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Impact des normes IFRS ( International Financial Reporting Standards ) sur la gestion des résultats: cas des entreprises CAC40

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par Soufiene ASSIDI
Faculté des sciences économiques et de gestion de Tunis  - Master de recherche en sciences comptables 2010
  

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Université de Tunis El Manar

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

Mémoire pour l'obtention du Mastère de recherche en sciences comptables

IMPACT DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RESULTATS

Cas des entreprises CAC40

Présenté par : Directeur de recherche :

M. ASSIDI Soufiene M. Le Professeur Mohamed Ali OMRI

Année Universitaire :

2009-2010

Dédicaces

Je dédie ce travail :

À mes très chers et adorables parents ;

À mes frères et soeurs ;

Pour leur sacrifice, leur compréhension, leur encouragement, leur patience et leur soutien indéfectible sans lesquels je ne saurais soulever les défis et acquérir le courage et la détermination pour poursuivre mes succès scolaires.

J'espère que vous trouvez en ces quelques lignes toute ma reconnaissance et ma gratitude envers votre support sur tous les plans afin d'aller décidemment vers l'avant, éliminer les entraves et consolider ma vigilance pour vouer le temps nécessaire à réaliser un vénérable travail.

A mes chers professeurs et mes amis qui ne m'ont épargné aucun effort pour me soutenir en me fournissant l'information nécessaire et complète au moment opportun. Ceci m'était un catalyseur à donner de mon mieux et un outil précieux pour développer mon sens critique et mes capacités d'anticipation.

Soufiene

Remerciements

Mes remerciements vont avant tout à ALLAH pour m'avoir accordé l'endurance et la patience dans la réalisation de ce travail.

L'accomplissement de ce travail n'aurait sans doute pas été possible sans l'aide et le soutien de plusieurs personnes auxquels j'essayerai d'exprimer ma profonde reconnaissance via ces quelques lignes.

Je voudrais remercier en premier lieu le Professeur Mohamed Ali OMRI mon directeur de recherche pour ses conseils très précieux et avisés qui m'ont permis de progresser et de chercher toujours le meilleur.

Je tiens à exprimer ma reconnaissance aux membres du jury pour avoir accepté de juger ce modeste travail.

Je tiens aussi à adresser mes plus vifs remerciements aux Professeurs Abdelwahed OMRI, Abdessatar ATI, Malek SAIHI et Hatem MANSALI qui m'ont soutenu durant les moments difficiles.

Soufiene

SOMMAIRE

DÉDICACES 3

REMERCIEMENTS 4

SOMMAIRE 4

LISTE DES ABRÉVIATIONS 6

INTRODUCTION GÉNÉRALE 7

CHAPITRE 1: QUALITÉ D'INFORMATION ET NORMES IFRS 10

SECTION 1 : CONTRIBUTION DES NORMES INTERNATIONALES DANS L'ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE 12

SECTION 2 : COMPORTEMENT MANAGÉRIAL ET QUALITÉ D'INFORMATION 19

SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE LA QUALITÉ D'INFORMATION EN PRÉSENCE DES NORMES IFRS DANS LE CADRE DES CAC 40. 29

CHAPITRE 2: IMPACT DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 37

SECTION1 : GESTION DE RÉSULTAT : CONCEPT ET MESURE 39

SECTION 2: INFLUENCE DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 50

SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE L'EFFET DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS DANS LE CADRE DES CAC 40 62

CHAPITRE 3: PRÉSENCE DES ANALYSTES FINANCIÈRES ET NORMES IFRS 69

SECTION 1: RÔLE DES ANALYSTES FINANCIERS DANS LA GESTION DES RÉSULTATS 70

SECTION 2 : IMPACT DE LA PRÉSENCE DES ANALYSTES SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 80

SECTION 3: ETUDE EMPIRIQUE DE L'IMPACT DE NOMBRE D'ANALYSTE SUR LA GESTION DES RÉSULTATS. 87

CONCLUSION GÉNÉRALE 94

BIBLIOGRAPHIE 97

LISTES DES TABLEAUX 109

LISTES DES FIGURES 110

ANNEXES 111

TABLES DES MATIÈRES 134

Liste des abréviations

AMF : Autorité des Marchés Financiers

CESR : Comite Européen des régulateurs des valeurs mobilières

CNC : Conseil National de Comptabilité

CRC : Conseil National de Comptabilité

FASB: Financial Accounting Standard Board

IAS: International Accounting Standard

IASB: International Accounting Standard Board

IASC: International Accounting Standard Committee

IFRIC: international financial Reporting Issues Committee

NCI: Normes Comptable Internationale

OICV-IOSCO: Organisation Internationale des Commissions de Valeurs Mobilières

PCG : Plan Comptable Générale

PCGA : Pratiques Comptables Généralement Admis

PER: Price Earning Ratio

RCI : Référentiel Comptable International

SFAF : Société Française des Analystes Financiers

SFAF: Société Française des Analystes Financiers

SIC : Comite Consultatif de Normalisation

U.E : Union Européenne

USGAP: United States Generally Accepted Accounting Principales

Introduction générale

Nous assistons, ces dernières décennies à des mutations qui caractérisent les pays de l'Union Européenne (UE) et ceux présents par l'engagement dans la course pour l'uniformisation du langage comptable. Tous les Etats membres sont imposés à adopter les normes comptables internationales IFRS à partir du 1er janvier 2005 et ce par la publication de la réglementation numéro 1606/2002 du 19/07/20021(*).

En plus, la préparation de ces pays et spécifiquement la France à cette obligation nécessite plusieurs efforts à cause de la grande divergence entre les normes internationales et le plan comptable français.

Par ailleurs, la France se situe dans un système de gouvernance orienté réseaux ce qui explique l'importance des parties prenantes et devant l'accélération de l'internationalisation et de la mondialisation, tels sont les phénomènes qu'a connus l'économie au cours des dernières années.

Les normes IFRS sont devenues une solution pour les acteurs économiques pour pouvoir convenablement se comparer et se concurrencer sur le marché mondial sans tenir compte des divergences réglementaires financières et comptables.

Ces multiples divergences ont fait ressortir la nécessité de trouver une solution afin d'harmoniser les référentiels comptables.

De plus la multiplication des scandales financiers, comme ceux d'Enron, Worldcom, a perturbé la confiance des investisseurs. Ainsi, l'accroissement de la transparence pour l'investisseur et le renforcement des moyens de contrôle est un objectif visé dans le monde en quête d'amincir la divergence entre les normes.

De ce fait et afin de réduire les différences entre les référentiels comptables nationaux, les professionnels de la comptabilité et de l'audit, issus de plusieurs pays, à savoir les Etats Unis et la France ont crée en juin 1973 un comité privé connu sous le nom IASC2(*) dont les objectifs étaient d'établir et de publier les normes comptables acceptables sur les plans nationaux.

Les entreprises seront contraintes de se réorganiser et obligées de publier une information pertinente et minimiser le pouvoir du dirigeant. Les changements dans le passage aux IFRS ont ainsi une influence notable sur la qualité de l'information financière et le comportement du dirigeant. En se comportant de la sorte, les dirigeants mettent leurs propres intérêts au-dessus de ceux des employés et des bailleurs de fonds, et contribuent ainsi aux pertes encourues par plusieurs parties prenantes (Culpan et Trussel, 2005).

Les récents scandales financiers illustrent la mauvaise conduite managériale et les comportements non éthiques au sein des entreprises (Culpan et Trussel, 2005 ; Chih et al., 2008), ce qui est de nature à remettre en cause les systèmes de gouvernance des entreprises et de la divulgation de l'information financière.

Le rôle de l'information comptable prend ainsi une importance significative lors de l'introduction de la notion de conflit d'intérêt entre dirigeants et actionnaires. Ces conflits résultent notamment d'une asymétrie d'information entre le mandataire et le mondant sur la qualité de l'information financière dans la théorie d'agence (Jensen et Meckling, 1976). En effet, les dirigeants sont considérés comme les agents internes, ce qui explique le fait qu'ils soient les mieux informés. Le facteur de l'information montre que le comportement du dirigeant est opportuniste et lui permet de profiter de son avantage informationnel pour maximiser son propre bien-être au détriment de celui des actionnaires externes. La divulgation de l'information comptable de manière fiable devrait alors permettre de réduire les coûts associés aux conflits d'intérêts.

