EPIGRAPHE
« Tout homme s'efforce de se montrer digne des
espérances de son père ou de repérer les erreurs de
celui-ci. Stratégie du tout ou rien. La réussite dépend de
soi-même. Sens du devoir et du sacrifice ».
Barak OBAMA
EXHORTATION
L'éternel est mon berger je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans des verts pâturages, il me dirige près des
eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de
la justice à cause de son nom. Quand je marche dans la Valée de
l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta
houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table, en face de mes
adversaires, tu oins d'huile ma tête, et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous
les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l'Eternel jusqu'à
la fin de mes jours.
Psaumes 23.
DEDICACE
A mes très chers parents André Delarose KANKU
Germaine NGOYA et Aimée MULANGA pour la vie et la bonne conduite ainsi
que pour leurs efforts consentis, tant d'abnégation et de souffrances
endurées, afin que je devienne ce que je suis au jour d'hui.
A mes frères et soeurs : Emmanuel NDUMBI,
séraphin MBAKILAYI, Thomas KANZA, Fiston MULENGA, Grâce KABWE,
Jean- Marie MUKENDI, Jonathan KANKU, Charles KALONGA, Justin NGANDU,
Trésor MULELE, Félicien KABATA, Véro MWANZA, Jolie
KALANGA, Andréa MASANKA, Thérèse Mwanza, Vanessa
KANKOLONGO, Thérèse MPAYI, Felly KAPINGA.... Pour votre soutien
moral et matériel.
A mes tantes et oncles : Thérèse MBUYI,
Dominique MAKOMBO et toute sa famille, greffier KANKU, Charles KALONGA, Laurent
KATALAYI pour leurs conseils et aides matériels.
A mon cher ami de coeur François NTUMBA pour tant
d'amour et affection grandiose.
A mes chers collaborateurs : Junior NZAY, Catherine
KAPINGA, PAPA Jean, vieux KABOS KABAMBA, Josué.
A papa pasteur NGALAMULUMELUMANYISHA pour me fairegrandir dans
l'amour et la connaissance du Christ.
A toute la Base et amis de lutte de G3 R.I Santos NGOLOMA,
Moise BUNKETE, JT. TSHIMANGA, Blanchard LUSIA KUENO, Yosh MUNDADI, Chico MUANA,
pascale KANINDA, Serge CIRHUZA.
A toute la nation congolaise et tous ceux qui nous ont
aidé de près ou de loin, d'une façon ou d'une autre dont
leurs noms ne sont pas repris ici, trouvent l'expression de notre
reconnaissance.
Sylvain NKUNDA LUKUSA.
AVANT- PROPOS
Au terme de notre premier cycle en relations internationales
à l'Université Technologique Bel campus, nous présentons
ce travail, fruit de dur labeur et de sacrifices consentis.
Quoi qu'il soit censé être une oeuvre
personnelle, la réalisation d'un travail de fin de cycle ne peut
être faite sans la contribution effective de certaines personnes.
Ainsi, il est de notre devoir de marquer notre gratitude et
sincères sentiments de reconnaissance et de remerciement au Professeur
Docteur Philipe BIYOYA MAKUTU, qui malgré ses multiples occupations a
accepté la direction de ce travail.
Nous remercions également l'assistant DadyBONGUANI pour
avoir accepté notre encadrement. Ses suggestions, remarques et conseils
nous ont aidés à réaliser notre travail
Nous exprimons nos sentiments de reconnaissance aux
professeurs, chefs de travaux et assistants de notre faculté
particulièrement aux : C.T Jean Pierre LIANZA, C.T Jean DIDAS
DIAMA, assistant Thraciens MBOMA, Assistant Mathieu NEMO, Assistant Patrick
KABUNDI et Assistante Claudine MASANGU MUADI.
Nous restons reconnaissant à notre apparitaire
facultaire grand père MASIALA et à toutes les autorités
académiques de l'université technologique bel campus.
INTRODUCTION
1. Problématique
La célébration du cinquantenaire de
l'indépendance de la république démocratique du Congo a
été diplomatique. Les africains en général et
congolais en particulier, demandent une nouvelle diplomatie. Or cette question
a été déjà posée lors de la
conférence nationale souveraine et aussi à l'occasion du triomphe
de la lutte de libération du Congo- zaïre.
La fin des guerres d'agression Rwando - ougandaise et de
rebellions armées de 1998 nous a aussi obligé d'imaginer les
contours axiologiques d'une diplomatie congolaise des droits de l'homme
efficace, dynamique et appropriée, adaptée au nouveau contexte
régional tout en s'inspirant du contexte mondial global.
Dans ce contexte international, la R.D.C était
considérée comme une alliée majeure du monde capitaliste
en Afrique centrale à cause de ses grandes ressources minières et
agricoles et de sa bonne position géostratégique. Celle- ci a
pour mission principale de contribuer à la solution des problèmes
nationaux à caractère politique financière, militaire,
sécuritaire, scientifique, culturel, commercial et humanitaire par
des apports extérieurs obtenus grâce à la création
et au renforcement des relations d'amitié et de coopération avec
d'autres pays et institutions internationales et régionales.
Le ministère des Affaires Etrangères et de la
Coopération Internationale ainsi que celui de la justice et des droits
humains, sont aussi associés aux priorités du gouvernement dans
son action internationale.
Dans la théorie comme dans l'action l'ordre
international ne se conservait qu'à travers l'intervention volontaire
des Etats. Les grands équilibres ne pouvaient être
préservés que par eux à travers la diplomatie et le
respect des droits de l'homme, qui étaient ainsi consacrés comme
la fonction régulatrice par excellence de rapports
internationaux.1(*)
Pour ce faire, la question qui reste à se poser est
celle de savoir, pourquoi la diplomatie congolaise ne joue- t- elle pas
convenablement son rôle ? Ensuite, quels sont les facteurs qui sont
à la base de son recul ? Et enfin la République
Démocratique du Congo a la réputation d'un pays de violations
massives des droits de l'homme cela abuse son image ; comment la
République Démocratique du Congo peut-elle actualiser la
diplomatie et les droits de l'homme pour améliorer son image
extérieure ?
2. Hypothèses de
travail
Par définition, l'hypothèse est une proposition
qui tente d'expliquer le problème posé à partir de
l'observation. C'est une idée directrice, une tentative d'explication
des faits formulés au début de la recherche, destinée
à orienter l'investigation à être abandonnée ou
maintenue d'après les résultats de l'observation et de
l'analyse.2(*)En quelque
sorte, une hypothèse est une série des réponses qui
permettent de prédire la vérité scientifique au regard des
questions soulevées dans la problématique. Elle est la
réponse à priori ou anticipée à la
problématique.3(*)
Dans cet ordre d'idées, nous formulons les
hypothèses suivantes :
1. La diplomatie congolaise ne joue pas son
réelrôle parce qu'elle n'est conçue que par le chef de
l'Etat, qui est assisté de son conseiller diplomatique. De leur
gré et à leur manière, ils nomment des personnes qui ne
relèvent pas du domaine diplomatique, ce qui n'est pas le cas dans
d'autres pays et aussi la définition des tâches
appropriées ;
2. Les facteurs qui sont à la base du recul
diplomatique sont multiples entre autres :
- Le dysfonctionnement du Ministère des Affaires
Etrangères et de la Coopération Régionale ;
- L'absence d'une politique étrangère bien
définie et bien suivie ;
- Changement du contexte international ;
- Insécurité et instabilité politique sur
la définition des objectifs.
