REPUBLIQUE DU TCHAD
UNITE -TRAVAIL- PROGRES
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR, DELA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE ET
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE,
D'ADMINISTRATION DES AFFAIRES ET
DE MANAGEMENT. (ISCAM)
Avenue Maldoum Bada Abbas, Quartier Goudji
Rue de 50m, Immeuble Thilam-Thilam ;
B.P :705, Email :
iscam_td@yahoo.fr ;
Tel : 2511514 ; Fax :
2511516.
MÉMOIRE DE FIN DE FORMATION
PROJET DE CREATION D'UNE ENTREPRISE DE PRODUCTION
ET COMMERCIALISATION DES SEMENCES AGRICOLES
DENOMMMEE "AL-WAKIL"
En vue de l'obtention de licence professionnelle en
Administration des Affaires
Option : Administration
des entreprises
Présenté et soutenu par :
Sous la direction de :
M.AHMAD IBRAHIM DJIBERT
M. KOULNODJI CONSTANT
Etudiant en 3eme Année
Enseignant a l'ISCAM
5emepromotion
2008 /2009
Sommaire
Remerciement.......................................................
Liste des
abréviations..................................................
Avant
propos............................................
Introduction
......................................................
Fiche de synthèse
.......................................................
1- Intérêt économique et
social.................................
2- Présentation de
l'initiateur.......................................
3- présentation générale du projet
..................................
4- Etude de
marché...........................................................
5- Action
commerciale...........................................................
6- Moyen de
production........................................................
7- Dossier
financier................................................................
Conclusion
générale..................................................................
Bibliographie...................................................
Annexe..................................................................
Table de
matières.......................................................................
DEDICACE
J'offre ce travail à mon père IBRAHIM DJIBERT et
à ma mère SADIA AHMAD et a toute ma famille.
REMERCIEMENTS
A la fin de ce travail, je remercie le tout puissant qui ma
donné le courage et la volonté de finir ce travail ; et
j'adresse toute ma gratitude et mes sincères remerciements a mon
encadreur M.KOULNODJI CONSTANT qui m'a guidé malgré ses
occupations.
Je tiens également à remercier l'Administration et
tout le corps professoral de l'ISCAM qui a contribué pendant trois(3)
ans a ma formation. Je saisie cette occasion pour remercier
Le Directeur de l'ISCAM M.YOUSSOUF RAHMA AMANE ;
Au bibliothécaire de l'ISCAM M. BOUTOKOUM
SOULEYMANE ;
Le Directeur de Lytecoot M.Gali
Au censeur de Lytecoot M.AHMAD GAMIA ;
Le secrétaire général Dr.MPAWA NKOLO JEAN
PIERRE.
Je tiens également à remercié les
responsables de l'ITRAD ; du DOIGT VERT ; de l'ONDR ; et du FAO.
LISTE DES ABREVIATIONS :
CNPS : Caisse
Nationale de Prévoyance
Sociale ;
IRPP : Impôt sur le
Revenu des Personnes
Physiques ;
SARL :
Société a Responsabilité
Limité ;
FIR : Fonds
d'Intervention Rurale ;
BTS : Brevet de
Technicien Supérieur ;
VAN : Valeur
Actuelle Nette ;
CAF : Capacité
d'Autofinancement ;
TRI : Taux de
Rentabilité Interne ;
SR : Seuil de
Rentabilité ;
P M :
Point Mort
DRCI : Délai de
Récupération des Capitaux Investis ;
IS : Impôt sur les
Sociétés ;
TVA : Taxes sur la
Valeur Ajoutée ;
IS : Indice de
Sécurité ;
PIB : Produit
Intérieur Brut ;
ITRAD : Institut
Tchadien de Recherche
Agronomique pour le Développement
MS : Marge de
Sécurité ;
BFR : Besoin en
Fonds de Roulement ;
DEA : Diplôme
d'Etude Approfondie ;
ONG : Organisme Non
Gouvernementale ;
ONDR : Office
National pour le Développement
Rural
FAO : Organisation des Nations unis pour
l'Alimentation et l'Agriculture
AVANT PROPOS
L'institut supérieur de commerce d'administration des
affaires et de management (ISCAM) est un établissement privé
d'enseignement qui a pour but de former des cadres tchadiens et
étrangers cela pour une période de cinq (5) années
réparties en deux (2) cycles principaux :
Le premier cycle mène à la licence et le second
cycle au Master2
L'ISCAM forme les étudiants dans les filières
suivantes :
Ø La comptabilité et finance ;
Ø La Gestion commerciale ;
Ø Banque et Assurance ;
Ø Expertise Comptable ;
Ø Administration des entreprises ;
Ø Marketing Management ;
Ø Sociologie de développement ;
Ø Informatique de gestion ;
Ø Gestion de projet ;
Ø Financial management ;
Ø Gestion des ressources humaines ;
Ø Management des entreprises ;
Ø Management public.
A cet effet, il est impératif que chaque étudiant
après trois ans de formation rédige un mémoire portant sur
une étude de faisabilité à la création d'un projet
et le soutenir devant un jury.
Dans le cadre d'espèce nous avons opté pour la
création d'une entreprise « de production et
commercialisation des semences agricoles ».
INTRODUCTION GENERALE
Le Tchad, grand pays enclavé d'Afrique centrale avec une
superficie de 1284000km 2 et une population estimé à
11700000 habitants selon le dernier recensement de la population et de
l'habitat de 2009, est pays à prédominance agropastorale.
L'agriculture, l'une de pièce motrice de l'économie
Tchadienne reste une vocation pour la population rurale (prés de
80%).Mais le constat reste amer étant donné que le Tchad bien
qu'il soit pays a prédominance surtout agricole vit depuis son
indépendance dans une carence alimentaire caractérisée par
une faible production des produits alimentaires.
De part ces problèmes soulevés que connait
l'agriculture tchadienne, il est impératif de trouver des solutions
immediates.Ainsi la création des entreprises spécialisées
dans la production des semences agricoles est vital pour le pays.
La sensibilisation des agriculteurs en vue de l'augmentation de
leur production en utilisant les semences sélectionnées
adaptées à leurs zones de culture serait un atout pouvant
permettre d'éviter les manifestations contre la faim qui se sont
déroulées a travers le monde en 2008.
En effet, la nécessité des activités
commerciales se fait sentir de plus en plus aussi bien au niveau de l'Etat
qu'au niveau de toutes les couches sociales.
Ce pendant la production des semences agricoles reste
pratiquée au Tchad sous forme traditionnelle alors qu'elle
représente une activité non négligeable puisqu'elle
contribue à l'autosuffisance alimentaire.
En outre la production des semences agricoles donne la
possibilité de réduire dans une marge importante le
déficit alimentaire qui touche la majorité de la population.
Ce pendant, ce projet permettra de valoriser la production des
semences et de résoudre le problème d'alimentation que souffre la
population tchadienne.
Pour réaliser ce travail, nous avons adopté le plan
suivant :
· Intérêt économique et social du
projet
· Présentation de l'initiateur ;
· Présentation générale du
projet ;
· Etude de marché ;
· Moyen de production ;
· Dossier financier ;
· Conclusion ;
· Annexes.
Fiche de synthèse
Nom du projet : Société
AL-WAKIL
Secteur d'activité : tertiaire
Type d'activité : Production et commercialisation des
semences agricoles
Chiffre d'Affaire Prévisionnel sur 5 ans
Année
|
N 1
|
N+2
|
N+3
|
N+4
|
N+5
|
Chiffres d'affaires
|
86.200.000
|
94.500.000
|
94.900.000
|
98.900.000
|
102.900.000
|
ü Coût du projet : 40.000.000
Ø 30.000.000 Pour l'investissement
Ø 10.000.000 de fonds de roulement de
départ
Ø Financement :
Fonds propre : 30.000.000 soit 75%
Dettes financières : 10.000.000 soit
25%
Tableau montrant la rentabilité de notre projet
:
Critère
|
SR
|
MS
|
IS
|
VAN
|
IP
|
DRCI
|
PM
|
TRI
|
Valeur
|
74.397.769,68
|
11.802.230,32
|
13,69%
|
4.717.336
|
1,12
|
4ans et 1mois
|
11nov.de l'année N
|
14,10%
|
INTERET ECONOMIQUE ET SOCIAL DE NOTRE PROJET :
Intérêt Economique :
Le Tchad est un pays à vocation agropastorale. De ce fait
l'agriculture joue un rôle très prépondérant dans
l'économie du pays.
L'importance de l'agriculture est primordiale puisqu'elle assure
la sécurité alimentaire.
Dans tous les cas que ça soit dans une organisation ou une
association, l'objectif poursuivi est de générer le profit.
En effet, la création d'une entreprise demeure aussi une
source d'acquisition pour le trésor public tout en
exonérant :
· les droits et taxes ;
· la TVA ;
· Et la création d'une richesse.
Intérêt Social :
Utilisée à grande échelle et avec toutes les
techniques modernes de production, la semence certifiée provenant des
variétés améliorées peut contribuer à
l'accroissement de la production agricole par l'augmentation des rendements.
Le développement d'une entreprise semencière peut
jouer un rôle de premier plan par :
v L'amélioration de la situation alimentaire des
populations urbaines et rurales;
v La possibilité de développer l'importation des
produits agricoles et des semences;
v l'amélioration de la qualité des produits
alimentaires et par voie de conséquence de l'état sanitaire de la
population.
v Et contribuer a la réduction de taux de
chômage.
En plus de son rôle dans l'augmentation des rendements et
leur stabilisation, l'utilisation de la semence certifiée issue des
variétés favorise également la qualité des
récoltes, augmentant ainsi la valeur commerciale des produits obtenus. A
titre d'exemple, l'amélioration de la valeur boulangère des
blés, l'accroissement du taux de protéines et de lysines dans les
grains du maïs.
PRESENTATION DE L'INITIATEUR
Il nous semble intéressant d'apporter notre contribution
à la réflexion en matière de création
d'entreprise.
Ceci par l'intermédiaire de notre mémoire de fin de
formation de licence portant sur l'étude de faisabilité d'un
projet de création d'une entreprise de production et commercialisation
des semences agricoles.
L'initiateur soucieux du sort de son pays en matière
agricole, il a une présomption qui permet au projet de se
réaliser dans des bonnes conditions.
Il s'agit de :
AHMAD IBRAHIM DJIBERT ; étudiant en fin de formation
de cycle de licence, nanti d'un baccalauréat série A4, session de
juin 2005.plus de détaille voir (curriculum vitae).
A- DESCRIPTIF GENERAL DU
PROJET
AL-WAKIL est une société à
responsabilité limitée par abréviation (S.A.R.L)
régie par les dispositions de l'acte uniforme de l'OHADA relatif aux
droits des sociétés commerciales et des groupements
d'intérêt économique (convention de l'OHADA) ainsi que par
ses statuts.
Il faut noter aussi que le Tchad est un pays a vocation
agropastorale , l'objectif de notre entreprise est de contribuer a
l'autosuffisance alimentaire pour permettre a la population d'avoir une
alimentation saine afin de garantir la sécurité alimentaire pour
ceux qui consomment nos produit puissent être satisfaits.
AL-WAKIL a aussi pour but de couvrir le pays en le ravitaillant
avec des semences de qualité supérieure pour répondre aux
besoins de la population et aussi la sélection des
variétés des semences qui répondent aux exigences
pédologiques et climatologiques locales ,le produire et mettre a la
disposition des producteurs.
Les produits de notre entreprise seront proposés aux
groupements des producteurs, aux ONG et aux particuliers. La plupart des moyens
de production que va utiliser AL-WAKIL sont sur le marché local et donc
ne demande pas assez d'effort extraordinaire pour leur mise en place.
Nous n'avons pas de concurrent direct dans ce domaine, mais cela
ne nous empêche pas d'être attentif aux attentes et aspiration de
nos clients potentiels. Nous mettons beaucoup l'accent sur une bonne
qualité et une bonne hygiène de nos produits.
B- GENESE
ET MOTIVATION DU PROJET
L'idée du projet est née suite au manque cruel des
entreprises de production et commercialisation des semences agricoles, à
cet effet celles qui sont sur place ne peuvent satisfaire la demande qui se
fait sentir de plus en plus.
Quand lieu même le Tchad est un pays agropastoral et
l'agriculture tchadienne dispose un atout non négligeable dans
l'économie du pays.
C'est dans ce contexte précis que nous avons jugé
utile de mettre en place cette activité dans l'objectif d'assurer la
sécurité alimentaire et de doper la production de façon
générale pour renfoncer les capacités de production.
