L'apport de caritas-mali dans l'insertion des enfants de la rue en commune du district de Bamako au Mali.( Télécharger le fichier original )par Sababou CISSE Faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines- Bamako -Mali - Maitrise en sciences de l'éducation 2009 |
CHAPITRE II : Définition de concepts et revue de la littérature2.1 Définition des conceptsEmile Durkheim dans son ouvrage intitulé « les règles de la méthode sociologique », à propos affirme que « le savant doit d'abord définir les choses dont il traite afin que l'on sache et qu'il sache de quoi il est question », c'est pourquoi pour mieux cerner l'objet de notre étude, il est important de clarifier les concepts clés. Nous avons utilisé le dictionnaire le petit Larousse illustré 2008, le dictionnaire en sciences sociales, etc. 2.1.1 ApportSelon le dictionnaire le petit Larousse Illustré 2008 définissant que « l'apport c'est l'action d'apporter », contribution faite par une institution, une organisation, un groupe de personnes, un individu dans une action bien déterminée. L'apport consiste à faire un transfert du patrimoine de l'apporteur à celui de la personne ou de l'entité qui est appelé à recevoir l'apport
2.1.2 EnfantDéfinir l'enfant n'est pas une chose aisée car plusieurs paramètres entrent en ligne de compte. Un enfant s'entend comme tout être humain âgé de moins de dix huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable. Juridiquement et selon la convention relative aux droits de l'enfant, un enfant est tout être vivant âgé de 0 à 18 ans, période qui s'étend de la naissance à la maturité physique et affective. Quant à l'enfance, « est à la fois une réalité biologique psychologique et sociologique. Elle est la période qui s'étend de la naissance à l'âge de 12 ans, la fin de l'enfance est marquée par l'avènement de la puberté. » 2.1.3 RueSignifie un endroit quelconque autre qu'une famille ou une institution d'accueil, tels que les édifices publics ou privés comprenant bâtiments, cours, trottoirs. La rue a depuis toujours une connotation péjorative par rapport à une société normalisée comme un lieu d'insertion malsaine, témoin de toutes les exclusions et marginalisation ; elle s'inscrit dans une dynamique de rejet dans l'espace public de ce qui ne mérite pas d'être conservé dans l'espace privé. 2.1.4 Enfant de la rueLes expressions, telles que « enfants en situation de rue » ou « enfants vivant dans la rue » sont de plus en plus recommandées par la communauté internationale. Néanmoins, pour plus de clarté, ce mémoire emploie le terme « enfants de la rue », expression couramment utilisée par les acteurs de terrain Selon la définition que propose l'UNESCO, « les enfants de la rue sont les garçons et les filles pour qui la rue est devenue leur lieu d'habitation ; ils en tirent leur propre moyen de subsistance ; ils y sont sans protection. Ils sont en rupture temporaire, partielle ou totale avec leur famille et la société »6(*). Trois catégories d'enfants se retrouvent confrontées à la rue : Les « enfants de la rue », qui vivent en rupture complète avec leur famille. Les enfants « dans la rue », qui y passent la majeure partie de la journée avant de regagner le foyer familial le soir venu. Les enfants vivant dans la rue avec leur famille constituent une troisième catégorie émergente. Le faible revenu des parents, l'échec scolaire, les conflits familiaux et la négligence des parents sont autant de raisons qui peuvent pousser l'enfant à vivre de façon partielle ou permanente dans la rue. Plutôt qu'y vivre, ces enfants y survivent. Leur quotidien les confronte à la drogue, à la violence, aux rivalités entre gangs et tout particulièrement aux risques d'infection par le VIH, liés notamment à leur sexualité précoce, à l'échange de seringues non stérilisées, au manque d'information, etc. * 6Sommet mondial pour les enfants UNESCO Pierre Erny «enfant dans la pensée traditionnelle de l'Afrique noire» P.149 Ed Cartha |
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