3. Pour échapper à toutes ces situations, le
gouvernement congolais en premier lieu doit remédier les facteurs
pré- cités, ensuite, se doter d'un corps diplomatique fort
pouvant remplir toutes les cinq fonctions classiques du diplomate à
l'étranger et enfin l'application de la démocratie s'avère
aussi nécessaire car la démocratie et la bonne gouvernance,
constituent le thermomètre et l'idéal à atteindre pour la
meilleure gestion des Etats modernes dont la R.D.C fait partie. Le respect des
droits de la personne qui en est le soubassement, est l'un des
ingrédients noble.
3. Choix et
intérêt du sujet
La promotion de la diplomatie et des droits de l'homme en
République Démocratique du Congo, analyse et perspective, qui
constitue l'objet de notre étude, présente multiples
intérêts pour nous qui évoluons dans le domaine des
relations internationales.
Nous pouvons le considérer comme un cahier de
synthèse et de référence au profit des chercheurs dans le
domaine précité d'une part et d'autre part, il a pour ambition
d'éclairer l'opinion sur l'évolution diplomatique et des droits
de l'homme en République Démocratique du Congo.
4. Délimitation du
sujet
La complexité de phénomène à
étudier en science sociale exigerait de cerner la réalité
sociale en l'analysant dans le temps et dans l'espace, pour éviter des
conclusions hâtives. Ainsi, dans l'espace, notre travail porte sur la
République Démocratique du Congo. Tandisque dans le temps, celui-
ci remonte de 2006 date marquant la fin de la transition et le commencement de
la troisième République, jusqu'en 2010, année jubilaire du
cinquantenaire de l'Indépendance de la République
Démocratique du Congo.
5. Méthodeset
Technique de travail
A. Méthode
PINTO et GRAWITZ, définissent la méthode comme
étant, l'ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontre et les vérifie3(*)
Pour mener à bien notre recherche, nous avons fait
recours à la méthode dialectique et analytique, ceci pour mieux
appréhender les différentes contradictions possibles qui entoure
l'équation congolaise et la deuxième pour décrire la
diplomatie face aux droits de l'homme en R.D.C d'une part et d'autre part les
succès des nations unies dans le cadre de l'ingérence des droits
humains.
B. La technique
La technique peut être entendue comme un outil de
travail, un instrument permettant de découvrir ou d'observer les faits
et de recueillir les différentes données sur ces faits.
Pour Bruno ALBERT « les techniques sont des
outils mis à la disposition du chercheur et organisé par la
méthode de ce but ».4(*)
Pour atteindre les objectifs poursuivis à ce travail,
nous nous sommes attachés à la technique documentaire ainsi
qu'à l'observation. La technique documentaire nous a permis de consulter
les ouvrages et autres documents tels que l'internet qui nous ont fournis des
renseignements sur ce sujet sous examen.
6. Plan sommaire du
travail
Notre travail est subdivisé en trois chapitres
précédé d'une introduction et bouclé d'une
conclusion portant nos suggestions.
Le premier qui est consacré à des
considérations générales, traite des définitions
des concepts de base et contexte historique de la diplomatie. Le
deuxième lui, analyse : les difficultés inhérentes
à la diplomatie Congolaise. Et le troisième et le dernier quant
à lui, fait impact et l'expertise de la diplomatie congolaise dans la
promotion des droits de l'homme et débouche sur une série des
suggestions concrètes en vue de promouvoir une politique
étrangère pour la RDC.
Chapitre I. CONSIDERATIONS
GENERALES
Section 1. DEFINITION DES
CONCEPTS
1.1. Diplomatie
La diplomatie est le canal par lequel les Etats communiquent
et coopèrent. Par extension ce mot désigne une qualité
humaine essentielle : la capacité de nouer et d'entretenir des
contacts pour mener à bien des négociations.
Dans le Robert encyclopédique, la diplomatie est
définît comme « branche de la politique qui concerne les
relations entre les Etats » et aussi comme «art de la
représentation des intérêts d'un gouvernement à
l'étranger, de l'Administration des affaires internationales »
dont dépendent5(*)
actuellement le devenir de l'humanité.
La diplomatie est une activité vitale et incontournable
par laquelle les nations établissent les liens entre elles, en vue de se
protéger et de se promouvoir.
1.2. Droits de l'homme
D'abord reconnu dans la société
Démocratique (Bill of rights en Angleterre et aux Etats Unies
d'Amérique, déclaration des droits de l'homme et du citoyen en
France), ils ont été aussi de plus en plus reconnus dans le droit
international (convention interdisant l'esclavage et Le travail forcé,
déclaration universelle des droits de l'homme 1948).
Dans cet aspect de droit, nous avons les droits
économiques et sociaux (liberté syndicale, droit de
grève), droit à l'éducation et les droits civils et
politiques (l'intégrité physique, les principales
libertés, etc.). Par le droit, nous entendons ensemble des règles
juridiques régissant une société.
Section 2 :
Aperçu Historique sur la Diplomatie Congolaise
Au cours de son évolution, la diplomatie congolaise a
connue des hauts et des bas comme l'indique l'aperçu historique
relaté ci-après. Cette étude diplomatique pourrait servir
à déterminer les nouvelles orientations des relations
internationales du pays et à réorganiser la diplomatie en se
référant aux périodes des succès et celle de
faiblesses dans les relations internationales.
2.1. Du 30 juin 1960 au 24
novembre 1965
Dès son accession à l'indépendance le 30
juin 1960, la R.D.C s'était dotée d'un Ministère des
Affaires Etrangères.
A ce sujet, elle a ouvert à l'étranger une
dizaine de représentations diplomatiques en vue d'entretenir et de
développer ses relations internationales.6(*)
Mais pendant cette période le jeune Etat se trouve dans
un contexte mondial dominé par la guerre froide avec ses
répercussions sur le pays, les relations extérieures de la R.D.C
se trouvaient sous l'influence des puissances occidentales notamment la
Belgique et les Etats-Unis d'Amérique.
Dans ce contexte, le pays fut morceler par les guerres
internes successives, notamment, les sécessions katangaises et sud
Kasaienne ainsi que la rébellion Muleliste, les relations
internationales du pays furent aussi remarquées par l'intervention de
l'organisation des nations unies (ONU) au Congo en vue d'une solution
satisfaisante aux conflits politico-militaire qui déchiraient le
pays.
Malgré l'inexpérience des dirigeants issus de
l'administration coloniale qui n'arrivèrent pas à définir
et conduire une politique extérieure véritablement
Indépendante, ils réussirent néanmoins à initier
l'organisation de la diplomatie congolaise sur les plans administratifs et
professionnels par la signature des ordonnances et arrêtés dont
voici les plus importants :
1. L'ordonnance n° 9 du 8 février 1961, relative
au statut du corps diplomatique de la R.D.C. ;
- L'arrêt du 2 septembre 1961, relatif à
l'organisation et au fonctionnement des missions diplomatiques et
consulaires ;
2. L'ordonnance n°266 du 7 novembre 1963, modifiant
l'ordonnance n°147 du 13 juillet 1963 portant statut des agents de l'Etat
et ordonnant l'ensemble des dispositions statutaires régissant les
personnels :
3. L'ordonnance n°3 du12 novembre 1963 portant statut
particulier des agents et cadres des affaires étrangères.7(*)
A cette période, on remarquera que la diplomatie
congolaise était au bon fixe car elle disposait d'un cadre professionnel
et de moyens de travail convenables, leur plan de carrière était
bien déterminé ; les cotisations du pays aux organisations
internationales et régionales étaient convenablement
acquittées.
2.2. Du 24 novembre 1965 au 17
mai 1997
Cette date marque le commencement et la fin du régime
Mobutu. Dès son accession au trône du pouvoir le 24 novembre 1965,
le président MOBUTU entreprit et unifia l'élargissement du cercle
des pays amis par une diplomatie agissante et dynamique dans le cadre d'une
grande ouverture au monde.
