3.2. La lutte pour les espaces géographiques
Cette lutte est nécessaire pour pouvoir
contrôler l'accès aux ressources. C'est les cas pour les
principales routes maritimes tels que : le Détroit d'Ormuz,
Détroit de Malacca, Détroit de Bab-el-Mandab, Détroit de
Gibraltar, le canal de Suez, canal de Panama etc.
La lutte autour de certains espaces au Proche-Orient permet le
contrôle des ressources en eau : c'est le cas de l'occupation du Golan
qui permet à Israël de satisfaire le quart de ses besoins en eau et
le contrôle de la Cisjordanie de combler le tiers de ces mêmes.
3.3. La lutte pour l'hégémonie
idéologique, ethnique et/ou nationale
Cette lutte peut être réellement fondée
sur le sentiment d'appartenir à la même communauté
d'idées, de peuple, d'une même nation, donc sur une
identité collective, ressentie plus ou moins passionnément par
les membres d'un groupe social comme devant s'imposer aux autres parce
qu'étant la meilleure, parce qu'étant "choisie" par une
divinité quelconque par exemple. C'est notamment le point de vue des
intégristes, fondamentalistes religieux, de toutes les religions, sans
exception.
Mais très souvent la lutte idéologique,
ethnique et/ou nationale, camoufle en réalité des
intérêts tout à fait matériels. C'est par exemple le
cas des luttes interethniques qui servent les intérêts des
puissances qui souhaitent contrôler des territoires stratégiques
étrangers, comme par exemple la lutte qui oppose les anglo-saxons au
francophones en Afrique, notamment entre la Rwanda et la RD Congo ; entre
les Hutus et les Tusis.
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