République Algérienne Démocratique
et Populaire
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Ministère de l'Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique
»
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Université Mohamed El Bachir Elibrahimi -Bordj Bou
Arreridj Faculté des Sciences et de la Technologie Département :
Génie de l'environnement
Année Universitaire 2012-2013
Mémoire de fin d'études
PRESENTÉ EN VUE DE L'OBTENTION DU
DIPLOME DE : Master
Filière : Chimie
Option : chimie et microbiologie de l'eau
THÈME :
Traitement des eaux usées urbaines par boues
activées au niveau de la ville de Bordj Bou Arreridj effectué
par la station d'épuration des eaux usées ONA
Préparé par :
- Melle. Dekhil Soror Wahiba
- Melle. Zaibet Manel
Soutenu le : 24/06/2013
Président :Mr. N.Chelali Professeur
Université de BBA
Encadreur :Mr. A.Hellati Maitre de conférences
Université de BBA
Examinateur :Mr. M.Zerrari Maitre assistent
Université de BBA
Examinateur :Mme. F.Bounab Maitre assistant
Université de BBA
3
Dédicace
Je dédie ce modeste travail
:
Aux êtres les plus chers au
monde, mon défunt père Allah yarahmou en implorant Dieu tout
puissant de l'accueillir en son vaste paradis, à ma chère
mère
pour son courage et sa dévotion en leur exprimant tout
mon respect et mon amour et en leur témoignant toute ma reconnaissance
et ma gratitude pour leurs efforts et leurs
sacrifices fournis pour ma
réussite. À tous les membres de ma famille ;
mes soeurs : Afef, Ibitssem, Insaf et Massilva pour leur
présence À Mon beau frère : Ahmed pour
son soutient À mes neveux : Danyl et Darine pour la
joie et le bonheur qu'ils m'apportent Aux familles : Dekhil
et Bouhani pour avoir cru en moi. À mes meilleurs
amis : Nounou, Salah, Adlène et Mohamed pour leur support
au quotidien. À Toute ma promotion 2éme
année master (2012/2013) et à tous mes
enseignants. À toutes les personnes qui m'ont
aidé, soutenu et contribué de prés ou de loin à
la
réalisation de ce travail.
Dekhil Soror Wahiba.
4
Dédicaces
Avant tous, je dédie ce travail à l'aime de
ma chère grande mère Fatma Que Dieu, dans sa grand
miséricorde la garde et lui alloue une place de choix dans son
royaume céleste. D'un coeur plein d'amour et de fierté, je
dédie ce modeste travail à mes deux bougies qui brulent pour
m'éclairer le chemin, à la personne qui m'est la
plus chère au monde : ma mère qui m a élevé,
éduqué et sacrifié toutes les belles années de
sa vie pour moi, et à mon père qui n'a jamais cessé de
combattre pour me voir réussir un jour, que dieu les protège
pour nous. A mon petit frére Said nad jm edine. A mes soeurs :
Dhikra , Hadjer et Kaouther . A mes tantes : Samira, Nawel, Rokaya , Fatima
. A mes oncles et leurs femmes, à mes cousins et cousines. A mes
amies : Houda,Hanan ,Amira
À Toute ma promotion 2éme année master
(2012/2013) et à tous mes
enseignants.
Zaibet Manel
En premier lieu, nous tenons à manifester
notre louange à Dieu par aisance et excellence de nous avoir
donné la volonté et la santé pour pouvoir achever ce
travail, veuille-t-Il nous guider toujours dans le droit
chemin.
Nous tenons à remercier vivement Mr. Hallati
abdlhak d'avoir dirigé ce travail et surtout pour sa collaboration et
ses conseils précieux.
Nous n'omettrons jamais d'exprimer toutes nos
gratitudes à tout le staff de la station d'épuration de la wilaya
de Bordj Bou Arreridj, qui n'ont épargné aucun effort pour que
nos travaux se termine dans les bonnes conditions.
Nos plus sincères
remerciements
Aux enseignants de la filière du
génie de l'environnement ainsi que tout le personnel du
département et de la faculté des sciences et de la technologie
de l'université de Bordj Bou Arreridj et
A toute l'équipe du
laboratoire
Nous terminons ces remerciements en saluant vivement
les membres du jury pour l'honneur qu'ils nous ont fait en acceptant de juger
ce travail. Que tous ceux qui nous ont aidé trouvent ici l'expression de
notre Gratitude.
Dekhil Soror Wahiba
Zaibet Manet-
5
anet
6
Résumé
Les eaux usées sont susceptibles de renfermer et
véhiculer une grande variété d'un polluant organique et
d'agent pathogène pour l'homme. Les organismes pathogènes
présents dans les eaux usées d'une collectivité en
reflètent l'état sanitaire.
Le traitement de l'eau usée a pour but principale
d'éliminer ou détruire ces polluants et ces microorganismes
L'objectif principale de ce travail et de faire évaluer
la qualité de traitement physico-chimique et microbiologique de la
station d'épuration des eaux-ONA de Bordj Bou Arreridj et cela en
effectuant les analyses physico-chimique et le dénombrement des
indicateur de contamination fécale des eaux usées de la station
d'épuration en trois point de traitement, l'eau brute, au niveau de
décanteur et l'eau de sortie.
Les résultats obtenus après traitement montrent
une diminution de la DBO5 et de la DCO et que ces valeurs sont dans les normes.
Pour les germes fécaux, l'ensemble des résultats sont
supérieurs aux normes ce qui explique une contamination microbienne
intense.
Mot clé : eaux usée, traitement
physico-chimiques, traitement bactériologique.
Abstract
Wastewater is likely to contain and convey a wide variety of
organic pollutant and pathogen for humans. Pathogens present in the wastewater
of a community reflect the health status.
Treatment of waste water main goal is to eliminate or destroy
these pollutants and microorganisms
The main objective of this work and to assess the quality of
physico-chemical and microbiological of the WWTP water-ONA Bordj Bou Arreridj
and that by making the physicochemical analysis and enumeration of
contamination indicator fecal sewage treatment plant in the three treatment
point, the raw water level and water separator outlet.
The results obtained after treatment show a decrease of BOD5
and COD and that these values are in the standards. For fecal germs, all
results are above the standards which explain the intense microbial
contamination.
Keyword: waste water, physico-chemical
treatment, biological treatment.
7
SOMMAIRE
Liste des figures Liste des tableaux
Liste des abréviations
Introduction générale 1
Chapitre I : Généralités sur les
eaux usées
Chapitre I : généralité sur les eaux
usées 3
I-1 Les eaux usées 4
I-2- les types des eaux usées 4
I-2-1- Les eaux usées domestiques 4
I-2-2- Eaux usées urbaines 4
I-2-3- Les eaux usées industrielles 5
I-3- L'Origine de l'eau usée Pollution de l'eau 6
I-4- Composition de l'eau usées 7
I-4-1-les matières en suspension 8
I-4-2- Les micropolluants organiques et non organiques 8
I-4-2-1- Eléments traces 9
I-4-2-2- Les micropolluants organiques 9
I-4-2-3- Les substances nutritives 10
I-4-2-3-1- L'azote 10
I-4-2-3-2- Le phosphore 11
I-4-2-3-3-Le potassium (K+) 11
I-4-2-3-4- Chlore et sodium 11
I-5 -pollution de l'eau 12
I-5-1- L'origine de la pollution 12
I-5-2- Les types de la pollution 12
8
I-5-2-1- Pollution physique 12
a- pollution mécanique 13
b- Pollution thermique 13
c- Pollution radioactive 13
I-5-2-2- Pollution chimique 13
a- Pollution organique 13
b - Pollution minérale 14
I-5-2-3- Pollution microbiologique 15
a- Les virus 15
b- Les bactéries 17
c- Les protozoaires 18
I-6- Caractéristiques des eaux usées 18
I-6-1- Caractéristiques physiques 18
a-Température 18
b-Conductivité 18
c-Turbidité 19
d-Matières en suspension (MES) 19
e-Matières décantables 19
I-3-2-Caractéristiques chimiques 19
a-pH 19
b-Oxygène dissous 20
c-Demande biologique en oxygène (DBO5) 20
d-Demande chimique en oxygène (DCO) 20
e-Carbone organique total (COT) 20
f-Azote 21
g-Nitrites (NO2 -) 21
h-Nitrates (NO3 -) 22
9
I-6-3-Caractéristiques microbiologique 22
Chapitre II : procédés de traitement des
eaux usées
Chapitre II : procédés de traitement des eaux
usées 23
II-1-déversement des eaux usées dans le milieu
naturel 24
II-1-2 - La nécessité de l'épuration 24
II-1-2- Les stations d'épuration (STEP) 24
II-2-Traitement des eaux usées 25
II-2-1-Procédés de traitement des eaux usées
26
II-2-2-traitement préliminaire 26
II-2-2-1-Le dégrillage 26
II-2-2-2-Le dessablage 27
II-2-2-3-Le déshuilage 28
II-2-3-Traitement primaire 29
II-2-4-Traitement secondaire 29
II-2-4-1- boues activés 30
II-2-4-2- lit bactérien 31
II-2-5- Traitement tertiaire 32
II-2-5-1-Traitement bactériologique par rayonnement UV
32
II-1-5-2- Traitement par voie physico-chimique 33
II-1-5-3-Traitement des odeurs 33
II-3- Problématique des boues 34
II-3-1-Origine des boues 34
II-4-Présentation de la zone d'étude 34
II-4-1-Présentation de l'ONA 34
II-4-2-Fiche technique de la station d'épuration des eaux
usées de la ville de Bordj Bou
Arréridj 34
10
II-4-3-Les différents ouvrages de traitement au niveau de
la station de BBA 35
Chapitre III : contrôle bactériologique
Chapitre III : contrôle bactériologique 36
III-1Généralité 37
III-2-indicateurs microbiens 37
III-2-1- les coliformes totaux 37
III-2-2- Les coliformes fécaux 38
III-2-3-Caractères physiologiques 38
III-3-Les streptocoques fécaux 39
III-4 -La flore mésophile aérobie totale
39
III-5 - Les germes pathogènes 39
III-5-1 -la Recherche des Salmonelles 39
III-5-2 Les Staphylocoques 40
III-5-3- Les Clostridiums sulfito-réducteurs
.40
III-5-4- La Recherche de vibrio cholerae 41
Chapitre IV : Matériels et méthodes
Chapitre IV : Matériels et méthodes 42
Introduction 43
IV-2-Prélèvement et transport des
échantillons 43
IV -2-Le but général de la manipulation
43
IV -2-1-Le principe de La manipulation 43
IV -2-Analyse physico-chimique 43
- IV -2-1-Matériels et méthodes 43
IV -2-1-1-appareillage 44
IV -2-1-2-produits chimique 46
IV -3-L'analyse bactériologique 47
IV -3-1-Matériels utilisés 47
11
IV -3-2- Milieux de culture 48
IV -3-3- Préparation de l'eau physiologique
48
IV -3-4-Détermination des coliformes totaux
49
a)- Test de présomption 50
b)- Test de confirmation 50
IV -3-5 Détermination des coliformes
fécaux 51
IV -3-6-Recherche et dénombrement de la flore
aérobie mésophile 52
IV -4-4- Détermination des Streptocoques
fécaux 53
a)- Test de présomption 54
b)- Test de confirmation 54
IV -4-5- Dénombrement du Staphylococcies aureus
55
IV -5-6- Dénombrement de la flore fongique totale 57
Chapitre V : Résultats et discussion
Chapitre V : Résultats et discutions 58
V-1-Les résultats d'analyses physico-chimiques 59
V-1-1- Eau utilisée 59
V-2-Discussion des résultats 60
V-3-Les résultats d'analyse bactériologique 61
V-4-Discussion des résultats 64
a- Coliformes totaux et fécaux 64
b-Discussion des résultats relatifs aux
dénombrements streptocoques fécaux 64
c-discussion des résultats relatifs aux
dénombrements Staphylococcus aureus 65
d-discussion des résultats relatifs au dénombrement
de la Flore fongique 65
Conclusion générale 68
Références bibliographiques 69
Annexe
12
Liste des abréviations
ONA : Office National de l'Assainissement.
BBA : Bordj Bou Arréridj.
FAO: Food and Agriculture Organisation.
OMS : Organisation Mondiale de Santé.
MES : matières en suspension.
DBO5 : Demande biologique en oxygène.
DCO : Demande chimique en
oxygène.
COT : Carbone organique
total.
NO2 - : Nitrites.
NO3- : Nitrates.
NTU: Unité
Néphélométrique de Turbidité.
M O : microorganisme.
BCPL : Bouillon lactosé ou pourpre
bromocrésol.
S/C : simple concentration.
GN : Gélose Nutritive.
ROTHE : Bouillon glucosé à l'acide
de sodium.
GN : gélose nutritif.
LITSHY : Bouillon glucosé à
l'éthyle violet et à l'Acide de sodium. VRBG :
gélose glucosée biliée au cristal violet et au
rouge neutre. GC : gélose cantoni.
OGA : Gélose glucosée à
l'oxytétracycline.