Grâce à l'unification et la pacification du pays
rapidement réussit par le nouveau régime et à la bonne et
prometteuse situation économique financière, L'Etat congolais
devient crédible et respecté dans le concert des nations.
Pendant cette période le président MOBUTU va
visiter beaucoup des pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et d'Amérique et
en signe de réciprocité, de nombreux chefs d'Etats
arrivèrent également en visite officielle à Kinshasa.
Le point culminant des voyages du présidentiel fut,
l'étape de la visite en République Populaire de Chine, grand pays
communiste et grand rival du monde capitaliste dont le Zaïre était
un allié idéologique.
Avec cette normalisation des relations avec la Chine Populaire
en 1973 on comprendra le slogan du président MOBUTU « ni
à gauche ni à droite ni même au centre », voulant
par-là affirmer l'indépendance du Zaïre (nouvelle
appellation du pays) vis-à-vis des puissances de droite, capitaliste et
de gauche communiste. Il reconnut que le non alignement sur le plan
international surtout pour un jeune pays sous développé,
était une ligne crête difficile à tenir à cause de
pression des puissances étrangères.
Sur le plan africain la République du Zaïre
occupait une bonne place en Afrique en général et dans la
sous-région d'Afrique centrale et lacustre en particulier.
Lors des conférences africaines, le Zaïre
transmettait des consignes de vote, le Zaïre était respecté
et consulté sur les grandes questions africaines au point qu'il parvint
à occuper, par la personne de Gérard KAMANDAWA KAMANDA, le poste
de secrétaire général adjoint de l'organisation de
l'unité africaine (O.U.A) actuel U.A. (union africaine), nous pouvons
relever la tenue à Kinshasa du 5ème sommet de l'O.U.A
du 11 au 14 septembre 1967, la désignation du président MOBUTU
comme médiateur dans la crise entre l'Ouganda et la Kenya.
L'influence du Zaïre était plus
déterminante en Afrique centrale et lacustre. La politique d'ouverture
au monde prônée par le président fut aussi soutenue parle
grand déploiement de la mission diplomatique congolaise dans tout
continent à l'exception de l'Océanie.
En 1972, le nombre de représentant diplomatiques et
consulaires de la R.D.C à l'étranger évalua de 45 à
68 en 1990.
Suite à son désir de dynamiser et de
professionnaliser la diplomatie congolaise en vue de la rendre plus utile au
pays, il signa une dizaine d'ordonnances dont nous relevons
quelques-unes :
1. L'ordonnance n°72-234 du 2 mai 1972 portant
création des corps diplomatique de la république et
intégration dans le cadre des affaires
étrangères ;
2. L'ordonnance n° 83-128 du 21 mai 1983 fixant
l'organigramme du ministère des Affaires Etrangères.8(*)
Mais après le 24 avril 1990, la diplomatie de la
République du Zaïre entra dans une mauvaise passe
caractérisée d'une part, par la rupture des relations de
coopération structurelle avec les pays occidentaux et les institutions
financières internationales et d'autre part, l'interruption de transfert
des fonds destinés au fonctionnement et aux cotisations du Zaïre,
aux organismes internationaux et régionaux. Par conséquent, le
payss'est fait isoler sur le plan international et son image extérieure
se détériora. Son isolement diplomatique fut tel que, lorsque
l'agression avariée par la Rwanda et l'Ouganda lors de la guerre dite de
la libération en 1996 - 1997, le pays ne reçut aucun soutien de
la communauté internationale ce qui précipita la chute de ce
régime dite Mobutisme.
2.3. Du 17 mai 1997 au 26
janvier 2001
A l'avènement de Laurent Désiré KABILA
à la tête de l'Etat le 17 mai 1997, le pays est de nouveau
appelé République Démocratique du Congo et le changement
du régime suscita l'espoir de la reprise des relations de
coopération structurelle avec les puissances occidentales et les
institutions internationales et la libération de la diplomatie
congolaise des maux qui la gangrenaient et l'empêchaient d'être
efficace et utile pour le pays.
En décevant les espérant, le président
dirige les relations du pays vers nord-sud. Ce nouveau pouvoir ne
réussit ni à rompre l'isolement total diplomatique dont souffrait
le pays, ainsi les ambassades congolaises continuèrent à
s'empêtrer dans leurs difficultés financières et
matérielles et à fonctionner sans objectifs précis.
Pendant cette période Mzée L.D. KABILA affecta en
suite aux missions diplomatiques d'autres diplomates, sans qu'il ait
rappelé les autres chefs des missions diplomatiques ou leur donner le
moyens nécessaires et indispensables pour regagner le pays ; et la
plus part de ces derniers venus en dehors du ministère des Affaires
Etrangères et d'autres structures de la diplomatie congolaise. Les
diplomates ainsi inexpérimentés, improvisés,
étaient sans expérience ni compétence requises en
matières de la diplomatie.
En Afrique le nouveau gouvernement s'orienta d'avantage vers
l'Afrique australe dans le cadre de la SADC (SouthAfrica develppment
communauty). S'étant rendu compte des méfaits de l'isolement
diplomatique du pays, le président KABILA entreprit des démarches
en vue de la normalisation des relations avec les pays francophones d'Europe,
d'Amérique et d'Afrique. Pendant cette époque, donc
jusqu'à sa mort le 16 janvier 2001 Laurent KABILA ne réussit pas
à rompre l'isolement diplomatique dont la République
Démocratique du Congo souffrait depuis 1991, ni à dorer le blason
du pays terni à l'extérieur. En effet, son image
extérieure continua à se détériorer.
2.4. Du 26 janvier 2001au 30
JUIN 2003
Avec l'arrivée au pouvoir du président Joseph
KABILA KABANGE, on verra celui- ci se désorienter de la politique de
Laurent Désiré KABILA ce qui lui permit de mettre fin à
l'isolement diplomatique de la République Démocratique du
Congo.
C'est une période que la communauté
internationale accueillit favorablement la volonté exprimée dans
son discours d'investiture, d'ouverture sur le plan politique,
économique et diplomatique sans exclusive, de combattre la violation des
droits de l'homme et de pratiquer la bonne gouvernance.
Le chef de l'Etat va pour assoir sa vision à travers le
monde effectué environs dix voyages à l'étranger en vue de
rétablir les relations internationales du pays. Ainsi en dépit de
la reprise de la coopération structurelle, l'image extérieure du
pays demeurait encore sombre, ainsi suscitant les partenaires étrangers
des doutes sur l'évolution positive du pays, car les
représentants diplomatiques sont en fait, le reflet de la situation du
pays à l'extérieur.
2.5. Du 30 juin 2003 au 06
Décembre 2006
C'est la période où le pays sera buté
à des guerres mettant celui-ci dans un émiettement total
cependant cela n'empêchera pas le président Joseph KABILA de
poursuivre son élan de la coopération structurelle
amorcéela période précédente. Elle débute
avec l'accord global et inclusif à Pretoria le 17 décembre 2002
et la mise en place du gouvernement de transition communément
appelé 1+4 le 30 juin 2003. Pendant cette période nous relevons
quelques initiatives dans le cadre de la coopération menée par la
diplomatie congolaise à titre indicatif en juillet 2003 le fond
monétaire international et la banque mondiale approuvèrent
l'accès du Congo à l'initiative renforcée en faveur des
pays pauvres très endettés (PPTE), annulation à partie de
4,6 milliards de dollars américains de sa dette extérieure sur un
total de 12 milliards par les bailleurs des fonds. Dans cette perspective, nous
épinglons la signature à Kinshasa de l'accord de
coopération entre la R.D.C. et l'Afrique du sud à l'issue de la
visite officielle du président THABOMBEKI du 13 au 14 janvier 2004.
