CERTIFICATION
Je certifie que ce mémoire a été
réalisé par les étudiants Serge A. ADEGOUTE et Paul P.
TOVIEZON sous ma direction.
Dr Yves QUENUM
La Faculté n'entend donner aucune approbation ni
improbation aux opinions émises dans ce mémoire. Ces opinions
doivent être considérées comme propres à son
auteur.
251661312
DEDICACE
A mes chers parents Antoine TOVIEZON et Suzanne OSCHOFFA pour
les efforts déployés dans ma formation.
Paul P. TOVIEZON
DÉDICACE
Je dédie ce mémoire à mes chers parents pour
les efforts déployés dans ma formation.
Serge A. ADEGOUTE
REMERCIEMMENTS
Nos sincères remerciements :
Ø Au professeur MagloireLANHA doyen de la
faculté des sciences économique et de gestion de
l'Université d'Abomey- Calavi (FASEG/UAC) pour sa contribution
pour notre formation ;
Ø A Mr Dieu-Donné MESSAN coordonnateur du
projet PADER pour son accueil chaleureux à nous accorder dans son
institution;
Ø Au Dr Yves QUENUM, professeur à la
faculté des sciences économiques et de gestion qui a
été d'un grand appui pour nous dans la recherche de lieu de stage
ainsi que dans l'élaboration de cette oeuvre ;
Ø A Mr Théophile S. SEGOChargé de Suivi
Evaluation au PADER, pour l'encadrement qu'il nous a donné au cours de
notre stage. Recevez, Monsieur, nos reconnaissances pour la
considération que vous nous avez accordée durant notre stage. Que
la récompense vous soit donnée par Dieu au nom de
Jésus-Christ ;
Ø A M. AGUESSI, chargé du renforcement de
capacité de l'UGC/UNDAF du ministère du plan, pour ses conseils
et soutiens et M. ADOMAHOUN Adrien, comptable au ministère du
plan ;
Ø A tous les enseignants de la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) pour le savoir qu'ils nous ont
transmis ;
Ø A mes oncles Guillaumes TOVIEZON ; Lopez
ZINSOU et Prosper TOVIEZON pour leur dévouement à mon
égard et le souci de me voir réussir, nous les rassurons que les
fruits ont tenu la promesse des fleurs ;
Ø A M. HOUNNON Hyppolyte docteur en mathématique
à la FAST/UAC ;
Ø A M. Emanuel ATACHO pour son grand soutien ;
Ø A nos frères soeurs, nos cousins et nos
cousines, nos familles respectives, ainsi que les amis ;
Ø A tous ceux et celles qui nous ont aidés d'une
manière ou d'une autre dans la rédaction du présent
mémoire.
ABREVIATIONS ET ACRONYMES
ADV
|
Association de Développement Villageoise
|
AGR
|
Activités Génératrices de Revenus
|
ASF
|
Association de Service Financier
|
AVC
|
Association Villageoise de Commercialisation
|
CeRPA
|
Centre de Recherche et de Promotion Agricole
|
CNOS
COSOP
|
Comité National d'Orientation et de Suivi
ContryOpportunityStra
|
CP
|
Coordonnateur du Programme
|
CRP
|
Comité Régional de Pilotage
|
CSE
|
Cellule de Suivi-Evaluation
|
CV
|
Comité Villageois
|
CVD
|
Comité Villageois de Développement
|
DP
|
Diagnostic Participatif
|
DPP
|
Direction de la Programmation et de la Prospective
|
FIDA
|
Fonds International de Développement Agricole
|
FNPEEJ
|
Fonds National de Promotion de l'Entreprise et de l'Emploi des
Jeunes
|
GRAADER
|
Groupe de Recherche Action et d'Appui au Développement
Rural
|
GV
|
Groupement Villageois
|
IMF
|
Institut de Micro-Finance
|
INRAB
|
Institut National des Recherches Agricoles du Bénin
|
MAEP
|
Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la
Pêche
|
MER
|
Micro-Entreprise (entrepreneur) Rural(e)
|
OMD
|
Objectif du Millénaire pour le Développement
|
ONG
|
Organisation Non Gouvernementale
|
OP
|
Organisation Paysanne
|
OPA
|
Organisation professionnelle agricole
|
OPP
|
Opérateur Partenaire Polyvalent
|
PACER
|
Programme d'Appui à la Croissance Economique Rurale
|
PADER
|
Programme d'Appui au Développement Rural
|
PAGER
|
Projet d'Activités Génératrices de
Revenus
|
PAS
|
Programme d'Ajustement Structurel
|
PROMIC
|
Projet de Micro finance et de Commercialisation
|
PUASA
|
Programme d'Urgence d'Appui à la Sécurité
Alimentaire
|
RRA
|
Rapid Rural Appraisal
|
RSE
|
Responsable Suivi-Evaluation
|
RURA
|
Responsable d'Unité Régionale d'Appui
|
UCP
|
Unité de Coordination du Programme
|
URA
|
Unité Régionale d'Appui
|
LISTE DES TABLEAUX
N° d'ordre
|
Titre des tableaux
|
Pages
|
01
|
Chronogramme de déroulement du stage
|
13
|
02
|
Point des tâches confiées et niveau
d'exécution
|
14
|
03
|
Inventaire des Forces et Faiblesses Internes du PADER
|
15
|
04
|
Forces et faiblesses externe du PADER
|
16
|
05
|
Choix du sujet d'étude
|
17
|
06
|
Répartition des groupements par village dans la zone
d'étude
|
30
|
07
|
Sous critère du critère institutionnel et
gouvernance
|
37
|
08
|
Sous critère du critère technique et
économique
|
38
|
09
|
Sous critère du critère syndical
|
39
|
10
|
Le calcul de l'IBGG de chaque groupement
|
49
|
11
|
Evolution de la typologie des groupements
|
50
|
N° d'ordre
|
Titre des figures
|
Page
|
01
|
présentation des résultats d'écart
relatifs à l'aspect institutionnel et de gouvernance
|
51
|
02
|
présentation du résultat de l'écart
relatif à l'aspect technique et économique
|
53
|
03
|
présentation des résultats d'écart
relatifs à l'aspect syndical
|
54
|
LISTE DES FIGURES
SOMMAIRE
INTRODUCTION..............................................................................................................1
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL ET CIBLAGE DE
LA PROBLEMATIQUE.......5
1-1 CADRE
INSTITUTIONNEL.......................................................................................................5
1-2 Déroulement du stage
...........................................................................................................12
1-3 Diagnostic des
problématiques...............................................................................................14
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE
L'ETUDE...............19
2-1
Problématique..............................................................................................................................19
2-2 Revue de la
littérature.................................................................................................................22
2-3 Cadre méthodologique de
l'étude.............................................................................................27
CHAPITRE III : DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES DES
GROUPEMENTS..........42
3-1 Caractéristiques organisationnelles des
GV...........................................................................42
3-2 Caractéristiques économiques
financières et
comptables...................................................44
3-3
Avantages....................................................................................................................................45
CHAPITRE IV : ANALYSE ET
DISCUSSION...................................................................48
4-1 Evaluation de l'évolution de la Typologie des
groupements entre 2007-2011..................48
4-2 Analyse des effets induits par les actions du projet
PADER sur les variables de performance des
groupements................................................................................................................49
4-3
Recommandations......................................................................................................................54
CONCLUSION.............................................................................................................59
INTRODUCTION
L'élan politique mondial manifesté ces
dernières décennies autour de la lutte contre la pauvreté
montre la gravité avec laquelle se pose la problématique du
développement pour le monde entier. Des sommets mondiaux sur le
développement se succèdent depuis des décennies sans que
la situation de certaines catégories sociales et de certaines parties
du globe ne connaisse une quelconque amélioration. L'Afrique semble
à ce niveau se démarquer du reste du monde. Il est
caractérisé par tous les noms selon l'orientation
politico-idéologique des auteurs : pays du Tiers monde, pays
sous-développés, pays en voie de développement (ou
émergents)..., et tout dernièrement pays pauvres très
endettés pour certains d'entre eux. Pourtant, l'Afrique s'est toujours
débattue pour se tirer de ce mauvais pas ; elle a toujours
composé avec le reste du monde dans l'optique de trouver les voies
susceptibles de la délivrer des mailles du filet du
sous-développement.
En effet, le continent reste un véritable laboratoire
où se sont expérimentées d'innombrables options de
développement. Des programmes et projets de développement pendant
les premières heures des indépendances (décennies 60 et
70), on est en passé aux Programmes d'Ajustement Structurel de la
décennie 80, le souffle du vent de l'Est de la décennie 90 et la
politique de décentralisation à l'entame des années 2000,
l'Afrique croupit toujours dans la misère et semble encore chercher sa
voie.
La problématique du développement, qui est en
même temps celle de la lutte contre la pauvreté, reste un
défi pour l'humanité. C'est dans le souci d'une action
concertée que le sommet du millénaire a été
organisé en septembre 2000 par les Nations Unies et a défini un
certain nombre de politiques connues sous le nom d'Objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD). Cesnouvelles mesures qui
définissent des objectifs à atteindre et des
échéances pour leurs réalisations sont l'aboutissement de
multiples dispositions. Ces objectifs s'imposent à tous les pays qui
doivent mettre des moyens en oeuvre pour les réaliser.
Mais bien que la pauvreté soit un
phénomène universel, ses manifestations sont variables d'une
région à l'autre. Chaque pays en fonction de sa situation interne
définit sa politique de lutte, ses axes d'intervention. C'est dans cette
optique que le Bénin, à la suite de ses pairs africains et sous
l'impulsion de certains organismes internationaux, a entrepris un certain
nombre de réformes socio-économiques. Le couronnement de cette
volonté se révèle être l'élaboration du cadre
stratégique de lutte contre la pauvreté devenue impérative
pour l'accès aux prestations des organismes d'aide au
développement. Il faut donc initier des politiques sectorielles en
ciblant certains secteurs piliers dont le développement
entraînerait celui du plus grand nombre.
En raison du poids de l'agriculture dans l'économie
nationale et vue la persistance de la pauvreté tant en milieu rural
qu'en milieu urbain, l'Etat béninois s'est donné comme moyen de
lutte contre ce « apartheid international », le
développement de la filière agricole sous tous ses angles. Pour
atteindre cet objectif, le gouvernement a procédé à la
mise en place de plusieurs stratégies et plans. L'une de ces
stratégies est axée sur le développement des
organisations paysannes, des groupements villageois ainsi que toute
association qui se fixe pour objectif le développement local à
travers l'amélioration de la production agricole.
Rémi MANGEARD dans son ouvrage intitulé
Paysans en Afrique stipule que : « c'est en s'organisant
en comité de développement rural et en coopérative que les
paysans améliorent la vie des villageois et développent la
solidarité entre les membres du village ». De ce fait, les
groupements villageois constituent les meilleures formes d'organisations
paysannes, susceptibles de permettre une participation plus large et plus
effective de la population aux activités de production et à la
réalisation des actions favorables à l'amélioration des
conditions de vie. Cette autopromotion des paysans paraît être un
bon créneau pour le développement à la base et par
conséquent mérite qu'une attention particulière lui soit
accordée.
C'est fort de ce constat que le fond international de
développement agricole (FIDA) a décidé d'accompagner le
gouvernement béninois à opérationnaliser ses politiques
macro-économiques notamment celles liées au
développement agricole et ceci à travers les projets et
programmes.
Aujourd'hui, le FIDA intervient à travers un programme
cadre dénommé programme d'appui au développement rural
dont l'objectif est de contribuer de manière significative à
l'allégement de la pauvreté en milieu rurale à travers
l'augmentation des revenus des ménages ruraux et de contribuer à
la création de conditions nécessaires à une croissance
économique durable.
Pour ce faire, il se propose de contribuer au
développement de l'économie rurale à travers la mise en
oeuvre des Activités Génératrices de Revenus (AGR) et de
Micro-Entrepreneur Ruraux MER ; d'assurer le développement d'un
réseau viable de services de financement de proximité et
adaptés aux besoins des pauvres et des promoteurs de MER notamment des
femmes ; de renforcer les capacités des institutions de base et des
acteurs au niveau communautaire et de renforcer la concertation et la synergie
entre les Programmes du FIDA et avec les partenaires stratégiques.
Ainsi après quatre années d'intervention
à l'endroit des groupements villageois pour améliorer la
performance des institutions, une évaluation sur les actions
entreprises parait primordiale.
A travers notre thème : « analyse de
l'état de fonctionnalité des groupements villageois (GV)
appuyés par le projet PADER après quatre années
d'exécution dans la commune de TORRI-BOSITO : une application du
diagnostic participatif », nous projetons appréhender les
effets induits par les actions du projet PADER sur la performance de ces
groupements. De vérifier si les activités des groupements
appuyés pourraient se pérenniser après le retrait du
PADER et ceci du fait que ces groupements ne pensent souvent qu'au gain
quotidien sans se préoccuper du préalable pour asseoir le
fondement, l'organisation, la viabilité des activités de leur
association.
Le présent travail s'articulera autour de quatre
chapitres :
Le premier chapitre sera consacré à la
présentation de la structure d'accueil et la restitution des
observations faites lors du stage ; le second abordera le cadre
théorique, méthodologie de la recherche, le troisième, la
description et les caractéristiques des groupements. Quant au dernier,
une analyse et une discussion par rapport aux résultats des
enquêtes seront faites ainsi que les recommandations à l'endroit
de la structure d'accueil.
CADRE INSTITUTIONNEL ET CIBLAGE DE LA
PROBLEMATIQUE
251656192
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL ET CIBLAGE DE
LA PROBLEMATIQUE
1-1 CADRE INSTITUTIONNEL
Il s'agit, ici, de décrire le cadre
général ayant servi de base à la conduite de nos
recherches. Plus explicitement, nous présenterons le projet PADER et les
différentes observations faites au cours de notre stage.
1-1-1 Présentation du PADER
1-1-1-1 Historique
Dans sa stratégie d'appui aux pays en
développement dans la lutte contre la pauvreté, le Fonds
International de Développement Agricole (FIDA) a déjà
financé un total de huit (08) interventions au Bénin dont quatre
(04) sont clôturées depuis plusieurs années. Le
portefeuille des interventions récemment clôturées est
constitué du PAGER, du PROMIC et du PDRT.
Suite à l'évaluation du programme du FIDA au
Bénin, à l'évaluation intermédiaire du PAGER et
à la définition de la stratégie d'intervention du FIDA au
travers du COSOP (Country StrategicOpportunity programme) pour la
période 2006-2011, le gouvernement béninois et le FIDA sont
convenus d'un nouveau Programme d'Appui au Développement Rural (PADER)
qui viendrait garantir une consolidation et un élargissement des acquis
des deux projets précédemment clôturés ( le Projet
d'Activités Génératrices de Revenus(PAGER) en 2005 et le
Projet de Micro finance et de Commercialisation(PROMIC) en2006) et serait en
même temps le programme cadre des interventions futures duFonds
International de Développement Agricole (FIDA) au Bénin.
Prévu pour une durée de 05 ans, le PADER a
démarré ses activités le 14 mars 2007. L'année 2007
ayant été celle de l'installation, les activités de
terrain ont réellement commencé en 2008.
1-1-1-2 Attributions
L'objectif du projet d'appui au développement rural est
de contribuer de manière significative à l'allégement de
la pauvreté en milieu rurale au Bénin à travers
l'augmentation des revenus des ménages ruraux et de contribuer à
la création de conditions nécessaires à une croissance
économique durable.
Pour atteindre cet objectif et relever les défis d'une
croissance économique accélérée et du
développement du capital humain, le PADER a pour attributions de
:
Ø contribuer au développement de
l'économie rurale à travers la mise en oeuvre d'AGR et de
MER ;
Ø assurer le développement d'un réseau
viable de services de financement de proximité et adaptés aux
besoins des pauvres et des promoteurs de MER notamment des femmes ;
Ø renforcer les capacités des institutions et
des acteurs au niveau communautaire et de
Ø renforcer la concertation et la synergie entre les
Projets financés par le FIDA d'une part et avec les partenaires
stratégiques d'autre part.
Ces attributions font du PADER un acteur
privilégié dans la mise en oeuvre de la politique du
gouvernement, notamment en ce qui concerne la création de richesses pour
une croissance accélérée et la lutte contre la
pauvreté.
1-1-1-3 Organisation du PADER
Le PADER est placé sous la tutelle administrative du
Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (MAEP). Le
schéma d'organisation du programme comprend quatre niveaux de
répartition des responsabilités et des tâches correspondant
à des organes de décision ou de gestion que sont :
Ø le Comité National de Pilotage (CNP) et les
comités régionaux de pilotage (CRP) qui sont des organes
d'orientations des activités du programme ;
Ø l'Unité de Coordination du Programme (UCP) et
ses Unités Régionales d'Appui (URA) qui sont des organes de
coordination et de gestion du programme ;
Ø les opérateurs partenaires
spécialisés et polyvalents, les Services d'Appui aux Entreprises
(SAE) et autres prestataires de service qui sont chargés de l'appui de
proximité aux bénéficiaires du programme et
Ø les bénéficiaires (groupements, MER,
ASF, MPE, communautés) qui identifient leurs priorités, assurent
la maitrise d'ouvrage des opérations les concernant directement et
participent à la réalisation et à l'évaluation des
dites opérations.
Ainsi pour avoir un oeil sur ses activités, le projet
PADER s'est doté de trois unités régionales d'appui (URA)
qui se localisent à :
Ø Bohicon pour la couverture des départements de
l'atlantique, de l'Ouémé, du Plateau, du Mono, du Coufo, du Zou
et des Collines ;
Ø Parakou pour le suivi des activités dans les
départements du Borgou et de l'Alibori ;
Ø Djougou pour les départements de l'Atacora et
de la Donga.
