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Etude par secteur économique des activités des petites et moyennes entreprises et leur apport dans le développement de la ville de Lubumbashi en RDC

( Télécharger le fichier original )
par Prince- Marck MUDIMBI NGOY
Université de Lubumbashi - licence en économie publique 2011
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

« L'homme raisonnable s'adapte au monde et tente d'adapter le monde à ses vues, car l'imagination est plus importante que la connaissance.»

B.SHAW

IN MEMORIUM

A notre regetté cher petit frere MUDIMBI YUMA Sheriff, dit FIFE dont la nature nous a retire pendant ta fleur de l'âge, ta disparition est encore fraiche dans memoires et nous cause la douleur profonde qu'aucune chose n'en sait effacer. Certes , petit frere , la mort est là, mais elle aurait mieux fait de te patienter afin d'assister au parachevement de l'oeuvre de ton frere, mais hélas !elle est venue incognito t'enlever de ce monde , les mots nous manque pour exprimer ce que nous sentons , mais une fois pour toute nous ne condamnons Dieu pour nous avoir laissé ,mais si la loi de la mort nous afflige ; la promesse de la resurection nous apporte la consolartion , pour ainsi dire que ton âme repose en paix.

DEDICACE

Adieu tout puissant , maitre de temps et des circonstances son nom est Jesus christ pour nous avoir comblé de de sa grace insondable et son inestimable benediction tout au long de parcour de formation .

Amon cher pere, ALEXANDRE MUDIMBI KABULA NDALA pour tant des sacrifices ,encouragemnts ,efforts consentis et à lattention portée mes besoins à fin que je devienne ce que je suis aujourd'hui .

A ma chere mere , Viviane KAVAMBO KIBIBI pôur qui j'ai une grande veneration , pour ton affection maternelle que tu n'as cessé de temoigner à mon egard.

A mes freres et soeuurs : MUDIMBI KAZADI Tantine , MUDIMBI NGOIE  , MUDIMBIMUKONKOLE Koko, MUDIMBI KITENGE dodo, MUDIMBI CLEMENT , MUDIMBI WA MUDIMBI Dony, MWAMINI Michoux , MUKOBA Cyrile ? KAHENDGA MUDANDI ? Suozane MUDANDI , SOMWE MASHOKO..., pour avoir accepté d'etre privé d'une maniere ou d'une autre de vos droits à ma faveur que ce travail soit pour vous un modele à suivre.

A mes oncles et tantes : Karol KABALA , KASIMU BARUANI Michael, YAYA KAVAMBO Christinne, KIBUNDILA KAVAMBO Debora, Souzane maman YAYA, NGOIE , MUDANZO , KASONGO V12 , LUZINGA, pour leur soutient tant moral que financier .

A vous pasteurs MUTSHIMBA , Jean LWAMBA et José KASONGO pour vos prieres que Dieu vous benisse .

Pour vous tous freres , neuveux ,nieces , cousins et amos trouvent ainsi l'expression de nos sentiments devoués que ce travail soit la resultante d'une collaboration familiale .

Pour tous ceux qui directement et indirectemzent concernés par cette etude , nous dedions ce travail

MUDIMBI NGOY Prince

AVANT-PROPOS

C'est depuis un temps ivres aux souvenir inoubliables que nous nous sommes lancés à la conquete de cette plate formee du savoir.

Certes, la route etait longue ; jonchée d'embuche et d'obstacles , ainsi nous pouvons dire enfin que le succes n'zst pas ce qui compte , mais ce qui compte ,c'est l'effort fourni , car c'est là ce qui eleve l'homme et le rend pus content de lui-même

INTRODUCTION

L'importance du rôle du secteur privé dans le développement n'est plus à démontrer, toute fois, le secteur privé recouvre une réalité dont la diversité n'a d'égale que l'étendue des moyens qu'il offre dans la lutte contre la pauvreté et le chômage. Le développement passe par la complémentarité des différents types des structures économiques.

Il est difficile de concevoir le développement économique sans faire référence aux structures susceptibles d'engendrer d'une part ; le chargement des structures économiques et l'intégration industrielle et d'autres part la valeur ajoutée.

La création des petites et moyennes entreprises est une pratique à la mode dans les pays en voie de développement en général et en particulier la République démocratique du Congo. Elles occupent une position stratégique en fonction de leur organisation, fonctionnement ainsi que la diversification de leurs activités non négligeables.

Ces petits et moyennes entreprises omniprésentes, interviennent dans toutes les étapes de la vie économique dont la production, la distribution et la consommation, et accomplissent une gamme variée d'activités dans une multitude de secteurs d'activités économiques tels que primaire, secondaire et tertiaire. Elles sont bien évidemment socialement et économiquement importantes, car elles constituent dans la majeure partie des pays développés et en voie de développement une grande partie d'entreprise qui fournit beaucoup d'emploi et contribuent tant soi peu dans le produit intérieur brut(PIB) et suscite l'esprit d'entreprise et l'innovation.

Cependant, la RDC en tant qu'un pays qui aspire à un avenir meilleur doit s'assigner des objectifs dont la réalisation passerait par l'amélioration d'un bon climat des investissements locaux dans chaque secteur de mieux se développer pour la contribution efficace à la croissance économique.

0.1. PRESENTATION DU SUJET

Notre sujet porte sur « l'étude par secteur économique des activités des petites et moyennes entreprises et leur apport au développement socio-économique de la ville de Lubumbashi.

Cette étude consiste non seulement à établir une classification par secteur économique de petites et moyennes entreprises ; mais cherche à savoir ou encore moins à analyser l'adéquation interactionnelle ou la synergie existante entre les petites et moyenne a entreprise quel que soit leur secteur économique en vue de considérer un secteur clé, même si à la premier impression qui nous arrive à l'esprit de prendre ou de considérer le secteur primaire vue les dotations naturelle et avantage que ce secteur nous offre ; mais qui doit être considéré en amont comme en aval, comme une clé de voute pour soutenir la croissances des autres secteurs existants. Une fois identifiée le secteur prioritaire au décollage des autres secteurs ; il est évident par la suite d'être en mesure d'apporter à priori un jugement de valeur sur les petites et moyennes entreprises en analysant leur apport sur la vie socio-économique de la ville de Lubumbashi. Pour ce faire, cette analyse se fera par une sélection des petites et moyennes entreprises parmi autant qui évoluent dans la ville de Lubumbashi qui constituera l'échantillon où nous aurons l'occasion d'apporter une conclusion sur l'interdépendance et la considération d'un secteur dit de décollage.

En effet, l'observation de l'émergence de la petite et moyenne entreprise pendant les dernières décennies dans la ville de Lubumbashi démontre notre attachement particulier de savoir quel type de secteur pouvons-nous accorder une considération comme moteur de développement économique.

Une telle réflexion nécessite, pour son cheminement, autant que toute les recherches scientifiques, une insertion dans ce cadre d'analyser qui traitera différents points qui seront développés plus loin.

OBJET D'ETUDE :

Dans tous les pays du monde, le niveau d'éducation et le niveau des richesses dessinent une frontière entre ceux que l'on considéré comme entrepreneurs et les autres. L'esprit d'entreprise est, pourtant, la chose du monde la mieux partagée. Il constitue la plus grande richesse des pays pauvres où la nécessité faisant loi, chacun est obligé de se débrouiller.

L'objet de cette étude est de montrer d'une manière ou d'une autre le rôle majeur que joue les petites et moyennes entreprises non seulement dans la réduction de la pauvreté et de la pression sociale mais permet aux hommes de se projeter dans l'avenir, le foisonnement de l'initiative économiques est le premier test montrant que le développement est en marche. Car ces types d'entreprises permet à l'economie de croitre à partir de la base, au rythme des capacités de la population, il tisse un réseau des réalités économiques et sociales sur lesquelles la croissance ne se diffuse pas à l'ensemble de la société.

.5. L'ETAT DE LA QUESTION

La recherche scientifique exige une probité intellectuelle et honnêteté de grande éthique. De l'observance stricte de ces principes, nous nous efforcerons de tirer les références des analyses des études antérieures à la nôtre, afin de contribuer notre modeste mesure à la promotion des connaissances dont se prévale la science.

L'état de la question consiste à nous donner une connaissance sur l'état de la recherche scientifique, sur le phénomène qui fait l'objet de notre étude. Selon F. VATIN entreprendre d'écrire sur un thème sans en relancer les efforts de prédécesseurs serait prétendre l'intervenir sur un terrain vierge de technique et de pensée organisatrice1(*).

Il est vrai que nous ne sommes pas le premier, moins encore le dernier chercheur à avoir orienté la présente préoccupation, certains de nos prédécesseurs l'avaient déjà abordé chacun dans son optique particulière. Les notes qui suivent ne prétendent nullement à l'exhaustivité, elles veulent seulement nous aider à nous confronter à l'analyse et à la réalité qui améliore peut être la réalité et enrichit surement l'analyse.

Vu que notre pays est buté à des difficultés socio-économiques, nous avons jugé bon de nous allier à traiter sur les petites et moyennes entreprises où les résultats auxquels ces études ont abouti démontrent l'importance qu'Il y a à pouvoir privilégier le secteur privé qui est aussi parmi tant d'autre un élément qui pousse au décollage économique.

Nous avons rencontré dans le travail présenté par KAPUKU NDABUA, intitulé « apport des petites et moyennes entreprises dans une économie en développement », où dans sa problématique il a présenté un point en se demandant si les PME ont un apport sur l'economie. Son hypothèse présente un résultat selon lequel tout en relevant l'importance des PME dans une economie qui n'est pas à traiter avec indifférence du fait que ces types d'entreprises contribuent d'une part à résoudre certains problèmes sociaux : le chômage par la créations d'emploi et d'autre part à la contribution au produit intérieur brut(PIB).

Quant à nous, avons abouti à des analyses selon lesquelles l'approfondissement de la définition des nouvelles relations entre le secteur privé et le développements économiques à travers une adaptation de structure dynamique constitue une condition de réussite de la politique économique par la contribution des PME à l'intégration industrielle par le truchement de la sous -traitance qui constitue le plus important entre le type d'entreprise et la grande unité de production..

0.2. LA PROBLEMATIQUE

L'ALTHUSER définit la problématique comme « une définition du champ des connaissances théoriques dans lequel on se pose le problème du lieu exact de sa position et des contextes requis pour les poser »2(*)

Elle est une série des questions qui ont pour raison de poser les problèmes qui préoccupent les chercheurs, de les clarifier afin que ce dernier en cherche une solution ou encore une explication ; lorsqu'on hiérarchise la question générale et les questions spécifiques déduites d'elles, on a construit ce qu'on appelle la problématique3(*)

Ainsi, vu l'importance que notre sujet porte, qui est celui de la petite et moyenne entreprise car sa réalité étant abordée sous l'angle de l'innovation et de l'esprit d'entreprise, du fait que la naissance de ce type d'entreprises aboutit à la création d'emploi et à la transformation des structures économiques et sociales d'un pays.

C'est aspect de voir les choses, nous a poussé d'étudier les petites et moyennes entreprises comme : nous l'avons souligné dans l'introduction qui étant donné l'importance que représente ces types d'entreprise susceptible de modifier ou encore ou transformer les structures économies et sociales d'engendrer d'une part la valeur ajoutée et d'autre part l'intégration industrielle a retenu notre attention particulières et nous pousse pour cette étude à nous poser les questions suivantes :

· Pourquoi les petites et moyennes entreprises ont fait l'objet d notre étude ?

· Relativement à l'importance que présentent ces types d'entreprise ; pouvons-nous dire que les petites et moyennes entreprise oeuvrant dans la ville de Lubumbashi ont-elles contribué au développement socio-économique ?

· Y a-t-il interaction d'activité entre les petites et moyennes entreprises oeuvrant dans la ville d Lubumbashi ?

· Et si la première idée qui nous arrive dans la tête que le secteur primaire soit considéré comme moteur de développement des autres secteurs (secondaire et tertiaire), est ce que les entreprises de secteurs primaires ont-elles assuré leur rôle ?

Voilà les questions notables de cette étude que nous entendons mener sur l'apport des petites et moyennes entreprises dans la ville Lubumbashi que trouveront des hypothèses à priori dans ce travail.

03. HYPOTHESES DU TRAVAIL

RONGERE P ; définit l'hypothèse comme étant « une proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en des termes tels que l'observation puisse fournir une réponses définitive au début de la recherche ; elle est destinée à guider l'investigation et à être abandonné ou maintenu d'après les résultats de l'observation »4(*)

L'hypothèse peut avoir deux acceptations selon le cadre référentiel auquel nous nous posons ou rapprochons :

- De l'hypothèse loi ou petite hypothèse qui est une anticipation de la loi ou de la vérité. Elle est une idée directrice ou une tentative d'une explication des faits formés du début de la recherche qui peut confirmer ou infirmer le résultant de la recherche

- De l'hypothèse théorique ou grande hypothèse laquelle se propose d'expliquer l'ensemble d'un envers, d'un phénomène ;

Pour ce faire, en réponse provisoire à notre problématique formule et sous-tendue par des questions ci-dessus, nous proposons ce qui suit ;

- Quant à la premier préoccupation ; comme dans tous les pays, les petites et moyennes entreprise jouent un rôle important à ne pas traiter avec indifférence du fait que les petites et moyennes entreprises contribuent à résoudre certains problèmes sociaux : chômages pour la création des emplois et économiques : la participation ou produit intérieur brut (PIB)

Et portant la RDC en général et la ville de Lubumbashi en particulier espérant dans l'industrie du cuivre traitent des ressource non renouvèle n'a soutenu le développement et que seuls les petites et moyennes entreprises pourraient devenir le deuxième soubassement de l'économie du Katanga car la politique de libéralisme économique prônée depuis peu, doit être pour le promoteur du Katanga le déclic de son développement économique.