13
Liste de tableaux
Tableau 1 : Composants majeurs typique d'eau
usée domestique 8
Tableau 2 : Les virus dans les eaux
usées 17
Tableau 3 : Les bactéries
pathogènes dans les eaux usées. 18
Tableau 4 : Les germes de bactéries
recherchées 49
Tableau 5: Caractéristique de l'eau
usée étudiée 61
Tableau 6: résultat d'analyse
bactériologique (eau d'entrée). 63
Tableau 7: résultat d'analyse
bactériologique (eau de sortie). 64
Tableau 8 : résultat d'analyse
bactériologique (eau de décanteur). 65
14
Liste des figures
Figure 1 : Nature de la pollution des eaux
06
Figure 2 : Les étapes de traitement
des eaux usées. 26
Figure 3 : Photo d'une grille
grossière et fin 28
Figure 4:photo de Déssableur 29
Figure 5 : photo de Déshuileur 29
Figure 6: les boues d'épuration.
31
Figure 7 : schéma du traitement
biologique aérobie à boue activée 32
Figure 8: la localisation de la station de
traitement de BBA 35
Figure 9 : Photo par satellite de la station
de BBA 36
Figure 10 : PH mètre 45
Figure 11 : conductimètre 45
Figure 12 : turbidimètre 46
Figure 13 : l'oxymétrie 46
Figure 14 : spectrophotométrie 47
Figure 15 : Schéma de
préparation des dilutions 50
Figure 16: Recherche et dénombrement
des coliformes en milieu liquide (colimétrie) 52
Figure 17 : Recherche et dénombrement
des coliformes fécaux 53
Figure 18: Recherche et dénombrement
des germes totaux 54
Figure 19 : Recherche et dénombrement
des streptocoques fécaux 56
Figure 20 : Recherche et dénombrement
de Staphylococcus aureus 58
Figure 21 : Recherche et dénombrement
de la flore fongique 59
Figure 22 : résultat
bactériologique de l'eau de d'entrée ..64
Figure 23: résultat
bactériologique de l'eau de sortie 65
Figure 24 : résultat
bactériologique de l'eau de décanteur 67
qualité.
Introduction générale
L'eau ne peut être considérée comme un
simple produit commercial, elle doit être classée comme un
patrimoine universel qui doit être protégée,
défendue et traitée comme tel. (Devaux I, 1999)
L'eau est une denrée de plus en plus rare en
Algérie et de moins en moins renouvelable. Elle fait actuellement
l'objet d'une exploitation concurrentielle entre les besoins de la population,
ceux de l'agriculture et de l'industrie qui se disputent une
disponibilité limitée.
La pollution des eaux de surface et souterraines est possible
par les rejets d'eaux usées tant domestiques qu'industrielles ainsi que
par l'utilisation d'engrais et de pesticides en agriculture. La pollution
risque de constituer, à court terme, un risque de pénurie d'eau
accentué imposant la nécessité de protéger cette
ressource contre toute altération et utilisation irrationnelle.
L'intérêt porté par les pouvoirs publics
algériens au traitement des eaux usées s'est manifesté par
l'allocation de crédits importants à la réalisation de
stations d'épurations qui sont en nombre d'une centaine
déjà réalisées ou en voie de réalisation.
(Hamza D. 2004)
La qualité de l'eau constitue un enjeu environnemental
primordial. Les polluants contenu dans les eaux usées ont des origines
diverses. Les cinq principales catégories de pollueurs sont :
l'industrie, l'agriculture, les ménages, les transports et
l'urbanisation. Le rejet de ces eaux dans le milieu naturel est la principale
pollution qui affecte nos cours d'eaux et plus généralement tout
le milieu naturel.
Les eaux résiduaires peuvent être chargées
par de nombreux polluants et constituent des milieux parfois très
complexes. L'analyse de ces eaux résiduaires permet d'identifier la ou
les substances indésirables qu'on doit éliminer a priori lors
d'un traitement d'épuration. La charge en agents polluants dans une eau
peut être évaluée à partir de certains
paramètres.
Le but de notre travail est de contrôler
l'élimination de la matière organique et minérale ainsi
que la qualité microbiologique des eaux usées de la station
d'épuration de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, et cela après la
sortie du bassin d'aération a boue activé et de la comparer avec
celle de l'eau brute.
Ces analyses divisées en deux parties : analyse
physico-chimiques et analyses bactériologiques.
Pour l'analyse physico-chimique le travail expérimental
à pour objet le contrôle de la
4
Introduction générale
L'analyse bactériologique d'eau usée consiste
à la recherche et dénombrement des pathogènes qu'elle
contient.
Ce travail, est divisé en Cinq chapitre, dont le premier
chapitre portera une généralité sur les eaux usées,
dans le deuxième chapitre nous présentons les différents
procédés de traitement des eaux usées.
Dans le chapitre trois, nous définissons les principaux
tests de contrôle bactériologique de l'eau. Le chapitre quatre
réservé aux matériels et méthodes d'analyse
physico-chimiques et bactériologique, tandis que le dernier chapitre est
réservé aux résultats et discussion.
Enfin, cette étude se terminera par une conclusion
générale.
Chapitre I :
Généralités sur les eaux
usées.
6
Généralités sur les eaux usées
I .1. Définition des eaux usées :
Les eaux usées sont utilisées pour des usages
domestiques, industriels ou même agricole, constituant donc un effluent
pollué qui sont rejetées dans un émissaire d'égout.
Ils regroupent les eaux usées domestiques (les eaux vannes et les eaux
Ménagères), les eaux de ruissellement et les effluents
industriels (eaux usées des usines). (Baumont et al. 2004).
I.2. Les types des eaux usées :
On distingue 3types des eaux usées.
I.2.1. Les eaux usées domestiques :
Les eaux usées domestiques comprennent les eaux
ménagères (eaux de toilette, de Lessive, de cuisine) et les eaux
vannes (urines et matières fécales), dans le système dit
« tout-à-l'égout » (Baumont et al. 2004).
Les eaux usées domestiques contiennent des matières
minérales et des matières Organiques. Les matières
minérales (chlorures, phosphates, sulfates, etc.) et les matières
Organiques constituées de composés ternaires, tels que les sucres
et les graisses (formés de Carbone, oxygène et hydrogène,
mais aussi d'azote et, dans certains cas, d'autres corps tels Que soufre,
phosphore, fer, etc.) (Vaillant, 1974).
I.2.2. Les eaux usées urbaines :
Les eaux usées urbaines comprennent les eaux usées
domestiques et les eaux de Ruissellement (eaux pluviales, eaux d'arrosage des
voies publiques, eaux de lavage des Caniveaux, des marchés et des
cours).
Les eaux qui ruissellent sur les toitures, les cours, les
jardins, les espaces verts, les Voies publiques et les marchés
entraînent toutes sorte de déchets minéraux et organiques :
de La terre, des limons, des boues, des silts, des sables, des déchets
végétaux (herbes, pailles, Feuilles, graines, etc.) Et toute
sortes de micropolluants (hydrocarbures, pesticides venant des
Jardins, détergents utilisés pour le lavage des
cours, des voies publiques, des automobiles, Débris microscopique de
caoutchouc venant de l'usure des pneumatiques des véhicules.
Plomb venant du plomb tétra éthyle contenu dans
l'essence, retombées diverses de L'atmosphère, provenant
notamment des cheminées domestiques et des cheminées d'usines
(Desjardins, 1997).
I.2.3. Les eaux usées industrielles :
Tous les rejets résultant d'une utilisation de l'eau autre
que domestique sont qualifiés de rejets industriels. Cette
définition concerne les rejets des usines, mais aussi les rejets
d'activités artisanales ou commerciales : blanchisserie, restaurant,
laboratoire d'analyses médicales, etc.
7
Généralités sur les eaux usées
La variété des eaux usées industrielles est
très grande. Certains de ces eaux sont toxiques pour la flore et la
faune aquatiques, ou pour l'homme. Il faut bien distinguer les eaux
résiduaires et les liquides résiduaires de certaines
industries.
Les eaux résiduaires sont celles qui ont été
utilisées dans des circuits de réfrigération, qui ont
servi à nettoyer ou laver des appareils, des machines, des
installations, des matières premières ou des produits d'une
usine, ou qui ont servi à retenir des poussières de fumées
; Elles peuvent contenir des substances chimiques utilisées au cours des
fabrications. Les liquides résiduaires sont des liquides
résultant des fabrications ; c'est le cas des solutions de produits
chimiques, des solutions de sous-produits, c'est le cas des liquides acides
provenant de la vidange des cuves de décapage des métaux (Edline,
1979).
Les rejets industriels peuvent donc suivre trois voies
d'assainissement (Baumont et al. 2004),
- ils sont directement rejetés dans le réseau
domestique.
- ils sont prétraités puis rejetés dans le
réseau domestique.
- ils sont entièrement traités sur place et
rejetés dans le milieu naturel.
I.3. Origine des eaux usées :
Selon Eckenfelder, (1982), les eaux usées proviennent de
quatre sources principales :
1- Les eaux usées domestiques.
2- Les eaux usées industrielles.
3- Les eaux de pluie et de ruissellement dans les villes.
4- Le ruissellement dans les zones agricoles.
8
Généralités sur les eaux usées
Figure 1 : Nature de la pollution des eaux.
I.4. Composition des eaux usées :
La composition des eaux usées (Tableau 1), est
extrêmement variable en fonction de leur origine (industrielle,
domestique, etc.)
1* que les montants de TDS et les chlorures
devraient être augmentés par les Concentrations de ces composants
dans l'eau issue des voitures.
2 *DBO 5 est la demande biochimique en
oxygène à 20°C pendant 5 jours, c'est une mesure de la
matière organique biodégradable dans les eaux usées.
(Source: Faby, 1997).
Selon Faby, (1997), elle dépend :
? de l'activité humaine (eaux
ménagères et eaux vannes).
9
Généralités sur les eaux usées
? de la composition des eaux d'alimentation en eau potable et,
accessoirement, de la nature des matériaux entrant dans la constitution
des canalisations d'eau, pour les composés chimiques.
? de la nature et de la quantité des effluents industriels
éventuellement rejetés dans le réseau urbain.
Elles peuvent contenir de nombreuses substances, sous forme
solide ou dissoute, ainsi que de nombreux microorganismes. En fonction de leurs
caractéristiques physiques, chimiques, biologiques et du danger
sanitaire qu'elles représentent, ces substances peuvent être
classées en quatre groupes : les matières en suspension, les
micro-organismes, les éléments traces minéraux ou
organiques, et les substances nutritives ( Baumont et al., 2004).
Tableau 1: Composants majeurs typique d'eau
usée domestique.
Constituants
|
Concentration (mg/l)
|
Fort
|
Moyen
|
Faible
|
Solides totaux
|
1200
|
700
|
350
|
Solides dissous (TDS) 1
|
850
|
500
|
250
|
Solides suspendus
|
350
|
200
|
100
|
Azote (en N)
|
85
|
40
|
20
|
Phosphore (en P)
|
20
|
10
|
6
|
Chlore1
|
100
|
50
|
30
|
Alcalinité (en CaCO3)
|
200
|
100
|
50
|
Graisses
|
150
|
100
|
50
|
DBO5 2
|
300
|
200
|
100
|
I.4.1. Les matières en suspension :
Les matières en suspension sont en majeure partie de
nature biodégradable. La plus grande part des microorganismes
pathogènes contenus dans les eaux usées est transportée
par les MES. Elles donnent également à l'eau une apparence
trouble, un mauvais goût et une mauvaise odeur. Cependant, elles peuvent
avoir un intérêt pour l'irrigation des cultures (Faby, 1997).
10
Généralités sur les eaux usées
I.4.2. Les micropolluants organiques et non organiques :
Les micropolluants sont des éléments
présents en quantité infinitésimale dans les eaux
usées. La voie de contamination principale, dans le cas d'une
réutilisation des eaux usées épurées, est
l'ingestion. C'est la contamination par voie indirecte qui est
généralement préoccupante. Ainsi, certains micropolluants,
comme les métaux lourds ou les pesticides, peuvent s'accumuler dans les
tissus des êtres vivants, et notamment dans les plantes cultivées.
Il peut donc y avoir une contamination de la chaîne alimentaire et une
concentration de ces Polluants dans les organismes. (Baumont et al.
2004).
I.4.2.1. Eléments traces :
Les métaux lourds que l'on trouve dans les eaux
usées urbaines sont extrêmement nombreux ; les plus abondants (de
l'ordre de quelques ìg/l) sont le fer, le zinc, le cuivre et le
plomb.
Les autres métaux (manganèse, aluminium, chrome,
arsenic, sélénium, mercure, cadmium, molybdène, nickel,
etc.) Sont présents à l'état de traces. (Cauchi, 1996).
Certains éléments traces, peu nombreux, sont
reconnus nécessaires, en très faibles quantités, au
développement des végétaux : le bore, le fer, le
manganèse, le zinc, le cuivre et le molybdène. L'irrigation,
à partir d'eaux usées, va apporter ces éléments
(Faby, 1997).
I.4.2.2. Les micropolluants organiques :
Les micropolluants d'origine organique sont extrêmement
nombreux et variés, ce qui rend difficile l'appréciation de leur
dangerosité. Ils proviennent de l'utilisation domestique de
détergents, pesticides, solvants, et également des eaux pluviales
: eaux de ruissellement sur les terres agricoles, sur le réseau routier,
etc.
Ils peuvent aussi provenir de rejets industriels quand ceux-ci
sont déversés dans les égouts ou même des
traitements de désinfections des effluents par le chlore (haloformes)
(Xanthoulis, 1993).
Les principales familles de la chimie organique de
synthèse sont représentées :
Hydrocarbures polycycliques aromatiques, chlorophénols,
phtalates. avec une concentration de l'ordre de 1 à 10ìg/l dans
les effluents. Dans le sol, ces micropolluants restent liés à la
matière organique ou adsorbés sur les particules du sol.