C- ASPECTS JURIDIQUES
Du point de vue juridique, la société «
AL-WAKIL » appliquera la forme d'une société à
responsabilité limitée (S.A.R.L) et accomplira toutes les
formalités administratives avant d'y exercer.
Les documents administratifs et juridiques qui déterminent
l'existence légale de la société sont :
· Autorisation administrative d'exercice
commerciale ;
· Immatriculation au registre de commerce ;
· Attestation de non faillite ;
· Patente de l'année ;
· Carte d'impôts de l'année en cours ;
· Quitus fiscal ;
· Attestation de mise à jour de la CNPS ;
· Statut ;
· Référence bancaires ;
· Attestation fiscale (numéro d'identification
fiscale) ;
· déclaration des salaires à la CNPS.
AL-WAKIL est une société de droit tchadien, pour
mener ses activités elle respectera les règles légales en
vigueur tout au long de son existence.
ETUDE DE MARCHE
L'Etude du marché permet au gestionnaire d'entreprise
d'obtenir des informations précises nécessaires à la
planification et à l'organisation des activités. Pour les
producteurs de semences, l'étude de marché doit répondre
aux questions suivantes:
ü Quelles sont les cultures et variétés de
quoi que veulent-les cultivateurs?
ü Quel est le prix que veulent bien payer les
cultivateurs?
ü ?Quelle quantité de semence faut-il produire
annuellement?
ü Quelle est la quantité probable de semence que va
acheter chaque cultivateur?
ü Où est ce que les cultivateurs
préfèrent acheter les semences?
ü Quels autres clients pourraient être
intéressés à acheter des semences?
ü parfois l'étude de marché doit être
conduite avant la création de l'entreprise semencière, mais aussi
à une périodicité de 3- 4 ans après le lancement,
pour nous permettre d'être au courant des évolutions du
marché.
A- LE PRODUIT
On appelle semence, un organe ou fragment de
végétal capable de produire un nouvel individu. Couramment, on
donne le nom de semence à l'organe "graine" des différentes
espèces végétales qu'on sème, son nom latin du grec
sperma=semence, germe.
B- LA DEMANDE
La demande du marché relative a un produit se
définit comme « le volume total qui serait acheté
par une catégorie de clientèle donnée, dans un secteur
géographique donnée, au cours d'une période donnée,
dans des conditions d'environnement données et en réponse
à un programme marketing ».
1- LES CARACTERISTIQUES DE LA DEMANDE
En vue d'accroître la demande, nous devons avoir une bonne
compréhension des raisons pour lesquelles les paysans achètent
chez nous. Les raisons les plus fréquentes sont :
Ø Pour avoir de nouvelles variétés de
semences.
Ø Pour avoir des semences parce que les paysans ont
consommé ou vendu toutes leurs semences.
Ø Pour avoir des semences de bonne qualité.
Ø Pour compléter leurs stocks de semences en vue
d'accroître la superficie cultivable.
Ce pendant si la raison principale d'achat de nos semences est
d'obtenir de nouvelles variétés, nous devons considérer
attentivement comment accroître éventuellement l'offre.
2- Segmentation
La segmentation est une étude de marché permettant
d'analyser le marché dans tout son ensemble et de le décompose en
sous ensemble homogène.
Dans cette étude nous avons constater que les gens n'ont
pas forcement les mêmes comportement vis-à-vis du produit, c'est
pourquoi il faut procéder a un segmentation qui consiste a regrouper les
différents groupes des clients qui partagent de même façon
l'offre.
3- Segmentation de la demande
Il s'agit ici de classer ou subdiviser les clients de notre
entreprise en différents groupes :
Ainsi nous avons les ONG, les particuliers, et les groupements de
producteurs.
ü Les ONG ; ce sont des clients qui achètent en
quantité importante les semences et le distribuent paysans et parfois au
réfugiés sous forme d'aide.
ü Les particuliers ; c'est aussi des clients qui
achètent en quantité moyenne .ils tiennent compte
principalement des caractéristiques de l'après récolte
telle que la qualité, le goût ...
ü Les groupements des producteurs ; ce sont des clients
permanent et achètent une quantité importante pour la
culture.
4- Segmentation du produit
Dans ce cas de figure, notre produit sera divisé en trois
(3) segments :
ü Nous vendons en gros : cette caractéristique
est destinée aux clients qui consomment en grande partie nos produits
comme les ONG, et les groupements de producteurs.
ü Et nous vendons aussi en détail : cette vente
est destinée aux particuliers.
C- L'OFFRE
L'offre se définie comme étant la prestation d'un
produit ou service sur le marché face a une demande.
Notre entreprise offre des semences sur le marché de
N'djamena et les autres provinces.
Actuellement nous n'avons pas de concurrents directs dans ce
domaine .puisque personne ne pratique aujourd'hui au Tchad une
entreprise de production et commercialisation des semences agricoles.
Par contre, nous un avons un concurrent indirect qui est l'ITRAD
mais ce dernier cherche à produire des nouvelles variétés
et le mettre a la disposition des producteurs.
Ce pendant nous avons des avantages par rapport a nos concurrent
indirect ainsi :
· Nous pensons aux attentes et aspiration de la
clientèle ;
· Nous visitons chaque cinq à six mois nos clients
pour discuter et leur parler de notre produit et des notre nouvelles
variétés
· Nous renouvelons chaque deux à quatre ans notre
étude de marché pour savoir son évolution.
En effet la mise à la disposition des agriculteurs, des
semences de bonne qualité des variétés performantes en
quantité suffisante, au bon moment, au lieu concerné et au prix
convenable, demande une bonne coordination et un management soutenu de toutes
ces activités.
ACTION COMMERCIALE
L'Action commerciale est l'ensemble des actions
menées par une entreprise pour la maximisation du profit mais
également la maximisation du chiffre d'affaire ou la conquête du
part du marché.
Nous étudierons dans cette partie, l'objectif de la vente
et le marketing-mix.
A- Objectif de la vente
L'objectif de la vente permet a une entreprise de céder un
bien moyennant un prix convenu.
Il est préférable de traiter avec attention les
informations recueillies auprès des consommateurs pour accroitre la
demande.
Années N+1
Désignation
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Riz
|
40000
|
1600
|
64.000.000
|
Mil
|
10000
|
1500
|
15.000.000
|
Sorgho
|
8000
|
900
|
7.200.000
|
Total
|
|
|
86.200.000
|
Source : ITRAD
Années N+2
Désignation
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Riz
|
42900
|
1600
|
68640000
|
Mil
|
11800
|
1500
|
17800000
|
Sorgho
|
8500
|
900
|
8.010.000
|
Total
|
|
|
94.500.000
|
Source : ITRAD
Années N+3
Désignation
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Riz
|
43000
|
1600
|
68.800.000
|
Mil
|
12000
|
1500
|
18.000.000
|
Sorgho
|
8500
|
900
|
8.100.000
|
Total
|
|
|
94.900.000
|
Source : ITRAD
Années N+4
Désignation
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Riz
|
44000
|
1600
|
70.400.000
|
Mil
|
13000
|
1500
|
19.500.000
|
Sorgho
|
10000
|
900
|
9.000.000
|
Total
|
|
|
98.900.000
|
Source : ITRAD
Années N+5
Désignation
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Riz
|
45000
|
1600
|
72.000.000
|
Mil
|
14000
|
1500
|
21.000.000
|
Sorgho
|
11000
|
900
|
9.900.000
|
Total
|
|
|
102.900.000
|
Source : ITRAD
B-MARKETING-MIX
Le Marketing-Mix est une politique qu'une entreprise met en place
pour faire connaitre ses produits et ses ventes. Il comporte classiquement
quatre grandes composantes respectivement le politique de produit, de prix, de
distribution et de communication.
1-La
Politique de Produit
On appelle produit, tout ce qui peut être offert sur le
marché de façon à y satisfaire un besoin1(*)
Les produits de notre entreprise sont les semences agricoles
cette semences de qualité supérieur sera commercialisée au
Tchad. .
Pour ce faire il faut prendre de soin approprié sur
l'entretien du produit c'est-à-dire le respect de norme sanitaire est
pour cela nous mettons l'accent sur le délai d'expirations et le
conditionnement. Pour ce faire « AL-WAKIL » compte
renforcer son équipe de production par un technicien du domaine pour
veiller sur le respect du délai d'expiration.
2-La politique du prix
La politique de prix occupe un rôle central aussi bien en
théorie qu'en pratique.2(*) Pour fixer le prix il faut voir le prix du
marché et le coût de revient du produit.
Nous accordons a nos clients fidèles les 3R (Rabais,
Remise et Ristourne) afin de garder notre part du marché et pourquoi pas
d'en augmenter car la fidélité d'un certain nombre de client peut
attirer d'autre.
Selon nos investigation sur le terrain, le prix des semences var
ie entre 1500 et 1750f le kg.
Pour ce qui nous concerne, Actuellement notre prix du Riz de 1kg
est à 1600f, le mil à1500f et le sorgho à 900f.
3-La
politique de communication
La communication est un élément très
important pour le bon fonctionnement d'une entreprise, elle permet de mettre en
relation le public et l'entreprise et permet également de faire aimer et
connaitre le produit.
Il ya des différents moyens de promouvoir nos semences.
Voici quelques exemples :
v L'organisation à l'intention de la population des
spectacles pour faire connaitre l'importance d'acheter des semences de bonne
qualité.
v Chercher de nouveaux lieux de vente et d'étalage de nos
semences.il est important de garder dans notre esprit que si nous vendons nos
semences à travers des intermédiaires, ils pourraient les vendre
à des prix plus haut.
v Envoyer des lettres et des annonces aux agences
gouvernementales et aux organismes non gouvernementaux(ONG) de notre
localité pour leur parler de nos nouvelles variétés et des
prix courant.
v conduire des essais publics de qualité des semences
(semences que nous produisons, semences provenant du marché, semences
non triées) sont mises en terre afin d'observer les différences
de qualité des cultures. Organiser des visites dans des
différents champs et de discutions avec les paysans de notre produit.
Aussi, nous allons utiliser les medias pour se communiquer donc:
Ø La presse orale : les radios : la RNT (Radio
Division Nationale Tchadienne)
Ø La presse Ecrite : Les journaux : le
progrès et N'djamena Hebdo
Audiovisuel : La Télévision : L'ONRTV
(Office National de Radio et Télévision).
3-La politique de distribution
La distribution est l'ensemble des opérations par
lesquelles les produits et les services sont repartis entre les
consommateurs.
Le but recherché dans la politique de distribution est que
chaque producteur cherche à maximiser le résultat de son
activité. Il ne suffit pas d'avoir un produit bien adapté
à un marché, mais il faut également mettre ses produits
à la disposition de ses utilisateurs dans les meilleures conditions de
temps, d'image, et de prix.
Ce pourquoi « AL-WAKIL » mettra à
la disposition de ses clients de service après vente, ce qui explique
les moyens que nous mettrons en oeuvre pour sa réalisation.
MOYEN DE PRODUCTION
Cette partie est réservée à la
présentation de ressources humaines, lieu d'implantation, les
investissements et la logistique.
A-Ressources humaines
Le plan de ressources humaines propose des mécanismes de
gestion de la force de travail dans les différentes fonctions de
l'entreprise. Ainsi, au sein de l'entreprise « AL-WAKIL »
on a :
Le Directeur général : Il est
le responsable de l'entreprise, coordonne à sa gestion et veille au bon
fonctionnement de l'entreprise.
Profil : Bonne qualification en Administration des
entreprises ;
Directeur commercial : Il assure le plan de
communication et la gestion de distribution de semences ;
Qualification : Maitrise en commerce international
Chef de personnel : Il veille à
l'application des textes conformément au règlement
intérieur de l'entreprise et représente cette dernière en
justice en cas de litige avec les tiers.
Qualification : Maitrise en gestion de ressources
humaines ;
Chef comptable : Il est chargé de
traiter les informations chiffrées de l'entreprise dans l'aspect de la
comptabilité et finance.
Qualification : DEA en comptabilité finance ;
Secrétaire : Elle (il) assure
l'administration, réceptionne et envoie les courriers postaux ainsi que
recevoir les appels téléphoniques.
Qualification : BTS en secrétariat
bureautique ;
Magasinier : Il est chargé de
veiller sur l'entrée sortie des semences.
Qualification : bonne gestion de stock ;
Chauffeurs : Ils approvisionnent les points
de vente et assurent le déplacement de personnel.
Menu d'un permis de conduire ;
Planton : Il veille a ce sur la
propriété de l'entreprise et assure la liaison dans les
différents services.
Bonne expérience dans le domaine ;
Vigils : Ils veillent à la
sécurité des personnes et de biens dans l'entreprise.