L'industrie du cuivre s'essouffle et est en train de provoquer une décapitalisation et une délocalisation de l'activité économique, seule la petite et moyenne entreprise Pourraient venir en aide de ce développement économie, eu égard aux paramètres toujours croissants tel que : la pression démographique, le niveau de revenu, la croissance d'une économie dite de « débrouilles ».

- Quant aux autres préoccupations qui restent nous nous abstenons des affirmations avant des analyses, car l'hypothèse de la présentation de l'analyse donnée viendra éclairer notre préoccupation qui sera présentée au cours des chapitres qui suivent.

0.4. CHOIS ET INTERET DU SUJET

Notre option pour ce thème n'est pas fallacieuse, elle repose fondamentalement sur des motivation inhérent à la petites et moyennes entreprise ;car il importe d'amblée de souligner que la théorie sur la petite et moyenne entreprise est nouvelle que nous ne disposons pas de beaucoup d'éléments susceptible d'être considéré comme le soubassement de la petite et moyenne entreprise.

Néanmoins, comme dans tous les pays la petite et moyenne entreprise joue un rôle important dans le programme d'expansion économique des pays en voie de développement, nous nous sommes intéressés à ce secteur que nous qualifions de stratégie pour le développement et la croissance économique de la ville de Lubumbashi.

Ce travail sera utile aux promoteurs de ce type d'entreprises (PME) de savoir des théories managériales de pilotage et de régulation à fin de se doter de meilleures capacités de direction de leurs entreprises et aussi au pouvoir public de lui permettre de mettre en place un modèle de développement économique basé sur l'épanouissement ou la promotion des petites e moyennes entreprises qui sont aussi créatrices de la petite industrie et de l'emploi.

Ce travail est un apport nouveau et complémentaire, car il renferme des nouvelles informations sur les petites et moyennes entreprises lesquelles la réserve de la référence chère à tout chercheur qui traduira la volonté d'aborder une étude analogue.

Notre choix se justifie aussi par le fait que l'industrie du cuivre, traitant des ressources non renouvelables n'a soutenu le développement et que seules le petites et moyennes entreprises pourraient devenir le deuxième soubassement de l'économie du Katanga. La politique du libéralisme économique prônée depuis peu en RDC doit être jour les promotions du Katanga en général et de la ville Lubumbashi en particulier le déclic de son développement économique.

0.5. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

Pour arriver à étudier rationnellement un problème qui se passe, il s'avère indispensable de procéder avec raisonnement scientifique. A cet effet, celui-ci fait toujours appel à certaines méthodes et techniques de recherche.

A. METHODES

Nous entendons par méthodes : « l'ensemble d'opérations intellectuelles par laquelle une discipline cherche à atteindre les vérités qui elles poursuivent, les démontrer et le vérifier »5(*).

De tout l'arsenal méthodologique d'usage en science économique nous avons recouru à :

5.1 METHODE COMPARATIVE

Comparer, c'est recherché simultanément les ressemblances entre deux ou plusieurs phénomènes. Cette méthode nous a permis de comparer les différents résultats des productions réalisés par les petites et moyennes entreprises évalués en valeur à travers la valeur ajoutée dans chaque secteur économique en vue de comprendre leur évolution contributive et fonctionnement.

5.2 METHODE ANALYTIQUE

Elle permet d'analyser systématiquement toutes les informations ainsi que les données récoltés, elle insiste beaucoup sur chaque cas, sur chaque élément d'un tout. Cette méthode nous a permis de décomposer les petites et moyennes entreprises évoluant dans la ville de Lubumbashi en secteur dans lesquelles elles évoluent et à les étudier séparément.

5.3 METHODE INDUCTIVE

Elle permet de fournir une preuve concrète à la théorie économique à partir d'un nombre des faits particuliers, induire c'est partir du particulière du général, partir des observations à une proposition générale6(*).

Cette méthode nous a été utile pour tirer les conclusions sur les études menées sur les petites et moyennes entreprises des différents secteurs d'activités économiques aux quelles elles évoluent.

B. TECHNIQUE

Les techniques ont pour rôle la complémentarité, elles sont du service des méthodes entant qu'outil de travaux nécessaire à l'exploitation et à la récolte des données sur terrains7(*).

Dans le cadre de notre travail, nous avons utilisé les techniques suivantes :

1. TECHNIQUES D'OBSERVATION

Nous supposons qu'on trouverait difficilement quelque autre technique à même de remplacer un contact direct de l'enquêteur avec son terrain. Dans des situations marquées par une carence d'information systématisée, l'observation peut servir valablement pour indiquer l'état de la chose à étudier.

Partant de ces considérations, nous avons solidifiés nos investigations par l'observation diverses des faits relatif, lesquels réalités ont de lieu direct avec les activités des petites et moyennes entreprises.

2. TECHNIQUE DOCUAMENTAIRE

Elle a été d'un apport unique dans les élaborations de cette étude. En effet, nous avons eu à compulser toute la documentation relative au sujet. Et pour ce faire nous avons recouru aux archives des toutes les divisions provinciale de la petites et moyennes entreprises et autres entreprises en vue de d'être outillé des informations caractérisant les recherches sur ce types d'entreprises.

3. TECHNIQUE D'INTERVIEW

Technique devenir très populaire, elle nous a permis de requérir des vives voix auprès des opérateurs économiques, leurs points de vue sur l'ensemble de la question.

4. TECHNIQUE DE SANDAGE

Elle consiste à étudier les caractéristiques d'une population entière à partir de l'échantillon représentatif. Pour notre travail, cette technique nous a permis de tirer un échantillon des petites et moyennes entreprises évoluant dans la ville de Lubumbashi lesquelles seront soumises à l'étude pour en fin généraliser les résultats.

0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL

Tout phénomène social doit être le produit d'un temps et circonscrit dans un cadre spatial bien déterminé. Cette façon de voir les choses permet aux chercheurs de n'est pas tanguer dans le vide au cours d'étude.

Pour ce faire, nous rejoignons Georges GURUITCH qui estime que « les lois de l'histoire sont empirique, on ne peut les étudier au-delà de temps et du cadre physique ou se sont manifestés à moins qu'elle ne faillisse de la nature humaine et ne continuèrent à s'appliquer dans les circonstances nouvelles.8(*)

A. DELIMITATION TEMPORELLE

Pour mieux obtenir des informations suffisante sur la petite et moyenne entreprises ; notre étude a approfondi des recherche allant sur une période de 2006-2010. Cette période nous permettra d'analyser les problèmes qui ont affecté le mécanisme de la petite et moyenne entreprise.

B. PRESNETATION SPATIALE

Compte tenu des différentes difficultés rencontrées lors de la récolte des données indispensable à l'élaboration de notre étude, nous avons été contraints de nous limiter sur la configuration spatiale dans la ville de Lubumbashi.

0.7 PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL

Pour faciliter la compréhension de notre sujet intitulé étude par secteur économique des activités des petites et moyennes entreprises et leurs apports au développement socio-économiques », il revient d'en faire une étude détaillée de ses composantes :

Cela étant, hormis l'introduction générale et la conclusion, ce travail comporte trois chapitres dont :

- Le premier chapitre est entièrement consacré à la considération générale qui spécifie sur les lexiques sémantiques, qui ont été utilisés tout au long de cette étude, ainsi que les notions des petites et moyennes entreprises,

- Le deuxième chapitre traite l'approche théorique de la petite et moyenne entreprise de la ville de Lubumbashi,

- Et enfin, le troisième chapitre qui est le vif de notre étude, gravite autour de l'étude par secteur économique des activités des petites et moyennes entreprises et leur apport au développement socio-économique.

CHAPITRE .I. CONSIDERATIONS GENERALES

L'exposé et le développement de tout travail scientifique nécessitent au préalable une définition de certains concepts de base. L'imprécision dont sont souvent revêtues les termes et pour la plupart de cas ; source de beaucoup de difficultés surtout lorsqu'il s'agit de la compréhension, de la signification des notions et phénomènes économiques qui se laisseront voir, analyser et interpréter à l'aide des prestations abstraites de leurs réalités.

SECTION .I. LEXIQUES SEMENTIQUES

La complexité des faits à étudier nous amène étant chercheur à expliquer d'une manière successible ou intégrale les mots que nous allons utiliser, car nombreux d'entre eux perdent leur sens étymologique dans le langage courant et deviennent bien évidement parfois équivoques.

C'est ainsi qu'il faut donc chercher à s'entendre, à se fixer sur l'emploi des termes utilisés en vue de rendre auprès des lecteurs toutes l'intelligence du texte d'un travail scientifique. Cette confirmation nous semble importante de citer quelques auteurs comme MERTON. R.K « la recherche consciente de ses besoins ne peut passer autre la nécessité de clarifier des concepts »9(*) car une exigence essentielle de la recherche est que ces concepts soient bien définis avec clarté suffisante pour lui permettre de progresser.

Grâce a quelques définitions empruntée du bon nombre d'auteurs en vue de faciliter la compréhension ; nous avons décidé de définir les termes suivants : étude, secteur économique, développement, entreprise, petite entreprise, , petite et moyenne entreprise.

I.1.1. ETUDE

Le dictionnaire Larousse définit une étude comme une application méthodique de l'esprit cherchant à apprendre et à comprendre10(*).

Etant une application d'esprit pour apprendre ou approfondir, cet aspect d'approfondissement nous inspire plus parce qu'il nous permet de donner certains détails.

I.1.2. SECTEUR ECONOMIQUE

Selon le lexique économique et de sciences sociales, un secteur est défini comme étant le regroupement des unités institutionnelles ayant un un comportement analogue.11(*)

Par exemple, le secteur ayant comme fonction principale : la production des biens et services et une même ressource principale : le produit de la vente.

Un secteur économique est l'ensemble d'activités et d'entreprise qui ont un objet commun dans la même catégorie.

Jeans IVES définit un secteur comme l'ensemble de l'entreprise qui ont la même activité principale où chaque entreprise ayant une seule activité principale.12(*)

La classification des activités économiques en trois secteurs est due à l'économiste australien colin CLARK dans l'année 1940 où il distingue le secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire.

Le secteur primaire correspond à l'ensemble des activités d'exploitation d'un élément naturel `(agriculture, pèche, élevage, extraction minière...)

Le secteur secondaire concerne les activités industrielles prise dans un sens large, celle de la transformation des matières premières en produits finis y compris l'énergie. (Énergie, industriel agro-alimentaire, etc.)

Le secteur tertiaire regroupe alors toutes les activités qui ne sont pas classés dans les deux autres secteurs il s'agit des services, qu'ils soient marchands par exemple la santé, commerce, gérer une banque etc.

I.1.3. DEVELOPPEMENT

Le développement se définit comme la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent opte de faire croitre cumulativement et durablement son produit réel global.13(*)

Le développement peut être entende comme ensemble des transformations techniques sociales et culturelles qui permettent l'apparition et la prolongation de la croissance économique ainsi que l'élévation des niveaux de vie.

I.1.4. ENTREPRISE
l'entreprise peut être défini comme une unité économique organisée qui, par la combinaison des facteurs de production, produit des biens et/ou services pour un marché déterminé en poursuivant des objectif multiples.14(*)

Elle est également définie comme une structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes et traditionnelles de manières organisée pour fournir des bien ou des services à des clients dans un environnement commune ou non concurrentiel.

I.1.5. PETITE ENTREPRISE

La petite entreprise se définit comme étant une entreprise dont l'effectif est inferieur à 50 personnes et dont le chiffre d'affaire n'exclu pas 10 millions d'euro.

Mais selon la législation congolaise, considère la petite entreprise est celle qui répond aux croule et seuil suivants :

- Effectif compris entre 6 et 50 employés

- Chiffre d'affaire annuel hors taxé varient entre 1001 à 5000 U$ dollars

- Valeur des investissements nécessaires mis en place pour les activités de l'entreprise va riant entre 10.001 à 150.000USD

- Mode de gestion concentrée.15(*)

I.1.6. MOYENNE ENTREPRISE

La moyenne entreprise est définit comme une entreprise dont l'effectif est inferieur à 250 personnes et dont le chiffre d'affaire n'excédent pas 50 millions d'euros ou dont le  total du bilan n'excède pas 43 millions d'euros.

La charte des Petites, Moyenne Entreprise et Artisanat, PMEA en sigle de signé par moyenne entreprise, les entreprise répondant aux caractéristiques et seuils suivants :

- Effectif compris entre 51 à 200 employés ;

- Chiffre d'affaire annuel hors taxe variant entre 50001 à 400.000USD

- Investissement net variant entre 150.001 à 350.000USD

- Mode de gestion plus au moins ouvert à la décentralisation.16(*)

I.1.7. PETITE ET MOYENNE ENTREPRISE

La petite moyenne et entreprise désigné généralement l'entreprise de taille modeste par rapport notamment à leur nombre de salariés, ou leur chiffre d'affaire17(*). La PME peut être aussi définit comme étant aux une unité de production ou de distribution, une unité de direction et de gestion sous l'autorité d'un dirigeant entièrement responsable de l'entreprise dont il est souvent propriétaire et qui est directement lié à la vie ou l'entreprise.18(*)

La charte considère par PME, toute unité économique dont la propriété revient à une ou plusieurs personnes physiques ou morales et qui présente la caractéristique suivante :

- Nombres d'emploi permanant de 1 à 200 personnes par an

- Chiffre d'affaire hors taxes ; compris entre 1 et 400.000 USD

- Valeurs des investissements nécessaires mis en place pour les activités de l'entreprise inferieure agile à 350.000USD

- Mode de gestion concentrée.19(*)

En sus, voici le tableau qui détaille les caractéristiques des petites et moyennes entreprises classées selon le législateur congolais :

 

Effectifs d'emploi

Chiffre d'affaire en USD

Valeur des investissements en USD

Mode de gestion

Petites entreprises

6 à50

10001 à 50000

10001 à 150000

Concentré

Moyennes entreprises

51 à 200

50001 à 400000

150001 à 350000

Ouvert à la décentralisation

Petites et moyennes entreprises

200 et plus

400000 et plus

400000 aux plus

Décentralisation

Source : tableau élaboré par nous sur base des informations de la charte de PMEA.