Il convient de retenir que la nomination des ambassadeurs
à cette époque conformément aux principes équitable
et équilibré de partage des responsabilités entre les
composantes et entités contribua grandement à la
détérioration de l'image du pays à l'étranger, car
ces derniers n'étaient pas issus de la carrière diplomatique et
n'avaient aucune notion de la diplomatie.
Chapitre II : LES
DIFFICULTES INHERENTES A LA DIPLOMATIE CONGOLAISE
Lorsqu'il a pris les commandes de la République
Démocratique du Congo après la mort tragique de feu
Mzée Laurent Désiré KABILA son père,
Joseph KABILA prône une diplomatie d'ouverture et de bon voisinage dans
son discours d'investiture.
Durant des années, il a été
ressassé les maux qui rongent la diplomatie congolaise, notamment la
complaisance dans l'affectation des diplomates en poste, les difficultés
financières pour le fonctionnement des missions, tout ceci pour savoir
vendre l'image de la République Démocratique du Congo à
travers sa diplomatie.
II.1. L'Image de la
diplomatie congolaise
Après cinquante ans d'indépendance, la
diplomatie congolaise plutôt que de progresser, a plutôt
régressé et sensiblement.
Depuis les années 1992, la diplomatie congolaise s'est
compliquée davantage et à l'époque de la continuité
de la transition avec le gouvernement de salut public, l'image de la diplomatie
congolaise a été ternie, encore plus pirependant la
période du gouvernement dit 1+4 que l'image de cette dernière
été totalement abusée car à ce temps, les
affectations tenaient compte du militantisme politique de sorte que le
rendement des ambassades en souffre aujourd'hui.
Le critère du militantisme politique viendra renforcer
l'instabilité de ministre appelé à animer
ce Ministère des Affaires Etrangères et de la
coopération internationale et Régionale ceci implique le
clientélisme dans la nomination du personnel en poste. Pourrions-nous
dire que la troisième République, a-t-elle- pu faire
accéder la République Démocratique du Congo à ce
contexte diplomatique conjoncturel ? La réalité est que le
pays aura connu une activité diplomatique contrastée entre les
capacités de son appareil, à porter son image sur la place
diplomatique internationale et la visibilité acquise durant cette
période au travers les différents sommets abrités et les
rencontres auxquelles ses officiels ont participé à travers le
monde.
A la clé, la République Démocratique du
Congo a pu renforcer sa coopération pour se sortir du dangereux
isolement qui contrastait avec son aspiration au développement. De
l'atteinte du point d'achement PPTE, qui a vu s'annuler plus de 90% de sa dette
extérieure, à la même prouesse auprès du club de
Paris en passant par le réchauffement des rapports bilatéraux et
multilatéraux à l'image du fond monétaire international
(FMI) et de la banque mondiale (BM).
Les présidences tournantes acquises dans
différentes organisations régionales, sous régionales et
même internationales (S.A.D.C, CEEAC et OIF) les accords de
coopération bilatérale passés, notamment avec l'Afrique du
sud, l'Inde, les deux Corées... les relations de bon
voisinageconsolidées avec les constituants de la sous-région de
grands lacs (le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda) sont aussi à mettre sur
le compte de cette nouvelle visibilité renforcée.
Les visites d'importantes des personnalités du monde
effectuées en République Démocratique du Congo
celles des chefs d'Etat et de gouvernement Français, Canadien, Turque...
chefs du parlement chinois, la secrétaire d'Etat américaine, du
secrétaire général des nations unies, du roi des belges
montrent à suffisance que la République Démocratique du
Congo est entrain de regagner sa place dans le concert des nations.
Pour le reste, il est clair que la 3e
république n'aura rien changé à l'image de la diplomatie
congolaise des années précédentes une image de
l'insolvabilité de ses missions diplomatiques vis-à-vis, non
seulement des bailleurs de ces différentes missions toujours locataires
et souvent déguerpis, mais aussi du personnel en poste qui accuse encore
plusieurs arriérés de salaire. Du côté des
infrastructures, là également le pays n'est pas
épargné. Certaines ambassades sont dans un état de
délabrement fort avancé, hors l'ambassade d'un Etat
représente l'image de son pays. Ce qui ne contribue pas toujours
à la bonne image du pays.
II.2. les
difficultés financières et matérielles
C'est pendant les trois premières décennies de
l'indépendance de la République Démocratique du Congo que
nous pouvons considérer à juste titre comme l'âge d'or de
la diplomatie congolaise, les diplomates congolais avaient jouit d'excellentes
conditions de vie et de travail ainsi que de l'environnement physique
décent.
Arrivé vers les années 1990, les missions
diplomatiques congolaises furent confrontées à d'énormes
difficultés financières et matérielles suite à
l'interruption de transferts des fonds pour leur fonctionnement et pour les
salaires et les loyers des diplomates.
II.2.1 les difficultés
financières
II.2.1.1. Salaires des Missions Diplomatiques
Tout membre du personnel diplomatique et consulaire a droit au
paiement intégral de ses salaires et autres indemnités
liées à l'exercice de ses fonctions.
Malheureusement, ce principe sacro-saint n'a plus droit de
citédans l'appareil administratif dans les missions diplomatiques et
postes consulaires.
A cet égard, la 11eme conférence diplomatique
tenue à Kinshasa en novembre et décembre 2010 a
évalué à 227.836.082,63 USD des arriérés des
salaires et des locationsdusaux diplomates et aux bailleurs des immeubles
durant 23 mois de salaires et 32 mois de frais de fonctionnement.
Il s'agit des salaires non payés, y compris le manque
à gagner et du non remboursement des frais tels que les
indemnités de mission Et d'intérim, les soins de santé, le
loyer, les titres de voyage.9(*)
Hormis les créances de l'ordre de 23.425.837,00 USD qui
ont été certifiées et publiées au journal officiel
spécial du 28 juin 2004 ; nous présentons de
manière spécifique les créances dues aux diplomates.
II.2.1.2. Créances dues aux diplomates
La commission à relever la somme de 71.748.536,71 USD
qui constitue le montant global des diverses créances à payer par
le trésor public.
Les créances qui ont été
communiquées au Ministère du Budget pour liquidation se
présentent dans :
- La lettre n°130.12/0454/2010 du 13/04/2010 :
27.849.855,55 USD
- La lettre n° 130.12/1575/2009 du 26/10/2009 :
5.054.465,08usd
- La lettre n° 130.12/016036/2009 du 28/10/2009 :
12.047.374,62 USD
En plus de ces salaires dus aux diplomates de l'ordre de
71,748.536, 71 USD vient s'ajouter les arriérés de salaire de
mars à novembre qui s'élève à 6.707.520 USD.
II.2.1.3. Dettes des ambassades vis-à-vis des
tiers
D'après le calcul rendu le 29 avril 2009, les dettes
des ambassades de la République Démocratique du Congo
auprès des tiers se classent de cette manière.
DETTES
|
RESEAU BRUXELLES
|
RESEAU VATICAN
|
RESEAU AFRIQUE
|
Electricité, eau, gaz, téléphone
|
13.307.912,08$
|
2.417.904,00$
|
36.914
840,74$
|
Salaire engagés locaux
|
51.507.780.00$
|
2.417.904,00$
|
30.127.013$
|
Loyers diplomates, résidence de chef de mission et
chancellerie
|
9.947.353,00$
|
12.842.428,00$
|
10.087,161 $
|
Total
|
74.763.045,08 $
|
34.241.246,00 $
|
118.831.791,55 $
|
TOTAL GENERAL
|
227.836.082,63. USD
|
En dépit de la reprise de transferts des fonds en
faveur des ambassades, la situation reste néanmoins préoccupante
à cause de l'irrégularité dans les transferts des fonds et
de la modicité des montants alloués aux diplomates
comparativement à ceux leur accordés durant la deuxièmes
république , il y a lieu de noter que tous les effort consentis par le
gouvernement de la troisième république, ont exigé des
sacrifices énormes auprès de la population laborieuse, le plus
lourd tribut a été payé par le corps diplomatique.
