soins de
santé primaire, Suisse, 1978.
- RAIX A., Le burn out, «archives des maladies
professionnelles », Volume 52,
n°04, Paris, 1991
- Secrétariat Général
Académique, Dépliant sur les options et
études organisées à l'UPN, 2009 -2010
- Secrétariat Général
Académique/UPN, Rapport Annuel, 2009 -
2010.
- STAVROULA L., et autres, Organisation du travail et
stress, Approche systématique du
problème à l'intention des
employeurs, des cadres dirigeants et
représentants syndicaux, In série
protection de la santé des travailleurs,
n°03, KU, 1990.
IV.TFC, MEMOIRES ET THESE
- ALTAMANN LAURENCE, Evaluation du stress chez le
personnel de l'ANPE, Thèse de doctorat
en Médecine du Travail,
Université Louis Pasteur, Paris,
2000
- KALOMBO ILUNGA G., Opinions des étudiants de
l'Université de Kinshasa sur la mutation
de l'IPN en université, Mémoire
de licence, OSP, IPN- Kinshasa, 2003-2004
- MAKONGO BOTAKA J.R., Evaluation du niveau de stress
individuel du personnel enseignant de
l'UPN, Mémoire de licence, OSP, UPN-
Kinshasa, 2008 -2009
- NGALU MUKONKOLE R., Organisation, l'univers des
conflits, cas de syndicats SYECO et SYNECAT,
Mémoire de licence, GAS, UPN-Kinshasa,
2008 - 2009
- NTAMBWE LUBANGI S., Le niveau de stress chez les
administratifs de l'Université Pédagogique
Nationale (UPN), TFC, GAS, UPN-Kinshasa,
2008-2009
V. NOTES DE COURS
- MANDOSI MAMPUYA, Statistique descriptive, cours
inédit, G1 GAS, UKN-Kinshasa,
2004-2005
- MPIUTU ne MBODI, Psychologie générale,
cours inédit, G1 GAS, UKN-Kinshasa,
2004-2005
- NDANDULA MUKONDO, Méthodes de recherche en
sciences, cours inédit, G2, GAS,
UPN-Kinshasa, 2004- 2005
- NGONGO DISASHI, P., Recherche scientifique en
éducation, cours inédit, G2, GAS,
UPN-Kinshasa, 2005- 2006
- NZEY KIMU ZILY, P., Initiation à la recherche
scientifique, cours inédit, G2 GAS,
UPN-Kinshasa, 2005 - 2006
VI.SITE WEB
-
www.stressanxiete.fr
-
www.gererlestress.fr
-
www.vaincre-le-stress.net
-
www.observatoiredustress.org
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
IN MEMORIUM
ii
DEDICACE
iii
REMERCIEMENTS
iv
INTRODUCTION
1
0.I. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
4
0.3. CHOIX ET INTERET DE
L'ETUDE
5
0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL
6
0.6. REVUE DE LA LITTERATURE
7
0.7. DELIMITATION DU SUJET
11
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
11
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS
THEORIQUES
12
I.1. LE STRESS
12
I.1.1. HISTORIQUE DU CONCEPT
STRESS
12
I.1.2. LES CAUSES DU STRESS
14
I.1.3. LES SYMPTOMES ET SIGNES DU
STRESS
16
I.1.4. TYPES DE STRESS
18
I.1.5. LES EFFETS DU STRESS SUR LE CORPS,
NOS EMOTIONS ET NOS COMPORTEMENTS
20
I.1.6. LE BON ET LE MAUVAIS
STRESS
21
I.1.7. LES SYNDROMES
D'ADAPTATION
22
I.1.8. LE BURN OUT ET LE
KALOSHI
24
I.1.9. MAUVAISES METHODES DE GESTION DU
STRESS
26
I.1.10. BONNES METHODES DE GESTION DU
STRESS
26
I.1.11. LE STRESS AU TRAVAIL
28
I.1.12. LES FACTEURS DE STRESS AU
TRAVAIL
32
I.2. FACTEUR
40
I.3. L'ADMINISTRATIF
41
I.3.1. L'ADMINISTRATION
42
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE DE
