EPIGRAPHE
« L'homme raisonnable s'adapte au monde et tente
d'adapter le monde à ses vues, car l'imagination est plus importante que
la connaissance.»
B.SHAW
IN MEMORIUM
A notre regetté cher petit frere MUDIMBI YUMA Sheriff, dit
FIFE dont la nature nous a retire pendant ta fleur de l'âge, ta
disparition est encore fraiche dans memoires et nous cause la douleur profonde
qu'aucune chose n'en sait effacer. Certes , petit frere , la mort est
là, mais elle aurait mieux fait de te patienter afin d'assister au
parachevement de l'oeuvre de ton frere, mais hélas !elle est venue
incognito t'enlever de ce monde , les mots nous manque pour exprimer ce que
nous sentons , mais une fois pour toute nous ne condamnons Dieu pour nous
avoir laissé ,mais si la loi de la mort nous afflige ; la promesse
de la resurection nous apporte la consolartion , pour ainsi dire que ton
âme repose en paix.
DEDICACE
Adieu tout puissant , maitre de temps et des circonstances son
nom est Jesus christ pour nous avoir comblé de de sa grace insondable et
son inestimable benediction tout au long de parcour de formation .
Amon cher pere, ALEXANDRE MUDIMBI KABULA NDALA pour tant des
sacrifices ,encouragemnts ,efforts consentis et à lattention
portée mes besoins à fin que je devienne ce que je suis
aujourd'hui .
A ma chere mere , Viviane KAVAMBO KIBIBI pôur qui j'ai une
grande veneration , pour ton affection maternelle que tu n'as cessé de
temoigner à mon egard.
A mes freres et soeuurs : MUDIMBI KAZADI Tantine , MUDIMBI
NGOIE , MUDIMBIMUKONKOLE Koko, MUDIMBI KITENGE dodo, MUDIMBI CLEMENT ,
MUDIMBI WA MUDIMBI Dony, MWAMINI Michoux , MUKOBA Cyrile ? KAHENDGA
MUDANDI ? Suozane MUDANDI , SOMWE MASHOKO..., pour avoir
accepté d'etre privé d'une maniere ou d'une autre de vos droits
à ma faveur que ce travail soit pour vous un modele à suivre.
A mes oncles et tantes : Karol KABALA , KASIMU BARUANI
Michael, YAYA KAVAMBO Christinne, KIBUNDILA KAVAMBO Debora, Souzane maman YAYA,
NGOIE , MUDANZO , KASONGO V12 , LUZINGA, pour leur soutient tant
moral que financier .
A vous pasteurs MUTSHIMBA , Jean LWAMBA et José
KASONGO pour vos prieres que Dieu vous benisse .
Pour vous tous freres , neuveux ,nieces , cousins et amos
trouvent ainsi l'expression de nos sentiments devoués que ce travail
soit la resultante d'une collaboration familiale .
Pour tous ceux qui directement et indirectemzent concernés
par cette etude , nous dedions ce travail
MUDIMBI NGOY Prince
AVANT-PROPOS
C'est depuis un temps ivres aux souvenir inoubliables que nous
nous sommes lancés à la conquete de cette plate formee du
savoir.
Certes, la route etait longue ; jonchée d'embuche et
d'obstacles , ainsi nous pouvons dire enfin que le succes n'zst pas ce qui
compte , mais ce qui compte ,c'est l'effort fourni , car c'est là ce qui
eleve l'homme et le rend pus content de lui-même
INTRODUCTION
L'importance du rôle du secteur privé dans le
développement n'est plus à démontrer, toute fois, le
secteur privé recouvre une réalité dont la
diversité n'a d'égale que l'étendue des moyens qu'il offre
dans la lutte contre la pauvreté et le chômage. Le
développement passe par la complémentarité des
différents types des structures économiques.
Il est difficile de concevoir le développement
économique sans faire référence aux structures
susceptibles d'engendrer d'une part ; le chargement des structures
économiques et l'intégration industrielle et d'autres part la
valeur ajoutée.
La création des petites et moyennes entreprises est une
pratique à la mode dans les pays en voie de développement en
général et en particulier la République
démocratique du Congo. Elles occupent une position stratégique en
fonction de leur organisation, fonctionnement ainsi que la diversification de
leurs activités non négligeables.
Ces petits et moyennes entreprises omniprésentes,
interviennent dans toutes les étapes de la vie économique dont la
production, la distribution et la consommation, et accomplissent une gamme
variée d'activités dans une multitude de secteurs
d'activités économiques tels que primaire, secondaire et
tertiaire. Elles sont bien évidemment socialement et
économiquement importantes, car elles constituent dans la majeure
partie des pays développés et en voie de développement une
grande partie d'entreprise qui fournit beaucoup d'emploi et contribuent tant
soi peu dans le produit intérieur brut(PIB) et suscite l'esprit
d'entreprise et l'innovation.
Cependant, la RDC en tant qu'un pays qui aspire à un
avenir meilleur doit s'assigner des objectifs dont la réalisation
passerait par l'amélioration d'un bon climat des investissements locaux
dans chaque secteur de mieux se développer pour la contribution
efficace à la croissance économique.
0.1. PRESENTATION DU SUJET
Notre sujet porte sur « l'étude par secteur
économique des activités des petites et moyennes entreprises et
leur apport au développement socio-économique de la ville de
Lubumbashi.
Cette étude consiste non seulement à
établir une classification par secteur économique de petites et
moyennes entreprises ; mais cherche à savoir ou encore moins
à analyser l'adéquation interactionnelle ou la synergie existante
entre les petites et moyenne a entreprise quel que soit leur secteur
économique en vue de considérer un secteur clé, même
si à la premier impression qui nous arrive à l'esprit de prendre
ou de considérer le secteur primaire vue les dotations naturelle et
avantage que ce secteur nous offre ; mais qui doit être
considéré en amont comme en aval, comme une clé de voute
pour soutenir la croissances des autres secteurs existants. Une fois
identifiée le secteur prioritaire au décollage des autres
secteurs ; il est évident par la suite d'être en mesure
d'apporter à priori un jugement de valeur sur les petites et moyennes
entreprises en analysant leur apport sur la vie socio-économique de la
ville de Lubumbashi. Pour ce faire, cette analyse se fera par une
sélection des petites et moyennes entreprises parmi autant qui
évoluent dans la ville de Lubumbashi qui constituera
l'échantillon où nous aurons l'occasion d'apporter une conclusion
sur l'interdépendance et la considération d'un secteur dit de
décollage.
En effet, l'observation de l'émergence de la petite et
moyenne entreprise pendant les dernières décennies dans la ville
de Lubumbashi démontre notre attachement particulier de savoir quel type
de secteur pouvons-nous accorder une considération comme moteur de
développement économique.
Une telle réflexion nécessite, pour son
cheminement, autant que toute les recherches scientifiques, une insertion dans
ce cadre d'analyser qui traitera différents points
qui seront développés plus loin.
OBJET D'ETUDE :
Dans tous les pays du monde, le niveau d'éducation et
le niveau des richesses dessinent une frontière entre ceux que l'on
considéré comme entrepreneurs et les autres. L'esprit
d'entreprise est, pourtant, la chose du monde la mieux partagée. Il
constitue la plus grande richesse des pays pauvres où la
nécessité faisant loi, chacun est obligé de se
débrouiller.
L'objet de cette étude est de montrer d'une
manière ou d'une autre le rôle majeur que joue les petites et
moyennes entreprises non seulement dans la réduction de la
pauvreté et de la pression sociale mais permet aux hommes de se projeter
dans l'avenir, le foisonnement de l'initiative économiques est le
premier test montrant que le développement est en marche. Car ces types
d'entreprises permet à l'economie de croitre à partir de la base,
au rythme des capacités de la population, il tisse un réseau des
réalités économiques et sociales sur lesquelles la
croissance ne se diffuse pas à l'ensemble de la
société.
.5. L'ETAT DE LA QUESTION
La recherche scientifique exige une probité
intellectuelle et honnêteté de grande éthique. De
l'observance stricte de ces principes, nous nous efforcerons de tirer les
références des analyses des études antérieures
à la nôtre, afin de contribuer notre modeste mesure à la
promotion des connaissances dont se prévale la science.
L'état de la question consiste à nous donner une
connaissance sur l'état de la recherche scientifique, sur le
phénomène qui fait l'objet de notre étude. Selon F. VATIN
entreprendre d'écrire sur un thème sans en relancer les efforts
de prédécesseurs serait prétendre l'intervenir sur un
terrain vierge de technique et de pensée organisatrice1(*).
Il est vrai que nous ne sommes pas le premier, moins encore le
dernier chercheur à avoir orienté la présente
préoccupation, certains de nos prédécesseurs l'avaient
déjà abordé chacun dans son optique particulière.
Les notes qui suivent ne prétendent nullement à
l'exhaustivité, elles veulent seulement nous aider à nous
confronter à l'analyse et à la réalité qui
améliore peut être la réalité et enrichit surement
l'analyse.
Vu que notre pays est buté à des
difficultés socio-économiques, nous avons jugé bon de nous
allier à traiter sur les petites et moyennes entreprises où les
résultats auxquels ces études ont abouti démontrent
l'importance qu'Il y a à pouvoir privilégier le secteur
privé qui est aussi parmi tant d'autre un élément qui
pousse au décollage économique.
Nous avons rencontré dans le travail
présenté par KAPUKU NDABUA, intitulé « apport
des petites et moyennes entreprises dans une économie en
développement », où dans sa problématique il a
présenté un point en se demandant si les PME ont un apport sur
l'economie. Son hypothèse présente un résultat selon
lequel tout en relevant l'importance des PME dans une economie qui n'est pas
à traiter avec indifférence du fait que ces types d'entreprises
contribuent d'une part à résoudre certains problèmes
sociaux : le chômage par la créations d'emploi et d'autre
part à la contribution au produit intérieur brut(PIB).
Quant à nous, avons abouti à des analyses selon
lesquelles l'approfondissement de la définition des nouvelles relations
entre le secteur privé et le développements économiques
à travers une adaptation de structure dynamique constitue une condition
de réussite de la politique économique par la contribution des
PME à l'intégration industrielle par le truchement de la sous
-traitance qui constitue le plus important entre le type d'entreprise et la
grande unité de production..
0.2. LA PROBLEMATIQUE
L'ALTHUSER définit la problématique comme
« une définition du champ des connaissances théoriques
dans lequel on se pose le problème du lieu exact de sa position et des
contextes requis pour les poser »2(*)
Elle est une série des questions qui ont pour raison de
poser les problèmes qui préoccupent les chercheurs, de les
clarifier afin que ce dernier en cherche une solution ou encore une
explication ; lorsqu'on hiérarchise la question
générale et les questions spécifiques déduites
d'elles, on a construit ce qu'on appelle la problématique3(*)
Ainsi, vu l'importance que notre sujet porte, qui est celui de
la petite et moyenne entreprise car sa réalité étant
abordée sous l'angle de l'innovation et de l'esprit d'entreprise, du
fait que la naissance de ce type d'entreprises aboutit à la
création d'emploi et à la transformation des structures
économiques et sociales d'un pays.
C'est aspect de voir les choses, nous a poussé
d'étudier les petites et moyennes entreprises comme : nous l'avons
souligné dans l'introduction qui étant donné l'importance
que représente ces types d'entreprise susceptible de modifier ou encore
ou transformer les structures économies et sociales d'engendrer d'une
part la valeur ajoutée et d'autre part l'intégration industrielle
a retenu notre attention particulières et nous pousse pour cette
étude à nous poser les questions suivantes :
· Pourquoi les petites et moyennes entreprises ont fait
l'objet d notre étude ?
· Relativement à l'importance que
présentent ces types d'entreprise ; pouvons-nous dire que les
petites et moyennes entreprise oeuvrant dans la ville de Lubumbashi ont-elles
contribué au développement socio-économique ?
· Y a-t-il interaction d'activité entre les
petites et moyennes entreprises oeuvrant dans la ville d Lubumbashi ?
· Et si la première idée qui nous arrive
dans la tête que le secteur primaire soit considéré comme
moteur de développement des autres secteurs (secondaire et tertiaire),
est ce que les entreprises de secteurs primaires ont-elles assuré leur
rôle ?
Voilà les questions notables de cette étude que
nous entendons mener sur l'apport des petites et moyennes entreprises dans la
ville Lubumbashi que trouveront des hypothèses à priori dans ce
travail.
03. HYPOTHESES DU TRAVAIL
RONGERE P ; définit l'hypothèse comme
étant « une proposition des réponses aux questions que
l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en des
termes tels que l'observation puisse fournir une réponses
définitive au début de la recherche ; elle est
destinée à guider l'investigation et à être
abandonné ou maintenu d'après les résultats de
l'observation »4(*)
L'hypothèse peut avoir deux acceptations selon le cadre
référentiel auquel nous nous posons ou rapprochons :
- De l'hypothèse loi ou petite hypothèse qui est
une anticipation de la loi ou de la vérité. Elle est une
idée directrice ou une tentative d'une explication des faits
formés du début de la recherche qui peut confirmer ou infirmer le
résultant de la recherche
- De l'hypothèse théorique ou grande
hypothèse laquelle se propose d'expliquer l'ensemble d'un envers, d'un
phénomène ;
Pour ce faire, en réponse provisoire à notre
problématique formule et sous-tendue par des questions ci-dessus, nous
proposons ce qui suit ;
- Quant à la premier préoccupation ; comme
dans tous les pays, les petites et moyennes entreprise jouent un rôle
important à ne pas traiter avec indifférence du fait que les
petites et moyennes entreprises contribuent à résoudre certains
problèmes sociaux : chômages pour la création des
emplois et économiques : la participation ou produit
intérieur brut (PIB)
Et portant la RDC en général et la ville de
Lubumbashi en particulier espérant dans l'industrie du cuivre traitent
des ressource non renouvèle n'a soutenu le développement et que
seuls les petites et moyennes entreprises pourraient devenir le
deuxième soubassement de l'économie du Katanga car la politique
de libéralisme économique prônée depuis peu, doit
être pour le promoteur du Katanga le déclic de son
développement économique.
L'industrie du cuivre s'essouffle et est en train de provoquer
une décapitalisation et une délocalisation de l'activité
économique, seule la petite et moyenne entreprise Pourraient venir en
aide de ce développement économie, eu égard aux
paramètres toujours croissants tel que : la pression
démographique, le niveau de revenu, la croissance d'une économie
dite de « débrouilles ».
- Quant aux autres préoccupations qui restent nous nous
abstenons des affirmations avant des analyses, car l'hypothèse de la
présentation de l'analyse donnée viendra éclairer notre
préoccupation qui sera présentée au cours des chapitres
qui suivent.