II.2.2. Difficultés
Matérielles
L'histoire du patrimoine de la République
Démocratique du Congo à l'étranger remonte à
l'accession de cette dernière à la souveraineté
internationale.
L'ouverture des missions diplomatiques congolaises dans le
monde, des missions de prospection avaient été
dépêchées dans les différentes capitales du monde
dans le but d'acquérir des immeubles pour abriter les chancelleries, les
résidences des chefs de mission et les habitations des diplomates. Ces
derniers on été acquis soit par achat soit par
réciprocité.
Le patrimoine de la République Démocratique du
Congo à l'étranger comprend les biens immobiliers
(Bâtiments, terrains et les biens mobiliers(voitures...)
Tous ces biens sont aujourd'hui dans un état de
délabrement très avancés, d'autres proches de l'abandon,
suite au non transfert des fonds nécessaires à leur
maintenance.
Outre cet état de délabrement, ces immobiliers
sont en général aujourd'hui objets de multiples litiges entre
autres :
- Absence de titres de propriété ;
-Saisie ;
-Procès en justice.
II.2.2. a. Absence des titres de
propriété
La République Démocratique du Congo dispose des
biens immobiliers dans plus de trente pays du monde mais tous ces biens sont
devenus aujourd'hui des objets des conflits soit avec les autorités de
pays accréditaires, soit avec les particulier de ces dit pays pour
mangue de document justificatif tout cela dû à la mauvaise
gestion de ce patrimoine.
En effet, quelques cas ont été retenus à
ce point :
· Au canada (Ottawa) sans titres ;
· Angola (Luanda) manque des titres
· Gabon (Libreville) pas des titres de
propriété, etc.
Tous ces manquements conduisent nos ambassades, chancelleries
et résidences des chefs des missions diplomatiques à la
saisie.
II.2.2.b. saisies des patrimoines de la R.D.C. à
l'étranger
En dépit de non-conformité aux règles de
logement et d'abandon de ces patrimoines à l'étranger, la
République démocratique à de sérieux
problèmes en vers ces pays amis à ce qui concerne ces immeubles
à l'étranger. C'est les cas de la république
fédérale de Nigeria, Ghana... a travers les démarches
entreprises du gouvernement de la république démocratique du
Congo, tous ces missions à l'étranger confrontées par
cette situation saisie la justice pour la récupération de ces
patrimoines.
II.2.2. c. Procès en Justice
Pendent que les immobiliers de la république
Démocratique du Congo se trouve dans les difficultés de saisie
soit de confiscation d'une part, et d'autres part les autres sont objets de
justice pour l'expropriation, soit pour l'abandon, soit pour l'impayement de
loyer. C'est le cas de la chancellerie de la République
Démocratique du Congo, confisquée par la justice
angolaise.10(*)
Le constat général sur ce point est que dans
ces conditions conflictuelles, les diplomates congolais malgré la bonne
volonté qu'ils peuvent avoir pour représenter leur pays, ne
pourront pas accomplir toutes les cinq fonctions classique données aux
diplomates lors de la convention de vienne de 1961. (14)11(*)
II.3. Effectifs
Pléthoriques
Pendant que les missions diplomatiques se trouvent
confrontées à de grands problèmes financiers et
matériels ainsi qu'aux difficultés de rapatriement des
diplomates arrivés au terme de leurs mandats, le ministère
continue cependant à y affecter de nombreux autres diplomates. Par
conséquent les embrassades et consulats généraux se
trouvent avec des effectifs inutilement pléthoriques.
Crise à la centrale contrairement aux usages plusieurs
diplomates demeurent pendant longtemps aux mêmes postes sans affectation
ni rappel à la centrale. Selon l'obligation de rotation. Une situation
qui engendre la routine et partant, la fonctionnarisation à outrance de
l'activité diplomatique face à l'impératif d'une plus
grande compétitivité et une présence marquée
attendue des diplomates.
Dès son accession à l'indépendance, la
République Démocratique du Congo comptait une dizaine de
représentation au monde, mais à l'heure actuelle elle en compte
64 en raison de 60 ambassades et 4 consultas généraux avec un
nombre pléthorique, et il faut y ajouter un nombre important
d'engagés locaux qui bénéficient de la couverture
diplomatique pour mieux vivre à l'étranger.
Cette mauvaise situation résulte du fait que la
carrière diplomatique n'est plus réglementée et, suite au
désir ardent des congolais de s'expatrier, la diplomatie est devenue le
secteur de prédilection pour l'affectation des membres de famille, de
tribus de régions et d'autres personnes intimes ou proches du pouvoir,
sans nécessairement tenir compte des critères, objectifs
d'expérience, de compétence et poste à pourvoir.
Pourtant, l'évolution constante et rapide du monde
devrait inciter le ministère à se doter des diplomates
compétents et capables d'interpréter avec pertinence les enjeux
mondiaux et régionaux de l'heure. Il ne suffit pas d'être
affecté à un poste diplomatique pour avoir qualité de
diplomate. Un vrai diplomate devrait être professionnellement
compétent et imprégné des us et coutumes diplomatiques ce
qui manque à beaucoup de prétendus diplomates congolais.
A titre illustratif, nous avons retenu les statistiques
suivantes obtenues après la XIe conférence diplomatique de
novembre - décembre 2010.11(*)
N°
|
Postes
|
Effectifs des diplomates
|
1
|
Genève
|
4
|
2
|
New York
|
10
|
3
|
Washington
|
6
|
4
|
Alger
|
3
|
5
|
Anvers
|
4
|
6
|
Athènes
|
3
|
7
|
Beijing
|
6
|
8
|
Belgrade
|
5
|
9
|
Berne
|
2
|
10
|
Berlin
|
6
|
11
|
Brasilia
|
6
|
12
|
Bruxelles
|
9
|
13
|
Le Caire
|
4
|
14
|
Lisbonne
|
4
|
15
|
Londres
|
7
|
16
|
Madrid
|
6
|
17
|
Moscou
|
6
|
18
|
New Delhi
|
5
|
19
|
Ottawa
|
4
|
20
|
Paris
|
6
|
21
|
Pretoria
|
5
|
22
|
Rabat
|
4
|
23
|
Rome
|
4
|
24
|
Ryad
|
3
|
25
|
Seoul
|
3
|
26
|
Tel- Aviv
|
3
|
27
|
Tokyo
|
4
|
28
|
Tripoli
|
4
|
29
|
Tunis
|
4
|
30
|
Vatican
|
3
|
31
|
Windhoek
|
3
|
32
|
Abidjan
|
4
|
33
|
Abuja
|
4
|
34
|
Accra
|
3
|
35
|
Addis-Abeba
|
6
|
36
|
Bangui
|
6
|
37
|
Brazzaville
|
5
|
38
|
Bujumbura
|
5
|
39
|
Conakry
|
3
|
40
|
Dakar
|
4
|
41
|
Dar- es -Salam
|
5
|
42
|
Ndjamena
|
6
|
43
|
Harare
|
4
|
44
|
Kampala
|
5
|
45
|
Khartoum
|
5
|
46
|
Kigali
|
5
|
47
|
Kigoma
|
3
|
48
|
Libreville
|
4
|
49
|
Lomé
|
4
|
50
|
Luanda
|
5
|
51
|
Luena
|
3
|
52
|
Lusaka
|
5
|
53
|
Maputo
|
3
|
54
|
Nairobi
|
5
|
55
|
Ndola
|
3
|
56
|
Yaoundé
|
3
|
57
|
Stockholm
|
7
|
58
|
Bucarest
|
5
|
59
|
Buenos-Aires
|
5
|
60
|
Prague
|
2
|
61
|
Varsovie
|
4
|
62
|
Cotonou
|
4
|
63
|
Monrovia
|
4
|
64
|
Nouakchott
|
4
|
NB : après la XIe conférence
diplomatique tenue à Kinshasa du 29 novembre au 4 décembre 2010,
dans son discours, le président de la République
Démocratique du Congo a décidé de revoir à la
baisse les nombre des missions diplomatiques de la République
Démocratique du Congo à l'étranger et leur distribution
géographique doit être réajustée. Il s'agit
notamment de 8 dernières postes énumérés dans notre
liste de représentation.12(*)
A cet égard nous considérons que la
réduction de nombre des diplomates est préférable à
celle des missions diplomatiques car il ne serait pas raisonnable de
réduire le nombre des ambassades et des représentations
diplomatiques en cette période de la mondialisation qui nécessite
un véritable déploiement au monde.