Comme vous le constater, nous avons terminé à définir différents concepts qui seront utilisés dans notre travail, il impact de signaler que la brève explication que nous avons essaie des donner auront des impacts détails dans le chapitres qui suivent.

SECTION II NOTION D'ENTREPRISE

L'entreprise est un thème particulièrement ambigu, sous le même terme chacun fait référence à une ferme et à une dimension de l'entreprise qui lui est familière.

I.2.1. DEFINITION

Etymologiquement, le terme dérive de l'entreprise avec le sens de « prendre entre ses mains ». Mais le sans du terme à évolué pour avoir l'acception actuelle de « prendre un risque, relever un défi, oser un objectif ».

Comme une structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes et travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou des services à des clients dans un environnement concurrentiel (le marché) au non concurrentielle ment.20(*)

Elle est également une unité économique et juridique produisant des biens et services pour les vendre sur un marché afin de réaliser un bénéfice.21(*)

Dans une économie, la production est principalement issue de l'activité des entreprises, il existe cependant une très grande diversité entre les entreprises, du petit commerce de quartier aux grandes sociétés employant de très nombreux salariés.

Pour réaliser sa production, elle rassemble des moyens technique, des moyen financiers, des moyens humains cherchent la combinaison la plus efficace afin d'atteindre les meilleurs résultats au moindre cout. Les biens et services produits par l'entreprise sont vendus sur le marché. L'entreprise doit être en mesure de répondre à la demande des consommations et satisfaire sa clientèle pour mieux assurer sa survie.

I.2.2 BUT ET OBJECTIF DE L'ENTREPRISE

Dans le langage courant, le mot objectif est considéré comme synonyme de but ; cependant, il y a une grande nuance entre les deux notions, quand bien même elles restent liées. En effet, le but c'est la finalité de finalité, c'est à dire la raison au delà de laquelle il n'ya pas d'autres raisons pour telle ou telle action pour contre, un objectif est un simple préalable pour arriver au but, autrement dit un objectif est intermédiaire et il n'est pas final. S'agissent du but, il est unique pour toutes les entreprises : c'est la recherche de la rentabilité au profit pour les capitaux investis que entrain appellent la recherche du profit.

Quant aux objectifs, ils sont nombreux et dépendent d'une entreprise à l'autre. Et pour la même entreprise elles peuvent évoluer d'une période à l'autre.

Au niveau de l'entreprise, les objectifs sont assignés au niveau de département de service, mais la réalisation de ses objectifs doit permettre d'atteindre le but ultérieur de l'entreprise.

Exemple

- Au niveau du service commercial et marketing, l'objectif peut être fixé en termes de ventes à réaliser.

- Le service du personnel peut avoir l'objectif, la réduction des absences de 50%.

- Au niveau du service de production l'objectif peut être avoir moins de déchet et rebus (produit raté).

Nous effectuerons un rapide survol des principales caractéristiques économiques qui différencient les entreprises.

I.2.3. TYPOLOGIE

Du point de vue économique, les entreprises peuvent être classées selon leur taille, la nature de leur activité, part secteur économique (déterminée par leur activité principale).

0.1. NTAILLE DE L'ENTREPRISE

Selon ce critère, on distingue les entreprises des grandes tailles, les petites et moyennes entreprises (PME), les toutes petites entreprise (TPE), il n'existe par une définition uniforme de la taille des entreprise chaque environnement utilisé des critères qui lui sont propres. C'est ainsi que une PME dans un pays donné peut être considérée comme une grande entreprise dans un autre pays. Quelle que soit la classification adoptée, on fait souvent référence au critère de l'effectif (nombre de personnes occupées) pour définir en taille d'une entreprise.

Cette distinction des entreprises répond à une finalité économique qui considère pour le pouvoir à orienter son encadrement et son aide à l'égard des entreprises.

En République Démocratique du Congo par exemple est considérée comme :

 

Employés

Chiffres d'affaires en USD

Très grande entreprise (TPE)

1 à 5

1 à 10000 USD

La petite entreprise (PE)

6 à 50

10.000 à 50.000 USD

La moyenne entreprise (ME)

51 à 200

50.001 à 400.000 USD

La grande entreprise (GE)

200 au +

400001 au +

Source la charte de PMEA en RDC/service IPMEA/Katanga

0.2. NATURE D'ACTIVITE

On distingue généralement trois fromes d'entreprises selon l'activité économique :

- L'entreprise commerciale : est celle qui consiste à vendre en l'état les stocks de marchandises achetées. C'est l'exemple des magasins, des boutiques de mode etc.

- L'entreprise industrielle : est celle qui transforme les matières première, produits finis, lesquels sont destinés à la vente il peut s'agir d'une activité artisanale (boulangerie, menuiserie, savonniers) ; ou d'une industrie géante à l'instar des concentrations.

- L'entreprise de service : est celle qui vend ses services à d'autres agents économiques très souvent, le service vendu n'est pas stockable, contrairement aux entreprise commerciale et industrielle. C'est le cas d'une société de transport, d'une polyclinique, d'une société de nettoyage etc.

0.3. PAR SECTEUR ECONOMIQUE (DETERMINATION PAR LEUR ACTIVITE PRINCIPALE)

Ici, on valorise la notion des secteurs d'activité ou des branches d'activités. En parlant du secteur d'activité ou se réfère à Colin CLARK. Pour cet auteur, un secteur est un domaine d'activité ayant un élément commun de référence pour toutes les entreprises qui y évoluent. Ainsi d'après ce critère, il distingue les entreprises primaires, secondaires, et tertiaires.

- Secteur primaire :

Exploitant en commun l'élément naturel et elles compriment trois sous catégories ;

· Les entreprises agricoles d'élevages et de pèche exemple : les fermes, les plantations ;

· Les entreprises d'extradition des produits pétrolières ou des hydrocarbures,

· Les entreprises de production minières, ex : GECAMINES, MIBA, BOSS MINNING

- Secteur secondaire

Regroupe les activités liées à la transformation des matières primaires issues du secteur primaire ;

Exemple boulangerie, savonnière, les huileries.

- Secteur tertiaire

Ne produisent rien issu de la transformation, n'exploitent aucun élément naturel, mais rendent, soit des services ou commercialisent les produits fabriqués par les autres secteurs.

les entreprises tertiaire sont des 3 ordres :

- Les entreprises de prestation de services marchands ex : CAA, HEWABORA,...

- Les administrations ou entreprise de prestation de services non marchands. Ex : les divisions provinciale le ONG, etc.

- Les entreprises de distribution ex : les boutiques d'habillement.

Cette classification des entreprises d'après leur nature d'activité permet de dégager la contribution de chaque catégorie d'entreprise à la création de la valeur ajoutée dans l'entreprise.

SECTION 3 NOTION DE PME & DEVELOPPEMENT ECONMIQUE

3.1. Définition

Comme nous avons souligné précédemment que plusieurs définitions sont formulées, soit en fonctions du chiffre d'affaire, soit en fonction des valeurs des investissements que soit en fonction de l'effectif employés.

Retenons qu'il n'existe aucune définition à valeur universelle dans le domaine de la petite et moyenne entreprise car chaque pays utilise les critères qui lui sont propres.

C'est ainsi que, la définition telle qu'annoncée par la loi n° 073-0 du 5 janvier 1973, instituant l'office de promotion des petites et moyennes entreprises congolaise (OPEC) entend par PME » les entreprises agricoles, commerciale industrielle et de service qui sont la propriété des personnes physique de nationalité congolaise ou de la société au capital d'investissement détenu en majorité par des personnes physiques ou morales dans les quelles tout les fonctions de gestions c'est-à-dire administration, financière, production , commercialisation et approvisionnement sont exercées par la chef de l'entreprise .22(*)

3.2. CARACTERISTIQUES

Les petites et moyennes entreprises ont des caractéristiques spécifiques :

- Petite taille ;

- Centralisation et personnalisation de la gestion autour du propriétaire dirigeant ;

- Faible spécialisation ou peu formalisée,

- Stratégie intuitive ou peu formalisée,

- Forte proximité des acteurs dans un réseau global,

- Système d'information interne simple et peu formalisé,

- Capacité d'innover rapidement pour s'adapter au marché,

- Organisation en réseaux : les PME se structurent avec d'autres PME une répartition des taches s'opère (recherche, production, commercialisation).

De ce qui précède, les caractéristiques des PME peuvent se résumer comme suit :

· Une place prépondérante du chef d'entreprise : il est souvent à l'origine des l'entreprise, il la possède en grande partie, voire en totalité, il a alors un pouvoir très tendre qu'il a du mal à partager. Un de grands problèmes de ce type d'entreprise est la continuité après la mort ou le départ de créateur,

· Une communication directe et peut formalisée : ayant une structure d'organisation souple et peut développée, la communication empruntera des voies directes. Les relations personnelles sont privilégiées, le nombre des salariés étant restreint,

· Un objectif de survie et de croissance : l'objectif principal des PME est la survie, en effet de nombreux PME font faillite dans les premières années plus a cause d'une mauvaise gestion que pour des raisons commerciales. C'est pourquoi, pour des nombreux chefs de PME, la survie de l'entreprise va pousser par une politique de croissance (interne, le plus souvent), au détriment d'une politique de profit maximale.

3.2. Les force des PME

Les PME disposent d'atouts, essentiellement liés à leurs tailles :

- Une taille humaine : qui permet de meilleures relations de travail entre salarié d'une part et patrons d'autre part, cette cohésion est un facteur de motivation et donc l'efficacité ;

- Une flexibilité : qui permet une plus grande faculté d'adaptation, surtout en période de crise. Une PME pourra plus facilement qu'une grande entreprise abandonner certaines productions et s'orienter vers des nouveaux créneaux plus porteurs ;

- Un chef d'entreprise généralement dynamique qui s'investit totalement dans son activité ;

- Les PME possèdent un savoir faire spécifique qui leur confère un avantage sur les grandes entreprise. Elles ont souvent une stratégie de recherche et d'innovation afin de maitriser et de faire évaluer ce savoir faire ;

- Ne pouvant pas concurrencer directement les grandes entreprises les PME ont souvent une stratégie de segmentation du marché. Elles ne vont ainsi procéder à répondre à la demande que d'une petite partie de marché ou de la clientèle, mettant du point des stratégies.

0.1. LES faiblesses des PME

Malgré leurs atouts, les PME soiffèrent des faiblesses importantes :

· Une grande sensibilité aux variations de la conjoncture, car en période de récession, ce sont les PME qui font d'abord faillite ;

· Une fragilité financière permanente due à un manque de fond propre. De plus, les banque rechignent à leur accorder des prêts et le font à des conditions souvent défavorable ;

· Une mauvaise maitrise de technique de gestion surtout chez les jeunes PME ;

· Une qualification de la moins d'oeuvre souvent insuffisante de plus, la formation continue est peu développée chez les PME ;

· Risque de dépendance vis-à-vis des grandes entreprises et des clients (en cas de non paiement) ;

· L'exportation coute cher, aussi la plupart des PME réalisent la quasi-totalité de leur activité sur le territoire nationale ce qui le rend encore plus dépendante du marché nationale.

0.2. CLASSIFICATION DES PME

Nous remarquons la présence de deux types de PME en RDC celles évoluant dans le secteur formule et celle évoluant dans le secteur informel.

0.2.1. Les PME du secteur formel :

Dans la plupart de cas, en RDC, il est difficile de faire une démarcation entre entreprise évoluent dans le secteur formel et informel. Leur distinctions réside dans le fait que les PME du secteur forme ont une comptabilité tenue de façon régulière ; elles sont souvent contrôlées par le pouvoir public et sont officiellement reconnu par les régimes fiscal. Les PME du secteur formel sont les entreprises dont l'activité exige un minimum d'organisation, un personnel compétent, formé et instruit.

0.2.2. Les PME du secteur informel :

Les PME de ce secteur sont toute activité économique spontanée échappant en grande partie au contrôle de l'administration, non recensées par l'Etat non reconnus par les fiscs.

0.3. Les critères des PME

0.3.1. Critères qualitatifs :

Ce critère repose plus sur la réalité socio-économique par son caractère descriptif. Les différentes définitions qualitatives des PME mettent tout l'accent à de degré divers, sur les éléments distinctif et caractéristiques d'une entreprise de petite et moyenne dimension.

En prenant en compte l'optique ou encore l'aspect humain qui est directement lié à l'entreprise, car jouissant d'une indépendance du fait qu'elle soit dirigée par ses propriétaires d'une manière personnalisée. Elle se trouve dans la plupart des cas dans un marché dans lequel elle a une part relativement restreinte.

Comme le spécifie julien. P. dans sa dimension humaine comme une unité de production ou de distribution, une unité de direction et de gestion sous l'autorité d'un dirigeant entérinement responsable de l'entreprise dont il est souvent le propriétaire et est directement lié à la vie de l'entreprise.23(*)

0.3.2. Critères quantitatifs

Les critères quantitatifs sont les plus usuels ou adoptés par différents chercheurs de PME celles-ci ont la mérite de la simplicité.

Ainsi, ces critères tiennent compte de certains paramètres qui semblent être accepté dans bon nombre des pays tels que les chiffres d'affaire et le nombre d'employés.

L'article 2 du décret n° 086 du 10/07/2003 définit la PME comme étant toute entreprise, quelque soit sa frome juridique, qui emploi un personnel moins de 200 personnes et dont la valeur totale du chiffre d'affaire ne dépasse pas 448.000.000fc.24(*)

0.3.3. Critères multicritères

L'approche multicritère de la PME à également été développé dans l'analyse réalisé en 1968 pour M. WITRIN est consacrée aux PME.

