CONCLUSION
Au terme de ce travail intitulé «connaissances,
attitudes et pratiques des professionnels de sante sur la gestion des
déchets hospitaliers.
» avait comme objectif principal de déterminer les
connaissances, attitudes et pratique du personnel sur le système de
gestion des déchets hospitaliers de l'hôpital de Ruhengeri.
Pour y arriver, nous nous sommes fixés des
hypothèses qui devraient être vérifiés. L'analyse
des résultats montre que nos hypothèses sont confirmées
car :
· 32,7% des enquêtés ont fait les
études secondaires, carrière non médicale, ils ont fait la
normale primaire et comptabilité ; 27,3% des enquêtés
ont fait les études secondaires, carrière médicale, option
des soins infirmiers, anesthésie et physiothérapie ; 21,8%
des enquêtés ont fait des études primaires non
médical
· 21 enquêtés savent que le déchet
c'est une saleté soit 38% et 20 cas soit 36% savent que c'est l'objet
intitulé et sans valeur.
· 41,1% des enquêtés utilisent la
boîte de sécurité lors de la collecte des
déchets ; 31,5% des enquêtés utilisent les poubelles
en métal inox ou en plastique sans couvercle 18,1% des
enquêtés utilisent les poubelles en métal ou en plastique
couvert.
· les poubelles sont installées dans les services
à 64,4% ceci qui explique l'absence des poubelles dans les services
responsable des maladies nosocomiales et autres dangers.
· les résultats montrent que 65,5% des
enquêtés font la collecte sélective, alors que 34,5% ne la
font pas.
· 38,2% utilisés les récipients de type
différents pour le triage des déchets tandis que 32,1% des
enquêtés le font par les Boites de sécurité de
couleurs différentes.
· 60% des enquêtés transportent les
déchets dans les brouettes tandis que 25,5% utilisent les poubelles en
couvercles.
· 56,4% des enquêtés désinfectent
quelquefois les matériels ; 16,4% des enquêtés
désinfectent toujours les matériels ; 16,4% des
enquêtés ne désinfectent jamais les matériels.
· 78% des enquêtés portent quelquefois les
matériels de protection tandis que 18 % les portent toujours.
· 41% des enquêtés affirment que le lieu de
stockage ne réunit pas les conditions et seulement 39% des
enquêtés disent que le lieu de stockage réunit les
conditions.
· il ressort que le four d'incinération est le
plus utilisé pour la gestion des déchets avec 42 cas soit 76,4%,
alors qu'il est inapproprié.
· 83% soit 49 cas ont montre que le lieu de gestion des
résidus d'incinération est inappropriée.
· la mauvaise gestion des déchets hospitaliers
constitue le problème de sante publique par les infections nosocomiales
avec 30 cas soit 54,1% contre la prolifération des vecteurs avec 20 cas
soit 36,4%.
· L'hôpital a besoin la disponibilité des
équipements pour résoudre le problème de gestion des
déchets hospitaliers à 56,4%
· 38,2% ont une besoin en formation sur la gestion des
déchets hospitaliers.
RECOMMANDATIONS
Au vu de nos résultats et conclusions, nous en arrivons
à formuler des recommandations aux différents
partenaires :
AU MINISANTE
· Rendre disponible des règlements nationaux
concernant la gestion des déchets médicaux dans les institutions
sanitaires ;
· Rendre disponible les fonds pour la formation du
personnel en matière de gestion des déchets
hospitaliers ;
· Fournir des équipements nécessaires en
matière de gestion des déchets médicaux ;
· Initier le programme de suivi et évaluation du
système de gestion des déchets hospitaliers.
AUX AUTORITES DE L'HOPITAL
· Organiser des formations continues en matière de
gestion des déchets d'activité de soins pour le personnel
oeuvrant en milieu hospitalier ;
· Mobiliser les fonds pour la construction de
l'incinérateur de Frankfurt ;
· Augmenter le nombre de poubelles dans les
services ;
· Créer un comité de lutte contre les
infections nosocomiales au sein de l'hôpital.
AUX PRESTATAIRES DE SOINS
· Assurer le triage des déchets au point de
production ;
· Porter régulièrement l'équipement
de protection ;
· Utiliser correctement les boites de
sécurité et autres poubelles ;
· Renforcer l'éducation sanitaire aux malades et
garde malades.
AUX HARVEST
· Porter régulièrement l'équipement
de protection ;
· S'assurer de la destruction complète des
déchets médicaux ;
· Assurer la désinfection soigneuse des locaux et
matériels ;
· Renforcer l'association sur le système de
gestion des déchets hospitaliers.
|