A mes parents qui ont fait de moi ce que je
suis ;
A ma mère qui a tant attendu ce jour et
à mon père envers qui je dois tout.
A toute ma famille.
Daignez agréer ce modeste travail en guise
de reconnaissance.
Je tiens à exprimer ma reconnaissance et mes
sentiments de gratitude envers M. le professeur Md. Moncef Ben Slama
pour toute l'aide qu'il m'a apporté. Ses conseils & ses directives
m'ont été d'un très grand secours dans la conception et la
réalisation de ce travail.
Mes remerciements vont également à
toutes les personnes qui m'ont aidé de près ou de loin dans
l'accomplissement de ce travail.
A l'heure où la compétition
entre les sociétés est devenue mondiale et où les grandes
firmes sans drapeau national ou culture dominante se délocalisent,
sous-traitent, achètent et vendent, nouent des alliances avec pour seuls
objectifs le productivisme et le profit, ce sont les pays qui ont une
compétence rare, des avantages comparatifs et une croissance soutenue
qui profitent le plus de la mondialisation.
Par son ouverture sur les marchés extérieurs,
son adhésion aux accords du GATT et de son successeur, l'OMC, ses
accords de création d'une zone de libre échange avec l'union
européenne, la Tunisie a choisi de s'intégrer
irréversiblement à ce nouvel ordre économique mondial.
Et, pour faire face à la concurrence extérieure,
attirer les entreprises étrangères, maintenir ses parts de
marché, conquérir de nouveaux marchés et
s'internationaliser, l'économie tunisienne se doit d'améliorer la
qualité de ses produits et services et d'innover, en d'autres termes,
développer sa compétitivité.
En fait, la notion de compétitivité est
multidimensionnelle intéressant plusieurs domaines et agents
économiques, n'a de sens que si elle est appréhendée dans
une logique comparative intégrant à la fois la dimension
temporelle et spatiale faisant intervenir le comportemental puisqu'elle
dépend de la capacité d'anticipation et d'adaptation aux
mutations économiques qui se dessinent tant à l'échelle
mondiale qu'à l'échelle nationale.
Un tel débat autour de la compétitivité
tient au fait que le concept même de compétitivité
présente plusieurs facettes susceptibles d'avoir différentes
interprétations et qu'une multitude d'indicateurs peuvent être
développés pour traiter un aspect particulier de la
compétitivité.
Dans ce travail, on se propose d'aborder la notion de
compétitivité dans une optique globale :
ü Le premier chapitre essaye, d'abord d'asseoir les
fondements de la relation ouverture-compétitivité avant de
présenter la notion de compétitivité et ses
différentes formes,
ü Le deuxième chapitre se donne pour objet, en
premier lieu, d'évaluer le potentiel compétitif de la Tunisie, et
d'étudier en second, le positionnement de l'économie Tunisienne
dans une logique comparative,
ü En fin, le troisième chapitre,
s'intéresse aux instruments de la politique économique pour faire
face à l'ouverture croissante de l'économie en Tunisie.
LES FONDEMENTS MACROECONOMIQUES DE LA RELATION :
OUVERTURE - COMPETITIVITE
C'est par référence à la
notion d'ouverture qui a été et demeure encore au centre des
préoccupations des économistes, non seulement de
l'économie internationale mais aussi de la théorie de la
croissance notamment des nouvelles théories de croissance dite
« endogène » que la notion de
compétitivité peut être saisie au mieux d'où
l'intérêt de l'analyse de la relation :
ouverture-compétitivité.
Toutefois, il s'avère utile d'avancer le concept
d'ouverture et ses critères avant d'exposer les arguments qui plaident
en sa faveur.
Section 1 : L'ouverture économique :
Un argument de rattrapage
1-1 / Concept d'ouverture :
Dans un article qui date de 1967, Keesing.D.B.
considère que la notion d'ouverture
signifie « l'attention constante et
délibérée pour orienter l'industrie et le commerce
extérieur vers l'étranger ». Il s'agit donc d'un choix
politique basé sur une stratégie dite extravertie, tournée
vers l'extérieur ou encore orientée vers l'extérieur.
Cette stratégie d'extraversion, ajoute l'auteur, est
forcement accompagnée par un niveau d'intervention modérée
de l'Etat.
L'ouverture peut être aussi définie par
référence au critère d'investissement étranger dans
la mesure où une politique d'extraversion est beaucoup plus favorable
à l'investissement direct étranger qu'une politique
orientée vers le marché local.
Par ailleurs, l'identification de l'ouverture peut se faire par
référence à la politique de protection ou d'incitation,
ainsi, une stratégie d'ouverture va de pair avec une déprotection
et une libéralisation des importations.
En résumé, on peut dire qu'une stratégie
d'ouverture peut être source de développement des flux des
échanges notamment les exportations et permet un accès
relativement facile à la technologie, à l'investissement et aux
capitaux étrangers.
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