Reçu une bonne formation auprès d'une agence de
sécurité ;
Agronome : Il assure la production
après processus de multiplication bien déterminé ;
Qualification : ingénieur en agronomie.
Techniciens : Ils veillent sur le processus
de production
Profil : bonne expérience dans ce domaine.
a- LA GRILLE SALARIALE
No
|
poste
|
Nombre
|
Salaire brut
|
Indemnité
|
Salaire T/M
|
Salaire/A
|
1
|
Directeur général
|
1
|
200.000
|
50.000
|
250.000
|
3.000.000
|
2
|
Techniciens
|
14
|
150.000
|
40.000
|
190.000
|
2.280.000
|
3
|
Directeur commercial
|
1
|
125.000
|
30.000
|
155.000
|
1.860.000
|
4
|
Gestionnaire comptable
|
1
|
125.000
|
30.000
|
155.000
|
1.860.000
|
5
|
Chauffeurs
|
3
|
75.000
|
_
|
225.000
|
2.700.000
|
6
|
Secrétaire
|
1
|
80.000
|
25000
|
105000
|
1260000
|
7
|
Main d'oeuvre temporaire
|
30
|
80.000
|
_
|
2.400.000
|
28.800.000
|
9
|
Planton
|
1
|
30.000
|
15.000
|
45.000
|
540.000
|
10
|
gardiens
|
2
|
40.000
|
_
|
80.000
|
960.000
|
11
|
Agronome
|
1
|
150.000
|
40.000
|
190.000
|
2.280.000
|
12
|
Magasinier
|
1
|
100.000
|
27.000
|
127.000
|
1.524.000
|
|
Total
|
56
|
|
|
3.922.000
|
47.064.000
|
RETENUES SALARIALES ET CHARGES
PATRONALES
Salaire brut : 3.922.000
CNPS : 3.922.000 × 2%
=78440
IRPP : (3.922.000-78440) × 10 ,5%= 4.03573,
8
Charges patronales : 3.922.000×12,5%= 4.90250
Charges sociales mensuelles : 490250+78440= 5.68690
Charges sociales annuelles : 5.68.690×12=6.824.200
FIR : 56×40=2.240
Impôt et taxe mensuel :
2240+403573 ,8=405.814
Impôt et taxe annuel : 405.813,8×13=4.869.766
B-INVESTISSEMENT MATERIEL
N°
|
Désignations
|
Qtité
|
Prix unitaire
|
Prix total
|
1
|
Ordinateur
|
2
|
200.000
|
400.000
|
2
|
Téléphone fixe
|
6
|
25.000
|
150.000
|
3
|
Véhicule de livraison
|
2
|
4.000.000
|
8.000.0000
|
4
|
Groupe électrogène
|
1
|
150.0000
|
150.0000
|
5
|
Imprimante HP Laser1000
|
1
|
150.000
|
150.000
|
6
|
Photocopieuse
|
1
|
375.000
|
375.000
|
7
|
Point de vente
|
6
|
30.000
|
180.000
|
8
|
Bâtiment
|
1
|
5.000.000
|
5.000.000
|
9
|
Tracteur Massey-fourgon 80CV
|
1
|
3.000.000
|
3.000.000
|
10
|
Tracteur Massey75CVEBRO
|
1
|
3.000.000
|
3.000.000
|
11
|
Charrue A 3SOC EBERHART
|
1
|
350.000
|
350.000
|
12
|
Pulvérisateur a Disque
|
1
|
650.000
|
650.000
|
13
|
Semoir EBRA 6 Rangs
|
1
|
1200.000
|
1200.000
|
14
|
Pulvériseur
|
1
|
85.000
|
85.000
|
15
|
Bineuse Sarcleuse
|
1
|
2.000.000
|
2.000.000
|
16
|
Générateur
|
1
|
1.500.000
|
1.500.000
|
17
|
Irrigation par aspersion(BAUER)
|
1
|
800.000
|
800.000
|
18
|
Matériel d'Aspersion
|
1
|
2.000.000
|
2.000.000
|
19
|
Souleveuse mil
|
1
|
200.000
|
200.000
|
20
|
Batteuse
|
1
|
200.000
|
200.000
|
21
|
Pektus 100(Unité de conditionnement)
|
1
|
4.000.000
|
4.000.000
|
22
|
Chaises bureau
|
5
|
25.000
|
125.000
|
23
|
Chaises visiteurs
|
10
|
4500
|
45000
|
24
|
Armoires
|
2
|
40000
|
80000
|
25
|
Microscope
|
1
|
250000
|
250000
|
26
|
Aménagement
|
1
|
1500000
|
1500000
|
27
|
Aménagement et installation
|
1
|
1500000
|
1500000
|
28
|
Brouettes
|
2
|
15000
|
30000
|
29
|
Râteaux
|
5
|
1000
|
5000
|
30
|
Pelles
|
5
|
4000
|
20000
|
31
|
Bureaux
|
5
|
60000
|
300000
|
|
Total
|
|
|
36.345.000
|
NB : a partir de cet investissement,
il faut noter que les dépenses des frais d'établissement
s'élèvent a 3.655.000 et d'un fonds de roulement
de 10.000000.
C- IMPLANTATION
"AL-WAKIL " a pour siège Ndjamena la capital de la
République du Tchad le lieu d'implantation est à Gassi à
200 m du fleuve Chari.
Le choix de cet emplacement nous favorise d'acquérir
facilement les matières premières et aussi l'abondance de l'eau
pour la récolte, et enfin la facilité des vastes terrains et
c'est un lieu très calme pour mieux travailler et d'être en
contact permanent avec les ONG qui sont sur place.
Les semences seront vendues dans nos différents points de
vente et au niveau de notre entreprise cela nous permettra de mieux connaitre
nos clients pour accroitre l'offre.
Nos clients sont composés des groupements des
agriculteurs, des organismes non gouvernementaux, et les particuliers.
Al-WAKIL envisage de couvrir le pays par ses réseaux de
distribution qui seront installés dans les différents points
à savoir :
· N'djamena au niveau de notre entreprise ;
· A chagoua non loin du rond point total ;
· A Moundou pour couvrir le deux logones ;
· A Abèche pour la zone du waddai géographique
et
· Au lac Tchad.
AL-WAKIL envisagerais mettre d'autre point de vente si le besoin
se fait sentir.
D- Logistique
La logistique est un moyen par lequel une entreprise organise et
planifie ses activités pour le rendre agréable et
compréhensible. La logistique de l'entreprise "AL-WAKIL" se
déroulera de la façon suivante :
Nous approvisionnons des semences de base au niveau de l'institut
tchadien de recherche agronomique pour le développement(ITRAD) que nous
le considérons comme nos fournisseur permanant. Arriver au niveau de
notre entreprise, nous prenons soins de les installer dans les magasins pour
nous permettre de mieux contrôler nos matières premières de
production.
Une fois installé, nous commençons par le processus
de production et de multiplication (voir moyen de production), en ce qui
concerne le respect de conditionnement des semences l'entreprise AL-WAKIL
prendra toute les précautions pour mettre a la disposition des
agriculteurs des semences propre, ayant une haute capacité de
germination et de préinscrire le délai d'expiration sur
l'emballage.
Ensuite, nous signalons au Bureau National des semences et
Plants/Direction de la Production et des Statistiques Agricoles (BNSP/DPSA)
pour Le contrôle et la qualité des semences et ceux de
l'agriculture vérifient certains critères de qualité de la
semence.
De niveau minima sont fixer pour chaque génération,
ils déterminent l'acceptation ou non des parcelles et des lots de
semences produites. Enfin, Les semences adaptées à chaque
région devraient être déposées dans des lieux au
niveau local pour être accessibles aux agriculteurs.
Une fois terminé, nous informons le public par les moyens
de communication sur nos produits. Les clients peuvent venir dans notre
entreprise ou sur nos différents points de vente achetés nos
produits. Les semences adaptées à chaque région devraient
être déposées dans des lieux au niveau local pour
être accessibles aux agriculteurs.
I. CHARGES FINANCIERES
1-Achat des matières premières :
Pour démarrer ses activités l'entreprise
« AL-WAKIL » entend acheter les matières
premières et les matières consommables. Ces prévisions
s'étalent sur 5ans.
Voici le tableau estimatif des charges d'activités des
années (N a N+4).
Estimation des charges d'activités pour l'année
N.
Matières premières pour l'année N
Libellés
|
Quantité KG
|
PU
|
Mtant/mois
|
Mtant/annuel
|
Les semences de base
|
5000Kg
|
200
|
1.000.000
|
12.000.000
|
Autres charges pour l'année N
Libellés
|
M. Mensuel
|
M. Annuel
|
Loyers
Fourniture de Bureau
Frais de transport
Les Matières consommables
Eau et Electricité
Frais de publicité
Assurance
|
250.000
75.000
150.000
130.000
100.000
_
_
|
3.000.000
900.000
1.800.000
1.560.000
1.200.000
1.100.000
2.700.000
|
Total
|
705.000
|
12.260.000
|
: Matières premières N+1 ; N+2
Libellés
|
Quantité
|
PU
|
Mtant/Mensuel
|
Mtant/Annuel
|
Les semences de base
|
11000
|
200
|
2.200.000
|
26.400.000
|
Total
|
|
2.200.000
|
26.400.000
|
Autres charges pour l'année N+1 ; N+2
Libellés
|
M. Mensuel
|
M. Annuel
|
Loyers
Fourniture de bureau
Frais de transport
Les matières consommables
Eau et Electricité
Frais de publicité
Assurance
|
500.000
250.000
300.000
200.000
225.000
_
_
|
6.000.000
3.000.000
3.600.000
2.400.000
2.700.000
1.100.000
2.700.000
|
Total
|
1.475.000
|
21.500.000
|
: Matières premières N+3 ; N+4
Libellés
|
Quantité
|
PU
|
M. Mensuel
|
M. Annuel
|
Les semences de base
|
10000
|
200
|
2.000.000
|
24.000.000
|
Total
|
|
2.000.000
|
24.000.000
|
: Autres charges pour l'année N+3 ; N+4
Libellés
|
M. Mensuel
|
M. Annuel
|
Loyers
Fourniture de bureau
Frais de transport
Matières consommables
Eau et Electricité
Frais de publicité
Assurance
|
500.000
220.000
250.000
175.000
225.000
_
_
|
6.000.000
2.640.000
3.000.000
2.100.000
2.700.000
1.100.000
2.700.000
|
Total
|
1.370.000
|
20.240.000
|
2/Récapitulatif des charges
Nous regroupons ainsi l'ensemble des charges liées
directement au cycle d'exploitation de l'entreprise
« AL-WAKIL ».