RECHERCHE
44
II.1. HISTORIQUE
44
II.2. CARACTERE JURIDIQUE
46
II.3. MISSION DE L'UPN
46
II.4. ORGANISATION ET
FONCTIONNEMENT
47
II.4.1. LE CONSEIL DE
L'UNIVERSITE
47
II.4.2. LE COMITE DE GESTION
49
II.4.3. LE CONSEIL DE FACULTE
52
II.4.4. LE CONSEIL DE
DEPARTEMENT
54
II.5. PERSONNEL ET ETUDIANTS
55
STRUCTURE DE L'UPN
(ORGANIGRAMME)
64
CHAPITRE III : APPROCHE
METHODOLOGIQUE
65
III.1. LA POPULATION
65
III.2. ECHANTILLON
66
III.3. CARACTERISTIQUES DE
L'ECHANTILLON
66
III.3. METHODOLOGIE DU
TRAVAIL
69
III.3.1. METHODE DU TRAVAIL
70
III.3.2. METHODES D'ENQUETE
70
III.3.3. METHODE ANALYTIQUE
71
III.3.4. TECHNIQUES DE RECOLTE DES
DONNEES
71
III.3.5. TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES
RESULTATS
73
III.3.5. DIFFICULTES
RENCONTREES
73
CHAPITRE IV : PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
75
DISCUSSION DES NOS RESULTATS
98
CONCLUSION
101
BIBLIOGRAPHIE
105
TABLE DES MATIERES
110
* 1 D. HELLRIEGEL, JW, SLOCUM et
RW WOODMAN, Management des organisations, Ed. De Boeck Paris, , 1997, p.
553
* 2 Idem, p. 550
* 3 Daniel Collet-Cassart,
Stress encore, toujours et de plus en plus, in revue stress et maladies
psychosomatique, mars 2002, Agence Presse/USA
* 4 Samuel TAMBWE LUBANGI., Le
niveau de stress chez les administratifs de l'Université
Pédagogique Nationale, TFC, GAS, UPN, 2008-2009, p. 7
* 5 Stress, troubles liés
au « Microsoft encarta®2007 (DVD) Microsoft corporation,
2006
* 6 D. HELLRIEGEL, J.W. SLOCUM
et RW WOODMAN, op.cit., p.550
* 7 NDANDULA, Méthodes de
recherches en sciences sociales, cours inédit, G2 GAS, UPN-KInshasa,
2009-2010
* 8 NZEY KIMU ZILY, P.,
Méthodes de recherche en sciences sociales, cours inédit, G2 GAS,
UPN-Kinshasa, 2005-2006
* 9 Jean François
CLANLAT, Les théories du stress et psychopathologie du travail,
in revue prévenir n°20, 1e semestre n°02, 1990., p.
7
* 10 Jean François
CLANLAT, op.cit., p. 7
* 11 MAKONGO BOTAKA, J.R,
L'évaluations du niveau de stress individuel du personnel enseignant de
l'UPN, Mémoire de Licence, OSP, UPN-Kinshasa, 2008 - 2009.
* 12 TAMBWE LUBANGI, S, Le
niveau de Stress chez les administratifs de l'UPN, TFC, GAS, UPN-Kinshasa, 2008
-2009
* 13 Laurence ALTMANN,
Evaluation du stress chez le personnel de l'ANPE, Thèse de doctorat en
Médecin du Travail, Université Louis Pasteur, Paris, 2000,
p.13
* 14 KAPENGA KASONGO, JJ,
Elément de psychologie, CRUPN, UPN-Kinshasa, 2010, p. 123
* 15 STRESS AU TRAVAIL, in
www.stressanxiete.fr
* 16 Dictionnaire Larousse,
op.cit., p.1867
* 17 M. NEBOIT, Le stress
au travail, facteurs psychosociaux dans le travail, cahier de notes
documentaires, Hygiène et sécurité du travail, n°172,
Paris, p. 359
* 18
www.stressanxieté.fr/causesdetress
* 19 CAUSES DE STRESS, in
www.stressanxiété.fr
* 20 Idem
* 21 LES SYMPTOMES ET SIGNES DU
STRESS, in
www.vaincre-le-stres.net
* 22 CANOUI P, MAURANGES A, et
Florentin A, Le syndrome d'épuisement professionnel des
soignants, Ed. Masson, Paris, 1998, p. 53
* 23 TYPE DE STRESS, in
www.stressanxiete.fr
* 24 KAPENGA KASONGO, JJ,
op.cit., p.