0.4. CHOIS ET INTERET DU SUJET
Notre option pour ce thème n'est pas fallacieuse, elle
repose fondamentalement sur des motivation inhérent à la petites
et moyennes entreprise ;car il importe d'amblée de souligner que la
théorie sur la petite et moyenne entreprise est nouvelle que nous ne
disposons pas de beaucoup d'éléments susceptible d'être
considéré comme le soubassement de la petite et moyenne
entreprise.
Néanmoins, comme dans tous les pays la petite et
moyenne entreprise joue un rôle important dans le programme d'expansion
économique des pays en voie de développement, nous nous sommes
intéressés à ce secteur que nous qualifions de
stratégie pour le développement et la croissance
économique de la ville de Lubumbashi.
Ce travail sera utile aux promoteurs de ce type d'entreprises
(PME) de savoir des théories managériales de pilotage et de
régulation à fin de se doter de meilleures capacités de
direction de leurs entreprises et aussi au pouvoir public de lui permettre de
mettre en place un modèle de développement économique
basé sur l'épanouissement ou la promotion des petites e moyennes
entreprises qui sont aussi créatrices de la petite industrie et de
l'emploi.
Ce travail est un apport nouveau et complémentaire, car
il renferme des nouvelles informations sur les petites et moyennes entreprises
lesquelles la réserve de la référence chère
à tout chercheur qui traduira la volonté d'aborder une
étude analogue.
Notre choix se justifie aussi par le fait que l'industrie du
cuivre, traitant des ressources non renouvelables n'a soutenu le
développement et que seules le petites et moyennes entreprises
pourraient devenir le deuxième soubassement de l'économie du
Katanga. La politique du libéralisme économique
prônée depuis peu en RDC doit être jour les promotions du
Katanga en général et de la ville Lubumbashi en particulier le
déclic de son développement économique.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
Pour arriver à étudier rationnellement un
problème qui se passe, il s'avère indispensable de
procéder avec raisonnement scientifique. A cet effet, celui-ci fait
toujours appel à certaines méthodes et techniques de
recherche.
A. METHODES
Nous entendons par méthodes :
« l'ensemble d'opérations intellectuelles par laquelle une
discipline cherche à atteindre les vérités qui elles
poursuivent, les démontrer et le vérifier »5(*).
De tout l'arsenal méthodologique d'usage en science
économique nous avons recouru à :
5.1 METHODE COMPARATIVE
Comparer, c'est recherché simultanément les
ressemblances entre deux ou plusieurs phénomènes. Cette
méthode nous a permis de comparer les différents
résultats des productions réalisés par les petites et
moyennes entreprises évalués en valeur à travers la valeur
ajoutée dans chaque secteur économique en vue de comprendre leur
évolution contributive et fonctionnement.
5.2 METHODE ANALYTIQUE
Elle permet d'analyser systématiquement toutes les
informations ainsi que les données récoltés, elle insiste
beaucoup sur chaque cas, sur chaque élément d'un tout. Cette
méthode nous a permis de décomposer les petites et moyennes
entreprises évoluant dans la ville de Lubumbashi en secteur dans
lesquelles elles évoluent et à les étudier
séparément.
5.3 METHODE INDUCTIVE
Elle permet de fournir une preuve concrète à la
théorie économique à partir d'un nombre des faits
particuliers, induire c'est partir du particulière du
général, partir des observations à une proposition
générale6(*).
Cette méthode nous a été utile pour tirer
les conclusions sur les études menées sur les petites et moyennes
entreprises des différents secteurs d'activités
économiques aux quelles elles évoluent.
B. TECHNIQUE
Les techniques ont pour rôle la
complémentarité, elles sont du service des méthodes entant
qu'outil de travaux nécessaire à l'exploitation et à la
récolte des données sur terrains7(*).
Dans le cadre de notre travail, nous avons utilisé les
techniques suivantes :
1. TECHNIQUES D'OBSERVATION
Nous supposons qu'on trouverait difficilement quelque autre
technique à même de remplacer un contact direct de
l'enquêteur avec son terrain. Dans des situations marquées par une
carence d'information systématisée, l'observation peut servir
valablement pour indiquer l'état de la chose à étudier.
Partant de ces considérations, nous avons
solidifiés nos investigations par l'observation diverses des faits
relatif, lesquels réalités ont de lieu direct avec les
activités des petites et moyennes entreprises.
2. TECHNIQUE DOCUAMENTAIRE
Elle a été d'un apport unique dans les
élaborations de cette étude. En effet, nous avons eu à
compulser toute la documentation relative au sujet. Et pour ce faire nous avons
recouru aux archives des toutes les divisions provinciale de la petites et
moyennes entreprises et autres entreprises en vue de d'être
outillé des informations caractérisant les recherches sur ce
types d'entreprises.
3. TECHNIQUE D'INTERVIEW
Technique devenir très populaire, elle nous a permis de
requérir des vives voix auprès des opérateurs
économiques, leurs points de vue sur l'ensemble de la question.
4. TECHNIQUE DE SANDAGE
Elle consiste à étudier les
caractéristiques d'une population entière à partir de
l'échantillon représentatif. Pour notre travail, cette technique
nous a permis de tirer un échantillon des petites et moyennes
entreprises évoluant dans la ville de Lubumbashi lesquelles seront
soumises à l'étude pour en fin généraliser les
résultats.
0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL
Tout phénomène social doit être le produit
d'un temps et circonscrit dans un cadre spatial bien déterminé.
Cette façon de voir les choses permet aux chercheurs de n'est pas
tanguer dans le vide au cours d'étude.
Pour ce faire, nous rejoignons Georges GURUITCH qui estime que
« les lois de l'histoire sont empirique, on ne peut les
étudier au-delà de temps et du cadre physique ou se sont
manifestés à moins qu'elle ne faillisse de la nature humaine et
ne continuèrent à s'appliquer dans les circonstances
nouvelles.8(*)
A. DELIMITATION TEMPORELLE
Pour mieux obtenir des informations suffisante sur la petite
et moyenne entreprises ; notre étude a approfondi des recherche
allant sur une période de 2006-2010. Cette période nous permettra
d'analyser les problèmes qui ont affecté le mécanisme de
la petite et moyenne entreprise.
B. PRESNETATION SPATIALE
Compte tenu des différentes difficultés
rencontrées lors de la récolte des données indispensable
à l'élaboration de notre étude, nous avons
été contraints de nous limiter sur la configuration spatiale
dans la ville de Lubumbashi.
0.7 PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
Pour faciliter la compréhension de notre sujet
intitulé étude par secteur économique des
activités des petites et moyennes entreprises et leurs apports au
développement socio-économiques », il revient d'en
faire une étude détaillée de ses composantes :
Cela étant, hormis l'introduction
générale et la conclusion, ce travail comporte trois chapitres
dont :
- Le premier chapitre est entièrement consacré
à la considération générale qui spécifie sur
les lexiques sémantiques, qui ont été utilisés tout
au long de cette étude, ainsi que les notions des petites et moyennes
entreprises,
- Le deuxième chapitre traite l'approche
théorique de la petite et moyenne entreprise de la ville de Lubumbashi,
- Et enfin, le troisième chapitre qui est le vif de
notre étude, gravite autour de l'étude par secteur
économique des activités des petites et moyennes entreprises et
leur apport au développement socio-économique.
CHAPITRE .I. CONSIDERATIONS GENERALES
L'exposé et le développement de tout travail
scientifique nécessitent au préalable une définition de
certains concepts de base. L'imprécision dont sont souvent
revêtues les termes et pour la plupart de cas ; source de beaucoup
de difficultés surtout lorsqu'il s'agit de la compréhension, de
la signification des notions et phénomènes économiques
qui se laisseront voir, analyser et interpréter à l'aide des
prestations abstraites de leurs réalités.
SECTION .I. LEXIQUES SEMENTIQUES
La complexité des faits à étudier nous
amène étant chercheur à expliquer d'une manière
successible ou intégrale les mots que nous allons utiliser, car
nombreux d'entre eux perdent leur sens étymologique dans le langage
courant et deviennent bien évidement parfois équivoques.
C'est ainsi qu'il faut donc chercher à s'entendre,
à se fixer sur l'emploi des termes utilisés en vue de rendre
auprès des lecteurs toutes l'intelligence du texte d'un travail
scientifique. Cette confirmation nous semble importante de citer quelques
auteurs comme MERTON. R.K « la recherche consciente de ses
besoins ne peut passer autre la nécessité de clarifier des
concepts »9(*) car
une exigence essentielle de la recherche est que ces concepts soient bien
définis avec clarté suffisante pour lui permettre de
progresser.
Grâce a quelques définitions empruntée du
bon nombre d'auteurs en vue de faciliter la compréhension ; nous
avons décidé de définir les termes suivants :
étude, secteur économique, développement, entreprise,
petite entreprise, , petite et moyenne entreprise.
I.1.1. ETUDE
Le dictionnaire Larousse définit une étude comme
une application méthodique de l'esprit cherchant à apprendre et
à comprendre10(*).
Etant une application d'esprit pour apprendre ou approfondir,
cet aspect d'approfondissement nous inspire plus parce qu'il nous permet de
donner certains détails.
I.1.2. SECTEUR ECONOMIQUE
Selon le lexique économique et de sciences sociales, un
secteur est défini comme étant le regroupement des unités
institutionnelles ayant un un comportement analogue.11(*)
Par exemple, le secteur ayant comme fonction principale :
la production des biens et services et une même ressource
principale : le produit de la vente.
Un secteur économique est l'ensemble d'activités
et d'entreprise qui ont un objet commun dans la même catégorie.
Jeans IVES définit un secteur comme l'ensemble de
l'entreprise qui ont la même activité principale où chaque
entreprise ayant une seule activité principale.12(*)
La classification des activités économiques en
trois secteurs est due à l'économiste australien colin CLARK dans
l'année 1940 où il distingue le secteur primaire, le secteur
secondaire, le secteur tertiaire.
Le secteur primaire correspond
à l'ensemble des activités d'exploitation d'un
élément naturel `(agriculture, pèche, élevage,
extraction minière...)
Le secteur secondaire concerne les
activités industrielles prise dans un sens large, celle de la
transformation des matières premières en produits finis y compris
l'énergie. (Énergie, industriel agro-alimentaire, etc.)
Le secteur tertiaire regroupe alors
toutes les activités qui ne sont pas classés dans les deux
autres secteurs il s'agit des services, qu'ils soient marchands par exemple la
santé, commerce, gérer une banque etc.
I.1.3. DEVELOPPEMENT
Le développement se définit comme la combinaison
des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent opte de
faire croitre cumulativement et durablement son produit réel
global.13(*)
Le développement peut être entende comme ensemble
des transformations techniques sociales et culturelles qui permettent
l'apparition et la prolongation de la croissance économique ainsi que
l'élévation des niveaux de vie.
I.1.4. ENTREPRISE l'entreprise peut
être défini comme une unité économique
organisée qui, par la combinaison des facteurs de production, produit
des biens et/ou services pour un marché déterminé en
poursuivant des objectif multiples.14(*)
Elle est également définie comme une structure
économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes et
traditionnelles de manières organisée pour fournir des bien ou
des services à des clients dans un environnement commune ou non
concurrentiel.
I.1.5. PETITE ENTREPRISE
La petite entreprise se définit comme étant une
entreprise dont l'effectif est inferieur à 50 personnes et dont le
chiffre d'affaire n'exclu pas 10 millions d'euro.
Mais selon la législation congolaise, considère
la petite entreprise est celle qui répond aux croule et seuil
suivants :
- Effectif compris entre 6 et 50 employés
- Chiffre d'affaire annuel hors taxé varient entre 1001
à 5000 U$ dollars
- Valeur des investissements nécessaires mis en place
pour les activités de l'entreprise va riant entre 10.001 à
150.000USD
- Mode de gestion concentrée.15(*)
I.1.6. MOYENNE ENTREPRISE
La moyenne entreprise est définit comme une entreprise
dont l'effectif est inferieur à 250 personnes et dont le chiffre
d'affaire n'excédent pas 50 millions d'euros ou dont le total du
bilan n'excède pas 43 millions d'euros.
La charte des Petites, Moyenne Entreprise et Artisanat, PMEA
en sigle de signé par moyenne entreprise, les entreprise
répondant aux caractéristiques et seuils suivants :
- Effectif compris entre 51 à 200
employés ;
- Chiffre d'affaire annuel hors taxe variant entre 50001
à 400.000USD
- Investissement net variant entre 150.001 à
350.000USD
- Mode de gestion plus au moins ouvert à la
décentralisation.16(*)
I.1.7. PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE
La petite moyenne et entreprise désigné
généralement l'entreprise de taille modeste par rapport notamment
à leur nombre de salariés, ou leur chiffre d'affaire17(*). La PME peut être aussi
définit comme étant aux une unité de production ou de
distribution, une unité de direction et de gestion sous
l'autorité d'un dirigeant entièrement responsable de l'entreprise
dont il est souvent propriétaire et qui est directement lié
à la vie ou l'entreprise.18(*)
La charte considère par PME, toute unité
économique dont la propriété revient à une ou
plusieurs personnes physiques ou morales et qui présente la
caractéristique suivante :
- Nombres d'emploi permanant de 1 à 200 personnes par
an
- Chiffre d'affaire hors taxes ; compris entre 1 et
400.000 USD
- Valeurs des investissements nécessaires mis en place
pour les activités de l'entreprise inferieure agile à 350.000USD
- Mode de gestion concentrée.19(*)
En sus, voici le tableau qui détaille les
caractéristiques des petites et moyennes entreprises classées
selon le législateur congolais :
|
Effectifs d'emploi
|
Chiffre d'affaire en USD
|
Valeur des investissements en USD
|
Mode de gestion
|
Petites entreprises
|
6 à50
|
10001 à 50000
|
10001 à 150000
|
Concentré
|
Moyennes entreprises
|
51 à 200
|
50001 à 400000
|
150001 à 350000
|
Ouvert à la décentralisation
|
Petites et moyennes entreprises
|
200 et plus
|
400000 et plus
|
400000 aux plus
|
Décentralisation
|
Source : tableau élaboré par nous sur base
des informations de la charte de PMEA.
Comme vous le constater, nous avons terminé à
définir différents concepts qui seront utilisés dans
notre travail, il impact de signaler que la brève explication que nous
avons essaie des donner auront des impacts détails dans le chapitres
qui suivent.
