Rapport Rédigé et présenté
par SIMO TEGUEU et EMBOLO AURELIEN Page 5
CHAPITRE I : REVUE SUR QUELQUES TECHNIQUES DE
COMPRESSION D'IMAGES
> Temps de codage, celui-ci est lié à la
complexité du processus de codage ou de décodage. Il peut
être réduit si on augmente la capacité de calcul du
composant de traitement. Pour certaines applications ce temps est contraint, ce
qui impose le choix de la technique de codage.
> Complexité du codeur, elle peut être
mesurée à l'aide de la quantité de ressources
utilisées en termes de mémoire et du nombre d'opérations
arithmétiques. Cette famille d'algorithmes est essentielle dans nos
ordinateurs, la totalité des programmes d'archivage sont bâtis sur
cette technique de compression sans perte d'information.
Il existe de nombreux types d'algorithmes de compression
d'images sans perte. Voici les plus répandus.
II.1 METHODES DIFFERENTIELLES ET PREDICTIVES
Ces méthodes exploitent la redondance entre un pixel
et ses voisins, qui en général se ressemblent beaucoup. Par
exemple, on code le premier pixel, on calcule la différence avec le
second pixel et on code cette différence. Cette dernière
nécessite moins de bits que les pixels eux mêmes car cette
différence est souvent faible. On code ensuite la différence
entre le deuxième pixel et le troisième, etc...
Dans des systèmes plus complexes et performants, on
établit une fonction de prédiction qui permet d'estimer la valeur
d'un pixel en fonction des valeurs des pixels voisins. On code alors l'erreur
de prédiction, qui est l'écart entre la vraie valeur du pixel et
la valeur prédite. La façon de coder les erreurs de
prédiction est souvent basée sur la quantification scalaire. Le
codage prédictif ainsi décrit correspond à la modulation
par impulsion et codage différentielle (MICD, ou DPCM en anglais).
II.2 METHODES PAR PLAGES
Le Codage par plage (Run length Encoding) :
Le principe de compression RLE est assez simple à
mettre en oeuvre. Il repose sur le fait que dans une image, il existe de
nombreuses répétitions d'un même pixel, ou d'une même
séquence de pixels, tous juxtaposés. Ainsi, au lieu de coder
chaque pixel d'une image, le RLE regroupe les valeurs voisines identiques et ne
transmet une valeur qu'une seule fois, précédée
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