De toutes façons, le nombredes ambassades et consulats
généraux de la République Démocratique du Congo
n'est pas exorbitant au regard de 193 Etats membres des nations unies et
comparativement à un pays comme la France qui a ouvert au monde plus de
156 ambassade, 17 représentations et 98 postes consulaires.13(*) On dira que c'est normal car
la France est un pays plus développé qui dispose des moyens pour
bien entretenir sa diplomatie.
Alors prenons l'exemple d'un petit pays africain moins nanti
en potentialités économiques en l'occurrence le Rwanda qui n'a
pas besoin d'être soutenu par la communauté dans son effort de
reconstruction il a du faire face à toute opposition grâce
à sa relance diplomatique donc rouvrir les anciennes ambassades,
élargir le réseau des relations diplomatiques au moyen
d'ambassades nouvelles ; et ce malgré les faibles moyens financiers
disponibles ; les dettes dansles ambassades et organismes internationaux
furent épongées, ce qui permit au Rwanda de retrouver sa
crédibilité et son droit de vote au sein des organismes.14(*)
Chapitre III : IMPACT
DE LA DIPLOMATIE CONGOLAISE DANS LA PROMOTION DES DROITS DE L'HOMME
Section I : Situation
des droits de l'homme en République Démocratique du Congo
Le 10 décembre 1948, l'assemblée
générale de nations unies a adopté et proclamée la
déclaration universelle des droits de l'homme.15(*)Sans distinction fondée
sur la politique, les Etats membres de l'ONU doivent appliquer sans
restriction.
Pendant la période de la guerre froide, l'antagonisme
de deux puissances rivales était toujours mis en exergue au
détriment de la dimension de droits de l'homme qui, du reste
était négligée.
Avec la fin de ladite guerre, les droits de l'homme retiennent
l'intérêt de la communauté internationale et
représentent comme l'un des trois piliers de l'action du conseil de
sécurité des Nations Unies.
Aussi, avec la création du conseil des droits de
l'homme en remplacement de la défunte commission des droits de l'homme,
tous les pays sont-ils jugés selon qu'ils respectent ou non les droits
de l'homme.
Aujourd'hui 62 ans depuis que la déclaration
universelle des droits de l'homme est adoptée, où en-est-il du
bilan en République Démocratique du Congo ?
A ce sujet, la situation des droits de l'homme en
République Démocratique du Congo sera examiner dans le nouveau
cadre de mécanisme appelé « examen
périodique universel (EPU)».
III.1.1. Rétrospective
sur le droit de l'homme en République Démocratique du Congo
La promotion des droits de l'homme aujourd'hui dans le monde,
reste l'apanage de tous les Etats membres des nations unies et sur tout de
l'Assemblée Générale de ladite organisation.
La République Démocratique du Congo membre de
l'organisation des nations unies, aujourd'hui est devenue un oeil
visé dans la notion de non-respectdes droits de l'homme, ce qui lui
donne aujourd'hui une mauvaise réputation sur la scène
internationale comme un pays de violations des droits de l'homme. Concernant
les violations des droits de l'homme en République Démocratique
du Congo, les nations unies ont annoncé pour la première fois,
dans un rapport au conseil de sécurité en juin 2006, leur
intention d'envoyer une équipe des spécialistes des droits de
l'homme en République Démocratique du Congo pour y dresser un
inventaire.16(*)
En mai 2007 le secrétaire général des
nations unies a approuvé le mandat du projet rapport Mapping suite
à une série des consultations avec les agences onusiennes et
autres partenaires concernés et aussi avec le gouvernement de
République Démocratique du Congo.
Le projet Mapping sous la gouverne du haut-commissariat aux
droits de l'homme (HCDH) a statué sur trois objectifs :
1. Dresser l'inventaire de la violation les plus graves des
droits de l'homme et du droit international humanitaire
2. Evaluer le moyen dont dispose le système national de
justice pour donner la suite voulue aux violations des droits de
l'homme ;
3. Elaborer une série de formules favorables pour aider
le gouvernement de la République Démocratique du Congo à
identifier les mécanismes appropriés de justice transrationnelle
permettant de traiter les suites des violations en matière de
vérité et de justice.
III.1.2 Violations des droits
de l'homme en République Démocratique du Congo
Le rapport du projet mapping étale la
vérité sur le cas de la violation des droits de l'homme en
République Démocratique du Congo.
Ce projet décrit 617 incidents des violences survenues
sur le territoire congolais. Chacun de ces incidents répertoriés
s'appuie sur au moins deux sources indépendantes identifiées dans
les rapports.
A ce sujet, les femmes sont les plus victimes en
République Démocratique du Congo, elles font les frais des
violences sexuelles ; les femmes sont les cibles des violences
massives.
La revue « the américain journal of public
health » relève une forte augmentation des viols en
République Démocratique du Congo au rythme actuelle de 1.152
femmes par jour, soit 48 femme par heure en moyenne, 26 fois plus que ne
l'estime les nations unies, qui font état d'environ 16000 femmes
violées par ans.17(*)
A l'égard de ce point de vue, plusieurs ONG de
protection des droits de l'homme dénoncent les violations massives et
flagrantes. Nous ne saurons pas en citer toutes, mais quelques une
d'entre-elles ; les violations se situent à des divers
niveaux : des journalistes, fonctionnaires, les leaders d'opinions, les
prisonniers, les activités des droits de l'homme... donc il suffit de
n'est pas partager les mêmes points de vues que l'autorité en
place pour subir des sanctions allant de la prison à la mort.
Ces violations des droits de l'homme se transforment par fois
en génocide lorsque c'est une minorité qui est visée ou
une catégorie.
Le bureau de coordination des affaires humanitaires des
NationsUnies (OCHA) a dans un communiqué daté de mardi 21 janvier
2009, exprimé sa vive préoccupation et dénoncé la
situation humanitaire déplorable dans laquelle vivent les populations
congolaises victimes des conflits, aussi que des violations des droits humains
à demander au gouvernement congolais de protéger la population
civile traumatisée.18(*)
Human rigts watch crève l'abcès en
dénonçant les multiples violations des droits de l'homme
même des enfants soldats enrôlés dans l'armée, les
enfants mineurs violés, la situation humanitaire est catastrophique et
surtout dans les zone de conflits, ou soldats belligérants et
loyalistes, aucune des parties en conflit ne s'en préoccupe.
En République Démocratique du Congo le principe
machiavélique est appliqué par les adversaires cette fois-ci avec
comme moyen : les viols, vols, massacre, pillage des populations qui
constituent une arme de dissuasion ou de terreur soit d'intimidation contre son
adversaire.
A titre illustratif, l'ONG journaliste en danger (JED)
dénonce plusieurs arrestations et tueries.
Quant aux conditions d'incarcération, les ONG de
droits de l'homme et leurs activistes n'ont jamais cessé de
décrier. C'est ce qui avait poussé le feu Floribert CHEBEYA le
président de l'ONG voix de sans voix (SVS) que pleure jusqu'aujourd'hui
la nation congolaise toute entière à décrire aux
autorités de police.