La prise en compte de ces conflits d'intérêts permet également d'expliquer une des principales motivations de la gestion de résultat comptable. Les dirigeants sont également incités à profiter des opportunités fournies par les nouvelles lois ou les changements des systèmes comptables (Dechow et Skinner, 2001) pour s'attirer les faveurs des actionnaires, afin de négocier une rémunération plus élevée des avantages ou des bonus.

Notre présente étude vise alors à examiner l'impact de l'adoption des normes IAS/IFRS sur l'environnement des CAC 40. Une attention particulière sera accordée à la qualité de l'information publiée, la gestion des résultats et finalement le nombre d'analystes.

La problématique de notre recherche est  la suivante: Quel est l'impact des normes IFRS sur la gestion des résultats ?

Ainsi, pour apporter des éléments de réponse à notre problématique, le travail comportera trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous tenterons de présenter la qualité de l'information comptable et les normes IFRS. Le deuxième chapitre sera consacré à l'impact de l'adoption des normes IFRS sur la gestion des résultats. Le troisième chapitre, se focalisera sur l'importance de la présence de l'analyste dans la réduction de l'opportunisme managérial.

Chapitre 1: Qualité d'information et normes IFRS

Introduction

L'importance de l'information à incité plusieurs chercheurs à examiner l'adoption des IAS/IFRS et leurs effets sur la qualité de l'information et le timing de sa publication d'une manière plus rapide que celle des normes locales.

Le marché financier est considéré aujourd'hui comme étant le noyau de l'économie moderne. Ce qui nécessite un langage commun pour sa mondialisation. L'adoption des normes comptables internationales pour les comptables et les gestionnaires est considérée par certains chercheurs comme une révolution dans le monde des affaires. Il est admis que l'objectif essentiel de la comptabilité est de fournir une information de qualité qui permette aux utilisateurs des états financiers d'apprécier pleinement les situations des entreprises. Les exigences minimales de la loi comme la loi de Sarbanes Oxley3(*) aux États-Unis et la Loi de Sécurité Financière en France sont considèrées comme des moyens de protection des investisseurs. De ce fait, ils ont obligé les entreprises à publier le plus d'informations possible dans les documents comptables.

En effet, plusieurs scandales dans le monde -nous citons Enron, World Com, Vivendi ...- ont été attribués -au moins en partie- à la divulgation d'information falsifiée et à la présentation erronée des comptes. Cette forte asymétrie d'informations entre les managers et les parties prenantes des entreprises s'explique par le développement des marchés financiers et la relation d'agence proposée par Jensen et Meckling, 1976.

En outre, la décision de l'Union Européenne d'adopter obligatoirement et intégralement les normes IFRS à compter de 2005 pour les comptes consolidés des sociétés

cotées en bourse a reflété un changement dans l'environnement de l'application de ces normes et le degré de développement des pays. Ceci va aussi influencer les caractéristiques juridiques et comportementales ainsi que plusieurs variables des normes internationales.4(*)

Les dirigeants sont inclinés pour divulguer des informations comptables d'une manière volontaire pour informer les parties prenantes sur la situation de la firme. Cependant, l'information comptable divulguée varie d'une entreprise à une autre. De ce fait, les entreprises ont tendance à divulguer les bonnes nouvelles plus que les mauvaises (Aboody et Kaznik, 2000). En outre, ils ont tendance à fournir une information permettant de réduire la variabilité des bénéfices ou qui influence l'évaluation des stocks de la firme et par conséquent maximiser les recettes (Holthausen, & Larcker, 1999). Par ailleurs, la position volontairement objective de la théorie positive de la comptabilité, consistant à focaliser la recherche sur les documents comptables produits, ne nous semble pas complètement satisfaisante pour appréhender globalement un phénomène. Ainsi, nous estimons qu'il est important de diversifier les méthodes de collecte des données afin d'adopter une approche à la fois objective et compréhensive des choix comptables. À travers les divulgations volontaires de l'information, le gestionnaire va présenter pour les parties prenantes le chemin futur de la firme et sa place financière (Skinner, 1994), et fournit aussi des explications quant aux méthodes de comptabilité employées. La divulgation de l'information comptable d'une manière volontaire va réduire l'asymétrie de l'information et améliore la communication entre les directeurs, les actionnaires et les prêteurs (Conover, Miller, and Szakmary, 2008).

Dans ce chapitre, nous allons souligner la contribution des normes internationales dans l'environnement économique des entreprises. Nous décrierons également le comportement managérial et sa relation avec la qualité de l'information. Une tentative d'analyse de la qualité de l'information à travers les normes IFRS sera aussi présentée.

Section 1 : Contribution des normes internationales dans l'environnement économique

Les normes IFRS sont délivrées par l'International Accounting Standards Board (IASB), anciennement connu comme International Accounting Standards Committee (IASC). Le principal objectif des normes IFRS est de développer un langage comptable commun, de haute qualité, compréhensible et applicable.

En effet, les normes comptables internationales exigent une qualité élevée, des informations transparentes et comparables dans les états financiers et les autres rapports pour aider les participants dans le capital des entreprises dans tous les marchés mondiaux et autres utilisateurs de prendre des décisions économiques (Epstein et Mirza, 1999).

La mise en oeuvre des IFRS permet de réduire l'asymétrie d'information entre les investisseurs informés et ceux mal informés. Par exemple, l'IAS1 «présentation des états financiers» a besoin des informations sensibles, telles que la gestion des jugements et des hypothèses tout en formant les politiques comptables de l'entité ainsi que des sources d'incertitude d'estimation qui ont une incidence importante sur les états financiers de l'entité. Ces informations doivent être divulguées et signalées de manière appropriée dans les rapports annuels.

De telles informations ont pu être une clef de décision de ce fait. La réduction de l'incertitude et l'asymétrie d'information limiterait la communication entre les gestionnaires et les autres parties intéressées, comme les actionnaires, les prêteurs, les autorités de surveillance, et les analystes etc. D'après la théorie d'agence, le problème de l'asymétrie de l'information entraînerait également une baisse des coûts de capitaux propres et aussi les coûts dettes.

Les avantages de la mise en oeuvre des normes IFRS incluent principalement l'harmonisation de la comptabilité et de la pratique comptable des pays, ce qui engendre une

meilleure comparabilité entre les entreprises. Ces avantages incluent aussi la baisse des coûts de transaction et l'amélioration de l'investissement international. Ces IFRS aideront les investisseurs à prendre des décisions financières éclairées et à établir des prévisions de performance future des entreprises (Street et al., 2000).

Suite à cette valeur ajoutée, la majorité des places boursières (comme Londres, Francfort, Zurich, Hong Kong, Amsterdam et Rome) ont accepté la préparation d'états financiers des sociétés étrangères cotées selon les IFRS.

Essentiellement, l'adoption des IFRS dans le contexte de l'Allemagne donne un signe positif sur la qualité et la transparence des informations (Tendeloo et Vanstraelen, 2005). Dans un chemin similaire, (Daske et Gebhardt., 2006) ont montré que les entreprises qui adoptent volontairement les normes IFRS ont tendance à afficher une meilleure qualité des informations divulguées que les entreprises qui utilisent les normes locales.

Leuz et Verrecchia, (2000) ont soutenu que l'utilisation des IFRS devrait conduire à une diminution d'asymétrie de l'information et du coût du capital. Par conséquent, il serait plus facile pour les entreprises de les mettre en oeuvre pour obtenir la dette et les capitaux propres et accédant rapidement aux marché financiers.

Le relèvement des exigences de divulgation d'information financière de qualité qui découlent des normes IFRS implique que l'adoption des IFRS donne un signal positif et plus de renseignements aux investisseurs. Aussi la disposition de divulgations d'informations comptable de qualité aurait tendance à réduire les possibilités de la manipulation du résultat et d'accroitre l'efficacité du marché boursier, (Leuz, 2003).

