3-2-3 Les Usuriers et autres (tontine, prêt
personnel)
Quant aux usuriers, ils constituent des micro entrepreneurs
fonctionnant dans l'informel. Ils s'échappent au contrôle en
octroyant du crédit à des taux exagérés de 20
à 25% le mois et tiennent parfois en dépôt des objets de
valeur. Donc, le crédit accordé par ces gens là est
très coûteux.
Les systèmes de tontine, appelés sabotage (tour
quotidien) et les prêts personnels à taux nuls ou sol (tour
hebdomadaire ou mensuel) ; offrent des possibilités de financement
à très faible coût, mais limitées, puisqu'il s'agit
en fait d'un système d'épargne obligatoire et que le montant
prêté au bénéficiaire du tour est égal
à la somme des montants qu'il a déjà ou qu'il aura
épargné.
Les bailleurs de fonds et les projets en
cours
La plupart des IMF dépend toujours du financement de
donateurs et autres subventions. Le PNUD, à travers son programme
Microstart, le FIDA, à travers le programme PAIP mis en oeuvre par le
FAES, et l`USAID, à travers le projet DAIFFINET, sont les organisations
internationales les plus présentes dans le secteur de la microfinance
non coopérative. De manière plus timide on retrouve :
l`Union européenne à travers son programme de crédit
binational et son futur programme d'appui au secteur privé, qui pourrait
contenir un volet d'appui à la microfinance (la formulation
définitive du projet n'est pas encore finalisée) et la banque
inter-américaine de Développement (BID) qui finance directement
des IMF et des banques commerciales intervenant dans la microfinance, à
travers des prêts et de l'assistance technique.
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