· Constat : en République Démocratique
du Congo, les causeurs des crimes trouvent refuge dans l'institution
c.à.d. ils sont protèges dans les partis politiques d'alliance
avec le pouvoir en place.
La République Démocratique du Congo apparait
comme un Etat singulier ou tous ceux qui ont pillé violé,
volé... et certains qui poursuivent leur intérêt
égoïste se moquent éperdument des droits humains, et
cherchent à faire régner la terreur autour d'eux en
exerçant dans la voie de l'impunité.
III.1.3. Promotion et
automatisation de la femme
La promotion des droits de la femme et sa participation
effective continueront d'occuper une place prépondérante dans le
programme de travail de l'assemblée générale, notamment en
ce qui concerne l'accès des femmes aux postes de responsabilité
dans les domaines de la politique de la bonne gouvernance et de la
consolidation de la paix. En cette matière d'après la
11èmeconférence diplomatique, la République
Démocratique du Congo a fait montre d'une expérience
avancée en octroyant des nombreuses occasions aux femmes pour être
nommé à des hautes fonctions d'Etat.
Section II : La
diplomatie congolaise et les droits de l'homme
La constitution d'un Etat qui engendre les lois, est l'assise
solide sur laquelle sont fondés les droits et libertés du
citoyen. Elle offre aussi la garantie juridique sur laquelle se repose toute
organisation politique, économique, sociale, administrative et
professionnelle des institutions de L'Etat telle que la diplomatie.
La diplomatie est un concept complexe ; au sens propreil
désigne la science des traités qui règlent les relations
internationales. En tant que telle, elle exige de l'agent diplomatique une
formation solide en droit international. Comme science ; la diplomatie
s'appuie sur le droit international ; elle exige des sujets diplomatiques
une formation solide en sciences juridiques et surtout en droit international.
Tandis que comme art, elle exige plutôt des agents diplomatiques,
l'habileté, la souplesse, l'adresse et l'esprit coopératif.
Dans les entretiens et négociations diplomatiques, la
diplomatie vise avant tout à faire prévaloir les solutions
pacifiques sur les solutions violentes.
Une fois encore l'ancienne colonie belge est
déchirée par des guerres civiles greffées sur une guerre
d'injuste agression qui a déjà causée plus de 6 millions
des morts sans parler de nombreux autres dégâts de toutes sortes
qu'elles ont occasionnés.
Pour assouvir les appétits de ceux qui convoitent ses
richesses ainsi que la soif du pouvoir de ceux des fils qui ne voient d'autres
moyens d'y accéder que le concours à la force armée et
l'alliance avec les pays agresseurs.
Une fois de plus l'ONU est appelée à la
rescousse de la République Démocratique du Congo.
Depuis 1960, la diplomatie déployée dans le
monde par le Congo Démocratique (ex- Congo belge) a été
dans son ensemble selon les experts globalement inefficiente, nullement
à la hauteur, ni de sa démographie, ni de ses dimensions, ni des
potentialités dont il est doté par la nature. Plusieurs raisons
expliquent cet état de chose comme nous aurons l'occasion de
l'appréhender.
III.2.1 la Configuration
géographique de la R.D.C
Située au centre de l'Afrique, la République
Démocratique du Congo apparait comme le centre diplomatique principal
des neuf Etats de l'Afrique centrale ; Kinshasa est l'intermédiaire
diplomatique auprès des autres Etats de zone d'un grand nombre des
représentations étrangères.
Face à l'ensemble d'autres sous-régions
africaines la République Démocratique du Congo se dégage
nettement comme le grand lieu de convergence diplomatique en Afrique centrale.
Compte tenu des facteurs déterminant de sa politique
étrangère donc les facteurs géographique,
démographique et économique, la République
Démocratique du Congo est appelée
à jouer un rôle très important en Afrique aussi est-elle
devenueun enjeu des puissances étrangères et en-même temps
un enjeu géopolitique.La République Démocratique du Congo
doit assurer le contrôle de sa situation géographique pour par-
venir à promouvoir et protéger les facteurs déterminant sa
politique étrangère.
III.2.2. La qualité de
la diplomatie et ses animateurs
La finalité ultime de la diplomatie c'est la
défense des intérêts majeurs de la nation face aux autres
puissances. Ce qui revient à dire que la diplomatie d'un pays en
principe une expression extérieure de sa politique intérieure,
laquelle devrait et doit être orientée essentiellement vers les
intérêts majeurs de la population à savoir son
développement et son mieux- être. Telle n'a pas semble-t-il la
diplomatie congolaise qui a vu le jour en 1960.
Dominée par les antivaleurs, sans nombre, elle s'est
jusqu'à présent signalée parce qu'un participant à
cette réflexion, nommerait « l'incohérence
éthique » par exemple : condition de vie
déplorable, nombre des personnes nommées en dehors de toute
mesure... aussi pensons-nous que c'est dans la voie de cohérence
éthique plutôt que la diplomatie congolaise devrait engager pour
retrouver force et vigueur et se mettre efficacement au service de la
population de la République Démocratique du Congo.
Selon J. KORTEWEG, la diplomatie constitue un
« ensemble de règles objectives et de coutumes juridiques
qu'on observe en temps de paix pour ordonner les rapports entre les Etats
souverains ».19(*) La mission de la diplomatie, dit SCHELLE-STEINWARTE,
consiste à réaliser les exigences de la politique
extérieur d'un pays. La diplomatie doit être habile à se
rendre un compte exact de l'opinion publique, il doit s'attacher à
choisir avec prudence et circonspection les moyens de l'influencer.
Plus dans ses moyens, la diplomatie sera honnête, plus
les effets ne seront durables. Le but du véritable diplomate doit
être d'amener tout naturellement le pays étranger à
accomplir les actions qu'il désir provoqué.
De ce qui est de la promotion des droits de l'homme à
travers la diplomatie sous ses pionniers, est un devoir civique, ce comme
l'écrivait Helwig Dohn, en 1876 dans son livre
intitulé « la nature et les droits de
femme ». Les droits de l'homme n'ont pas de sexe. La
recherche de voies et moyens visant l'abolition de toute forme de
discrimination, ne doit être l'affaire des seules femmes
célibataires, veuves... elle ne doit non plus être l'apanage des
intellectuels ou soit des instruits, plutôt une affaire de toute la
nation.20(*) 21(*)
A l'occasion, il sied de le rappeler, les diplomates congolais
venus de plusieurs horizons lors de la 11eme conférence
diplomatique tenue à Kinshasa novembre-décembre 2010, ont
procédé à une autopsie sans complaisance de la diplomatie
congolaise. Cinquante ans après la souveraineté nationale, la
situation laisse vraiment à désirer.
A cause d'une diplomatie clocharde, désarticulée
et anachronique, la République Démocratique du Congo vend au
monde une image très négative. Cette image a nourri une
série de préjugés qui ont autorisé n'importe quelle
expédition aventurière sur le sol congolais.
Il y a lieu d'aborder des aventures militaires criminelles
dont le soubresaut se ressentent encore à l'est du pays, il y a ensuite
eu, dans le sillage des guerres à répétition, un pillage
systématique des ressources minières et naturelles congolaises,
il y en fin ce mépris syncrétique dont souffre les citoyens
congolais presque partout sur la planète, les expulsions violentes et
dégradantes des congolaise en Angola en sont une illustration
vivante.
Comment les congolais ne seront-ils pas descendus bas
dès lors que la diplomatie qu'eux de la République
Démocratique du Congo renvoie du pays et de ses habitants une image
très chétive, pitoyable et sujette au mépris.