L'asymétrie d'information et les coûts de dettes ont tendance à diminuer grâce à la gestion efficace dans l'entreprise. D'autres mandataires ont considéré que l'adoption des IFRS se rapporte à la rentabilité élevée, l'émission d'actions ou du capital de la dette dans le délai d'adoption, les pactes de la dette, les différences entre les produits nationaux selon les PCGR et les IFRS (Ashbaugh, 2001).

Plusieurs auteurs ont montré que les effets des IFRS ont tendance à avoir un impact positif sur les rendements des actions, les adoptants d'actions et autres mesures liées à la performance financière. La réponse du marché boursier suite à la mise en oeuvre des normes IFRS peut être associée à la contribution dans les indicateurs par rapport aux GAAP nationaux. Les coûts potentiels de l'adoption des IFRS impliquent des coûts de transition de domestiques PCGR aux IFRS et les coûts de conformité pour les entreprises et l'exécution de la réglementation autorités ( Daske, and Gebhardt, 2006).

Ball et al., (2000) ont mis en évidence que l'incitation des réglementations pour l'adoption des normes IFRS dans les entreprises aurait également tendance à être associés à la conformité, diminue les coûts et augmente la transparence des informations.

1.1. Normes IFRS et la culture d'entreprises

1.1.1. Contexte Américain

Les normes comptables internationales relèvent d'une conception anglo-saxonne ceci explique plusieurs différences en de nombreux points de pratique dites continentales. C'est pourquoi il convient de préciser les grands principes sous-tendant les normes IAS/IFRS. Cette étape préliminaire est indispensable afin de cerner correctement la transition vers les normes IAS/IFRS.

Dans les entreprises ayant une propriété dispersée et où le patrimoine de dirigeant est limité a sa participation de son capital humain (et parfois d'une participation limitée, et non diversifiée), il y a une diminution de la manipulation et on obtient une information qui sert à l'intérêt de tous les actionnaires.

Suite à la performance des normes IFRS, les études effectuées ont montré que 32% des entreprises américaines trouvent que les normes IFRS sont plus intelligibles que les normes américaines USGAAP au niveau de la prise de décision. Ceci a encouragé des pays développés à mettre en place des plans qui leurs permettent d'appliquer ces normes.

C'est le cas par exemple de l'Union Européenne en 2001. Ces encouragements d'appliquer ces normes ont fini par devenir une obligation en 2005.

1.1.2. Contexte européen

En Europe, le dirigeant est averse au risque car les propriétés sont concentrés et le manager participe d'une part importante dans le capital. Ceci met en relief le problème d'asymétrie d'information. Vu que les normes IFRS sont devenues obligatoires dans le contexte européen, cette réglementation de la firme a fait que le résultat net a le plus d'importance aussi bien pour les actionnaires actuels que potentiels. Dans ce même axe, Beaver et al., (1980) ont stipulé que parmi toutes les informations, le résultat reçoit le plus d'attention pour toutes les parties prenantes. D'où l'adoption des normes va changer les traditions des sociétés européennes.

1.2. Normes IFRS et apport informationnel

L'adoption des normes IFRS en Europe est un changement dans le monde des affaires qui a permis une meilleure lisibilité et comparabilité des comptes des sociétés cotées entre elles, tout en facilitant l'accès aux marchés financiers internationaux. Ceci nécessite une bonne marge de fiabilité des données comptables publiées. De ce fait, (Dumontier et Marghraoui, 2007) ont attribué à l'amélioration du contenu informationnel des données comptables aux règles plus strictes et à la publication des informations plus détaillées.

Les normes IAS/IFRS ont la vocation de s'appliquer à l'ensemble des entreprises de grande taille et effectuant des états financiers consolidés, et donne des avantages certains pour les investisseurs puisqu'elles favorisent l'émergence des marchés financiers actuels et augmenter l'espace d'investissement. A travers les différentes règles imposées par les normes IFRS et leurs apports considérables dans le monde des affaires, les normalisateurs internationaux (IASB) viennent de publier un exposé-sondage sur les IFRS applicables aux PME (IFRS for Small and Medium-size Entities)5(*). La pertinence des informations comptables selon le référentiel international semble justifier l'utilisation importante des états financiers comme supports recommandés dans la traduction de la réalité économique et financière.

Les principes comptables traditionnels étaient fondés sur la méthode du coût historique dans leurs comptabilisation et le principe de prudence, ce qui influence la qualité de l'information comptable et diminue sa valeur intrinsèque. Un véritable changement de la philosophie comptable tourné uniquement vers l'utilisation de la notion de juste valeur qui est différente du référentiel traditionnel ce mène a un changement qui va influencer la structure de gestion.

Le développement des standards comptables a permis un changement notable dans la valeur et la qualité de l'information et la nature de gestion des entreprises. Le but étant d'améliorer l'information fournie aux investisseurs pour les aider à comprendre la situation des entreprises et les assister dans une prise de décision adéquate dans leurs investissements.

1.2.1. Passage du coût historique à la juste valeur

Le principe du coût historique a le mérite de la simplicité : « à la date d'entrée dans le patrimoine de l'entreprise les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût d'acquisition ».

Casta et Colasse, (2001) ont montré que la valeur historique est fondée sur la réalité d'une transaction et autorise une valorisation unique. Toutefois, le principe du coût historique présente des limites et altère la possibilité de comparer des entreprises pourtant proches économiquement mais ayant fait des choix stratégiques ou comptables différents, comme celui de la croissance interne, celui de la réévaluation des biens, ou celui de la croissance externe.

Les normes IFRS proposent donc d'abandonner le principe du coût historique et de valoriser les actifs et passifs à leur juste valeur. Cette notion peut être appréhendée par la valeur de marché pour un actif négociable sur un marché ou par la valeur des flux financiers (cash flows) futurs pour un actif non négociable sur un marché.

A l'inverse du principe précédent, La notion de la juste valeur introduite par la le référentiel international a fait l'objet de plusieurs recherches. Certains auteurs montrent que la notion de la juste valeur va traduire la réalité économique, la comparabilité et la transparence des rapports des entreprises par rapport au coût historique et va réduire la manipulation comptable (Barth et al., 2008 ; Holthausen et Watts, 1983).

La juste valeur devrait donc simplifier l'analyse financière de l'entreprise du fait que la plupart des postes sont évalués sur la base des flux de trésorerie futurs actualisés. Ainsi l'évaluation d'une entreprise serait directement intégrée dans ses comptes IAS/IFRS. Toutefois, la juste valeur se voit reprocher de privilégier une vision à court- terme de la firme et d'entraîner par ses variations une plus grande volatilité de la valeur des capitaux propres et du résultat.

De même, (Ouvrard, 2006) a précisé que l'utilisation d'une mesure de chiffre comptable reposant sur la notion de la juste valeur entraine une augmentation de la volatilité des résultats. Cette variation est considérée comme une incitation de la manipulation comptable. Dans le même sens, la notion de la juste valeur va influencer la stabilité de la performance des firmes mesurées en comptabilité et un recours massif à la gestion des résultats pour réduire la volatilité de cette variabilité (Barth et al., 1994).

En revanche, le surplus des normes IFRS, dans le secteur économique et financière sont considéré parmi les causes de la crise financière en 2008 6(*) (Ghosh et Olsen, 2009).

1.2.2. Primauté de la réalité économique sur l'apparence juridique

Les normes IFRS retiennent la primauté de la réalité économique sur l'apparence juridique. Une transaction ou un contrat est comptabilisé et présenté dans les états financiers conformément à sa réalité économique ce qui permet aux utilisateurs de recevoir une information de qualité.

L'approche par la substance économique rejette donc l'évaluation fondée sur la convention ou sur l'apparence et se donne pour but de mieux traduire la réalité économique de l'entreprise, Ces deux nouveaux concepts transforment la finalité même du compte de résultat et du bilan. En effet, Le compte de résultat contient des rubriques qui nous indiquent la rentabilité de l'entreprise et le bilan, basé sur des valeurs de marché, intégrant les actifs immatériels de l'entreprise devient l'élément central de la communication financière de l'entreprise et le reflet du poids économique de la firme.