Cependant, quelques composés ioniques (pesticides organochlorés,
solvants chlorés) peuvent être entraînés en
profondeur.
Il semble que les plantes soient susceptibles d'absorber
certains composés organiques, mais il existe peu de données
disponibles à ce sujet. Les PCB, quant à eux, restent
fixés à 97% dans les racines.
En raison de la faible solubilité de ces
éléments organiques, on les retrouvera concentrés dans les
boues et c'est surtout lors de l'épandage de ces dernières que
leurs teneurs devront être contrôlées (Faby, 1997).
11
Généralités sur les eaux usées
Les pesticides sont les éléments traces les plus
surveillés, et une étude d'impact et de métabolisme est
obligatoire avant
leur mise sur le marché. Par contre, le danger
représenté par tous les autres polluants organiques est encore
mal apprécié actuellement. Les contrôles de routine ne
permettent pas de repérer toutes les toxines. Par ailleurs, on ne
connaît rien de la toxicité des mélanges complexes qui
peuvent se former par réaction entre les différents contaminants
(Baumont et al. 2004).
I.4.2.3. Les substances nutritives :
L'azote, le phosphore, le potassium, et les
oligo-éléments, le zinc, le bore et le soufre, indispensables
à la vie des végétaux, se trouvent en quantités
appréciables, mais en proportions très variables par rapport aux
besoins de la végétation, dans les eaux usées
épurées ou non. D'une façon générale, une
lame d'eau résiduaire de 100 mm peut apporter à l'hectare :
· de 16 à 62 kg d'azote,
· de 2 à 69 kg de potassium,
· de 4 à 24 kg de phosphore,
· de 18 à 208 kg de calcium,
· de 9 à 100 kg de magnésium,
· de 27 à 182 kg de sodium (Faby, 1997).
I.4.2.3.1. L'azote :
L'azote se trouve dans l'eau usée sous forme organique ou
ammoniacale dissoute. Il est souvent oxydé pour éviter une
consommation d'oxygène (O2) dans la nature et un risque de
toxicité par l'ammoniaque gazeux dissous (NH3), en équilibre avec
l'ion ammoniac (NH4+) (Martin, 1979).
La nitrification est une transformation chimique de l'azote
organique par l'intermédiaire de bactéries et passe par les
étapes :
· N organique à NH4 + : ammonification
· NH4+ NO2- : nitritation par Nitrosomonas
· NO2- NO3- : nitratation par Nitrobacter
(Chellé et al. 2005). I.4.2.3.2. Le phosphore :
La concentration en phosphore dans les effluents secondaires
varie de 6 à 15 mg/l (soit 15 à 35 mg/l en P2O5) .Cette
quantité est en général trop faible pour modifier le
rendement (FAO, 2003). Mais s'il y a excès, il est pour l'essentiel
12
Généralités sur les eaux usées
retenu dans le sol par des réactions d'adsorption et de
précipitation; cette rétention est d'autant plus effective que le
sol
contient des oxydes de fer, d'aluminium ou du calcium en
quantités importantes. On ne rencontre pas en général de
problèmes liés à un excès de phosphore (Asano,
1998).
I.4.2.3.3. Le potassium (K+) :
Le potassium est présent dans les effluents secondaires
à hauteur de 10 à 30 mg/l (12 à 36 mg/l de K2 O) et permet
donc de répondre partiellement aux besoins (Faby, 1997).
Il faut noter cependant que, s'il existe, un excès de
fertilisation potassique conduit à une fixation éventuelle du
potassium à un état très difficilement échangeable,
à une augmentation des pertes par drainage en sols légers,
à une
consommation de luxe pour les récoltes (FAO, 2002).
I.4.2.3.4. Chlore et sodium :
Leur origine est :
? Naturelle (mer : 27g/l NaCl, et terrains salés)
? humaine (10à 15g/l NaCl dans les urines/j).
? industrielle (potasse, industrie pétrolière,
galvanoplastie, agroalimentaire) (Gaujous,1995).
Les chlorures et le sodium peuvent également poser
problème, notamment en bord de mer, quand les réseaux
d'égout drainent des eaux phréatiques saumâtres (Faby,
1997).
I.5 .pollution de l'eau :
I.5.1. L'origine de la pollution :
La pollution de l'eau connaît différentes origines :
naturelle, domestique, industrielle et agricole.
L'origine naturelle implique un phénomène tel que
la pluie, lorsque par exemple l'eau de ruissellement passe à travers des
terrains riches en métaux lourds ou encore lorsque les
précipitations entraînent les polluants de l'atmosphère
vers le sol.
L'origine domestique concerne les eaux usées
ménagères (salle de bains, cuisine, ...etc.), les eaux vannes
(WC...etc.), ainsi que les eaux rejetées par les hôpitaux,
commerces,...etc.
Quant à l'origine agricole et industrielle, elle
concerne par exemple les eaux surchargées par des produits issus de
l'épandage (engrais, pesticides) ou encore les eaux contaminées
par des résidus de traitement métallurgique, et de
13
Généralités sur les eaux usées
manière plus générale, par des produits
chimiques tels que les métaux lourds, les hydrocarbures...etc. (Afir et
Mezaoua,
1984).
I.5.2. Les types de la pollution :
I.5.2.1. Pollution physique :
Les eaux usées contiennent tous les microorganismes
excrétés avec les matières fécales.
Cette flore entérique normale est accompagnée
d'organismes pathogènes. L'ensemble de ces organismes peut être
classé en quatre grands groupes, par ordre croissant de taille : les
virus, les bactéries, les protozoaires et les helminthes (Baumont et
al. 2004).
? pollution mécanique :
Elle résulte des décharges de déchets et
de particules solides apportés par les eaux résiduaires
industrielles, ainsi que les eaux de ruissellement. Ces polluants sont soit les
éléments grossiers soit du sable ou bien les matières en
suspension MES (Galaf., 2003).
? Pollution thermique :
Les eaux rejetées par les usines utilisant un circuit
de refroidissement de certaines installations (centrales thermiques,
nucléaires, raffineries, aciéries..); l'élévation
de température qu'elle induit diminue la teneur en oxygène
dissous. Elle accélère la biodégradation et la
prolifération des germes. Il se trouve qu'à charge égale,
un accroissement de température favorise les effets néfastes de
la pollution (Galaf., 2003).
? Pollution radioactive :
La pollution des eaux par des substances radioactive pose un
problème de plus en plus grave, a un effet direct sur les peuplements
aquatiques en raison de la toxicité propre de ses éléments
et des propriétés cancérigènes et mutagènes
de ses rayonnements.
I.5.2.2. Pollution chimique :
Elle résulte des rejets chimiques, essentiellement
d'origine industrielle, domestique et agricole. La pollution chimique des eaux
est regroupée dans deux catégories:
? Organique (hydrocarbures, pesticides,
détergents..).
? Minérale (métaux lourds,
cyanure, azote, phosphore...).
14
Généralités sur les eaux usées
a- Pollution organique :
C'est les effluents chargés de matières organiques
fermentescibles (biodégradables), fournis par les industries
alimentaires et agroalimentaires (laiteries, abattoirs, sucreries...), et par
les effluents domestique (déjections
humaines, graisses,...etc.), La première
conséquence de cette pollution consommation d'oxygène dissous de
ces eaux.
Les polluants organiques ce sont principalement les
détergents, les pesticides et les hydrocarbures.
*Les détergents :
sont des composés tensioactifs synthétiques dont la
présence dans les eaux est due aux rejets d'effluent urbains et
industriels. Les nuisances engendrées par l'utilisation des
détergents sont :
- L'apparition de goût de savon.
- La formation de mousse qui freine le processus
d'épuration naturelle ou artificielle.
- Le ralentissement du transfert et de la dissolution de
l'oxygène dans l'eau.
*Les pesticides :
on désigne généralement comme des produits
utilisés en agriculture les conséquences néfastes dues aux
pesticides sont liées aux caractères suivants :
- Rémanence et stabilité chimique conduisant
à une accumulation dans les chaines alimentaire. -Rupture de
l'équilibre naturel.
*Les hydrocarbures :
provenant des industries pétrolières et des
transports, qui sont des substances peu solubles dans l'eau et difficilement
biodégradables, leur densité inferieure à l'eau les fait
surnager. En surface, ils forment un film qui perturbe les échanges
gazeux avec l'atmosphère (Encyclopédie., 1995).
b - Pollution minérale :
La pollution minérale des eaux peut provoquer le
dérèglement de la croissance végétale ou trouble
physiologique chez les animaux. Le polluant minéral ce sont
principalement les métaux lourds et les éléments
minéraux nutritifs (Mayet., 1994).
15
Généralités sur les eaux usées
*Les métaux lourds :
sont essentiellement le mercure (Hg), le cadmium (Cd), le
plomb l'argent (Ag), le cuivre (Cu), le chrome (Cr), le nickel (Ni) et le zinc
(Zn). Ces éléments, bien qu'ils puissent avoir une origine
naturelle (roches du sous-sol, minerais), proviennent essentiellement de la
contamination des eaux par des rejets d'activités industrielles diverses
(traitements de surface, galvanoplastie, hydrométallurgie, industries
minières, chimique, pétrochimique, pharmaceutique,...etc.). Ils
ont la particularité de s'accumuler dans les organismes vivants ainsi
que dans la chaine trophique (Keck et al, 2000).
*Les éléments minéraux nutritifs
:
(nitrates et phosphates) : provenant pour l'essentiel de
l'agriculture et des effluents domestiques (Mayet., 1994), il est à
l'origine du phénomène d'eutrophisation c'est-à-dire la
prolifération excessive d'algues et de plancton dans les milieux
aquatiques.
I.5.2.3. Pollution microbiologique :
Les eaux usées contiennent tous les microorganismes
excrétés avec les matières fécales. Cette flore
entérique normale est accompagnée d'organismes pathogènes.
L'ensemble de ces organismes peut être classé en quatre grands
groupes, par ordre croissant de taille : les virus, les bactéries, les
protozoaires et les helminthes (Baumont et al. 2004).
a-Les virus :
Ce sont des organismes infectieux de très petite taille
(10 à 350 nm) qui se reproduisent en infectant un organisme hôte.
Les virus ne sont pas naturellement présents dans l'intestin,
contrairement aux bactéries (Tableau 2). Ils sont présents soit
intentionnellement (après une vaccination contre la poliomyélite,
par exemple), soit chez un individu infecté accidentellement.
L'infection se produit par l'ingestion dans la majorité des cas, sauf
pour le Coronavirus où elle peut aussi avoir lieu par inhalation (CSHPF,
1995).
On estime leur concentration dans les eaux usées
urbaines comprise entre 103 et 104 particules par litre.
Leur isolement et leur dénombrement dans les eaux usées sont
difficiles, ce qui conduit vraisemblablement à une sous estimation de
leur nombre réel.
Les virus entériques sont ceux qui se multiplient dans
le trajet intestinal ; parmi les virus entériques humains les plus
importants, il faut citer les entérovirus (exemple : polio), les
rotavirus, les rétrovirus, les adénovirus et le virus de
l'Hépatite A (Asano, 1998)
16
Généralités sur les eaux usées
Tableau 2 : Les virus dans les eaux
usées.
Agent pathogène
|
Symptômes, maladie
|
Nombre pour un litre
d'eau usée
|
Voies de contamination Principales
|
Virus de l'hépatite
A
|
Hépatite A.
|
|
Ingestion
|
Virus de l'hépatite
B
|
Hépatite B.
|
|
Ingestion
|
Rotavirus
|
Vomissement, diarrhée.
|
400 à 85
000
|
Ingestion
|
Virus de Norwalk
|
Vomissement, diarrhée.
|
|
Ingestion
|
Adénovirus
|
Maladie respiratoire, Conjonctivite, vomissement.
|
|
Ingestion
|
Astrovirus
|
Vomissement, diarrhée.
|
|
Ingestion
|
Calicivirus
|
Vomissement, diarrhée.
|
|
Ingestion
|
Coronavirus
|
Vomissement, diarrhée.
|
|
Ingestion/ Inhalation
|
Réovirus
|
Affection respiratoire bénigne, diarrhée.
|
|
Ingestion
|
Entérovirus
|
|
|
Ingestion
|
Poliovirus
|
Paralysie, méningite, fièvre.
|
182 à 492
000
|
Ingestion
|
Coxsackie A
|
Méningite, fièvre, pharyngite, Maladie
respiratoire.
|
|
Ingestion
|
Coxsackie B
|
Myocardite, anomalie congénitale du coeur
(si contamination pendant la grossesse), éruption cutanée,
méningite, maladie respiratoire.
|
|
Ingestion
|
Echovirus
|
Méningite, encéphalite, maladie respiratoire,
rush, diarrhée, fièvre.
|
|
Ingestion
|
Entérovirus 68-71
|
Méningite, encéphalite, maladie
respiratoire, conjonctivite hémorragique aigue, fièvre.
|
|
Ingestion
|
Source : thèse de magistère, université
de mentouri Constantine, utilisation des eaux d'une station d'épuration
pour l'irrigation des essences forestières urbaines, Djeddi Hamza,
2007.
b-Les bactéries :
Les bactéries sont des organismes unicellulaires
simples et sans noyau (tableau 3). Leur taille est comprise entre 0,1 et 10
ìm. La quantité moyenne de bactéries dans les fèces
est d'environ 1012 bactéries/g (Asano, 1998).
