2.1.2.2 : Les activités économiques
2.1.2.2.1 : L'agriculture
Dans l'ensemble de la commune, l'agriculture constitue la
principale activité avec une prédominance de l'agriculture
pluviale. Les principales spéculations sont le mil, le sorgho et le
niébé. Les outils aratoires sont rudimentaires (chapitre 2 :
2.2). Cependant, on note l'utilisation des charrues bovines et par endroit la
houe asine.
Les cultures de contre saison qui constituent des alternatives
visant à accroitre le stock vivrier et générer des revenus
sont très peu développées en raison de la profondeur de la
nappe et des moyens financiers très limités des populations.
2.1.2.2.2 : L'élevage
Deuxième activité après l'agriculture,
l'élevage reste un capital d'épargne mais aussi une
stratégie anti risque. En effet, en période de difficulté,
la vente de bétail constitue une stratégie de survie.
Cependant, l'effectif exact du cheptel de la commune n'est pas
maîtrisé du fait de l'indisponibilité des données du
Recensement Général de l'agriculture et du cheptel par commune.
Néanmoins, le diagnostic communal en 2007 a permis d'estimer le cheptel
de la commune à 24.703 Unité Bétail Tropical (UBT)
(tableau 5) et la volaille à 33.160 unités.
29
La commune dispose également d'un important
marché de bétail (Maïmakayiné) mais aussi des zones
de pâturages surtout dans la partie Nord. On note aussi six (6) aires de
pâturages : Akoira, Dodoria, Maïmakayiné, Marjack,
Dagnayé, Intougaye et les autorités communales comptent en
aménager dix (10) autres (PDC, 2007).
Tableau 5: composition du cheptel en 2007
Espèces
|
Nombre
|
UBT
|
Camelins
|
1379
|
1.379
|
Bovins
|
17.965
|
14.379
|
Ovins
|
19.779
|
2967
|
Caprins
|
22.303
|
3.345
|
Asins
|
3.402
|
1.701
|
Equins
|
939
|
939
|
Total
|
/
|
24.703
|
Source : Rapport du diagnostic communal, 2007 2.1.2.2.3 :
Les activités extra-agricoles
Elles concernent l'ensemble des activités qui
génèrent des revenus non agricoles. Il s'agit donc des
activités secondaires qui entrent dans des stratégies anti
aléatoires et de gestion de mauvaise saison. Ces activités
regroupent le commerce, l'artisanat et la cueillette. Les produits de
l'artisanat les plus fréquents concernent les produits de la forge, du
tissage des cordes, de la poterie, la sculpture, etc.
Traversée par une voie latéritique sur
près de 93 km (RN36), la commune dispose de deux importants
marchés hebdomadaires (Kiria et Maïmakayiné)
fréquentés par les commerçants du Nigeria et de la
région de Tahoua, qui favorise la vente et la revente des
différents produits locaux et accentuant le développement de ces
activités. A côté de ces deux marchés, la commune
possède également d'autres marchés secondaires : Walwala
et Akoira.
30
Figure 1 : Localisation de la zone
d'étude
31
|