CONCLUSION GENERALE
Tout compte fait, l'analyse et perspectives de la diplomatie
et des droits de l'homme en République Démocratique du Congo,
disons que cette dernière n'a pas su tirer convenablement profit de
nombreuses relations qu'elle a créées dans le monde et les droits
de l'homme ne sont pas respectés.
La 11emeconférence diplomatique tenue
à Kinshasa du 29 novembre au 4 décembre 2010, a d'ailleurs
officiellement reconnue cet échec, en affirmant que la diplomatie
congolaise est contrastée donc une diplomatie de l'insolvabilité,
de non-respect des droits de l'homme, une diplomatie qui terni l'image du pays,
de ce fait la République Démocratique du Congo est classée
parmi les pays qui ne respectent pas les droits humains.
A cet effet, si les autorités de la République
Démocratique du Congo veulent rendre plus dynamique, utile et
améliorer l'image du pays à l'extérieur, la diplomatie des
droits de l'homme, devraient remédier aux défaillances relatives
aux directives et au suivi du travail des diplomates, allouer aux missions
diplomatiques des moyens financiers et matériels adéquats et par
conséquent ; redimensionner les ambassades du point de vue des
effectifs des diplomates et des engagés locaux.
Nous considérons impérieux de rappeler
effectivement les diplomates arrivés au terme de leurs mandats et leurs
accorder les moyens indispensables pour regagner le pays.
A cet égard nous examinons les propositions tenues par
le chef de l'Etat lors de l'ouverture de la 11éme
conférence diplomatique, déclarant la compression des nombres des
postes diplomatiques et consulaires n'est pas favorable pour un pays à
dimension continental et soutenons celle de la réduction de nombre des
diplomates, car il ne serait pas raisonnable de réduire les nombres des
ambassades et des représentations à cette période
où le monde est devenue un village planétaire, or, il serait
mieux de déployer une diplomatie multilatérale forte et plus
ajustée pour garantir la sécurité de la République
Démocratique du Congo afin de promouvoir une bonne politique du respect
des droits humains.
BIBLIOGRAPHIE
J-A NYEMETESE, Une diplomatie repensée pour la
République Démocratique du Congo, éd. Universitaire
du Kasaï, Kananga, 2001.
Marie Ange LUKIANA, La promotion des droits des femmes une
stratégie pour la paix en République Démocratique du Congo
UNAF, Kinshasa, 2000
TSHIBASU MFUADI, Le calvaire d'un diplomate du
Congo-zaïre, harmattan, paris, 2006
A. Daniel BASEL AD PUB LA DIPLOMATIE PILE & FACE MEDIANE
RDC, 2004
VENANT ELVIS TSHIYEMBE, Lapolitique étrangère
de la République Démocratique du Congo
continuitésetrupture, Harmattan, paris, 2009
Ephrem LIBATU LA MBONGA, quelle diplomatie pour
laRépublique Démocratique du Congo, harmattan, paris
2008.
PINTO, R et GRAWITZ, M, Méthode des sciences
sociales, Dalloz, Paris 1996
KOFI Annan, déclaration universelle des droits de
l'homme 60 ans
ARTICLES& REVUES
Article le phare
Article le potentiel
Revue jeune Afrique l'intelligent N° 2113
Projet rapport mapping de l'ONU
Rapport général de la XIème
conférence diplomatique
Convention de vienne 1961
Notes des cours
Dr. Professeur BIYOYA, P. Cours des théories des
relations internationales, G1 RI.
Professeur BALABALA KASONGO, Elément de
l'initiation à la recherche
Scientifique, G1
RI.
Professeur AWAK' YOM, méthode de recherche
scientifique, G2 RI.
Web graphiehttp.//www. Diplomatie.gouv.fr
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
EXHORTATION
ii
DEDICACE
iii
AVANT- PROPOS
1
INTRODUCTION
2
1. Problématique
2
2. Hypothèses de travail
3
3. Choix et intérêt du
sujet
4
4. Délimitation du sujet
4
5. Méthodes et Technique de
travail
5
6. Plan sommaire du travail
6
Chapitre I. CONSIDERATION GENERALE
7
Section 1. DEFINITION DES CONCEPTS
7
1.1. Diplomatie
7
1.2. Droits de l'homme
7
Section 2 : Aperçu
Historique sur la Diplomatie Congolaise
7
2.1. Du 30 juin 1960 au 24 novembre
1965
8
2.2. Du 24 novembre 1965 au 17 ami
1997
9
2.3. Du 17 mai 1997 au 26 janvier
2001
11
2.4. Du 26 janvier 2011au 30 JUIN
2003
12
2.5. Du 30 juin 2003 au 06
Décembre 2006
13
Chapitre II : LES DIFFICULTES
INERENTES A LA DIPLOMATIE CONGOLAISE
14
II.1. L'Image de la diplomatie
congolaise
14
II.2. les difficultés
financières et matérielles
16
II.2.1 les difficultés
financières
16
II.2.2. Difficultés
Matérielles
18
II.3. Effectifs Pléthorique
20
Chapitre III : IMPACT DE LA
DIPLOMATIE CONGOLAISE DANS LA PROMOTION DES DROITS DE L'HOMME*
24
Section I : Situation des
droits de l'homme en République Démocratique du Congo
25
III.1.1. Rétrospective sur
le droit de l'homme en République Démocratique du Congo
26
III.1.2 Violations des droits de
l'homme en République Démocratique du Congo
27
III.1.3. Promotion et
automatisation de la femme
29
Section II : La diplomatie
congolaise et les droits de l'homme
29
III.2.1 la Configuration
géographique de la R.D.C
30
III.2.2. La qualité de la
diplomatie et ses animateurs
31
CONCLUSION GENERALE
33
BIBLIOGRAPHIE
34
TABLE DES MATIERES
35
* 1 ASBI AZIZ, la
théorie des Relations internationales, Paris, Harmattan, 2004,
P.204
* 2 OMASOMBO TSHONDA,
Méthodes de travail scientifique, G1 SPA, UNIKIN
,1998 - 1999, inédit.
* 3 BALABALA KASONGO, M. et AFWANISU,
Claude,Elément de l'initiation à la recherche
scientifique, G1 RI, UTBC, 2007- 2008 inédit
* 3Ibidem
* 4 BALABALA KASONGO, M. et
AFWANISU, Claude, op. cit
* 5 Robert
Encyclopédique, tom 2, Robert, Paris, 1971, P.232
* 6 LIBATU LAMBONGA, E.,
Quelle diplomaties pour la République Démocratique du Congo,
Harmattan, paris 2008, P.17
* 7 LABANA, J.B, Forceet
faiblesse de la diplomatie congolaise, in une Diplomatie
repensée, éd., universitaire du Kasaï, P.63
* 8LABANA, J.B., Op cit, P.
64
* 9Rapport final de
l'inventaire du patrimoine du ministère des Affaires
Etrangères, Pp 93-96
* 10LaConvention de
vienne 1961
* 11Ibidem
* 12Idem
* 13 Htpp.//
WWW.diplomatie.gouv.fr
* 14 Jeune Afrique
l'intelligent n°2113
* 15Koffi Annan,
déclaration universelle de droits de l'homme 60 ans
* 16 Nations unies, projet
du rapport mapping, 4 octobre 2010.
* 17Revue Afrique
rédaction
* 18Article le fart du
22 janvier 2009
* 19 Van DEREESSEN,
Cité par joseph LUKOKI MAVUKA, in une Diplomatie repensée
pour la RDC, urgence et pertinence, KANANGA, éd. Universitaire du
Kasaï, 2001, P.7
* 20 Helwige DOHM,
Cité par professeur MABIALA LAMANTUBA6NGOMA, in la promotion des
droits des femmes une stratégie pour la paix en RDC, UNAF,
KINSHASA, 2000