CONCLUSION
Ce travail de mémoire a permis de comprendre la gestion
des risques dans les institutions de micro-finance. A l'issue de la recherche
que nous avons menée, nous avons pu mieux comprendre les institutions de
micro-finance dans leur volet gestion des risques. En effet Plus l'octroyeur,
en l'occurrence PAMECAS s'informe d'avantage sur la solvabilité du
client, moins les risques encourus sont grands. Le recours préalable
à l'enquête de moralité et à la connaissance
d'antécédents juridiques comme préalable à l'octroi
d'un prêt réduit le risque crédit. Nos hypothèses de
départ sont donc confirmées.
La gestion du risque demeure au coeur des
préoccupations des institutions de micro-finance, qu'elles soient
rurales ou urbaines. Or les réflexions à ce sujet sont
éparses, et les institutions de micro-finance ne disposent pas
forcément de moyens financiers et humains, ni d'un panel d'outils
techniques pour y faire face. Pour remédier à ce manque de moyens
et parvenir à bien gérer ces risques, nous avons proposé
une centrale des risques prenant en compte la clientèle. Les outils de
gestion des risques sont dynamiques et changent à travers
l'évolution des institutions de micro-finance dans la boucle de retour
sur l'information. La prolifération des institutions de micro-finance
engendre une forte demande débouchant sur une recrudescence
diversifiée des risques. La gestion du risque est un facteur
déterminant dans l'évolution et la pérennité de
l'institution. Elle est indispensable du fait qu'elle permet d'atténuer
ou de neutraliser leur apparition.
Comme perspectives, nous pouvons prévoir l'introduction
des institutions de la micro-finance dans le marché des capitaux qui
aura pour conséquences l'apparition de nouveaux types de risques.
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