Les eaux usées urbaines contiennent environ 106
à 107 bactéries/100 ml dont 105 proteus et
entérobactéries, 103 à 104 streptocoques et 102 à
103 clostridiums. Parmi les plus communément rencontrées, on
trouve les salmonellas dont on connaît plusieurs centaines de
sérotypes différents, dont ceux responsables de la typhoïde,
des paratyphoïdes et des troubles intestinaux. Des germes témoins
de contamination fécale sont communément utilisés pour
contrôler la qualité relative d'une eau ce sont les coliformes
thermotolérants (Faby, 1997).
17
Généralités sur les eaux usées
Tableau 3 : Les bactéries
pathogènes dans les eaux usées.
Agent pathogène
|
Symptomes, maladie
|
Nombre pour un litre d'eau usée
|
Voies de contamination Principales
|
Salmonella
|
Typhoïde, paratyphoïde, Salmonellose.
|
23 à 80 000
|
Ingestion
|
Shigella
|
Dysenterie bacillaire.
|
10 à 10 000
|
Ingestion
|
E. coli
|
Gastro-entérite.
|
|
Ingestion
|
Yersinia
|
Gastro-entérite.
|
|
Ingestion
|
Compylobacter
|
Gastro-entérite.
|
37 000
|
Ingestion
|
Vibrio
|
Choléra.
|
100 à 100 000
|
Ingestion
|
Leptospira
|
Leptospirose.
|
|
Cutanée/Inhalation/ Ingestion
|
Legionella
|
Légionellose.
|
|
Ingestion
|
Mycobacterium
|
Tuberculose.
|
|
Ingestion
|
Source : thèse de magistère, université
de mentouri Constantine, utilisation des eaux d'une station d'épuration
pou r l'irrigation des essences forestières urbaines, Djeddi Hamza,
2007.
c-Les protozoaires :
Les protozoaires sont des organismes unicellulaires munis d'un
noyau, plus complexes et plus gros que les bactéries. La plupart des
protozoaires pathogènes sont des organismes parasites,
c'est-à-dire qu'ils se développent aux dépens de leur
hôte.
Certains protozoaires adoptent au cours de leur cycle de vie
une forme de résistance, appelée kyste. Cette forme peut
résister généralement aux procédés de
traitements des eaux usées (Baumont et al, 2004). Parmi les
protozoaires les plus importants du point de vue sanitaire, il faut citer
Entamoeba histolytica, responsable de la dysenterie amibienne et
giardia lamblia (Asano, 1998).
I.6. Caractéristiques des eaux usées :
I.6.1. Caractéristiques physiques :
a-Température
La température est un facteur écologique
important du milieu. Elle permet de corriger les paramètres d'analyse
dont les valeurs sont liées à la température
(conductivité notamment).
De plus en mettant en évidence des contrastes de
température de l'eau sur un milieu, il est possible d'obtenir des
indications sur l'origine et l'écoulement de l'eau. Il est important de
connaitre la température de l'eau avec une bonne précision, en
effet celle-ci joue un rôle dans la solubilité des sels et surtout
des gaz, dans la dissociation des sels
Généralités sur les eaux usées
dissous donc sur la conductivité électrique,
dans la détermination du pH, pour la connaissance de l'origine de l'eau
et des mélanges éventuels. Elle agit aussi comme un facteur
physiologique agissant sur le métabolisme de croissance des
micro-organismes vivant dans l'eau (Rodier et al. 1996).
b-Conductivité
La conductivité mesure la capacité de l'eau
à conduire le courant entre deux électrodes. La plupart des
matières dissoutes dans l'eau se trouvent sous forme d'ions
chargés électriquement. La mesure de la conductivité
permet donc d'apprécier la quantité de sels dissous dans
l'eau.
c-Turbidité
La turbidité représente l'opacité d'un
milieu trouble. C'est la réduction de la transparence d'un liquide due
à la présence de matière non dissoutes. Elle est
causée, dans les eaux, par la présence des matières en
suspension (MES) fines, comme les argiles, les grains de silice et les
micro-organismes. Une faible part de la turbidité peut être due
également à la présence des matières
colloïdales d'origine organiques ou minérale (Rejsek., 2005).
d-Matières en suspension (MES)
Les MES représentent les matières qui ne sont ni
à l'état dissous ni à l'état colloïdales, donc
filtrable. Elles sont organiques et/ou minérales et permettent une bonne
évaluation du degré de pollution d'une eau.
e-Matières décantables
De nombreuses particules peuvent constituer des
impuretés d'une eau. Les techniques analytiques nécessaires
à leurs déterminations dépendent des dimensions de ces
particules. Les impuretés présentes dans l'eau ont pour origine
soit des substances minérales, végétales ou animales.
Les matières décantables sont les
matières des grandes tailles, entre 40 micromètres et 5
millimètre et qui se déposent sans traitement physique et
chimique.
I.6.2. Caractéristiques chimiques :
a-pH
Le pH d'une eau représente son acidité ou son
alcalinité dont le plus important est habituellement la concertation en
an hydrique de carbone liée à la minéralisation totale.
18
b-Oxygène dissous
19
Généralités sur les eaux usées
La concentration en oxygène dissous est un
paramètre essentiel dans le maintien de la vie, et donc dans les
phénomènes de dégradation de la matière organique
et de la photosynthèse.
Une eau très aérée est
généralement sursaturée en oxygène (torrent), alors
qu'une eau chargée en matières organiques dégradables par
des micro-organismes est sous-saturée. En effet, la forte
présente de matière organique, dans un plan d'eau par exemple,
permet aux micro-organismes de se développer tout en consommant de
l'oxygène.
c-Demande biologique en oxygène (DBO5)
Exprime la quantité d'oxygène nécessaire
à la destruction ou à la dégradation des matières
organiques présentent dans les eaux usées par les microorganismes
du milieu. Mesurée par la consommation d'oxygène à
20°C à l'obscurité pendent 5 jours
d'incubation d'un échantillon préalablement ensemencé,
temps qui assure l'oxydation biologique des matières organiques
carbonées (Xanthoulis., 1993).
d-Demande chimique en oxygène (DCO)
C'est la mesure de la quantité d'oxygène
nécessaire qui correspond à la quantité des
matières oxydables par oxygène renfermé dans un effluent.
Elles représentent la plus part des composés organiques
(détergents, matières fécales).
E-Carbone organique total (COT)
Le carbone organique est constitué d'une grande
diversité de composés organiques à plusieurs états
d'oxydation, dont certains sont susceptibles d'être oxydés par des
procédés chimiques ou biologiques. Ces fractions sont
caractérisées par la demande chimique en oxygène (DCO) et
la demande biologique en oxygène (DBO).
Certaines matières organiques échappent à
ces mesures ; dans ce cas, le dosage du COT est mieux adapté. Il est
indépendant de l'état d'oxydation de la matière organique
et ne mesure pas les éléments inorganiques tels que l'azote et
l'hydrogène qui peuvent êtres pris en compte par la DCO et la
DBO.
La détermination porte sur les composés
organiques fixés ou volatils, naturels ou synthétiques,
présents dans les eaux résiduaires (celluloses, sucres, huiles,
etc.). Suivant que l'eau a été préalablement
filtrée ou non, on obtiendra le carbone dissous (DCO) ou le carbone
organique total (COT). Cette mesure permet de faciliter l'estimation de la
demande en oxygène liée aux rejets, et d'établir
éventuellement une corrélation avec la DBO et la DCO. (Tarmoul.,
2OO7).
20
Généralités sur les eaux usées
f-Azote
Dans les eaux usées domestiques, l'azote est sous forme
organique et ammoniacale, on le dose par mesure du N-NTK (Azote Totale
Kjeldahl) et la mesure du N-NH4.
Azote Kjeldahl = Azote ammoniacal + Azote organique
(Gaujous. 1995).
L'azote organique, composant majeur des protéines, est
recyclé en continu par les plantes et les animaux.
L'azote ammoniacal est présent sous deux formes en
solution, l'ammoniac NH3 et l'ammonium NH4 +, dont les proportions relatives
dépendent du pH et de la température.
L'ammonium est souvent dominant ; c'est pourquoi, ce terme est
employé pour désigner l'azote ammoniacal ; en milieu oxydant,
l'ammonium se transforme en nitrites puis en nitrates; ce qui induit une
consommation d'oxygène (Taramoul., 2007).
g-Nitrites (NO2-)
Les ions nitrites (NO2 -) sont un stade intermédiaire
entre l'ammonium (NH4 +) et les ions nitrates (NO3 -). Les bactéries
nitrifiantes (nitrosomonas) transforment l'ammonium en nitrites. Cette
opération, qui nécessite une forte consommation d'oxygène,
est la nitratation.
Les nitrites proviennent de la réduction
bactérienne des nitrates, appelée dénitrification. Les
nitrites constituent un poison dangereux pour les organismes aquatiques,
même à de très faibles concentrations. La toxicité
augmente avec la température (Rodier., 2009).
h-Nitrates (NO3 -)
Les nitrates constituent le stade final de l'oxydation de
l'azote organique dans l'eau. Les bactéries nitratâtes
(nitrobacters) transforment les nitrites en nitrates.
Les nitrates ne sont pas toxiques ; mais des teneurs
élevées en nitrates provoquent une prolifération algale
qui contribue à l'eutrophisation du milieu. Leur potentiel danger reste
néanmoins relatif à leur réduction en nitrates (Rodier.,
2009).
21
Généralités sur les eaux usées
I.6.3. Caractéristiques microbiologique :
La détermination de la flore aérobie
mésophile totale, des coliformes totaux, coliformes fécaux,
staphylocoque, streptocoque, salmonelles et les shigelles, ainsi que certains
pathogènes peuvent donner une indication sur les risques liés
à l'utilisation de certains types d'eaux (Baumont et al.
2004).
Chapitre II :
Procédés de traitement des eaux
usées.
23
Procédés de traitement des eaux usées
II-1-Les déversements d'eaux usées dans
le milieu naturel :
Le rejet direct des eaux usées domestiques dans le
milieu naturel perturbe l'équilibre aquatique en transformant les
rivières en égouts à ciel ouvert. Cette pollution peut
aller jusqu'à la disparition de toute vie. Il faut retirer des eaux
usées un maximum de déchets, avant de les rejeter dans
l'environnement, pour que leur incidence sur la qualité de l'eau, en
tant que milieu naturel aquatique, soit la plus faible possible (Chellé
et al. 2005).
Quant les eaux usées ou les eaux résiduaires
industrielles ne sont pas épurées avant le rejet dans le milieu
naturel, l'altération de ce dernier et les déséquilibres
qui s'y produisent ont non seulement des effets immédiats sur les
utilisations de l'eau, mais aussi des effets à long terme, parfois
irréversibles dans le domaine de la vie humaine (Vaillant, 1974).
II-1-1- La nécessité de l'épuration
:
Les caractéristiques d'une station d'épuration
et le degré de traitement doivent être tels que l'effluent
n'altère pas l'état du milieu récepteur dans une mesure
incompatible avec les exigences de l'hygiène et de la salubrité
publique et, d'une façon générale, avec les exigences des
diverses utilisations ou activités (alimentation en eau des hommes et
des animaux, utilisation agricole ou industrielles, production piscicole ou
production de coquillages, navigation, baignades et autres activités
sportives) (Hamsa D ,2006).
II-1-2- Les stations d'épuration (STEP) :
Elles constituent une autre voie d'élimination des eaux
usées dans la mesure où celles-ci y subissent toute une batterie
de traitements avant leur déversement dans le milieu naturel. Une STEP,
généralement placée à l'extrémité
aval d'un réseau est conçue pour épurer les eaux
usées et limiter l'apport en excès de matière organique et
dans certains cas, de substances minérales telles les nitrates et les
phosphates dans les milieux récepteurs Sachant que certaines substances
contenues dans un effluent, à partir d'une certaine concentration,
peuvent constituer un danger pour la communauté aquatique,
l'épuration des eaux usées diminue l'impact sur les
écosystèmes aquatiques. (Brière, 1994).
II-2-Traitements des eaux usées :
L'objectif principal du traitement est de produire des
effluents traités à un niveau approprié et acceptable du
point de vue du risque pour la santé humaine et l'environnement.
à cet égard, le traitement des eaux résiduaires le plus
approprié est celui qui fournit, avec certitude, des effluents de
qualité chimique et microbiologique exigée pour un certain usage
spécifique, à bas prix et des besoins d'opération et
d'entretien minimaux.
24
Procédés de traitement des eaux usées
Les stations d'épuration des eaux résiduaires,
indépendamment du type de traitement, réduisent la charge
organique et
les solides en suspension et enlèvent les constituants
chimiques des eaux usées qui peuvent être toxiques aux
récoltes ainsi que les constituants biologiques (microbes
pathogènes) qui concernent la santé publique en
général.
Les différents degrés de traitements conventionnels
sont :
Figure 2 : Les étapes de traitement des
eaux usées.
II-2-1- Procédés de traitement des eaux
usées :
II-2-2-traitement préliminaire
Enlèvement des solides grossiers et d'autres grands
fragments de l'eau usée brute (FAO, 2003).
En tête d'une station d'épuration, ces
procédés permettent de retenir les matières volumineuses
grâce à des grilles (dégrillage), les sables (dessablage),
les matières flottantes grossières (écumage) et les
liquides moins denses que l'eau (déshuilage). Les déchets solides
peuvent être déchiquetés (dilacération) par des
« pompes dilacératrices », cette opération facilitant
leur dispersion (Desjardins, 1997).