Tableau de
récapitulatif des charges :
MOIS
|
Libellés
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
Totaux
|
Achat des matières premières
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
12.000.000
|
Loyers
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
250000
|
3.000.000
|
Fourniture de bureau
|
75000
|
75000
|
75000
|
75000
|
75000
|
75000
|
75000
|
75000
|
75000
|
75000
|
75000
|
75000
|
900.000
|
Frais de transport
|
150000
|
150000
|
150000
|
150000
|
150000
|
150000
|
150000
|
150000
|
150000
|
150000
|
150000
|
150000
|
1.800.000
|
Eau et électricité
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
1.200.000
|
Matières consommables
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
1.560.000
|
Publicité
|
275.000
|
-
|
-
|
275.000
|
-
|
-
|
275.000
|
-
|
-
|
275.000
|
-
|
-
|
1.100.000
|
Charges financières
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
1.300.000
|
Assurance
|
-
|
-
|
-
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2.700.000
|
Salaire
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
35.370.034
|
Sécurité social
|
78440
|
78440
|
78440
|
78440
|
78440
|
78440
|
78440
|
78440
|
78440
|
78440
|
78440
|
78440
|
291280
|
IRPP
|
4.03574
|
4.03574
|
4.03574
|
4.03574
|
4.03574
|
4.03574
|
4.03574
|
4.03574
|
4.03574
|
4.03574
|
4.03574
|
4.03574
|
4.842.888
|
FIR
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
26880
|
Indemnité
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
3.084.000
|
Amortissement
|
717384
|
717384
|
717384
|
717384
|
717384
|
717384
|
717384
|
717384
|
717384
|
717384
|
717384
|
717384
|
8.608.609
|
Total
|
|
77.783.726
|
Source : Notre travail
Récapitulatif des produits
Années N+1
Désignation
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Riz
|
40000
|
1600
|
64.000.000
|
Mil
|
10000
|
1500
|
15.000.000
|
Sorgho
|
8000
|
900
|
7.200.000
|
Total
|
|
|
86.200.000
|
Source : ITRAD
Années N+2
Désignation
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Riz
|
42900
|
1600
|
68640000
|
Mil
|
11800
|
1500
|
17800000
|
Sorgho
|
8500
|
900
|
8.010.000
|
Total
|
|
|
94.500.000
|
Source : ITRAD
Années N+3
Désignation
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Riz
|
43000
|
1600
|
68.800.000
|
Mil
|
12000
|
1500
|
18.000.000
|
Sorgho
|
8500
|
900
|
8.100.000
|
Total
|
|
|
94.900.000
|
Source : ITRAD
Années N+4
Désignation
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Riz
|
44000
|
1600
|
70.400.000
|
Mil
|
13000
|
1500
|
19.500.000
|
Sorgho
|
10000
|
900
|
9.000.000
|
Total
|
|
|
98.900.000
|
Source : ITRAD
Années N+5
Désignation
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Riz
|
45000
|
1600
|
72.000.000
|
Mil
|
14000
|
1500
|
21.000.000
|
Sorgho
|
11000
|
900
|
9.900.000
|
Total
|
|
|
102.900.000
|
Source : ITRAD
3-PLAN D'INVESTISSEMENT ET
D'AMMORTISEMENT
Rubriques
|
Qtité
|
PU
|
Mtant
|
Durée
|
Taux
|
1ereAnnee
|
2emeAnnee
|
3eme Année
|
4emeAnnée
|
5eme Année
|
Valeur résiduelle
|
Frais d'ETS
|
1
|
3655000
|
3655000
|
5
|
20
|
731000
|
731000
|
731000
|
731000
|
731000
|
0
|
Bâtiment
|
1
|
5.000.000
|
5.000.000
|
20
|
5
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
3750.000
|
Aménagement
|
1
|
1.500.000
|
1500.000
|
10
|
10
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
750.000
|
Matériel de transport
|
2
|
4.000.000
|
8.000.000
|
3
|
33.33
|
2666400
|
2666400
|
2666400
|
-
|
-
|
800
|
Ordinateur
|
2
|
200.000
|
400.000
|
5
|
20
|
80.000
|
80.000
|
80.000
|
80.000
|
80.000
|
0
|
Téléphone fixe
|
6
|
25000
|
150.000
|
3
|
33.33
|
49.995
|
49.995
|
49.995
|
-
|
-
|
15
|
Groupe électrogène
|
1
|
1500.000
|
1500.000
|
5
|
20
|
300.000
|
300.000
|
300.000
|
300.000
|
300.000
|
0
|
Imprimante Laser 1000HP
|
1
|
1500.000
|
1500.000
|
5
|
20
|
30000
|
30.000
|
30.000
|
30.000
|
30.000
|
0
|
Photocopieuse
|
1
|
375.000
|
375.000
|
5
|
20
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
0
|
Point de vente
|
6
|
30.000
|
180.000
|
3
|
33.33
|
59.994
|
59.994
|
59.994
|
-
|
-
|
18
|
Tracteur Massey fourgon80CV
|
1
|
3.000.000
|
3.000.000
|
5
|
20
|
600.000
|
600.000
|
600.000
|
600.000
|
600.000
|
|
Tracteur Massey ASOCEbehert
|
1
|
3.000.000
|
3.000.000
|
5
|
20
|
600.000
|
600.000
|
600.000
|
600.000
|
600.000
|
|
Pulvériseur a disque
|
1
|
650.000
|
650.000
|
3
|
33.33
|
216.645
|
216.645
|
216.645
|
-
|
-
|
65
|
Semoir EBRA6Rang
|
1
|
1.200.000
|
1.200.000
|
5
|
20
|
240.000
|
240.000
|
240.000
|
240.000
|
240.000
|
|
Pulvériseur
|
1
|
85.000
|
85.000
|
1
|
100
|
85.000
|
-
|
-
|
-
|
-
|
0
|
Bineuse sarcleuse
|
1
|
2.000.000
|
2.000.000
|
5
|
20
|
400.000
|
400.000
|
400.000
|
400.000
|
400.000
|
0
|
Générateur
|
1
|
1.500.000
|
1.500.000
|
5
|
20
|
300.000
|
300.000
|
300.000
|
300.000
|
300.000
|
0
|
Irrigation par aspersion BAUER
|
1
|
800.000
|
800.000
|
4
|
25
|
200.000
|
200.000
|
200.000
|
200.000
|
-
|
0
|
Matériel d'aspersion
|
1
|
2.000.000
|
2.000.000
|
5
|
20
|
400.000
|
400.000
|
400.000
|
400.000
|
400.000
|
0
|
Souleveuse Mil
|
1
|
200.000
|
200.000
|
5
|
50
|
100.000
|
100.000
|
-
|
-
|
-
|
0
|
Batteuse
|
1
|
200.000
|
200.000
|
2
|
50
|
100.000
|
100.000
|
-
|
-
|
-
|
0
|
Pektus100 (unité de conditionnement
|
1
|
4.000.000
|
4.000.000
|
5
|
20
|
800.000
|
800.000
|
800.000
|
800.000
|
800.000
|
0
|
Chaise bureau
|
5
|
25.000
|
125.000
|
5
|
20
|
25.000
|
25.000
|
25.000
|
25.000
|
25.000
|
0
|
Chaise visiteur
|
10
|
4500
|
45000
|
4
|
25
|
11250
|
11250
|
11250
|
11250
|
11250
|
0
|
Armoires
|
2
|
4000
|
80.000
|
2
|
50
|
40.000
|
40.000
|
-
|
-
|
-
|
0
|
Microscopes
|
1
|
250.000
|
250.000
|
3
|
33.33
|
83.325
|
83.325
|
83.325
|
-
|
-
|
0
|
Brouette
|
2
|
15.000
|
30.000
|
2
|
50
|
15000
|
15.000
|
-
|
-
|
-
|
0
|
Râteaux
|
5
|
1000
|
5.000
|
1
|
100
|
5.000
|
-
|
-
|
-
|
-
|
0
|
Pelles
|
5
|
4000
|
20.000
|
1
|
100
|
20.000
|
-
|
-
|
-
|
-
|
0
|
Bureau
|
5
|
60.000
|
300.000
|
5
|
20
|
60.000
|
60.000
|
60.000
|
60.000
|
60.000
|
0
|
Total
|
|
|
|
|
|
8608609
|
8498609
|
8.353.609
|
5387250
|
5.187.250
|
4.500.923
|
Source : notre réalisation.
NB : Tous ceux qui sont en moins
d'un an sont considérés comme matières consommables.
4-Bilan d'ouverture
Poste
|
Montant
|
Poste
|
Montant
|
Immobilisation incorporelle
Immobilisation corporelle
Trésorerie d'actif
|
3.655.000
26.345.000
10.000.000
|
Capitaux propre
Dettes financières
|
3.000.000
10.000.00
|
Total
|
40.000.000
|
Total
|
40.000.000
|
Source : Notre réalisation
Tableau de remboursement des emprunts
Emprunt : 10.000.000
Taux d'intérêt : 13%
Durée : 5ans.
Années
|
Dettes début exercice
|
Amortissement
|
Intérêt
|
Annuités
|
Dettes fin exo
|
1
|
10.000.000
|
2.000.000
|
1.300.000
|
3.300.000
|
8.000.000
|
2
|
8.000.000
|
2.000.000
|
1.131.000
|
3.131.000
|
6.000.000
|
3
|
6.000.000
|
2.000.000
|
871.000
|
2.871.000
|
4.000.000
|
4
|
4.000.000
|
2.000.000
|
611.000
|
2.611.000
|
2.000.000
|
5
|
2.000.000
|
2.000.000
|
351.000
|
351.000
|
0
|
Total
|
|
10.000.000
|
4.264.000
|
|
|
5) BUDGET DE TRESORERIE
Le budget de trésorerie de notre entreprise se
présente comme suit :
Désignation
|
Mois0
|
Mois1
|
Mois2
|
Mois3
|
Mois4
|
Mois5
|
Mois6
|
Mois7
|
Mois8
|
Mois9
|
Mois10
|
Mois11
|
Mois12
|
Total
|
Investissement
|
40.000.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
40.000.000
|
Vente (CA)
|
|
7.278.565
|
7.278.565
|
7.278.565
|
7.278.565
|
7.278.565
|
7.278.565
|
7.278.565
|
7.278.565
|
7.278.565
|
7.278.565
|
7.278.565
|
7.278.565
|
87.342.781
|
Encaissement
|
40.000.000
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
127342.781
|
Décaissement
|
30.000.000
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
30.000.000
|
Achat de m/ses
|
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
1.000.000
|
12.000.000
|
Loyers
|
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
250.000
|
3.000.000
|
Fourniture bureau
|
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
75.000
|
900.000
|
Frais de transport
|
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
150.000
|
1.800.000
|
Eau et électricité
|
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
1.200.000
|
Matières consommables
|
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
130.000
|
1.560.000
|
PUB
|
|
|
275.000
|
|
|
275.000
|
|
|
275.000
|
|
|
275.000
|
|
1.100.000
|
Charges financières
|
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
108.333
|
1.300.000
|
Assurance
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2.700.000
|
2.700.000
|
Sécurité social
|
|
24.273
|
24.273
|
24.273
|
24.273
|
24.273
|
24.273
|
24.273
|
24.273
|
24.273
|
24.273
|
24.273
|
24.273
|
2.91.280
|
Salaire
|
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
2.947.503
|
35.370.034
|
IRPP
|
|
403.574
|
403.574
|
403.574
|
403.574
|
403.574
|
403.574
|
403.574
|
403.574
|
403.574
|
403.574
|
403.574
|
403.574
|
4.842.888
|
FIR
|
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
2240
|
26.880
|
Indemnité
|
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
257.000
|
3.084.000
|
Remboursement
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2.000.000
|
2.000.000
|
Impôt sur les sociétés
|
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
4.126.036
|
4.126.036
|
Total décaissement
|
30.000.000
|
5339590
|
5614590
|
5339590
|
5339590
|
5339590
|
5339590
|
5339590
|
5614590
|
5339590
|
5339590
|
5614590
|
14273959
|
105.301.118
|
solde de trésorerie
|
10000000
|
1938975
|
1663975
|
1938975
|
1938975
|
1938975
|
1938975
|
1938975
|
1663975
|
1938975
|
1938975
|
1663975
|
-6995394
|
21.658.394
|
cumule trésorerie
|
10000000
|
11938975
|
13602950
|
15241925
|
17.480900
|
14.19875
|
21.358850
|
23.297825
|
24.961800
|
26.900775
|
28.839750
|
30503725
|
21.658.394
|
-
|
6-Plan de financement
Eléments
|
Années
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Total ressources
Cash flow
Capital
Dettes financières
Valeur résiduelle
Récupération du BFR
Total des emplois
Acquisition des éléments Actifs
Remboursement des emprunts
Variation du BFR
Variation de la trésorerie
Trésorerie cumulée
|
40.000.000
30.000.000
10.000.000
-
30.000.000
30.000.000
-
-
10.000.000
10.000.000
|
86.200.000
13.658.394
-
-
-
2.000.000
-
2.000.000
-
-
-
|
94.500.000
9.821.794
-
-
-
-
2.000.000
-
2.000.000
-
21.658.394
31.658.394
|
94.900.000
10.159.794
-
-
-
-
2.000.000
-
2.000.000
-
31.658.394
41.658.394
|
98.900.000
13.347.251
-
-
-
-
2.000.000
-
2.000.000
-
41.658.394
51.658.394
|
102.900.000
15.823.251
-
-
-
4.500.923
10.000.000
2.000.000
-
2.000.000
-
61.658.394
71.658.394
|
7-COMPTE DE RESULTATS PREVISIONNELS SUR
5ANS
LIBELLES
|
1ereAnnee
|
2emeAnnée
|
3emeAnnée
|
4emeAnnée
|
5emeAnnée
|
Chiffres d'affaires
|
86.200.000
|
94.500.000
|
94.900.000
|
98.900.000
|
102.900.000
|
Total des produits
|
86.200.000
|
94.500.000
|
94.900.000
|
98.900.000
|
102.900.000
|
Achat des marchandises
|
12.000.000
|
26.400.000
|
26.400.000
|
24.000.000
|
24.000.000
|
Loyers
|
3.000.000
|
3.000.000
|
3.000.00
|
3.000.000
|
3.000.000
|
Fourniture de bureau
|
900.000
|
1.500.000
|
1.500.000
|
1.320.000
|
1.320.000
|
Frais de transport
|
1.800.000
|
1.800.000
|
1.800.000
|
1.500.000
|
1.500.000
|
Eau et Electricité
|
1.200.000
|
1.350.000
|
1.350.000
|
1.350.000
|
1.350.000
|
Matières consommables
|
1.560.000
|
1.200.000
|
1.200.000
|
1.050.000
|
1.050.000
|
Publicité
|
1.100.000
|
1.100.000
|
1.100.000
|
1.100.000
|
1.100.000
|
Charges financières
|
1.300.000
|
1.131.000
|
871.000
|
611.000
|
-
|
Assurance
|
2.700.000
|
2.700.000
|
2.700.000
|
2.700.000
|
2.700.000
|
Salaire
|
35.370.034
|
35.370.034
|
35.370.034
|
35.370.034
|
35.370.034
|
Sécurité social
|
291.280
|
291.280
|
291.280
|
291.280
|
291.280
|
IRPP
|
4.842.888
|
4.842.888
|
4.842.888
|
4.842.888
|
4.842.888
|
FIR
|
26880
|
26880
|
26880
|
26880
|
26880
|
Indemnité
|
3.084.000
|
3.084.000
|
3.084.000
|
3.084.000
|
3.084.000
|
Amortissement
|
8.608.609
|
8.608.609
|
8.608.609
|
8.608.609
|
8.608.609
|
Total charges
|
77.783.691
|
92.294.691
|
91.889.691
|
85.633.332
|
85.173.332
|
Résultat avant impôt
|
8.416.309
|
2.205.309
|
3.010.309
|
13.266.668
|
17.726.668
|
Impôt sur la sciété 40%
|
3.366.524
|
8.82.124
|
1.204.185
|
5.306.667
|
7.090.667
|
Résultat Net
|
5.049.785
|
1.323.185
|
1.806.185
|
7.960.001
|
10.636.001
|
Amortissement
|
8.608.609
|
8.498.609
|
8.353.609
|
5.387.250
|
5.187.250
|
Cash flow
|
13.658.394
|
9.821.794
|
10.159.794
|
13.347.251
|
15.823.251
|
Taux d'actulisation12%
|
0,892857
|
0,797193
|
0,711780
|
0,635518
|
0,567426
|
Cash flow actualisé
|
12.194.993
|
7.829.865
|
7.231.538
|
8.482.416
|
8.978.524
|
Cash flow cumulé
|
12.194.993
|
20.024.858
|
27.256.396
|
35.738.812
|
44.717.336
|
Source : notre réalisation
a) Démonstration des
calculs :
Taux d'actualisation :
Taux 1ere année : 0,892857
Taux 2eme année : 0,797193
Taux 3eme année : 0,711780
Taux 4eme année : 0,635518
Taux 5eme année : 0,567426
b) Quelques formules :
Résultat brut =Total produit - Total des charges
Impôt sur les sociétés = résultat brut
- impôt sur les sociétés
Cash flow =Result at Net +Ammortissement
Cash flow Actualisé = cash flow x taux d'actualisation.
