DEDICACE
A mon regretté père Ruphin MUHANGENU
MANGENDA, Les mains lâches et traitresses s'étaient
glorifiées parce que le destin t'envoyait dans le séjour des
morts, j'aurai bien voulu ta présence en ce moment, dommage, tu m'as
quitté trop tôt !
A ma très chère mère MASAKU
KAKESE WA TSHIBAWU Astrid, pour tant de sacrifices, tant d'amours et
tant d'affections pour guider mes pas vers le chemin du bonheur !
A mon épouse, IWEZELA KALALA Tania,
mes enfants, HOLENU ITELA Holtan, HOLENU YAV
Gouchi et HOLENU MUHANGENU MANGENDA Ruphin pour votre
disponibilité à mes cotés.
HOLENU MANGENDA Holy
LIMINAIRE
Je m'empresse de dire ici que ce n'est pas routine que je le
fais, au contraire, ces pensées sont le reflet de ma foi et de ma
conviction : « il faut de fois oser ».
Mais c'est une chose trop osée que de rédiger
une « note » qui témoigne non seulement le niveau de
formation atteint, mais aussi est soumise à l'appréciation des
héros de la Science. Ceux là même qui ont fait de la
critique, la sève nourricière de la Science. Se livrer à
un tel exercice dans un univers en pleine ébullition et où ces
guerriers sont prêts à vous dévorer dès la
première occasion, il faut bien du courage et surtout une volonté
inébranlable de vaincre, pour mieux se défendre. C'est bien le
combat que j'ai eu la ferme volonté de mener et surtout d'en faire un de
plus exemplaire de ma vie d'homme.
La persévérance, oui la
persévérance et l'intelligence ont été mes arcs
boutants durant toute ma vie de chercheur, pour éviter ce qui pouvait
être la plus grosse et colossale erreur de ma vie
« d'abandonner » et grâce aux conseils de SIRACIDE
11 :1-3 je cite : « ne te détourne pas, par
lâcheté du désespoir. Traverse -le, c'est par delà
qu'il sied de retrouver motif d'espérance. Va droit, passe outre. De
l'autre coté du tunnel, tu trouveras la lumière ».
La sagesse de l'humble lui fait relever la tête ;
elle le fait siéger au milieu des grands. Ne loue pas un homme pour sa
beauté, ne prends personne en honneur à son seul aspect.
L'abeille est petite parmi les êtres aillés, mais ce qu'elle
produit est de ce qu'il y a de plus doux ». Et grâce à
la phrase célèbre de Son Eminence Diangienda Kuntima Joseph, je
cite : « le plus grand péché qu'un homme
puisse commettre est le péché de
désespoir ».Nous voici presque au bout du tunnel, contemplant
à un pas l'autre rive. Il suffit de repêcher un dernier souffle
pour terminer la course et atteindre ainsi notre objectif.
En quittant un bon matin ma très chère
mère, je n'avais qu'un idéal, de faire des études
universitaires pour des lendemains meilleurs. Plus d'un quart des
siècles après, mon espoir n'est que partiellement satisfait car,
je projette encore mon avenir un peu plus loin. L'on ne peut inventer que des
mensonges, la vérité existe et je suis la vérité
sur ma vie, je sais qui sont les artisans de cette victoire, mais le titre est
ma propriété.
L'environnement dans lequel nous vivons est une
réalité inachevée, nous devons nous y mettre pour son
achèvement, et surtout à l'heure actuelle que nous vivons la
mondialisation, le monde est devenu ce « village
planétaire » au seuil duquel notre présence doit
être effective pour un développement durable.
Il est enfin bon que nous puissions parler de ces
réalités ensemble car chacun a rêvé, mais il a
rêvé seul, ce n'était qu'un rêve. Aujourd'hui, nous
continuons à rêver, mais nous rêvons ensemble, ce n'est plus
un rêve. C'est par contre le début de la réalité.
Nous rêvons un monde juste, conscient de ses valeurs intrinsèques,
un monde dans lequel devra relever, dans la peine comme dans la joie et dans la
solidarité, avec abnégation et intelligence le degré du
développement durable.
Demain nous cesserons de rêver, notre rêve sera
devenu réalité, et cette réalité ; c'est le
début de notre développement.
HOLENU MANGENDA Holy
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