1-1-1-4 Fonctionnement du PADER
La stratégie d'intervention du PADER est basée
sur le « faire faire » et sur le « faire
avec ».
Le « faire faire » consiste à
sous-traiter certaines activités à des opérateurs
partenaires. Le « faire avec » consiste à
déléguer la maîtrise d'ouvrage des activités aux
communautés bénéficiaires.
Par rapport à cette stratégie d'intervention,
quatre (4) composantes ont été mise en place à
savoir :
Composante A : Appui aux AGR et MER :
à travers cette composante, le PADER vise l'amélioration et la
sécurisation des revenus des producteurs en particulier des femmes et
des jeunes ruraux en appuyant le développement des AGR et
l'émergence des MER. Cette composante s'articule autour de trois sous
composantes à savoir :
Ø appui à l'identification et à la mise
en oeuvre d'AGR/MER ;
Ø appui à la mise en marche des produits ;
Ø réalisation et gestion de certains types
d'infrastructures économiques non couverts par ailleurs.
Composante B : Accès au financement rural.
L'objectif de cette composante est de permettre aux bénéficiaires
d'accéder de manière durable à des produits financiers de
proximité pour le financement de leur AGR et MER. Cette composante
comprend aussi trois sous composantes à savoir :
Ø consolidation des ASF existantes ;
Ø extension géographique du réseau des
ASF ;
Ø mise en place de structures faitières.
Composante C : Renforcement des capacités
des institutions de base. La composante vise la consolidation du processus de
planification, de réalisation et de gestion participative au niveau des
villages, le développement des capacités des institutions
communautaires et la pérennisation des institutions mises en place pour
le développement participatif et la coordination entre les programmes
communautaires respectifs. La composante intervient tant au niveau
communautaire qu'au niveau des cadres de conception à travers deux sous
composantes à savoir :
Ø Appui au développement des capacités
des institutions de base ;
Ø Renforcement des cadres de conception, de
planification et de gestion.
Composante D : Coordination et partenariats
stratégiques. Le programme est placé sous la tutelle de la
DPP/MAEP et mis en oeuvre par une unité de coordination du programme
(UCP) et trois unités régionales d'appui (URA)
légère.
1-1-1-5Résultats obtenus à mi-parcours
par composante
Composante A : Appui aux AGR et MER
A1.1 Identifier les villages cibles, les groupements, les MER
et leurs AGR potentielles
Niveau de réalisation :
Ø 724 groupements identifiés sur 830
prévus au Rapport de Pré-Evaluation(RPE) dans les 290 villages
prévus ;
Ø 541 MER identifiés (contre 350 prévus
au RPE) dans les 290 villages prévus.
A1.2 Appuyer les groupements et les MER à faire les
études de faisabilité et d'implantation des AGR
identifiées
Niveau de réalisation :
Ø 229 études de faisabilité pour
groupements (sur 830 prévus au RPE) ;
Ø 95 études de faisabilité pour MER (sur
350 prévus au RPE)
A1.3 Accompagner les groupements et les MER dans la recherche
de financement complémentaire
Niveau de réalisation :
Ø 156 crédits de court terme au profit des
groupements ;
Ø 37 crédits de court terme au profit des
MER ;
A1.4 Apporter un suivi appui conseil polyvalent aux
groupements et aux MER pour une bonne gestion de leurs AGR
Niveau de réalisation :
Suivi-appui-conseil de la totalité des groupements et
MER assuré par les 14 Opérateurs Partenaires Polyvalents(OPP)
A1.5 Apporter un appui-conseil spécialisé aux
groupements et MER
Niveau de réalisation :
Ø Mise en route d'appui-conseils
spécialisés pour 2 des 3 besoins identifiés ;
Ø 103 missions d'appui-conseils
spécialisés effectuées (sur 2560 prévus au RPE)
A2.1 Assurer la formation des groupements en matière de
gestion et comptabilité et de maîtrise des technologies
Niveau de réalisation :
Ø Aucun groupement formé en gestion et
comptabilité ;
Ø 10 groupements formés (ananas biologique) sur
830 prévus au RPE
A2.2 Assurer la formation des MER en matière de gestion
d'entreprise, d'entreprenariat et de maîtrise de technologie.
Niveau de réalisation :
Ø 66 MER formés en entreprenariat et gestion
d'entreprise (sur 350 prévus au RPE) ;
Ø 40 MER formés en technologies de fertilisation
des sols (sur 350 prévus au RPE)
A2.3 Organiser des voyages d'échanges au profit des
groupements et MER dans le cadre de la mise en oeuvre des AGR
Niveau de réalisation :
2 voyages d'échanges d'expériences
réalisés (sur 51 prévus au RPE)
A3.1 Assurer la formation des groupements et des MER sur les
techniques de commercialisation et de promotion des produits
Niveau de réalisation :
66 MER formés en commercialisation et promotion des
produits (sur 350 prévus au RPE) ;
A3.2 Appuyer les groupements et les MER dans des actions
spécifiques de promotion des produits (étude de marché,
prospection de marché, foires, expertises et appuis conseils
spécialisés, visites professionnelles, etc.).
Niveau de réalisation :
Ø 3 participations à des foires (sur 18
prévues au RPE) ;
Ø 2 appui-conseils spécifiques (sur 30
prévus au RPE) ;
Ø 1 étude-inventaire des études de
marchés disponibles est réalisée (sur 8 études et
prospections de marchés prévues au RPE)
A3.3 Appuyer la collecte et la diffusion des informations
commerciales (radios de proximité)
Niveau de réalisation :
La collecte et la dissémination des prix sur 23
marchés sont réalisées (sur 23 prévus au RPE
ajusté)
A3.4 Mettre en relation les groupements et les MER avec les
OPA de filières pour la pérennisation des activités.
Niveau de réalisation :
Ø Une OPA faîtière représentative
identifiée (PNOPPA) ;
Ø Une stratégie de mise en marché
collective des produits élaborée en vue de la
pérennisation des activités des groupements et MER ;
Ø Convention signée avec la PNOPPA en vue de
l'opérationnalisation du système
A4.1 Appuyer les institutions de base dans l'identification
des besoins en infrastructures économiques au profit des groupements et
MER.
Niveau de réalisation :
Identification des besoins faite
Programme d'Urgence d'Appui
à la Sécurité Alimentaire (PUASA)
Point des activités menées par le PADER dans le
cadre de sa contribution à la mise en oeuvre du programme d'urgence
d'appui à la sécurité alimentaire (PUASA). Il s'agit
d'activités non prévues au RPE mais intervenues en cours de mise
en oeuvre du PADER suite à la décision du FIDA d'accompagner
(à travers le PADER) la volonté du Chef de l'Etat béninois
de contrer la crise alimentaire apparue vers la fin de 2007. Lesdites
activités sont insérées dans la composante AGR/MER.
Les tâches exécutées dans le cadre du
programme d'urgence d'appui à la sécurité alimentaire
(PUASA) s'articulent autour de : (i) l'acquisition des matériels et
équipements, (ii) des formations, (iii) de l'acquisition des intrants
(semences et engrais), (iv) de la production semencière de riz de contre
saison, (v) de la production en hivernage de maïs et de riz (riz
commercial et semences de riz), (vi) du recouvrement des crédits
intrants placés en 2008 et en 2009, (vii) de l'aménagement des
bas-fonds et (viii) des labours (ix) du maraîchage.
Acquisition et mise en place de matériels et
équipements :
Ø Quatre (4) décortiqueuses de riz ont
été acquises et mises en place aux producteurs (sur 14
prévus).
Ø Soixante-douze (72) motopompes ont été
également acquises et les 44 premières sont déjà
mises en place aux producteurs (sur 90 prévus).
Ø Deux (2) motoculteurs ont été acquis au
profit des riziculteurs d'Aïzè (commune de Ouinhi) et de Kassakou
(commune de Kandi) sur 14 prévus.
Ø Quatre cents (400) paires de bottes ont
été acquises et mises en place au niveau des producteurs par le
biais des URA et des OPP (sur 1600 petits matériels prévus).
Formations :
Ø 230 producteurs de maïs et animateurs ont
été formés sur 308 prévus ;
Ø 386 producteurs de riz commercial et animateurs ont
été formés sur 446 prévus ;
Ø 52 producteurs semenciers de riz et animateurs ont
été formés sur 97 prévus.
Maraîchage :
Au total le niveau de réalisation des
aménagements de bas-fonds se présente comme suit :
Sur 63hectares prévus :
Ø 10,8 ha déjà
réaménagés ;
Ø 30 ha sont en cours de
réhabilitation/extension ;
Ø 25 ha sont en phase de démarrage des
travaux.
Labour des sites pour l'hivernage : L'appui (subvention)
cumulé aux producteurs pour le labour des sites de production entrant
dans le cadre de la mise en oeuvre du PUASA s'élève à
141,5 hectares (sur 951 ha prévus).
Au total le niveau de réalisation des puits
maraîchers sur les sites PUASA se présente comme suit :
52 puits maraîchers réalisés dans le cadre
du PUASA (sur 585 prévus) ;
Activité en cours pour 260 puits.
Composante B : Accès
au financement rural
Sous-composante 1 :
Consolidation des ASF existantes
B4.1 Appuyer l'enregistrement de la structure
faîtière des ASF
La structure faîtière des ASF a été
enregistrée au greffe du tribunal de première instance de Cotonou
avec l'appui d'un notaire.
B4.6 Faire adhérer la faîtière ASF au
consortium ALAFIA
Une convention de partenariat a été signé
avec le consortium Alafia et l'UNASF-GIE a été admis comme membre
du Consortium Alafia, réseau des praticiens de Micro finance au
Bénin.
.4 Appuyer/accompagner les institutions de base
Les OPP et les responsables URA continuent d'appuyer les
villages d'intervention du PADER. Les Diagnostics Participatifs au Niveau
Villages (DPNV) sont réalisés dans tous lesvillages (290 sur 290
prévus) et les rapports sont disponibles. Les formations des CV et des
ADV en FGB sont déjà réalisées à plus de
50% dans les villages du PADER et se poursuivent.
.5 Suivre et évaluer le fonctionnement des institutions
de base
Des suivis périodiques des Institutions de base sont
effectués par les URA qui informent le responsable de la composante. Les
DPNV réalisés sont mis à la disposition des Villages et
des communes aux fins de leur exploitation.
C3.1 Informer et sensibiliser les élus locaux sur les
approches et activités du PADER
Des contacts ont été pris avec les nouveaux
élus pour les sensibiliser sur les approches et activités du
PADER. Ils sont informés des villages d'intervention du PADER de leur
localité, des actions menées ou prévues.
1-2 Déroulement du stage
Le stage qui rentre dans le cadre de la rédaction de
notre mémoire de fin de formation pour l'obtentiondu diplôme de
licence professionnelle en ANALYSE DES PROJETS s'est déroulé en
trois phases :
La première phase a consisté en la prise de
contact avec le personnel de l'UCP du PADER et en la prise de connaissance des
différents services qui la composent ;
La deuxième phase de notre stage s'est
déroulée au sein de la Cellule de Suivi Evaluation (CSE) de l'UCP
où nous avons été affectés.
C'est au sein de ce Service que nous avons passé la
majeure partie du reste de notre temps.
Notre stage s'étant déroulé à
l'UCP du PADER, et notre mémoire ayant pour cadre d'étude les
groupements villageois, la troisième phase de notre stage a donc
consisté en des visites sur la zone d'intervention du PADER plus
précisément dans la commune de TORI-BOSSITO. Pour ce faire, nous
avons eu des entretiens avec les responsables à divers niveaux des
groupements en vue de recueillir les informations dont nous avions besoin.
1-2-1 Chronologie des activités
Le chronogramme présentant le déroulement
explicite semaine par semaine de notre stage se présente comme suit dans
le tableau n°1.
Tableau n°1 : Chronogramme de
déroulement du stage
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Septembre
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Octobre
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Novembre
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Activités
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S1
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S2
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S3
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S4
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S1
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S2
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S3
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S4
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S1
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S2
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S3
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S4
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Prise de contacte
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Revue de littérature
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Analyse des tableaux de bord sur le niveau de
réalisation des activités
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Elaboration des questionnaires des enquêtes d'impact
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Activités relatives à la rédaction du
Mémoire (enquête sur le terrain, traitement et analyse des
données, etc....)
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Source : Nos propres investigations
Avec S : semaine
1-2-2Synthèse des tâches
réalisées et expériences acquises
Au cours de notre stage à l'UCP/PADER, nous avons
réaliséavec le chef cellule suivi-évaluation un certain
nombre d'activités.Les différentes Tâches
exécutées et le niveau de contribution se résument dans le
tableau n°2 (voir toutes les activités du cahier de charge en
annexe 4).
Tableau n°2 : Tâches
exécutées et niveau de contribution au cahier de
charges
Cahier de Charges de la Cellule Suivi Evaluation
(CSE)
|
Tâches exécutées
|
Niveau de contribution au cahier de charges de la CSE
|
Participer à l'élaboration des questionnaires des
enquêtes de référence et des enquêtes d'impact,
suivre le déroulement des enquêtes et, contribuer à en
exploiter les données ;
|
Elaboration des questionnaires des enquêtes d'impact
|
20%
|
Participer à l'analyse des tableaux de bord sur le niveau
de réalisation de chaque programme pour les besoins des cadres de
l'UCP ;
|
Participer à l'analyse des tableaux de bord sur le niveau
de réalisation de chaque programme pour les besoins des cadres de
l'UCP ;
|
30%
|
Source : Nos propres investigations
Nous avons effectué toutes les tâches qui nous
ont été confiées par les agents des autres services de
l'UCP.
Ce stage bien qu'étant académique nous a permis
de toucher du doigt les réalités du fonctionnement d'une
unité de gestion de projet notamment l'UCP/PADER, de prendre
connaissance des outils de suivi-évaluation, de mieux connaitre le PADER
et de mettre en pratique à travers la rédaction de notre
mémoire quelques notions acquises durant nos trois ans de formation.
1-3 Diagnostic des problématiques
Le programme d'appui au développement rural (PADER)
comme toute institution dans la mise en oeuvre des activités, est
confronté à un certain nombre de difficultés qui
entravent l'efficacité des actions entreprises.
Ce paragraphe présente les forces et faibles du PADER.
A partir de ces dernières, un diagnostic sera effectué afin de
faire une priorisation des problématiques qui permettront de
déboucher sur le choix de notre sujet d'étude.
Tableau n°3 : Inventaire des Forces
et Faiblesses Internes du PADER
Forces internes (atouts)
|
Faiblesses internes (contraintes)
|
- La stratégie de mise en oeuvre du PADER et les
principes d'action du programme sont axés sur la stratégie du
DSCRP, des OMD, et l'intégration dans la dynamique de la
décentralisation ;
- le dynamisme de l'administration du PADER pour entrer en
coopération avec les différents partenaires pour la recherche des
sources de financement et des plans de formation à l'endroit des
groupements ;
- La compétence remarquable de l'équipe de
coordination et de suivi de différentes composantes.
|
- Les longues procédures de passation de marché
pour l'acquisition des biens et services ;
- Difficultés de mobilisation des fonds pour la
mise en oeuvre des activités ;
Financement d'autres activités hors programme
initiées par le Gouvernement par les ressources financières
initialement prévues pour les interventions du PADER ;
- Irrégularité des CODIR (mensuel) ;
Retard dans la réalisation des infrastructures ;
-Retard dans le paiement des salaires des animateurs OPS et
OPP ;
-Difficulté de perception des changements sur les
bénéficiaires ;
- Difficultés dans la détermination des types
et des niveaux d'appui à apporter à chaque Groupement Villageois
par les acteurs de PADER ;
- La non maitrise de l'état de certaines Groupements
Villageois après quatre années d'activité ;
- Aucune idée sur le classement actuel des Groupements
Villageois cibles.
|
Source : Rapport d'évaluation du PADER,
2010
Les forces et faiblesse externes quant à elles sont
résumées dans le tableau n°4.
Tableau n°4 : Forces et Faiblesses
externes du PADER
Forces externes (opportunités)
|
Faiblesses externes (menaces)
|
- Existence d'Organisation Professionnelle Agricole (OPA) au
Bénin pour organiser les producteurs et transformateurs (trices)
à saisir (de façon collective) les opportunités
réelles de placement de leurs produits sur des marchés
pré-identifiés ;
- Existence de l'ONG Suisse Helvetas pour la formation en
technologies de production/transformation de l'ananas biologique ;
- Existence du PRONAF-GIL (IITA) pour l'appui conseil aux
bénéficiaires en matière de technologies de production et
d'utilisation d'extraits aqueux de feuilles de neem, de papayer et de hyptis
pour la lutte biologique contre les insectes.
|
- Difficultés à lever des crédits de
moyens termes pour financer les groupements et MER depuis que le FNPEEJ est en
difficulté d'octroi de crédits ;
- Le manque de crédit de moyen et long terme pouvant
permettre la réalisation des investissements lourds par les
institutions de base ;
|
Source : Rapport d'évaluation PADER,
2010
Les problèmes (faiblesses internes) recensés
dans le tableau n°3 sont analysés et regroupés en centre
d'intérêt. Cette procédure nous a permis de
déterminer les problématiques qui découlent de ces
faiblesses, de les hiérarchiser par ordre de priorité et ainsi
la formulation du sujet d'étude. Cette procédure est
d'écrite dans le tableau n0 5.
