CRITIQUE ET RECOMMANDATION
Dans tous les pays du monde, le niveau d'éducation et
le niveau de richesse dessinent une frontière entre ceux que l'on
considère comme entrepreneurs et les autres. L'esprit d'entreprise est
pourtant la chose du monde la mieux partagée. Il constitue la plus
grande richesse des pays pauvres où la nécessité faisant
loi, chacun est obligé de se débrouiller pour vivre.
La création des PME étant une matière
complexe et sensible, eu égard au faible degré de participations
au développement de l'économique congolaise en
générale et de la ville de Lubumbashi en particulier.
A cet effet, nous recommandons ce qui suit :
Compte tenu de la mise à l'écart des PME par
l'établissement de crédit agrées pour principalement des
raisons de rigidité des instructions en matière de qualification
de la main d'oeuvre et de crédit ;L'encadrement des PME qui
évolue plus dans le formel que dans l'informel ;Faciliter
l'accès au financement de crédit, Harmonisation des lois portant
création des PME et fonctionnement en vue de permettre la naissance et
attiré les PME évoluant dans le secteur informel à
rejoindre le formel par l'exonération des taxes administratives etc..
Développer dans le chef de la population l'esprit
d'entrepreneuriat, Préparer et l'introduire de notion entrepreneuriale
dans le cursus scolaire en vue de développer l'esprit d'entreprise.
Facilité la promotion des PME est une composante
essentielle du développement économique et social. On sait
qu'aujourd'hui a quel point celui-ci est un processus complexe exigeant
d'avancer harmonieusement sur plusieurs front : l'éducation, la
santé, les infrastructures, gouvernance et beaucoup d'autre.
Contrairement à la plupart des investissements, les résultats en
matière d'appui aux PME sont quasi immédiats. Créer un
environnement institutionnel favorable sur le plan fiscal et social et
définir des règles simples et stable applicables par tous ;
chacun entant un micro entrepreneur potentiel. Faciliter l'accès au
financement des PME, le manque d'accès au capital ne permet pas de
valoriser le travail et entraine un énorme gaspillage des ressources
humaines ; faciliter l'accès à l'information et à la
formation dans le domaine de la technique, de la commercialisation et de la
gestion, c'est en améliorant les connaissances des hommes que l'on fait
progresser les entreprises.
CONCLUSION GENERALE
Conclure un travail ne signifie pas atteindre ses fins
dernières. C'est surtout marquer un nouveau point de départ qui
peut être, comme disent les philosophes, l'émerveillement,
l'étonnement, la mutation vers des auspices meilleurs.
Par cette ultime étape rédactionnelle ;
nous arrivons donc au terme de notre travail de fin d'étude sanctionnant
la fin des études de deuxième cycle universitaire ; en
décidant de rédiger ce travail intitulé' « Etude
par secteur économique des activités des petites et moyennes
entreprise et leur apport au développement socio-économique de la
ville de Lubumbashi de 2006 à 2010. Notre objectif était de
montrer l'importance de ces types d'entreprises ou du secteur privé
,car socialement et économiquement elles sont importantes car elles
contribuent dans la majeure parties des pays développés et en
voie de développement fournissent et apportent des solutions sur
l'emploi ; en offrant de travail salarié sur les individus ;
non occupé par les autres secteurs, car les grandes entreprise presque
inexistant et généralement saturée, la transformation des
structures économiques et sociales, car ces types d'entreprise
omniprésentes interviennent dans toutes les étapes de la vie
économique et elles créent de la valeur ajoutée en
contribuent tant soin peu sur le budget de la province.
Pour ce faire, nous avons subdivisé ce travail en trois
chapitres hormis l'introduction et la conclusion générale,
d'où après avoir définis les concepts utilisé dans
le travail, les quels pouvaient nous aider à mieux faire cette
analyse ; présentant les notions d'entreprise et la notion de
petite et moyenne entreprise dans le premier chapitre.
Nous sommes passés au deuxième chapitre qui
consistait à présenter l'évolution des petites et
moyennes entreprises en premier sections et la présentation de champ
d'investigation la deuxième section et le troisième chapitre
parle sur l'étude par secteur économique des activités de
petite et moyenne entreprise subdivise à son tour en quatre sections.
Tout au long de notre parcours, la préoccupation
majeure a tourné autour de quatre questions principales en termes de
problématique, il s'agit de :
· Pourquoi les petites et moyennes entreprises ?
· Les petites et moyennes entreprises oeuvrant dans la
ville de Lubumbashi ont-t-elles contribuées au développement
socio-économique ?
· Y a-t-il interaction des activités entre les
PME ?
· Le secteur primaire a-t-il rempli son rôle
d'être considéré comme moteur de développement des
autres secteurs ?
Pour répondre à ces questions nous avons
utilisé différentes méthodes telles que l'induction, la
méthode analytique, la méthode déductive, ainsi que la
méthode comparative ; chacune à son temps et pour son
intérêt indiqué à l'introduction, aux quelles nous
avons joints plusieurs techniques.