De même, le compte de résultat et le bilan deviennent cohérents avec les indicateurs de pilotage et la valeur de l'entreprise. Ainsi, la valorisation des actifs à la juste valeur a un impact sur les bilans des entreprises et risque d'entraîner une volatilité accrue du résultat et des capitaux propres.

Devant l'importance de l'information comptable, les normes comptables internationales mettent l'accent sur la pertinence de l'information publiée. Ceci s'explique par plusieurs études antérieures ont montré que les documents comptables évaluées selon les normes IFRS sont plus pertinentes et réalistes ce qui leur donnent une supériorité aux normes locales.

La réalisation de la fiabilité de l'information ne peut pas être si les gestionnaires et spécifiquement le dirigeant va adopter les contraintes imposées par l'environnement (Daske et al., 2008) et les modifier pour satisfaire toutes les parties prenantes.

La flexibilité des normes IFRS va permettre au dirigeant d'employer plusieurs stratégies face à ces changements pour augmenter manipuler les résultats et nuise l'information. De même, les accruals comptables posent plusieurs problèmes au niveau d'accélération des délais des revenus ce qui peut aider de faire une divulgation des informations privées pour les investisseurs (Healy et Palepu, 2001).

Christie et Zimmerman, (1994) ont étudiées le problème l'asymétrie d'information entre le dirigeant, qui est considéré comme opportuniste, et les parties prenantes qui manque plus d'information. Le dirigeant pourrait faire une discrétion qui n'est pas observable car elle a respecté toutes les règles et les normes en vigueur. Mais, la flexibilité des normes IFRS permet d'augmenter le pouvoir des auditeurs à détecter de telles manipulations comptables. Toutefois, le comportement des gestionnaires est associé à des arrangements contractuels, tels que l'indemnisation, régimes et conventions d'emprunts ainsi que les prix des actifs, l'asymétrie d'information, des agences et des coûts politiques (Francis et al., 2005 ; Lambert, 2001).

Section 2 : Comportement managérial et qualité d'information

La préparation des états financiers exige souvent un exercice de jugement (Jensen et Meckling, 1976) ce qui montre que les normes comptables contiennent un espace pour les gestionnaires et les auditeurs. En association avec la souplesse dans les rapports financiers ce qui donne aux entreprises une certaine marge de manoeuvre dans la mise en oeuvre de la réglementation comptable. En revanche, on peut cependant avoir des situations opportunistes (Healy, 1985; Dechow et Sloan, 1991; Dye, 1998). De telles situations doivent être traitées par le suivi des actions des gestionnaires et l'utilisation des prévisions des analystes financiers de la performance future des entreprises.

Cependant, le processus de suivi peut être coûteux et dans certains cas non réalisables (Lamont, 1997). L'utilisation des emprunts va conduire à des coûts d'agence plus bas puisque les entreprises doivent répondre à certains paiements d'intérêts et des accords de la dette, alors ils seront surveillés par les banques, les institutions financières, les agences de notation.

Les gestionnaires ont utilisé des méthodes comptables discrétionnaires dans le but d'améliorer la société notamment les résultats financiers et leur rémunération (Christie et Zimmerman, 1994; Bushee, 2001).Il s'en suit, donc, que le calendrier des gains et des pertes de reconnaissance est important (Balsam et al., 1995). Dans certains cas, les gestionnaires structurent leur choix de méthode comptable afin de transférer les gains de «bonnes» exercices comptables à des «mauvaises années».

Cependant, les entreprises reportent la constatation des revenus sur les périodes comptables futures pour réduire la charge d'impôt de la période courante. De même, les entreprises sont généralement plus désireuses de communiquer la bonne information, alors qu'ils ont tendance à retarder l'annonce de mauvaises informations (Aboody et Kaznik, 2000).

Les gestionnaires qui ont droit aux stock-options ou aux systèmes de primes tendent à utiliser des méthodes comptables discrétionnaires afin d'accroître la valeur de leur rémunération des périodes actuelles et futures (Tendeloo and Vanstraelen, 2005).

Les gestionnaires ont également une influence sur les indicateurs comptables afin de se conformer aux exigences de la réglementation comptable ou de la dette des clauses restrictives qui sont ancrées dans leur accords de prêt, et d'éviter ainsi les risques de détresse financière ou de violation du pacte de la dette (Sweeney, 1994).

En effet, les influences des gains de l'entreprise et la réalisation des objectifs souhaitable va aboutir à un calendrier de divulgation des bonnes et mauvaises nouvelles d'information.

Les managers se sont également arrangés à gérer les données comptables signalées en vue d'influencer le comportement ou la réponse des tiers, tels que les autorités de marché, la réglementation organes, les actionnaires, les prêteurs, pour éviter aussi d'être soumis au contrôle et à l'investigation (Schatt et al., 2009). Ceci viserait à donner des signaux positifs aux participants au marché et à lisser la relation entre l'entreprise et les parties prenantes (Easton et Harris, 1991).

Les considérations ci-dessus ont tendance à être plus intenses pour les grandes entreprises, qui sont financièrement visibles et facilement observables sur le marché (Jiraporn et al., 2008a). D'autre part, Jiraporn et al., (2008b) ont montré que l'amélioration de la situation financière d'une entreprise pourrait également être atteinte grâce à la diversification des entreprises. Leurs résultats montrent en particulier une relation négative entre une combinaison de diversification industrielle et la gestion des résultats des entreprises.

Les mesures comptables sont étroitement associées aux rendements des actions car elles expriment la performance financière des entreprises, ceci explique par la réaction de marché et la sensibilité des cours vue aux informations publiées (Kothari, 2005).

2.1. Caractéristiques de l'information comptables7(*)

Le référentiel comptable international est affiché d'un cadre conceptuel pour l'information financière et comprend l'ensemble des normes et des interprétations. De ce fait, l'information comptable au sein de référentiel international sera utile pour les investisseurs pour prendre les décisions les plus éclairées. Cette information comptable d'après les IFRS doit être intelligible, pertinente, fiable et comparable. Nous tenterons de développer dans ce qui suit, ces principales qualités de l'information.

2.1.1. Intelligibilité

L'information comptable doit être facilement comprise par les utilisateurs, le récepteur de l'information doit avoir une connaissance des affaires et de la comptabilité. Donc il ne faut pas exclure une information utile de faite quelle est difficile à comprendre.

2.1.2. Pertinence 

L'information est dite pertinente quand elle peut influencer les décisions des utilisateurs en les aidant à évaluer les conséquences financières des événements. Pour que l'information puise être pertinente, les normes IFRS ont introduit la notion de l'importance relative de l'information: une information ne doit être divulguée que si elle apporte des éléments utiles à la prise de décision.

2.1.3. Fiabilité 

L'information est fiable quand elle est affranchie d'erreurs significatives

Elle doit respecter ces cinq critères :

L'image fidèle : Le principe de l'image fidèle est l'un des rapports des normes IFRS. Une information est dite fidèle quand elle est confrontée à la vérité.

La vérifiabilité : Pour être vérifiable et objective, toute information doit être justifiée par des preuves et des faits réels.

La neutralité : Elle ne doit pas être orientée vers un but prédéterminé et ne doit pas influencer les utilisateurs à agir dans une direction particulière.

La prudence : Ceci a été démontré par la norme IAS37 que les provisions ne seront comptabilisées que si elles satisfaisaient les conditions bien particules.

L'exhaustivité : L'information présentée doit être exhaustive dans le sens ou elle reflète d'une manière fidele et complète la situation de l'entreprise.

2.1.4. Comparabilité

Les états financiers d'une société doivent permettre aux utilisateurs de les comparer dans le temps avec d'autres sociétés dans le but de relever les différences entre les informations qu'ils fournissent et d'identifier les tendances et établir les prédictions.

Monisme et dualisme de l'information comptable : La comptabilité française et internationale divergent à bien des égards et en particulier au niveau de la conception de la formation de l'information comptable. Dans la mesure où nous nous intéressons à la mise en application des normes comptables internationales d'origines anglo-saxonnes appliquées en France. De ce fait, Richard et Colette, (2005) ont estimé que la différence essentielle est associée au problème de représentation du cycle d'exploitation : les anglo-saxons ont une approche moniste tandis que les français ont une approche dualiste.