Procédés de traitement des eaux usées
II-2-2-1-Dégrillage
Le dégrillage et le tamisage permettent de retirer de
l'eau les déchets insolubles tels que les branches, les plastiques,
serviettes hygiéniques, etc. En effet, ces déchets ne pouvant pas
être éliminés par un traitement biologique ou
physico-chimique, il faut donc les éliminer mécaniquement. Pour
ce faire, l'eau usée passe à travers une ou plusieurs grilles
dont les mailles sont de plus en plus serrées. Celles-ci sont en
général équipées de systèmes automatiques de
nettoyage pour éviter leur colmatage, et aussi pour éviter le
dysfonctionnement de la pompe (dans les cas où il y aurait un
système de pompage).
? Un dégrillage grossier : l'eau brute
passe à travers une première grille qui permet
l'élimination des matières de diamètre supérieur
à 50mm.
? Un dégrillage fin : après le
relevage de l'eau par quatre pompes (1250m3/ h pour chacune), il
passe par deux grilles à câble composées de barreaux
placés verticalement ou inclinés de 60 à 80° sur
l'horizontale. L'espacement des barreaux est de 20mm, la vitesse moyenne de
passage entre les barreaux est comprise entre 0,6 et 1 m/s (Legube., 1996).
25
Figure3: Photo d'une grille grossière et
fin
26
Procédés de traitement des eaux usées
II-2-2-2-Dessablage
Le dessablage a pour but d'extraire les graviers, sables et
autre particules minérales de diamètres supérieures
à 0,2 mm contenus dans les eaux usées, de façon à
éviter les dépôts dans les canaux et conduits, à
protéger les pompes et autres appareils contre l'abrasion,
(Dégriment., 1972) l'écoulement de l'eau
à une vitesse réduite dans un bassin appelé «
dessabler » entraine leur dépôt au fond de l'ouvrage. Ces
particules sont ensuite aspirées par une pompe. Les sables extraits
peuvent être lavés avant d'être mis en décharge, afin
de limiter le pourcentage de matières organiques, sa dégradation
provoquant des odeurs et une instabilité mécanique du
matériau.
Figure4: Déssableur
II-2-2-3-Déshuilage
C'est généralement le principe de la flottation
qui est utilisé pour l'élimination des huiles. Son principe est
basé sur l'injection de fines bulles d'air dans le bassin de
déshuilage, permettant de faire remonter rapidement les graisses en
surface (les graisses sont hydrophobes). Leur élimination se fait
ensuite par raclage de la surface. Leur élimination se fait ensuite par
raclage de la surface. Il est important de limiter au maximum la
quantité de graisse dans les ouvrages en aval pour éviter par
exemple un encrassement des ouvrages, notamment des canalisations (Bonnin.,
1977).
27
Procédés de traitement des eaux usées
Figure 5: Déshuileur
II-2-3-Traitement primaire :
Enlèvement des solides organiques et inorganiques
sédimentables ainsi que les matériaux flottants (FAO, 2003).
La décantabilité des matières dans un
bassin est déterminée par l'indice de Mohlman. Cet indice est
déterminé chaque jour dans les stations d'épuration
importantes afin de vérifier le bon fonctionnement du système.
À la fin de ce traitement, la décantation de
l'eau a permis de supprimer environ 60 % des matières en suspension,
environ 30 % de la demande biologique en oxygène (DBO) et 30% de la
demande chimique en oxygène (DCO). Cette part de DBO5 supprimée
était induite par les matières en suspension. La charge organique
restant à traiter est allégée d'autant. Les
matières supprimées forment au fond du décanteur un lit de
boues appelé boues primaires. (Bontaux., 1994).
II-2-4-Traitement secondaire (traitement biologique) :
Enlèvement des matières organiques solubles et des
matières en suspension des eaux usées traitées primaires
(FAO, 2003).
Les procédés d'épuration secondaire (ou
biologique) comprennent des procédés biologiques, naturels ou
artificiels, faisant intervenir des microorganismes aérobies pour
décomposer les matières organiques dissoutes ou finement
dispersées. (Desjardins, 1997). La dégradation peut se
réaliser par voie aérobie (en présence d'oxygène)
ou anaérobie (en l'absence d'oxygène)
28
Procédés de traitement des eaux usées
a- la voie anaérobie : si les
réactions s'effectuent à l' abri de l'air, en milieu
réducteur. Le carbone organique, après dégradation, se
retrouve sous forme de CO2, méthane et biomasse. Ce type de traitement
appelé « digestion anaérobie »n'est utilisé que
pour des effluents très concentré en pollution carbonées,
de type industriel (basserie, sucrerie, conserverie ...)
b- la voie aérobie : si
l'oxygène est associé aux réactions. Cette voie est celle
qui s'instaure spontanément dans les eaux suffisamment
aérées. Le carbone organique se retrouve sous forme de CO2 et de
biomasse (Dégrémont., 1972).
L'épuration biologique des eaux usées peut
être mise en ouvre dans les micro-organismes se développent en
suspension dans l'eau (boues activées), ou encore dans réacteurs
à biomasse fixée dans lesquelles les micro-organismes se
développent sur un support grossier ou sur garnissage plastique (lit
bactériens), sur de disque (disques biologiques).
II-2-4-1-boues activés :
Les traitements réalisés en station
d'épuration consistent à dégrader et séparer les
polluants de l'eau (particules, substances dissoutes, microorganismes) par des
procédés physiques, chimiques et biologiques pour ne restituer au
milieu aquatique qu'une eau de qualité suffisante au regard du milieu
récepteur. Le résultat de ces opérations est la production
de boues qui est le principal sous-produit du cycle de traitement de l'eau.
Donc les boues d'épuration urbaines résultent du traitement des
eaux usées domestiques qui proviennent de l'activité des
particuliers et éventuellement des rejets industriels dans les
réseaux des collectivités après avoir suivi un
prétraitement obligatoire( Céline PERNIN 2003).
Figure 6: les boues d'épuration.
Une station de traitement par boues activées comprend dans
tous les cas
- un bassin dit d'aération dans lequel l'eau à
épurer est mise en contact avec la masse bactérienne
épuratrice, - un clarificateur dans lequel s'effectue la
séparation de l'eau épurée et de la culture
bactérienne,
29
Procédés de traitement des eaux usées
- un dispositif de recirculation assurant le retour vers le
bassin d'aération de la boue biologique récupérée
dans le
clarificateur. Cela permet de maintenir dans ce bassin la
quantité (ou concentration) de micro-organismes nécessaire pour
assurer le niveau d'épuration recherché,
-un dispositif d'extraction et d'évacuation des boues en
excès, c'est-à-dire du surplus De culture bactérienne
synthétisée en permanence à partir du substrat,
- un dispositif de fourniture d'oxygène à la masse
bactérienne présente dans le bassin d'aération,
- un dispositif de brassage de ce même bassin, afin
d'assurer au mieux le contact entre les cellules bactériennes et la
nourriture, (Dégriment., 1972).
Figure 7: schéma du traitement
biologique aérobie à boue activée.
II-2-3-2-Lit bactérien :
Le principe de fonctionnement d'un lit bactérien
consiste à faire ruisseler les eaux usées, préalablement
décantées sur une masse de matériaux poreux ou caverneux
qui sert de support aux micro-organismes (bactéries)
épurateurs.
Une aération est pratiquée soit par tirage
naturel soit par ventilation forcée. Il s'agit d'apporter
l'oxygène nécessaire au maintien des bactéries
aérobies en bon état de fonctionnement. Les matières
polluantes contenues dans l'eau et l'oxygène de l'air diffusent,
à contre courant, à travers le film biologique jusqu'aux
micro-organismes assimilateurs. Le film biologique comporte des
bactéries aérobies à la surface et des bactéries
anaérobies près du fond. Les sous-produits et le gaz carbonique
produits par l'épuration s'évacuent dans les fluides liquides et
gazeux. Le rendement maximum de cette technique est de 80 %
d'élimination de la DBO5 (Brodart et al, 1989).
II-2-5-Traitement tertiaire :
A l'issue des procédés décrits
précédemment, les eaux sont normalement rejetées dans le
milieu naturel. Dans le cadre d'une réutilisation des eaux usées
épurées (REUE), les eaux usées nécessitent des
traitements supplémentaires,
30
Procédés de traitement des eaux usées
essentiellement pour éliminer les micro-organismes qui
pourraient poser des problèmes sanitaires. Ce ne sont pas des
traitements d'épuration « classiques » (mis à part le
lagunage) ; par contre ils sont fréquemment utilisés dans les
usines de production d'eau potable (Edline, 1996).
II-2-5-1-Traitement bactériologique par
rayonnement UV :
Le traitement par rayons ultraviolets utilise des lampes à
mercure disposées parallèlement ou perpendiculairement au flux
d'eau. Leur rayonnement s'attaque directement aux microorganismes. Ce
traitement est très simple à mettre en oeuvre, car il n'y a ni
stockage, ni manipulation de substances chimiques et les
caractéristiques chimiques de l'effluent ne sont pas modifiées.
La durée d'exposition nécessaire est très courte (20
à 30 s).
II-2-5-2-Traitement par voie physico-chimique :
Le traitement tertiaire inclut un ou plusieurs des processus
suivants:
? désinfection par le chlore ou l'ozone (pour
éliminer les germes pathogènes).
? neutralisation des métaux en solution dans l'eau : en
faisant varier le pH de l'eau dans certaines plages, on obtient une
décantation de ces polluants.
II-2-5-3- Traitement des odeurs :
Les premières phases du traitement, le
dégrillage, le dessablage/déshuilage et la phase anaérobie
du traitement biologique sont généralement confinées dans
des bâtiments plus ou moins étanches afin que les mauvaises odeurs
ne se répandent pas dans l'environnement de la station. Ce qui
provoquerait des nuisances olfactives inacceptables par les riverains. Cet air
nauséabond est collecté et traité. Il passe par trois
tours de lavage : une d'acide sulfurique (H2SO4), une de Javel et une de soude.
(ALLOUCHE F 1990).
II-3-Problématique des boues :
Le processus de dépollution des eaux usées
urbaines produit d'un coté de l'eau épurée ; de l'autre
des sous-produits en grande quantité : les boues ; représentant
chaque jour un volume considérable, ces boues doivent trouver une
destination en continu.
II-3-1-Origine des boues :
Les éléments polluants et leur produits de
transformation, retirés de l'eau usée au cours du traitement
d'épuration, se trouvent rassemblés, dans la grand
majorité des cas, dans suspension, plus ou moins concentré,
dénommées « boues »
La composition d'une boue urbaine dépende à la
fois de la nature de la pollution initiale de l'eau et des
procédés de traitement aux quels elle a été soumise
dans la station d'épuration (Rejesk., 2002).
31
Procédés de traitement des eaux usées
II-4-Présentation de la zone d'étude :
II-4-1-Présentation de l'ONA :
L'Office National de l'Assainissement (ONA) est un
établissement public national à caractère industriel et
commercial doté de la personnalité morale et de l'autonomie
financière. Il a été créé par le
décret exécutif n° 01-102 du 27 Moharrem 1422 correspondant
au 21 Avril 2001. L'Office est placé sous la tutelle du ministre
chargé des ressources en eau, et son siège social est
situé à Alger.
II-4-2-Fiche technique de la station d'épuration des
eaux usées de la ville de Bordj Bou Arreridj :
La station de traitement des eaux usées de BBA est
localisée ou sud de la ville sur une surface de 42750
m2, elle à été mise en
service en mai 2002 et inaugurer par le président de la
république Algérienne le 17october 2003. Sa
capacité 150.000 équivalent habitants, soit un
débit journalier de 30.000 m3/j.
Elle est spécialisée dans le traitement des eaux
domestiques et pluviales déversées par la ville de BBA dont elle
utilise le procédé d'épuration par boues activées
à faible charge.
Les eaux épurées de la station sont
déversées dans l'OUED K'SOB. Elle qui est situé à
environ 200 m de la station qui alimente le barrage K'SOB dans la wilaya de
M'sila, utilisé pour l'irrigation des terres en sol aval. Aussi ses eaux
épurées sont recycler dans l'agriculture et les boues
d'épuration sont utilisées comme fertilisant.
Station de
traitement des Eaux usées de BBA
Figure 8 : la localisation de la station de
traitement de BBA II-4-3-Les différents ouvrages de traitement
au niveau de la station de BBA :
La filière d'épuration des eaux usées
utilisée dans la station l'ONA est la suivante : - Dégrillage
grossier par grilles avec râteau manuel.
- Dessablage et dégraissage par le biais de canaux
déssableurs aérés, avec écumage.
Procédés de traitement des eaux usées
- Traitement biologique dans des réservoirs
aérés à boues activées.
- Décantation dans des décanteurs secondaires,
circulaires à racleur.
- La concentration de boue dans le bassin est
élevée, il faut la réduire à l'aide des pompes en
excès. - S'il y a une diminution de concentration, il faut
l'ajoutée à l'aide des visses d'Archimède.
- Les boues excédentaires provenant du
procédé d'épuration subissent le traitement suivant : -
Epaississement dans un bassin d'épaississement.
- Séchage par évaporation naturelle dans des lits
de séchage des boues.
32
Figure 9 : Photo par satellite de la station
de BBA
Chapitre III :
Contrôle bactériologique.