8- BILAN DE CLOTURE DE LA PREMIERE
ANNEE
Poste
|
V0
|
Amortissement
provision
|
VNC
|
POSTE
|
MTANT
|
Immobilisation incorporelle
Immob .corporelle
Trésorerie d'actif
|
3.655.000
26.345.000
21.658.394
|
731.000
7.877.609
-
|
2.924.000
18.467.391
21.658.394
|
Capitaux propres
Dettes financières
Résultat
|
30.000.000
8.000.000
5.049.785
|
TOTAL
|
|
8.608.609
|
43.049.785
|
TOTAL
|
43.049.785
|
9- COMPTE DE RESULTAT DIFFERENTIEL
LIBELLES
|
TOTAUX PARTIEL
|
MONTANT
|
POURCENTAGE
|
Chiffre d'affaires
Charges variables
|
-
24.729.768
|
86.200.000
24.729.768
|
100%
26,69
|
Marge sur coût variable
Charges fixes
|
|
61.470.232
53.053.923
|
71,31
|
Résultat brut
|
|
8.416.309
|
|
B- Indicateur de rentabilité du
projet
1-seuil de rentabilité (SR) :
SR=CA x CF = 86.200.000 x53.053.923 =
73.370.854, 96
M/CV 61.470.232
SR= 74.397.769,68
Interprétation : pour un chiffre d'affaires
de74.397.769, 68, l'entreprise atteint le niveau auquel elle ne
réalisera ni perte ni profit.
2- Point Mort :
PM= SR x 12 = 74.397.769, 68 x12 = 10,356 10, 36
CA 86.200.000
PM= 10,36
Déterminons la date à laquelle le seuil de
rentabilité serait atteint à 10,36=10mois c'est le mois
d'octobre.
1mois 30jours} 0,36 x 30 = 10,8 11novembre
0.36mois x
Interprétation : le seuil de
rentabilité serait atteint le 11 novembre de l'année N.
3- Marge de rentabilité ou Marge de
sécurité :
Par définition :
MR=CA-SR =86.200.000 - 74.397.769,68
=11.802.230 ,32
MR= 11.802.230,32
Interprétation : Cette marge nous montre que
le chiffre d'affaires avait baissé sans que l'entreprise AL-WAKIL ne
devienne déficitaire. Plus elle est importante, plus la
sécurité de l'entreprise est assuré face a des variations
de chiffres d'affaires.
4- Indice de Rentabilité ou Indice de
sécurité
Calcul:
IR ou IS= MS x 100= 11.802.230,32 x100 =
13,69%
CA 86.200.000
IR ou IS= 13 ,69%
Interprétation : c'est le pourcentage du chiffre
d'affaires qui excède le seuil de rentabilité,
c'est-à-dire la fraction du chiffre d'affaires dont la marge fournie le
bénéfice net a l'entreprise « AL-WAKIL »
5- La Valeur Actuel
C'est la différence entre les Cash flow actualisés
cumulés et le capital investi.
VAN : 44 .717.336 - 40.000.000 = 4.717 .336
VAN : 4.717.336
Interprétation : pour un capital investi de
40.000.000 à la réalisation de ce projet, on obtient
4.717 .336f. La rentabilité de ce projet est
bonne.
Indice de Profitabilité(IP)
IP= VAN +1= 4.717.336
+1=1,117
Investissement 40.000.000
IP= 1,117
Interprétation : pour 1franc investi nous
récupérons 0,12 .donc l'activité est avantageuse.
Délai de Récupération des capitaux
Investis (DRCI)
DRCI= 3+ (4-3) (40.000.000- 10.159.794) = 4,09
27.256.396
DRCI =4ans et 1mois
Interprétation : au bout de 4ans et 1mois le
capital investi peut être réalisable
TRI (Taux de Rentabilité
Interne) :
5
I= ? Cfp (1+t) -p+VR (1+t)-5
P=1
Le taux d'actualisation est de 12%, la VAN obtenue est de
4.717.336. Pour avoir une VAN= 0 il faudra faire recourir a des taux plus
élevé que 12% (voir table financier 4).
Pour calculer ce taux, nous procédons par la
méthode d'interprétation, on aura alors :
Pour t=0,13 on obtient :
4.717.336 1-1,13-5 + 8.978.524
1-1,1315(1.13)-5=4.852.362,06
. 0,13 1,13
Pour t=0,14 on obtient :
4.714.336 1-1,14-5 +8.978.524
1-1,14-5 (1,14)-5=44.903.566,25
0,14 0,14
Pour t=0,15 on obtient :
4.714.336 1-1,15-5 +8978.524
1+1,15-5(1,15)-5=33.853.706,05
0,15 1,15
Le taux qui donne une valeur égale à 40.000.000f
c'est-à-dire qui annule la VAN =0est compris en 14% et 15%.
L'encadrement nous donne :
44.903.566,25 >40.000.000 >33.853.706,05
4.903.566,25 > 0 > - 6 .146.293, 95
14% < TRI <15%
TRI=0,14+ (0,15-0,14) 40.000.000 - 44.903.566,25
-6.146.293, 953-
44.903.566,25
=0,14+(0,01) 0- 4903.566,25
-51.049.860,2
=14,096 % TRI= 14,10%
TRI=14,10%
TRI= 14,77*
Interprétation : le TRI démontre que
l'investissement est rentable puisqu'il est supérieur au
taux initial d'actualisation qui est de 12%.
Conclusion générale
«Al-wakil» est une petite et moyenne entreprise (PME)
de 56 employés, qui exerce l'activité de production et
commercialisation des semences agricoles dans la ville de N'Djamena et ses
provinces son coût global est de 40.000.000fcfa ainsi reparti :
ü Capitaux propres : 30.000.000 soit 75% ;
ü Dettes financières : 10.000.000 soit
25% ;
Au regard des indicateurs suivants :
ü VAN =4.717.336 ;
ü TRI= 14,10 ;
ü SR= 74.397.769,68 ;
ü MS= 11.802.230,32;
ü IS=13,69%
ü IP =1,12
ü DRCI= 4ans et 1mois ;
ü PM =10,36 c'est-à-dire le 11novembre de
l'année N
Qui présentent la performance de ce projet, il est admis
que celui-ci est intéressant.
Ce résultat permet de déduire que la
rentabilité de ce projet est évidente .nous invitons donc tout
investisseur (bailleur) à se pencher dessus.
Du fait que sa réalisation n'engage qu'un coût
modeste moyennement acceptable. Il n'y a pas de gros investissements à
faire et la durabilité de l'entreprise est également est
également assurée. Mais son importance sociale n'est point a
douter pour l'épanouissement de la population, surtout en matière
des semences agricoles, ce qui est important dans ce projet c'est son action de
génératrice des ressources qui contribuerons à
l'augmentation de la valeur ajoutée de la nation.
BIBLIOGRAPHIE :
-Auteur : A.BOUCHEZ : S.PIHIER et J.CLAIRE .le
marketing, édition Nathan ; Paris ; Avril 2005 ;
-Auteur : IRENE CARNEIRO. Organisation et gestion des
entreprise ; la conception moderne du management ;
-Fiche technique de production des semences
améliorées certifiées : Afrique Vert
Processus de production :
I. PRINCIPE DE BASE DE LA PRODUCTION SEMENCIERE DANS LE
SYSTEME FORMEL
1.1. Qu'est ce qu'une semence?
Pour mieux comprendre ce qu'est une semence, il faut analyser ses
trois composantes :
? La composante technologique porte sur les aspects de
sélection des variétés ;
? La composante économique s'applique à la
production et à la commercialisation ;
? La composante juridique concerne les règles et les
réglementations qui régissent les aspects
précédents.
1.2. Comment se fait la production de semence dans le
système formel?
La production de semences revient à apporter au producteur
un produit conservant les qualités génétiques de la
variété sélectionnée.
Il s'agit avant tout d'éviter autant que possible toute
pollution par d'autres variétés (variétés de la
même espèce et/ou genre et/ou autres espèces). La
production de semences se fait sur plusieurs générations et
nécessite une période plus longue de travail de sélection.
Chaque génération est produite à partir de
la génération précédente (figure 1).
Chaque génération suit des règles de
production et des contrôles sont effectués afin de
vérifier que la semence satisfait aux critères de qualité
donnés et qu'elle pourra être utilisée pour les
générations suivantes.
Figure1
Pour une meilleure production de semences respectant les
normes de qualités, la connaissance de certains critères de
mesure de la qualité est obligatoire voir (Figure 2).
DÉFINITIONS
? Pureté variétale : Il s'agit de
mesurer, au sein du lot de graines, le taux de graines s'écartant de la
plante modèle de la variété. On peut la mesurer au champ
en effectuant des observations sur le port des plantes, au moment de
l'épiaison ou de la floraison. Pour les semences certifiées la
pureté variétale est de l'ordre de 99,7%.
? Pureté spécifique : Il s'agit de
mesurer dans les lots la présence de graines d'autres espèces, en
général adventices. Pour les semences certifiées la
pureté spécifique est de l'ordre de 93%.
? Faculté germinative : C'est le nombre
de germes viables dans un délai de « n » jours
(différent selon les espèces) et dans des conditions de
température et d'hygrométrie optimales. Pour les
céréales, la faculté germinative est d'ordre de 85%
à 8jours.
Figure 2 : Quelques critères de
qualité et lieu de contrôle
II. REGLES GENERALES DE CONDUITE DES CULTURES DE SEMENCES
L'objet des règles de production de semences,
légalement définies ou fortement conseillées, est
d'éviter autant que possible toutes les pollutions de parcelles de
semences par des graines ou du pollen d'autres variétés et/ou
espèces et de s'assurer d'une production de qualité.