2.2. Normes IFRS et sources d'information

La qualité de l'information est un terrain fertile après l'adoption des normes IFRS qui sont souvent désignées comme une révolution ou encore un changement de paradigme non pas aux niveaux comptable et financier uniquement mais aussi aux niveaux opérationnel et décisionnel. Ce qui incite plusieurs entreprises d'adopter les normes IFRS d'une manière volontaire puisque leurs normes ont des avantages par rapport aux normes locales. Ces entreprises justifient ce choix par le fait que ces normes illustrent une fiabilité incomparable avec celles déjà citées au niveau de la pertinence des informations comptables et délivrent alors une information plus économique et permettent davantage de comparabilité. De fait que, au niveau de la prise de décision et le à rôle jouer par le dirigeant et vue la qualité de l'information comptable et financière, les sociétés se sont trouvées attirées à appliquer ces normes (Mazars 2007).

2.2.1. Évaluation des actifs

La notion de la juste valeur n'est pas nouvelle mais elle est la base des normes internationales comme nommé par (Mistral, 2003), la «pierre angulaire »des travaux des normes IFRS. Toutefois, il en a limité le champ d'application. Casta et Colasse, (2001) ont montré que le champ d'application relativement large au regard des enjeux et des problèmes multiples qui ont soulevée de l'application de cette notion.

L'IASB avait rejeté l'idée que tous les actifs et les passifs soient évalués à leur juste valeur, selon la méthode dite la juste valeur. Il limité ce champ d'application de la juste valeur aux actifs et passifs pour lesquels il existait a priori un marché, certains actifs et passifs financiers et quelques immobilisations. Pour la liquidité, elle est au coeur des travaux récents car elle représente une nécessité pour les investisseurs. Dans le cas où l'hypothèse où les marchés ne fonctionneraient pas comme en théorie, qu'ils seraient par exemple par absence de liquidité, des substituts à la valeur de marché, et notamment une valeur d'utilité (value in use) obtenue à l'aide de modèles actuariels ont été proposés (Christopher et al., 2010),

2.2.2. Développement de marché

 L'adoption des normes IFRS à travers le monde traduit la supériorité des marchés financiers et des besoins des investisseurs dans l'élaboration des normes comptables. En effet, les nouvelles normes s'éloignent du PCG car le système comptable français tient compte de toutes les parties prenantes par contre les normes IFRS donne une priorité aux investisseurs ce qui est considéré par les chercheurs comme des normes orientés vers le marché.

Le développement de marché est un objectif ultime pour les entreprises a l'échelle internationale, de ce fait la demande d'une information de qualité et les incitations par les investisseurs pour prendre des décisions. Dans le même sens Leuz et al., (2003) ont montré que le développement de marché et son augmentation diminue la gestion des résultats.

En effet, La Porta et al., (1998) ont rapporté que le développement économique a été généralement associé avec un plus grand développement de marché financier, de meilleure institution et de grandes capacités de la mise en application de la loi. Les nouvelles normes mettent plutôt l'accent sur la pertinence de l'information pour les investisseurs. Cette orientation vers la pertinence boursière vise à assurer que les états financiers reflètent la performance et la situation des entreprises

2.2.3. Gestion de résultat et communication financière

Après l'adoption des normes IFRS, en Europe, la manipulation des comptes représente un champ d'investigation vaste car l'asymétrie d'information est devenue très importante pour toutes les parties prenantes et spécifiquement les actionnaires. L'information comptable est utilisée dans les décisions d'octroi de crédits bancaires, pour financer le cycle d'exploitation ou les investissements des entreprises. Ces décisions se prennent généralement après une analyse des données comptables de l'entreprise (Charreaux, 2000). Ainsi, les dirigeants peuvent être tentés de présenter une situation financière favorable qui consiste à faire apparaître une capacité de remboursement de l'emprunt, et un faible risque pour se financier au moindre coût. Une telle manipulation va également permettre de transférer de la richesse des banques vers les actionnaires des entreprises.

La baisse du coût du financement par dettes s'avère très intéressant pour les actionnaires, pour au moins deux raisons :

La première tient à l'existence d'un effet de levier, donc d'une rentabilité des capitaux propres investis plus forte, à condition que la rentabilité économique excède le coût des dettes.

La seconde raison réside dans la conservation des bénéfices privés pour les actionnaires de contrôle en cas de financement par dettes.

Les chercheurs qui se sont intéressés à la relation entre manipulation comptable et endettement ont essentiellement vérifié si les entreprises financées par emprunt obligataire manipulent les comptes pour respecter certaines clauses contractuelles, dénommées bond covenants nous citons Labelle, (1990).

2.2.4. Choix comptables et divulgation d'information

La compréhension des choix d'options comptables après la transition vers les normes internationales pose plusieurs problèmes. De ce fait, le référentiel international laisse aux préparateurs des comptes la possibilité d'appliquer deux traitements différents pour une même opération économique. La description et l'explication du positionnement des groupes français au sein de cette marge discrétionnaire sont particulièrement intéressantes pour comprendre l'application des normes IAS/IFRS.

En effet, ces choix ont une dimension stratégique incontestable puisque leurs effets vont marquer la structure des états financiers pour de nombreuses années. Ainsi, réévaluer les actifs immobiliers ou affecter les écarts actuariels en capitaux propres sont des choix structurant le bilan pour l'avenir. Les choix comptables sont d'autant plus stratégiques qu'ils sont réputés définitifs a cause de ce multiple choix qui influence la qualité de l'information divulgué. Nous remarquons aussi que les normes internationales augmentent l'espace géographique d investissement pour les investisseurs ce qui met en évidence le rôle de l'information face aux multiples choix comptables.

2.2.5. Volatilité des bénéfices

Plusieurs études ont été menées en ce qui concerne la conversion aux IFRS. La plupart des études ont comparé la qualité des bénéfices avant et après la transition aux IFRS. En analysant l'impact de l'adoption des IFRS, Daske et al,. (2007) ont constaté que les entreprises ayant un engagement à la transparence de l'expérience des états financiers ont des liquidités de marché plus élevée et un faible coût du capital.

Toutefois, Barth et al., (2008) a exploré si les normes comptables internationales (IAS) appliqués par les sociétés non américaines sont comparables aux PCG américains appliqués par les entreprises américaines en termes de pertinence de valeur. En effet, le document montre que les PCG américains ont généralement un niveau de pertinence plus élevé que la valeur des entreprises non américaines appliquant les normes IAS. Aussi les chercheurs ont abordé la qualité de bénéfice avant et après la transition aux IFRS. Ils ont prouvé que la gestion des résultats est inférieure après l'adoption des normes IFRS.

Des études récentes ont analysé l'association entre l'adoption volontaire des normes IFRS et le rôle des gains comptables dans l'évaluation des performances internes. Ils ont trouvé que les IFRS est un meilleur outil pour l'évaluation du rendement interne des entreprises. En ce qui concerne la transition IFRS, plusieurs études se sont penchées sur l'importance de la divulgation de la réconciliation de normes locales conformes aux PCGR et les IFRS.

Hung et Subramanyam, (2007) ont étudié l'impact du passage aux normes IFRS pour les entreprises qui adoptent volontairement des normes IFRS en Allemagne et montrent que la valeur comptable des capitaux propres semble être une valeur pertinente et génère des gains considérables.

Horton et Serafeim, (2009) montrent que le marché réagit aux rapprochements IFRS au Royaume-Uni de ce faite l'information doit être divulguée par les documents transitoires requises par les normes IFRS.

2.2.6. IFRS est un moyen de croissance

Christensen et al., (2008) ont constaté que les réactions du marché est similaire à l'harmonie des données, et rapprennent que l'adoption des normes IFRS pour les entreprises du Royaume-Uni affecte la croissance des entreprises. Dans le même sens, Skinner et Sloan, (2001) ont montré que les entreprises en croissance et ayant un manque de fiabilité de résultat influencent la réaction des marchés boursiers dans la période de la publication des résultats. L'application des normes IFRS permet aux entreprises cotées de présenter un jeu unique de documents financiers reconnus par l'ensemble des places financières.