34
Contrôle bactériologique
III-1Généralité :
Le contrôle bactériologique s'assure de l'absence de
germes pathogènes susceptibles de porter atteinte à la
santé du consommateur. Le contrôle repose sur la recherche, dans
100 ml d'échantillon d'eau, de bactéries, les germes tests.
Ces germes sont très résistants aux traitements de
désinfection et la réglementation les classe comme suit :
? les coliformes et les bactéries
sulfitoréductrices y compris les spores qui sont
considérés comme des indicateurs de qualité,
témoins du fonctionnement des installations. Ils font l'objet d'une
référence de qualité ;
? les Escherichia coli et entérocoques, dont la
présence est l'indicateur d'une possible
contamination de l'eau, en particulier d'origine fécale.
Ils font l'objet d'une limite de qualité.
La mise en évidence de germes indicateurs déclenche
immédiatement des actions sur le terrain et de nouveaux contrôles
sont réalisés. Si la présence de ces germes est
confirmée, des investigations plus poussées sont alors conduites
sur le réseau public et sur le réseau intérieur.
III-2- Les indicateurs microbiens :
On présente ci-dessous les germes indicateurs principaux,
à savoir, les coliformes, les streptocoques fécaux et les
clostridiums (sulfito-réducteurs) :
III-2.1- Les coliformes totaux :
Les coliformes sont des bâtonnets, anaérobie
facultatif, gram (-) non sporulant (PNUE/OMS, 1977).Ils sont capables de
croître en présence de sels biliaires et fermentent le lactose en
produisant de l'acide et du gaz en 48 heures à des températures
de 35 à 37° C (RODIER et al, 1996). Ils regroupent les genres
Echerichia, Citrobacter, Entérobacter, Klébsiella, Yersinia,
Serratia, Rahnella, et Buttiauxella (RODIER et al, 1996
; JOLY et REYNAUD ,2003). La recherche et le dénombrement de l'ensemble
des coliformes (coliformes totaux), sans préjuger de leur appartenance
taxonomique et de leur origine, est capital pour la vérification de
l'efficacité d'un traitement d'un désinfectant mais il est
d'un intérêt nuancé pour déceler une contamination
d'origine fécale (RODIER et al, 1996).
35
Contrôle bactériologique
II-2-2- Les coliformes fécaux :
Ce sont des bâtonnets Gram (-), aérobies et
facultativement anaérobies ; non sporulant, capables de fermenter le
lactose avec production de l'acide et de gaz à 36 et 44°C en moins
de 24 heures. Ceux qui produisent de l'indole dans l'eau peptonée
contenant du tryptophane à 44°C, sont souvent
désignés sous le nom d 'Eschericia Coli bien que le
groupe comporte plusieurs souches différentes (Citrobacter freundii,
Entérobacter aerogenes, Klebsiella pneumoniae...etc.) (PNUE/OMS,
1977 ; RODIER et al ,1996 ; JOLY et REYNAUD, 2003)
Les coliformes fécaux thérmotolérants
(44°C) sont considérés d'origine humaine (GAUJOUS, 1995) en
voici quelques concentrations
- excréments humains 109 /gramme de
matière fécale; - eaux usées non traitées
106 à 108 / 100ml.
Lorsqu'on les trouve ; ils dénotent normalement une
pollution fécale récente car ils ne se propagent pas dans le
milieu marin. Il a été signalé des taux de disparition
(T-90) correspondant à une réduction de 90 % du nombre de CF
d'une à trois heures qui dépendent de la salinité, de la
température et des rayonnements solaires (PNUE/OMS, 1977).
Les coliformes fécaux répondent aux
critères de bons indicateurs, la principale difficulté qui
s'attache à leur emploi, est leur survie relativement courte en eau de
mer, ce qui peut exiger un recourt à des indicateurs
supplémentaires (PNUE/OMS, 1977).
III-2-3-caractères physiologique :
Les Hygiénistes ont toujours fait la distinction entre les
E. coli et les coliformes d'origine fécale «coliformes
fécaux» et les autres coliformes dont la signification pourrait
être différente.
Cette distinction entre coliformes fécaux (CF) et
coliformes non fécaux (CNF) est d'ordre physiologique :
? Les premiers (CF) sont caractérisés par une
croissance rapide (16h) en bouillon nutritif à 41 C° et souvent
nette à 44 C° ; ils sont par contre incapables de se
multiplier à 4 C° en 30 jours : ces donc des coliformes
mésophiles.
? Les seconds (CNF) d'origine aquatique ou tellurique se
multiplient aisément et rapidement à 4 C° en 3 à 4
jours et en 1 jour à 10 C°, ils en sont incapables
à 41 ou 44 C° : se sont donc des coliformes psychrophiles.
III-3- Les streptocoques fécaux :
Ces bactéries appartiennent à la famille de
Streptococcaceae, au genre Streptococcus et au groupe
sérologique D de LanceField (SHARPE, 1979). Ils sont définis
comme étant des cocci sphériques légèrement ovales,
gram positifs. Ils se disposent le plus souvent en diplocoques ou en
chaînettes,
36
Contrôle bactériologique
se développent le mieux à 37°C et ils
possédent le caractère homoférmentaire avec production de
l'acide lactique sans gaz (Manuel de Bergey, 1984).
Ils sont des témoins de contamination fécale
assez résistant y compris dans les milieux salés (GAUJOUS, 1995).
Ils peuvent aussi se multiplier dans les milieux présentant des pH
allant jusqu'à 9.6, on peut par conséquent les utiliser comme
indicateurs d'organismes pathogènes qui ont une résistance
similaire au pH élevé (PNUE/OMS, 1977).
III-4-La flore mésophile aérobie totale :
La flore mésophile aérobie totale (FMAT) est
utilisée comme un indicateur de pollution global. Elle englobe
l'ensemble de microorganismes capables de se multiplier à l'air aux
températures moyennes, surtout à une température optimale
de croissance située entre 25 et 40°C.
La FMAT renseigne aussi bien sur la microflore autochtone que sur
la microflore allochtone apportée par la pollution.
III-5- Les germes pathogènes :
Ces germes proviennent le plus souvent des côtes
polluées par les égouts, les effluents et d'autres sources de
pollution. Ils peuvent également être natifs du milieu marin.
On présente ci-dessous, les salmonelles et les
staphylocoques III-5-1- Les Salmonelles :
Elles appartiennent à la famille des
enterobacteriacées et sont des bâtonnets mobiles, Gram (-),
aérobies et facultativement anaérobies. Elles fermentent le
glucose, le maltose et le mannitol, avec production de gaz, mais elles ne
fermentent pas le saccharose. Elles réduisent le sulfite en sulfure et
decarboxylent la lysine.
Elles sont retrouvées dans les excréments de
porteurs sains et malades d'animaux ou d'Hommes .Elles sont peut être la
cause la plus fréquente d'infections des êtres humains par des
organismes pathogènes à hôte animal (PNUE/OMS, 1977).
Dans le milieu marin, les exutoires d'eaux usées
constituent la principale source de pollution par les salmonelles (LECLERC et
al, 1995).
37
Contrôle bactériologique
III-5-2- Les Staphylocoques :
Les staphylocoques sont des cellules sphérique de 0.5
à 25 um généralement regroupées en amas, ils sont
immobiles et ne forment pas de spores ; ils sont aérobies ou
anaérobies facultatifs, Gram (+), catalase (+), fermentent les sucres en
produisant de l'acide lactique (LECLERC et al ,1995).
L'espèce Staphylococcus aureus ou «
staphylocoque doré » possède toutes ces
caractéristiques, ajoutant à cela qu'elle est coagulase (+), il
est à noter que les staphylocoques sont ubiquistes, très
largement distribués dans l'environnement (LECLERC et al, 1995).
Cette famille comprend les genres suivants : Planococcus,
Micrococcus et Staphylococcus. Kloos et Schleifer (1975) ont pu
identifier 11 espèces au sein du genre Staphylococcus, en 1984,
ils ont pu distinguer 19 espèces (Manuel de Bergey, 1984).
Parmi ces espèces, S. aureus revêt plus
d'intérêt quant à la pollution de eaux littorales et des
fruits de mer. Deux autres espèces (S. epidermidis et S.
saprophyticus) sont assez fréquemment rencontrées dans
l'eau, mais leur pouvoir pathogène est moins important.
La recherche des staphylocoques présente un
intérêt pratique surtout dans les eaux destinées à
la baignade (GAUJOUS, 1995 et RODIER et al, 1996).
III-5-3- Les Clostridiums sulfito-réducteurs :
Ils peuvent être considères comme des germes
fécaux, ce sont aussi des germes telluriques et de ce fait aucune
spécificité d'origine fécale ne peut être
attribuée a leur mise en évidence .Dans une telle optique
d'interprétation il y a intérêt à ne chercher que
les espèces les plus susceptibles d'être d'origine fécale,
c'est le cas en particulier de Clostridium perfringens (RODIER et
al, 1996). Les Clostridium perfringens sont des
bâtonnets anaérobies, gram (+), sporulants et qui réduisent
les sulfites en sulfures en 24 à 48heures (PNUE/OMS, 1977).
Ils sont excrétés par l'homme et les animaux, on
les trouve régulièrement dans les matières fécales
humaines, leur densité est la suivante (PNUE/OMS, 1977) :
· Excréments humains 106 à
108 / g;
· Eaux usées non traitées 103 /
ml.
Elles sont employées comme indicateurs dans l'étude
des pollutions littorales pour un certain nombre de raisons (PNUE/OMS, 1977)
:
38
Contrôle bactériologique
> Elles se trouvent en abondance dans les eaux usées
qui sont principalement d'origine humaine; > Elles ne se multiplient pas
dans les sédiments;
> Elles survivent dans les sédiments, ce qui permet de
déceler une pollution ancienne ou intermittente (RODIER et al ,1996).
III-5-4- vibrio cholerae :
C'est une bactérie, en forme de fin bacille
incurvée à paroi Gram -, mobile par un seul flagelle polaire, le
sétrype : vibrio cholerae O:1 est responsable de la forme
endémique classique de la maladie (le cholera ) ce groupe (vibrio
cholerae O :1 ) peut se diviser en biotypes ou biovars : vibrio cholerea el tor
O :1 , vibrio cholerea el tor O :139 isolée lors des
épidémies de cholerea (Desmarchelier., 1997).
Chapitre IV :
Matériels et méthodes.
40
Matériels et méthodes
Introduction :
l'objectif principal de se travail et de faire les analyses
physico-chimique et microbiologique des eaux usées de la station
d'épuration de Bordj Bou Arreridj en trois points de traitement, l'eau
d' entrée, l'eau au niveau de décanteur et l'eau de sortie ,cela
pour contrôler l'efficacité d'élimination de la
matière minéral et organique ainsi que la qualité
microbiologique de l'eau avant et après aération.
IV -1-Prélèvement et transport des
échantillons :
Les échantillons d'eau doivent être
prélevés dans des conditions d'asepsie. Il se fait dans un flacon
en verre qui a été stérilisée dans un autoclave
à une température de 120°C pendant 15min. Les
échantillons sont ramenés dans les brefs délais au
laboratoire, l'analyse doit être effectuée dans un délai
maximal de 4 heures.
IV -2-Le but général de la manipulation :
Faire des analyses physico-chimique et bactériologique de
l'eau usée.
IV -2-1-Le principe de La manipulation :
· La détermination de la matière en
suspension (MES).
· La détermination de la demande chimique en
oxygène (DCO).
· La détermination de la demande biologique en
oxygène pendant cinq jours (DBO5).
· La détermination de la turbidité.
· La Détermination de PH
· La détermination de conductivité
· La détermination de température
· La détermination de l'oxygène dissous
IV -3-Analyse physico-chimique :
IV -3-1-Matériels et méthodes :
On a utilisé dans notre étude le matériel
usuel du laboratoire de traitement des eaux de l'université de Med
Bachir El Ibrahimi.
IV -3-1-1-appareillage : ? Ph mètre :
Nous avons mesuré le pH de nos échantillons
à l'aide d'un pH-mètre de laboratoire (WTW Inolab pH 730).
(Figure 09)
Matériels et méthodes
? Conductimètre :
Il correspond à la conductance d'une colonne d'eau
comprise entre deux électrodes métalliques de 1cm2 de
surface et séparées l'une de l'autre de 1cm, l'unité est
en micro siemens par centimètre (us/ cm).( WTW inolab
cond-720.)
? Turbidimètre :
La turbidité représente l'opacité d'un
milieu trouble. C'est la réduction de la transparence d'un liquide due
à la présence de matières non dissoutes.
41
Figure 12 : turbidimètre
42
Matériels et méthodes
? L'oxymétrie :
Il s'agit d'une mesure ampérométrique d'un courant
produit à l'intérieur d'une sonde à oxygène. La
sonde se trouve deux électrodes métalliques et de
électrolyte avec une différence de potentiel entre ces 2
électrodes.( inolab i780 WTW).
Figure 13 : l'oxymétrie, inolab i780
WTW
? DBO mètre :
La DBO est mesurée au bout de 5 jours (DBO5), à 20
°C (température favorable à l'activité des
micro-organismes consommateurs d'O2 et à l'obscurité (afin
d'éviter toute photosynthèse parasite). Deux échantillons
sont nécessaires : le premier sert à la mesure de la
concentration initiale en O2, le second à la mesure de la concentration
résiduaire en O2 au bout de 5 jours. La DBO5 est la différence
entre ces 2 concentrations. Les mesures seront effectuées sur un
même volume et le second échantillon sera conservé 5 jours
à l'obscurité et à 20 °C.