2.1. Règles préliminaires
? L'agriculteur multiplicateur devra avoir un contrat de
multiplication en bonne et due forme avec un établissement semencier
agrée (SSN : Service semencier national) ;
? L'agriculteur multiplicateur devra permettre aux agents de
contrôle de visiter à tout moment ses parcelles, il devra
être présent lors des différentes visites et s'engagera
à respecter les éventuelles préconisations techniques qui
lui seront faites. Au Tchad, les agents chargés du contrôle aux
champs effectuent 4 passages par parcelle aux périodes suivantes :
? A l'installation des champs :
caractéristique du champ,
? Avant la floraison : pour contrôler
l'isolement, l'absence de repousse, les densités de semis, la
disposition et le nombre de lignes par parent, l'implantation des lignes de
bordures (selon qu'il s'agisse de variété hybride ou à
pollinisation libre).
? Pendant la floraison : pour contrôler
l'isolement, le nombre de géniteurs mâles indésirables, le
nombre de tiges ou d'épis ou de panicules hors types et d'autres
facteurs.
? A la maturation avant récolte : pour
vérifier les caractéristiques des plantes et de leurs graines,
relever les épis ou panicules malades ou hors types.
2.2. Le choix de la semence mère
La semence mère doit obligatoirement être d'une
génération antérieure à celle de la
génération en cours de production. Cette semence doit avoir
été certifiée et autorisée par le Bureau National
des Plants/Direction de la Production et des Statistiques Agricoles (BNSP/DPSA
et être utilisée comme semence de reproduction pour la
génération en cours.
L'agriculteur multiplicateur devra conserver précieusement
les certificats de la semence mère pour pouvoir les présenter aux
agents du Centre de Contrôle et devra être capable, en fonction de
la superficie ensemencée, de donner la quantité exacte de
semences utilisées.
Figure 3 : Les besoins en semences mères
Remarque : Pour la R2, il est conseillé
d'utiliser de la semence de base comme semence mère. Cela permet d'avoir
moins de travaux d'épuration en culture et d'éviter un refus pour
cause de pureté variétale de la culture. En effet, l'utilisation
de semences mères de très bonne qualité (semence de type
base) permettra de limiter fortement les travaux d'épuration et
même, avec une bonne conduite culturale, de les rendre inutiles. La
génération R2 représente les plus grandes superficies et
donc la majeure partie du travail d'épuration à réaliser.
En parallèle l'utilisation de semences R1 risque d'entraîner des
besoins d'épuration très contraignants pour que la culture
réponde aux normes.
Figure 4 : les antécédents culturaux
autorisés et non autorisés
2.3. Choix des parcelles de production de semence
a. Antécédent cultural
Les antécédents culturaux autorisés sont
définis par les règlements techniques en vigueur. Leur non
respect entraînera automatiquement le refus de la culture.
b. Autres règles dans le choix des parcelles de
semence
? La parcelle ne doit pas être semée avec un
précédent cultural de la même espèce, à moins
que ce ne soit la même variété correspondant à une
catégorie de semence améliorée égale ou
supérieure à celle de la culture à exécuter. Il est
préférable d'utiliser une jachère nue ou ayant
porté une culture nettoyante.
? Une parcelle de faible salinisation. En effet une salinisation
excessive des sols aura un impact important sur la qualité de la semence
produite, en particulier sur son pouvoir germinatif
? Une parcelle bien plane qui permettra d'assurer un suivi
correct des irrigations
? Une parcelle pouvant être facilement drainée
? Une parcelle d'un seul tenant pour éviter tout risque de
pollution en culture et de mélange lors de la récolte
? Éliminer les parcelles sur lesquelles des
problèmes sanitaires sont apparus les années
précédentes
III. PRODUCTION DES SEMENCES CERTIFIEES DE RIZ
3.1. Semis
Le semis peut être réalisé directement sur la
parcelle, à la volée ; l'agriculteur peut également
réaliser un semis en pépinière suivi d'un repiquage. Le
mode de semis direct n'est autorisé que pour la production de R2. Pour
la confection des pépinières (R1 et éventuellement R2),
certaines règles doivent absolument être suivies :
? Antécédent : éviter tout site où
une production de riz, quelle que soit la variété, a
été réalisée précédemment. Dans le
cas contraire, la culture sera refusée.
? Réaliser les pépinières pour qu'elles
puissent être irriguées individuellement et sans aucun contact, ni
avec une autre pépinière, ni avec une culture de riz (semences ou
paddy)
? Installer les pépinières le plus près
possible des parcelles à repiquer. Il est conseillé de les
installer directement dans les parcelles à repiquer.
? Suivre scrupuleusement les règles de conduite des
pépinières (voir dossier de mise en place des cultures)
3.2. Isolement cultural
Chaque parcelle est isolée de tout champ d'une autre
variété de la même espèce par une distance d'au
moins 3 mètres et de tout champ de la même variété
par une distance d'au moins 1 mètre.
3.3. Épurations
Les épurations consistent à passer
méthodiquement dans les parcelles de semences pour éliminer les
hors types (plantes d'autres variétés, hybrides naturels et
mutants) ainsi que les plants de riz sauvage. Les hors types peuvent être
reconnaissables par des caractères morphologiques différents de
la variété cultivée (taille de la plante, port de la
feuille paniculaire, port de la panicule, couleur du limbe, forme du grain),
une épiaison plus précoce ou plus tardive que la
variété cultivée.
3.3.1. Mode opératoire :
? Générations sur lesquelles doivent porter les
épurations : les générations destinées à
être reproduites demandent des épurations très
poussées car elles permettent de disposer les années suivantes de
semence-mère de grande qualité.
? Date : les travaux d'épuration doivent débuter
environ 1 semaine avant la date prévisionnelle d'épiaison de la
culture de façon à mettre en évidence les hors types ayant
une épiaison plus précoce que la variété
cultivée. Ils devraient s'achever lorsque la forme des grains est bien
visible (différence entre variétés à grains longs
et courts).
? Période de la journée la plus favorable : II est
conseillé de réaliser les épurations en début
(avant l0 h) ou fin de journée (après 5 h) lorsque la
lumière est rasante. Les hors types et le riz sauvage sont alors plus
visibles.
3.3.2. Conditions nécessaires à une bonne
épuration :
? Les parcelles de semence doivent être propres. Une bonne
épuration dans des parcelles très enherbées est
pratiquement impossible.
? Les épurateurs doivent être habitués
à ce type de travail, ils reconnaissent rapidement les hors types. C'est
une question de pratique.
3.3.3. Réalisation pratique :
? L'épuration consiste à se déplacer sur
l'ensemble de la parcelle afin d'éliminer les plantes hors types et riz
sauvage.
? En fonction de la taille de la parcelle, il peut être
envisagé de la jalonner (environ tous les 4 mètres) pour
s'assurer de passer partout.
? Lors de son déplacement, l'épurateur observera
attentivement les plantes proches pour identifier celles qui doivent être
arrachées.
3.4. Récoltes
Dans le cas de la production de semence, il est nécessaire
de s'assurer que les grains ont atteint leur totale maturité
physiologique. La totalité du rachis des panicules doit avoir pris une
couleur paille. Une récolte trop précoce aura un impact
négatif sur la faculté germinative des semences. En pratique, il
est conseillé, selon le cycle de la culture, de débuter la
récolte environ 1 semaine plus tard.
Pour la production de semence de R1 destinée à une
nouvelle reproduction, il est très fortement conseillé de faire
une récolte manuelle, de façon à éviter tout risque
de mélange par l'utilisation d'une moissonneuse batteuse non
nettoyée. De même, pour ces générations, le battage
devra être réalisé directement dans la parcelle.
IV. PRODUCTIONS DES SEMENCES CERTIFIEES DE MIL ET SORGHO
4.1. Semis
Pour la production de semences de base d'une lignée
mâle stérile, le semis des deux parents est réalisé
suivant le schéma de production défini par l'obtenteur ou le
mainteneur (Structure de recherche : IER). La parcelle de culture est
bordée dans le sens des lignes par au moins quatre rangées pour
le mil ou deux rangées supplémentaires du parent mâle pour
le sorgho. Les lignées du parent mâle sont marquées, sauf
si les parents sont morphologiquement très différents en
végétation.
4.2. Isolement cultural Les isolements
culturaux autorisés sont définis par les règlements
techniques en vigueur. Leur non respect entraînera le refus partiel ou
total de la culture. Chaque parcelle de multiplication doit être
isolée de tout champ d'autres variétés ou de même
variété, mais de générations différentes.
? Le mil : La distance d'isolement entre une
parcelle de production de semences certifiées d'une
variété hybride ou à pollinisation libre et celle de la
culture d'une autre variété est au moins de 300 mètres.
Cette distance est réduite à 25 mètres lorsque les
cultures de mil voisines sont des productions de la même
variété ou utilisant le même parent mâle.
? Le sorgho : La distance entre une parcelle de
production de semence certifiée d'une variété hybride et
de toute autre variété de sorgho est au minium de 200 m. Dans le
cas d'une production de semence de variété à pollinisation
libre, la distance d'isolement est d'au moins 100 mètres. La distance
d'isolement est au moins de 25 mètres si les parcelles de culture
voisines de la parcelle de la variété hybride portent le
même parent mâle.
4.3. Épuration
Toute plante aberrante ou douteuse, ou tout mutant, sont
éliminés, taille comprise, dès détection avant la
floraison. Dans le cas d'une production de semence de base d'une lignée
mâle-stérile, toute plante mâle-fertile du type de la
lignée est éliminée dès l'apparition des
anthères sur les épis ou les panicules. Les plantes
chétives, tardives, ou atteintes de maladies transmissibles par la
semence, les épis ou panicules malades et les mauvaises herbes sont
également éliminées.
4.4. Récoltes
Lorsqu'il s'agit d'une production de semences certifiées
d'une variété hybride, le parent mâle et le parent femelle
sont récoltés séparément. Le parent mâle doit
être livré à la consommation.
V. OPERATIONS POST-RECOLTE
5.1. Le séchage
Il doit se faire sur une aire de séchage conçue
à cet effet. Le taux d'humidité acceptable permettant une bonne
conservation des semences ou des graines de consommation est de 12%.
Après le séchage, mettre les produits à l'abri des pluies
tardives pour éviter une détérioration des graines.
5.2. Le titrage Cette opération consiste
à enlever les épis ou panicules particuliers non conformes
à la variété. Elle peut être conduite soit sur une
aire de séchage, soit sur une bâche. C'est la suite de
l'épuration sur le terrain.
5.3. Le battage Il peut se faire de
manière traditionnelle sur une aire de battage ou dans des mortiers, et
de manière mécanisée avec une batteuse. Cette
opération doit être entourée de la plus grande
précaution pour éviter le mélange.
5.4. Le criblage Les semences
récoltées contiennent beaucoup de mauvaises herbes, des
matières inertes, d'impuretés, de graines d'autres espèces
qui doivent être enlevées par nettoyage. Pour le calibrage des
graines, le traitement et l'ensachage, l'agent chargé du conditionnement
doit connaître les caractéristiques physiques des graines ainsi
que l'utilisation de l'équipement.
5.5. Le stockage (Grenier
amélioré). Pour un meilleur stockage des semences il faut :
? Maintenir des températures stables à
l'intérieur des greniers
? Réduire la surface des grains exposés à
l'air ambiant
? Réduire les reprises d'humidité par les grains
après une pluie ou durant les nuits.
5.6. L'échantillonnage
L'échantillonnage de l'analyse des semences au laboratoire
constitue l'élément de base du contrôle de la
qualité. L'échantillon doit être représentatif du
lot de semences soumis à l'analyse de qualité. Pour constituer
l'échantillon soumis, de petites quantités de semences sont
prélevées au hasard sur les différents points du lot de
semences. Ces quantités sont mélangées pour former
l'échantillon transmis.
A- Etape de la multiplication
La production des semences est réalisée à
travers plusieurs étapes sous une série de différents
contrôles. Les premières générations pour le cas des
céréales d'automne G1, G2, G3, sont réalisées sous
la responsabilité de l'obtenteur qui est l'Institut Tchadien de
recherche Agronomique pour le développement (ITRAD) est sous le
contrôle de la Direction de la Protection des Végétaux des
Contrôles techniques et de la répression des Fraudes (DPVCTRF).
Les normes pour ces 3 générations sont très
sévères, pour les respecter il faut une grande technicité
et des hommes de terrain de grande expérience. Les
générations suivantes, G4et R1, sont réalisées sous
la responsabilité des sociétés grainières chez des
agriculteurs multiplicateurs professionnels. Chaque génération
exige des interventions particulières depuis l'installation au champ
jusqu'à la commercialisation une durée de 100jours.
