3.2.15. CONNAISSANCE EN RAPPORT AVEC LES CONDITIONS DU LIEU
DE STOCKAGE
Le tableau no19 et graphique no 15
montre que 41% des enquêtés affirment que le lieu de stockage
ne réunit pas les conditions et seulement 39% des enquêtés
disent que le lieu de stockage réunit les conditions.
D'après DESPORTES, les locaux utilisés pour le
stockage doit être protégés contre les risques de
dégradation, de vol, d'intempéries et d'incendies, être
correctement ventilés et éclairés. En outre, ces locaux
doivent être munis d'une arrivés d'eau avec dis connecteur et
d'une évacuation des eaux de lavage vers le réseau des eaux
usées, enfin ils doivent être protégés de la chaleur
et de la pénétration des animaux31
3.2.16 RESULTATS DE LA QUESTION RELATIVE AUX MOYENS
DISPONIBLE DE DESTRUCTION DES DECHETS HOSPITALIERS.
Au regard du tableau no 20 et graphique
no 16 ci-dessus, il ressort que le four d'incinération est le
plus utilisé pour la gestion des déchets avec 42 cas soit 76,4%,
tandis que la fosse et le compostage sont respectivement utilisés de
l'ordre de 21,8% et de 1,8%.
En 1997, KAMBAU a évalué les méthodes de
destruction des déchets médicaux dans les hôpitaux de
KINSHASA et a aboutit aux résultats ci-après : 72% des
hôpitaux recourraient à l'incinération artisanale souvent
aboutissant à la combustion incomplète des déchets, 44%
pratiquaient la décharge non contrôlée et 28%
procédaient à l'enfouissement32
30 DIDIER GABARDA, OLIVA, Aide au tri des
déchets d'activité de soins, Paris, 2000
31 DESPORTES V. et al, Hygiène dans les
institutions des soins de santé en situation précaire,
Bruxelles, 1996
32 KAMBAU, Les méthodes de gestion des
déchets médicaux des hôpitaux de Kinshasa, 1997
3.2.17. REPONSES DES ENQUETES SUIVANT LE LIEU DE GESTION
DES RESIDUS D'INCINERATION
Le tableau no 21 et graphique no 17
montre que le lieu de gestion des résidus d'incinération est
inappropriée avec 49 cas soit 83%
Ce qui est différent de la théorie disant qu'il
faut prévoir à 100% une fosse cimentée et bien
fermée pour y mettre la cendre33
Ce qui est différent de la théorie de MINISANTE
disant que les eaux usées produites à l'hôpital doivent
être évacuées sous conduite fermée vers les fosses
septiques et les puits perdus.
Notre résultats ne coïncide pas avec le journal
officiel n° 9 du 1er Mai 2005 portant sur les modalités de
protéger, sauvegarder et promouvoir l'environnement au Rwanda dans son
article 32, 33 et 35 respectivement dit que
«Nul ne peut déposer les déchets dans un
endroit autre qu'un lieu de d'entreposage, d'élimination ou une usine de
traitement des déchets dont les caractéristiques ont
été approuvées par les autorités
compétentes» ;
«Tous les déchets doivent être
collectés, traités, et éliminés de manière
écologiquement rationnelle afin de prévenir, supprimer
réduire leurs effets nocifs sur la santé de l'homme, sur les
ressources naturelles, sur la faune et la flore et sur la qualité de
l'environnement» ;
«L'élimination des déchets doit respecter
les normes en vigueur et être conçu de manière à
faciliter leur valorisation là où c'est possible34
33Association générale
des techniciens municipaux, les déchets urbains, Paris, 1985
34République du Rwanda, Journal Officiel n°
9 du 1er Mai 2005, p67
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