INTRODUCTION
1. Problématique
Depuis plusieurs décennies la République
Démocratique du Congo connait une situation de
déséquilibre extérieur caractérisé par le
déficit de la balance des paiements. La balance des paiements retrace en
effet à la fois les paiements à destination de l'étranger
et les recettes qui en proviennent. Par principe, la balance des paiements d'un
pays peut être excédentaire ou déficitaire lorsqu'on
considère deux sous groupes de transaction extérieur ainsi que le
solde qui se dégage entre eux. Si par exemple le solde des transactions
courantes se clôture par un déficit, il faudra
nécessairement que le solde de la balance des capitaux se clôture
par un excédent.
En effet l'année 2000, la dette extérieure a
été consentie à 566,6 Millions de dollar pour couvrir le
déficit de la balance de paiement estimé à 560,7 Millions
soit 99,275%. En 2009. La dette extérieure a atteint 912 Millions de
dollars servant au financement de la balance des paiements à 100% aux
déséquilibres.
Nous inscrivons également dans ce registre, les efforts
fourni par le FMI, lesquels ont consisté, nos seulement à la
création des lignes des crédits pour achat et rachat, mais aussi
à la consolidation des arrières par une structure
spécialisé. L'allégement de la dette et l'assistance au
delà de l'initiative PPTE.
En dépit de tous ses efforts, la balance de paiement a
accusée toujours un solde négatif. C'est véritablement une
situation d'impasse qui, préoccupe à la fois les praticiens et
les théoriciens des sciences économiques.
Dès lors, nos préoccupations résident
dans les interrogations suivantes : comment peut- on expliquer ce
paradoxe d'un pays immensément et potentiellement riche, avec une
population vivant dans des conditions d'extrême pauvreté et de
surendettement ? Comment expliquer que malgré la dette
extérieure contractée par la Banque Centrale du Congo au
près du FMI n'arrive pas à stopper le solde négatif de la
balances des paiements ?
La remise en cause du point de vue efficacité et
capacité managériale de l'arsenal des mécanismes
économiques conçus et des operateurs commis aux divers programmes
y relatifs suggère-t-elle ou appelle-t-elle à
l'ingéniosité de scientifiques ?
C'est à toutes ces questions que nous tenterons de
répondre dans cet exposé qui marque la fin de notre formation
à l'Universitaires de Kinshasa précisément à la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion et de préconiser
quelques pistes de solutions.
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