Tableau n°5 : Choix du sujet
d'étude
Contraintes
|
Problématiques
|
Priorisation
|
Sujet d'étude
|
§ Les longues procédures de passation de
marché pour l'acquisition des biens et services ;
§ Irrégularité des CODIR
(mensuel) ;
§ Retard dans la réalisation des infrastructures
;
|
§ L'amélioration du système de
coordination ;
§ Gouvernance dans le système de gestion des
interventions du PADER ;
§ La performance du système de suivi des
interventions
|
Gouvernance dans le système de gestion des
interventions du PADER
|
Il d'écoule principalement de la problématique
le sujet qui est libellé comme suit :
« analyse de l'état de
fonctionnalité des groupements villageois appuyés par le projet
PADER après quatre années d'exécution dans la commune de
T0RI-BOSSITO
: une application du diagnostic
participatif »
|
§ Retard dans le paiement des salaires des animateurs OPS
et OPP ;
§ Difficultés de mobilisation des fonds pour
la mise en oeuvre des activités ;
§ Financement d'autres activités hors programme
initiées par le Gouvernement par les ressources financières
initialement prévues pour les interventions du PADER
|
§ Motivations des agents intervenant dans le
projet ;
§ Performance du système de planification et de
la gestion budgétaire du projet
|
Performance du système de planification et de la
gestion budgétaire du projet
|
§ Difficulté de perception des changements sur
les bénéficiaires ;
§ Difficultés dans la détermination des
types et des niveaux d'appui à apporter à chaque Groupement
Villageois par les acteurs de PADER.
§ La non maitrise de l'état de certaines
Groupements Villageois après quatre années
d'activité ;
§ Aucune idée sur le classement actuel des
Groupements Villageois cibles ;
|
§ Amélioration du système de suivi des
effets du PADER sur la population cible notamment ceux liés aux
Groupements Villageois ;
§ La performance des Groupements Villageois.
|
Amélioration du système de suivi des effets du
PADER sur la population cible notamment ceux liés aux Groupements
Villageois
|
Source : Nos propres investigations
CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE
251654144
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE
L'ETUDE
Dans ce chapitre, il sera question de développer la
problématique choisie, de définir les objectifs et
hypothèses de l'étude, de présenter la revue de la
littérature et ensuite la méthodologie de recherche
utilisée pour mener cette étude.
1.1. 2-1
Problématique
Dans cette section, il sera question de poser le
problème, de définir les objectifs de l'étude et
d'émettre les hypothèses.
2-1-1Justification de l'étude et formulation du
sujet de recherche
L'économie béninoise est
caractérisée par la prédominance de l'agriculture qui
emploie 70% de la population active, réalise 88% des recettes
d'exportation, contribue pour près de 36% du Produit Intérieur
Brut (PIB) et varie d'une zone agro-écologique à l'autre1(*).
En dépit des importants efforts consentis dans le
sous-secteur cotonnier au détriment des autres sous-secteurs et
spéculations, sa croissance n'a pas eu un impact véritablement
significatif sur la pauvreté. En particulier, les zones de productions
cotonnières démontrent qu'une simple expansion de la production
agricole ne suffit pas à réduire la pauvreté. Selon les
données du PNUD en 2011 (Bénin rapport annuel 2010), la
pauvreté est plus accentuée en milieu rural où elle est
passée de 31,6% en 2002 à 40,6% en 2006.
Conscient de cette situation, le Gouvernement du Bénin
a entrepris dans le secteur agricole un certain nombre de réformes
structurelles visant à bâtir le développement agricole et
rural sur des bases beaucoup plus confortables et qui placent les populations
rurales au coeur des actions à appuyer.
Ce processus a bouleversé l'ensemble des structures
économiques et sociales du monde rural avec l'émergence des
Groupements Villageois (GV), des micro-entrepreneurs ruraux, des associations
de développement local etc. notamment autour des activités de
production vivrières, de transformation et de commercialisation. Ils
constituent des structures formelles qui disposent d'une part de tous les
attributs juridiques leur conférant une personnalité morale
(statut, règlement intérieur, agrément par les
autorités) et d'autre part des outils de gestion, des activités
génératrices de revenus etc.
Dans le cadre de cette nouvelle vision, les bailleurs de
fonds, notamment le Fond International du Développement Agricole
(FIDA), pour accompagner le gouvernement, ont aussi privilégié la
coopération décentralisée axée principalement sur
les acteurs de proximité.
Dans cette perspective, le rôle que les organisations
à la base sont appelées à jouer dans la vie
économique et sociale des milieux ruraux est prépondérant.
Ils sont considérés comme la cible à atteindre pour
améliorer le revenu des populations en milieu rural.
En se référant aux résultats de
l'évaluation faite par le projet PADER en 2007 lors du démarrage
de ces activités, il est noté que le fonctionnement effectif de
ces groupements s'écarte de la norme et favorise la mauvaise
gouvernance. Au total, 78% des groupements évalués étaient
déficients par rapport aux normes de performance, 16% en
évolution et enfin 6% étaient durables. A l'issue de
l'étude, il est à souligner que les membres de ces organisations
ne pensent souvent qu'au gain quotidien et ne se préoccupent
guère des préalables nécessaires à la
consolidation, à l'organisation et à la viabilité des
activités de leur association.
Dans ce cadre, le projet PADER a organisé à
l'endroit de ces groupements des activités de renforcement des
capacités de gestion en vue de favoriser une pérennisation de
leurs activités. Il a aussi doté ces groupements d'animateurs
chargés de les appuyer et de les conseiller.
Après quatre années de mise en oeuvre des
actions du projet PADER, les acteurs de ce projet conscients de leur mission,
se demandent si après leurs retraits (fin du projet), les
activités de ces groupements pourraient se pérenniser.
Ainsi, au cours de notre stage, nous avons choisi, de commun
accord avec les acteurs, de faire une analyse sur l'état de
fonctionnalité des GV qu'ils appuient. Au regard de l'état criard
noté au niveau des groupements de la commune de TORI-BOSSITO en
2007, nous avons choisi faire un diagnostic de ces groupements pour
évaluer les effets induits par les actions du PADER sur eux.
Ce qui nous a conduit à prendre le thème
intitulé : « analyse de l'état de
fonctionnalité des groupements villageois (GV) appuyés par le
projet PADER après quatre années d'exécution dans la
commune de TORI-BOSSITO : une application du diagnostic
participatif ».
Pour cela, nous posons la question centrale suivante :
la performance ou le classement de ces groupements villageois est-il
amélioré ?
Les questions secondaires ci-dessous ont été
élaborées pour mieux éclairer la compréhension de
la question principale de notre étude.
ü Quel est le niveau de performance de ces groupements
villageois ?
ü Quelle est la contribution éventuelle du PADER
à l'amélioration de la performance de ces groupements ?
ü Les capacités de gestion restent-elles encore
à être renforcées pour un meilleur fonctionnement de ces
groupements ?
Pour répondre à toutes ces questions, nous nous
sommes fixés un objectif général.
2-1-2 Objectifs:
Il s'agira d'évaluer les changements induits par les
actions du projet sur les éléments caractéristiques des
groupements villageois entre 2007-2011.
Cet objectif général se décline en des
objectifs spécifiques que sont :
1. Evaluer l'évolution de la gouvernance globale des
groupements villageois ;
2. Comparer les scores moyens des facteurs de la gouvernance
globale ;
La gouvernance globale doit êtrecomprise dans ce
contexte comme la synthèse de la gouvernance institutionnel, technique,
économique et syndical.
2-1-3 Hypothèse
Pour atteindre ces objectifs, les hypothèses suivantes
ont été formulées :
Hypothèses 1 : En
matière de gouvernance globale, le rang occupé par les GV
s'est amélioré ;
Hypothèse 2 : L'écart de
score moyen des facteurs de la gouvernance globale est significatif.
Cette hypothèse se subdivise à son tour en trois
sous hypothèses que sont :
Ø Le critère"institutionnel et gouvernance"
s'est amélioré ;
Ø Le critère technique et économique
s'est amélioré ;
Ø Le critère syndical s'est
amélioré.
1.2. 2-2 Revue de la
littérature
2-2-1 Etat des connaissances sur les travaux
antérieurs sur le sujet d'étude
Ici, les résultats de nos recherches nous ont permis
de regrouper les études trouvées sur notre sujet en trois
thématiques : La réforme agricole et réduction de la
pauvreté rurale en Afrique, la classification des institutions de base
(GV, MER, CVD) au Bénin et l'appréciation des effets d'un projet
portant sur les GV/OP.
Sous la première thématique, se retrouvent les
travaux de Souleymana SOULAMA, agrégé de la faculté des
sciences économiques à l'Université de OUAGADJOUGOU (2003)
et ceux des organisations d'appui-conseil au monde rural (la SNV Mali et al,
2008).
Souleymana SOULAMA, dans son article intitulé
groupement villageois : pertinence d'une organisation d'économie
sociale au BURKINA FASO , part de la formule du groupement villageois
(groupement villageois au Burkina Faso et au Bénin, Association
villageoise au Mali et au Sénégal, groupement villageois à
vocation coopérative en Côte-d'Ivoire...) apparue dans les
années 1970 sous le vocable de développement
communautaire pour hisser le groupement villageois au sommet des
moyens de réduction de la pauvreté rurale. Leur objet
s'étend à toute activité économique, sociale et
culturelle visant au bien-être de leurs membres et de la
communauté. En effet, selon l'auteur, le groupement villageois est une
organisation de développement socioéconomique qui associe en son
sein, de manière structurelle l'économique et le social, le
marchand et le non- marchand, le tout, au service du développement
socioéconomique du territoire villageois. Tout cela fait du groupement
villageois une structure de base des stratégies du développement
rural. L'auteur souligne principalement que la performance des dits groupements
est indispensable pour l'atteinte des objectifs qu'ils se sont assignés
et ceux attendus d'eux. Il pose donc la question de savoir si à partir
de l'éventail disponible d'activités productives, le GV arrive
à mettre en oeuvre la combinaison optimale qui lui permette de maximiser
la ristourne sociale à partir de laquelle il peut effectivement
contribuer au développement économique et social. Selon cet
auteur, pour maximiser la ristourne sociale, le GV doit auparavant accomplir
les performances organisationnelles et les performances économiques
à travers les critères suivants : organisation et
structuration, les activités et le partenariat.
Ces organisations d'appui-conseil au monde rural, dans leur
guide d'auto évaluation des Coopératives agricoles de base
(2008), partent du constat selon lequel les organisations paysannes se posent
régulièrement la question de savoir si elles sont sur le bon
chemin, est-ce que les orientations stratégiques prises, les
activités entreprises et notamment les services fournis aux membres
contribuent-ils à une amélioration effective de leur
situation pour construire des outils d'évaluation de la performance
de ces coopératives agricoles de base/organisations paysannes (OP) pour
les accompagner dans cette remise en cause continue. En effet, ces auteurs
soulignent que la réforme agricole qui met au centrelesGV/OP pour
réduire la pauvreté rurale doit s'accompagner des outils
d'évaluation de la performance. Car ces outils permettront aux
animateurs, aux adhérents et surtout aux responsables de
suivi-évaluation d'apprécier facilement l'effet du renforcement
des capacités de gestion, des diverses activités menées et
le chemin qui reste à parcourir. Pour ces mêmes auteurs, les OP
comme toute organisation peuvent être appréhendées selon
trois domaines de compétences :
Ø L'organisation interne: C'est tout
ce qui concerne le fonctionnement interne.
Ø Les services ou les biens fournis par
l'organisation: ce sont les services que la coopérative ou l'OP
offre aux adhérents et qui motivent les hommes et les femmes à
adhérer.
Ø Les relations externes : ce
sont les relations que l'organisation entretient avec d'autres organisations,
d'autres acteurs dans le secteur agricole.
Ces auteurs ont évalué la performance des
organisations paysannes à travers ces trois domaines de
compétence. Pour ces mêmes auteurs, chaque domaine de
compétence exige de chaque organisation paysanne d'avoir des
capacités de gestions essentielles. Pour ces mêmes auteurs, le
renforcement des diverses capacités améliore la performance des
GV/OP. Ils ont utilisé le score moyen pour évaluer la performance
de ces OP. Le score permet de déterminer les domaines de
capacités renforcées ou celles à renforcer pour
l'émergence de ces OP. En effet, pour faire l'évaluation, des
questions sont formulées pour interroger sur les capacités de
gestion essentielles. Les participants à l'évaluation discutent
sur la question et donnent une réponse. Les réponses sont
traduites ensuite en un niveau d'appréciation (SCORE) des
capacités à l'aide d'une grille d'évaluation. Chaque
capacité de gestion aura alors un score.
Une analyse de ces deux approches ne révèle
tellement pas de différence. En effet, la première approche nous
fait reconnaitre simplement que les GV ou OP doivent accomplir des performances
organisationnelles et économiques pour augmenter les revenus des
ménages ruraux adhérents. Donc une vision sur la performance des
GV/OP permet d'avoir une idée sur le revenu des ménages ruraux
et, par surcroit, de prévoir l'amélioration de leur condition de
vie. La seconde approche mentionne que le renforcement des divers domaines de
compétence des GV/OP permet l'amélioration de leur performance.
La deuxième thématique, est soutenue par les
travaux du Centre d'Etudes Economiques de Formation, d'Aménagement et de
Construction (CEFAC) en 2008.
Le Centre d'Etudes Economiques de Formation,
d'Aménagement et de Construction (CEFAC) dans le rapport final
intitulé : « évaluation des institutions de base
dans les anciens villages du PAGER et du PROMIC au Bénin »
présente les fondamentaux dans l'évaluation des GV/OP. Trois
variables (organisation et structuration, technique et économique,
syndical) divisées chacune en des sous-variables sont utilisées
pour évaluer la performance de ces institutions de base. Cela a permis
de les classer selon les critères (durable, en évolution et
déficients). L`IBGG (Indice de bonne gouvernance globale) est
utilisé à cet effet.
Le score est également utilisé pour
déterminer les types et les domaines de capacités à
renforcer.
La troisième thématique est
développée dans le rapport (organisations paysannes et
développement rural au Sénégal) soumis par Alain de Janvry
et Elisabeth Sadoulet à la BM en janvier 2004.
Alain de janvry et ElisabetSadoulet dans leur rapport ont
défini une grille d'analyse du fonctionnement et de la performance des
organisations. La grille d'analyse définie n'est pas tellement
différente de celle des autres citée ci-dessus. Ils soulignent
aussi que la diversité des activités de ces GV/OP rend
très difficile l'établissement des critères communs de
performance.Ils reconnaissent, un peu plus loin dans leur rapport,les
différentes difficultés rencontréespour mesurer les effets
d'un projet portant sur les OP/GV. Pour cela, ils proposent dans la mesure
où un des objectifs de leur projet est le renforcement du fonctionnement
et l'amélioration de la performance des groupements, que les
mêmes indicateurs de fonctionnement (indicateurs de
référence) devraient servir à mesurer, lors d'un passage
ultérieur, l'effet d'un projet.
2-2-2 Clarification des concepts
L'une des caractéristiques importantes de toute
communication, est le consensus sur le sens des mots et expressions
utilisés. De ce fait, le présent travail lié à
notre thème fait intervenir un certain nombre de concepts qu'il convient
de clarifier.
Organisation Paysanne : est un
ensemble de personnes physiques et ou morales qui ont décidé
volontairement de se mettre ensemble pour résoudre des problèmes
qui leurs sont communs et qu'isolément elles ne pourraient pas
résoudre de manière rapide, économique, durable, efficace,
rentable etc.
Appui : C'est tout ce que
l'animateur et ou un organisme de développement peut apporter au pour
lui permettre de progresser. Ces appuis peuvent être de divers
ordres : information, formation, alphabétisation, conseils,
organisation/structuration, production, commercialisation, appui
matériel, mise en relation etc. Mais attention ! Le contrat d'appui
doit être pris par l'animateur et par le groupe
bénéficiaire comme un projet (avec un début et une fin)
qui doit atteindre ses objectifs, lesquels se confondent avec les objectifs
définis par le groupement lui-même.
Développement : processus
ininterrompu de changement positif et durable pour un mieux-être continu
dans les domaines social, économique et culturel d'un individu, d'un
groupement ou d'une communauté dans une démarche d'autopromotion.
Evaluer : C'est examiner
tous les éléments et les comparer entre eux : objectifs,
stratégies, moyens, résultats. C'est identifier le prévu,
faire le constat du réalisé, déterminer les écarts
et juger, faire de nouvelles redéfinitions.
Evaluer, c'est mesurer les écarts entre le prévu
et le réalisé, chercher des justificatifs à ces
écarts, redéfinir de nouveaux objectifs, de nouveaux moyens et de
nouvelles méthodes. Evaluer, c'est donc mesurer le niveau d'atteinte des
objectifs, de la mise en place des moyens et de la mise en oeuvre des
méthodes.
Le statut : est un document qui
indique le but et les objectifs de l'association et précise tout sur la
vie du groupement avec les rôles et les responsabilités de chacun.
Ce document est exigé par les services administratifs pour la
reconnaissance officielle du groupe en tant que personne morale. Cela est
très important car sans personnalité, on ne peut pas intenter un
procès, ouvrir un compte bancaire, etc. C'est l'équivalent de la
carte d'identité.
Le règlement
intérieur : est l'ensemble des lois que le groupe
lui-même se donne pour mieux fonctionner. Pour fixer ses lois, tous les
membres doivent s'entendre. Il doit être périodiquement
actualisé pour assurer un bon fonctionnement du groupe.
Un groupement peut établir son règlement
intérieur avant d'établir un statut. Mais l'un et l'autre sont
importants pour le groupe.
Agrément :C'est le
document officiel par lequel l'Administration reconnaît la naissance du
groupement et l'autorise à exercer sa mission au regard des statuts
déposés. Cela est très important car sans
personnalité, on ne peut pas intenter un procès, ouvrir un compte
bancaire, bénéficier d'un financement extérieur... C'est
l'équivalent de la carte d'identité et le passeport du
groupement.