I. Multiplication des semences
Après l'inscription de la variété au
catalogue officiel, le processus de multiplication démarre. Quelques
épis de la variété inscrite sont remis par le chercheur
obtenteur au service des semences (DPVC). Ces épis sont appelés
génération d'origine (GO). Cette génération,
semée à raison d'1 épi par 1,5m linéaire
(d'où l'appellation épis-ligne), donnera une
génération G1 et ainsi de suite jusqu'à R1 ou R2.
II. Multiplication végétative.
La multiplication végétative est une voie de
multiplication présente dans la nature chez de nombreux
végétaux. C'est notamment le cas des tubercules (pomme de terre),
des bulbes (oignons, tulipes) ou des stolons (fraisiers). Dès
l'antiquité, l'homme l'a étendu à d'autres plantes,
notamment la vigne et les arbres fruitiers. Plus récemment ont
été développées des techniques artificielles de
multiplication végétative. On exploite la
totipotence
cellulaire présente chez les végétaux dans le bourgeon
apical pour reproduire à l'identique le plant que l'on a
sélectionné. Pour les espèces cultivées, on parle
de
clones. Cette
technique a été développée pour les plantes
allogames dont la
fécondation croisée entraînait un brassage
génétique qui accroissait
l'hétérogénéité générations
après générations.
III. La
pureté spécifique
Il s'agit de mesurer dans les lots la présence de graines
de plantes d'autres espèces en général adventices
(spécifique = de l'espèce)
1. Prélèvement d'échantillons
représentatifs de l'ensemble du lot de semence.
2. Dénombrement et identification des graines
d'espèces étrangères (autres espèces
cultivées, mauvaises herbes...). Cette étape est difficile
à réaliser si les graines se ressemblent.
3. Les résultats sont exprimés en pourcentage du
poids des semences pures dans l'espèce indiquée d'un lot
concerné. Ils sont comparés avec les normes officielles. Par
exemple, on ne doit pas trouver plus de 10 graines étrangères aux
500g dans le cas des céréales à paille.
4. Refus ou acceptation des lots pour la certification de la
semence. Par exemple, le blé de prébase et base doit avoir 99% de
pureté et le blé certifié 98%. Matériel de
départ G0 -> Semence de prébase G1 G2 G3 -> Semence de base
G 4 -> Semence certifiée R 1 -> Agriculteur
Exemples de pureté spécifique
exigée
|
Céréales
|
prébase et base :
|
98 %
|
|
certifiées :
|
93 %
|
Maïs
|
certifiées :
|
97 %
|
|
|
|
IV. La pureté variétale
Il s'agit de mesurer au sein du lot de graines le taux de graines
s'écartant de la plante modèle de la variété. Elle
ne peut être réalisée en observant directement les semences
au moins dans les cas où il n'y a pas de différences
phénotypique (d'aspect) entre les graines. On peut la mesurer en
observant les résultats d'un
semis au
bout d'un an, en regardant dans le champ à l'épiaison (moment ou
l'épi se forme) ou à la floraison, en observant à la fois
le port de la plante et son épi ou son inflorescence ou encore en
effectuant l'électrophorèse des
gliadines
(protéines de réserve de la graine) pour une plante comme le
blé.
Exemples de pureté variétale
exigée
|
Céréales
|
prébase :
|
99,9 %
|
|
certifiées :
|
99,7 %
|
V. La faculté germinative
C'est le nombre de germes viables obtenus dans un délai de
n jours (différent selon les espèces) et dans des conditions de
température et d'hygrométrie optimales. Un germe est
considéré comme viable si la graine a germé et que son
phénotype
correspond à une certaine norme. Pour les semences forestières,
le test au tétrazolium permet de savoir si la semence est vivante sans
avoir à attendre qu'elle germe.
Exemples de faculté germinative
exigée
|
Céréales
|
85 % à 8 jours
|
Maïs
|
80 % à 14 jours
|
VI. La semence: de la préparation à
l'utilisation
Les semences assurent le lien entre la recherche et les
agriculteurs, c'est ce qu'on appelle la "chaîne de semence". Cette
chaîne exige différentes interventions comme la production au
champ, la transformation, la distribution, la promotion, et l'assurance
qualité. La mise à disposition des agriculteurs, de la semences
de bonne qualité des variétés performantes en
quantité suffisante, au bon moment, au lieu concerné et au prix
convenable, demande une bonne coordination et un management de toutes ces
activités.
Le conditionnement ou le nettoyage mécanique qui
améliore la qualité des semences est le maillon de la
chaîne le plus important et le plus spécialisé.
VII. Le triage
Il faut débarrasser la semence des déchets
gênant la régularité du semis (paille, cailloux, terre),
des graines de mauvaises herbes et des grains inaptes à germer
(brisés, parasités, échaudés, germés).
À cette fin, différents appareils spécialisés sont
mis en oeuvre : le pré nettoyeur permet d'enlever les déchets les
plus grossiers ; le nettoyeur-séparateur poursuit le tri en fonction de
la taille des déchets. Petites particules de terre, paille, enveloppes
de grains, par exemple, sont d'emblée éliminées. Puis
d'autres machines prennent le relais. Les trieurs alvéolaires
opèrent une sélection en fonction de la forme des grains, tandis
que le calibreur élimine ceux de faible diamètre (notamment
cassés).
Au fur et à mesure de ces opérations, la semence
devient de plus en plus homogène. Et la table densimétrique qui
est un outil de précision spécifique aux stations industrielles,
finalise le triage en séparant les grains selon leur densité.
Avant d'être commercialisées, les semences sont
généralement traitées contre les maladies et les
parasites.
VIII. Le traitement
Aujourd'hui, l'utilisation de procédés industriels
comme le pelliculage constitue un avantage certain. Il consiste à
appliquer autour des graines un vernis fixant des produits de protection.
Grâce à un appareil perfectionné, une dose très
précise peut être calculée en fonction du poids des
semences à traiter.
Après sa pulvérisation, des hélices et des
palettes de caoutchouc assurent sa bonne répartition à la surface
de chaque grain. Cette technique évite à la fois les risques de
surdosage (phytotoxicité) et de sous-dosage (inefficacité de la
protection). Elle apporte davantage de garanties en matière de
préservation de l'environnement. Certaines graines, dont
l'irrégularité et la petite taille compliquent le semis, font
l'objet d'un enrobage.
Elles sont enveloppées d'une substance solide
épaisse qui modifie leur forme et peut constituer un support pour la
protection sanitaire. L'enrobage est pratiqué suivant le principe de la
dragéification, également utilisé pour les pilules
pharmaceutiques. Le produit est vaporisé sur les semences maintenues en
rotation à l'intérieur de sphères. Les graines sont
ensuite passées au crible et sélectionnées en fonction de
leur calibre.
IX. Le conditionnement
Le conditionnement consiste à éliminer les
impuretés existantes en mélange dans la semence. Ces
impuretés peuvent être:
- des graines d'autres espèces ou des graines de mauvaises
herbes;
- des graines immatures, ridées, non bien remplis ou
échaudées;
- des graines endommagées, cassées,
fissurées, attaquées par les insectes ou les maladies. Ces
semences auront donc une faible germination;
- des impuretés
étrangères, cailloux, particules de terre, insectes, pailles,
tiges, cosses, gousses, poussière. Ils ont tendance à retenir
l'humidité et augmenter le poids des lots de semences;
L'objectif de l'opération de conditionnement est de mettre
à la disposition de l'agriculteur une semence propre, sans maladie,
ayant une haute capacité de germination, bien traitée avec des
fongicides et insecticides adéquat, une semence donc propre à
l'ensemencement.
L'opération de conditionnement est une opération
complexe qui se fait à travers plusieurs étapes successives,
réception des semences brutes, séchage pour diminuer le taux
d'humidité, pré-nettoyage qui consiste à enlever les
grosses impuretés, stockage intermédiaire, le nettoyage de base
qui consiste à enlever le reste des déchets et impuretés,
le tri qui consiste à homogénéiser le calibre et la taille
des graines, stockage intermédiaire, l'application des traitements
fongicides et insecticides par enrobage des semences et enfin le stockage
définitif.
Cette dernière opération doit se faire en isolant
à part chaque lot de semences. Les lots stockés doivent
être suivis et conservés en très bon état sanitaire.
Pour cela, des traitements sont périodiquement réalisés
(chaque semaine ou quinzaine) par fumigation de façon à bloquer
le développement des insectes, notamment les charançons qui sont
les plus répandus.
Après l'opération du traitement, les semences
doivent être emballées ou ensachées dans des sacs neufs et
propres. Cette opération est suivie par celle du plombage et
d'étiquetage qui est réalisée par un agent du service du
contrôle technique. Elle est la dernière opération de
contrôle pour les semences certifiées qui seront vendues aux
agriculteurs. Un bon emballage et un bon étiquetage sont très
importants pour certains types des produits ils donnent une indication sur la
qualité de la semence et permettent de différencier nos semences
des autres semences disponibles. L'emballage permet également aux
clients de transporter facilement les semences. Pour cela nous mettons nos
semences dans un sac de 1kg.
X. Le stockage
Les semences sont conditionnées en sacs, doses et gros
emballages avec indication de l'espèce, de la variété et
du numéro du lot. Ce stock que nous envisagerons mettre nous permet de
mieux organiser notre activité et pour nous permettre de satisfaire la
clientèle et aussi primordial de disposer d'un stock d'un mois afin de
permettre a la clientèle de se procurer de leurs biens de production en
matière de semence. Dans certains cas, et avec un respect tout aussi
strict des normes de qualité, un lot de semences
réceptionné le matin peut être livré le soir
même... professionnalisme des équipes et réactivité
de l'usine obligent. Aussi des palettes ont été fabriquées
pour empiler les sacs sans contact avec le sol, ni les murs.
Un écriteau porte les indications suivantes :
-espèces -variété
-campagne -années de production
-N° de la parcelle de provenance
-N° du lot
-produit de traitement utilisé.
XI. LES CONTRÔLES
Chaque station de semences dispose d'un laboratoire d'analyses.
De nombreux contrôles qualité peuvent donc être
réalisés sur place : analyses de teneur en eau afin de
détecter les lots trop humides qui risquent de mal se conserver et
notamment de mal germer ; vérifications de la capacité
germinative des graines avec élimination de celles qui sont mortes ou
donnent des germes anormaux ; contrôles sanitaires permettant d'adapter
un traitement à la présence éventuelle d'un champignon
parasite ; mesure de la pureté spécifique d'un lot qui renseigne
le responsable du triage sur la nature des déchets à
éliminer. À chaque étape de la chaîne de
fabrication, les semences sont surveillées.
XII. PERFORMANCES
Exigeante, la production de semences ? Les chiffres parlent
d'eux-mêmes... Pour le blé tendre, par exemple, la norme de
pureté variétale est de 997 pour mille grains.
Et le pourcentage de semences aptes à germer est souvent
supérieur à 90 % pour un taux minimum
fixé à 85 %. Sur un échantillon de
500 grammes, un maximum de 10 graines
d'autres espèces de plantes est accepté avec 7
graines de céréales ! Cela n'empêche pas les
usines, entre deux campagnes, de se perfectionner.et les techniques de
traitement seront de plus en plus précises dans l'intérêt
de l'environnement.3(*)
B- La Commercialisation
Cette opération consiste à faire connaître et
mettre les semences à la disposition des agriculteurs. Des actions de
promotion sont nécessaires pour faire connaître les performances
des variétés pour chaque région ou zone agro
écologique. Ces actions de promotion sont à conduire par les
sociétés grainières chargées de la
commercialisation. Les semences adaptées à chaque région
devraient être déposées dans des lieux au niveau local pour
être accessibles aux agriculteurs. Les prix doivent être bien
étudiés pour permettre aux agriculteurs d'acquérir la
semence certifiée pour pouvoir améliorer leur production et
participer ainsi au développement agricoles.
CURRICULUM VITAE
ETAT
CIVIL
Nom : AHMAD
Prénom : IBRAHIM
DJIBERT
Date de naissance : Le 31/ 05/1985
Lieu de naissance : N'Djamena
Situation familiale :
Célibataire
Adresse : Tel :
6296938
Nationalité :
Tchadienne
ETUDES
EFFECTUEES
Primaire :
Ecole de la fidélité
Secondaire :
Lycée de la Liberté et Lycée de la Paix
Supérieur :
Institut Supérieur de Commerce d'Administration des
Affaire et de Management (ISCAM)
DIPLOMES
OBTENUS
v 1997-1998 : Certificat d'Etude Primaire
et Elémentaire Tchadien(CEPET)
v 2001-2002 : Brevet d'Etude du Premier
Cycle Tchadien (BEPCT)
v 2004-2005 : Baccalauréat
série A4
v 2007-2008 : Brevet de Technicien
Supérieur en Administration des Affaires : Option Administration
des Entreprises
v 2008-2009 : Licence en Administration des
entreprises(en cours).
