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4-La mesure de niveau de rapports
On retrouve dans cette échelle de mesures, toutes les
propriétés d'un niveau d'intervalles égaux avec, en plus
un véritable point d'origine absolue (Reboul-Marty & Launois, 1995 ;
Laveault & Grégoire, 2002). Pour Reboul-Marty & Launois (1995),
« le rapport entre 2 points de l'échelle est indépendant de
l'unité de mesure ; donc, on peut dire que 4 est 2 fois supérieur
à 2 » (p. 4). C'est pourquoi Laveault & Grégoire (2002)
souligne l'importance de cette mesure, du fait de son point d'origine absolu.
Mais, « on ne peut affirmer qu'un résultat de 120 sur une
échelle d'intelligence représente une intelligence deux fois
supérieure à un résultat de 60. Dans ce dernier cas, nous
n'avons affaire qu'à une échelle d'intervalles »
(Laveault & Grégoire, 2002, p. 69). Le Tableau 2 illustre les
opérations et transformation admissibles des échelles de
mesure.
Tableau 2: Opérations et transformation
admissibles des échelles de mesure.
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Opérations admissibles
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Transformation possible
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Echelle nominale
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=
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|
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Correspondance 1 à 1
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Echelle ordinale
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<
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>
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Monotone
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Echelle à intervalles égaux
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+
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-
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x
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÷
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Linéaire
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Echelle proportionnelle
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0
|
|
|
|
Multiplicative
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Source : Laveault &
Grégoire (2002, p. 70).
L'auteur de cette figure souligne que : «
L'échelle d'intervalle est sans doute avec l'échelle
proportionnelle, la plus attrayante. Elles permettent en effet de
réaliser toutes les opérations arithmétiques sur les
unités de mesure, car celles-ci sont égales. Grace à ces
opérations, il sera possible de calculer des indicateurs statistiques
utiles tels que la moyenne et la variance.
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