Capacités : potentiel de
bon fonctionnement d'une structure, son aptitude à employer ses
compétences et ses ressources pour atteindre ses objectifs et
répondre aux attentes de ses parties prenantes (moyens humains,
matériels et financiers ; compétences : savoir-faire,
savoir- être et savoir).
Développement
organisationnel : prise de mesures en vue d'améliorer
la capacité de l'organisation à réaliser ses objectifs,
mission et vision.
La gouvernance : d'une
institution selon le FIDA est l'ensemble des mécanismes par lesquels les
acteurs définissent et poursuivent la mission de l'institution et
assurent la pérennité en s'adaptant à l'environnement, en
prenant et surmontant les crises.
Le groupement : se définit
comme une organisation ou association libre et volontaire de personnes qui se
mettent ensemble pour exercer une activité génératrice ou
susceptible de générer des revenus et de rendre des services aux
membres dans l'égalité de leurs droits et obligations.
Milieu rural : il se
caractérise par son étendue et peut être défini
comme le cadre physique où vit le paysan, comme tout espace rural qui
est le support essentiel des activités sociales et économiques du
secteur primaire, principalement l'agriculture, l'élevage et
l'artisanat.
Mission : raison
d'être de l'organisation.
La pauvreté : est
l'insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture,
l'accès à l'eau potable, les vêtements, le logement, et des
conditions de vie en général, mais également de ressources
intangibles comme l'accès à l'éducation, l'exercice d'une
activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens. Des
analyses économiques et des débats portent sur la mesure de la
pauvreté, ses causes, et les moyens à mettre en oeuvre pour
réduire
cette pauvreté.
Le Projet :est un ensemble
d'opérations non répétitives articulé pour la
réalisation d'un bien ou d'un service spécifique et mesurable sur
une période donnée avec les ressources données.
CHADENET et KING (2003) soulignent que le projet est un
ensemble optimal d'actions à caractère d'investissement
fondé sur la planification sectorielle, globale et cohérente
grâce auquel une combinaison optimale de toutes les ressources
(financières, humaines et matérielles notamment) engendre un
développement économique et social d'une valeur
déterminée...
Le Programme : est une composante
d'un plan de développement, un ensemble cohérent de projets dont
la mise en oeuvre permet d'atteindre une finalité donnée. C'est
également un ensemble d'opérations de développement
identifiées et dont la réalisation permet d'atteindre des
objectifs. C'est aussi un ensemble d'actions coordonnées dans le temps
et dans l'espace destinées à réaliser un objectif
donné. Il est placé le plus souvent sous la responsabilité
d'un comité de pilotage.
Renforcement des
capacités : processus visant l'amélioration
des performances de l'organisation en augmentant ses potentialités en
termes de ressources et gestion.
2-3 Cadre méthodologique de l'étude
Dans le cas de nos recherches, la méthodologie a
consisté en l'élaboration d'un questionnaire, au choix d'un
échantillon jugé représentatif, ainsi que des outils et
techniques de collecte et d'analyse des données.
Conformément aux objectifs et hypothèses, notre
méthodologie s'articule autour de trois points :
1. la recherche documentaire
2. l'enquête
3.
l'analyse des résultats
2-3-1Méthodologie
Une recherche facile, sans méthodologie avouable et
où la référence au terrain sinon à la
réalité apparaît accessoire voire facultative. Seule
importe la cohérence du discours, qu'il soit conformiste ou
polémique (Chambers, 1990).
2-3-1-1 La recherche documentaire
L'effort consenti nous a permis de nous documenter sur notre
thème. C'est à cet effet que nous nous sommes rendus à la
bibliothèque de la FSA, à la bibliothèque du CeRPA de
l'atlantique littoral, à l'INRAB, à la CSE du MAEP et au
GRAADER ; ainsi que l'utilisation des rapports d'évaluation, sans
oublier les documents de rapport d'évaluation et d'étude de
référence du projet PADER.
Au cours de ceparcours, nous avions identifié et
consulté plusieurs documents : les ouvrages
généraux, les ouvrages spécifiques et les rapports
d'activités. Nous avions fait recours aussi à certains sites
internet ayant trait à notre sujet de recherche, nous n'avons pas
occulté les recueils de méthodologie qui ont été
d'une grande nécessité.
Bien que cette recherche documentaire paraisse insuffisante,
elle nous a néanmoins permis de mieux énoncer le problème,
de repréciser la formulation des hypothèses de travail et de
cerner certains aspects du sujet d'étude. Pour avoir une connaissance
approfondie du problème dans le milieu qui sert de cadre à notre
travail, le recours à d'autres techniques de collectes de données
s'est révélé nécessaire.
2-3-1-2Choix de la zone d'étude (population
cible)
La population d'enquête se définit comme
l'ensemble des sujets sur lesquels porte une étude, en fonction des
informations à recueillir.
Dans le cadre de cette étude, les groupements
villageois de la commune de TORRI BOSSITO situées dans le
département de l'atlantique est celui qui a servi de cadre pour nos
recherches.
Deux raisons fondamentales ont focalisée notre
attention sur le choix de cette zone ; d'une part du fait que le revenu
moyen des ménages en 2006 s'élevait à moins de 1000 F par
jour et par ménage, et en second lieu, du fait quecette commune
regroupe en son sein des GV dont l'état de fonctionnalité
était critique lors de l'étude de référence.
2-3-1-3 Choix de l'échantillonnage
L'échantillon est l'ensemble des sujets auprès
de qui les informations sont collectées pour mener une recherche. Il
doit être sélectionné de manière à ce qu'il
soit représentatif de la population d'étude.
Dans le cadre de cette étude, la sélection
des villages a été faite de manière raisonnée.
Elle a été faite à partir d'une base de données du
projet PADER portant sur la commune de TORI-BOSSITO. Cette liste nous a
été fournie par la CSE.
En effet, la commune de TORI-BOSSITO compte six villages dont
deux ont été retenus dans l'étude de
référence du PADER. Il s'agit d'avamè et
de hla. Chacun des deux villages comprend deux villages
appuyés par le projet PADER. Les groupements du village d'avamè
sont gbénonpko1 et danwilibéssé qui se spécialisent
dans la transformation d'ananas en jus. Les groupements du village de hla sont
mivodjo et égnon qui se sont spécialisés respectivement en
production-transformation de manioc en gari et la transformation de manioc en
gari et en tapioca. Le tableau n° 6 clarifie ce passage.
Tableau n°6 : Répartition des
groupements par village dans la zone d'étude
Nom du village d'appartenance du groupement
|
Nom du groupement
|
Domaine d'activité
|
Typologie du groupement en 2007
|
Taille
|
AVAME
|
GBENONPKO 1
|
Transformation d'ananas en jus
|
Déficiente
|
9
|
DANWILIBESE
|
Production et Transformation d'ananas en jus
|
Evolution
|
11
|
HLA
|
MIVOJO
|
Transformation de manioc en farine et en tapioca
|
Déficiente
|
13
|
EGNON
|
maraicher
|
Déficiente
|
7
|
TOTAL
|
41
|
Source : Nos propres investigations
Au total 24 personnes ont été
interviewées sur un effectif de 41 personnesdes GV, soit un taux de
60%.
2-3-2 Définition des variables collectées et
méthodes de collecte des données
2-3-2-1 Nature et outils de collecte des données
- Sources des données :
Les données utilisées dans le cadre de cette
recherche proviennent de deux sources : des informations recueillis sur le
terrain (données primaires) et des données issues du
rapport de l'étude de référence effectuée lors du
démarrage des activités d'appui conseil du PADER.
- Nature des données
SelonAbdou Salam Fall et André Lericollais,les
variables qualitatifs permettent de découvrir les
phénomènes structurants d'une recherche. Les protocoles lourds
transforment la pratique de la recherche en tâches qui accaparent
totalement le chercheur, réduisent sa liberté, absorbent son
imagination, inhibent l'inspiration. Les chiffres ont trop de pouvoirs. Ce ne
sont que des indications à utiliser avec réserve puisqu'ils
simplifient et parfois dénaturent les faits dont ils sont censés
rendre compte. La complexité ne peut être restituée que par
le qualitatif.
Dans le cadre de cette étude,les variables qualitatives
utilisées sont :
Ø critère institutionnel et gouvernance
Ø critère technique et économique
Ø critère syndical
Chaque critère est subdivisé en des
sous-critères (voir questionnaire en annexe n°1)
2-3-3 Outils de collecte de données
Pour recueillir les données, plusieurs outils et
méthodes de collecte ont été utilisés. Au nombre de
ces outils nous pouvons citer :
- le Rapid Rural Appraisalthématique
(diagnostic rapide pour le développement en milieu
rural ; RRA)
SelonAbdou Salam Fall et André Lericollais,le RRA est
une méthode qui permet d'opérer une recherche rapide en milieu
rural. La méthodologie préconise et exige une finalisation
immédiate et efficace. Elle rejette les conclusions écrites en
vue de l'action par des évaluateurs expéditifs comme étant
purement spéculatives et personnelles. Elle déplore la pratique
des chercheurs qui après avoir recueilli longuement une information
considérable mais sans objectifs de développement clairement
partagés avec les enquêtés, disparaissent pendant des mois
voire des années pour produire un travail académique qui restera
totalement ignoré des intéressés. Le produit de RRA se
fait en équipe et en interaction avec les acteurs paysans,
s'élabore de manière itérative et se trouve de ce fait
validé par les parties prenantes.
Pour ce fait, Les gestionnaires et les membres des groupements
ont été questionné lors de leur assemblée
générale autour d'un débat libre et centré sur
l'objet de recherche. Ainsi lors du dit débat, nous avons
procédé à l'élaboration des résultats de
manière itérative et à la validation des données en
commun accord et sur place avec les interviewés.
- La triangulation
Elle consiste à faire recours à une
diversité de sources d'information et à leur croisement afin que
s'expriment les complexités à côté des
singularités(Abdou Salam Fall et André Lericollais). Dans le cas
de cette étude, nous avions interviewé les personnes ressources
telles que :
Ø les membres des groupements villageois ;
Ø les gestionnaires des groupements ;
Ø les paysans maraichers.
Après cette étape, nous nous sommes aussi
entretenus avec les animateurs de l'ONG GRAADER qui sont chargés de
l'encadrement des groupements sur le terrain.
Nous avons procédé ensuite à une mise en
parallèle des informations reçues et ceci pour apprécier
les points de convergence et de divergence afin de dégager les grandes
tendances.
- Un guide d'entretien
Un guide d'entretiende type ouvert combiné à
une grille d'appréciations (cf. annexe n°1) a été
utilisé comme outils de collectes de données primaires. Il a
été conçu avec trois variables de mesure de performance
d'un groupement. Chaque variable est subdivisée en des
sous-critères (au total 49) avec une grille de notation qui varie de 1
à 5 points pour chaque sous-critère donné.
Les réponses sont traduites en un niveau
d'appréciation (score). Ainsi chaque participant
répond aux questions ou donne des scores pour les capacités selon
sa propre perception et ses expériences de travail avec le
groupement.
- La méthode de la grille de
notation
Cette méthode consiste à poser une question
à un interviewé et à lui attribuer un score relatif
à la réponse donnée. Le score dans notre cas varie de 1
à 5. Prenons le cas du sous questionnaire 1.14
pour clarifier cette situation :
1.14Un cahier de PV est tenu à jour par la
secrétaire
1 Il n'y a pas un cahier de PV de
réunions
2 Il y a un cahier de PV, mais il n'est pas
à jour
3 Il y a un cahier de PV à jour, mais
il n'est pas tenu par la secrétaire
4 Il y a un cahier de PV qui est à
jour et qui est tenu par la secrétaire
Lorsque l'interviewé répond qu'il y a un
cahier de PV, mais il n'est pas à jour ; le score à lui
attribuer dans ce cas est 2.
S'il répondait : Il y a un cahier de PV qui est
à jour et qui est tenu par le secrétaire alors dans ce cas son
score est de 4. Et ainsi de suite pour le reste des sous questions.
- L'interview semi-directif (enquête
informelle)
C'est un entretien approfondi avec des
informateurs-clés ou personnes-ressources de la communauté
étudiée (Philippe Lavigne Delville, Gret)2(*). Celui-ci a été
réalisé à l'aide d'un guide d'entretien
semi-structuré qui nous a permis d'organiser un débat libre et
centré sur l'objet de recherche. Cette interview s'est
déroulée sous deux formes à savoir :
Ø des entretiens individuels et
Ø des entretiens de groupe (focus
groupe)
Pour avoir un échantillon représentatif dans la
constitution du focus groupe, nous avons opté pour l'approche par
stratification. Cette méthode consiste à diviser en des strates
la population cible.
Notons que tous ces entretiens individuels et de groupe se
sont déroulés avec l'appui des animateurs auxquels les
populations étaient déjà habituées.
Cette partie est d'une importance capitale dans la mesure
où elle nous permet de prendre part au débat et de pouvoir
défendre nos arguments, suivant l'expérience vécue sur le
terrain durant cette phase de recueil de données primaires (recueillies
après entretiens avec les gestionnaires et les membres des
groupements).
2-3-4 Outils d'analyse et Critères de validation des
hypothèses
Cette étape consiste à mettre sous forme
exploitable les données recueillies auprès des
échantillons. Pour ce fait nous avons utilisé des outils
d'analyse et des critères de validation relative à chaque
hypothèse.
Hypothèse 1 :
Mode de calcul de l'IBGG et de classement des
groupements villageois
L'IBGG intègre à la fois la gouvernance
institutionnelle, technique, économique et syndicale. Il permet de
classer les institutions de base selon trois modalités : durable,
en évolution et déficient.Il s'obtient par un système de
pondération attribué à chaque sous-critère d'un
critère considéré. Sa formule est la suivante :
Avec TG la somme des totaux des scores du
critère i. Elle se définit de la manière
suivante :
Avec :
i : les critères de la gouvernance globale
i = 1représente le critère
Institutionnel et Gouvernance
i = 2 représente le
critère Technique et Economique
i = 3 représente le
critère Syndical
etTile total des scores des sous
critères j du critère i. Sa
formule est la suivante :
Avec :
Si.j : le score du
sous critère j du critère i
considéré ;
j : le sous- critère du critère
i considéré.
Pour le critère institutionnel et gouvernance (i =
1):
j= {1 ; 2 ; 3 ;...................27}
Pour le critère technique et économique (i =
2) :
j= {1 ; 2 ; 3............12}
Pour le critère syndical (i = 3) :
j= {1 ; 2 ; 3............10}
Enfin la formule de Sij est la suivante :
Soit :
Et
Max (n) = la somme des scores maximas de chaque critère
(i). Sa formule est la suivante :
Quant à Min (n), il est égal à la somme
des scores minimums de chaque critère (i). Sa formule est la
suivante :
Les tableaux n°7 ; 8 et 9 indique le mode de calcul
des Min (n) et Max (n).