EXPERIENCES
PROFESSIONNELLES
· Stage de perfectionnement à la cellule
économique ;
· Stage a l'Etablissement « DOIGT
VERT » ;
· Gérant à l'Etablissement «
MABAC » (Distributeur Agrée de ZAIN -TCHAD).
CONNAISSANCES
LINGUSTIQUES
Ø Français : parlé et écrit
très bien ;
Ø Arabe : Parlé et Ecrit correctement.
CONNAISSANCE INFORMATIQUE
World, Excel, Accès, Sage Saari
Loisir
Lecture, Internet, Cinéma et Musique
STATUTS JURIDIQUES.
Entreprise de Production et
commercialisation des semences agricoles.
CAPITAL SOCIAL 40 000
000 F.CFA.
SIEGE
SOCIAL : NDJAMENA
Tel :
(+235) 6296938
Email : djibertfils@yahoo.fr
L'OFFICE NOTARIAL DE MAITRE ISSA
NGARMBASSA
CABINET D'AUDIT ET
D'EXPERTISES (CAUDEX).
SARL PLURIPERSONNELLE AU CAPITAL DE 1000000F
CFA
Siege social- Ndjamena. RCCM
TC-N'DJAMENA-2009-B-0236.
Notaire à Ndjamena
(République du Tchad) Avenue Mobutu
Tel :
2516775/6294409/9944423
Immeuble en face du
rond point Centenaire
CAPITAL SOCIAL 40.000.0000 F.CFA.
SIEGE SOCIAL N'djamena
Tel : (+235) 629 6938
Avenue Charles De Gaulle.
Email : djibertfils@yahoo.fr
STATUTS DE LA SOCIETE
ALWAKIL
Par devant nous, Maître Issa Ngarmbassa, Notaire
à la résidence de N'djaména (République du Tchad),
le soussigné Ahmad Ibrahim Djibert, demeurant au quartier Rue de 50m,
BP : 342, né le 10 /10/1985 à Ndjamena, No
06-07/AE/231, ayant tous pouvoirs à l'effet des présentes.
TITRE I : CARACTERISTIQUES DE LA
SOCIETE
Article 1 : Forme sociale
L'associé unique a décidé d'instituer une
société à responsabilité limitée
unipersonnelle. La société ainsi crée sera régie
par les dispositions de l'acte uniforme de l'OHADA relatif aux droits des
sociétés commerciales et des groupements d'intérêt
économique, ainsi que par les présents statuts.
Article2 : Dénomination sociale
La dénomination de la société est :
Dans tous les actes et documents émanant de la
société à destination des tiers, il est fait mention de la
dénomination sociale immédiatement précédée
ou suivie des mots « société à
responsabilité limitée » ou des initiales
« SARL », du montant du capital social, du siège de
l'office notarial auprès duquel la société a
été immatriculée et du numéro d'immatriculation
qu'elle a reçu, ainsi que du montant du capital social.
Article3 : Objet social
La société a pour objet au Tchad :
La production et commercialisation des semences agricoles
ü Participer au rehaussement du taux de chômage.
ü L'amélioration de la situation alimentaire des
populations urbaines et rurales;
ü La possibilité de développer l'importation
des produits agricoles et des semences;
ü l'amélioration de la qualité des produits
alimentaires et par voie de conséquence de l'état sanitaire de la
population. ;
ü Réduction de la famine dans la ville de
N'djaména et les zones reculées du pays etc.
Et plus généralement, la participation à
toutes les opérations de quelques natures ; qu'elles soient
juridiques, économiques, financières, civiles ou commerciales, se
rattachant directement ou indirectement à l'objet social ou tout autre
objet similaire ou connexe susceptible d'en faciliter l'application.
Article4 : Siege social
Le siège de la société est établi
à l'adresse suivante : A Gassi 200m du fleuve Chari, dans le
ressort de l'office notarial auprès duquel la société est
immatriculée. Il peut être transféré en tout autre
lieu du département on d'un département limitrophe par
simple décision de la gérance ; ou hors du
département par un vote des associés régulièrement
réunis à la majorité requise pour la modification des
statuts.
Article 5: Durée de la société et
année sociale.
La durée de la société est de 99ans
à compter de son immatriculation au registre du commerce et du
crédit foncier de la société, sauf prorogation ou
dissolution anticipée. L'année sociale commence le premier
janvier et s'achève le trente- un décembre. Exceptionnellement,
le premier exercice commence à compter de l'immatriculation de la
société au registre du commerce et s'achève le trente un
décembre deux mille neuf.
TITRE II : CONSTITUTION DE LA SOCIETE, FORMATION
ET COMPOSITION DU CAPITAL.
Article6 : Constitution de la
société.
6-1 : Dépôt de fonds
La somme totale des apports en numéraire,
entièrement libérés, a été
déposée auprès de la banque Ecobank, Avenue Charles De
Gaulle BP : 87 N'djaména, ainsi qu'en atteste le certificat
délivré par le dépositaire sur présentation de
liste des souscripteurs certifiée sincère et conforme par
le(s)fondateur(s).
6-2 : Formalités
Tous pouvoirs sont donnés au porteur d'un exemplaire
des présentes aux fins d'accomplissement des formalités
légales et réglementaires requises pour la constitution de la
société. Les frais, droit ou honoraires engendrés sont
définitivement supportés per la société par
inscription en compte et amortissement dés la première
année.
Article7 : Capital social.
7-1 : Montant du capital et libération des parts
sociales.
Le capital social s'élève à 40000000
Francs Cfa. Il est divisé en 4000parts de 10000 Francs Cfa chacune,
intégralement souscrites et libérées conformément
aux dispositions de l'acte uniforme OHADA relatif au droit des
sociétés commerciales.
7-2 : Apports
L'associé unique apporte la somme de 40000000 Francs
Cfa en contrepartie de l'intégralité des parts sociales.
Article 8 : Augmentation et réduction du
capital
Le capital social est augmenté ou diminué selon
tous les moyens, délais et formes légalement requis, à
savoir par compensation avec des créances liquides et exigibles sur la
société, incorporation de profits, apports en nature, au cas
d'augmentation du capital ; par réduction du nombre de parts
sociales ou de leur nominal au cas de réduction du capital non
motivée par des pertes.
Article9 : Cession et nantissement des parts sociales
En cas de pluralité d'associés, les cessions
entre associés, conjoints, ascendants, descendants sont libres. Toute
autre cession est soumise à agrément. Sont assimilés aux
cessions, les nantissements, les donations, les échanges, les apports,
les dévolutions ou partages ; plus généralement
toutes opérations gratuites ou onéreuses ayant pour objet ou pour
effet immédiat, à terme ou éventuel, de transférer
la qualité d'associé. Les cessions de parts sociales sont
signifiées à la société ou acceptées par
elle suivant authentique ou font du dépôt, au siège social,
d'un original les constatant. Elles ne sont en outre opposables aux tiers
qu'après publication au registre du commerce et des
sociétés du siège social.
Article 10 : Invisibilité des parts sociales.
Les parts sociales sont indivisibles à l'égard
de la société qui ne connaît qu'un seul propriétaire
pour chaque part. Les copropriétaires indivis des parts sont tenus de se
faire représenter auprès de la société par une
seule personne nommée d'accord partie entre eux ; ou à
défaut d'entente, par le tribunal du commerce du lieu, du siège
à la requête de la partie la plus diligente.
Chaque part donne droit à une fraction des
bénéfices proportionnellement au nombre de parts existantes.
TITRE III : GERANCE DE LA SOCIETE.
Article 11 : Désignation de la gérance
La société est gérée par une ou
plusieurs personnes physiques, choisies parmi les associés ou en dehors
d'eux, qui exercent leur mandat sans limitation de durée.
Au cours de la vie sociale, les gérants sont
nommés par l'associé unique ou, en cas de pluralités
d'associés, par un vote à la majorité représentant
plus de la moitié des parts sociales, sans qu'il puisse être admis
une majorité moindre au cas de seconde consultation.
La gérance est exercée par l'associé
unique, ci-dessus désigné et signataire des présentes.
Article 12 : Révocation et démission de la
gérance
Tout gérant est révocable par décision de
l'associé unique ou, en cas de pluralité d'associés, par
un vote à la majorité représentant plus de la
moitié des parts sociales. Le gérant participe ou vote, le cas
échéant. Tout gérant peut démissionner de ses
fonctions par lettre recommandée avec accusé de réception
adressé à la société, sans préjudice de sa
responsabilité civile en cas de démission brusque.
Article13 : Pouvoirs de la gérance
Dans les rapports avec les tiers et à l'égard de
l'associé unique ou des associés, le ou les cogérants sont
investis de pouvoirs les plus étendus pour représenter la
société en toutes circonstances, sauf dépassement de
l'objet social ou opposition formée par un Co gérant qui seraient
connus des tiers.
Article14 : Rémunération de la
gérance
En contrepartie de l'exercice effectif de ses fonctions, tout
gérant reçoit une rémunération dont le montant, la
composition et les modalités de paiement sont déterminées
par l'associé unique ou les associés réunis en
assemblée pour se prononcer sur les comptes de l'exercice clos. La
rémunération de la gérance fait l'objet d'une
décision spéciale et distincte de l'approbation des comptes.
TITRE IV : CONTROLE DE LA SOCIETE
Article15 : Conventions interdites ou
réglementées.
Le ou les cogérants, personnes physiques, les
associés, leur conjoint, ascendants ou descendants ne peuvent,
directement ou par personne interposée et à peine de
nullité de l'acte, contracter sous quelque forme que ce soit, des
emprunts auprès de la sociétés faire consentir par elle un
découvert en compte courant ou autrement, ou faire cautionner ou
avaliser par elle leurs engagements.
Excepté les conventions portant sur des
opérations courantes conclues à des conditions normales, qui sont
autorisées ; et les conventions visées à
l'alinéa précédent, qui sont interdites, les conventions
conclues directement ou indirectement entre un gérant ou un
associé et la société font l'objet d'une autorisation
préalable ou d'une approbation de l'associé unique ou des
associés dans les conditions de l'article L223-19 du code de
commerce.
Article16 : Commissariat aux comptes.
Est nommé commissaire aux comptes :
-Le cabinet «
Africa-All-Consulting », sis Avenue Charles De Gaulle, rue des
Flamands, BP : 1208, N'djaména.
TITRE V : ASSEMBLEES GENERALES
Article17 : Décisions de l'associé
unique.
Les pouvoirs dévolus à l'assemblée des
associés par les dispositions des articles L223-1 et suivants du code de
commerce sont exercés par l'associé unique. Ses décisions
font l'objet de procès verbaux signés, établis et
conservés dans les conditions légales et réglementaires
applicables aux SARL comprenant plusieurs associés. En cas de
pluralité d'associés, chacun a le droit de participer au vote des
décisions et dispose d'un nombre de voix égal à celui des
parts sociales qu'il possède ; les décisions étant
prises aux conditions de majorité légalement requises selon
qu'elles modifient ou non les présents statuts.
TITRE VI : COMPTES SOCIAUX, RESULTATS ET
LIQUIDATION.
Article18 : Compte sociaux et affectations des
résultats.
Le rapport de gestion, l'inventaire et les comptes annuels
sont établis par la gérance et soumis à l'approbation de
l'associé unique ou des associés réunis en
assemblée, le cas échéant après le rapport du
commissaire aux comptes, dans le délai de six mois à compter de
la clôture de l'exercice. L'associé unique ou l'assemblée
des associés décident de l'affectation des résultats. Il
peut être décidé de la mise en distribution des
bénéfices après prélèvement de 5% aux fins
de contribution de la réserve légale du dixième du capital
social.
Article18 : Liquidation et partage.
Après la dissolution de société au cas
où l'associé unique est une personne physique ; ou en cas de
pluralité d'associés, il est procédé à sa
liquidation, sous réserve des dispositions légales en vigueur,
dans les conditions suivantes : Les opérations sont
effectuées par la gérance ou par tout liquidateur
désigné par l'associé unique ou un vote des
associés à la majorité simple, aux fins de réaliser
l'actif aux meilleures conditions, sans préjudice de sa
responsabilité s'il y a lieu. Le boni de liquidation est attribué
à l'associé unique ou reparti entre les associés au
prorata de leurs apports.
Fait à N'djamena ,06/05/09 en autant d'exemplaires
que requis par la loi.
* v 1 Kotler du bois
,10e édition ; Marketing Management
* 2 IRENE CARNEIRO. Organisation
et gestion des entreprise ; la conception moderne du management ;
* 3Fiche technique de production
des semences améliorées certifiées : Afrique Vert