SECTION II NOTION D'ENTREPRISE
L'entreprise est un thème particulièrement
ambigu, sous le même terme chacun fait référence à
une ferme et à une dimension de l'entreprise qui lui est
familière.
I.2.1. DEFINITION
Etymologiquement, le terme dérive de l'entreprise avec
le sens de « prendre entre ses mains ». Mais le sans du
terme à évolué pour avoir l'acception actuelle de
« prendre un risque, relever un défi, oser un
objectif ».
Comme une structure économique et sociale comprenant
une ou plusieurs personnes et travaillant de manière organisée
pour fournir des biens ou des services à des clients dans un
environnement concurrentiel (le marché) au non concurrentielle
ment.20(*)
Elle est également une unité économique
et juridique produisant des biens et services pour les vendre sur un
marché afin de réaliser un bénéfice.21(*)
Dans une économie, la production est principalement
issue de l'activité des entreprises, il existe cependant une
très grande diversité entre les entreprises, du petit commerce de
quartier aux grandes sociétés employant de très nombreux
salariés.
Pour réaliser sa production, elle rassemble des moyens
technique, des moyen financiers, des moyens humains cherchent la combinaison la
plus efficace afin d'atteindre les meilleurs résultats au moindre cout.
Les biens et services produits par l'entreprise sont vendus sur le
marché. L'entreprise doit être en mesure de répondre
à la demande des consommations et satisfaire sa clientèle pour
mieux assurer sa survie.
I.2.2 BUT ET OBJECTIF DE L'ENTREPRISE
Dans le langage courant, le mot objectif est
considéré comme synonyme de but ; cependant, il y a une
grande nuance entre les deux notions, quand bien même elles restent
liées. En effet, le but c'est la finalité de finalité,
c'est à dire la raison au delà de laquelle il n'ya pas d'autres
raisons pour telle ou telle action pour contre, un objectif est un simple
préalable pour arriver au but, autrement dit un objectif est
intermédiaire et il n'est pas final. S'agissent du but, il est unique
pour toutes les entreprises : c'est la recherche de la rentabilité
au profit pour les capitaux investis que entrain appellent la recherche du
profit.
Quant aux objectifs, ils sont nombreux et dépendent
d'une entreprise à l'autre. Et pour la même entreprise elles
peuvent évoluer d'une période à l'autre.
Au niveau de l'entreprise, les objectifs sont assignés
au niveau de département de service, mais la réalisation de ses
objectifs doit permettre d'atteindre le but ultérieur de
l'entreprise.
Exemple
- Au niveau du service commercial et marketing, l'objectif
peut être fixé en termes de ventes à réaliser.
- Le service du personnel peut avoir l'objectif, la
réduction des absences de 50%.
- Au niveau du service de production l'objectif peut
être avoir moins de déchet et rebus (produit raté).
Nous effectuerons un rapide survol des principales
caractéristiques économiques qui différencient les
entreprises.
I.2.3. TYPOLOGIE
Du point de vue économique, les entreprises peuvent
être classées selon leur taille, la nature de leur
activité, part secteur économique (déterminée par
leur activité principale).
0.1. NTAILLE DE L'ENTREPRISE
Selon ce critère, on distingue les entreprises des
grandes tailles, les petites et moyennes entreprises (PME), les toutes petites
entreprise (TPE), il n'existe par une définition uniforme de la taille
des entreprise chaque environnement utilisé des critères qui lui
sont propres. C'est ainsi que une PME dans un pays donné peut
être considérée comme une grande entreprise dans un autre
pays. Quelle que soit la classification adoptée, on fait souvent
référence au critère de l'effectif (nombre de personnes
occupées) pour définir en taille d'une entreprise.
Cette distinction des entreprises répond à une
finalité économique qui considère pour le pouvoir à
orienter son encadrement et son aide à l'égard des
entreprises.
En République Démocratique du Congo par exemple
est considérée comme :
|
Employés
|
Chiffres d'affaires en USD
|
Très grande entreprise (TPE)
|
1 à 5
|
1 à 10000 USD
|
La petite entreprise (PE)
|
6 à 50
|
10.000 à 50.000 USD
|
La moyenne entreprise (ME)
|
51 à 200
|
50.001 à 400.000 USD
|
La grande entreprise (GE)
|
200 au +
|
400001 au +
|
Source la charte de PMEA en RDC/service IPMEA/Katanga
0.2. NATURE D'ACTIVITE
On distingue généralement trois fromes
d'entreprises selon l'activité économique :
- L'entreprise commerciale : est celle qui consiste
à vendre en l'état les stocks de marchandises achetées.
C'est l'exemple des magasins, des boutiques de mode etc.
- L'entreprise industrielle : est celle qui transforme
les matières première, produits finis, lesquels sont
destinés à la vente il peut s'agir d'une activité
artisanale (boulangerie, menuiserie, savonniers) ; ou d'une industrie
géante à l'instar des concentrations.
- L'entreprise de service : est celle qui vend ses
services à d'autres agents économiques très souvent, le
service vendu n'est pas stockable, contrairement aux entreprise commerciale et
industrielle. C'est le cas d'une société de transport, d'une
polyclinique, d'une société de nettoyage etc.
0.3. PAR SECTEUR ECONOMIQUE (DETERMINATION PAR LEUR
ACTIVITE PRINCIPALE)
Ici, on valorise la notion des secteurs d'activité ou
des branches d'activités. En parlant du secteur d'activité ou se
réfère à Colin CLARK. Pour cet auteur, un secteur est un
domaine d'activité ayant un élément commun de
référence pour toutes les entreprises qui y évoluent.
Ainsi d'après ce critère, il distingue les entreprises primaires,
secondaires, et tertiaires.
- Secteur primaire :
Exploitant en commun l'élément naturel et elles
compriment trois sous catégories ;
· Les entreprises agricoles d'élevages et de
pèche exemple : les fermes, les plantations ;
· Les entreprises d'extradition des produits
pétrolières ou des hydrocarbures,
· Les entreprises de production minières,
ex : GECAMINES, MIBA, BOSS MINNING
- Secteur secondaire
Regroupe les activités liées à la
transformation des matières primaires issues du secteur
primaire ;
Exemple boulangerie, savonnière, les huileries.
- Secteur tertiaire
Ne produisent rien issu de la transformation, n'exploitent
aucun élément naturel, mais rendent, soit des services ou
commercialisent les produits fabriqués par les autres secteurs.
les entreprises tertiaire sont des 3 ordres :
- Les entreprises de prestation de services marchands
ex : CAA, HEWABORA,...
- Les administrations ou entreprise de prestation de services
non marchands. Ex : les divisions provinciale le ONG, etc.
- Les entreprises de distribution ex : les boutiques
d'habillement.
Cette classification des entreprises d'après leur
nature d'activité permet de dégager la contribution de chaque
catégorie d'entreprise à la création de la valeur
ajoutée dans l'entreprise.
SECTION 3 NOTION DE PME & DEVELOPPEMENT
ECONMIQUE
3.1. Définition
Comme nous avons souligné précédemment
que plusieurs définitions sont formulées, soit en fonctions du
chiffre d'affaire, soit en fonction des valeurs des investissements que soit en
fonction de l'effectif employés.
Retenons qu'il n'existe aucune définition à
valeur universelle dans le domaine de la petite et moyenne entreprise car
chaque pays utilise les critères qui lui sont propres.
C'est ainsi que, la définition telle qu'annoncée
par la loi n° 073-0 du 5 janvier 1973, instituant l'office de promotion
des petites et moyennes entreprises congolaise (OPEC) entend par
PME » les entreprises agricoles, commerciale industrielle et de
service qui sont la propriété des personnes physique de
nationalité congolaise ou de la société au capital
d'investissement détenu en majorité par des personnes physiques
ou morales dans les quelles tout les fonctions de gestions c'est-à-dire
administration, financière, production , commercialisation et
approvisionnement sont exercées par la chef de
l'entreprise .22(*)
3.2. CARACTERISTIQUES
Les petites et moyennes entreprises ont des
caractéristiques spécifiques :
- Petite taille ;
- Centralisation et personnalisation de la gestion autour du
propriétaire dirigeant ;
- Faible spécialisation ou peu formalisée,
- Stratégie intuitive ou peu formalisée,
- Forte proximité des acteurs dans un réseau
global,
- Système d'information interne simple et peu
formalisé,
- Capacité d'innover rapidement pour s'adapter au
marché,
- Organisation en réseaux : les PME se structurent
avec d'autres PME une répartition des taches s'opère (recherche,
production, commercialisation).
De ce qui précède, les caractéristiques
des PME peuvent se résumer comme suit :
· Une place prépondérante du chef
d'entreprise : il est souvent à l'origine des l'entreprise, il la
possède en grande partie, voire en totalité, il a alors un
pouvoir très tendre qu'il a du mal à partager. Un de grands
problèmes de ce type d'entreprise est la continuité après
la mort ou le départ de créateur,
· Une communication directe et peut
formalisée : ayant une structure d'organisation souple et peut
développée, la communication empruntera des voies directes. Les
relations personnelles sont privilégiées, le nombre des
salariés étant restreint,
· Un objectif de survie et de croissance :
l'objectif principal des PME est la survie, en effet de nombreux PME font
faillite dans les premières années plus a cause d'une mauvaise
gestion que pour des raisons commerciales. C'est pourquoi, pour des nombreux
chefs de PME, la survie de l'entreprise va pousser par une politique de
croissance (interne, le plus souvent), au détriment d'une politique de
profit maximale.
3.2. Les force des PME
Les PME disposent d'atouts, essentiellement liés
à leurs tailles :
- Une taille humaine : qui permet de meilleures relations
de travail entre salarié d'une part et patrons d'autre part, cette
cohésion est un facteur de motivation et donc
l'efficacité ;
- Une flexibilité : qui permet une plus grande
faculté d'adaptation, surtout en période de crise. Une PME pourra
plus facilement qu'une grande entreprise abandonner certaines productions et
s'orienter vers des nouveaux créneaux plus porteurs ;
- Un chef d'entreprise généralement dynamique
qui s'investit totalement dans son activité ;
- Les PME possèdent un savoir faire spécifique
qui leur confère un avantage sur les grandes entreprise. Elles ont
souvent une stratégie de recherche et d'innovation afin de maitriser et
de faire évaluer ce savoir faire ;
- Ne pouvant pas concurrencer directement les grandes
entreprises les PME ont souvent une stratégie de segmentation du
marché. Elles ne vont ainsi procéder à répondre
à la demande que d'une petite partie de marché ou de la
clientèle, mettant du point des stratégies.
0.1. LES faiblesses des PME
Malgré leurs atouts, les PME soiffèrent des
faiblesses importantes :
· Une grande sensibilité aux variations de la
conjoncture, car en période de récession, ce sont les PME qui
font d'abord faillite ;
· Une fragilité financière permanente due
à un manque de fond propre. De plus, les banque rechignent à leur
accorder des prêts et le font à des conditions souvent
défavorable ;
· Une mauvaise maitrise de technique de gestion surtout
chez les jeunes PME ;
· Une qualification de la moins d'oeuvre souvent
insuffisante de plus, la formation continue est peu développée
chez les PME ;
· Risque de dépendance vis-à-vis des
grandes entreprises et des clients (en cas de non paiement) ;
· L'exportation coute cher, aussi la plupart des PME
réalisent la quasi-totalité de leur activité sur le
territoire nationale ce qui le rend encore plus dépendante du
marché nationale.
0.2. CLASSIFICATION DES PME
Nous remarquons la présence de deux types de PME en RDC
celles évoluant dans le secteur formule et celle évoluant dans le
secteur informel.
0.2.1. Les PME du secteur formel :
Dans la plupart de cas, en RDC, il est difficile de faire une
démarcation entre entreprise évoluent dans le secteur formel et
informel. Leur distinctions réside dans le fait que les PME du secteur
forme ont une comptabilité tenue de façon
régulière ; elles sont souvent contrôlées par
le pouvoir public et sont officiellement reconnu par les régimes
fiscal. Les PME du secteur formel sont les entreprises dont l'activité
exige un minimum d'organisation, un personnel compétent, formé et
instruit.
0.2.2. Les PME du secteur informel :
Les PME de ce secteur sont toute activité
économique spontanée échappant en grande partie au
contrôle de l'administration, non recensées par l'Etat non
reconnus par les fiscs.
0.3. Les critères des PME
0.3.1. Critères qualitatifs :
Ce critère repose plus sur la réalité
socio-économique par son caractère descriptif. Les
différentes définitions qualitatives des PME mettent tout
l'accent à de degré divers, sur les éléments
distinctif et caractéristiques d'une entreprise de petite et moyenne
dimension.
En prenant en compte l'optique ou encore l'aspect humain qui
est directement lié à l'entreprise, car jouissant d'une
indépendance du fait qu'elle soit dirigée par ses
propriétaires d'une manière personnalisée. Elle se trouve
dans la plupart des cas dans un marché dans lequel elle a une part
relativement restreinte.
Comme le spécifie julien. P. dans sa dimension humaine
comme une unité de production ou de distribution, une unité de
direction et de gestion sous l'autorité d'un dirigeant
entérinement responsable de l'entreprise dont il est souvent le
propriétaire et est directement lié à la vie de
l'entreprise.23(*)
0.3.2. Critères quantitatifs
Les critères quantitatifs sont les plus usuels ou
adoptés par différents chercheurs de PME celles-ci ont la
mérite de la simplicité.
Ainsi, ces critères tiennent compte de certains
paramètres qui semblent être accepté dans bon nombre des
pays tels que les chiffres d'affaire et le nombre d'employés.
L'article 2 du décret n° 086 du 10/07/2003
définit la PME comme étant toute entreprise, quelque soit sa
frome juridique, qui emploi un personnel moins de 200 personnes et dont la
valeur totale du chiffre d'affaire ne dépasse pas
448.000.000fc.24(*)
0.3.3. Critères multicritères
L'approche multicritère de la PME à
également été développé dans l'analyse
réalisé en 1968 pour M. WITRIN est consacrée aux PME.
A coté de l'élément humain, l'analyse met
aussi en exergue divers autres caractéristiques plus descriptif telles
pour l'élaboration d'une définition qualificative :
- Un personnel de direction relativement peu
spécialisé,
- Des contacts personnels étroits entre les organes
supérieurs de direction et les ouvriers, les clients fournisseurs,
- Manque de position de force pour négocier les achats
et ventes.25(*)
Les législateurs fiscal Congolais distingue quatre
catégories des PME en se rapportant du chiffre d'affaires
annuel :
1. Les PME de 1ere catégorie
Les PME de cette catégorie se caractérise par un
chiffre d'affaire annuel est supérieur à 12.000.000 de FC, elles
sont soumises à un taux d'imposition de 40% pour les entreprises
sociétés et au taux progressif individuel.