Tableaux n°7 : Sous critèredu
critère institutionnel et gouvernance
J
|
Définition des sous-critères du
critère institutionnel et gouvernance (i = 1)
|
Score
|
Min S1.j
|
Max S1.j
|
1
|
Mission
|
1
|
5
|
2
|
L'OP dispose des statuts
|
1
|
5
|
3
|
L'OP dispose d'un règlement intérieur
|
1
|
4
|
4
|
Limitation de mandate dans les textes
|
1
|
3
|
5
|
Mode démocratique d'élection des membres du
bureau
|
1
|
3
|
6
|
Le bureau de l'OP comprend des membres
alphabétisés
|
1
|
4
|
7
|
Le bureau comprend aussi des femmes actives
|
1
|
3
|
8
|
Il existe un système efficace de communication
|
1
|
3
|
9
|
L'AG est opérationnelle
|
1
|
3
|
10
|
Le bureau exécutif de l'OP est opérationnel
|
1
|
4
|
11
|
Le commissariat aux comptes est opérationnel
|
1
|
5
|
12
|
Connaissance des attributions par les membres du bureau
|
1
|
5
|
13
|
Le GT est officiellement enregistré au CeRPA
|
1
|
3
|
14
|
Un cahier de PV est tenu à jour par la
secrétaire
|
1
|
4
|
15
|
Les documents de l'OP sont bien classés
|
1
|
5
|
16
|
Un budget prévisionnel est voté en AG au
début de l'année
|
1
|
3
|
17
|
L'OP a un ou des comptes bancaires
|
1
|
3
|
18
|
Une caisse de menues dépenses existe
|
1
|
3
|
19
|
Les rapports financiers des activités
réalisées l'année passée sont
rédigés
|
1
|
3
|
20
|
Les procédures financières sont écrites
et appliquées
|
1
|
3
|
21
|
Les signataires du ou de ces comptes sont clairement
désignés
|
1
|
3
|
22
|
Toutes les opérations financières de caisse et
de banque sont enregistrées dans les journaux de la caisse et de banque
|
1
|
5
|
23
|
Tous les biens acquis sont enregistrés par le bureau de
l'OP
|
1
|
3
|
24
|
L'OP dispose d'une clé de répartitions des
revenus
|
1
|
3
|
25
|
Le bureau et les instances de décision comprennent
aussi des jeunes actifs (<35 ans)
|
1
|
3
|
26
|
Il existe des indicateurs de performance connus de tous
|
1
|
3
|
27
|
Il existe un tableau de bord de suivi des indicateurs de
performance maitrisés par les membres
|
1
|
3
|
Total
|
27
|
97
|
Source : nos propres investigations
Tableau n° 8 : Sous critère du
critère technique et économique
J
|
Définition des sous-critèresdu
critère technique et économique
(i=
2)
|
Score
|
Min S2.j
|
Max S2.j
|
1
|
L'OP dispose d'un plan de travail
|
1
|
3
|
2
|
L'OP produit les rapports d'activités à la fin
de chaque année
|
1
|
3
|
3
|
L'OP a une organisation de travail et d'utilisation des biens
et matériaux communs
|
1
|
4
|
4
|
Les activités de l'OP sont rentables
|
1
|
4
|
5
|
L'OP a exécuté ses activités
prévues à 60% au moins
|
1
|
3
|
6
|
L'OP participe à la campagne de reboisement
|
1
|
5
|
7
|
Les activités de l'OP prennent en compte les facteurs
de l'environnement
|
1
|
5
|
8
|
L'OP maîtrise leur statistique de commercialisation et
leur chiffre d'affaire
|
1
|
5
|
9
|
L'OP maitrise les techniques de transformation
|
1
|
3
|
10
|
Dispositif d'accès des membres au financement
|
1
|
5
|
11
|
Dispositif interne de diagnostic des besoins de renforcement
des capacités des membres
|
1
|
5
|
12
|
Dispositif interne de renforcement des capacités des
membres
|
1
|
5
|
Total
|
12
|
51
|
Source : nos propres investigations
Tableau n°9 : Sous critère du
critère syndical
J
|
Définition des sous-critères du
critère syndical
(i = 3)
|
Score
|
Min S3.j
|
Min S3.j
|
1
|
L'OP collabore avec les autres structures impliquées
dans les filières
|
1
|
3
|
2
|
L'OP collabore avec les autres structures villageoises et
communales (ASF, ADV, CV), départementales, nationales et
internationales
|
1
|
5
|
3
|
L'OP dispose d'un accord de fourniture d'intrants agricoles
avec les fournisseurs ou de fourniture de matières premières avec
des producteurs
|
1
|
3
|
4
|
L'OP a des contrats avec des opérateurs
économiques actifs dans le domaine de la commercialisation des
spéculations
|
1
|
3
|
5
|
L'OP dispose d'un protocole d'accord avec le PADER
|
1
|
4
|
6
|
L'OP contribue à la réalisation d'oeuvres
sociocommunautaires
|
1
|
3
|
7
|
L'OP respect ses engagements de paiement des formateurs
endogène
|
1
|
3
|
8
|
L'OP respect ses engagements de paiement des cotisations pour
contribuer à la dynamisation de l'ADV
|
1
|
3
|
9
|
Défense des membres de l'institution
|
1
|
3
|
10
|
Fonctionnement sur fonds propres
|
1
|
5
|
Total
|
10
|
35
|
Source : nos propres investigations
La règle de classification est la suivante :
251658240Si l'IBGG< 30 que le
groupement est déficient
251659264Si 30 < IBGG< 50 que le
groupement est en évolution
251660288Et si IBGG = 50quele groupement est
durable
Mode de validation de
l'IBGG
Selon Philippe LE BOLLOCH et Yvon LE FIBLEC, les
Indices simplespermettent de comparer les grandeurs dans le
temps (on parle d'indice d'évolution) ou dans l'espace (on parle
d'indice de dispersion).
Dans notre cas précis, nous avons choisi l'indice
d'évolution pour comparer les IBGG de 2007 et 2011. Il se calcule de la
manière suivante :
Ainsi :
Si l'indice d'évolution de l'IBGG est supérieur
à 100 alors l'hypothèse est validée;
Si l'indice d'évolution est inférieur à
100 alors l'hypothèse est rejetée.
Hypothèse 2 :
Mode de calcul du score moyen
Il permet de déterminer les domaines de
capacités améliorées et cellesà renforcer pour
l'émergence des GV concernés. Il est égal à la
moyenne des scores attribués à chaque
sous-critèrej d'un critère i
considéré. Sa formule est la suivante :
Avec
Tij : le score du sous
critère j du critère
iconsidéré
nj : le nombre de
sous-critère considéré d'un critère
i
Mode de validation du score moyen
La validation ici a été faite grâce
à la méthode de comparaisonentre lesscores
moyens (2007- 2011) des différents groupements. La formule est la
suivante :
Ainsi :
1- Si l'écart moyen est inférieur à
0,5 alors l'évolution n'est pas confortable ;
2- Si l'écart moyen est compris entre
0,5 et 1 alors l'évolution est
confortable mais mineure.
3- Si l'écart moyen est strictement supérieur
à 1 alors l'évolution est alors confortable et
donc significative.
2-3-5 Difficultés rencontrées durant la
recherche
En s'inscrivant dans la mouvance d'idées selon laquelle
chaque chercheur est confronté à des difficultés en
général mais relativement à chaque contexte
spécifique et type de recherche les difficultés sont
différentes les unes des autres. Dans le cadre spécifique de
cette étude les difficultés furent plusieurs.Au nombre de ceux-ci
on peut citer :
- Contrainte temporelle
(seulementquatre groupements évalués) ;
- Difficulté à trouver de mémoire ayant
rapport au sujet d'étude ;
- faible mobilisation des acteurs pour les rencontres du
diagnostic.
DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES DES GROUPEMENTS
VILLAGEOIS
251655168
CHAPITRE III : DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES DES
GROUPEMENTS VILLAGEOIS
Nous avons choisi de focaliser l'analyse des groupements
enquêtés en mettant en exergue trois points : les
caractéristiques organisationnelles, les caractéristiques
économiques financières et comptableset enfin sur les avantages
qu'en tirent les adhérents.
3-1 Caractéristiques organisationnelles des GV
3-1-1 Généralité sur les groupements
villageois
Les textes officiels portant statut général des
groupements du Burkina Faso définissent le groupement villageois comme
une organisation volontaire à caractère économique et
social jouissant de la personnalité morale et dont les membres ont des
intérêts communs. Leur objet s'étant à toute
activité économique sociale et culturelle visant au bien
être de leur membre et de la communauté (soulama, 1995).
Ils peuvent donc être considérés comme des
clubs. Selon Sandler et Tschirhart, Un club résulte d'une association
volontaire de personnes, pour tirer des avantagesmatériels de la mise en
commun et du partage des coûts de production, des caractéristiques
des membres ou d'un bien susceptible de faire l'objet d'exclusion. La
constitution d'un club est justifiée par la réunion des
intérêts individuels, et la pratique communautaire de l'action
collective permet de transformer ces intérêts personnels en
intérêt commun.
Les groupements villageois apparaissent comme une forme
d'organisation plus simple et plus adaptée à la participation des
membres à la détermination des objectifs et la gestion courante
des activités. Ils constituent pour les adhérents un lieu de
développement, de l'éducation, d'accès aux crédits
et à la formation.
Ils fonctionnent sur le fond des adhérents et ceci
à travers des droits d'adhésion, des cotisations,des subventions,
et parfois des emprunts, sur des prêts ou des subventions.
Notons que le capital social de ces groupements au
début des activités est faible parfois inexistant. Les moyens
mis en oeuvre au sein de la structure villageoise sont dominés par la
force de travail.
3-1-2 Idée de création des groupements
villageois
Selon SOULAMA (1995), la création des groupements
relève de deux types d'initiatives : des initiatives privées
et des initiatives institutionnelles. Elle peut être spontanée ou
suscitée (donc précipitée). De ce fait, elle ne suit pas
toutes les étapes pratiques du processus entrepreneurial. Cette
distinction est essentielle car elle influence le fonctionnement, la
stratégie et les ressources de l'association.
Quant aux groupements de TORI-BOSSITO, ils ont
été mis sur pied par des initiatives
privéesspontanées et ceci dans le but d'avoir facilement
accès au crédit et aux subventions de l'Etat ou des
différents partenaires au développement.Ils sont
constitués essentiellement des ressortissants d'une même
localité géographique qui mettent en commun leurs efforts en vue
de promouvoir le développement économique et social de leur
localité.
La création des groupements constitue en quelque sorte
un indicateur de changement économique et social. Ainsi les objectifs
des groupements villageois s'orientent vers la valorisation des productions
agricoles.
Leurs motifs de création sont de trois ordres :
- répondre à un besoin spécifique,
généralement en fournissant un service
- développer une activité économique
- promouvoir des valeurs communes.
3-1-3 Choix du type d'activités
Le choix des activités à mener se focalise le plus
souvent sur les potentialités dont dispose leur environnement.
Ainsi en se référant aux groupements de
TORI-BOSSITO, la détermination des activités à mener
s'est axée sur la principale activité économique qui est
l'agriculture.
3-1-4 Les différents types de groupement villageois
Dans le milieu rural différent types de groupements
opèrent pour l'émergence de la communauté. Au nombre de
ceux-ci, nous pouvons citer : les groupements villageois mixtes
(GVM) ; les groupements villageois des jeunes agriculteurs (GVJA) ;
les groupements villageois autour des barrages (GVB) ; les groupements
villageois des jardiniers maraichers (GVJM) ; les groupements villageois
de transformation (GVT) ;les groupements villageois
d'éleveurs ; les groupements villageois de producteurs etc.
Dans la commune de TORI-BOSSITO les types de groupements qui
opèrent sont les groupements de transformation qui ont pour
activité la transformation des produits agricoles (manioc, ananas) en
produits agro- alimentaires (gari, tapioca, le jus d'ananas), les groupements
de jardinier maraicher (qui produisent les cultures vivriers tel que la salade,
le niébé, le haricot vert, l'ananas, le palmier à huile,
le carotte, le chou etc.) et les groupements de commercialisation.
3-1-5 Type de biens
Les biens utilisés sont des biens de club. Rappelons que
selonLa théorie des clubs (Buchanan, 1965) le bien de club est un bien
collectif impur. Il est exclusif et profite seulement aux membres du club. Il
remplit la caractéristique de non rivalité, puisque tous les
membres du club en profitent.
3-1-6 Niveau d'instruction des membres des groupements
Les groupements villageois sont généralement
des unités de petite taille regroupant : des hommes, des femmes, des
jeunes desprofessions agricoles et artisanales hétéroclites, la
plupart d'entre euxétant des analphabètes, des lettrés
déscolarisés et quelques lettrés deniveau
élémentaire.
1.3. 3-2
Caractéristiques économiques financières et comptables
3-2-1 Caractéristiques économiques
La raison de vie de toutes organisations est axée sur
la rentabilité des activités qu'elles mènent. Ainsi pour
accomplir cette mission, deux grandes catégories d'activités
sont en général pratiquées par les GV : les
activités marchandes et les activités non marchandes. Les
groupements de TORI-BOSSITO mènent des activités de type
marchand. Pour ce faire, ils font une combinaison optimale et rentable
d'activités économiques dégageant un surplus leur
permettant d'assurer à leur manière le fonctionnement du
groupement et l'amélioration du bien-être des membres.
Les produits d'activité de ces groupements se
réduisent aux seules ventes de produits ou/et aux prestations de
services ; l'activité est très souvent saisonnière, soit
au stade de production, soit au stade de commercialisation ou au niveau des
deux stades.
3-2-2 Caractéristiques financières et
comptables
Selon le DFRN / GTZ / GFA - TERRA SYSTEMS, les groupements
villageois sont caractérisés par un marché de vente
(clientèle) des produits très limités. Les achats et les
ventes sefont généralement au comptant au prix du marché.
Ainsi, l'activitéfinancière et comptable se ramène en
général au seul binôme« Dépenses-Recettes
». De ce fait, les flux financiers sont de loin lesplus nombreux par
rapport aux flux réels.
Les immobilisations acquises ou à acquérir par
les GV sont de petites tailles et ou de valeur insignifiante ou faible. Les
dépenses secomposent presque exclusivement des charges de
fonctionnement. Elles sont très limitées quant à leur
volume, et comprennentprincipalement la consommation des fournitures, les frais
de transports les coûts des services rendus au GV par des tiers
(partenaires ; prestataires de service etc.).
Les GV n'ont généralement pas de
stocksimportants. Leurs disponibilités sont souvent détenues dans
deuxpostes, à savoir un compte Caisse et un compte ouvert dans unebanque
locale ou dans une institution de microfinance ; il s'en suit unemultitude
d'opérations de virements internes de fonds.Les ressources durables de
ces entreprises se composent du capitalsocial (lorsque celui-ci existe).
3-3 Avantages
3-3-1 Sur le plan économique
Le groupement constitue un intermédiaire d'accès
des membres aux crédits agricoles (équipements et intrants). Il
permet de fournir des services aux membres ou aux non-membres, d'offrir un
emploi occasionnel ou permanent aux membres, bref amélioré les
conditions de vie des membresà travers l'amélioration du revenu
etc.
3-3-2 Sur le plan social
Les groupements permettent à leurs membres de se
réunir pour discuter de problèmes communs, de se former, de
réaliser des activités collectives, de se constituer des cautions
solidaires (capacité d'entraide).
3-3-3 Partenariat
Ces GV collaborent avec les ONG, les partenaires techniques et
économiques opérant dans le domaine rural ainsi que le CeRPA. Ces
différentes institutions précitées leurs donnent des
formations pour l'amélioration de leurs activités, sur la
façon dont il faut se comporter dans la vie associative et aussi sur les
modes de gestion.
ANALYSE ET DISCUSSION
251657216
CHAPITRE IV : ANALYSE ET DISCUSSION
4-1 Evaluation de l'évolution de la Typologie
des groupements entre 2007-2011
Les informations collectées permettent de regrouper
les groupements villageois en trois classes que sont : Groupement durable,
Groupement en évolution et groupement déficient.
Le tableau n°10 présente les grandes lignes des
résultats obtenus.
Tableau n°10 : Calcul de l'indice de bonne
gouvernance globale de chaque groupement
N° d'ordre
|
Village
|
Groupements
|
Critères d'évaluation des groupements
|
Total score TG
|
IBGG en %
|
Critère institutionnel et gouvernance
|
Critère technique et économique
|
critère syndical
|
01
|
AVAME
|
GBENONPKO1
|
91
|
36
|
26
|
153
|
83,60
|
02
|
AVAME
|
DANWILIBESE
|
67
|
32
|
25
|
124
|
67,75
|
03
|
HLA
|
MIVODJO
|
58
|
26
|
20
|
104
|
56,83
|
05
|
HLA
|
EGNON
|
48
|
20
|
21
|
89
|
48,63
|
Source : nos propres investigations.
A la lumière des résultats, on constate d'une
part que deux des groupements sont passés de l'étape de
déficience à celle de durable ; d'autre part un autre, de
l'étape d'évolution à celle de durable et enfin le
dernier, de l'étape de déficience en évolution (voir
tableau n°11).
De plus en se référant à l'indice de
l'évolution de l'IBGG, on constate que les résultats obtenus
pour ce dernier sont tous supérieurs à la valeur de 100. Mais,
force est de constater que certaines évolutions ne sont pas
significatives. C'est le cas des groupements Danwilibéssé et
Egnon qui sont passés respectivement de la catégorie
d'évolution et de déficient à celle de durable et
d'évolution. Leur indice d'évolution est inférieur
à 200 comme celui de gbénonpko1 et de mivojo (voir tableau
n°11).
Tableau n°11 : Evolution de la typologie des
groupements
Groupements
|
Etat du groupement en 2007
|
Etat du groupement en 2011
|
Indice de l'évolution de l'IBGG
|
IBGG %
|
Typologie
|
IBGG %
|
Typologie
|
Gbénonpko1
|
25,76
|
Déficient
|
83,60
|
Durable
|
324,53
|
Danwilibéssé
|
41,50
|
Evolution
|
67,75
|
Durable
|
163,25
|
Mivojo
|
29,43
|
Déficient
|
56,83
|
Durable
|
193,10
|
Egnon
|
20,65
|
Déficient
|
48,63
|
Evolution
|
235,49
|
Source : nos propres investigations
Conclusion partielle
De cette analyse sur l'évolution de la typologie des
groupements villageois, il ressort que le pourcentage des groupements
villageois ayant cumulé un indice de bonne gouvernance globale
inférieur à 30% est de 0% ; comprise entre 30% et 50% est de
25% et au-delà de 50% est de 75%.Par ailleurs, l'indice
d'évolution de l'IBGG montre que 50% ont véritablement connu un
changement appréciable.
Ainsi, l'hypothèse stipulant qu'en matière de
gouvernance globale, le rang occupé par les GV s'est
amélioré est validé.
4-2Analyse des effets induits par les actions du projet
PADER sur les variables de gouvernance globale des groupements
4-2-1 Analyse des effets induits par les actions du PADER
sur le critère institutionnel et gouvernance des groupements
Le critère institutionnel et gouvernance est un
indicateur qui permet d'apprécier le fonctionnement interne du
groupement. Il regroupe tous les aspects de la vie interne de la
coopérative (la maîtrise de la mission, le respect du Statut, le
respect du règlement intérieur et des rôles par chaque
dirigeant ; la tenue des réunions et des documents ; la
mobilisation des ressources ; le niveau d'alphabétisation ;
les capacités démocratiques). C'est à travers les
règles de gouvernance que les adhérents demandent des comptes aux
dirigeants élus.
Tous les adhérents sont concernés, même
s'ils ont élu des dirigeants pour s'occuper de la gestion du
groupement.
Ce paragraphe permet de voir comment cela est mis en
application par les différents groupements évalués
après les activités de renforcement de capacité
organisées par le PADER à leur endroit.
Le tableau n°1 de l'annexe
n°3 montre que l'écart moyen du groupement gbénonpko1,
est supérieur à 1,5. Cette évolution est confortable et
significative.
Par contre pour les groupements danwilibéssé et
mivojo, leurs écarts moyens sont inférieurs à 0,5 donc
l'évolution est non significative.