? Réacteur de DCO :
C'est l'oxydation énergique en milieu sulfochromique, avec
une modification de la concentration en dichromate de potassium et un dosage
spectrophotométrique de l'oxydant résiduel en fonction des
caractéristiques spectrales des solutions.
? Spectrophotomètre :
Un spectrophotomètre est un appareil qui permet de
mesurer l'absorbance d'une solution homogène à
une longueur d'onde donnée ou sur une région spectrale
donnée. Selon la loi de Beer-Lambert, l'absorbance d'une solution
est proportionnelle à la concentration des substances en solution,
à condition de se placer à la longueur d'onde à laquelle
la substance absorbe les rayons lumineux. C'est pourquoi la longueur d'onde est
réglée en fonction de la substance dont on veut connaître
la concentration.
43
Matériels et méthodes
Figure 14: spectrophotométrie DR/2010
IV -3-1-2-produits chimique :
> Eau distillée
> Acide sulfurique
> Sulfate d'argent
> Dichromate de potassium
> Hydroxyde de sodium
IV -4-L'analyse bactériologique :
Le principe général des techniques des analyses
bactériologique des eaux consiste à ensemencer une
quantité connue d'eau à analyser sur un milieu de culture
adapté, solide ou liquide. On suppose que, pendant l'incubation, chaque
microorganisme présent se développe pour donner soit une colonie
visible sur un milieu solide, soit des changements d'apparence dans un milieu
liquide essentiellement un trouble de celui -ci.
Le choix d'une technique d'ensemencement dépend de la
nature des microorganismes recherchés, de celle de l'eau et des raisons
qui ont conduit à l'analyse.
Les microorganismes que nous avons recherchés dans
notre étude sont les coliformes totaux, les coliformes fécaux et
les streptocoques fécaux, staphylocoques, la flore fongique, la flore
aérobie mésophile totale.
IV -4-1-Matériels utilisés :
> agitateur type Vortex > bain marin
> Barreau magnétique > Bec Bunsen
> Boîtes de pétri stériles > cloche de
durham
44
Matériels et méthodes
> compteur des colonies
> Entonnoir
> Eprouvette
> erlenmeyer
> Fiole jaugé
> flacons
> flaquons stériles pour échantillons
> l'autoclave
> l'étuve
> l'hotte microbiologique
> lames et lamelles propre
> micropipettes + embouts de 100uL stériles, et
1000uL.
> Pipettes pasteur
> Portoir pour tubes à essai
> Tubes à essai IV -4-2- Milieux de culture :
> Milieu OGA
> Bouillon nutritif pH : 7.3.
> BCPL modifié à simple concentration (Bouillon
lactosé au pourpre de Bromocrésol)
> L'eau peptonée exempte d'indole
> Milieu Rothe
> -Milieu Litsky
> -Bouillon Nutritif A Ph: 9
> -Gélose Nutritif à ph : 7
> L'eau peptonée bouillon glucosé
tamponné
> Réactif de kovacs.
Tableau 04 : Les germes de bactéries
recherchées.
Type de bactérie
|
Milieu de culture
|
Température d'incubation
|
Les coliformes totaux
|
BCPL(Bouillon lactosé au pourpre de Bromocrésol)
|
T° = 37°C
|
Les coliformes fécaux
|
VRBG
|
T° = 44°C
|
flore aérobie mésophile
|
GN (pH=7)
|
T° = 30°C
|
Les streptocoques fécaux
|
Rothe (présomptif) Litsky (confirmatif)
|
T° = 37°C T° = 37°C
|
Staphylococcus aureus
|
GC Chapman
|
T° = 37°C, T° = 30°C
|
Flore fongique
|
OGA
|
T° = 30°C
|
45
Matériels et méthodes
IV -5- Préparation de l'eau physiologique (9
tubes) :
0.81 g NaCl 90 ml
? Dans une erlenmeyer prendre une masse de 0.81 g de NaCl et
ajouter 90 ml de l'eau distillé
Préparation des dilutions à partir de la solution
mère (10-1, 10-2, 10-3,
10-4, 10-5,
10-6).
o Pipeter 1 ml de solution mère et verser le sur le tube
de l'eau physiologique.
o Pipeter 1 ml à partir du tube 1 et verser le sur le
tube de l'eau physiologique.
o Pipeter 1 ml à partir du tube 2 et verser le sur le
tube de l'eau physiologique.
o Pipeter 1 ml à partir du tube 3 et verser le sur le
tube de l'eau physiologique.
o Pipeter 1 ml à partir du tube 4 et verser le sur le
tube de l'eau physiologique.
o Pipeter 1 ml à partir du tube 5 et verser le sur le
tube de l'eau physiologique.
1ml 1ml 1ml 1ml 1ml 1ml
L'échantillon 9m
9ml
ml
Figure 15 : Schéma de
préparation des dilutions.
IV -5-1-Détermination des coliformes totaux :
? prendre 9 tubes de BCPL.
? Pipeter et verser dans chaque tube 1 ml à partir des
dilutions précédentes. ? Incuber les 9 tubes dans une
étuve à T=37°C (la lecture après 48h
Matériels et méthodes
Solution mère
10 ml dans chaque tube 10 ml dans chaque tube 10 ml dans chaque
tube
10 ml BCPL S /C 10 ml BCPL S /C 10 ml BCPL S /C
Test de confirmation :
BCPL positif Repiquage sur l'eau
ea pptée
eptonée
46
Incubation à 37 °C pendant 24 à 48 heures
Résultat
Présence de coliformes : virage du milieu BCPL du violet
au jaune avec dégagement de gaze
dans la cloche
|
Incubation à 44°C pendant 24 heures ajouter 2
à 3 gouttes de kovacs
|
Résultat
Formation d'anneau rouge à la surface
|
Présence des Escherichia coli
|
Figure 16 : Recherche et dénombrement des
coliformes en milieu liquide (colimétrie) IV -5-2-
Détermination des coliformes fécaux :
? Prendre 9boites de pétri de VRBG.
? Pipeter et verser 2gouttes a partir de chaque dilution :de
l'eau d'entrée (10-1, 10-3,
10-5),l'eau au niveau de décanteur et de la sortie
( 10-2 , 10-4 , 10-6 ) sur
les 9 boites.
? Incuber les 9 boites dans une étuve à T=44°C
(la lecture après 48 h).
Matériels et méthodes
47
Eau d'entrée eau de décanteur eau de sortie
10-1 10-3 10-5
10-2 10-4 10-6 10-2 10-4
10-6
2goutte
Ajouter environ 20 ml de VRBG, Laisser solidifier sur
paillasse
Incubation à 44°C pendant 48 heures
|
Dénombrer les colonies lenticulaires en masse.
|
Figure 17 : Recherche et dénombrement des
coliformes fécaux
IV -5-3-Recherche et dénombrement de la flore
aérobie mésophile :
? Prendre 9 boites de pétri de GN (gélose
nutritif).
? Pipeter et verser 2gouttes a partir de chaque dilution: de
l'eau d'entrée (10-1, 10-3,
10-5), l'eau au niveau de décanteur et de la sortie
( 10-2 , 10-4 , 10-6 ) sur
les 9 boites.
? Incuber les 9 boites dans une étuve à T=30°C
(la lecture après 48 h)
Matériels et méthodes
Ajouter environ 20 ml de gélose GN, Laisser solidifier sur
paillasse
10-1 10-3 10-5
10-2 10-4 10-6 10-2 10-4
10-6
48
L'eau d'entrée l'eau de décanteur l'eau de
sortie
Incubation à 30 °C pendant 72 heures
|
Résultat
Dénombrer les colonies lenticulaires en masse.
|
Figure 18 : Recherche et dénombrement des
germes totaux.
IV -5-4- Détermination des Streptocoques
fécaux :
> Prendre 9 tubes de Rothe.
> Pipeter et verser 1 ml à partir de chaque dilution :
de l'eau d'entrée (10-1, 10-3,
10-5), l'eau au niveau de décanteur et de la sortie
( 10-2 , 10-4 , 10-6 )
> Incuber les 9 tubes dans une étuve à
T=37°C (la lecture après 48 h).
> Si la lecture est (+) (une trouble présente sur les
tubes).
> Prendre 9 tubes de Litsky.
> Pipeter et verser 1 ml à partir du tube
précédent de Rothe sur les 9 tubes de Litsky.
> Incuber les 9 tubes dans une étuve à
T=37°C (la lecture après 48 h)
Identification les tubes positives : présentant un
trouble microbien
Test de confirmation :
ROTHE positif
Repiquage sur milieu EVA (LITSKY)
milieu EVA
49
Matériels et méthodes
L'eau a
Analysé
Test présomption :
1 ml dans chaque tube 1 ml dans chaque tube 1 ml dans chaque
tube
10 ml ROTHE S /C 10 ml ROTHE S /C 10 ml ROTHE S /C
+cloche de durham dans chaque tube
Incubation à 37 °C pendant 24 à 48 heures
|
|
Résultat
Incubation à 37°C pendant 24 heures
|
|
Résultat
S'il y a un trouble microbien avec présence d'une
pastille violette au fond du tube
Présence de Streptocoques
|
|
Figure 19: Recherche et dénombrement
des streptocoques fécaux
IV -5-5- Dénombrement du Staphylococcus aureus :
? Prendre 9 tubes de GC.
? Pipeter et verser 1 ml à partir de chaque dilution : de
l'eau d'entrée
(10-1, 10-3,
10-5), l'eau au niveau de décanteur et de la sortie
( 10-2 , 10-4 , 10-6 )
? Incuber les 9 tubes dans une étuve à T=37°C
(la lecture après 24 h).
? Après 24 h prendre 9 boites de pétris de
Chapman.
Matériels et méthodes
> Pipeter et verser 2gouttes à partir de chaque
dilution des tubes de GC sur les 9boites.
> Incuber les 9 boites dans une étuve à
T=30°C (la lecture s'effectue après 24 h).
L'eau d'entrée l'eau de décanteur l'eau de
sortie
10 ml GC 10 ml GC 10 ml GC
1ml
50
10-1 10-3 10-5
10-2 10-4 10-6 10-2 10-4
10-6
Incubation à 37 °C pendant 24 à 48 heures
|
|
Résultat
Identification les tubes positives : présentant un
trouble microbien -verser 2gouttes de chaque tube (GC) dans chaque boitte
(CHAMPAN).
|
|
Incubation à 30 °C pendant 48 heures
|
|
Dénombrer les colonies lenticulaires en masse.
|
|
Figure 20 : Recherche et dénombr de
Staphylococcus aureus.
IV -5-6- Dénombrement de la flore fongi otale
:
> Prendre 9 boites de pétri de OGA.
> Pipeter et verser 2gouttes a partir de chaque dilution: de
l'eau d'entrée (10-2, 10-4,
10-6), l'eau au niveau de décanteur et de la sortie
( 10-1 , 10-3 , 10-5 ) sur
les 9 boites.
Matériels et méthodes
? Incuber les 9 boites dans une étuve à
T=30°C (la lecture après 48 h)
L'eau d'entrée l'eau de décanteur l'eau de
sortie
10-2 10-4 10-6
10-1 10-3 10-5 10-1 10-3
10-5
Ajouter environ 20 ml d'OGA, Laisser solidifier sur paillasse
Puis verser 2gouttes de chaque dilutions au niveau des boites
|
Incubation à 30 °C pendant 72 heures
|
51
Résultat
Dénombrer les colonies lenticulaires en masse.
|
Figure 21 : Recherche et dénombrement de
la flore fongique.
Chapitre V :
Résultats et discussion.
53
Résultats et discussion
V-1-Les résultats d'analyses physico-chimiques
:
V-1-1- Eau utilisée :
Pour cette étude, nous utilisons les eaux usées
urbaines prélevée de la station de traitement des eaux
usée-ONA de la ville de Bordj Bou Arreridj. Les principales
caractéristiques de l'eau usée étudiée pour ces
essais, sont présentées dans le tableau suivant :
Tableau5 : Caractéristique de l'eau
usée étudiée.
Paramètres
|
Entrée
|
Eau de décanteur
|
Eau de sortie
|
Les normes (OMS)
|
Température (°C)
|
16.9
|
17
|
17.07
|
30
|
pH
|
7.99
|
7.78
|
7.53
|
6,5-9
|
Oxygène dissous
(mg/l)
|
1.2
|
2.3
|
3.5
|
/
|
Conductivité (uS/cm)
|
1750
|
1058
|
1052
|
1200
|
Turbidité (NTU)
|
220
|
65
|
20
|
/
|
MES (mg/l)
|
318
|
18.4
|
11.25
|
<20mg/l
|
DBO5 (mg/l)
|
274
|
25
|
15.66
|
<30mg/l
|
DCO (mg/l)
|
735
|
40
|
25
|
<90ml/l
|
N_NH4
|
78.33
|
32
|
20.33
|
<0.5mg/l
|
N-NO- 3
|
5.3
|
1.02
|
0.48
|
1mg/l
|
P total
|
3.33
|
1.88
|
1.13
|
<20mg/l
|
V-2-Discussion des résultats :
Les résultats montrent que, après traitement de
l'eau usée par boue activée dans un bassin aéré, en
constate que il y a une réduction remarquable des paramètres de
pollution de caractère organique qui sont la DCO et DBO5, ça veut
dire que le procédés après traitement dans le bassin
d'aération élimine plus que 2/3 de la pollution organique total
et soluble.