A coté de l'élément humain, l'analyse met aussi en exergue divers autres caractéristiques plus descriptif telles pour l'élaboration d'une définition qualificative :

- Un personnel de direction relativement peu spécialisé,

- Des contacts personnels étroits entre les organes supérieurs de direction et les ouvriers, les clients fournisseurs,

- Manque de position de force pour négocier les achats et ventes.25(*)

Les législateurs fiscal Congolais distingue quatre catégories des PME en se rapportant du chiffre d'affaires annuel :

1. Les PME de 1ere catégorie

Les PME de cette catégorie se caractérise par un chiffre d'affaire annuel est supérieur à 12.000.000 de FC, elles sont soumises à un taux d'imposition de 40% pour les entreprises sociétés et au taux progressif individuel.

2. Les PME de 2eme catégorie

Sont celles dont le chiffre d'affaires est compris entre 12.000.000 et 6.000.000FC, elles sont imposées sur base des revenus et du chiffre d'affaire réalisé et selon un barème d'imposition à taux progressif des personnes physiques.

3. Les PME de 3eme catégorie

Sont celle ; dont le chiffre d'affaire annuel se situe entre 6.000.000 et 3.000.000 de FC. Ces PME sont soumises au régime d'imposition forfaire dont le tarif est fixé par arrête du ministre de finances.

4. Les PME de 4emecatégorie

Les PME de la 4eme catégorie dont le chiffre d'affaire est moins de 300.000Fc, elles sont soumise ou régime de la patente et s'acquittent d'une contribution dont les taux sont fixées par le ministère de finance.

4.1. DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

A. ECONOMIE :

L'économie dans le cadre de notre travail est définie comme étant une activité humaine qui consiste à la production, la distribution, l'échange et la consommation des produits et service.26(*)

L'activité économique est repartie en secteur dont le secteur primaire, secondaire et tertiaire.

B. DEVELOPPEMENT :

Le développement se définit comme la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte de faire croitre cumulativement et durablement son produit réel global27(*).

Il est aussi l'amélioration des conditions de vie de la population, du niveau d'instruction de l'état de santé et de l'égalité des classes sociales.

Pour ce faire ; le développement économique fait une référence à l'ensemble des mutations ou changement positif sur le plan technique, démographique, social, sanitaire... que peut construire une région un pays, une ville.

CHAPITRE. II. LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES DE LA VILLE DE LUBUMBASHI

1.1. Aperçu historique28(*)

Toute fois, nous rappelons que la ville de Lubumbashi était jadis appelé Elisabeth ville, est le chef lieu de la province du Katanga. Cette dernière puise son origine à la découverte du gisement du cuivre aussi qu'à la mise en exploitation par l'union minière du Haut Katanga (UMHK). Celle-ci fut implantée sur le site Lubumbashi appellation de la rivière qui baigne.

C'est à partir de 1907 que le comité spécial du Katanga (CSK) du nom de l'Etat et de la compagnie du Katanga assurant la mise en valeur de cette province, se rendra compte de l'essor que prendra cette industrie qui nécessitait l'existence d'un centre administratif et commercial à proximité des mines et des usines chargera son représentant Emile WANGERME te transféra le siège du CSK à Lukonzolwa leur (LAC Moero) aux environs de la première mine exploitée » étoile du Congo à Kalukalaku (commune Ruashi).

La ville de Lubumbashi à pris sa naissance en 1910 lorsqu'on choisit le plateau et la bourgade qui dominait la rivière Lubumbashi au moment de l'entrée venant du sud.

C'est sur ce plateau habité à part à de 1906, caractérisé par une savane infinie, hersé des termitières, à la terre ocre et à la maigre végétation, savane verte en saison des pluies et rouge en saison sèche qui s'ériger au fil des temps le ville d'Elisabeth ville, nom de l'épouse du Roi Albert 1er, devenu soixante dix ans après Lubumbashi.

Par ordonnance n° 298/A/10. Du 25 juin 1941, cette bourgade s'étendra n'a guère que l'avenue limite sud (actuellement Likasi) à l'avenu drogman (KIMBANGU) au Nord et à l'Est le rail du chemin de fer et à l'Ouest l'actuel avenue Kamanyola et les usines Gécamines et grouillant d'une population complète, Lubumbashi jouira de statut de ville.

1.2. Situation géographique

a. Limite territoriale :

La ville de Lubumbashi est ceinture par le territoire de KIPUSHI, district du Haut Katanga, ses limites géographiquement sont déterminées comme suit :

- Au nord par le quartier KASSAPA à 15 km de la route Likasi dans la commune connexe ;

- Au sud par le quartier KALEBUKA et KASUNGAMI dans la commune annexe ;

- A l'est par la rivière KAMABAKA ;

- A l'Ouest par le quartier KISANGA et MUNUA.

La commune annexe constitue l'espace vert de la ville et forme la ceinture de cette dernière à tous les points cardinaux et constitue l'espace vert.

b) coordonné géographiques :

Elle est limité par 11° 36' de latitude Nord, 11° 42' de latitude su : 27° de longitude et enfin 27° 30' de la longitude Ouest.

c) superficie : sa superficie est de 747 km2

e) type de climat : une alternance de deux saison se caractérisent chaque armée dans la ville de Lubumbashi à savoir :

1. la saison des pluies : de novembre à avril avec une emprise de deux mois de chaleur (septembre et octobre).

2. la saison sèche : à partir d'avril jusqu'au mois de septembre avec une particularité de deux mois de froid (juin et juillet).

La variation de la température oscille entre 15'et 30' c avec un pluviomètre annuel variant toujours entre 2000 et 3000 mm.

La nature du sol est à la fois alluvionnaire, sablo-argileux et limon-argileux. Le relief du sol s'élargit à certains endroits par des villes.  Les renseignements sur le sous, sol est constitué d'une diversité de minerais (cuivre, cobalt, fer etc.).

La végétation dominante est la savane boisée, une végétation herbeuse présumée d'une forêt éclaire qui subit de dégradation à cause des dépassements interne et incontrôlé, sol pauvre, rouge jaunâtre et latérite riche en fer.

f) hydrographie

Au nord Ouest vers le sud-est deux grandes rivières transverses la ville à savoir : KAFUBU et LUBUMBASHI. La ville compte également cinq réseaux de faible débit en saison sèche qui composent son bassin hydrographique. ce son les suivant :

- KAMALONDO, RUASHI, KATUBA, KIMILOLO, NAVIUNDU

g) population

Etant un centre urbain, la ville de Lubumbashi englobe toutes les tribus des provinces confondues.

Statistique :

Tableau N°01 : composition de la population de la ville de Lubumbashi.

VILLE DE LUBUMBASHI

HOMMES

FEMMES

GARCONS

FILLES

TOTAL

NATIONAUX

304613

299031

367316

389852

1360812

ETRANGERS

3242

3240

3330

3118

12930

TOTAL

307855

302271

370646

392970

1.372.726

Source : Bureau de l'administration générale de la mairie de Lubumbashi, dans son rapport annuel de 2009.p 1-56

1.3. Situation politico-administrative :

La ville étant chef lieu de la province du Katanga, abrite les institutions provinciales à savoir : le gouvernement provincial, la direction des provinces, les divisions ministérielles et la cour d'appel sans oublier la région militaire et une inspection provinciale de la police.

La ville est dirigée par un maire de la ville. La ville est administrativement diversité en six communes urbaines et une semi-rurale (commune annexe). Ces communes sont aussi subdivisées en 43 quartiers où ces dernier sont constituées par des avenues qui à leur tour constituent des rues.

Le tableau ci-dessous représente la répartition administrative de la ville de Lubumbashi :

Tableau N°02 Présentation administrative de la ville de Lubumbashi.

SUBD. ADM

NOMBRES

COMMUNES

QUARTIERS

7

43

Commune

ANNEXE

Commune KAMALONDO

Commune KAPEMBA

Commune KATUBA

Commune KENYA

Commune LUBUMBASHI

Commune RUASHI

01

KALEBUKA

KITUMAINI

BEL AIR I

BANAKAT I

LOALABA

GAMBELA

BENDERA

02

KASSAPA

NJANJA

BEL AIR II

BUKAMA

LUAPULA

KAWJWZ

KALUKOLOKU

03

KASUNGAMI

-

BONGONGA

KAPONDA NORD

LUVUA

KIWELE

MATOLEO

04

KIMBEMBE

-

INDUSTRIEL

KAPENDA SUD

-

LODO GOLF

CONGO

05

KISANGA

-

KAFUBU

KISALE

-

MAKUTA NO

KAWAMA

06

LUWOWOSHI

-

KAMPEMBA

LUFIRA

 

MAMPALA

LWANO

07

MUNUA

-

KIGOMA

MUSUMBA

 
 

SHIDIMA

08

NAVIUNDU

-

 

N'SELE

 
 
 

09

 

-

 

UPEMBA

 
 
 

Source : Bureau de l'administration générale de la mairie de Lubumbashi, dans son rapport annuel de 2009.p 1-56

1.4 Situation Economique :

Les agrégats économiques de la ville de Lubumbashi sont prédominés par les activités du secteur tertiaire plus tôt que de secondaire et primaire.

1.4.1. Agricultures, Pèche, Elevage :

A. plantation organisée

La ville n'est pas un milieu proprement agricole, ce qui fait que très peut d'élément peuvent y apporter une quelconque fluctuation.

Lubumbashi étant une agglomération commerciale où les produits agricoles consommées viennent exclusivement de l'extérieur de la ville et surtout importé d e l'extérieur du pays.

Néanmoins les quelques les cultures y pratiquées et méritent un regard important.

b) Production vivrière d'exploitation :

- le maïs : culture principale et aliment de base de la population, pratiquée presque par touts les planteurs. La production locales est très faible, car le maïs se consomme à l'état vers.

- Le manioc : féculent de haute valeur nutritive, commence à être utilisé dans l'alimentation, sa culture pratiqués sans engrais intéresse bien les planteurs qui malheureusement manque des variétés améliorées.

- les arachides : pratiquées exclusivement pour le commerce ; en fait cette légumineuse répond bien au sol. Elle est consommée en frais ou comme épices dans des nombreux légumes.

- les Haricots : de moins pratiquée à cause de la variation climatique et aux prédateurs (parasites ex : titole) qui détruisent considérablement les cultures dans cette catégories, c'est le soya et le Kunde qui émergent du lot.

- Patate douce : l'introduction des variétés, la culture de la patate douce connait un véritable envol moins exigeant même sur le sol pauvre

B. LA PECHE :

Le secteur de la pèche n'est pas très exploité dans la ville de Lubumbashi qui ne renferme aucun bief maritime. L'activité qui pouvait être exploitée dans la juridiction, serait la pisciculture, mais cette dernière est laissée à la merci des amateurs.

C. LA CHASSE

La ville n'a pas des espaces pour la pratique de la chasse, d'où la réglementation de celui-ci n'a pas raison d'être évoqué dans ce domaine.

D.ELEVAGE

Elevage bétail :

Tableau n° 3 : Présente les fermes de la ville de Lubumbashi.

Axe

Nom

Propriétaire

Porc

Mouton

Lapin

Route KIPUSHI

 
 

75

155

10

 

MIMBULU

Groupe fermil

55

2

70

 

CHEM CHEM

Prêtre catholique

18

5

45

KIMBEMBE

KAKANJA

Prêtre salésien

45

2

9

Route KASENGA

KISIMBA

Pasteur KALABO

 

4

 

Route MUNAMA

VIENS & VOIES

KITUO

52

3

15

 

KGI

KITUDJE

560

1

 
 

NUMEBR ONE

FINEU

 
 
 

Source : Bureau de l'administration générale de la mairie de Lubumbashi, dans son rapport annuel de 2009.

Ce tableau montre les différents sites d'élevage que la ville regorge et différents animaux élevés, l'effectif du petit bétail est très difficile a maitriser tant que ce sont des bête à consommation courante. Même les chiffres avancés sont loin de réflecteur la réalité, dans l'ensemble, l'élevage où petit bétail n'attire pas beaucoup d'amateurs aux à cause de plusieurs faits à savoir : la sécurité, manque de financement et d'encadrement, pillage et vol.

E) COMMERCE

La ville dispose de nombreux centres commerciaux où s'opèrent plusieurs activités. C'est le cas des différents marchés communs, des grandes artères de la ville se trouvant dans différentes communes.

La ville de Lubumbashi présente un atout majeur pouvant contribuer largement au développement économique d'opportunité susceptible de favoriser autant d'éclosion que le développement des PME.

La ville compte une population plus au moins de 1 millions d'habitants où cette dernière est considérée comme un atout au développement économique, car capable de soutenir la consommation sur le marché interne.

Cependant suite au mesures de la politique de la Zaïrianisation en 1973 ainsi que à la crise de production que connait la Gécamines de nos jours, la plus part de PME ont disparus ou soit sont en difficulté de fonctionnement et l'infrastructure créée en son temps n'en reste pas moins importante pour favoriser le développement à la fois de la ville et les PME qui seront orientées vers d'autre marché.

Sur le plan agro pastoral, le sol de la ville est favorable à une diversité de culture vivrière et industrielle à savoir manioc, le riz, haricot, etc. avec un climat ainsi qu'une végétation rendant aise l'élevage sur toute l'étendre de la ville.

SECTION .2. EVOLUTION DES PME LUSHOISES

Si nous remontons le temps à partir de l'indépendance pour montrer comment les PME avaient évolue, c'est pour avoir une idée claire sur le comportement évolutif qu'a parcouru le secteur privé de la République Démocratique du Congo en générale et en particulière la ville de Lubumbashi.

Avant l'indépendance, l'économie nationale était entre les mains des firmes étrangères qui opéraient au pays car la quasi-totalité des PME se trouvaient sous la direction des firmes étrangères. L'assistance à la PME durant la période qui a précédé l'indépendance était à l'avantage des colons dans sa majeure partie et au détriment des nationaux. L'accession du pays à l'indépendance plongera ce dernier dans une période instable.