2. Les PME de 2eme catégorie
Sont celles dont le chiffre d'affaires est compris entre
12.000.000 et 6.000.000FC, elles sont imposées sur base des revenus
et du chiffre d'affaire réalisé et selon un barème
d'imposition à taux progressif des personnes physiques.
3. Les PME de 3eme catégorie
Sont celle ; dont le chiffre d'affaire annuel se situe
entre 6.000.000 et 3.000.000 de FC. Ces PME sont soumises au régime
d'imposition forfaire dont le tarif est fixé par arrête du
ministre de finances.
4. Les PME de 4emecatégorie
Les PME de la 4eme catégorie dont le
chiffre d'affaire est moins de 300.000Fc, elles sont soumise ou régime
de la patente et s'acquittent d'une contribution dont les taux sont
fixées par le ministère de finance.
4.1. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
A. ECONOMIE :
L'économie dans le cadre de notre travail est
définie comme étant une activité humaine qui consiste
à la production, la distribution, l'échange et la consommation
des produits et service.26(*)
L'activité économique est repartie en secteur
dont le secteur primaire, secondaire et tertiaire.
B. DEVELOPPEMENT :
Le développement se définit comme la combinaison
des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte de
faire croitre cumulativement et durablement son produit réel
global27(*).
Il est aussi l'amélioration des conditions de vie de la
population, du niveau d'instruction de l'état de santé et de
l'égalité des classes sociales.
Pour ce faire ; le développement économique
fait une référence à l'ensemble des mutations ou
changement positif sur le plan technique, démographique, social,
sanitaire... que peut construire une région un pays, une ville.
CHAPITRE. II. LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES DE
LA VILLE DE LUBUMBASHI
1.1. Aperçu historique28(*)
Toute fois, nous rappelons que la ville de Lubumbashi
était jadis appelé Elisabeth ville, est le chef lieu de la
province du Katanga. Cette dernière puise son origine à la
découverte du gisement du cuivre aussi qu'à la mise en
exploitation par l'union minière du Haut Katanga (UMHK). Celle-ci fut
implantée sur le site Lubumbashi appellation de la rivière qui
baigne.
C'est à partir de 1907 que le comité
spécial du Katanga (CSK) du nom de l'Etat et de la compagnie du Katanga
assurant la mise en valeur de cette province, se rendra compte de l'essor que
prendra cette industrie qui nécessitait l'existence d'un centre
administratif et commercial à proximité des mines et des usines
chargera son représentant Emile WANGERME te transféra le
siège du CSK à Lukonzolwa leur (LAC Moero) aux environs de la
première mine exploitée » étoile du Congo
à Kalukalaku (commune Ruashi).
La ville de Lubumbashi à pris sa naissance en 1910
lorsqu'on choisit le plateau et la bourgade qui dominait la rivière
Lubumbashi au moment de l'entrée venant du sud.
C'est sur ce plateau habité à part à de
1906, caractérisé par une savane infinie, hersé des
termitières, à la terre ocre et à la maigre
végétation, savane verte en saison des pluies et rouge en saison
sèche qui s'ériger au fil des temps le ville d'Elisabeth ville,
nom de l'épouse du Roi Albert 1er, devenu soixante dix ans
après Lubumbashi.
Par ordonnance n° 298/A/10. Du 25 juin 1941, cette
bourgade s'étendra n'a guère que l'avenue limite sud
(actuellement Likasi) à l'avenu drogman (KIMBANGU) au Nord et à
l'Est le rail du chemin de fer et à l'Ouest l'actuel avenue Kamanyola et
les usines Gécamines et grouillant d'une population complète,
Lubumbashi jouira de statut de ville.
1.2. Situation géographique
a. Limite territoriale :
La ville de Lubumbashi est ceinture par le territoire de
KIPUSHI, district du Haut Katanga, ses limites géographiquement sont
déterminées comme suit :
- Au nord par le quartier KASSAPA à 15 km de la route
Likasi dans la commune connexe ;
- Au sud par le quartier KALEBUKA et KASUNGAMI dans la commune
annexe ;
- A l'est par la rivière KAMABAKA ;
- A l'Ouest par le quartier KISANGA et MUNUA.
La commune annexe constitue l'espace vert de la ville et
forme la ceinture de cette dernière à tous les points cardinaux
et constitue l'espace vert.
b) coordonné géographiques :
Elle est limité par 11° 36' de latitude Nord,
11° 42' de latitude su : 27° de longitude et enfin 27° 30'
de la longitude Ouest.
c) superficie : sa superficie est de 747
km2
e) type de climat : une alternance de deux saison se
caractérisent chaque armée dans la ville de Lubumbashi à
savoir :
1. la saison des pluies : de novembre à avril avec
une emprise de deux mois de chaleur (septembre et octobre).
2. la saison sèche : à partir d'avril
jusqu'au mois de septembre avec une particularité de deux mois de froid
(juin et juillet).
La variation de la température oscille entre 15'et 30'
c avec un pluviomètre annuel variant toujours entre 2000 et 3000 mm.
La nature du sol est à la fois alluvionnaire,
sablo-argileux et limon-argileux. Le relief du sol s'élargit à
certains endroits par des villes. Les renseignements sur le sous, sol est
constitué d'une diversité de minerais (cuivre, cobalt, fer
etc.).
La végétation dominante est la savane
boisée, une végétation herbeuse présumée
d'une forêt éclaire qui subit de dégradation à cause
des dépassements interne et incontrôlé, sol pauvre, rouge
jaunâtre et latérite riche en fer.
f) hydrographie
Au nord Ouest vers le sud-est deux grandes rivières
transverses la ville à savoir : KAFUBU et LUBUMBASHI. La ville
compte également cinq réseaux de faible débit en saison
sèche qui composent son bassin hydrographique. ce son les
suivant :
- KAMALONDO, RUASHI, KATUBA, KIMILOLO, NAVIUNDU
g) population
Etant un centre urbain, la ville de Lubumbashi englobe toutes
les tribus des provinces confondues.
Statistique :
Tableau N°01 : composition de la population de la
ville de Lubumbashi.
VILLE DE LUBUMBASHI
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
NATIONAUX
|
304613
|
299031
|
367316
|
389852
|
1360812
|
ETRANGERS
|
3242
|
3240
|
3330
|
3118
|
12930
|
TOTAL
|
307855
|
302271
|
370646
|
392970
|
1.372.726
|
Source : Bureau de l'administration
générale de la mairie de Lubumbashi, dans son rapport annuel de
2009.p 1-56
1.3. Situation politico-administrative :
La ville étant chef lieu de la province du Katanga,
abrite les institutions provinciales à savoir : le gouvernement
provincial, la direction des provinces, les divisions ministérielles et
la cour d'appel sans oublier la région militaire et une inspection
provinciale de la police.
La ville est dirigée par un maire de la ville. La ville
est administrativement diversité en six communes urbaines et une
semi-rurale (commune annexe). Ces communes sont aussi subdivisées en 43
quartiers où ces dernier sont constituées par des avenues qui
à leur tour constituent des rues.
Le tableau ci-dessous représente la répartition
administrative de la ville de Lubumbashi :
Tableau N°02 Présentation administrative de la
ville de Lubumbashi.
SUBD. ADM
NOMBRES
|
COMMUNES
|
QUARTIERS
|
7
|
43
|
N°
|
Commune
ANNEXE
|
Commune KAMALONDO
|
Commune KAPEMBA
|
Commune KATUBA
|
Commune KENYA
|
Commune LUBUMBASHI
|
Commune RUASHI
|
01
|
KALEBUKA
|
KITUMAINI
|
BEL AIR I
|
BANAKAT I
|
LOALABA
|
GAMBELA
|
BENDERA
|
02
|
KASSAPA
|
NJANJA
|
BEL AIR II
|
BUKAMA
|
LUAPULA
|
KAWJWZ
|
KALUKOLOKU
|
03
|
KASUNGAMI
|
-
|
BONGONGA
|
KAPONDA NORD
|
LUVUA
|
KIWELE
|
MATOLEO
|
04
|
KIMBEMBE
|
-
|
INDUSTRIEL
|
KAPENDA SUD
|
-
|
LODO GOLF
|
CONGO
|
05
|
KISANGA
|
-
|
KAFUBU
|
KISALE
|
-
|
MAKUTA NO
|
KAWAMA
|
06
|
LUWOWOSHI
|
-
|
KAMPEMBA
|
LUFIRA
|
|
MAMPALA
|
LWANO
|
07
|
MUNUA
|
-
|
KIGOMA
|
MUSUMBA
|
|
|
SHIDIMA
|
08
|
NAVIUNDU
|
-
|
|
N'SELE
|
|
|
|
09
|
|
-
|
|
UPEMBA
|
|
|
|
Source : Bureau de l'administration
générale de la mairie de Lubumbashi, dans son rapport annuel de
2009.p 1-56
1.4 Situation Economique :
Les agrégats économiques de la ville de
Lubumbashi sont prédominés par les activités du secteur
tertiaire plus tôt que de secondaire et primaire.
1.4.1. Agricultures, Pèche, Elevage :
A. plantation organisée
La ville n'est pas un milieu proprement agricole, ce qui fait
que très peut d'élément peuvent y apporter une quelconque
fluctuation.
Lubumbashi étant une agglomération commerciale
où les produits agricoles consommées viennent exclusivement de
l'extérieur de la ville et surtout importé d e
l'extérieur du pays.
Néanmoins les quelques les cultures y pratiquées
et méritent un regard important.
b) Production vivrière d'exploitation :
- le maïs : culture principale et aliment de base de
la population, pratiquée presque par touts les planteurs. La production
locales est très faible, car le maïs se consomme à
l'état vers.
- Le manioc : féculent de haute valeur nutritive,
commence à être utilisé dans l'alimentation, sa culture
pratiqués sans engrais intéresse bien les planteurs qui
malheureusement manque des variétés améliorées.
- les arachides : pratiquées exclusivement pour le
commerce ; en fait cette légumineuse répond bien au sol.
Elle est consommée en frais ou comme épices dans des nombreux
légumes.
- les Haricots : de moins pratiquée à
cause de la variation climatique et aux prédateurs (parasites ex :
titole) qui détruisent considérablement les cultures dans cette
catégories, c'est le soya et le Kunde qui émergent du lot.
- Patate douce : l'introduction des
variétés, la culture de la patate douce connait un
véritable envol moins exigeant même sur le sol pauvre
B. LA PECHE :
Le secteur de la pèche n'est pas très
exploité dans la ville de Lubumbashi qui ne renferme aucun bief
maritime. L'activité qui pouvait être exploitée dans la
juridiction, serait la pisciculture, mais cette dernière est
laissée à la merci des amateurs.
C. LA CHASSE
La ville n'a pas des espaces pour la pratique de la chasse,
d'où la réglementation de celui-ci n'a pas raison d'être
évoqué dans ce domaine.
D.ELEVAGE
Elevage bétail :
Tableau n° 3 : Présente les fermes de la
ville de Lubumbashi.
Axe
|
Nom
|
Propriétaire
|
Porc
|
Mouton
|
Lapin
|
Route KIPUSHI
|
|
|
75
|
155
|
10
|
|
MIMBULU
|
Groupe fermil
|
55
|
2
|
70
|
|
CHEM CHEM
|
Prêtre catholique
|
18
|
5
|
45
|
KIMBEMBE
|
KAKANJA
|
Prêtre salésien
|
45
|
2
|
9
|
Route KASENGA
|
KISIMBA
|
Pasteur KALABO
|
|
4
|
|
Route MUNAMA
|
VIENS & VOIES
|
KITUO
|
52
|
3
|
15
|
|
KGI
|
KITUDJE
|
560
|
1
|
|
|
NUMEBR ONE
|
FINEU
|
|
|
|
Source : Bureau de l'administration
générale de la mairie de Lubumbashi, dans son rapport annuel de
2009.
Ce tableau montre les différents sites d'élevage
que la ville regorge et différents animaux élevés,
l'effectif du petit bétail est très difficile a maitriser tant
que ce sont des bête à consommation courante. Même les
chiffres avancés sont loin de réflecteur la
réalité, dans l'ensemble, l'élevage où petit
bétail n'attire pas beaucoup d'amateurs aux à cause de plusieurs
faits à savoir : la sécurité, manque de financement
et d'encadrement, pillage et vol.
E) COMMERCE
La ville dispose de nombreux centres commerciaux où
s'opèrent plusieurs activités. C'est le cas des différents
marchés communs, des grandes artères de la ville se trouvant dans
différentes communes.
La ville de Lubumbashi présente un atout majeur pouvant
contribuer largement au développement économique
d'opportunité susceptible de favoriser autant d'éclosion que le
développement des PME.
La ville compte une population plus au moins de 1 millions
d'habitants où cette dernière est considérée comme
un atout au développement économique, car capable de soutenir la
consommation sur le marché interne.
Cependant suite au mesures de la politique de la
Zaïrianisation en 1973 ainsi que à la crise de production que
connait la Gécamines de nos jours, la plus part de PME ont disparus ou
soit sont en difficulté de fonctionnement et l'infrastructure
créée en son temps n'en reste pas moins importante pour favoriser
le développement à la fois de la ville et les PME qui seront
orientées vers d'autre marché.
Sur le plan agro pastoral, le sol de la ville est favorable
à une diversité de culture vivrière et industrielle
à savoir manioc, le riz, haricot, etc. avec un climat ainsi qu'une
végétation rendant aise l'élevage sur toute
l'étendre de la ville.
SECTION .2. EVOLUTION DES PME LUSHOISES
Si nous remontons le temps à partir de
l'indépendance pour montrer comment les PME avaient évolue, c'est
pour avoir une idée claire sur le comportement évolutif qu'a
parcouru le secteur privé de la République Démocratique du
Congo en générale et en particulière la ville de
Lubumbashi.
Avant l'indépendance, l'économie nationale
était entre les mains des firmes étrangères qui
opéraient au pays car la quasi-totalité des PME se trouvaient
sous la direction des firmes étrangères. L'assistance à la
PME durant la période qui a précédé
l'indépendance était à l'avantage des colons dans sa
majeure partie et au détriment des nationaux. L'accession du pays
à l'indépendance plongera ce dernier dans une période
instable.
C'est en 1973 que le gouvernement de la deuxième
République prendra l'initiative de motiver les nationaux à
créer les PME par :
- l'institution d'un régime d'agreement de PME qui fait
bénéficier l'investissement et des divers avantages sociaux et
financiers,
- la création d'un fonds de garantie de crédits
aux PME dans le but de faciliter l'accès des entreprises aux
crédits bancaires.