Ces normes ont apporté une réelle mutation comptable en introduisant deux nouveaux concepts : la juste valeur et la substance économique. L'intégration de la juste valeur et la primauté de la substance économique étaient vivement souhaitées par les marchés financiers qui trouvaient que les documents comptables produits par les entreprises cotées étaient trop éloignés de leur réalité économique. Le dirigeant disposants des ressources de l'entreprises peuvent modifier les prix des actifs ce qui rendre la fonction de contrôle très difficile par les investisseurs.

2.2.7. Information est un instrument de connaissance et de communication

L'accès à l'information pose un problème selon la taille de la firme et la quantité de l'information divulguée. De ce fait, l'information est utilisée comme un moyen qui influence l'environnement d'une manière positive ou négative. Mais elle, n'a pas le même poids pour les investisseurs dans les PME que celle dans les grandes entreprises ceci explique que les grandes entreprises est disponible publiquement et pourrait être obtenu avec des coûts inférieurs que celle sur les petites entreprises (Dargenidou et al., 2009).

L'information pose un problème pour les petits investisseurs car les grands investisseurs qui sont sophistiqués sont plus capables de détecter la gestion de résultat suite à leurs priorités et leur connaissance de la fiabilité de l'information. Afin d'adopter des normes IFRS le phénomène de la gestion de résultat est resté un souci pour les chercheurs. Lo, (2007) a constaté qu'il faut définir le champ d'application, comprendre les spécificités et accorder l'attention aux principaux changements.

La qualité des résultats comptables est plus générale dans l'environnement économique, mais la qualité des états financiers est donc très intéressante pour les différents utilisateurs comme la prise de décision quant aux objectifs d'endettement l'entreprise (va contracter un emprunt ou non), ou une autre situation bien déterminée. Le développement de l'éthique au sein des entreprises est également un facteur susceptible d'améliorer la transparence de l'information comptable.

Le champ des répercussions potentielles des IFRS ne se limite pas aux états financiers, mais englobe également les données sur la gestion de l'entreprise en rapport avec les indicateurs clés de performance, l'information de gestion et la rémunération fondée sur la performance.

Dans ce qui suit nous allons essayer de tester l'hypothèse suivante :

H1 : La qualité de l'information s'améliore après l'adoption des normes IFRS

Section 3 : Analyse empirique de la qualité d'information en présence des normes IFRS dans le cadre des CAC 40.

3.1. Présentation de l'échantillon et des données

L'échantillon est composé de 36 entreprises françaises cotées en bourse. Les entreprises sont cotées dans la bourse CAC40. En excluant les trois sociétés qui ont des spécificités comptables (des sociétés financières). Par souci d'homogénéité, nous allons veiller a ce que les entreprises de  notre échantillon soient industrielles mais opérant dans divers secteurs activités (industrie, agroalimentaire pharmaceutique etc.)

Nous avons collecté les données des rapports annuels des entreprises pendant la période 1999 à 2008 et nous avons construire une base de données relative aux informations financières et comptables.

3.2. Variable pour l'analyse de l'échantillon

La variable dépendante

AQ (accruals qualité) la qualité de l'information comptable

De nombreuses études montrent que la gestion du résultat comptable est notre proxy de la qualité de l'information comptable. Elle sera mesurée par la notion d'accruals totaux. Pour ce faire, nous allons tout d'abord définir les accruals puis nous calculons les accruals pour chaque entreprise i et année t.

Par définition, les accruals correspondent à l'ensemble des ajustements comptables qui permettent de passer d'une comptabilité d'engagement à une comptabilité de trésorerie.

Résultat net= flux de trésorerie liés à l'activité + accruals

Ou accruals = Résultat net - flux de trésorerie liés à l'activité

Les accruals totaux selon l'approche directe se présentent comme suit :

AT = ATD + ATND

AT: accruals totaux;

ATD : accruals totaux discrétionnaires ;

ATND : accruals totaux non discrétionnaires.

Pour déterminer les accruals discrétionnaires nous allons adopter le modèle de Kothari et al., (2005) qui suggèrent que les firmes gèrent leurs résultats en prenant en considération les performances passées et actuelles de la firme. Ce modèle se présente comme suit :

ATit /TAit-1= â1 (1 / TAit-1)+ â2 (? (CAit-CCit) / TAit-1)+ â3 ( IMMit/ TAit-1)+ â4 ROAit + ?it

AND = somme des accruals totaux de t-1

Les variables indépendantes

Variables

Définitions

Mesures

IFRS

Représente le système comptable utilisé

= 1si les normes IFRS sont appliquées ; 0 sinon

Croissance

Croissance

Taux de croissance des Actifs

Variation des bénéfices

Variation des bénéfices

Bénéfice de l'année t moins t-1 

Taille

Taille de l'entreprise

logarithme de la capitalisation boursière

Dettes

Dette

Total des Dettes sur capitaux propres

Tableau1 : Variables indépendantes du modèle 1

3.3. Spécificité de modèle

AQit= â0 + â1 ?BNit + â2 IFRSit + â3 TAILLEit + â4 CROISSANCEit + â5 DETTEit + åit

3.4. Test empirique résultats et interprétation

Variables

Observation

Moyenne

Ecart type

Min

Max

AQ

360

-0 ,0460698

0,086451

-0,8816944

0 ,6159701

?BN

360

11,45219

3,931432

1,231

16,91371

TAIL

360

7,38632

0, 5162006

6,173573

8,91791

CROI

360

0,5140159

6.795071

-1,01178

125.2609

DETT

360

0,6024857

0,3749126

0,0341552

3,288881

Tableau 2: Statistiques descriptives du modèle 1

Ce tableau révèle que toutes les variables ont des moyennes positives sauf la variable accruals qualité (variable dépendante) possède une moyenne négative et un écart type faible. Chose qui prouve que cette variable est de faible volatilité. Les autres variables ont des écarts types faibles.

Variables

Fréquences

Pourcentages

= 1

IFRS

= 0

144

216

40%

60%

Tableau 3 : Tableau des Fréquences du modèle 1

Au terme de ce tableau 40% des entreprises de notre échantillon appliquent les normes IFRS. Cela signifie l'importance de l'application de ces normes pour notre contexte.

Variables

AQ

?BN

IFRS

TAIL

CROI

DETT

AQ

1,0000

 
 
 
 
 

?BN

-0,0117

1,0000

 
 
 
 

IFRS

0,0237

0,0487

1,0000

 
 
 

TAIL

-0,0961

0,3415

0,1020

1,0000

 
 

CROI

0,0325

0,0520

-0,0495

0,2120

1,0000

 

DETT

0,0082

0,1044

-0,0886

0,2231

0,0047

1,0000

Tableau 4: Matrice de corrélation du modèle 1

Nous constatons que la variable dépendante accruals totaux est négativement corrélée avec les deux variables variation des bénéfices et la taille de l'entreprise. En revanche, les variables IFRS, croissance et dette sont positivement corrélées avec les accruals totaux. Mais il est à noter que ce tableau nous fournit une idée sur les signes des coefficients de corrélation entre la variable dépendante et les variables indépendantes.

Figure 1 : Variation de la qualité des accruals

A noter aussi qu'à partir du graphique ci-dessus, on constate que les accruals totaux augmentent avant l'adoption des normes IFRS et diminue après 2005.

Pour tester l'hypothèse de notre étude, nous devons présenter, tout d'abord les modèles économétriques appliqués pour ce type des données (Panel).

Dans le cas d'une modélisation des données de Panel, il y a des procédures qui sont utilisées pour l'estimation des coefficients.

La méthode de moindres carrés ordinaires (MCO) : cette procédure de régression est, généralement, utilisée pour des données individuelles (cross-section) ou des données temporelles. Mais pour notre étude cette méthode reste insuffisante puisqu'elle ignore la double dimension.

Test de stationnarité Augmented Dickey-Fuller (ADF) :

Avant de faire l'estimation de notre modèle il faut faire le test de stationnarité des variables, sachant que dans ce test la probabilité est nulle en différence première. Pour notre échantillon nous avons effectuée la première différence.