C'est en 1973 que le gouvernement de la deuxième République prendra l'initiative de motiver les nationaux à créer les PME par :

- l'institution d'un régime d'agreement de PME qui fait bénéficier l'investissement et des divers avantages sociaux et financiers,

- la création d'un fonds de garantie de crédits aux PME dans le but de faciliter l'accès des entreprises aux crédits bancaires.

Il convient de signaler que le petit code des investissements contient un ensemble des mesures d'encouragement des investissements productifs réalisés par les PME.

Ces mesures portant sur les avantages douaniers à l'importation des équipements et matériaux à la réalisation des investissements, des avantages fiscaux par l'exonération temporaire des contributions sur le chiffre d'affaire et le revenu, l'autorisation de calculer les amortissements selon le taux dégressifs et le fonds de garantir de crédit aux PME de la RDC.

En 1981, la création de la FEC (ex ANEZA) par ordonnance présidentielle récit du gouvernement la mission de développer ses structures en vue de la promotion des PME.

Ces expériences positives amèneront les instances supérieures à créer en 1996 la direction des PME en vue de coordonner toutes les actions en faveur de cette catégorie d'entreprise.29(*)

Pour ce faire, après analyse général explicatif de l'évolution des PME, voici maintenant un tableau explicatif de l'évolution des PME de la ville de Lubumbashi.

Ce tableau retrace l'évolution par secteur d'activité dont primaire, secondaire et tertiaire de l'effectif des PME que regorge la ville de Lubumbashi allant de la période de 2006 à 2010 qui couvre notre période d'analyse dont les renseignements recueillis auprès de la division provinciale PMEA Katanga.

Tableau n°04 : Evolution des petites et moyennes entreprises de la ville de Lubumbashi.

Années

Secteur

d'activités

2006

2007

2008

2009

2010

Secteur primaire

30

55

45

60

70

Secteur secondaire

125

139

100

150

200

Secteur tertiaire

186

205

186

230

399

Total

341

399

350

440

669

Source : répertoire des entreprises commerciales industrielles et de service PMEA/Katanga.

Comme vous le constater sur le tableau ci-dessus qui montre ou présente l'évolution par secteur d'activité des PME évoluant dans la ville de Lubumbashi où l'écart en nombre entre ces trois secteurs très est remarquable.

La justification de ce phénomène est que comme le tableau l'indique, la majeure partie des PME se trouvent dans les secteurs tertiaire parce qu'elle est caractérisée par le commerce de gros et de détail que les entrepreneurs se refugient dans ce domaine par le simple fait que la création de ce type d'entreprise ne nécessite pas d'importante somme d'argent.

Par contre le secteur secondaire renferme de petites industries de transformation à besoin pour la création de ce type d'entreprise nécessite aussi un capital plus considérable et d'un personnel qualifié pour son bon fonctionnement.

Enfin le secteur primaire qui exige à son tour plus de capitaux que les autres secteurs, pour cela comme vous pouvez le constater sur le tableau ci-haut, que les petits nombres que présente ces entreprises dont la majeure partie se trouve dans les mines.

Voici pour ce faire le graphique explicatif de l'évolution des PME dans la ville de Lubumbashi :

Source : graphique établie par nous-mêmes à partir des données du tableau n°04.

1.1. Nomenclature indicative des métiers

Voici la nomenclature indicative des activités des entreprises prévues en RDC :

1.1.1. Secteur Primaire :

a. agriculture, pèche et élevage

- culture du mais, manioc, arachide, café, riz, millet, coton

- culture maraichère, de palmier à huile, du tabac,

- apiculture

- aviculture

- ponderie,

- chasse.

b. Mines et Carrières

- extraction de cuivre, de l'étain, du platine, du plomb, du coltan de l'argent, cassitérite, de zinc etc.

c) filières bois

- coup et production des grumes

- fabrication de braise.

1.1.2. Secteur Secondaire

a. Branche agro-alimentaire

- boucherie

- huilerie

- brasserie

- biscuiterie

- bonbonnerie

- limonadière

- charcuterie

- confiserie

- crémerie

- laiterie

- minoterie

- fabrique de chalumonage

- sucrerie

- rizerie

- fabrique de beignet

- boulangerie

- fromagerie

- margarineries

b. branche d'habillement et textile

- teinturerie

- coupe et couture

- filature

- tricotage

- broderie

- biométrie

c. branche de cuir et chaussure

- fabrique de ceinture

- fabrique de sacoches

- monoquinerie

- la peausserie

d. branche de bois

- scierie

- literie

- charpentier

- ébénisterie

- menuiserie

e. branche de la chimie

- fabrique des acides

- fabrique des détergents

- fabrique de la peinture

- parfumerie

- savonnerie

- laboratoire

- fabrique d'alcool et liqueurs

- fabrique d'eau de javel

- fabrique de la colle

- fabrique des produits cosmétique

- bouteillerie

- sacherie

f. branche du bâtiment :( fabrique construction mécanique et métallurgique et oeuvre)

- fabrique des pneus mécaniques

- maçonnerie

- forge

- fabrique de four à braise

- fabrique de béton

- fabrique des clous

- plomberie

- chaudronnerie

- vitrine

- verrerie

- climatisation tec.

g. Branches de beaux arts et d'artisanat d'art et de création

- Bijouterie

- Décoration et peinture

- Gravure

- Sculpture

- orfèvrerie

- Production musicale

- Architecture

- Photographie

- Céramique

- Fabrique d'oeuvres etc.

1.1.3. Secteur Tertiaire :

a. Commerce

- Commerce de traite

- Petite boutique

- Petit magasins de moins de 10 ouvrières

- Petite conserverie

- Poissonnerie

- Dépôt et vente de boisson

- Dépôt et vente du pain

- Dépôt et vente du ciment

- Dépôt et vente de braise

- Chambre froide

- Vianderie

b. Services

· Entretien et maintenance

- Atelier d'ajustage

- Atelier de soudure

- Plomberie

- Atelier électronique

- Atelier électromécanique

- Atelier du froid

- Atelier de réparation des montres

- Petite bureautique et secrétariat

- Atelier de mécanographie

- Nettoyage et jardinage

- Quincaillerie

- Buanderie

- Magasins pièces de rechange

- Studio photo et laboratoire

- Centre de métiers

- Photocopie

- Garage automobile

- Quado.

· Transport et communication

- Transport par chariot

- Transport par bus et taxi-bus

- Transport par pirogue

- Transport par camion

- Maison de communication

- Téléphone cellulaire

- Dépôt et tondage

· Tourisme et loisir

- Exploration au bar

- Hôtellerie

- Terrasse

- Salle, théâtre

- Site (hydrographie et monument

- Maison de jeux

- Maison de cinéma et vidéo

- Restaurant

- Cabaret

- Autres site divers

· Soin et santé publique

- Maison de balayage

- Petit dispensaire

- Petite médecine

- Petit centre de santé

- Petite pharmacie et dépôt pharmaceutique.

· Beauté

- Parfumerie

- Maison de coiffure

- Maison de louage

- Cirage soulier etc.

· Intermédiation et de représentation

- Commission en bail.

- Représentation commerciale

- Autres agences commerciales

- Les agences de services

- Ouvrage en bail

- Chambre cambiaire

- Commissionnaire

- Négociant

- Courtier

- Manutentionnaire

- Débarqueur

· Profession d'encadrement

- ONG et ASBL

- Fédération

- Confédération

- Coopérations

- Corporation

- Mutuelles

- Maison, centre, garage et atelier

- Tontine

- Caisse l'épargne.30(*)

Section .2. ORGANISME D'APPUI A LA P .M. E

2 1 Impact de financement sur la situation de l'entreprise

Dans cette partie du travail, nous offrons l'occasion d'exposer au vue et au su de nos lecteurs les apports tant positif que négatif au financement sur le cycle de vie d'entreprise. Le financement d'une entreprise produit plus des conséquences positives que négatives du fait que devant une abondance des apports positif du financement, nous sommes en mesure de faire passer en revue quelques possibilités sur l'impact du financement.

De prime à abord, le financement permet à l'entreprise de maximiser sa valeur. Or nous sommes sans ignorer que la maximisation de la valeur d'une entreprise est appréciée par rapport au patrimoine ou à la richesse accumulées par cette dernière en tenant compte des résultats attendus dans les futures grâce à la mise en oeuvre du patrimoine accumulé.

Le financement permet à l'entreprise de maintenir le nouveau satisfaisant ses performances de productions, plus précisément encore, l'autofinancement permet d'assurera l'indépendance financière de l'entreprise et à accroitre sa capacité de l'endettement sans entraver d'important couts de transaction, ni de risque de contrôle, le financement aux entreprises en capacité de financement ainsi que la limitation injustifiable des possibilités de son développement, car parmi le sérieux problèmes que rencontre les entreprise récentes est l'aide au financement.

Cependant, le financement aura au contraire des conséquences négatives sur l'entreprise lorsque cette derniers dégage une situation telle que le produit d'exploitation submergé par les charges d'exploitations qui amènera l'entreprise à subir une perte qui affectera sur le financement lors de remboursement , car elle ne sera plus en mesure de supporter le remboursement qui constitue automatiquement une charge (dette) à laquelle doit subir de services de cette charge.

Ainsi, nous tenons à expliquer ce fait réel en s'appuyant sur la théorie de MODIGLIANIE qui stipule que la valeur d'une entreprise non endetté est égale à celle d'une entreprise endettée en absence de l'imposition. Voila ce qui nous amène à prendre quelques cas concret d'entreprise qui ont reçu le financement au près des organismes d'appuis tel que la FPI (fonds de promotions des industries) et la banque centrale du Congo que nous aurons l'occasion de vous retracez sur un tableau synthétique produit par des organismes au cours de leur processus de financement.

C'est ainsi que nous vous présentons ces cas de financement sans tenir compte des entreprise qui constituent notre échantillon qui seront présentés sur le précédent chapitre en vue de nous servir d'exemple

Pour faire montre l'impact de financement aux PME par les organismes d'appui dont le FPI et la BCC

TABLEAU N°05 FINANCEMENT DES PME PAR FPI EN USD

ANNEE

ENTREPRISES

2005

2006

2007

2008

2009

2010

01

KIBWESAKINA

-

-

-

-

906143

-

02

GEMING CONGO

357813

-

-

-

-

-

03

FERMIL

-

-

137428

327876

518324

-

04

YAV A MUYET

-

-

-

-

52254,87

-

05

MANOAH

-

260042

270793

-

-

-

06

BON PRIX

286134

-

-

443756

-

-

07

OUGADOUGOU

-

-

137428

327876

518324

-

08

CONTRAGER

-

-

760498

-

-

-

09

ETS KABWEBU

61799

-

-

-

-

-

110

ETS ALELOUA

287609

-

-

-

-

-

Source : service technique FPI/Katanga

Le constat sur ce tableau de financement ci-haut, il ya certaines entreprise lors de notre période d'analyse choisie de 2006 à 2010 ont été financé tout aux plus deux fois. Nous avions recueilli ce propos au sein de FPI que ces entreprises qui ont été financé plus de deux fois devaient présenter une situation favorable par rapport à celle financée une seule fois car le financement des entreprise par le FPI par d'une clause que ces entreprises doivent respecter pour mériter ou espérer un autre financement.

TABLEAU N°6 FINANCEMENT DES PME PAR BCDC (en USD)

ANNEE

ENTREPRISES

2005

2006

2007

2008

2009

2010

01

KIKAS

60.000

70.000

24300

30.000

-

-

2

AKILIMALI

40.000

50.000

116250

30.000

-

-

03

KAPATAGROS

30.000

30.000

-

150.000

-

-

4

HYPERPSARO

400.000

500.000

-

120.000

-

-

5

DEMOURA

-

-

30.000

-

-

-

6

YAV A MUYET

20.000

-

-

-

-

-

7

MULYKAP

50.000

70.000

243000

30.000

-

-

8

RELACOM

-

-

20.000

-

-

-

9

CONGOLAIS PETROLE

80.000

150.000

-

150.000

-

-

10

SOCO CONGO

-

-

100.000

-

-

-

Source : BCC

2.2. OFFICE DES PROMO·TIONS DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES CONGOLASES (OPEC)

Les interventions de l'OPEC sont orientées vers :

- La recherche des solutions aux obstacles à l'éclosion des PME en RDC, 

- La promotion de l'esprit d'entreprise pour un développement durable meilleur des PME.

L'OPEC regorge d'une gamme de services parmi les quels : des études générales et sectorielle sur les PME, l'élaboration d'étude de faisabilité des projets et des dossiers de demande de financement, l'assistance aux démarche administrative et juridique pour la constitution et la facilité de l'exercice d'entreprise en RDC, la formation et le perfectionnement de chef d'entreprise et de leur personnel pour l'organisation de séminaire formation, l'assistance techniques dans le choix de la technologie et l'équipement ; l'expertise immobilière, les travaux d'architecture, l'assistance conçue en gestion par la réalisation de diagnostic d'entreprise, la proposition de plan de redressement, la condition et la mise en place d'outils de gestions adaptés, l'aider à la tenue de la comptabilité, assistance à la commercialisation par des exposition , vente et recherches marchés.

Les secteurs de l'intervention de l'OPEC sont orientés en priorité vers l'agriculture, l'élevage, la petite industrie, l'agro-industriel et les services.

2.3 LA FEDERATION DES ENTREPRISES CONGOLAIS (FEC)

La FEC constitue en RDC l'organisation patronale la plus représentative du secteur privé, elle est attachée à son indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics pour qui elle est un partenaire privilégiés.