Après analyses et investigation, nous sommes parvenues
aux résultats suivants en rapport de notre
problématique :
· A la première préoccupation, les petites
et moyennes entreprises ont un rôle très important dans les pays
en voie de développement en général et en
République démocratique du Congo en particulier où la plus
part des grandes entreprises qui soutenaient l'économie nationale,
étaient porteurs de la croissance économique et créatrices
d'emploi sont en grande partie en faillite et d'autre n'existent plus que le
nom. Mais aujourd'hui face à cette situation la plus part des petites et
moyennes entreprise qui évoluaient tout au tour de ces grandes
entreprise sont quasi inexistantes et les restes qui ont résisté
sont aujourd'hui qui restent à soutenir les activités
économique tant soi peu leur participation au budget provincial,
à la création d'emploi, à la production de valeur
ajoutée etc. Ainsi vue l'importance que ces entreprises jouent, sa
réalité étant abordée sous l'angle de l'emploi
nouveau face à la croissance démographique, à la
transformation de structure économique et sociales et la création
de la valeur ajoutée.
· Les petites et moyennes entreprise ont
apportées un plus sur le développement socio-économique en
matière d'emploi, du fait que la plus part des PME qui évoluent
dans la ville de Lubumbashi ont tant soi peu occupé une main d'oeuvre
excédentaire et non occupée par les grandes entreprises en
faillite.
Dans le cadre économique, les PME de la ville de
Lubumbashi ont participé avec un faible taux de participation au budget
provincial que nous avons démontré dans le calcul
précédent selon leur évolution par an, car elles n'ont
été à la hauteur de forte participation comme nous l'avons
souhaité en fonction de leurs nombres du fait que nombre d'entre elles
évoluent dans le secteur informel, une faible capacité de
production par manque d'outils de production adéquat capable de
facilité la production et de faire face à la concurrence. Mais
nous sommes parvenus à réaliser que, au regard de la
manière dont se pressente l'évolution de la participation des
PME au niveau du budget provincial laisse un aperçue selon lequel au fur
à mesure que les années passent, le nombre des PME augmente qui
donne l'espoir de rattraper le niveau de leur contribution au budget selon leur
nombre, car en considérant les résultats des participations des
PME au budget provincial présenté dans le tableau n°07 avec
comme pourcentage de :2,2% en 2006, 8,7% en 2007, 1,2% en 2008 et 4,7% en
2009 cela conduit à une interprétation selon laquelle l'avenir
des PME est certaine au regard de leur contribution présentant une
courbe en croissance malgré les baisses d'activités
réalisées au cours de l'année 2008.
· La question de l'interaction des activités entre
les PME où nous avons trouvé une situation dégradante de
ce que la notion d'interaction n'est pas d'application entre les PME, car
chaque évolue dans son coin sans faire recours aux autres secteurs par
manque d'élément commun tel qu'entendu. Où le secteur
primaire devait fournir des matières premières au secteur
secondaire en revanche le secteur secondaire devait aussi fournir au secteur
primaire des intrants pouvant permettre le circuit des relations
d'interdépendance des activités économiques entre secteur.
Pour ce faire chaque secteur s'approvisionne au marché externe où
il trouve satisfaction en fonction des prix des matières par rapport au
marché interne qui pressente certaines faiblesses lors de délia
de livraison des matières première presque quasi inexistant car
tous s'approvisionnent sur le marché externe.
· Quant à la préoccupation de
considérer le secteur primaire comme moteur de développement des
autres secteurs ; le secteur clé parmi ceux que nous avons
analysé étant considéré comme moteur du
développement économique, après analyse des
données nous avons trouvé que le secteur primaire qui pouvaient
être considère comme clé de voute sur les autres secteurs
n »'a pas été, car il n'est pas trop sollicité
par les investissement nationaux qu'étrangers par le fait que le secteur
est trop risqué et oblige les investisseurs à
déboursée d'énormes capitaux pour son
fonctionnement , manque de soutient et d'initiation en terme d'octroi de
crédit au financement pour encourager ces types d'investissement, et
même les petites nombres comme nous l'avons présenté sur
l'évolution de ces entreprise dans ce chapitre précédent,
n'arrivent pas à fournir des matière première tel qu'on
entendaient aux autres secteur en vue de créer un circuit
économique complet car leur production ne sont que pour la consommation
par manque des techniques appliqués comme nous pouvons vous
démontrer l'évolution de ce secteur sur la formation des valeurs
ajoutées en secteur sur la formation de valeur ajoutées en
pourcentage par rapport aux autres secteurs en 2006 :20,2%, en 2007 :
21,6%, en 2008 : 24% , en 2007 : 22,2% et en 2010 : 21% qui ces
pourcentages sont faibles par rapport aux autres secteurs. Qu'ils s'agissent
dans la formation de valeur ajoutée et création d'emploi, le
secteur primaire est toujours en derniers position que les autres secteurs.
Pour ainsi dire que le secteur primaire n'a pas été à la
hauteur de jouer son rôle catalyseur des autres secteurs comme
entendu.
En guise de conclusion, nous ne croyons pas avoir
achevé cette oeuvre, mais néanmoins nous pensons avoir
laissé une piste ouverte à toute critique et suggestion
susceptible d'apporter une amélioration ultérieure.
Cependant, nous demeurons seule responsable des toutes les
faiblesses continues dans ce travail et demandons aussi une indulgence à
tout ce qui nous lirons, car dit-on « Toute oeuvre humaine est
parsemée d'imperfection ».
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