Test de Hausman :

Ce test a pour objet de faire le choix entre le modèle à effet fixe (Fixed Effect Model) et le modèle à effet aléatoire (Random Effect Model). Le premier modèle tient compte de l'hétérogénéité de l'échantillon et nous introduisons une variable muette pour chaque entreprise captant le passage d'une firme à une autre. Alors que dans le second, nous tenons compte de tout risque de l'hétérogénéité dans le comportement et ceci nous amène à décomposer le terme d'erreur en deux composantes.(?it=ui +Vit )

H0  : Cov(xit, ui) =0 modéle à effets aléatoires Donc le test Hausman  H1 : Cov(xit, ui) ?0 modéle à effets fixes

Le test de Hausman suit une loi de Chi deux qui prend la valeur de 9.84 avec une probabilité de 0.0798. Ce test est donc, significatif au seuil de 10%. Nous appliquerons la spécification en effet fixe pour notre échantillon.

Teste de Lagrange :

Nous avons effectué le test de Multiplicateur de Lagrange pour démonter la présence d'une hétérogénéité aléatoire dans notre échantillon. Ce test est non significatif (Chi deux est de 0.16) ce qui montre que la non présence d'un effet aléatoire. 

En définitive nous retenons l'estimation avec effet fixe.

AQ

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob

CROI

0.055668***

0.006461

8.61

0.000

IFRS

-0.036007**

0.016830

-2.13

0.0333

TAIL

0.461891***

0.052808

8.74

0.0000

Dett

-0.017897

0.34323

-0.52

0.6025

?BN

0.04005*

0.020438

1.96

0.072

Cons

0.006739

0.005856

1.15

0.2509

***: significativité à 1% ** significativité à 5% * significativité à 10%

Tableau 5 : Résultat des régressions de la qualité d'information et normes IFRS

Nous présentons les résultats empiriques donnés par le logiciel utilisé

D'après ce tableau nous pouvons remarquer qu'il existe une relation négative et significative entre la variable IFRS et les accruals totaux au seuil de 5% ceci indique que l'utilisation des normes internationales améliore la qualité des informations comptables publiées ce résultats et contradictoire avec les études de Hung et Subramanyan, (2007 ) et aussi l'étude de Lapointe et al., (2006).

La taille des entreprises a une relation positive et significative avec les accruals totaux au seuil de 1% ce qui montre que la taille des firmes utilisant les IFRS ayant une capacité des informations de qualité ceci est n'est pas cohérant avec Iatridis, (2008a) et corrobore les résultats de Hung et Subramanyan,( 2007 ).

Le coefficient de la variable croissance est positif et significatif au seuil de 1%. Ceci suggère que les entreprise qui connaissent une croissance de leurs chiffre d'affaire sont également celle qui enregistre les accruals totaux les plus élèves. En effet la croissance du chiffre d'affaire entraine le plus souvent une augmente de BFR et par conséquence une augmente des accruals totaux (Hung et Subramanyan, 2007).

La variation des bénéfices a une relation positive et significative avec les accruals totaux au seuil de 10% ce qui montre que les firmes utilisant les IFRS augmente le résultat par les informations fiables nous montrons que les normes IFRS avec les bénéfices augmente la qualité d'information ce résultat est corrobore avec l'études de Dechow et al., 1994 et Xiong, 2006).

Conclusion

L'objectif de ce chapitre vise à étudier l'impact de l'adoption des normes internationales (IFRS) sur la qualité de l'information comptable et financière dans les entreprises CAC 40.

Nos résultats montrent que l'adoption des normes IFRS augmente la qualité des informations publiées. Ce qui nous permet de conclure que l'adoption des normes IFRS a un impact positif sur la transparence et la fiabilité des informations communiquées ce qui augmente la croissance et la variation des bénéfices. Ces résultats confirme notre hypothèse que l'adoption des normes IFRS améliore la qualité de l'information ce qui coïncide avec les travaux de Pae et al., (2006) ; Hung et Subramanyan, (2007) ; Dechow et al., (1994 ) et Xiong, (2006).

Chapitre 2: Impact des normes IFRS sur la gestion des résultats

Introduction

Avec la globalisation des marchés financiers et le besoin d'un système comptable unique qui facilite la comparaison et l'évaluation des entreprises cotées et d'harmoniser les pratiques comptables. L'adoption des normes comptables IFRS par Les entreprises françaises cotées en bourse devraient obligatoirement se prépare pour pouvoir présenter leurs comptes consolidées selon les normes comptables internationales à partir de l'année 2005 pour inciter les investisseurs d'augmenter leur champ d'investissement (Healy and Palepu, 2001; Leuz, 2003).

L'adoption de référentiel international indique que la qualité des outputs8(*) des documents comptable est augmentée, ce qui offre une information de qualité et satisfait le besoin des utilisateurs (Tendeloo and Vanstraelen, 2005). De même la conformité des normes IFRS et leur application immédiatement par les entreprises françaises joue un rôle important dans le développement de l'économie l'élargissement de marché de transaction.

L'obligation de l'adoption des normes IFRS, sans discussion qui a un effet sur le résultat et l'environnement de l'entreprise d'une part, et d'autre part sur l'information publiée. Dans ce changement radical, l'entreprise doit être plus polyvalente pour augmenter sa rentabilité financière et la performance comptable et minimiser les risques financiers et économiques qui suivent ce changement. D'autre part les chercheurs, ont concentré leurs études sur la gestion de résultat en tenant qu'un facteur qui influence les résultats publiée et induire les décisions des investisseurs.

La théorie politico-contractuelle a prouvé sa puissance et ses capacités explicatives en matière d'explication des choix comptables. Cependant, de nombreux auteurs ont souligné ses manques aussi bien axiomatiques que méthodologiques. En prenant rigoureusement en compte tous ces paramètres, nous avons souhaité utiliser l'approche politico-contractuelle pour aborder le cas particulier de la première adoption des normes comptables internationales.

En effet, il nous semble que si la théorie politico-contractuelle peut éclairer le phénomène de façon considérable, son outillage ne peut nous permettre de saisir de manière globale la première application des normes IAS/IFRS.

En outre, l'efficience contractuelle et l'opportunisme des managers sont des axes explicatifs très ciblés et il nous semble qu'en nous focalisant uniquement sur les hypothèses de la théorie politico-contractuelle, nous omettrions des voies d'explications. Ainsi, à l'instar, nous n'estimons que l'action économique soit immergée dans un contexte social et ne peut être expliquée par les seules motivations individuelles (François et al., 1999).

La position volontairement objective de la théorie positive de la comptabilité, consistant à focaliser la recherche sur les documents comptables produits, ne nous semble pas complètement satisfaisante pour appréhender globalement un phénomène.

De ce fait notre recherche porte sur les entreprises françaises donc il est important de présenter dans ce chapitre le concept et la mesure de la gestion de résultat dans la première section et nous expliquons l'influence des nouvelles normes internationales sur la gestion des résultats des entreprises et nous examinons empiriquement cette relation dans la troisième section.

Section1 : Gestion de résultat : Concept et mesure

1.1. Définition de la gestion des résultats

La gestion du résultat est définie par Schipper, (1989) comme « l'intervention du dirigeant dans le processus d'information financière pour s'approprier des gains personnels ». Cette définition ne retient que des motivations opportunistes, aussi la définition de Degeorge, Patel & Zeckhauser, (1999) qui ont considéré la gestion de résultat comme l'utilisation de la discrétion managériale pour influencer le résultat diffusé auprès des parties prenantes.

Il est noté que la gestion du résultat respecte la normalisation comptable en vigueur. La connaissance des déterminants de la gestion du bénéfice répond à la fois à des préoccupations théoriques et pratiques. En terme académique, un des principaux courants théoriques visant à expliquer la gestion du résultat et la théorie d'agence de la comptabilité développée par Watts et Zimmerman (1978).

Les hypothèses avancées par l'école de Rochester ont été testées et partiellement validées aux Etats-Unis (Jeanjean, 2001) .Toutefois son universalité est mise en doute. Ce qui incite plusieurs chercheurs, par exemple Saada, (1995) a testé ces hypothèses dans le cas français. Cette étude se distingue par la méthodologie utilisé qui repose sur le calcul des accruals discrétionnaires. En terme pratique, une doute croissante se fait jour sur la fiabilité des états financiers ce qui a été déclaré par le président de la SEC, J. Lewitt confirme ce point.