Enfin pour le groupement égnon l'écart est
compris entre 0,5 et 1. Cette évolution est confortable mais non
significative. Ce changement est mineur car cela peut être dû
à un hasard. Il est donc difficile de tirer une conclusion.
Au total, 25% des groupements ont vu leur état
amélioré. Il ressort que la sous hypothèse 1 stipulant que
le critère institutionnel et gouvernance s'est
amélioré est rejetée.
La figure n°1 présente une analyse de ces
évolutions.
Figure n°1 : évolution des écarts
relatif s au critère institutionnel et gouvernance
4-2-2 Analyse des effets induits par les actions du PADER
sur le critère technique et économique des groupements
Le deuxième domaine qui permet de déterminer la
performance d'un groupement est axé sur le critère technique et
économique. Il regroupeen son sein l'ensemble des services fournis par
le groupement à ses membres.
Les servicesconcernés dépendent des fonctions
que le groupement villageois s'estattribué. En tant qu'entreprise
collective, le groupementorganise l'approvisionnement en intrants (manioc,
l'ananas, engrais, etc.) l'acquisition des équipements et la
réalisation des infrastructures, la transformation et la
commercialisation des produits. Il organise aussi des formations à
l'endroit de ses membres notamment en techniques de transformation des
produits,en techniques de transformation, à l'utilisation des produits
chimiques etc.
Toutefois ces groupements à travers les
activités qu'ils mènent devront permettre d'améliorer les
revenus des adhérents.
Ce paragraphe permet de voir comment cela est pratiqué
au sein des différents groupements évalués.
En se référant au tableau n°2 de l'annexe
n°3 on constate que les écarts moyens des groupements
gbénonpko1et de danwilibéssé sont supérieurs
à 1. Cette évolution est confortable et significative.
Par contre pour le groupement mivojo, son écart moyen
est compris entre 0,5 et 1. Cette évolution est confortable mais non
significative. Ce changement est mineur car cela peut être dû
à un hasard. Il est donc difficile de tirer une conclusion.
Enfin pour le groupement égnon son écart moyen
est inférieur à 0,5 donc l'évolution est non
significative.
Au total, 50% des groupements ont vu leur critère
technique et économique amélioré.
La figure n°2 présente une analyse de ces
évolutions.
Figure 2 : évolution des écarts
relatifs au critère technique et économique
Il ressort des résultats précédents que
la sous-hypothèse 2 stipulant que le critèretechnique et
économique est amélioré est validée.
4-2-3 Analyse des effets induits par les actions du PADER
sur le critère syndical des groupements
Le troisième domaineporte sur le critère
syndical. Il concerne l'appartenance de la coopérative agricole à
une structure paysanne ; ce qui lui permet de défendre ses
intérêts et de bénéficier des services collectifs,
les relations avec des services publics ou des prestataires privés pour
améliorer la gestion, et les relations avec d'autres acteurs de la
filière pour mieux maîtriser les marchés des produits(voir
questionnaire annexe n°1).
En se référant au tableau n°3 de l'annexe
n°3 on constate que l'écart moyen de tous les groupements est
supérieur ou égal à 1. Cette évolution est
confortable et significative.
Donc 100% des groupements ont vu leur critère syndical
amélioré.Il ressort donc que la sous-hypothèse 3 stipulant
que le critère syndical s'est amélioré peut
être validée.
Le sous aspect ayant contribué à cette
validation porte sur le protocole de partenariat liant ces institutions au
PADER.
Ces évolutions sont plus clarifiées par la
figure n°3.
Figure 3 : évolution de l'écart moyen relatif
à l'aspect syndical
Conclusion partielle
Il ressort de cette analyse que les actions du PADER ont
été d'un grand déterminant sur la performance des
groupements de la commune de TORI-BOSSI notamment sur les critères de
gouvernance globale.
En effet, 50% et 100% des groupements ont vu respectivement
leurs critères technique et économique et syndical
améliorés. Par rapport au critère institutionnel et
gouvernance, seul 25% des groupements ont connu cette amélioration.
Au total, 75% des groupements ont connu une
amélioration par rapport aux critères de gouvernance. De par ces
résultats, nous confirmons l'hypothèse stipulant que
l'écart de score moyen des facteurs de la gouvernance globale est
significatif validée.
1.4. 4-3
Recommandations
A cette phase, il s'agit de dégager à partir des
principaux traits descriptifs des groupements villageois, les principaux
aspects qui nécessitent des redressements ou réhabilitations et
d'en faire des recommandations.
4-3-1 Profil actuel des groupements villageois
Selon les résultats de l'enquête c'est à
dire les scores obtenus par les variables et les commentaires y
afférents, les trais suivants sont significatifs selon le classement des
GV
4-3-1-1 Groupements villageois durables
Ces groupements cumulent les trais caractéristiques
ci-après
- Les membres de ces institutions ont une connaissance parfaite
de leur mission ;
- Ces institutions possèdent les documents fondamentaux
(statuts et règlement intérieur approuvés et
fonctionnels) ;
- La reconnaissance officielle de ces institutions auprès
des CeRPA ;
- Les règles d'alternance sont prévues (limitation
du mandat assuré) mais elles ne sont pas judicieusement
appliquées ;
- Il existe un mode d'élection évolué dans
ces institutions ;
- Le niveau d'alphabétisation des membres est globalement
satisfaisant ;
- La composition du bureau des groupements respecte globalement
le principe de l'approche genre ;
- Il existe un système efficace de communication au sein
de ces groupements ;
- Le bureau exécutif de ces groupements est
fonctionnel ;
- Un système de contrôle interne existe dans ces
groupements et est sa plénitude d'application ;
- L'obligation de rende compte existe dans ces groupements mais
n'est pas correctement respectée ;
- Le niveau de cohésion dans ces groupements est
élevé ;
- Les outils de gestion existent dans ces institutions et sont
relativement bien tenus ;
- Ces institutions possèdent un système d'archivage
satisfaisant ;
- La volonté de travailler ensemble existe dans ces
institutions ;
- Le niveau de partenariat de ces instituions avec les autres
acteurs du milieu est très faible et n'a aucune visibilité et
lisibilité ;
- Ces institutions disposent des plans
d'activités ;
- Le niveau d'adoption par ces GV des technologies introduites
est vraiment satisfaisant ;
- Les enseignements reçus par ces GV à travers les
formations sont appliqués dans leur majorité ;
- Ces GV possèdent une stratégie non encore
satisfaisante de commercialisions de leurs produits ;
- Les AGR menées par ces institutions procurent des
valeurs ajoutées qui sont réparties selon une clé ;
- le degré de partenariat de ces GV avec le reste du monde
est très faible et n'a aucune visibilité tangible ;
- Ces groupements possèdent de sporadiques marchés
d'écoulement de leurs produits.
Somme toute, ces GV présentent des niveaux institutionnel
et gouvernance, technique et économique, syndical, satisfaisants. Ils
ont des potentialités convenables et créatrices d'auto
développement. Mais certains aspects de leur fonctionnalité
nécessitent une consolidation pour que ces GV connaissent un rayonnement
au-delà de leur milieu.
4-3-1-2 Groupement villageois en évolution
Ce groupement cumule les trais caractéristiques
ci-après
- Les membres de ce GV ont une connaissance acceptable de leur
mission ;
- Les règles d'alternance et de renouvellement des
mandats existent mais ne sont pas appliquées ;
- Le niveau d'alphabétisation des membres de ce GV est
moyen ;
- Le système de communication au sein de ce GV existe
mais n'est pas fonctionnel ;
- L'assemblée générale et le bureau
exécutif de ce GV ne sont pas opérationnels (une seule
réunion et de plus, la plus part des membres n'ont pas
assisté)
- Le système de contrôle interne est
fonctionnel ;
- L'obligation de rendre compte est absente
- Le niveau de cohésion sociale existe mais encore
très fragile ;
- Le niveau d'information de ce GV sur les projets/programmes
en cours est faible
- Le non-respect des statuts et règlement
intérieur par certains membres
- Aucun système de rapportage au sein de ces
groupements
- Les ressources financières sont sporadiques au sein
de ce GV
- Ce groupement connait les techniques de choix des AGR
- Le développement des relations de partenariat de ce
GV avec le reste du monde est faible et n'a aucune visibilité
tangible
- Les membres de ce GV ne s'entendent pas sur l'utilisation
des équipements. Ce qui rend faible le fonctionnement de ce GV .Ce qui
peut créer la dissociation des membres et bloquer l'entrée de
nouveaux adhérents.
Somme toute, ce GV présente des niveaux d'organisation
acceptable. Leur capacité de gestion, d'organisation et de
structuration, de mener de partenariat viable et de planification des
activités, restent assez fragiles et nécessitent des appuis
soutenus pour le reste de la durée du projet PADER. Ce GV doit
être consolidé et suivi dans le processus de renforcement de leur
capacité pour qu'il puisse atteindre un niveau de performance durable,
gage de l'auto développement.
4-3-2 Proposition d'actions de redressement ou de
réhabilitation de ces GV
Au vue des profils actuels des GV, décrits dans les
sections précédentes, deux niveaux de propositions d'actions de
redressement ou de réhabilitation de ces GV ont été
identifiées à savoir : un niveau opérationnel et un
niveau stratégique.
4-3-2-1 Au niveau opérationnel
A partir des caractéristiques décrites dans les
lignes précédentes, les types d'actions de redressement ou de
réhabilitation à mettre en oeuvre au niveau de chaque
catégorie de GV se présentent comme suit.
Pour les groupements durables
Ceux-ci sont au nombre de trois. Pour cette catégorie de
groupements, un appui léger en formation sera donné dans le but
de compléter leur niveau pour les étapes ultimes d'auto
développement et notamment en gestion financière, en autonomie de
gestion, en technique de négociation et de mobilisation des ressources ,
en technique d'élaboration des plans d'investissement et de sous-
projets agricoles, aux AGR et à l'entreprenariat, en
planification-suivi-évaluation participatif. Particulièrement,
l'aspect technique et économique doit être le plus
renforcé. Autrement dit, ces GV seront plus soutenus dans la
consolidation de leur capacité de gestion, de partenariat avec les IMFs,
d'amélioration et surtout de maîtrise des stratégies
commerciales.
Pour le groupement en évolution
Ce GV nécessite un appui renforcé
focalisé sur quatre typologies de formation à savoir : une
formation humaine, une formation commerciale, une formation technique de base,
une formation technique en gestion.
La formation humaine de ce groupement s'appuiera sur le
constat initial que le moteur de toute initiative auprès de ce
groupement est la confiance en soi. Le tout premier rôle de cette
typologie de formation va donc consister à leur donner la confiance en
soi, à amorcer un déclic psychologique.
La formation commerciale de ce groupement visera à lui
donner la motivation, afin qu'il change de vision de commercialisation de son
produit.
La formation technique de base de ce groupement aura pour
objectif de lui donner les premiers éléments de gestion et de
renforcer leur cohésion à long terme.
La formation technique en gestion de ce groupement aura pour
but de consolider sa base en technique de gestion. Elle se focaliserait sur des
thèmes tels que : les relations humaines, l'organisation de
l'activité économique, plan d'investissement, les systèmes
de compte.
Par ailleurs, une formation plus accentuée en
organisation interne est primordiale. Cette formation doit se focalisée
sur la maitrise des statuts, la tenue des réunions, la gestion
participative, la maitrise des rôles et la gestion des infrastructures
(biens de clubs).
4-3-2-2 Au niveau stratégique
De l'analyse faite dans les lignes précédentes,
il est indispensable de rendre durablement Perrin les GV. Dans ce cadre, il
faut que les acteurs du PADER amènent les groupements à s'auto
évaluer afin de faciliter l'identification par les membres des aspects
de leur organisation qu'ils souhaitent renforcer eux-mêmes ou sur
lesquels ils préfèrent bénéficier d'un
appui-conseil. Pour cela, il faut qu'ils forment les animateurs et si possible
quelques membres de chaque groupement à l'utilisation de cet outil
d'évaluation. Autrement dit il faut qu'il fasse de cet outilun outil
d'auto évaluation.
CONCLUSION
Cette étude consacrée à
apprécier le fonctionnement des groupements villageois GV appuyés
par le projet PADER dans la commune de TORI-BOSSITO s'inscrit dans un cadre
d'évaluation de la performance actuelle de ces groupements villageois
suite aux actions du projet PADER dans les divers domaines de
compétences de ces derniers. A travers cette étude, nous avons
vérifié si l'injection des paquets d'actions par le projet PADER
contribue à l'amélioration de la performance de ces groupements.
Si oui, les capacités de gestion qui ont contribué à cette
amélioration et celles à renforcer pour une
pérennisation durable des acquis de ce projet sont alors
déterminées.
Ce travail apparaît comme un outil d'aide à la
cellule de suivi-évaluation du projet PADER. Car il permet de Suivre les
effets des activités de renforcement des capacités quiont
été organisées par ce projet pourrendre ces
activités plus pertinentes et efficaces. En effet, ce travail permet
d'apprécier l'évolution descapacités de gestion
pour voir si les groupements s'améliorent ou non. A cet effet,
ilfacilite l'identification des points forts et faibles de la gestiondes
groupements afin de définir les axes prioritaires derenforcement des
capacités.
Pour la réalisation de cette étude, nous avons
utilisé le rapid rural appraisal thématique (diagnostic rapide
pour le développement en milieu rural) et ses différents outils
pour collecter les données sur le terrain. L'analyse des données
nous a amené à utiliser les outils tels que : l'indice de
bonne gouvernance globale (IBGG), l'indice d'évolution de l'IBGG et le
score moyen.
Il ressort de nos analyses, faites sur la base de la
démarche sus retenue, que :
Les groupements villageois, suite à leur reclassement,
ont connu une amélioration de leur performance. En effet, le pourcentage
des GV ayant cumulé un indice de bonne gouvernance globale (IBGG)
inférieur à 30% est de 0% ; compris entre 30% et 50% est de
25% et au-delà de 50% est de 75%. Aussi, l'indice d'évolution de
l'IBGG montre que 50% des GV ont connu une amélioration significative de
leur performance (indice d'évolution de l'IBGG supérieur à
200) et le reste une amélioration confortable de leur performance
(indice d'évolution de l'IBGG supérieur à 100).
L'amélioration de la performance de ces GV se justifie
surtout par les activités de renforcement de capacités de
gestion dans les domaines, technique, économique et syndical. En effet,
50% des GV ont vu leur critère technique et économique
amélioré et 100% des GV ont vu leur critère syndical
amélioré.
Le critère institutionnel et gouvernance n'a pas autant
contribué à l'amélioration de la performance de ces GV. En
effet, 25% des GV ont vu leur critère institutionnel et gouvernance
amélioré.
Les capacités à renforcer pour
l'émergence de ces GV sont basées surtout sur le critère
institutionnel et gouvernance. Les deux autres, notamment le critère
technique et économique, doivent aussi par endroit être
renforcés.
Ce travail nous a permis de souligner que ce résultat
est spécifique pour les GV enquêtés dans les deux villages
hla et avamè de la commune de TORI-BOSSITO. Nous invitons donc les
acteurs du projet PADER à réaliser ce travail dans tous leurs
villages d'intervention. Nous invitons également tout autre projet
porté sur les GV, ayant les mêmes objectifs de
développement, à insérer un tel outil d'évaluation
dans leur système de suivi-évaluation.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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« Light, rapid rural appraisal : des méthodologies
brillantes et légères ? », Bulletin de
l'APAD [En ligne], 3 | 1992, mis en ligne le 21 juillet 2006,
Consulté le 19 novembre 2011. URL:
http://apad.revues.org/376
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Développement du Fond Monétaire International (FMI), S.L, p
47
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participatoire sur le terrain rural Hyderabad, Administrative Staff College of
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dans les anciens villages du PAGER et PROMIC, (non publier)
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DFRN / GTZ / GFA - TERRA SYSTEMS, S.D, manuel
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organisationsvillageoises, volume II (non publier), p7
Orientations stratégiques de
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Philippe Lavigne Delville, Gret, 2005, Les
diagnostics participatifs dans le cadre des projets de développement
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sociaux des PRA/Marp, draf, Paris, p 26
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SOULEYMANA SOULAMA, 2003, Le groupement
villageois : pertinence d'une organisation d'économie sociale au Burkina
Faso, Économie et Solidarités, vol. 34, no 1, Le Delta I,
136-155
SOULEYMANA SOULAMA, (1995) : Analyse
économique des organisations du secteur non marchand
coopératif.
Thèse de doctorat d'Etat, Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion, Université de
Ouagadougou
ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE
Nom du Groupement .................. .............Nature
..............................................
Village de ............................................Secteur
agricole.....................................
Commune de
.......................................Département.........................................
Compostions de l'équipe d'évaluation
..................................................................
Date de
création........................................Date de
l'évaluation.............................
Instruction :
Encerclez le chiffre correspondant à la réponse
correcte. Le score pour la variable concernée est le chiffre
encerclé.
1 ASPECT INSTITUTIONNEL ET GOUVERNANCE (T)
1.1 Mission (raison d'être) du
groupement
1- Personne ne connaît la mission du groupement
2- Certains en ont une idée, mais les
interprétations ne sont pas les mêmes, et aucune idée ne
cadre avec les objectifs d'une OP
3- Certains en ont une idée, mais les
interprétations ne sont pas les mêmes, et au moins une idée
cadre avec celle formulée dans les documents fondamentaux du groupement
4- La plupart des membres ont la même idée, mais
cette idée ne cadre pas avec celle formulée dans les documents
fondamentaux du groupement
5- La plupart des membres en ont une idée, et cette
idée ne cadre avec celle des documents fondamentaux du groupement
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.2 L'OP dispose des statuts
1 Non
2 Les statuts types existent (disponibles), mais ils n'ont pas
été approuvés en A.G.