54
Résultats et discussion
En ce qui concerne l'oxygène dissous on constate une
augmentation remarquable pour cette valeur et cella à cause de
l'enrichissement de l'eau par d'oxygène dans le bassin d'aération
pour favorisée la dégradation de la matière organique par
les microorganismes aérobie.
Tandis que les résultats obtenus de la turbidité
et la matière en suspension (MES), on remarque que ces valeurs sont dans
les normes, D'autre part le pH reste constant, dans le domaine de
neutralité pour les trois points de prélèvement et la
conductivité indique que l'échantillon et chargé par les
minéraux.
? V-3-Les résultats d'analyse
bactériologique :
Tableau 6 : résultat d'analyse
bactériologique (eau d'entrée).
|
Genre recherché
|
Les dilutions
|
Eau d'entrée
|
-2
|
-4
|
-6
|
Coliformes totaux
|
+++
|
++
|
+
|
Streptococcus fécaux
|
+++
|
++
|
+
|
Staphylococcus aureus
|
>300
|
>300
|
62
|
Flore fongique
|
>300
|
60
|
40
|
Flore Aérobie
Misophile totale
|
>300
|
>300
|
90
|
Coliformes Fécaux
|
172
|
65
|
20
|
55
Résultats et discussion
Les dilutions -1
Les dilutions -2 +++ JAUNE Les dilutions -3 +++ JAUNE Les
dilutions -4 ++ JAUNE Les dilutions -5 ++ JAUNE Les dilutions -6 +
JAUNE-VERT
200
150
EAU D'ENTREE
100
50
0
Figure 22 : résultat
bactériologique de l'eau d'entrée
Tableau 7 : résultat d'analyse
bactériologique (eau de sortie).
|
Genre recherché
|
Les dilutions
|
Eau de
sortie
|
-1
|
-3
|
-5
|
Coliformes totaux
|
++
|
+
|
+
|
Streptococcus fécaux
|
++
|
+
|
+
|
Staphylococcus aureus
|
0
|
0
|
0
|
Flore fongique
|
25
|
12
|
7
|
Flore Aérobie
Misophile totale
|
20
|
0
|
0
|
Coliformes Fécaux
|
32
|
11
|
6
|
56
Résultats et discussion
EAU DE SORTIE
40 30 20 10 0 -10
Série1 Série2 Série3 Série4
Série5 Série6
Les dilutions
-1
|
-3
|
-5
|
+++
|
++
|
+
|
+++
|
++
|
+
|
0
|
0
|
0
|
30
|
15
|
10
|
>300
|
3
|
0
|
55
|
30
|
12
|
Eau De décanteur
Figure 23: résultat
bactériologique de l'eau de sortie.
Tableau 8 : résultat d'analyse
bactériologique (eau de décanteur).
Genre recherché
|
Coliformes totaux
|
Streptococcus fécaux
|
Staphylococcus aureus
|
Flore fongique
|
Flore Aérobie
Misophile totale
|
Coliformes Fécaux
|
57
Résultats et discussion
60
EAU AU NIVEAU DU DECONTEUR
50
40
20
10
-1
-2
-3
-4
-5
-6
30
0
Figure 23 : résultat
bactériologique de l'eau de décanteur.
V-4-Discussion des résultats :
Il est à signaler que, pour les dénombrements des
M.O et pour l'ensemble des échantillons (l'eau brute et après
bassin d'aération), analysés, une contamination très
élevée a été enregistrée aux cours des
lectures des différent résultats, soit sur les boites
pétris, soit sur les tubes à essai des différents
dilutions et bouillons
a- Coliformes totaux et fécaux :
Les résultats des coliformes totaux et fécaux
réalisé sur le milieu BCPL étaient positifs, les
résultats des différents prélèvements sont
très élevée a savoir à avant, après le
traitement et même au niveau de décanteur (1400 coliformes dans un
100 ml d'eau à analysé).
Ces résultats montrent que l'eau qui arrive au bassin de
décantation renferme des taux élevés des coliformes
fécaux et totaux, par conséquence il est riche en matières
organiques, donc une présence des composés fécaux et
totaux. Ces eaux doivent être surveillée, ne peuvent être
utilisé ni à l'usage domestique ni à l'irrigation
agricole.
b-Discussion des résultats relatifs aux
dénombrements streptocoques fécaux :
Les streptocoques fécaux ou streptocoques du groupe D,
sont pathogène pour l'homme et toxinogènes pour les animaux.
La recherche sur milieu ROTHE (enrichissement et
présomption), sur LITSKY (isolement et confirmation) : si la
méthode recommandée pour le contrôle dans les eaux
représente dans le milieu indicateur de contamination récente se
sont des indicateurs de contamination fécale moins potentielle pour les
coliformes fécaux et totaux (Rodier., 2009).
Les résultats obtenu ont dépassé les normes
donc l'eau n'est pas traitée, ne peuvent être utilisé ni
à l'usage domestique ni à l'irrigation agricole.
c-discussion des résultats relatifs aux
dénombrements de flore aérobie mésophile :
Les résultats de la flore aérobie mésophile
réalisé sur le milieu GN étaient inférieurs
à la norme microbiologique ce qui traduisent un résultat
satisfaisant.
d-discussion des résultats relatifs aux
dénombrements Staphylococcus aureus :
Les résultats des Staphylococcus aureus
réalisé sur le milieu GC étaient égaux à la
norme microbiologique ce qui traduisent un résultat satisfaisant
58
Résultats et discussion
e-discussion des résultats relatifs au
dénombrement de la Flore fongique :
Les résultats de la flore fongique
réalisée sur le milieu OGA sont largement supérieurs
à la norme microbiologique (absence) correspondent à
résultats non satisfaisants, donc l'eau n'est pas traitée, ne
peuvent être utilisé ni à l'usage domestique ni à
l'irrigation agricole.
59
Conclusion générale
Ce travail s'était fixé comme objectif
principale de contrôler le traitement des eaux usées urbaines par
les procédés a boue activée utilisé par la station
de traitement des eaux-ONA de la ville de Bordj Bou Arreridj. Les trois points
de prélèvement choisis pour ça, sont l'eau usée
brute à l'entré de la station de traitement, au niveau de
décanteur ainsi que l'eau usée à la sortie.
Les analyses avaient pour but de mesurer les paramètres
de pollution et la recherche et dénombrement des coliformes totaux,
fécaux et les streptocoques fécaux, les staphylococcus aureus et
la flore aérobie mésophile avant, au niveau de décanteur
et après le traitement.
Les résultats obtenus montrent qu'il y ait une
réduction remarquable des paramètres de pollution de
caractère organique qui sont la DCO et DBO5, elles restent toujours aux
valeurs fixées par les normes algériennes, qui ne dépasse
pas 120 mg/l pour la DCO et 35 mg/l pour la DBO5, d'autre part la
charge bactérienne au niveau d'effluent traité de la station est
plus élevée (1400 CF/100ml). Elle reste supérieure
à la concentration limite (1000 CF/ 100 ml) recommandée par l'OMS
pour une réutilisation en irrigation.
.
60
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Composition des milieux de culture Annexe 1 :
Milieu BCPL : (Louis. J)
Formule Bouillon lactosé ou pourpre bromocrésol.
Peptone 5 g
Extrait de viande 2 g
Lactose 5 g
Pourpre de bromocrésol 25 mg
Eau D 1000 ml
PH 6,9
Répartir à raison de 10 ml par tube avec cloche de
Durham. Stérilisation à 115°C pendant 20 minutes.
Milieu de ROTHE :( Louis. J)
Formule Bouillon glucosé à l'acide de sodium.
Peptone 20 g
Glucose 5 g
Chlorure de sodium (NaCl) 5 g
Phosphate bipotassique (KH2PO4) 2,7 g
K2HPO4 2,7 g
Azithydrate de sodium 0,2 g
Eau D 1000 ml
PH final 6,8-7
Stériliser à 121°C pendant 20 minutes.
Pour obtenir le milieu de ROTHE « simple
concentration », mettre 35,6g de milieu déshydraté
dans un litre d'eau distillée, répartir à l'autoclave
à 115°c pendant 20 min
64
Milieu de LITSHY : ( Louis. J)
65
Formule Bouillon glucosé à l'éthyle violet
et à l'Acide de sodium.
Peptone 20 g
Glucose 5 g
Chlorure de sodium (NaCl) 5 g
Phosphate bipotassique (KH2PO4) 2,7 g
K2HPO4 2,7 g
Azithydrate de sodium 0,3 g
PH final 6,8-7
Préparation
Mettre 35,7 g de milieu déshydraté dans un litre
d'eau distillée .mélanger soigneusement juster, si
nécessairement, le pH à 6,8-7, repartir à raison de 10 ml
par tube.
Stérilisation à l'autoclave à 115°C
pendant 20 minutes. Milieu de GN : (Louis. J)
Formule gélose nutritive
Peptone 5g
Extrait de viande 2g
Extrait de levure 1g
NaCl 5g
Agar-agar 15g
PH final 7
Préparation
Mettre en suspension 28grammes du milieu dans un litre d'eau
distillée. Chauffer en agitant fréquemment et faire bouillir.
Milieu VRBG : (louis.J)
Formule gélose glucosée biliée au cristal
violet et au rouge neutre
66
Glucose 10g
Digeste de gélatine 7g
NaCl 5g
Extrait de levure 3g
Sales bilaires 1.5g
Rajo netro 0.03g
Cristal violet 0.002
Agar-agar 15g
Préparation
Suspendre 41.5g de milieu dans un litre d'eau distillée
bien mélanger et faire bouillir en agitant fréquemment.
Milieu GC : (louis.J)
Formule
Tryptone 10g
Extrait de viande 5g
Extrait de levure 5g
Chlorure de lithium 5g
Mannitol 20g
NaCl 5g
Glycine 1.2g
Pyrovate de sodium 3g
Eau distillée 1l
Préparation
Mettre en suspension 54.2g de milieu dans un litre d'eau
distillée bien mélanger.chanffer jusqu'à dissolution
complète.
Milieu Chapman : (louis.J)
Formule
Tryptone 5g
Extrait de levure 3g
Extrait de viande 3g
NaCl 70g
Peptone 10g
Rouge phénol 0.05g
Agar-agar 18g
Préparation
Dissoudre 119.05g dans un litre d'eau distillée
Milieu OGA : (louis.J)
Formule Gélose glucosée à
l'oxytétracycline
Peptone 10g
Extrait de levure 5g
Agar-agar 15g
Préparation
Mettre en suspension 30g de milieu dans un litre d'eau
distillée bien mélangé et la faire bouillir en agitant
fréquemment jusqu'à dissolution complète.
67
Annexe 2 :
Table de NPP (Rodier, 2009)
3 tubes de 10 ml
|
3 tubes de 1 ml
|
3 tubes de 0, 1ml
|
NPP
dans 100ml
|
Limites de confiance
|
Inférieure
|
Supérieure
|
0
|
0
|
1
|
3
|
<0,5
|
9
|
0
|
1
|
0
|
3
|
<0,5
|
13
|
1
|
0
|
0
|
4
|
<0,5
|
20
|
1
|
0
|
1
|
7
|
1
|
21
|
1
|
1
|
0
|
7
|
1
|
23
|
1
|
1
|
1
|
11
|
3
|
36
|
1
|
2
|
0
|
11
|
3
|
36
|
2
|
0
|
0
|
9
|
1
|
36
|
2
|
0
|
1
|
14
|
3
|
37
|
2
|
1
|
0
|
15
|
3
|
44
|
2
|
1
|
1
|
20
|
7
|
89
|
2
|
2
|
0
|
21
|
4
|
47
|
2
|
2
|
1
|
28
|
10
|
149
|
3
|
0
|
0
|
23
|
4
|
120
|
3
|
0
|
1
|
39
|
7
|
130
|
3
|
0
|
2
|
64
|
15
|
379
|
3
|
1
|
0
|
43
|
7
|
210
|
3
|
1
|
1
|
75
|
14
|
230
|
3
|
1
|
2
|
120
|
30
|
380
|
3
|
2
|
0
|
93
|
15
|
380
|
3
|
2
|
1
|
150
|
30
|
440
|
3
|
2
|
2
|
210
|
35
|
470
|
3
|
3
|
0
|
240
|
36
|
1300
|
3
|
3
|
1
|
460
|
71
|
2400
|
3
|
3
|
2
|
1100
|
150
|
4800
|
3
|
3
|
3
|
1400
|
|
|
68
Annexe3 : les normes
bactériologiques selon OMS.
Le genre
|
Les normes
|
Les coliformes fecaux et totaux
|
Absence /100ml
|
Streptocoques fécaux
|
Absence /100ml
|
flore aérobie mésophile
|
102/ml
|
Les streptocoques fécaux
|
Absence /100ml
|
Staphylococcus aureus
|
Absence /100ml
|
Flore fongique
|
Absence /100ml
|
Annexe 4:
Photos de résultats expérimentaux :
1-Photos des résultats de recherche des
coliformes fécaux :
69
2-Photos des résultats de recherche des
coliformes totaux:
70
Photos des résultats de recherche des
Staphylococcus aureus :
3-Photos des résultats de
recherche des streptocoques fécaux
:
71
4-Photos des résultats de recherche des
Staphylococcus aureus:
5-Photos des résultats de recherche de la flore
fongique:
|