Il convient de signaler que le petit code des investissements
contient un ensemble des mesures d'encouragement des investissements productifs
réalisés par les PME.
Ces mesures portant sur les avantages douaniers à
l'importation des équipements et matériaux à la
réalisation des investissements, des avantages fiscaux par
l'exonération temporaire des contributions sur le chiffre d'affaire et
le revenu, l'autorisation de calculer les amortissements selon le taux
dégressifs et le fonds de garantir de crédit aux PME de la
RDC.
En 1981, la création de la FEC (ex ANEZA) par
ordonnance présidentielle récit du gouvernement la mission de
développer ses structures en vue de la promotion des PME.
Ces expériences positives amèneront les
instances supérieures à créer en 1996 la direction des PME
en vue de coordonner toutes les actions en faveur de cette catégorie
d'entreprise.29(*)
Pour ce faire, après analyse général
explicatif de l'évolution des PME, voici maintenant un tableau
explicatif de l'évolution des PME de la ville de Lubumbashi.
Ce tableau retrace l'évolution par secteur
d'activité dont primaire, secondaire et tertiaire de l'effectif des PME
que regorge la ville de Lubumbashi allant de la période de 2006 à
2010 qui couvre notre période d'analyse dont les renseignements
recueillis auprès de la division provinciale PMEA Katanga.
Tableau n°04 : Evolution des petites et moyennes
entreprises de la ville de Lubumbashi.
Années
Secteur
d'activités
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Secteur primaire
|
30
|
55
|
45
|
60
|
70
|
Secteur secondaire
|
125
|
139
|
100
|
150
|
200
|
Secteur tertiaire
|
186
|
205
|
186
|
230
|
399
|
Total
|
341
|
399
|
350
|
440
|
669
|
Source : répertoire des entreprises commerciales
industrielles et de service PMEA/Katanga.
Comme vous le constater sur le tableau ci-dessus qui montre
ou présente l'évolution par secteur d'activité des PME
évoluant dans la ville de Lubumbashi où l'écart en nombre
entre ces trois secteurs très est remarquable.
La justification de ce phénomène est que comme
le tableau l'indique, la majeure partie des PME se trouvent dans les secteurs
tertiaire parce qu'elle est caractérisée par le commerce de gros
et de détail que les entrepreneurs se refugient dans ce domaine par le
simple fait que la création de ce type d'entreprise ne nécessite
pas d'importante somme d'argent.
Par contre le secteur secondaire renferme de petites
industries de transformation à besoin pour la création de ce
type d'entreprise nécessite aussi un capital plus considérable et
d'un personnel qualifié pour son bon fonctionnement.
Enfin le secteur primaire qui exige à son tour plus de
capitaux que les autres secteurs, pour cela comme vous pouvez le constater sur
le tableau ci-haut, que les petits nombres que présente ces entreprises
dont la majeure partie se trouve dans les mines.
Voici pour ce faire le graphique explicatif de
l'évolution des PME dans la ville de Lubumbashi :
Source : graphique établie par nous-mêmes
à partir des données du tableau n°04.
1.1. Nomenclature indicative des métiers
Voici la nomenclature indicative des activités des
entreprises prévues en RDC :
1.1.1. Secteur Primaire :
a. agriculture, pèche et élevage
- culture du mais, manioc, arachide, café, riz, millet,
coton
- culture maraichère, de palmier à huile, du
tabac,
- apiculture
- aviculture
- ponderie,
- chasse.
b. Mines et Carrières
- extraction de cuivre, de l'étain, du platine, du
plomb, du coltan de l'argent, cassitérite, de zinc etc.
c) filières bois
- coup et production des grumes
- fabrication de braise.
1.1.2. Secteur Secondaire
a. Branche agro-alimentaire
- boucherie
- huilerie
- brasserie
- biscuiterie
- bonbonnerie
- limonadière
- charcuterie
- confiserie
- crémerie
- laiterie
- minoterie
- fabrique de chalumonage
- sucrerie
- rizerie
- fabrique de beignet
- boulangerie
- fromagerie
- margarineries
b. branche d'habillement et textile
- teinturerie
- coupe et couture
- filature
- tricotage
- broderie
- biométrie
c. branche de cuir et chaussure
- fabrique de ceinture
- fabrique de sacoches
- monoquinerie
- la peausserie
d. branche de bois
- scierie
- literie
- charpentier
- ébénisterie
- menuiserie
e. branche de la chimie
- fabrique des acides
- fabrique des détergents
- fabrique de la peinture
- parfumerie
- savonnerie
- laboratoire
- fabrique d'alcool et liqueurs
- fabrique d'eau de javel
- fabrique de la colle
- fabrique des produits cosmétique
- bouteillerie
- sacherie
f. branche du bâtiment :( fabrique construction
mécanique et métallurgique et oeuvre)
- fabrique des pneus mécaniques
- maçonnerie
- forge
- fabrique de four à braise
- fabrique de béton
- fabrique des clous
- plomberie
- chaudronnerie
- vitrine
- verrerie
- climatisation tec.
g. Branches de beaux arts et d'artisanat d'art et de
création
- Bijouterie
- Décoration et peinture
- Gravure
- Sculpture
- orfèvrerie
- Production musicale
- Architecture
- Photographie
- Céramique
- Fabrique d'oeuvres etc.
1.1.3. Secteur Tertiaire :
a. Commerce
- Commerce de traite
- Petite boutique
- Petit magasins de moins de 10 ouvrières
- Petite conserverie
- Poissonnerie
- Dépôt et vente de boisson
- Dépôt et vente du pain
- Dépôt et vente du ciment
- Dépôt et vente de braise
- Chambre froide
- Vianderie
b. Services
· Entretien et maintenance
- Atelier d'ajustage
- Atelier de soudure
- Plomberie
- Atelier électronique
- Atelier électromécanique
- Atelier du froid
- Atelier de réparation des montres
- Petite bureautique et secrétariat
- Atelier de mécanographie
- Nettoyage et jardinage
- Quincaillerie
- Buanderie
- Magasins pièces de rechange
- Studio photo et laboratoire
- Centre de métiers
- Photocopie
- Garage automobile
- Quado.
· Transport et communication
- Transport par chariot
- Transport par bus et taxi-bus
- Transport par pirogue
- Transport par camion
- Maison de communication
- Téléphone cellulaire
- Dépôt et tondage
· Tourisme et loisir
- Exploration au bar
- Hôtellerie
- Terrasse
- Salle, théâtre
- Site (hydrographie et monument
- Maison de jeux
- Maison de cinéma et vidéo
- Restaurant
- Cabaret
- Autres site divers
· Soin et santé publique
- Maison de balayage
- Petit dispensaire
- Petite médecine
- Petit centre de santé
- Petite pharmacie et dépôt pharmaceutique.
· Beauté
- Parfumerie
- Maison de coiffure
- Maison de louage
- Cirage soulier etc.
· Intermédiation et de
représentation
- Commission en bail.
- Représentation commerciale
- Autres agences commerciales
- Les agences de services
- Ouvrage en bail
- Chambre cambiaire
- Commissionnaire
- Négociant
- Courtier
- Manutentionnaire
- Débarqueur
· Profession d'encadrement
- ONG et ASBL
- Fédération
- Confédération
- Coopérations
- Corporation
- Mutuelles
- Maison, centre, garage et atelier
- Tontine
- Caisse l'épargne.30(*)
Section .2. ORGANISME D'APPUI A LA P .M. E
2 1 Impact de financement sur la situation de
l'entreprise
Dans cette partie du travail, nous offrons l'occasion
d'exposer au vue et au su de nos lecteurs les apports tant positif que
négatif au financement sur le cycle de vie d'entreprise. Le financement
d'une entreprise produit plus des conséquences positives que
négatives du fait que devant une abondance des apports positif du
financement, nous sommes en mesure de faire passer en revue quelques
possibilités sur l'impact du financement.
De prime à abord, le financement permet à
l'entreprise de maximiser sa valeur. Or nous sommes sans ignorer que la
maximisation de la valeur d'une entreprise est appréciée par
rapport au patrimoine ou à la richesse accumulées par cette
dernière en tenant compte des résultats attendus dans les futures
grâce à la mise en oeuvre du patrimoine accumulé.
Le financement permet à l'entreprise de maintenir le
nouveau satisfaisant ses performances de productions, plus
précisément encore, l'autofinancement permet d'assurera
l'indépendance financière de l'entreprise et à accroitre
sa capacité de l'endettement sans entraver d'important couts de
transaction, ni de risque de contrôle, le financement aux entreprises en
capacité de financement ainsi que la limitation injustifiable des
possibilités de son développement, car parmi le sérieux
problèmes que rencontre les entreprise récentes est l'aide au
financement.
Cependant, le financement aura au contraire des
conséquences négatives sur l'entreprise lorsque cette derniers
dégage une situation telle que le produit d'exploitation submergé
par les charges d'exploitations qui amènera l'entreprise à subir
une perte qui affectera sur le financement lors de remboursement , car elle ne
sera plus en mesure de supporter le remboursement qui constitue automatiquement
une charge (dette) à laquelle doit subir de services de cette charge.
Ainsi, nous tenons à expliquer ce fait réel en
s'appuyant sur la théorie de MODIGLIANIE qui stipule que la valeur d'une
entreprise non endetté est égale à celle d'une entreprise
endettée en absence de l'imposition. Voila ce qui nous amène
à prendre quelques cas concret d'entreprise qui ont reçu le
financement au près des organismes d'appuis tel que la FPI (fonds de
promotions des industries) et la banque centrale du Congo que nous aurons
l'occasion de vous retracez sur un tableau synthétique produit par des
organismes au cours de leur processus de financement.
C'est ainsi que nous vous présentons ces cas de
financement sans tenir compte des entreprise qui constituent notre
échantillon qui seront présentés sur le
précédent chapitre en vue de nous servir d'exemple
Pour faire montre l'impact de financement aux PME par les
organismes d'appui dont le FPI et la BCC
TABLEAU N°05 FINANCEMENT DES PME PAR FPI EN USD
N°
|
ANNEE
ENTREPRISES
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
01
|
KIBWESAKINA
|
-
|
-
|
-
|
-
|
906143
|
-
|
02
|
GEMING CONGO
|
357813
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
03
|
FERMIL
|
-
|
-
|
137428
|
327876
|
518324
|
-
|
04
|
YAV A MUYET
|
-
|
-
|
-
|
-
|
52254,87
|
-
|
05
|
MANOAH
|
-
|
260042
|
270793
|
-
|
-
|
-
|
06
|
BON PRIX
|
286134
|
-
|
-
|
443756
|
-
|
-
|
07
|
OUGADOUGOU
|
-
|
-
|
137428
|
327876
|
518324
|
-
|
08
|
CONTRAGER
|
-
|
-
|
760498
|
-
|
-
|
-
|
09
|
ETS KABWEBU
|
61799
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
110
|
ETS ALELOUA
|
287609
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Source : service technique FPI/Katanga
Le constat sur ce tableau de financement ci-haut, il ya
certaines entreprise lors de notre période d'analyse choisie de 2006
à 2010 ont été financé tout aux plus deux fois.
Nous avions recueilli ce propos au sein de FPI que ces entreprises qui ont
été financé plus de deux fois devaient présenter
une situation favorable par rapport à celle financée une seule
fois car le financement des entreprise par le FPI par d'une clause que ces
entreprises doivent respecter pour mériter ou espérer un autre
financement.
TABLEAU N°6 FINANCEMENT DES PME PAR BCDC (en USD)
N°
|
ANNEE
ENTREPRISES
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
01
|
KIKAS
|
60.000
|
70.000
|
24300
|
30.000
|
-
|
-
|
2
|
AKILIMALI
|
40.000
|
50.000
|
116250
|
30.000
|
-
|
-
|
03
|
KAPATAGROS
|
30.000
|
30.000
|
-
|
150.000
|
-
|
-
|
4
|
HYPERPSARO
|
400.000
|
500.000
|
-
|
120.000
|
-
|
-
|
5
|
DEMOURA
|
-
|
-
|
30.000
|
-
|
-
|
-
|
6
|
YAV A MUYET
|
20.000
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
7
|
MULYKAP
|
50.000
|
70.000
|
243000
|
30.000
|
-
|
-
|
8
|
RELACOM
|
-
|
-
|
20.000
|
-
|
-
|
-
|
9
|
CONGOLAIS PETROLE
|
80.000
|
150.000
|
-
|
150.000
|
-
|
-
|
10
|
SOCO CONGO
|
-
|
-
|
100.000
|
-
|
-
|
-
|
Source : BCC
2.2. OFFICE DES PROMO·TIONS DES PETITES ET MOYENNES
ENTREPRISES CONGOLASES (OPEC)
Les interventions de l'OPEC sont orientées vers :
- La recherche des solutions aux obstacles à
l'éclosion des PME en RDC,
- La promotion de l'esprit d'entreprise pour un
développement durable meilleur des PME.
L'OPEC regorge d'une gamme de services parmi les quels :
des études générales et sectorielle sur les PME,
l'élaboration d'étude de faisabilité des projets et des
dossiers de demande de financement, l'assistance aux démarche
administrative et juridique pour la constitution et la facilité de
l'exercice d'entreprise en RDC, la formation et le perfectionnement de chef
d'entreprise et de leur personnel pour l'organisation de séminaire
formation, l'assistance techniques dans le choix de la technologie et
l'équipement ; l'expertise immobilière, les travaux
d'architecture, l'assistance conçue en gestion par la réalisation
de diagnostic d'entreprise, la proposition de plan de redressement, la
condition et la mise en place d'outils de gestions adaptés, l'aider
à la tenue de la comptabilité, assistance à la
commercialisation par des exposition , vente et recherches marchés.
Les secteurs de l'intervention de l'OPEC sont orientés
en priorité vers l'agriculture, l'élevage, la petite industrie,
l'agro-industriel et les services.
2.3 LA FEDERATION DES ENTREPRISES CONGOLAIS (FEC)
La FEC constitue en RDC l'organisation patronale la plus
représentative du secteur privé, elle est attachée
à son indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics pour qui
elle est un partenaire privilégiés.
La FEC a comme mission et organise :
- Des rencontres de ses membres par secteur d'activités
en vue d'un échange d'expériences et de recherche commune de la
solution aux problèmes qui se posent dans leurs secteurs,
- La délivrance de certificats d'origines ;
- La composition complète de dossiers de demande de
crédit et le suivi auprès des bailleurs de fonds,
- La recherche de financement auprès des banques et aux
autres institutions financières nationales qu'internationales en faveur
de ses membres ;
- L'intervention en faveur de ses membres en cas de
concurrence de loyale, de litiges commerciaux ;
- L'assistance à la création et installation
d'entreprises.