* 25 Idem, p.
* 26 ALTMANN L ; op.cit.,
p. 21.
* 27 ALTAMNN L, op.cit.,, p.
23
* 28 Ibdem, p. 24.
* 29 Ibidem, p.24
* 30 Idem,, p. 27
* 31 Institut National des
Recherches et de Sécurité Professionnelle, Paris,
* 32 INRS, stress au travail,
une réalité, quelle prévention, quel acteur et quel
outils, rapport du congrès organisé par INRS, Nancy, du
1er au 2e février 2007 .
* 33 Idem
* 34 Agence
Sciences-Presse/USA, Le stress tue les cellules du cerveau, article
publié le 13 mars 2007, p.5
* 35 ALTMANN, L., op.cit,
p.23
* 36 CARTEN PHILIPPE, tue le
stress avant qu'il vous tue !, manuel pratique de gestion du stress,
CHUB - Brugman, Bruxelles, Belgique, 2010.
* 37 COMMENT EVITER LE STRESS,
in
www.stressanxiete.fr
* 38 BRUNO COMBY,
Stress-control, Guide pratique pour vous libérer du stress par les
méthodes naturelles, 2e éditions, Dangles,
Collection « psycho-soma », Paris, 1988
* 39 KAPENGA KASONGO, JJ,
op.cit., p.
* 40 STRESS AU TRAVAIL,
www.stressanxiete.fr
* 41 STAVROULA, L.,
Organisation du travail et stress, Approche systématique du
problème à l'intention des employeurs , des cadres dirigeants et
de représentants syndicaux, Royaume -Uni, 2003, p. 5
* 42 Idem, p. 7
* 43 STAVROULA, L,
op.cit p. 23
* 44 Organisation Mondiale de
la Santé (OMS), Déclaration d'Alma Ata sur les soins de
santé primaire, Suisse, 1978.
* 45 STAVROULA L, op.cit,
p.20.
* 46 STAVROULA LEKA et alii,
op.cit, p. 5-6
* 47 Dictionnaire, Larousse
Petit Robert, Paris, Ed. Larousse, Paris, 1998, p. 1522
* 48 KAPENGA KASONGO, JJ,
op.cit, p. 128
* 49 ROBERT LAFON,
Vocabulaire de Psychopédagogie et de psychiatrie de l'enfant,
PUF, Paris, 1973, p. 235
* 50 Idem, p.425
* 51 MPIUTU ne MBODI,
Psychologie générale, cours inédit, G1 GAS, IPN-Kinshasa,
2004 -2005., p.25
* 52 MPIUTU ne MBODI,
op.cit., p. 24
* 53 I ROBERT LAFON, op.cit,
p.,, p. 245
* 54 Dictionnaire, Petit
Robert, op.cit. p.
* 55 ROBERT LAFON, op.cit, p.,
* 56 Idem, p.
* 57 MPUITU ne MBODI,
op.cit., p.36
* 58 Idem, p. 38
* 59 Dictionnaire, Petit
Robert, op.cit. p. 748
* 60 Idem, p. 748
* 61 Ibidem, p. 749
* 62 ROBERT LAFON,
op.cit., p.201
* 63 Dictionnaire, Petit
Robert, p.452
* 64 Idem, p. 452
* 65 Dictionnaire, Larousse
Illustré, p. 48
* 66 NZEY KIMU ZILY, P., Le
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