3 Le processus d'élaboration des statuts est en cours
4 Les statuts existent (disponibles) et ont été
approuvés en A.G.
5 Les statuts existent, ont été approuvés
en A.G. et l'OP a la reconnaissance officielle du CeRPA
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.3L'OP dispose d'un règlement
intérieur
1 Non
2 Le règlement intérieur type existe
(disponible), mais il n'a pas été approuvé en A.G.
3 Le processus d'élaboration du règlement
intérieur est en cours
4 Le règlement intérieur existe (disponible) et
a été approuvé en A.G.
Commentaire.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.4Limitation de mandat dans les
textes
1 La limitation de la durée des mandats n'est pas
prévue, ni la limitation du nombre de mandats
2 La limitation de la durée des mandats est
prévue, mais pas celle du nombre de mandats
3 Les limitations de la durée et du nombre de
mandats sont prévues
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.5 Mode démocratique d'élections
des membres du bureau
1 Par consensus
2 A main levée
3 Secret
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.6 Le Bureau de l'OP comprend des membres
alphabétisés
1 Aucun membre du bureau n'est alphabétisé
(pouvoir lire et écrire dans au moins une langue
2 Seulement un membre du Bureau de l'OP est
alphabétisé
3 Deux à cinq membres sont
alphabétisés
4 Plus de cinq membres sont alphabétisés.
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.7 Le bureau comprend aussi des femmes
actives
1 Le bureau de l'OP ne contient aucune femme
2 Le bureau comprend une femme sur cinq personnes (20%)
3 Le bureau comprend plus d'une femme sur cinq personnes
(plus de 20%)
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.8 Il existe un système efficace de
communication / information au sein de l'OP
1 Non
2 Un système existe mais il n'est pas fonctionnel (pas
efficace)
3 Un système existe et fonctionne efficacement
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.9 L'A.G. est opérationnelle
1 Pas du tout (depuis 2 ans, aucune réunion de l'A.G.
ne se tient)
2 L'A.G s'est réunie seulement une fois sur deux
pendant les années passées
3 L'A.G s'est réunie tous les ans pendant les
années passées, comme prévu dans les textes
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.10 Le Bureau exécutif de l'OP est
opérationnel
1 Pas du tout (depuis l'année passée, aucune
réunion du Bureau ne s'est tenue, ou le bureau se réunit
seulement sur initiative de l'animateur)
2 Le Bureau de l'OP s'est réuni seulement deux (2)
à quatre (4) fois pendant l'année passée
3 Le Bureau de l'OP s'est réuni cinq (5) à six
(6) fois pendant l'année passée
4 Le Bureau de l'OP s'est réuni plus six (6) fois
pendant l'année passée
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.11 Le commissariat aux comptes est
opérationnel
1 Il n'y a pas de commissaires aux comptes
2 Les commissaires aux comptes n'ont fait aucun
contrôle pendant l'année passée
3 Les commissaires aux comptes ont fait un contrôle
pendant l'année passée mais pas de rapport
4 Les commissaires aux comptes ont fait un contrôle
avec rapport pendant l'année passée
5 Les commissaires aux comptes ont contrôlé plus
d'une fois pendant l'année passée avec rapports
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.12 Connaissance des attributions par les
membres du Bureau
1 Parmi le Président, le Trésorier, le
Secrétaire, et les Commissaires aux Comptes, personne ne peut citer au
moins deux de ses rôles correctement
2 Seulement une personne parmi le Président, le
Trésorier, le Secrétaire, et les Commissaires aux Comptes, peut
citer au moins deux de ses rôles correctement
3 Seulement deux ou trois personnes parmi le
Président, le Trésorier, le Secrétaire, et les
Commissaires aux Comptes, peuvent citer au moins deux de leurs rôles
respectifs
4 Quatre personnes ou plus parmi le Président, le
Trésorier, le Secrétaire, et les Commissaires aux Comptes,
peuvent citer au moins deux de leurs rôles respectifs
5 Tous les membres du bureau peuvent citer au moins deux de
leurs rôles respectifs
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.13.2 Le GT est officiellement
enregistrés au CeRPA
1 l'OP n'est pas enregistré au CeRPA
2 Les dossiers de reconnaissance sont déposés
au CeRPA pour enregistrement
3 l'OP dispose d'un numéro d'enregistrement au
CeRPA
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.14 Un cahier de PV est tenu à jour par la
secrétaire
1 Il n'y a pas un cahier de PV de réunions
2 Il y a un cahier de PV, mais il n'est pas à jour
3 Il y a un cahier de PV à jour, mais il n'est pas
tenu par le secrétaire
4 Il y a un cahier de PV qui est à jour et qui est
tenu par le secrétaire
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.15 Les documents de l'OP (courriers, RI,
Statuts, rapports, projets, etc.) sont bien classés
1 Les documents de l'OP ne sont ni classés ni
enregistrés
2 Les documents de l'OP sont classés, mais ils ne sont
pas inscrits dans un registre
3 Les documents de l'OP sont partiellement classés,
mais ils sont gardés par l'animateur
4 Les documents de l'OP sont bien classés mais
gardés par l'animateur
5 Les documents de l'OP sont bien classés et bien
gardés à un endroit déterminé par le bureau
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.16 Un budget prévisionnel est voté
en AG au début de l'année
1 Non
2 Un budget prévisionnel existe mais il n'est pas
voté en AG au début de l'année
3 Un budget prévisionnel existe et il est voté
en AG au début de l'année
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.17 L'OP a un ou des comptes bancaires
1 Non
2 il existe un/des comptes bancaires mais tous les fonds
mobilisés par l'OP n'y sont pas logés
3 il existe un/des comptes bancaires et tous les fonds
mobilisés par l'OP y sont logés
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.18 Une caisse de menues dépenses existe
1 Non
2 Une caisse de menues dépenses existe mais ne
fonctionne pas comme une caisse de menues dépenses (plancher, plafond et
maximum de dépenses définis et respectés)
3 Une caisse de menues dépenses existe et fonctionne
comme une caisse de menues dépenses (plancher, plafond et maximum de
dépenses définis et respectés)
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.19 Les rapports financiers des activités
réalisées l'année passée sont rédigés
1 Non
2 Les rapports financiers sont rédigés par le
bureau de l'OP, mais ils ne sont pas à jour
3 Les rapports financiers sont rédigés par le
bureau de l'OP et sont pas à jour (total recettes, total
dépenses, solde et références des pièces
justificatives y figurent)
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.20 Les procédures financières
sont écrites et appliquées
1 Non
2 Les procédures financières sont
écrites mais non appliquées
3 Les procédures financières sont
écrites et appliquées
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.21 Les signataires du ou de ces comptes sont
clairement désignés
1 Non
2 Les signataires du ou de ces comptes sont clairement
désignés
3 Les signatures de ou ces comptes sont clairement
désignés et toutes les dépenses sont autorisées par
l'ordonnateur ou son intérimaire
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.22 Toutes les opérations
financières de caisse et de banque sont enregistrées dans les
journaux de la caisse et de banque
1 Non
2 Seules les opérations financières de caisse
et de banque sont enregistrées dans les journaux
3 Toutes les opérations financières de caisse
et de banque sont enregistrées dans les journaux de la caisse et de
banque mais les pièces justificatives des opérations
financières ne sont pas classées
4 Toutes les opérations financières de caisse
et de banque sont enregistrées dans les journaux de la caisse et de
banque mais les pièces de banque et de caisse sont classées
ensemble
5 Toutes les opérations financières de caisse
et de banque sont enregistrées dans les journaux de la caisse et de
banque mais les pièces sont classées par compte
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.23 Tous les biens acquis sont enregistrés
par le bureau de l'OP
1 Non
2 Tous les biens acquis sont enregistrés par le bureau
de l'OP
3 Tous les biens acquis sont enregistrés par le bureau
de l'OP et les affectations sont consignées dans un registre
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.24 L'OP dispose d'une clé de
répartition des revenus
1 Non
2 Une clé de répartition existe mais n'est pas
régulièrement appliquée
3 Une clé de répartition existe et
régulièrement bien appliquée
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
1.25 Le bureau et les instances de décision
comprennent aussi des jeunes actifs (<35 ans)
1.26 Il existe des indicateurs de performance connus de
tous
1.27 Il existe un tableau de bord de suivi des indicateurs de
performance maîtrisés par les membres
SCORE 1 = moyenne (score 1.1 à score 1.27)
=......................................................
2- ASPECT TECHNIQUE ET ECONOMIQUE (T)
2.1 L'OP dispose d'un plan de travail
1 L'OP n'a pas de programme annuel d'activités
2 L'OP dispose d'un programme annuel d'activités non
approuvé en A.G.
3 L'OP dispose d'un programme annuel d'activités
approuvé par l'A.G.
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2.2 L'OP produit les rapports d'activités
à la fin de chaque année
1 L'OP n'a pas produit de rapport annuel d'activités
pour l'année passée
2 L'OP a produit le rapport annuel d'activités de
l'année passée, mais le rapport n'a pas été
approuvé par l'A.G.
3 L'OP a produit un rapport annuel d'activités
approuvé en A.G.
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2.2.2 Le OP adopte les innovations agricoles dans
le domaine des filières (OP)
1 Les innovations introduites n'ont pas été
adoptées par l'OP (moins de 10%)
2 Les paquets technologiques introduits au niveau de l'OP ont
été adoptées en partie (10%-50%)
3 Les paquets technologiques introduits au niveau de l'OP ont
été entre 50%-75%
4 Les paquets technologiques introduits au niveau de l'OP ont
été a plus de 75%
2.3.3Le OP maîtrise l'utilisation des
équipements de travnsformation (OP)
1 L'OP ne dispose pas d'équipement de transformation
2 L'OP dispose d'équipement de transformation
adéquat mais ne maîtrise pas son utilisation
3 L'OP dispose d'équipement de transformation et
maîtrise son utilisation
4 L'OP dispose d'équipement de transformation
maîtrise son utilisation et le rentabilise
2.4 L'OP a une organisation de travail et
d'utilisation des biens et matériels communs
1 Aucune
2Une organisation existe mais elle n'est pas écrite
3 Une organisation écrite existe mais son
fonctionnement nécessite une amélioration
5 Une organisation écrite existe et fonctionne
correctement
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2.5 Les activités de l'OP sont rentables
1 L'OP ne mène aucune activité
2 L'OP mène une activité non rentable
3 L'OP élabore un compte d'exploitation
prévisionnel pour ses activités
4 L'activité de l'OP est rentable
5 Les revenus issus des activités de l'OP lui
permettent d'assurer son fonctionnement
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2.6 L'OP a exécuté ses
activités prévues à 60% au moins
1 Aucune activité prévue dans le plan n'est
exécutée
2 Les activités prévues dans le plan sont
exécutées entre 10 et 20%
3 Les activités prévues dans le plan sont
exécutées entre 21 et 40%
4 Les activités prévues dans le plan sont
exécutées entre 41 et 60%
6 Les activités prévues dans le plan sont
exécutées entre 61 et plus
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2.7 L'OP participe à la campagne de
reboisement
1 L'OP n'a jamais participé à une campagne de
reboisement
2 L'OP a participé à au moins une campagne de
reboisement mais n'entretien pas les plants
3 L'OP a participé à au moins une campagne de
reboisement et entretien les plants
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2.8 Les activités de l'OP prennent en compte les
facteurs de l'environnement
1 Aucune mesure de protection de l'environnement n'est pas
prise en compte dans la mise en oeuvre des activités de l'OP
2 Quelques actions sont menées pour réduire les
effets néfastes des activités sur l'environnement
3 Toutes les activités menées sont sujettes
d'une analyse environnementale et d'action corrective
2.9 Le groupement de producteurs dispose d'un système
d'estimation et de distribution des intrants
1 Non
2 L'OP dispose d'un système d'estimation et de
distribution des intrants sans une bonne stratégie de
récupération des crédits intrants
3 L'OP dispose d'un système d'estimation et de
distribution des intrants avec une bonne stratégie de
récupération des crédits intrants
2.11 Maîtrise des techniques de
transformation
1 Faible maîtrise des techniques de transformation
2 Maîtrise moyenne des techniques de transformation
3 Bonnes maîtrises des techniques de transformation
2.12 Dispositif d'accès des membres au
financement
5 pts
2.13 Dispositif interne de diagnostic des besoins de
renforcement des capacités des membres
5 pts
2.14 Dispositif interne de renforcement des
capacités des membres
5 pts
SCORE 2 = moyenne (score 2.1 à score 2.14)
=......................................................
3. ASPECT SYNDICAL
3.1 L'OP collabore avec les autres structures
impliquées dans les filières
1 L'OP ne collabore pas avec les autres structures
2 L'OP participe à certaines réunions ensemble
avec les autres structures
3 L'OP mène certaines activités ensemble avec
les autres structures
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3.2 L'OP collabore (mène une action
ensemble) avec les autres structures villageoises et communales (ASF,
Conseil de village, le conseil d'Arrondissement, COGES, ADV, UCP,
CLCAM, etc...) et départementales, nationales et
internationales
1 L'OP ne collabore avec aucune structure villageoise,
communale, nationale et internationale
2 L'OP collabore avec une ou plusieurs structures
villageoises, communales
3 L'OP collabore avec une ou plusieurs structures sous
communales et nationales
4 L'OP collabore avec une ou plusieurs structures
internationales
5 L'OP a déjà reçu une subvention de la
part d'une au moins des structures avec lesquelles il collabore.
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3.3 L'OP dispose d'un accord de fourniture
d'intrants agricoles avec des fournisseurs ou de fourniture de matières
premières avec des producteurs
1 Non
2 Un ou des contrats existe (nt) mais leur exécution
connaît quelques problèmes
3 Un ou des contrats existe (nt) et leur mise en oeuvre ne
cause aucun problème
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3.4 L'OP a des contrats avec des
opérateurs économiques actifs dans le domaine de la
commercialisation des spéculation s(riz, manioc, etc) et leurs
dérivés
1 Non
2 Des contrats sont signés avec des opérateurs
pour la commercialisation des produits mais leur exécution connaît
des problèmes
3 Des contrats sont signés avec des opérateurs
pour la commercialisation des produits et leur exécution est
satisfaisante
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3.5 L'OP dispose d'un protocole d'accord avec le
PADER
1 L'OP n'a pas signé un protocole d'accord avec le
PADER
2 L'OP ne respecte pas du tout le protocole d'accord
signé avec le PADER
3 L'OP respecte partiellement le protocole d'accord
signé avec le PADER
4 L'OP respecte entièrement le protocole d'accord
signé avec le PADER
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3.6 L'OP contribue à la réalisation
d'oeuvre socio communautaires
1 L'OP ne contribue pas à la réalisation
d'aucune oeuvre socio communautaire
2 L'OP a inscrit dans son programme annuel la
réalisation d'au moins une oeuvre socio communautaire
3 L'OP a contribué à la réalisation
d'une oeuvre socio communautaire
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3.7 L'OP respecte ses engagements de paiement des
formateurs endogènes
1 L'OP n'a aucun engagement de contribuer au paiement des FE
et MAE
2 L'OP connaît son taux de participation mais n'a pas
encore contribué au paiement des FE
3 L'OP honore ses engagements par rapport au paiement des FE
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3.8 L'OP respecte ses engagements de paiement des cotisations
pour contribuer à la dynamisation de l'ADV ou pour d'autres
activités d'intérêt général (par exemple
contribuer au paiement de l'émolument des maîtres
alphabétiseurs endogènes, des formateurs endogènes, des
femmes relais etc)
1 L'OP ne respecte ses engagements de paiement des
cotisations pour contribuer à la dynamisation de l'ADV ou pour d'autres
activités d'intérêt général (par exemple
contribuer au paiement de l'émolument des maîtres
alphabétiseurs endogènes, des formateurs endogènes, des
femmes relais etc.)
2 L'OP connaît son taux de participation mais n'a pas
encore contribué aux engagements de paiement des cotisations pour
à la dynamisation de l'ADV ou pour d'autres activités
d'intérêt général (par exemple contribuer au
paiement de l'émolument des maîtres alphabétiseurs
endogènes, des formateurs endogènes, des femmes relais etc.)
3 L'OP honore ses engagements par rapport aux engagements de
paiement des cotisations pour contribuer à la dynamisation de l'ADV ou
pour d'autres activités d'intérêt général
(par (exemple contribué au paiement de l'émolument des
maîtres alphabétiseurs endogènes ou des formateurs
endogènes ou des femmes relais etc.)
Commentaires.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3.9 Défense des membres de l'institution
3 pts
3.10 Fonctionnement sur fonds propres (autofinancement par
prélèvement de cotisation sur chiffre d'affaires des membres)
5 pts
SCORE 3 = moyenne (score 3.1 à score 3.10)
=......................................................