CHAPITRE III. ETUDE PAR SECTEUR ECONOMIQUE DES
ACTIVITES DES PETIETES ET MOYENNES ENTREPRISE
Ce chapitre s'attachera à faire une présentation
de l'échantillon des PME lesquelles seront minutieusement
analysées en première section ; après avoir
présenté l'échantillon des entreprises
représentatives de la population mère (toutes les PME de la
ville de Lubumbashi), la deuxième section étalera les
données des échantillons des entreprises et la troisième
section va aborder le traitement des ces données.
Section 1 Présentation des PME constituant
l'échantillon
Pour éviter de nager dans les méandres ;
nous avons constitué sur base de nos recherches et moyens mis en
disposition pour notre étude, un échantillon représentatif
des PME repartis dans chaque secteur dont le primaire, le secondaire et le
tertiaire choisis d'une manière aléatoire.
Car, la représentation de l'échantillon est
appelée à donner une image fidele de la composition de la
population mère.
En vue de respecter les normes de la
représentativité de l'échantillon, qui stipule que
l'échantillon aucun échantillon doit comporter moins de 30
unités, pour ce faire notre échantillon est constitué de
30 PME prises chacunes dans la proportion de 10 PME par secteur que
voici :
a. Secteur primaire
1. GENIMING CONGO
2. CAPRIME
3. CONGO METAL
4. FIRST MINING
5. KALUKULU METAL
6. KANTANGA METAL
7. GROUPE FERMIL
8. NUMBER ONE
9. BAKANJA
10. EVABUKA
b) secteur secondaire
1. WAKUBIKUJU
2. RELACOM
3. KATANGA MOUSSE
4. MANOAH
5. KATANGA PLASTIQUE
6. AGRI FOOD MINOTERIE
7. LA BRIOCHE
8. OUAGADOUGOU
9. UNITED SOAP
10. SCIERIE BELAIR
c) secteur tertiaire
1. HAKUNA MATATA
2. AKILI MALI
3. LUPAKIS
4. BENGO CONSTRUCTION
5. HOTEL OISIS
6. AZEEMA
7. TRANSCIK CONGO SERVICE
8. EXPRESS HOTEL
9. LABO PHOTO SIGMA
10. MULACOM
Voilà en quelque sorte les petites et moyennes
entreprise qui constituent l'échantillon représentatif et qui
seront analysées à fin d'en dégager de conclusion que nous
aurons à généraliser sur l'ensemble des petites et
moyennes entreprises de la ville de Lubumbashi.
Signalons que les petites et moyennes entreprises ainsi
présentées ci-haut sont tirées dans le répertoire
des petites et moyennes entreprises de la division provinciale des petites et
moyennes entreprises et artisanat du Katanga (IPMEA).
Section 2 Présentation des Données
Dans cette section nous allons analyser l'évolution de
la production des petites et moyennes entreprises en termes de valeur
ajoutée. Comme le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur
permettant de mesurer la croissance économique d'un pays ; pour ce
faire nous avons jugé utile de dégager la part des petites et
moyennes entreprises dans les PIB en nous basant sur l'analyse de leur valeur
ajoutée que ces entreprises contribuent dans le budget provincial du
Katanga allant de la période de 2006 à 2010. En tenant compte de
production des nos entreprises échantillons.
Voici le tableau explicatif de l'évolution de la valeur
ajoutée des petites et moyennes entreprises par secteur
d'activité tirée de statistique de la division provinciale de
PMEA de Katanga allant de la période de 2006 à 2010.
TABLEAU N°01 EVOLUTION DE LA VALEUR AJOUTEE DES PME PAR
SECTEUR D'ACTIVITE DE 200 A 2010 EN USD
|
Secteur primaire
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
CONGO METAL
|
-
|
4670
|
1200
|
12640
|
786650
|
FIRST MINING
|
15340
|
11325
|
-
|
7850
|
38179
|
KANTANGA METAL
|
6060
|
7815
|
2700
|
4110
|
30000
|
CAPRIME
|
-
|
-
|
800
|
5200
|
30586
|
NUMBER ONE
|
2307
|
8680
|
340
|
11400
|
48874
|
GROUPE FERMIL
|
7800
|
9600
|
5290
|
6685
|
62288
|
BAKANJA
|
4750
|
2750
|
2300
|
12453
|
32675
|
GEMINING CONGO
|
6860
|
28430
|
4750
|
27546
|
-
|
EVABUKA
|
2140
|
16604
|
2950
|
35279
|
24571
|
KALUKUTA METAL
|
6143
|
20166
|
-
|
-
|
702161
|
S/TOTAL
|
51400
|
100040
|
20330
|
123163
|
416054
|
|
Secteur secondaire
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
WAKUBIKUYU
|
13500
|
7870
|
233
|
4583
|
15600
|
RELACOM
|
20000
|
11400
|
1230
|
23640
|
164074
|
AGRI FOOD MINOTERIE
|
10300
|
6780
|
2400
|
17600
|
90813
|
MANOAH
|
7000
|
24003
|
3540
|
9540
|
58296
|
KATANGA MOUSSE
|
-
|
17300
|
4063
|
12670
|
173356
|
KATANGA PASTIQUE
|
1250
|
-
|
8864
|
42490
|
80784
|
UNITED SOAP
|
9070
|
3640
|
4400
|
33680
|
106363
|
OUAGADOUGOU
|
4670
|
23750
|
5200
|
46320
|
112388
|
BON PAIN
|
2300
|
8257
|
2600
|
20000
|
106363
|
LA BRIOCHE
|
3310
|
20000
|
2000
|
53753
|
83855
|
S/TOTAL
|
71400
|
123000
|
40330
|
210523
|
801674
|
|
Secteur tertiaire
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
ETS YUMBA
|
20500
|
42108
|
2330
|
28973
|
53381
|
AKILI MALI
|
13430
|
11400
|
342330
|
17300
|
38901
|
LUPAKIS
|
-
|
7800
|
-
|
20549
|
18905
|
HAKUNA MATATA
|
30687
|
20600
|
8300
|
32830
|
402387
|
AZEEMA
|
7350
|
10300
|
-
|
34034
|
264737
|
MAISON KATENGA
|
5670
|
9876
|
5130
|
25870
|
174949
|
BENGO CONSTRUCTION
|
1830
|
1060
|
2500
|
44025
|
67193
|
MULACOM
|
3450
|
30970
|
7500
|
15975
|
100000
|
TRANSIT SERVICE
|
8470
|
42800
|
9000
|
74130
|
20586
|
LABO PHOTO SIGMA
|
8853
|
29368
|
8000
|
40000
|
76689
|
S/TOTAL
|
100240
|
223040
|
51360
|
333686
|
1217728
|
TOTAL
|
223040
|
446080
|
112020
|
667373
|
2435457
|
SOURCE : Répertoires Des Statistiques Division
Provinciale IMPEA/Katanga
Nous avons intérêt à faire un commentaire
sur le tableau dressé ci-haut.
Au regard de tableau ci-haut, nous avons constaté une
faible évolution en valeur ajoutée dans le secteur primaire, or
ce dernier étant une composante essentielle de la réduction de
chômage, ceci prouve en suffisance que le secteur primaire est fort
négligé par les investisseurs qui y trouvent différentes
difficultés que nous pouvons énumérées par :
les difficultés dues à l'absence de financement du secteur
agricole, difficultés dues à la détérioration de
voies de communication de dessertes agricoles, à l'abandon des
structures d'appuis à la production agricole et aux multiple taxes et
tracasseries dans les circuits commerciaux des produits agricoles.
Dans le secteur secondaire il est intéressant de noter
l'existence d'un bon nombre des infrastructures de production, qui
malheureusement sont faiblement exploitée.
De toute évidence, cette inexploitation est la
conséquence logique des phénomènes tels que :
l'inexistence de la synergie entre le secteurs primaire et secondaire en terme
d'approvisionnement des matières première qui pouvaient provenir
de secteur primaire en vue de permettre le bon fonctionnement de secteur
secondaire, moralité ce secteur ne produit que pour la consommation
intérieure et est, de ce fait fonction du revenu de la population locale
et de la concurrence face aux produits importés.
Le secteur tertiaire comme refuge des operateurs
économiques qui y trouvent satisfaction du fait qu'il n'exige pas grand
investissement pour leur création et leur fonctionnement.
Ainsi, avant d'établir le rapport entre les valeurs
ajoutées obtenues sur notre échantillon, nous allons d'abord
procéder à la comparaison de la contribution de chacun de ses
secteurs dans un tableau synthétique.
TABLEAU N° 02 TABLEAU SYNTHETIQUE DE L'EVOLUTION DE LA
VALEUR AJOUTEE PAR SECTEUR
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
PRIMAIRE
|
51400
|
100040
|
20330
|
123163
|
416054
|
SECONDAIRE
|
71400
|
123000
|
40330
|
210523
|
801674
|
TERTIAIRE
|
100204
|
223040
|
51360
|
333686
|
1217728
|
TOTAL
|
223040
|
446080
|
112020
|
667373
|
2435457
|
Source : Tableau élaboré par
nous-mêmes sur base de Tableau n°1
Ce tableau reflète la situation de la création
de la valeur ajoutée par secteur, tant en rappelant que la somme de
toutes les valeurs ajoutées au cours d'une année, constituent le
produit interne brut (PIB) où ce dernier est compris comme une
manière d'apprécier le niveau de vie de la population et la
richesse d'une nation, tandis que la valeur ajoutée mesure
l'activité économique réelle d'une entreprise.
2.1. Calcul des parts des différents secteurs dans
la formation des valeurs ajoutées totales en pourcentage :
Année 2006
Secteur primaire :
Secteur secondaire :
Secteur tertiaire :
Nous remarquons que, pendant la période de 2006 que la
part en pourcentage du secteur tertiaire est importante par rapport aux
secteurs primaires et secondaires, car ce secteur représente en lui
seul 44.9% par rapport au secteur primaire et secondaire qui présentent
respectivement 23,1% et 32%,ceci trouve comme explication que ce secteur
regorge les activités commerciales de gros et de détail qui
s'effectuent plus dans la ville de Lubumbashi, pour raison avancée
précisément telle que ce secteur n'exige pas de gros
investissements pour leur mise en place.
A la lumière de ce qui précède, comme
vous pouvez le constater sur le tableau synthétique donnant le
détail de l'évolution de la valeur ajoutée par secteur
vous constaterez que le secteur tertiaire présente toujours une valeur
ajoutée plus grande que les deux secteurs ; secondaire et primaire
pour ainsi dire que la suite de calcul de part en pourcentage de chaque secteur
de leur valeur ajoutée sera toujours en faveur du secteur tertiaire sur
base de sa plus grande participation en valeur ajoutée.
Ainsi, pour éviter la répétition de
commentaire sur les différents secteurs, nous avons jugé utile de
continuer avec le calcul sans faire un le commentaire, pour avoir plus de
lumières sur le calcul et le commentaire, prière vous referez
au commentaire de l'année 2006 qui présente le détail
éloquent.
Année 2007 :
Secteur Primaire :
Secteur Secondaire :
Secteur Tertiaire :
Année 2008 :
Secteur primaire :
Secteur secondaire :
Secteur tertiaire :
Année 2009 :
Secteur primaire :
Secteur secondaire :
Secteur tertiaire :
Année 2010 :
Secteur primaire :
Secteur secondaire :
Secteur tertiaire :
Tableau n°03 Présentation des quottes parts en
pourcentage des valeurs ajoutées par secteur :
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Primaire
|
23
|
22
|
18,1
|
18,4
|
18
|
Secondaire
|
32,1
|
27,5
|
36
|
31,5
|
32,9
|
Tertiaire
|
44,9
|
45,9
|
49,1
|
49,9
|
49,1
|
Total
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
Source : tableau élaboré par nous
même sur base de calcul ci-haut.
Au regard des différents calculs montrant la part en
pourcentage des différents secteurs dans la formation de valeur
ajoutée totale, nous avons constaté ; que en présent
en détail chaque secteurs ; nous donnons comme
explications :
- l'évolution des parts du secteur primaire dans la
formation des valeurs ajoutés totales, est faible, cette faiblesse de
contribution s'explique part le fait que, la chute de la production des petites
et moyennes entreprises du secteur primaire particulièrement les
entreprises minières peut se justifier par le fait qui hier ces
entreprises identifiées dans le secteur artisanal exploitée une
grande partie des concession minière qui les permettaient de produire
d'avantages malgré les moyens de production utilisée, mais
aujourd'hui une grande partie de concession qui étaient libres à
leurs exploitation (artisanal) a été confiée aux grandes
entreprises ;
- pour les entreprises de pèches, agricultures et
élevages, nombre d'entre elles sont quasi inexistantes dans la province
mais nous remarquons qu'à même l'existence des entreprises
agricoles et d'élevage dont leur production ne sont pas
quantifiée par le service compétent. voila la raison pour
laquelle même si ces entreprise produisent ; leurs contribution ne
se font pas sentir car elles sont étouffés par les entreprise
minières. Et pour cela nous remarquerez sure la liste des PME du secteur
primaire le nombre de la représentation des entreprise agricoles ne
sont pas nombreuses.
En ce qui concerne le secteur secondaire qui manifeste une
position de sa participation au deuxième place pilote par le secteur
tertiaire, les explications en ce qui concerne ce secteur est que par manque
des matières primaire que devrait fournir le secteur primaire afin
d'apporter une impulsion sur ce dernier mais le secteur secondaire souffre de
problème d'approvisionnement en matière première, ce qui
influence sur sa production, la plus part de matières première
qu'il trouve vienne de l'extérieure, c'est a dire ce secteur importe en
grande quantité les matières premières qui le pousse
à substituer sur le prix de vente le nombre limité des ces
entreprises oeuvrant dans le secteur secondaire par rapport au grandeur ou
superficie de la ville et le nombre de la population.
En fin, le secteur tertiaire qui présente une
contribution élevée par rapport aux autres secteurs est celui qui
compte plus de PME dans la ville de Lubumbashi que la plupart des entreprises
évoluent dans ce secteur, et même une grande partie des
activités économiques se déroulent dans se secteur car ce
secteur n'exigent pas de grands capitaux pour la création et le
fonctionnement de ce type d'entreprise, il offre une diversité des
produits à la consommation locale qui est donc fonction du niveau de vie
de la population, des variations démographique et de la concurrence que
ce secteur s'adapte.
