1. Présence des parcelles, pourtant
habitées, en partie inondées et envahies par des masses herbeuses
et par des plantes hydrophytes fixées émergées ;
2. Les installations sanitaires sont
inexistantes dans de nombreuses parcelles et là où elles
existent, elles sont non hygiéniques. Dans les basses terrasses,
où la nappe phréatique est superficielle, celle - ci est
constamment contaminé par les excrétas provoquant ainsi de
nombreux problèmes de salubrité publique surtout au moment des
inondations lorsque les matières fécales refluent la surface
surnageant sur les eaux;
3. Présence des Rues sans
tracé fixe ou se terminant en impasse à cause des inondations et
des marécages. D'autres rues présentent une morphologie
changeantes en fonction de saison : transformées en mares,
ruisseaux ou ravins, remplies de masses herbeuses et d'immondices en saison de
pluies, elles sont couvertes de poussières et de sable en saison
sèche ;
4. En raison de sa situation
écologique particulière, le pool Kingabwa compte de nombreux
ruisseaux permanents: Kwamataba, Bokele, Bwangongo, Mvuzi, Belle vue, Muzu,
Moleka et N'Djoku. Comme on peut le constater la plupart de ces ruisseaux
portent les noms des avenues ou rues. Ceci s'explique par le fait qu'ils
prennent naissance dans les rues concernées. D'autre part, ces petits
cours d'eau sont utilisés par les industries et usines installées
dans le secteur comme exutoires pour l'évacuation des eaux usées
et divers effluents industriels provenant de leurs activités. C'est le
cas notamment de la savonnerie SULFO située dans le quartier Ndanu qui
rejette ces effluents riches en soude caustique dans la rivière
N'Djoku.
5. Dans ce pool, le quartier Ndanu se
révèle plus sensibles et plus vulnérable que les autres
quartiers en raison de sa situation topographique particulière. Il est
limité au Sud par la voie ferrée venue des faubourgs Est de la
ville, au Nord par la rivière Matete, à l'Est par la
rivière N'Djili et à l'Ouest par la Route des poids lourds
appelée actuellement Avenue Bobozo. Il a une superficie 318 ha. Cette
vallée, située à 250 m d'altitude, est
délimitée par les rivières, N'Djili et Matete. Jusqu'en
1980, cette vallée appartenait en grande partie à la Mission
Agricole Chinoise en sigle M.A.C. qui a modifié le tracé de la
rivière N'Djili à ce niveau et a installé à cet
endroit une rizière et une porcherie ;
6. L'exploitation du kaolin notamment dans
la localité maman Anzenze constitue également un problème
important d'environnement du fait qu'elle aggrave les inondations par suite de
nombreux trous creusés par les divers exploitants .