La FEC a comme mission et organise :

- Des rencontres de ses membres par secteur d'activités en vue d'un échange d'expériences et de recherche commune de la solution aux problèmes qui se posent dans leurs secteurs,

- La délivrance de certificats d'origines ;

- La composition complète de dossiers de demande de crédit et le suivi auprès des bailleurs de fonds,

- La recherche de financement auprès des banques et aux autres institutions financières nationales qu'internationales en faveur de ses membres ;

- L'intervention en faveur de ses membres en cas de concurrence de loyale, de litiges commerciaux ;

- L'assistance à la création et installation d'entreprises.

CHAPITRE III. ETUDE PAR SECTEUR ECONOMIQUE DES ACTIVITES DES PETIETES ET MOYENNES ENTREPRISE

Ce chapitre s'attachera à faire une présentation de l'échantillon des PME lesquelles seront minutieusement analysées en première section ; après avoir présenté l'échantillon des entreprises représentatives de la population mère (toutes les PME de la ville de Lubumbashi), la deuxième section étalera les données des échantillons des entreprises et la troisième section va aborder le traitement des ces données.

Section 1 Présentation des PME constituant l'échantillon

Pour éviter de nager dans les méandres ; nous avons constitué sur base de nos recherches et moyens mis en disposition pour notre étude, un échantillon représentatif des PME repartis dans chaque secteur dont le primaire, le secondaire et le tertiaire choisis d'une manière aléatoire.

Car, la représentation de l'échantillon est appelée à donner une image fidele de la composition de la population mère.

En vue de respecter les normes de la représentativité de l'échantillon, qui stipule que l'échantillon aucun échantillon doit comporter moins de 30 unités, pour ce faire notre échantillon est constitué de 30 PME prises chacunes dans la proportion de 10 PME par secteur que voici :

a. Secteur primaire

1. GENIMING CONGO

2. CAPRIME

3. CONGO METAL

4. FIRST MINING

5. KALUKULU METAL

6. KANTANGA METAL

7. GROUPE FERMIL

8. NUMBER ONE

9. BAKANJA

10. EVABUKA

b) secteur secondaire

1. WAKUBIKUJU

2. RELACOM

3. KATANGA MOUSSE

4. MANOAH

5. KATANGA PLASTIQUE

6. AGRI FOOD MINOTERIE

7. LA BRIOCHE

8. OUAGADOUGOU

9. UNITED SOAP

10. SCIERIE BELAIR

c) secteur tertiaire

1. HAKUNA MATATA

2. AKILI MALI

3. LUPAKIS

4. BENGO CONSTRUCTION

5. HOTEL OISIS

6. AZEEMA

7. TRANSCIK CONGO SERVICE

8. EXPRESS HOTEL

9. LABO PHOTO SIGMA

10. MULACOM

Voilà en quelque sorte les petites et moyennes entreprise qui constituent l'échantillon représentatif et qui seront analysées à fin d'en dégager de conclusion que nous aurons à généraliser sur l'ensemble des petites et moyennes entreprises de la ville de Lubumbashi.

Signalons que les petites et moyennes entreprises ainsi présentées ci-haut sont tirées dans le répertoire des petites et moyennes entreprises de la division provinciale des petites et moyennes entreprises et artisanat du Katanga (IPMEA).

Section 2 Présentation des Données

Dans cette section nous allons analyser l'évolution de la production des petites et moyennes entreprises en termes de valeur ajoutée. Comme le produit intérieur brut (PIB) est un indicateur permettant de mesurer la croissance économique d'un pays ; pour ce faire nous avons jugé utile de dégager la part des petites et moyennes entreprises dans les PIB en nous basant sur l'analyse de leur valeur ajoutée que ces entreprises contribuent dans le budget provincial du Katanga allant de la période de 2006 à 2010. En tenant compte de production des nos entreprises échantillons.

Voici le tableau explicatif de l'évolution de la valeur ajoutée des petites et moyennes entreprises par secteur d'activité tirée de statistique de la division provinciale de PMEA de Katanga allant de la période de 2006 à 2010.

TABLEAU N°01 EVOLUTION DE LA VALEUR AJOUTEE DES PME PAR SECTEUR D'ACTIVITE DE 200 A 2010 EN USD

 

Secteur primaire

2006

2007

2008

2009

2010

CONGO METAL

-

4670

1200

12640

786650

FIRST MINING

15340

11325

-

7850

38179

KANTANGA METAL

6060

7815

2700

4110

30000

CAPRIME

-

-

800

5200

30586

NUMBER ONE

2307

8680

340

11400

48874

GROUPE FERMIL

7800

9600

5290

6685

62288

BAKANJA

4750

2750

2300

12453

32675

GEMINING CONGO

6860

28430

4750

27546

-

EVABUKA

2140

16604

2950

35279

24571

KALUKUTA METAL

6143

20166

-

-

702161

S/TOTAL

51400

100040

20330

123163

416054

 

Secteur secondaire

2006

2007

2008

2009

2010

WAKUBIKUYU

13500

7870

233

4583

15600

RELACOM

20000

11400

1230

23640

164074

AGRI FOOD MINOTERIE

10300

6780

2400

17600

90813

MANOAH

7000

24003

3540

9540

58296

KATANGA MOUSSE

-

17300

4063

12670

173356

KATANGA PASTIQUE

1250

-

8864

42490

80784

UNITED SOAP

9070

3640

4400

33680

106363

OUAGADOUGOU

4670

23750

5200

46320

112388

BON PAIN

2300

8257

2600

20000

106363

LA BRIOCHE

3310

20000

2000

53753

83855

S/TOTAL

71400

123000

40330

210523

801674

 

Secteur tertiaire

2006

2007

2008

2009

2010

ETS YUMBA

20500

42108

2330

28973

53381

AKILI MALI

13430

11400

342330

17300

38901

LUPAKIS

-

7800

-

20549

18905

HAKUNA MATATA

30687

20600

8300

32830

402387

AZEEMA

7350

10300

-

34034

264737

MAISON KATENGA

5670

9876

5130

25870

174949

BENGO CONSTRUCTION

1830

1060

2500

44025

67193

MULACOM

3450

30970

7500

15975

100000

TRANSIT SERVICE

8470

42800

9000

74130

20586

LABO PHOTO SIGMA

8853

29368

8000

40000

76689

S/TOTAL

100240

223040

51360

333686

1217728

TOTAL

223040

446080

112020

667373

2435457

SOURCE : Répertoires Des Statistiques Division Provinciale IMPEA/Katanga

Nous avons intérêt à faire un commentaire sur le tableau dressé ci-haut.

Au regard de tableau ci-haut, nous avons constaté une faible évolution en valeur ajoutée dans le secteur primaire, or ce dernier étant une composante essentielle de la réduction de chômage, ceci prouve en suffisance que le secteur primaire est fort négligé par les investisseurs qui y trouvent différentes difficultés que nous pouvons énumérées par : les difficultés dues à l'absence de financement du secteur agricole, difficultés dues à la détérioration de voies de communication de dessertes agricoles, à l'abandon des structures d'appuis à la production agricole et aux multiple taxes et tracasseries dans les circuits commerciaux des produits agricoles.

Dans le secteur secondaire il est intéressant de noter l'existence d'un bon nombre des infrastructures de production, qui malheureusement sont faiblement exploitée.

De toute évidence, cette inexploitation est la conséquence logique des phénomènes tels que : l'inexistence de la synergie entre le secteurs primaire et secondaire en terme d'approvisionnement des matières première qui pouvaient provenir de secteur primaire en vue de permettre le bon fonctionnement de secteur secondaire, moralité ce secteur ne produit que pour la consommation intérieure et est, de ce fait fonction du revenu de la population locale et de la concurrence face aux produits importés.

Le secteur tertiaire comme refuge des operateurs économiques qui y trouvent satisfaction du fait qu'il n'exige pas grand investissement pour leur création et leur fonctionnement.

Ainsi, avant d'établir le rapport entre les valeurs ajoutées obtenues sur notre échantillon, nous allons d'abord procéder à la comparaison de la contribution de chacun de ses secteurs dans un tableau synthétique.

TABLEAU N° 02 TABLEAU SYNTHETIQUE DE L'EVOLUTION DE LA VALEUR AJOUTEE PAR SECTEUR

 

2006

2007

2008

2009

2010

PRIMAIRE

51400

100040

20330

123163

416054

SECONDAIRE

71400

123000

40330

210523

801674

TERTIAIRE

100204

223040

51360

333686

1217728

TOTAL

223040

446080

112020

667373

2435457

Source : Tableau élaboré par nous-mêmes sur base de Tableau n°1

Ce tableau reflète la situation de la création de la valeur ajoutée par secteur, tant en rappelant que la somme de toutes les valeurs ajoutées au cours d'une année, constituent le produit interne brut (PIB) où ce dernier est compris comme une manière d'apprécier le niveau de vie de la population et la richesse d'une nation, tandis que la valeur ajoutée mesure l'activité économique réelle d'une entreprise.

2.1. Calcul des parts des différents secteurs dans la formation des valeurs ajoutées totales en pourcentage :

Année 2006

Secteur primaire :

Secteur secondaire :

Secteur tertiaire :

Nous remarquons que, pendant la période de 2006 que la part en pourcentage du secteur tertiaire est importante par rapport aux secteurs primaires et secondaires, car ce secteur représente en lui seul 44.9% par rapport au secteur primaire et secondaire qui présentent respectivement 23,1% et 32%,ceci trouve comme explication que ce secteur regorge les activités commerciales de gros et de détail qui s'effectuent plus dans la ville de Lubumbashi, pour raison avancée précisément telle que ce secteur n'exige pas de gros investissements pour leur mise en place.

A la lumière de ce qui précède, comme vous pouvez le constater sur le tableau synthétique donnant le détail de l'évolution de la valeur ajoutée par secteur vous constaterez que le secteur tertiaire présente toujours une valeur ajoutée plus grande que les deux secteurs ; secondaire et primaire pour ainsi dire que la suite de calcul de part en pourcentage de chaque secteur de leur valeur ajoutée sera toujours en faveur du secteur tertiaire sur base de sa plus grande participation en valeur ajoutée.

Ainsi, pour éviter la répétition de commentaire sur les différents secteurs, nous avons jugé utile de continuer avec le calcul sans faire un le commentaire, pour avoir plus de lumières sur le calcul et le commentaire, prière vous referez au commentaire de l'année 2006 qui présente le détail éloquent.

Année 2007 :

Secteur Primaire :

Secteur Secondaire :

Secteur Tertiaire :

Année 2008 :

Secteur primaire :

Secteur secondaire :

Secteur tertiaire :

Année 2009 :

Secteur primaire :

Secteur secondaire :

Secteur tertiaire :

Année 2010 :

Secteur primaire :

Secteur secondaire :

Secteur tertiaire :

Tableau n°03 Présentation des quottes parts en pourcentage des valeurs ajoutées par secteur :

 

2006

2007

2008

2009

2010

Primaire

23

22

18,1

18,4

18

Secondaire

32,1

27,5

36

31,5

32,9

Tertiaire

44,9

45,9

49,1

49,9

49,1

Total

100%

100%

100%

100%

100%

Source : tableau élaboré par nous même sur base de calcul ci-haut.

Au regard des différents calculs montrant la part en pourcentage des différents secteurs dans la formation de valeur ajoutée totale, nous avons constaté ; que en présent en détail chaque secteurs ; nous donnons comme explications :

- l'évolution des parts du secteur primaire dans la formation des valeurs ajoutés totales, est faible, cette faiblesse de contribution s'explique part le fait que, la chute de la production des petites et moyennes entreprises du secteur primaire particulièrement les entreprises minières peut se justifier par le fait qui hier ces entreprises identifiées dans le secteur artisanal exploitée une grande partie des concession minière qui les permettaient de produire d'avantages malgré les moyens de production utilisée, mais aujourd'hui une grande partie de concession qui étaient libres à leurs exploitation (artisanal) a été confiée aux grandes entreprises ;

- pour les entreprises de pèches, agricultures et élevages, nombre d'entre elles sont quasi inexistantes dans la province mais nous remarquons qu'à même l'existence des entreprises agricoles et d'élevage dont leur production ne sont pas quantifiée par le service compétent. voila la raison pour laquelle même si ces entreprise produisent ; leurs contribution ne se font pas sentir car elles sont étouffés par les entreprise minières. Et pour cela nous remarquerez sure la liste des PME du secteur primaire le nombre de la représentation des entreprise agricoles ne sont pas nombreuses.

En ce qui concerne le secteur secondaire qui manifeste une position de sa participation au deuxième place pilote par le secteur tertiaire, les explications en ce qui concerne ce secteur est que par manque des matières primaire que devrait fournir le secteur primaire afin d'apporter une impulsion sur ce dernier mais le secteur secondaire souffre de problème d'approvisionnement en matière première, ce qui influence sur sa production, la plus part de matières première qu'il trouve vienne de l'extérieure, c'est a dire ce secteur importe en grande quantité les matières premières qui le pousse à substituer sur le prix de vente le nombre limité des ces entreprises oeuvrant dans le secteur secondaire par rapport au grandeur ou superficie de la ville et le nombre de la population.

En fin, le secteur tertiaire qui présente une contribution élevée par rapport aux autres secteurs est celui qui compte plus de PME dans la ville de Lubumbashi que la plupart des entreprises évoluent dans ce secteur, et même une grande partie des activités économiques se déroulent dans se secteur car ce secteur n'exigent pas de grands capitaux pour la création et le fonctionnement de ce type d'entreprise, il offre une diversité des produits à la consommation locale qui est donc fonction du niveau de vie de la population, des variations démographique et de la concurrence que ce secteur s'adapte.

Ainsi, le graphique suivant (ci-dessous) explique d'une manière éloquente, la contribution de chaque secteur dans la formation des valeurs ajoutée total :

Source : Graphique établi par nous-mêmes sur base des données de tableau n°03.

