3.2 Présentation de `'Action Enfants de Tous''
de Caritas-Mali
Le projet Action Enfant de Tous, Caritas-Mali, a
été initié en 1992, sous l'impulsion de Feu Monseigneur
Luc Auguste SANGARE, ex archevêque de Bamako qui s'est montré
très préoccupé par la question des enfants de la rue de
Bamako. Il a fait appel aux institutions et aux spécialistes qui ont
fait leurs preuves dans certains pays pour fonder « Action Enfant de
Tous.»
Ainsi Jean Jacques et Annick sont venus à Bamako pour
démarrer cette action en septembre 1992. « Action Enfant de
Tous »s'inscrit dans les activités de Caritas-Mali et le plan
d'action du ministère de la promotion de la femme de l'enfant et de la
famille perd l'appellation.
« Action enfant de tous (Caritas-Mali)» dispose
d'un centre de SECAMA (secours catholique du Mali) crée sur l'initiative
de Feu Monseigneur Luc SANGARE archevêque de Bamako depuis octobre
1992.
Dès le 06 janvier 1993
Caritas-Mali « action enfant de tous » a accueilli
1806 enfants et en 2004 il y a eu 266 nouveaux enfants accueillis, 168
retrouvés en famille pour un coût moyen de 25.000Fcfa par retour,
et 24 orientés en foyer.
3.2.1 Buts et Objectifs
Le but de l'action enfant de tous est de ralentir voire
supprimer le phénomène des enfants en rupture avec leurs familles
vivant dans les rues de Bamako.
- accueillir, écouter et orienter ;
- accompagner en famille ;
- assurer la protection des enfants en rupture familiale
vivant dans la rue ;
- assure la prise en charge temporaire de certains enfants
à travers des centres d'accueil et des foyers d'hébergement.
- Favoriser la scolarisation ;
- Favoriser l'apprentissage d'un métier ;
- Aider à l'insertion économique ;
3.2.2 Groupe cible
« Action enfant de tous (Caritas-Mali) »
s'adresse aux enfants âgés 6 à 18 ans, en rupture familiale
vivant nuit et jour dans la rue, aux enfants égarés, aux enfants
victimes de traite et aux enfants migrants en difficulté.
3.2.3 Stratégies d'intervention
a- Les tournées de rue
Cette activité est le point de départ des
activités de « action enfant de tous.» Les
éducateurs vont vers les enfants, dans la rue leur milieu
d'évolution pou les connaître et se faire connaître d'eux.
Pour se faire connaître les éducateurs cherchent à
identifier les endroits les plus fréquentés par les enfants. Les
descentes en ville se font le jour et la nuit.
D'une manière générale, les endroits les
plus fréquentés par les enfants sont les gares routières,
les marchés, la gare ferroviaire les alentours des lieux de culte, les
croisements des grandes routes et la place de l'Assemblée Nationale.
L'éducateur faisant cette activité, se
présente à l'enfant de façon simple et amicale, dans
l'unique but de l'orienter vers sa famille ou le centre d'écoute sis
à Quinzambougou pour les garçons et à Lafiabougou pour
les filles.
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