Ainsi, le graphique suivant (ci-dessous) explique d'une
manière éloquente, la contribution de chaque secteur dans la
formation des valeurs ajoutée total :
Source : Graphique établi par nous-mêmes sur
base des données de tableau n°03.
SECTION.3. TRAITEMENT DES DONNEES
Cette section traitera les donnés
présentées dans différentes tableaux ci-haut dont le
tableau n°01 et le tableau synthétique n°02 présentant
d'une manière évolutive les valeurs ajoutées de chaque
secteur dont le primaire, secondaire et tertiaire dans la formation des valeurs
ajoutés totales.
Pour ce faite, il sied de présenter le tableau qui
contient les valeurs ajoutées aux quelles nous allons procéder au
traitement en vue d'éclaire nos lecteurs.
TABLEAU N°04 TABLEAU SYNHTETIQUE DE L'EVOLUTION DE LA
VALEUR AJOUTER PAR SECTEUR DE 2006 à 2010 EN USD ($)
ANNEE
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
PRIMAIRE
|
51400
|
1000040
|
20330
|
123163
|
416054
|
SECONDAIRE
|
71400
|
123000
|
40330
|
210523
|
801674
|
TERTIAIRE
|
100204
|
223040
|
51360
|
333686
|
1217728
|
TOTAL
|
223040
|
446080
|
112020
|
667373
|
2435457
|
Source : Tableau élaboré par nous
même sur base de tableau n°1.
Tout compte fait, nous allons maintenant procéder au
calcul des valeurs ajoutées ou les parts de toutes les PME choisi comme
échantillon dont nous allons généraliser les
résultats sur 669 PME enregistrés par la division provinciale de
PMEA/Katanga, évoluant dans la ville de Lubumbashi dans chaque secteur
dont le primaire, le secondaire et le tertiaire.
Ainsi, pour trouver les valeurs ajoutées que produits
notre population mère, celle de 669 PME ; nous allons
procéder par l'application de la formule suivante : en faisant le
rapport entre les valeurs ajoutées totales de chaque année de
trois secteurs sur les nombres de PME prises comme échantillon que
représentation 30 PME dont 10 dans chaque secteur tirées de la
population mère multipliée par l'effectif de la population
mère de PME qui est de 669.
Ainsi :
Après illustration de la formule, voici les
calculs y afférent :
En 2006
Donc en 2006, les valeurs ajoutées de 669 PME ont
produit un montant de 4973792 USD dans les trois secteurs confondus des PME
évoluant dans la ville de Lubumbashi.
En 2007 :
En 2008 :
En 2009 :
En 2010 :
TABLEAU N° 05 EVOLUTION LDES VALEURS AJOUTEES PRODUITES
PAR 669 PME DE LA VILLE DE LUBUMBASHI EN USD DE 2006 à 2010
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Valeur ajoutées
|
4973792
|
9947584
|
2498046
|
14882417,17
|
54310691,1
|
Source : Tableau élaboré par nous
même sur base des calculs ci-dessus.
Commentaire :
Au regard de tableau ci-haut présentant
l'évolution des valeurs ajoutées que dégagent les
petites et moyennes entreprise évoluent dans la ville de Lubumbashi, Eu
égard aux valeurs ajoutée dégagée par ces
dernières sur les tableaux paraissent avoir dégagé un
montant considérable compte tenu de l'unité monétaire, au
premier regard sur le tableau; mais de notre point de vue, ces montant ne
représente qu'un faible pourcentage dans le budget de la province du
Katanga. Mais d'une part l'évolution des productions des valeurs
ajoutées est en croissances du fait que chaque année il y a une
progression des productions que ces entreprises dégagent, pour ainsi
dire que il y a une évolution dans ces secteurs.
Voici le graphique illustratif de l'accroissement des
productions des valeurs ajoutées des PME :
Source : graphique élaboré par nous
même sur base de tableau n°03.
Avant de procéder aux différents calculs sur la
proportion que les PME représente dans le budget provincial, voici
d'abord l'évolution du budget provincial de la du Katanga de 2006
à 2010 :
TABLEAU n°06 EVOLUTION DE LA REALISATION BUDGETAIRE DE
LA PROVINCIALE DU KATANGA EN USD DE 2006 à 2010 EN USD.
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Budget de la province du Katanga
|
21687467,07
|
113847100,52
|
196275687,43
|
311533517,9
|
-
|
Source : Ministre provincial de budget & finance du
Katanga, rapport des exercices budgétaires.
De ce que précède, la détermination de
la proportion des valeurs ajoutées des PME de la ville de Lubumbashi
dans le budget provincial procédera par la formule suivante :
Tableau n° 07 proportion des V.A des PME dans le
budget
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Valeur ajoutée des PME
|
4973792
|
9947584
|
2498046
|
14882417
|
54310691
|
Réalisation budgétaire provinciale
|
21687467,07
|
113847100,52
|
196275687,87
|
311533517,9
|
-
|
Quotte en % des PME dans le budget provincial
|
2,2
|
8,7
|
1,2
|
4,7
|
-
|
Source : tableau élaboré par nous
même sur base du tableau n°05 et n°06.
Commentaire :
Le tableau ci-haut montre comment et combien nos PME sont
moins contributive dans les budgets provincial, est que la plus part des PME
évolue dans les secteurs informels, et parmi celles enregistrées
par la division déclarent moins de ce qui elles réalisent et
l'absence de la comptabilité fiable détenue par les operateurs
économiques :
Graphique : Proportion en pourcentage des valeurs
ajoutées des PME dans le budget de la province du Katanga.
Source : graphique établi par nous-mêmes sur
base des données du tableau N°07.
Le graphique montre l'évolution de la courbe de
proportion en pourcentage des valeurs ajoutées des PME de la ville de
Lubumbashi dans le budget, malgré leur faible participation au cours des
années 2006 et 2008. Avec respectivement leur pourcentage de
2,2% et1,2% pour des causes avancées précédemment
que la majorité des PME évoluent dans le secteur informel, manque
de la tenue de la comptabilité conforme par les agents
économiques. Mais malgré leur faible participation au budget
provincial il ya une évolution considérable que le graphique
nous montre, car plus elles sont en nombre considérable, plus elles
contribuent.
Sans perde de vue, passons à l'analyse d'un autre
élément que nous avons aussi considère indispensable,
c'est l'examen de l'apport des petites et moyennes entreprises, il importe de
souligner que cet élément est la création de l'emploi, que
nous avons jugé nécessaire de présenter dans un tableau
récapitulatif des petites et moyennes entreprises que nous avions
présenter comme échantillon tirée d'une manière
aléatoire dans la population mère.
TABLEAU N°08. EVOLUTION DES EMPLOIS CREES PAR LES P.M.E
PAR SECTEUR D'ACTIVITE DE 2006 à 2010.
ANNEE
ENTREPRISES
|
Secteur primaire
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
SECT. PRIMAIRE
|
|
|
|
|
|
CONGO METAL
|
16
|
20
|
23
|
25
|
29
|
FIRST MINING
|
15
|
15
|
16
|
16
|
16
|
KANTANGA METAL
|
13
|
16
|
36
|
23
|
30
|
CAPRIME
|
6
|
9
|
13
|
26
|
30
|
NUMBER ONE
|
16
|
7
|
17
|
23
|
39
|
GROUPE FERMIL
|
8
|
8
|
18
|
15
|
78
|
BAKANJA
|
6
|
-
|
23
|
32
|
40
|
GEMINING CONGO
|
13
|
20
|
23
|
-
|
28
|
EVABUKA
|
7
|
10
|
12
|
12
|
18
|
KALUKUTA METAL
|
13
|
20
|
39
|
52
|
52
|
S/TOTAL
|
113
|
125
|
232
|
224
|
360
|
SECT. SECONDAIRE
|
|
|
|
|
|
WAKUBIKUYU
|
17
|
20
|
55
|
42
|
60
|
RELACOM
|
30
|
39
|
47
|
55
|
68
|
AGRIFOOD MINOTERIE
|
55
|
59
|
28
|
35
|
20
|
MANOAH
|
18
|
27
|
20
|
42
|
57
|
KATANGA MOUSSE
|
17
|
-
|
25
|
-
|
30
|
KATANGA PASTIQUE
|
16
|
18
|
23
|
25
|
29
|
UNITED SOAP
|
18
|
21
|
22
|
-
|
28
|
OUAGADOUGOU
|
18
|
19
|
-
|
20
|
31
|
BON PAIN
|
19
|
16
|
-
|
39
|
50
|
LA BRIOCHE
|
19
|
26
|
-
|
-
|
-
|
S/TOTAL
|
208
|
229
|
248
|
258
|
373
|
SEC. TERTIAIRE
|
|
|
|
|
44
|
ETS YUMBA
|
23
|
29
|
41
|
37
|
65
|
AKILI MALI
|
20
|
26
|
29
|
48
|
19
|
LUPAKIS
|
26
|
31
|
27
|
20
|
56
|
HAKUNA MATATA
|
25
|
15
|
20
|
15
|
54
|
AZEEMA
|
17
|
25
|
28
|
40
|
53
|
MAISON KATENGA
|
22
|
30
|
42
|
42
|
27
|
BENGO CONSTRUCTION
|
30
|
27
|
28
|
28
|
54
|
MULACOM
|
60
|
75
|
70
|
70
|
74
|
TRANSIT SERVICE
|
-
|
7
|
18
|
20
|
25
|
LABO PHOTO SIGMA
|
12
|
25
|
30
|
25
|
34
|
S/TOTAL
|
224
|
290
|
333
|
345
|
451
|
TOTAL
|
545
|
644
|
813
|
827
|
1184
|
Source : Division Provinciale de PMEA répertoire
des catégorisations des entreprises.
Commentaire : Ce tableau nous montre
l'évolution des effectifs d'emploi crées par les PME de 2006
à 2010. D'une manière générale, la création
d'emploi a évolué positivement dans presque toutes les
entreprises de notre échantillon. D'ou les PME ont un apport
considérable sur le plan social dans une nation comme la notre.
Tableau n° 09 Tableau Synthétique de
l'évolution des emplois crée par les PME de 2006 à 2010
par secteur :
Secteurs
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Primaire
|
113
|
125
|
232
|
224
|
360
|
Secondaire
|
208
|
229
|
248
|
258
|
373
|
Tertiaire
|
224
|
240
|
333
|
345
|
451
|
Total
|
545
|
644
|
813
|
827
|
1184
|
Source : Tableau élaboré par nous
même sur base de tableau n°5
Tableau n°10 évolution en pourcentage des emplois
crées par les PME de 2006 à 2010 pour secteur :
Secteurs
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Primaire%
|
20,2
|
19,4
|
28,5
|
27,7
|
30,4
|
Secondaire%
|
38,1
|
35,6
|
30,5
|
31,2
|
31,5
|
Tertiaire%
|
41,1
|
45,0
|
40
|
41,7
|
38,1
|
Total
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
Source : Tableau élaboré par
nous-mêmes sur base des données
De ces tableaux, nous faisons la lecture selon laquelle, les
emplois créés par les PME étant respectivement de 545 en
2006, 644 en 2007, 813 en 2008, 827 en 2009, et 1184 en 2010. Présentant
dans l'ensemble une évolution croissante. Cependant, nous remarquons que
le secteur primaire est le moins contributif tandis que le secteur tertiaire
est le plus contributif et cela en des propositions indiquée dans le
tableau n°10.
Rappelons que le secteur primaire évolue dans une lente
proportion par rapport aux autres secteurs dans la création d'emploi
dont 20,8% en 2006 ; 19,4% en 2007 ; 27,7% en 2009 et 30,4% en
2010.
Le secteur secondaire pour sa part a une allure plus de la
croissance par rapport au secteur primaire dont en 2006 présente 38,1%,
en 2007 35% en 2008 30,5% en 2009 ; 31% et en 2010 un taux de 31,5%.
Le secteur tertiaire qui est le plus productifs en termes de
création d'emplois enregistre 41,1% en 2006, 45% en 2007, 40% en 2008,
41,7% en 2009 et 38,1% en 2010.
Voici pour se faire, la présentation de cette situation
sur un graphique :
Source : graphique élaboré par nous
même sur base des données.
Ce graphique montre à suffisance que parmi les trois
secteurs économiques, les secteurs primaire comme nous l'avons
dorés et déjà dit est presque abandonné à
lui-même les investisseurs y échappent pour des raisons
présentées et les operateurs engagent moins parce que sans
financement et voir même sans appui. Constatez-le avec nous en parcourant
la liste présentée dans le travail, même
représentant les entreprise financées par le FPI et par la BCDC
tandis que les deux autres secteurs dont le tertiaire et le secondaire se
tiennent qu'à même a en situation environnementale macabre en
évoluant positivement ceci peut s'expliquer par la hausse des
activités dans le secteur de l'industrie minière et dans celui du
commerce général.
Section.4. APPORT DES PME SUR DEVELOPPEMENT
SOCIO-ECONOMIQUE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI
Nous sommes sans ignorés tous que les PME partout
ailleurs ont les multiples rôles prépondérants au
développement socio-économique d'un pays, notre démarche
vers les PME est axée sur leur capacité a créer de la
valeur ajoutées ainsi que des emplois supplémentaires.
Toute fois, nous savons bien qu'en général
l'apport de ces catégories d'entreprises, peut se présenter sur
trois plans à savoir : sur le plan économique, sur ce plan
politique, et sur le plan social :
- sur le plan politique, il est connu de tous que
l'indépendance politique d'un pays passe pour la maitrise du processus
des créations des richesses par les entreprises nationales publiques ou
privés de ce dernier, cependant les PME dans un pays permettent la
naissance d'une génération d'entrepreneure nationaux,
créent et consolide le tissu économique adapté aux besoin
du pays,
- Sur le plan économique ; les PME sont à
l'origine des effets d'entrainement en amont comme en aval :
Elles contribuent en amont à la valorisation des
ressources pour la création d'autres activités de base telles que
les développements de l'agriculture, l'intégration du secteur
artisanal pour une entreprise manufacturière.
Et en aval, elles contribuent au développement du
tertiaire. Notons qu'elles contribuent aussi à l'accroissement du
PIB,
- Sur le plan social, les PME atténuent le
chômage et soutiennent la production face aux grandes entreprise moins
à moins créatrices d'emplois. Elles créent des
possibilités d'emplois supplémentaires, résorbent le
surplus de la main d'oeuvre non occupée par les autres secteurs, car les
grandes entreprises étant généralement saturées.
Signalons qu'en plus de ceux que nous venons d'expliquer d'une
manière éparpillée, les PME participent aussi à la
constitution de l'épargne et à l'intégration industrielle
(PMI) même à un faible pourcentage.