SECTION.3. TRAITEMENT DES DONNEES

Cette section traitera les donnés présentées dans différentes tableaux ci-haut dont le tableau n°01 et le tableau synthétique n°02 présentant d'une manière évolutive les valeurs ajoutées de chaque secteur dont le primaire, secondaire et tertiaire dans la formation des valeurs ajoutés totales.

Pour ce faite, il sied de présenter le tableau qui contient les valeurs ajoutées aux quelles nous allons procéder au traitement en vue d'éclaire nos lecteurs.

TABLEAU N°04 TABLEAU SYNHTETIQUE DE L'EVOLUTION DE LA VALEUR AJOUTER PAR SECTEUR DE 2006 à 2010 EN USD ($)

ANNEE

2006

 

2007

 

2008

 

2009

 

2010

 

PRIMAIRE

51400

1000040

20330

123163

416054

SECONDAIRE

71400

123000

40330

210523

801674

TERTIAIRE

100204

223040

51360

333686

1217728

TOTAL

223040

446080

112020

667373

2435457

Source : Tableau élaboré par nous même sur base de tableau n°1.

Tout compte fait, nous allons maintenant procéder au calcul des valeurs ajoutées ou les parts de toutes les PME choisi comme échantillon dont nous allons généraliser les résultats sur 669 PME enregistrés par la division provinciale de PMEA/Katanga, évoluant dans la ville de Lubumbashi dans chaque secteur dont le primaire, le secondaire et le tertiaire.

Ainsi, pour trouver les valeurs ajoutées que produits notre population mère, celle de 669 PME ; nous allons procéder par l'application de la formule suivante : en faisant le rapport entre les valeurs ajoutées totales de chaque année de trois secteurs sur les nombres de PME prises comme échantillon que représentation 30 PME dont 10 dans chaque secteur tirées de la population mère multipliée par l'effectif de la population mère de PME qui est de 669.

Ainsi :


Après illustration de la formule, voici les calculs y afférent :

En 2006

Donc en 2006, les valeurs ajoutées de 669 PME ont produit un montant de 4973792 USD dans les trois secteurs confondus des PME évoluant dans la ville de Lubumbashi.

En 2007 :

En 2008 :

En 2009 :

En 2010 :

TABLEAU N° 05 EVOLUTION LDES VALEURS AJOUTEES PRODUITES PAR 669 PME DE LA VILLE DE LUBUMBASHI EN USD DE 2006 à 2010

 

2006

 

2007

 

2008

 

2009

 

2010

 

Valeur ajoutées

4973792

9947584

2498046

14882417,17

54310691,1

Source : Tableau élaboré par nous même sur base des calculs ci-dessus.

Commentaire :

Au regard de tableau ci-haut présentant l'évolution des valeurs ajoutées que dégagent les petites et moyennes entreprise évoluent dans la ville de Lubumbashi, Eu égard aux valeurs ajoutée dégagée par ces dernières sur les tableaux paraissent avoir dégagé un montant considérable compte tenu de l'unité monétaire, au premier regard sur le tableau; mais de notre point de vue, ces montant ne représente qu'un faible pourcentage dans le budget de la province du Katanga. Mais d'une part l'évolution des productions des valeurs ajoutées est en croissances du fait que chaque année il y a une progression des productions que ces entreprises dégagent, pour ainsi dire que il y a une évolution dans ces secteurs.

Voici le graphique illustratif de l'accroissement des productions des valeurs ajoutées des PME :

Source : graphique élaboré par nous même sur base de tableau n°03.

Avant de procéder aux différents calculs sur la proportion que les PME représente dans le budget provincial, voici d'abord l'évolution du budget provincial de la du Katanga de 2006 à 2010 :

TABLEAU n°06 EVOLUTION DE LA REALISATION BUDGETAIRE DE LA PROVINCIALE DU KATANGA EN USD DE 2006 à 2010 EN USD.

 

2006

 

2007

 

2008

 

2009

 

2010

 

Budget de la province du Katanga

21687467,07

113847100,52

196275687,43

311533517,9

-

Source : Ministre provincial de budget & finance du Katanga, rapport des exercices budgétaires.

De ce que précède, la détermination de la proportion des valeurs ajoutées des PME de la ville de Lubumbashi dans le budget provincial procédera par la formule suivante :


Tableau n° 07 proportion des V.A des PME dans le budget

 

2006

2007

2008

2009

2010

Valeur ajoutée des PME

4973792

9947584

2498046

14882417

54310691

Réalisation budgétaire provinciale

21687467,07

113847100,52

196275687,87

311533517,9

-

Quotte en % des PME dans le budget provincial

2,2

8,7

1,2

4,7

-

Source : tableau élaboré par nous même sur base du tableau n°05 et n°06.

Commentaire :

Le tableau ci-haut montre comment et combien nos PME sont moins contributive dans les budgets provincial, est que la plus part des PME évolue dans les secteurs informels, et parmi celles enregistrées par la division déclarent moins de ce qui elles réalisent et l'absence de la comptabilité fiable détenue par les operateurs économiques :

Graphique : Proportion en pourcentage des valeurs ajoutées des PME dans le budget de la province du Katanga.

Source : graphique établi par nous-mêmes sur base des données du tableau N°07.

Le graphique montre l'évolution de la courbe de proportion en pourcentage des valeurs ajoutées des PME de la ville de Lubumbashi dans le budget, malgré leur faible participation au cours des années 2006 et 2008. Avec respectivement leur pourcentage de 2,2% et1,2% pour des causes avancées précédemment que la majorité des PME évoluent dans le secteur informel, manque de la tenue de la comptabilité conforme par les agents économiques. Mais malgré leur faible participation au budget provincial il ya une évolution considérable que le graphique nous montre, car plus elles sont en nombre considérable, plus elles contribuent.

Sans perde de vue, passons à l'analyse d'un autre élément que nous avons aussi considère indispensable, c'est l'examen de l'apport des petites et moyennes entreprises, il importe de souligner que cet élément est la création de l'emploi, que nous avons jugé nécessaire de présenter dans un tableau récapitulatif des petites et moyennes entreprises que nous avions présenter comme échantillon tirée d'une manière aléatoire dans la population mère.

TABLEAU N°08. EVOLUTION DES EMPLOIS CREES PAR LES P.M.E PAR SECTEUR D'ACTIVITE DE 2006 à 2010.

ANNEE

ENTREPRISES

Secteur primaire

2006

2007

2008

2009

2010

SECT. PRIMAIRE

 
 
 
 
 

CONGO METAL

16

20

23

25

29

FIRST MINING

15

15

16

16

16

KANTANGA METAL

13

16

36

23

30

CAPRIME

6

9

13

26

30

NUMBER ONE

16

7

17

23

39

GROUPE FERMIL

8

8

18

15

78

BAKANJA

6

-

23

32

40

GEMINING CONGO

13

20

23

-

28

EVABUKA

7

10

12

12

18

KALUKUTA METAL

13

20

39

52

52

S/TOTAL

113

125

232

224

360

SECT. SECONDAIRE

 
 
 
 
 

WAKUBIKUYU

17

20

55

42

60

RELACOM

30

39

47

55

68

AGRIFOOD MINOTERIE

55

59

28

35

20

MANOAH

18

27

20

42

57

KATANGA MOUSSE

17

-

25

-

30

KATANGA PASTIQUE

16

18

23

25

29

UNITED SOAP

18

21

22

-

28

OUAGADOUGOU

18

19

-

20

31

BON PAIN

19

16

-

39

50

LA BRIOCHE

19

26

-

-

-

S/TOTAL

208

229

248

258

373

SEC. TERTIAIRE

 
 
 
 

44

ETS YUMBA

23

29

41

37

65

AKILI MALI

20

26

29

48

19

LUPAKIS

26

31

27

20

56

HAKUNA MATATA

25

15

20

15

54

AZEEMA

17

25

28

40

53

MAISON KATENGA

22

30

42

42

27

BENGO CONSTRUCTION

30

27

28

28

54

MULACOM

60

75

70

70

74

TRANSIT SERVICE

-

7

18

20

25

LABO PHOTO SIGMA

12

25

30

25

34

S/TOTAL

224

290

333

345

451

TOTAL

545

644

813

827

1184

Source : Division Provinciale de PMEA répertoire des catégorisations des entreprises.

Commentaire : Ce tableau nous montre l'évolution des effectifs d'emploi crées par les PME de 2006 à 2010. D'une manière générale, la création d'emploi a évolué positivement dans presque toutes les entreprises de notre échantillon. D'ou les PME ont un apport considérable sur le plan social dans une nation comme la notre.

Tableau n° 09 Tableau Synthétique de l'évolution des emplois crée par les PME de 2006 à 2010 par secteur :

Secteurs

2006

2007

2008

2009

2010

Primaire

113

125

232

224

360

Secondaire

208

229

248

258

373

Tertiaire

224

240

333

345

451

Total

545

644

813

827

1184

Source : Tableau élaboré par nous même sur base de tableau n°5

Tableau n°10 évolution en pourcentage des emplois crées par les PME de 2006 à 2010 pour secteur :

Secteurs

2006

2007

2008

2009

2010

Primaire%

20,2

19,4

28,5

27,7

30,4

Secondaire%

38,1

35,6

30,5

31,2

31,5

Tertiaire%

41,1

45,0

40

41,7

38,1

Total

100%

100%

100%

100%

100%

Source : Tableau élaboré par nous-mêmes sur base des données

De ces tableaux, nous faisons la lecture selon laquelle, les emplois créés par les PME étant respectivement de 545 en 2006, 644 en 2007, 813 en 2008, 827 en 2009, et 1184 en 2010. Présentant dans l'ensemble une évolution croissante. Cependant, nous remarquons que le secteur primaire est le moins contributif tandis que le secteur tertiaire est le plus contributif et cela en des propositions indiquée dans le tableau n°10.

Rappelons que le secteur primaire évolue dans une lente proportion par rapport aux autres secteurs dans la création d'emploi dont 20,8% en 2006 ; 19,4% en 2007 ; 27,7% en 2009 et 30,4% en 2010.

Le secteur secondaire pour sa part a une allure plus de la croissance par rapport au secteur primaire dont en 2006 présente 38,1%, en 2007 35% en 2008 30,5% en 2009 ; 31% et en 2010 un taux de 31,5%.

Le secteur tertiaire qui est le plus productifs en termes de création d'emplois enregistre 41,1% en 2006, 45% en 2007, 40% en 2008, 41,7% en 2009 et 38,1% en 2010.

Voici pour se faire, la présentation de cette situation sur un graphique :

Source : graphique élaboré par nous même sur base des données.

Ce graphique montre à suffisance que parmi les trois secteurs économiques, les secteurs primaire comme nous l'avons dorés et déjà dit est presque abandonné à lui-même les investisseurs y échappent pour des raisons présentées et les operateurs engagent moins parce que sans financement et voir même sans appui. Constatez-le avec nous en parcourant la liste présentée dans le travail, même représentant les entreprise financées par le FPI et par la BCDC tandis que les deux autres secteurs dont le tertiaire et le secondaire se tiennent qu'à même a en situation environnementale macabre en évoluant positivement ceci peut s'expliquer par la hausse des activités dans le secteur de l'industrie minière et dans celui du commerce général.

Section.4. APPORT DES PME SUR DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI

Nous sommes sans ignorés tous que les PME partout ailleurs ont les multiples rôles prépondérants au développement socio-économique d'un pays, notre démarche vers les PME est axée sur leur capacité a créer de la valeur ajoutées ainsi que des emplois supplémentaires.

Toute fois, nous savons bien qu'en général l'apport de ces catégories d'entreprises, peut se présenter sur trois plans à savoir : sur le plan économique, sur ce plan politique, et sur le plan social :

- sur le plan politique, il est connu de tous que l'indépendance politique d'un pays passe pour la maitrise du processus des créations des richesses par les entreprises nationales publiques ou privés de ce dernier, cependant les PME dans un pays permettent la naissance d'une génération d'entrepreneure nationaux, créent et consolide le tissu économique adapté aux besoin du pays,

- Sur le plan économique ; les PME sont à l'origine des effets d'entrainement en amont comme en aval :

Elles contribuent en amont à la valorisation des ressources pour la création d'autres activités de base telles que les développements de l'agriculture, l'intégration du secteur artisanal pour une entreprise manufacturière.

Et en aval, elles contribuent au développement du tertiaire. Notons qu'elles contribuent aussi à l'accroissement du PIB,

- Sur le plan social, les PME atténuent le chômage et soutiennent la production face aux grandes entreprise moins à moins créatrices d'emplois. Elles créent des possibilités d'emplois supplémentaires, résorbent le surplus de la main d'oeuvre non occupée par les autres secteurs, car les grandes entreprises étant généralement saturées.

Signalons qu'en plus de ceux que nous venons d'expliquer d'une manière éparpillée, les PME participent aussi à la constitution de l'épargne et à l'intégration industrielle (PMI) même à un faible pourcentage.

Remarquez-le avec nous qu'il existe au niveau de la répartition sectorielle des PME vécues au niveau de l'ensemble des PME de la ville de Lubumbashi un déséquilibre en nombre qui préjudicie ce développement harmonieux de l'économie.

Cela comme nous pouvons l'interpréter, montre une forte concentration des PME dans le secteur commercial suivie du secteur secondaire. Eu égard, il sied de dire que le développement de l'économie se réalise réellement, mais a une faible proportion comme nous venons de le démontrer.

D'après Laurent Fabius, président de l'assemblée Nationale Français en 1983, le rôle des PME est essentiel au moins sur quatre points à savoir : l'emploi, l'aménagement du territoire, l'innovation et l'exportation.

En sus, tous ces éléments montrent que la micro-initiative et la création d'unité à taille humaine correspondant à un besoin et permettent de relever les défis de l'avenir.

CRITIQUE ET RECOMMANDATION

Dans tous les pays du monde, le niveau d'éducation et le niveau de richesse dessinent une frontière entre ceux que l'on considère comme entrepreneurs et les autres. L'esprit d'entreprise est pourtant la chose du monde la mieux partagée. Il constitue la plus grande richesse des pays pauvres où la nécessité faisant loi, chacun est obligé de se débrouiller pour vivre.