ANNEXE 2 : Récapitulatif des
résultats obtenus de l'enquête
Tableau n°1 : Récapitulatif des
résultats obtenus du groupement gbénonpko 1
Evaluation Rapide Institutionnelle(ERI) des
Organisations Paysannes(OP) bénéficiaires des actions du
PADER
|
Département : atlantique
|
Groupement : GBENONPKO 1
|
Commune : TORI-BOSSITO
|
Nature du groupement : transformation
|
Village : AVAME
|
Date de l'évaluation : 23/11/2011
|
N° de sous- questionnaire l'aspect institutionnel et
gouvernance
|
Score
|
N° de sous-questionnaire de l'aspect technique et
économique
|
Score
|
N° de sous-questionnaire de l'aspect syndical
|
Score
|
1.1
|
5
|
2.1
|
3
|
3.1
|
3
|
1.2
|
5
|
2.2
|
3
|
3.2
|
2
|
1.3
|
4
|
2.3
|
4
|
3.3
|
3
|
1.4
|
3
|
2.4
|
4
|
3.4
|
1
|
1.5
|
3
|
2.5
|
4
|
3.5
|
4
|
1.6
|
3
|
2.6
|
4
|
3.6
|
3
|
1.7
|
3
|
2.7
|
3
|
3.7
|
1
|
1.8
|
3
|
2.8
|
2
|
3.8
|
2
|
1.9
|
3
|
2.9
|
3
|
3.9
|
2
|
1.10
|
3
|
2.10
|
4
|
3.9
|
4
|
1.11
|
4
|
2.11
|
1
|
3.10
|
1
|
1.12
|
5
|
2.12
|
1
|
|
|
1.13
|
3
|
|
|
|
|
1.14
|
4
|
|
|
|
|
1.15
|
5
|
|
|
|
|
1.16
|
3
|
|
|
|
|
1.17
|
3
|
|
|
|
|
1.18
|
3
|
|
|
|
|
1.19
|
3
|
|
|
|
|
1.20
|
3
|
|
|
|
|
1.21
|
3
|
|
|
|
|
1.22
|
5
|
|
|
|
|
1.23
|
3
|
|
|
|
|
1.24
|
3
|
|
|
|
|
1.25
|
2
|
|
|
|
|
1.26
|
2
|
|
|
|
|
1.27
|
2
|
|
|
|
|
S/totaux
|
T1=91
|
|
T2=36
|
|
T3=26
|
Source : Nos propres investigations
Tableau n°2 : Récapitulatif des
résultats obtenus du groupement danwilibéssé
Evaluation Rapide Institutionnelle(ERI) des
Organisations Paysannes(OP) bénéficiaires des actions du
PADER
|
Département : atlantique
|
Groupement : DANWILIBESSE
|
Commune : TORI-BOSSITO
|
Nature du groupement : transformation
|
Village : AVAME
|
Date de l'évaluation : 23/11/2011
|
N° de sous- questionnaire l'aspect institutionnel et
gouvernance
|
Score
|
N° de sous-questionnaire de l'aspect technique et
économique
|
Score
|
N° de sous-questionnaire de l'aspect syndical
|
Score
|
1.1
|
5
|
2.1
|
1
|
3.1
|
3
|
1.2
|
5
|
2.2
|
1
|
3.2
|
5
|
1.3
|
4
|
2.3
|
2
|
3.3
|
3
|
1.4
|
2
|
2.4
|
4
|
3.4
|
1
|
1.5
|
1
|
2.5
|
4
|
3.5
|
4
|
1.6
|
2
|
2.6
|
5
|
3.6
|
1
|
1.7
|
2
|
2.7
|
1
|
3.7
|
1
|
1.8
|
3
|
2.8
|
3
|
3.8
|
1
|
1.9
|
3
|
2.9
|
/
|
3.9
|
3
|
1.10
|
3
|
2.10
|
/
|
3.10
|
3
|
1.11
|
2
|
2.11
|
3
|
|
|
1.12
|
4
|
2.12
|
5
|
|
|
1.13
|
3
|
2.13
|
2
|
|
|
1.14
|
2
|
2.14
|
1
|
|
|
1.15
|
3
|
|
|
|
|
1.16
|
1
|
|
|
|
|
1.17
|
2
|
|
|
|
|
1.18
|
3
|
|
|
|
|
1.19
|
3
|
|
|
|
|
1.20
|
3
|
|
|
|
|
1.21
|
2
|
|
|
|
|
1.22
|
1
|
|
|
|
|
1.23
|
3
|
|
|
|
|
1.24
|
2
|
|
|
|
|
1.25
|
1
|
|
|
|
|
1.26
|
1
|
|
|
|
|
1.27
|
1
|
|
|
|
|
S/totaux
|
T1= 67
|
|
T2=32
|
|
T3=25
|
Source : Nos propres investigations
Tableau n°3 : Récapitulatif des
résultats obtenus du groupement mivojo
Evaluation Rapide Institutionnelle(ERI) des
Organisations Paysannes(OP) bénéficiaires des actions du
PADER
|
Département : atlantique
|
Groupement : MIVOJO
|
Commune : TORI-BOSSITO
|
Nature du groupement : transformation
|
Village : AVAME
|
Date de l'évaluation : 23/11/2011
|
N° de sous- questionnaire l'aspect institutionnel et
gouvernance
|
Score
|
N° de sous-questionnaire de l'aspect technique et
économique
|
Score
|
N° de sous-questionnaire de l'aspect syndical
|
Score
|
1.1
|
5
|
2.1
|
1
|
3.1
|
2
|
1.2
|
4
|
2.2
|
3
|
3.2
|
1
|
1.3
|
4
|
2.3
|
1
|
3.3
|
3
|
1.4
|
3
|
2.4
|
2
|
3.4
|
4
|
1.5
|
3
|
2.5
|
1
|
3.5
|
2
|
1.6
|
3
|
2.6
|
5
|
3.6
|
1
|
1.7
|
3
|
2.7
|
2
|
3.7
|
1
|
1.8
|
3
|
2.8
|
1
|
3.8
|
3
|
1.9
|
2
|
2.9
|
/
|
3.9
|
2
|
1.10
|
3
|
2.10
|
/
|
3.10
|
1
|
1.11
|
4
|
2.11
|
3
|
|
|
1.12
|
1
|
2.12
|
5
|
|
|
1.13
|
2
|
2.13
|
1
|
|
|
1.14
|
1
|
2.14
|
1
|
|
|
1.15
|
2
|
|
|
|
|
1.16
|
1
|
|
|
|
|
1.17
|
1
|
|
|
|
|
1.18
|
3
|
|
|
|
|
1.19
|
1
|
|
|
|
|
1.20
|
1
|
|
|
|
|
1.21
|
1
|
|
|
|
|
1.22
|
1
|
|
|
|
|
1.23
|
1
|
|
|
|
|
1.24
|
2
|
|
|
|
|
1.25
|
1
|
|
|
|
|
1.26
|
1
|
|
|
|
|
1.27
|
1
|
|
|
|
|
S/totaux
|
T1=58
|
|
T2=26
|
|
T3=20
|
Source : Nos propres investigations
Tableau n° 4 : Récapitulatif
des résultats obtenus du groupement égnon
Evaluation Rapide Institutionnelle(ERI) des
Organisations Paysannes(OP) bénéficiaires des actions du
PADER
|
Département : atlantique
|
Groupement : EGNON
|
Commune : TORI-BOSSITO
|
Nature du groupement : transformation
|
Village : AVAME
|
Date de l'évaluation : 23/11/2011
|
N° de sous- questionnaire l'aspect institutionnel et
gouvernance
|
Score
|
N° de sous-questionnaire de l'aspect technique et
économique
|
Score
|
N° de sous-questionnaire de l'aspect syndical
|
Score
|
1.1
|
3
|
2.1
|
1
|
3.1
|
1
|
1.2
|
4
|
2.2
|
1
|
3.2
|
1
|
1.3
|
2
|
2.3
|
1
|
3.3
|
2
|
1.4
|
3
|
2.4
|
1
|
3.4
|
3
|
1.5
|
2
|
2.5
|
1
|
3.5
|
2
|
1.6
|
3
|
2.6
|
5
|
3.6
|
2
|
1.7
|
2
|
2.7
|
1
|
3.7
|
1
|
1.8
|
3
|
2.8
|
3
|
3.8
|
1
|
1.9
|
1
|
2.9
|
2
|
3.9
|
1
|
1.10
|
1
|
2.10
|
2
|
3.10
|
3
|
1.11
|
1
|
2.11
|
1
|
|
|
1.12
|
4
|
2.12
|
1
|
|
|
1.13
|
1
|
|
|
|
|
1.14
|
1
|
|
|
|
|
1.15
|
3
|
|
|
|
|
1.16
|
1
|
|
|
|
|
1.17
|
1
|
|
|
|
|
1.18
|
2
|
|
|
|
|
1.19
|
1
|
|
|
|
|
1.20
|
1
|
|
|
|
|
1.21
|
1
|
|
|
|
|
1.22
|
1
|
|
|
|
|
1.23
|
1
|
|
|
|
|
1.24
|
1
|
|
|
|
|
1.25
|
2
|
|
|
|
|
1.26
|
1
|
|
|
|
|
1.27
|
1
|
|
|
|
|
S/totaux
|
T1=49
|
|
T2=21
|
|
T3=22
|
Source : Nos propres investigations
ANNEXE 3 : Dépouillement des
résultats
Tableau n°1 : comparaison des scores
de l'aspect institutionnel et de gouvernance de la période 2007-2011
Groupements
|
Score moyen 2007
|
Score moyen 2011
|
Ecart 2011-2007
|
Gbénonpko1
|
1,61
|
3,37
|
1,76
|
Danwilibéssé
|
2,34
|
2,48
|
0,14
|
Mivojo
|
1,88
|
2,14
|
0,26
|
Egnon
|
1,15
|
1,81
|
0,62
|
Source : Nos propres investigations
Tableau n°2 : comparaison des scores
moyen de l'aspect technique et économique de la période 2007-2011
Groupements
|
Score moyen 2007
|
Score moyen 2011
|
Ecart moyen 2011-2007
|
Gbénonpko1
|
1,12
|
3
|
1,88
|
Danwilibéssé
|
1,23
|
2,66
|
1,43
|
Mivojo
|
1,35
|
2,16
|
0,81
|
Egnon
|
1,21
|
1,66
|
0,45
|
Source : Nos propres investigations
Tableau n°3 : comparaison des scores
moyens de l'aspect syndical de la période 2007-2011
Groupements
|
Score moyen 2007
|
Score moyen 2011
|
Ecart moyen 2011-2007
|
Gbénonpko1
|
1
|
2,88
|
1,88
|
Danwilibéssé
|
1,28
|
2,77
|
1,49
|
Mivojo
|
1
|
2
|
1
|
Egnon
|
1
|
2,44
|
1,44
|
Source : Nos propres investigations
ANNEXE 4 : Cahier de Charge du responsable de
la Cellule de Suivi Evaluation du projet PADER
Cahier de Charge de la Cellule Suivi Evaluation
(CSE)
|
Points à Nous confier
|
Niveau d'Exécution
|
Contribuer à la réflexion sur la
stratégie du suivi-évaluation dans le cadre des mécanismes
définis par la SCRP et, à la conception du cadre
général du système de suivi des activités
intégrées et complémentaires du PADER et du PACER, dirige
sa mise en place notamment en précisant le circuit de l'information, les
responsables de son élaboration aux différents niveaux et, sa
périodicité et son contenu ;
|
|
|
Organiser avec les responsables de composantes, les URA et les
opérateurs partenaires, la conception pour l'établissement du
système d'information et de suivi et, notamment :
l'élaboration des fiches de suivi, la détermination des
indicateurs pour chaque activité, le contenu, la
périodicité et le canevas de présentation des rapports
d'activités ;
|
|
|
Dans le cadre de la synergie recherchée avec les autres
projets du portefeuille (PADPPA notamment), il étudiera avec le
responsable du SE de ce projet, les modalités d'amélioration des
performances du suivi évaluation du projet et le recueil des
données nécessaires à l'établissement des tableaux
de synthèse sur les projets du FIDA ;
|
|
|
Participer à l'élaboration des questionnaires
des enquêtes de référence et des enquêtes d'impact,
suivre le déroulement des enquêtes et, contribuer à en
exploiter les données ;
|
Elaboration des questionnaires des enquêtes d'impact
(évaluation rapide des institutions de base)
|
20%
|
Organiser et animer l'atelier de validation des indicateurs de
performances du PACER et l'établissement des indicateurs
intégrés pour le programme PADER mais aussi ceux du
PADPPA ;
|
|
|
Participer aux réunions d'élaboration des PTBA
et aux réunions de bilan des programmes ;
|
|
|
Superviser la saisie par son assistant des données des
programmes PADER et PACER provenant des URA, établir les rapports de
synthèse et analyser les tableaux de bord sur le niveau de
réalisation de chaque programme pour les besoins des cadres de l'UCP,
des responsables du MAEP et, des points focaux ;
|
|
|
Participer à l'analyse des tableaux de bord sur le
niveau de réalisation de chaque programme pour les besoins des cadres de
l'UCP ;
|
Participer à l'analyse des tableaux de bord sur le
niveau de réalisation de chaque programme pour les besoins des cadres de
l'UCP ;
|
30%
|
En concertation avec le coordinateur, contribuer avec la DPP
à la détermination des programmes d'action pour l'appui à
la cellule de suivi évaluation et participer à leur mise en
oeuvre. Il établira avec la cellule, les relations de collaboration et
de concertation pour la mise en place du circuit d'information et de
données, il participera au montage des enquêtes d'impact et leur
exécution et, contribuera à l'analyse des
résultats et
|
|
|
Contribuer avec les autres partenaires à la
réflexion sur les modalités d'instauration de circuit
d'information avec les CeRPA et le renforcement de leurs capacités de
SE.
|
|
|
Source : Nos propres investigations
TABLE DES MATIERES
Certification...........................................................................................................................................i
Avertissement........................................................................................................................................ii
Dédicace.................................................................................................................................................iii
Remerciement........................................................................................................................................v
Liste des abréviations et
acronymes.................................................................................................vii
Liste des
tableaux...............................................................................................................................viii
Liste des
figures..................................................................................................................................viii
Sommaire..............................................................................................................................................ix
INTRODUCTION..............................................................................................................1
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL ET CIBLAGE DE
LA PROBLEMATIQUE.......5
1-1 CADRE
INSTITUTIONNEL.......................................................................................................5
1-1-1 Présentation du
PADER...........................................................................................................5
1-1-1-1
Historique.................................................................................................................................5
1-1-1-2
Attributions..............................................................................................................................5
1-1-1-3 Organisation du
PADER..........................................................................................................6
1-1-1-4 Fonctionnement du
PADER...................................................................................................7
1-1-1-5 Résultats obtenus par
composante....................................................................................8
1-2 Déroulement du stage
...........................................................................................................12
1-2-1 Chronologie des
activités.........................................................................................................12
1-2-2 Synthèse des taches réalisées et
expériences
acquises......................................................13
1-2 Diagnostic des
problématiques..........................................................................................14
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE
L'ETUDE...............19
2-1
Problématique..............................................................................................................................19
2-1-1 Justification de l'étude et formulation du sujet
de recherche...........................................19
2-1-2
Objectifs..................................................................................................................................21
2-1-3
Hypothèse..................................................................................................................................21
2-2 Revue de la
littérature.................................................................................................................22
2-2-1 Etat des connaissances sur les travaux antérieurs
sur le sujet d'étude............................22
2-2-2 Clarification des
concepts.....................................................................................................25
2-3 Cadre méthodologique de
l'étude.............................................................................................27
2-3-1
Méthodologie............................................................................................................................28
2-3-2Définition des variables collectées et
méthodes de collecte des données......................30
2-3-3 Outils de collecte de
données................................................................................................31
2-3-4 Outils d'analyse et Critères de validation des
hypothèses................................................34
2-3-5 Difficultés rencontrées durant la
recherche........................................................................40
CHAPITRE III : DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES DES
GROUPEMENTS..........42
3-1 Caractéristiques organisationnelles des
GV...........................................................................42
3-1-1 Généralité sur les groupements
villageois.........................................................................42
3-1-2 Idée de création des groupements
villageois......................................................................43
3-1-3 Choix du type
d'activités.........................................................................................................43
3-1-4 Les différents types de groupement
villageois....................................................................43
3-1-5 Type de
biens.........................................................................................................................44
3-1-6 Niveau d'instruction des membres des
groupements........................................................44
3-2 Caractéristiques économiques
financières et
comptables...................................................44
3-2-1 Caractéristiques
économiques...............................................................................................44
3-2-2 Caractéristiques financières et
comptables........................................................................45
3-3
Avantages....................................................................................................................................45
3-3-1 Sur le plan
économique..........................................................................................................45
3-3-2 Sur le plan
social.......................................................................................................................46
3-3-3
Partenariat.............................................................................................................................46
CHAPITRE IV : ANALYSE ET
DISCUSSION...................................................................48
4-1 Evaluation de l'évolution de la Typologie des
groupements entre 2007-2011..................48
4-2 Analyse des effets induits par les actions du projet
PADER sur les variables de performance des
groupements.....................................................................................................49
4-2-1 Analyse des effets induits par les actions du PADER sur
l'aspect institutionnel et gouvernance des
groupements........................................................................................................49
4-2-2 Analyse des effets induits par les actions du PADER
sur l'aspect technique et économique des
groupements.......................................................................................................51
4-2-3 Analyse des effets induits par les actions du PADER sur
l'aspect syndical des
groupements....................................................................................................................................52
4-3
Recommandations......................................................................................................................54
4-3-1 Profil actuel des groupements
villageois..............................................................................54
4-3-2 Proposition d'action de redressement ou de
réhabilitation de ces GV............................56
CONCLUSION.............................................................................................................59
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES.............................................................................61
ANNEXE 1 :
Questionnaire.....................................................................................................................I
ANNEXE 2 : Récapitulatif des
résultats obtenus de
l'enquête......................................................XII
ANNEXE 3 : Dépouillement des
résultats.......................................................................................XVI
ANNEXE 4 : Cahier de Charge du responsable de la Cellule
de Suivi Evaluation.....................XVII
TABLE DES
MATIERES........................................................................................................................XIX
* 1Orientations stratégiques de
développement du Bénin, 2006-2011
* 2Philippe Lavigne Delville,
Gret, 2005, Les diagnostics participatifs dans le cadre des projets de
développement rural dans les pays en développement, p 26
|