Remarquez-le avec nous qu'il existe au niveau de la
répartition sectorielle des PME vécues au niveau de l'ensemble
des PME de la ville de Lubumbashi un déséquilibre en nombre qui
préjudicie ce développement harmonieux de l'économie.
Cela comme nous pouvons l'interpréter, montre une forte
concentration des PME dans le secteur commercial suivie du secteur secondaire.
Eu égard, il sied de dire que le développement
de l'économie se réalise réellement, mais a une
faible proportion comme nous venons de le démontrer.
D'après Laurent Fabius, président de
l'assemblée Nationale Français en 1983, le rôle des PME est
essentiel au moins sur quatre points à savoir : l'emploi,
l'aménagement du territoire, l'innovation et l'exportation.
En sus, tous ces éléments montrent que la
micro-initiative et la création d'unité à taille
humaine correspondant à un besoin et permettent de relever les
défis de l'avenir.
CRITIQUE ET RECOMMANDATION
Dans tous les pays du monde, le niveau d'éducation et
le niveau de richesse dessinent une frontière entre ceux que l'on
considère comme entrepreneurs et les autres. L'esprit d'entreprise est
pourtant la chose du monde la mieux partagée. Il constitue la plus
grande richesse des pays pauvres où la nécessité faisant
loi, chacun est obligé de se débrouiller pour vivre.
La création des PME étant une matière
complexe et sensible, eu égard au faible degré de participations
au développement de l'économique congolaise en
générale et de la ville de Lubumbashi en particulier.
A cet effet, nous recommandons ce qui suit :
Compte tenu de la mise à l'écart des PME par
l'établissement de crédit agrées pour principalement des
raisons de rigidité des instructions en matière de qualification
de la main d'oeuvre et de crédit ;L'encadrement des PME qui
évolue plus dans le formel que dans l'informel ;Faciliter
l'accès au financement de crédit, Harmonisation des lois portant
création des PME et fonctionnement en vue de permettre la naissance et
attiré les PME évoluant dans le secteur informel à
rejoindre le formel par l'exonération des taxes administratives etc..
Développer dans le chef de la population l'esprit
d'entrepreneuriat, Préparer et l'introduire de notion entrepreneuriale
dans le cursus scolaire en vue de développer l'esprit d'entreprise.
Facilité la promotion des PME est une composante
essentielle du développement économique et social. On sait
qu'aujourd'hui a quel point celui-ci est un processus complexe exigeant
d'avancer harmonieusement sur plusieurs front : l'éducation, la
santé, les infrastructures, gouvernance et beaucoup d'autre.
Contrairement à la plupart des investissements, les résultats en
matière d'appui aux PME sont quasi immédiats. Créer un
environnement institutionnel favorable sur le plan fiscal et social et
définir des règles simples et stable applicables par tous ;
chacun entant un micro entrepreneur potentiel. Faciliter l'accès au
financement des PME, le manque d'accès au capital ne permet pas de
valoriser le travail et entraine un énorme gaspillage des ressources
humaines ; faciliter l'accès à l'information et à la
formation dans le domaine de la technique, de la commercialisation et de la
gestion, c'est en améliorant les connaissances des hommes que l'on fait
progresser les entreprises.
CONCLUSION GENERALE
Conclure un travail ne signifie pas atteindre ses fins
dernières. C'est surtout marquer un nouveau point de départ qui
peut être, comme disent les philosophes, l'émerveillement,
l'étonnement, la mutation vers des auspices meilleurs.
Par cette ultime étape rédactionnelle ;
nous arrivons donc au terme de notre travail de fin d'étude sanctionnant
la fin des études de deuxième cycle universitaire ; en
décidant de rédiger ce travail intitulé' « Etude
par secteur économique des activités des petites et moyennes
entreprise et leur apport au développement socio-économique de la
ville de Lubumbashi de 2006 à 2010. Notre objectif était de
montrer l'importance de ces types d'entreprises ou du secteur privé
,car socialement et économiquement elles sont importantes car elles
contribuent dans la majeure parties des pays développés et en
voie de développement fournissent et apportent des solutions sur
l'emploi ; en offrant de travail salarié sur les individus ;
non occupé par les autres secteurs, car les grandes entreprise presque
inexistant et généralement saturée, la transformation des
structures économiques et sociales, car ces types d'entreprise
omniprésentes interviennent dans toutes les étapes de la vie
économique et elles créent de la valeur ajoutée en
contribuent tant soin peu sur le budget de la province.
Pour ce faire, nous avons subdivisé ce travail en trois
chapitres hormis l'introduction et la conclusion générale,
d'où après avoir définis les concepts utilisé dans
le travail, les quels pouvaient nous aider à mieux faire cette
analyse ; présentant les notions d'entreprise et la notion de
petite et moyenne entreprise dans le premier chapitre.
Nous sommes passés au deuxième chapitre qui
consistait à présenter l'évolution des petites et
moyennes entreprises en premier sections et la présentation de champ
d'investigation la deuxième section et le troisième chapitre
parle sur l'étude par secteur économique des activités de
petite et moyenne entreprise subdivise à son tour en quatre sections.
Tout au long de notre parcours, la préoccupation
majeure a tourné autour de quatre questions principales en termes de
problématique, il s'agit de :
· Pourquoi les petites et moyennes entreprises ?
· Les petites et moyennes entreprises oeuvrant dans la
ville de Lubumbashi ont-t-elles contribuées au développement
socio-économique ?
· Y a-t-il interaction des activités entre les
PME ?
· Le secteur primaire a-t-il rempli son rôle
d'être considéré comme moteur de développement des
autres secteurs ?
Pour répondre à ces questions nous avons
utilisé différentes méthodes telles que l'induction, la
méthode analytique, la méthode déductive, ainsi que la
méthode comparative ; chacune à son temps et pour son
intérêt indiqué à l'introduction, aux quelles nous
avons joints plusieurs techniques.
Après analyses et investigation, nous sommes parvenues
aux résultats suivants en rapport de notre
problématique :
· A la première préoccupation, les petites
et moyennes entreprises ont un rôle très important dans les pays
en voie de développement en général et en
République démocratique du Congo en particulier où la plus
part des grandes entreprises qui soutenaient l'économie nationale,
étaient porteurs de la croissance économique et créatrices
d'emploi sont en grande partie en faillite et d'autre n'existent plus que le
nom. Mais aujourd'hui face à cette situation la plus part des petites et
moyennes entreprise qui évoluaient tout au tour de ces grandes
entreprise sont quasi inexistantes et les restes qui ont résisté
sont aujourd'hui qui restent à soutenir les activités
économique tant soi peu leur participation au budget provincial,
à la création d'emploi, à la production de valeur
ajoutée etc. Ainsi vue l'importance que ces entreprises jouent, sa
réalité étant abordée sous l'angle de l'emploi
nouveau face à la croissance démographique, à la
transformation de structure économique et sociales et la création
de la valeur ajoutée.
· Les petites et moyennes entreprise ont
apportées un plus sur le développement socio-économique en
matière d'emploi, du fait que la plus part des PME qui évoluent
dans la ville de Lubumbashi ont tant soi peu occupé une main d'oeuvre
excédentaire et non occupée par les grandes entreprises en
faillite.
Dans le cadre économique, les PME de la ville de
Lubumbashi ont participé avec un faible taux de participation au budget
provincial que nous avons démontré dans le calcul
précédent selon leur évolution par an, car elles n'ont
été à la hauteur de forte participation comme nous l'avons
souhaité en fonction de leurs nombres du fait que nombre d'entre elles
évoluent dans le secteur informel, une faible capacité de
production par manque d'outils de production adéquat capable de
facilité la production et de faire face à la concurrence. Mais
nous sommes parvenus à réaliser que, au regard de la
manière dont se pressente l'évolution de la participation des
PME au niveau du budget provincial laisse un aperçue selon lequel au fur
à mesure que les années passent, le nombre des PME augmente qui
donne l'espoir de rattraper le niveau de leur contribution au budget selon leur
nombre, car en considérant les résultats des participations des
PME au budget provincial présenté dans le tableau n°07 avec
comme pourcentage de :2,2% en 2006, 8,7% en 2007, 1,2% en 2008 et 4,7% en
2009 cela conduit à une interprétation selon laquelle l'avenir
des PME est certaine au regard de leur contribution présentant une
courbe en croissance malgré les baisses d'activités
réalisées au cours de l'année 2008.
· La question de l'interaction des activités entre
les PME où nous avons trouvé une situation dégradante de
ce que la notion d'interaction n'est pas d'application entre les PME, car
chaque évolue dans son coin sans faire recours aux autres secteurs par
manque d'élément commun tel qu'entendu. Où le secteur
primaire devait fournir des matières premières au secteur
secondaire en revanche le secteur secondaire devait aussi fournir au secteur
primaire des intrants pouvant permettre le circuit des relations
d'interdépendance des activités économiques entre secteur.
Pour ce faire chaque secteur s'approvisionne au marché externe où
il trouve satisfaction en fonction des prix des matières par rapport au
marché interne qui pressente certaines faiblesses lors de délia
de livraison des matières première presque quasi inexistant car
tous s'approvisionnent sur le marché externe.
· Quant à la préoccupation de
considérer le secteur primaire comme moteur de développement des
autres secteurs ; le secteur clé parmi ceux que nous avons
analysé étant considéré comme moteur du
développement économique, après analyse des
données nous avons trouvé que le secteur primaire qui pouvaient
être considère comme clé de voute sur les autres secteurs
n »'a pas été, car il n'est pas trop sollicité
par les investissement nationaux qu'étrangers par le fait que le secteur
est trop risqué et oblige les investisseurs à
déboursée d'énormes capitaux pour son
fonctionnement , manque de soutient et d'initiation en terme d'octroi de
crédit au financement pour encourager ces types d'investissement, et
même les petites nombres comme nous l'avons présenté sur
l'évolution de ces entreprise dans ce chapitre précédent,
n'arrivent pas à fournir des matière première tel qu'on
entendaient aux autres secteur en vue de créer un circuit
économique complet car leur production ne sont que pour la consommation
par manque des techniques appliqués comme nous pouvons vous
démontrer l'évolution de ce secteur sur la formation des valeurs
ajoutées en secteur sur la formation de valeur ajoutées en
pourcentage par rapport aux autres secteurs en 2006 :20,2%, en 2007 :
21,6%, en 2008 : 24% , en 2007 : 22,2% et en 2010 : 21% qui ces
pourcentages sont faibles par rapport aux autres secteurs. Qu'ils s'agissent
dans la formation de valeur ajoutée et création d'emploi, le
secteur primaire est toujours en derniers position que les autres secteurs.
Pour ainsi dire que le secteur primaire n'a pas été à la
hauteur de jouer son rôle catalyseur des autres secteurs comme
entendu.
En guise de conclusion, nous ne croyons pas avoir
achevé cette oeuvre, mais néanmoins nous pensons avoir
laissé une piste ouverte à toute critique et suggestion
susceptible d'apporter une amélioration ultérieure.
Cependant, nous demeurons seule responsable des toutes les
faiblesses continues dans ce travail et demandons aussi une indulgence à
tout ce qui nous lirons, car dit-on « Toute oeuvre humaine est
parsemée d'imperfection ».
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* 1Vantin. F., De la
difficulté d'éliminer la pauvreté dans le monde ,
DDC Paris 2000, p 4-5
* 2 L. ALTHUSER, Pour
Marx, éd. MASPERO, Paris 1975, page 85
* 3 TURNER. T, cours de
méthodes des travaux scientifiques, éd. UNAZA Lubumbashi,
1973, page 74
* 4 RONGERE.
P, Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz,
Paris 1971, page 20
* 5 PINTO& GRAWITZ,
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sociale, Inédit, G2 éco, UNILU 2007-2008
* 6 VERHAEGEN, B. les
phénomènes révolutionnaires, Paris PUF 1984, p. 21
* 7 Rongere. P.
Méthode de recherche en sciences sociales, Dollaz, Paris
1971, p20
* 8 Georges
GURVITCH, sociologie au XXe siècle, Paris PUF
Tome 2. 1966, p. 45
* 9 MERTON. R.K,
Introduction à la science politique, Ed Afrique, Lubumbashi 1977, p.
18
* 10 Larousse, Dictionnaire,
Paris 1998, page 639
* 11 C.D. Echaude et Cie,
lexique de l'économie et des sciences sociales, Nathan, Bruxelles
2006, p33
* 12 Jean IVES et OLIVIER
GARNIER, Dictionnaire économique et science social, éd.
HATIER, paris 2008, page 353
* 13 PERROUX.
F., Indépendance de la Nation, éd. Auber montagne,
Paris 1964, p. 16
* 14 Albert CORHAY et MBANGALA
MAPAPA, Fondements de gestion financière, éd.
Université de Liège, Belgique 2008, page 9
* 15 Charte des PMEA en RDC,
Kinshasa Aout 2009, page 7.
* 16 Charte de PMEA en RDC, op.
Cit. Page 8
* 17 Pierre CONSO &
FOUROULI HEMICI, l'entreprise en 20 leçons, éd. DUNOD,
Paris 206, p. 21
* 18 JULIEN. P. et
MARCHASNAYM, la petite et moyenne entreprise, Weber gestion, Paris
1998, p. 1
* 19 Charte de PMEA en RDC,
Ibidem
* 20 THEVENET. M, La
culture d'entreprise, collection que sais-je ? N° 2756,
PUF1993,p3
* 21 Jean YVES, Dictionnaire
d'économie et sciences sociales, éd. HATIER Paris 2008, page
171
* 22 KEKE. E.M. « Les
entreprises de survie et le développement de certains pays
Africains : le cas de la République Démocratique du Congo,
éd. Bordeaux, 2006, p. 75
* 23 Julien. P & MARCHESNAM
M, La petite entreprise, Witten gestion, Paris 1998, p1.
* 24 Journal officiel de la
RDC, n°6, 15 mars 2002. P. 4
* 25 M. WOITRIN
« Enquête sur la situation des PME industrielles dans lepays
de la C.E.E, étude, série, concurrence »,
Bruxelles, 1966, P. 4
* 26 Jean YVES & Olivier,
G. « dictionnaire d'économie et de sciences sociales,
éd. HATHER Paris 2008, p. p. 145
* 27 François
PERROUX. « Indépendance de la nation »,
Aber-Montaigne, Paris 1969, p.16
* 28 Bureau de l'administration
générale, Mairie de la ville de Lubumbashi ; rapport
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* 29 EMILE MOTA. D, la
dynamique de PME moteur du développement économique du Katanga,
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* 30 Ministère de
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