La création des PME étant une matière complexe et sensible, eu égard au faible degré de participations au développement de l'économique congolaise en générale et de la ville de Lubumbashi en particulier.

A cet effet, nous recommandons ce qui suit :

Compte tenu de la mise à l'écart des PME par l'établissement de crédit agrées pour principalement des raisons de rigidité des instructions en matière de qualification de la main d'oeuvre et de crédit ;L'encadrement des PME qui évolue plus dans le formel que dans l'informel ;Faciliter l'accès au financement de crédit, Harmonisation des lois portant création des PME et fonctionnement en vue de permettre la naissance et attiré les PME évoluant dans le secteur informel à rejoindre le formel par l'exonération des taxes administratives etc..

Développer dans le chef de la population l'esprit d'entrepreneuriat, Préparer et l'introduire de notion entrepreneuriale dans le cursus scolaire en vue de développer l'esprit d'entreprise.

Facilité la promotion des PME est une composante essentielle du développement économique et social. On sait qu'aujourd'hui a quel point celui-ci est un processus complexe exigeant d'avancer harmonieusement sur plusieurs front : l'éducation, la santé, les infrastructures, gouvernance et beaucoup d'autre. Contrairement à la plupart des investissements, les résultats en matière d'appui aux PME sont quasi immédiats. Créer un environnement institutionnel favorable sur le plan fiscal et social et définir des règles simples et stable applicables par tous ; chacun entant un micro entrepreneur potentiel. Faciliter l'accès au financement des PME, le manque d'accès au capital ne permet pas de valoriser le travail et entraine un énorme gaspillage des ressources humaines ; faciliter l'accès à l'information et à la formation dans le domaine de la technique, de la commercialisation et de la gestion, c'est en améliorant les connaissances des hommes que l'on fait progresser les entreprises.

CONCLUSION GENERALE

Conclure un travail ne signifie pas atteindre ses fins dernières. C'est surtout marquer un nouveau point de départ qui peut être, comme disent les philosophes, l'émerveillement, l'étonnement, la mutation vers des auspices meilleurs.

Par cette ultime étape rédactionnelle ; nous arrivons donc au terme de notre travail de fin d'étude sanctionnant la fin des études de deuxième cycle universitaire ; en décidant de rédiger ce travail intitulé' « Etude par secteur économique des activités des petites et moyennes entreprise et leur apport au développement socio-économique de la ville de Lubumbashi de 2006 à 2010. Notre objectif était de montrer l'importance de ces types d'entreprises ou du secteur privé ,car socialement et économiquement elles sont importantes car elles contribuent dans la majeure parties des pays développés et en voie de développement fournissent et apportent des solutions sur l'emploi ; en offrant de travail salarié sur les individus ; non occupé par les autres secteurs, car les grandes entreprise presque inexistant et généralement saturée, la transformation des structures économiques et sociales, car ces types d'entreprise omniprésentes interviennent dans toutes les étapes de la vie économique et elles créent de la valeur ajoutée en contribuent tant soin peu sur le budget de la province.

Pour ce faire, nous avons subdivisé ce travail en trois chapitres hormis l'introduction et la conclusion générale, d'où après avoir définis les concepts utilisé dans le travail, les quels pouvaient nous aider à mieux faire cette analyse ; présentant les notions d'entreprise et la notion de petite et moyenne entreprise dans le premier chapitre.

Nous sommes passés au deuxième chapitre qui consistait à présenter l'évolution des petites et moyennes entreprises en premier sections et la présentation de champ d'investigation la deuxième section et le troisième chapitre parle sur l'étude par secteur économique des activités de petite et moyenne entreprise subdivise à son tour en quatre sections.

Tout au long de notre parcours, la préoccupation majeure a tourné autour de quatre questions principales en termes de problématique, il s'agit de :

· Pourquoi les petites et moyennes entreprises ?

· Les petites et moyennes entreprises oeuvrant dans la ville de Lubumbashi ont-t-elles contribuées au développement socio-économique ?

· Y a-t-il interaction des activités entre les PME ?

· Le secteur primaire a-t-il rempli son rôle d'être considéré comme moteur de développement des autres secteurs ?

Pour répondre à ces questions nous avons utilisé différentes méthodes telles que l'induction, la méthode analytique, la méthode déductive, ainsi que la méthode comparative ; chacune à son temps et pour son intérêt indiqué à l'introduction, aux quelles nous avons joints plusieurs techniques.

Après analyses et investigation, nous sommes parvenues aux résultats suivants en rapport de notre problématique :

· A la première préoccupation, les petites et moyennes entreprises ont un rôle très important dans les pays en voie de développement en général et en République démocratique du Congo en particulier où la plus part des grandes entreprises qui soutenaient l'économie nationale, étaient porteurs de la croissance économique et créatrices d'emploi sont en grande partie en faillite et d'autre n'existent plus que le nom. Mais aujourd'hui face à cette situation la plus part des petites et moyennes entreprise qui évoluaient tout au tour de ces grandes entreprise sont quasi inexistantes et les restes qui ont résisté sont aujourd'hui qui restent à soutenir les activités économique tant soi peu leur participation au budget provincial, à la création d'emploi, à la production de valeur ajoutée etc. Ainsi vue l'importance que ces entreprises jouent, sa réalité étant abordée sous l'angle de l'emploi nouveau face à la croissance démographique, à la transformation de structure économique et sociales et la création de la valeur ajoutée.

· Les petites et moyennes entreprise ont apportées un plus sur le développement socio-économique en matière d'emploi, du fait que la plus part des PME qui évoluent dans la ville de Lubumbashi ont tant soi peu occupé une main d'oeuvre excédentaire et non occupée par les grandes entreprises en faillite.

Dans le cadre économique, les PME de la ville de Lubumbashi ont participé avec un faible taux de participation au budget provincial que nous avons démontré dans le calcul précédent selon leur évolution par an, car elles n'ont été à la hauteur de forte participation comme nous l'avons souhaité en fonction de leurs nombres du fait que nombre d'entre elles évoluent dans le secteur informel, une faible capacité de production par manque d'outils de production adéquat capable de facilité la production et de faire face à la concurrence. Mais nous sommes parvenus à réaliser que, au regard de la manière dont se pressente l'évolution de la participation des PME au niveau du budget provincial laisse un aperçue selon lequel au fur à mesure que les années passent, le nombre des PME augmente qui donne l'espoir de rattraper le niveau de leur contribution au budget selon leur nombre, car en considérant les résultats des participations des PME au budget provincial présenté dans le tableau n°07 avec comme pourcentage de :2,2% en 2006, 8,7% en 2007, 1,2% en 2008 et 4,7% en 2009 cela conduit à une interprétation selon laquelle l'avenir des PME est certaine au regard de leur contribution présentant une courbe en croissance malgré les baisses d'activités réalisées au cours de l'année 2008.

· La question de l'interaction des activités entre les PME où nous avons trouvé une situation dégradante de ce que la notion d'interaction n'est pas d'application entre les PME, car chaque évolue dans son coin sans faire recours aux autres secteurs par manque d'élément commun tel qu'entendu. Où le secteur primaire devait fournir des matières premières au secteur secondaire en revanche le secteur secondaire devait aussi fournir au secteur primaire des intrants pouvant permettre le circuit des relations d'interdépendance des activités économiques entre secteur. Pour ce faire chaque secteur s'approvisionne au marché externe où il trouve satisfaction en fonction des prix des matières par rapport au marché interne qui pressente certaines faiblesses lors de délia de livraison des matières première presque quasi inexistant car tous s'approvisionnent sur le marché externe.

· Quant à la préoccupation de considérer le secteur primaire comme moteur de développement des autres secteurs  ; le secteur clé parmi ceux que nous avons analysé étant considéré comme moteur du développement économique, après analyse des données nous avons trouvé que le secteur primaire qui pouvaient être considère comme clé de voute sur les autres secteurs n »'a pas été, car il n'est pas trop sollicité par les investissement nationaux qu'étrangers par le fait que le secteur est trop risqué et oblige les investisseurs à déboursée d'énormes capitaux pour son fonctionnement , manque de soutient et d'initiation en terme d'octroi de crédit au financement pour encourager ces types d'investissement, et même les petites nombres comme nous l'avons présenté sur l'évolution de ces entreprise dans ce chapitre précédent, n'arrivent pas à fournir des matière première tel qu'on entendaient aux autres secteur en vue de créer un circuit économique complet car leur production ne sont que pour la consommation par manque des techniques appliqués comme nous pouvons vous démontrer l'évolution de ce secteur sur la formation des valeurs ajoutées en secteur sur la formation de valeur ajoutées en pourcentage par rapport aux autres secteurs en 2006 :20,2%, en 2007 : 21,6%, en 2008 : 24% , en 2007 : 22,2% et en 2010 : 21% qui ces pourcentages sont faibles par rapport aux autres secteurs. Qu'ils s'agissent dans la formation de valeur ajoutée et création d'emploi, le secteur primaire est toujours en derniers position que les autres secteurs. Pour ainsi dire que le secteur primaire n'a pas été à la hauteur de jouer son rôle catalyseur des autres secteurs comme entendu.

En guise de conclusion, nous ne croyons pas avoir achevé cette oeuvre, mais néanmoins nous pensons avoir laissé une piste ouverte à toute critique et suggestion susceptible d'apporter une amélioration ultérieure.

Cependant, nous demeurons seule responsable des toutes les faiblesses continues dans ce travail et demandons aussi une indulgence à tout ce qui nous lirons, car dit-on « Toute oeuvre humaine est parsemée d'imperfection ».

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES:

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II. ARICLES ET RAPPORT :

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2. Charte des PME de la RDC aout 2009.

3. Ministère de l'industrie et PME, nomenclature indicative des métiers, Kinshasa 2009.

4. Bureau de l'administration générale de la mairie de la ville de Lubumbashi, rapport annuel 2010.

5. Journal officiel de la RDC n°6 15 MARS 2006.

6. Bulletin trimestriel du FPI, 2010.

III. THESES :

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2. Félix KALABA BIN SANKWE, Impact de crédit bancaire sur la relance des activités des PME, UNILU

3. KEKE. M. ; Les entreprises de survie et le développement de pays africains, bordeaux 2006.

* 1Vantin. F., De la difficulté d'éliminer la pauvreté dans le monde , DDC Paris 2000, p 4-5

* 2 L. ALTHUSER, Pour Marx, éd. MASPERO, Paris 1975, page 85

* 3 TURNER. T, cours de méthodes des travaux scientifiques, éd. UNAZA Lubumbashi, 1973, page 74

* 4 RONGERE. P, Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris 1971, page 20

* 5 PINTO& GRAWITZ, cité par KILONDO, court de méthode de recherche en sciences sociale, Inédit, G2 éco, UNILU 2007-2008

* 6 VERHAEGEN, B. les phénomènes révolutionnaires, Paris PUF 1984, p. 21

* 7 Rongere. P.  Méthode de recherche en sciences sociales, Dollaz, Paris 1971, p20

* 8 Georges GURVITCH, sociologie au XXe siècle, Paris PUF Tome 2. 1966, p. 45

* 9 MERTON. R.K,  Introduction à la science politique, Ed Afrique, Lubumbashi 1977, p. 18

* 10 Larousse, Dictionnaire, Paris 1998, page 639

* 11 C.D. Echaude et Cie, lexique de l'économie et des sciences sociales, Nathan, Bruxelles 2006, p33

* 12 Jean IVES et OLIVIER GARNIER, Dictionnaire économique et science social, éd. HATIER, paris 2008, page 353

* 13 PERROUX. F., Indépendance de la Nation, éd. Auber montagne, Paris 1964, p. 16

* 14 Albert CORHAY et MBANGALA MAPAPA, Fondements de gestion financière, éd. Université de Liège, Belgique 2008, page 9

* 15 Charte des PMEA en RDC, Kinshasa Aout 2009, page 7.

* 16 Charte de PMEA en RDC, op. Cit. Page 8

* 17 Pierre CONSO & FOUROULI HEMICI, l'entreprise en 20 leçons, éd. DUNOD, Paris 206, p. 21

* 18 JULIEN. P. et MARCHASNAYM, la petite et moyenne entreprise, Weber gestion, Paris 1998, p. 1

* 19 Charte de PMEA en RDC, Ibidem

* 20 THEVENET. M, La culture d'entreprise, collection que sais-je ? N° 2756, PUF1993,p3

* 21 Jean YVES, Dictionnaire d'économie et sciences sociales, éd. HATIER Paris 2008, page 171

* 22 KEKE. E.M. « Les entreprises de survie et le développement de certains pays Africains : le cas de la République Démocratique du Congo, éd. Bordeaux, 2006, p. 75

* 23 Julien. P & MARCHESNAM M, La petite entreprise, Witten gestion, Paris 1998, p1.

* 24 Journal officiel de la RDC, n°6, 15 mars 2002. P. 4

* 25 M. WOITRIN « Enquête sur la situation des PME industrielles dans lepays de la C.E.E, étude, série, concurrence », Bruxelles, 1966, P. 4

* 26 Jean YVES & Olivier, G. « dictionnaire d'économie et de sciences sociales, éd. HATHER Paris 2008, p. p. 145

* 27 François PERROUX. « Indépendance de la nation  », Aber-Montaigne, Paris 1969, p.16

* 28 Bureau de l'administration générale, Mairie de la ville de Lubumbashi ; rapport annuel » administration du territoire, juge 1-56

* 29 EMILE MOTA. D, la dynamique de PME moteur du développement économique du Katanga, 1911-1995, UNILU, 2000, p. 215

* 30 Ministère de l'industrie et PME, Nomenclature indicative des métiers artisanaux, Kinshasa2007 page 1-5






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