1.2.1. Instruments de la gestion des résultats

Le résultat comptable est décomposé en deux éléments à savoir la somme des flux de trésorerie et des accruals, les dernières comprenant les produits et les charges calculés (dotations aux amortissements, dotations et reprises de provisions, régularisations de charges et de produits...) et les produits et charges décalés (constitutifs de la variation du besoin en fonds de roulement).Par conséquent, la gestion des résultats peut s'effectuer soit en se basant sur les flux de trésorerie (gestion réelle des résultats), soit en jouant sur les accruals (gestion comptable des résultats).

La gestion réelle est fondée sur le choix du moment de prise de décision dans les phases d'exploitation (ventes, dépenses de R&D...), les décisions de financement (remboursement d'emprunt) et les décisions d'investissement (exemple, la cession d'un actif...).

En effet, la gestion réelle a un impact direct sur les flux de trésorerie de l'entreprise ce qui lui permet difficile à détecter. La gestion des résultats à partir des décisions réelles est limitée. En effet, le dirigeant est contraint par le souci d'optimisation des décisions à prendre par exemple la date de la cession d'un actif et donc de transférer des résultats d'une période vers une autre. De même, une production excédentaire sur un exercice modifie le résultat de l'exercice suivant. D'autres recherches montrent que la GR peut s'effectuer à l'aide de la production vendue des dépenses de recherche et développement (Bushee, 2001) ou des cessions d'actifs (Bartov, 2002).

Le cas des dépenses de recherche et développement semble constituer un exemple de décision Sous-optimale, même si l'impact à long terme de ces dépenses est incertain. Contre dit, le dirigeant à la possibilité d'optimiser la valeur de la firme et incité à prendre les meilleures décisions possibles, indépendamment de leur incidence sur les résultats comptables.

Dechow, (1994) a montré que le niveau des flux de trésorerie d'exploitation constitue une bonne mesure de la performance si l'on retient une période de plusieurs exercices. En revanche, sur un exercice bien déterminé, cette mesure est handicapée par les problèmes de décalage de trésorerie ce qui mené a préférer les résultats comptables. Toute fois, la gestion des résultats effectuée à partir du choix des méthodes comptables comme le choix de la méthode d'amortissement ou dans la mise en application de ces méthodes comme le choix de la durée de vie des actifs ou l'évaluation d'une provision.

Les accruals de l'entreprise sont considérés comme une mesure de la GR et puisque les comptes de résultat contiennent les amortissements et les provisions, ce résultat peut influencer celles de plusieurs exercices et donc avoir un effet à long terme sur les comptes de l'entreprise. En revanche, la gestion des produits et charges décalés produit un effet à court terme sur les comptes de l'entreprise dans la mesure où ces éléments sont largement modifiables (Beneish, 1999).

Selon certains auteurs, la gestion des produits et charges décalés est plus probable que la gestion des produits et charges calculés (DeFond et Jiambalvo, 1994; Dechow, 1994). D'ailleurs, Kreutzfeldt et Wallace (1986) ont montré que les comptes de créances clients, de stocks, de dettes fournisseurs et d'autres dettes sont (avec les comptes d'actifs immobilisés) les cinq comptes où des erreurs sont le plus fréquemment signalées par les auditeurs dans le plan comptable français ce qui explique que le plan comptable ne réduit pas la manipulation comptable. En revanche, Les normes IFRS sont basée sur la juste valeur ce qui rend la gestion des comptes provisionnels plus aisés que celle des comptes de produits et charges décalés.

En effet, les dirigeants sont les vrais responsables sur la divulgation de l'information car ils disposent d'un grand nombre de choix comptables discrétionnaires afin de gérer les résultats. Ceci montre que Le choix d'une variable comptable plutôt qu'une autre est déterminé par le contexte de l'entreprise et les possibilités en matière de gestion des résultats (limitées par les pratiques comptables sectorielles, par le coût de la gestion des résultats, par les décisions prises antérieurement...). En particulier, les motivations et l'horizon de la gestion des résultats (court ou long terme) vont orienter le dirigeant vers l'utilisation de telle décision de préférence à telle autre.

1.1.2. Formes de gestion des résultats

La gestion du résultat comptable prend des formes :

La maximisation du résultat : Consiste à augmenter le résultat par rapport à son niveau réel, suite à des incitations, ce qu'il cash une performance détériorée, éviter une clause contractuelle ou maximiser la rentabilité. Ce phénomène se fait généralement pour un but opportuniste.

La minimisation du résultat : Se fait pour minimiser les coûts politiques quand la visibilité politique est élevée. (Réduire les coûts fiscaux).

Le lissage du résultat : Les résultats sont lissés quand leur gestion a pour but de réduire la volatilité du résultat. L'acte se fait pour diminuer les fluctuations du résultat en transférant les sommes d'une année sur une autre.

L'apurement des comptes : S'appelle aussi nettoyage des comptes il s'agit de publier un résultat qui n'a pas une relation avec les résultats économiques de l'entreprise, ce phénomène se produira en cas de stress organisationnel tel que le changement de dirigeants.

1.2. Gestion des résultats : Bénéfique ou opportuniste

D'après Holthusen et al., (1983) il existe trois perspectives dans la gestion comptables par le dirigeant à savoir :

La perspective contractuelle efficiente : Dans ce sens quand le dirigeant utilise une méthode comptable permettant de réduire les coûts d'agence cette pratique devient opportuniste.

La perceptive informationnelle : Plusieurs auteurs nous citons Siregare, (2008) ont montré que les dirigeants utilisent leur latitude discrétionnaire pour un but informationnel ceci va améliorer la qualité de divulgation des informations comptables et financiers et pour augmenter la transparence et réduire l'asymétrie d'information.

La perspective opportuniste : D'après la revue de littérature la dite perspective est à l' origine de la notion de gestion de résultat pour plusieurs raisons. Watts et Zimmerman, (1986) ont trouvé que les managers gérant le résultat d'une manière opportuniste afin de maximiser l'intérêt personnel.

Baslam et al., (1995) ont expliqué que l'opportuniste de dirigeants se manifeste par l'utilisation de la gestion des résultats à la hausse pour induire les investisseurs et montre que l'entreprise qu'il dirige est en bonne situation et performante. Mais le phénomène de l'asymétrie d'information a été provoqué par la relation négative entre la qualité de l'information et la gestion des résultats. D'une manière générale l'entreprise représente une entité de l'économie de telle façon chaque influence sur l'entreprise est une influence sur l'économie directement ou indirectement

1.3. Normes IFRS et environnement français

En France, le droit est écrit et pour cela la normalisation dépend de pouvoirs publics, l'élaboration des règles comptables passe par deux organisme. Le CNC (conseil national de la comptabilité) et le CRC (comité de la réglementation comptable)

Conseil national de la comptabilité (CNC) est lié à des instances relevant des pouvoirs publics, a pour vocation :

Émettre des recommandations et des avis dans le domaine de la comptabilité sur toutes les dispositions des différents secteurs économiques qui les transmettent à l'organisme de la CRC pour décider l'acceptation ou l'adoption ou pas. A

Comité de la réglementation comptable :

Il est composé de 15 membres issus de pouvoirs publics et d'instances professionnelles. En tant qu'instance de décision, ce comité a pour mission :

D'établir les normes comptables sous formes de réglementation, au vu des recommandations du CNC qui sont ensuite homologuées par des arrêtes ministérielles et par conséquent de mettre à jour le plan comptable général.

D'homologuer en français les normes internationales, le référentiel comptable français (plan comptable général).

Référentiel comptable français :

Il est caractérisé par un plan comptable très détaillé basé sur des règles juridiques très précises inspirées du code de commerce qui impose des règles de comptabilisation, de présentation, d'évaluation et une nomenclature des comptes.

Selon plusieurs chercheurs l'adoption des normes comptables internationales IFRS va se traduire par un bouleversement de la comptabilité française celle-ci due aux divergences entre le RCI et le PCGD comme ce qui expliquer par (Gérald, 2005). Les chercheurs donnent les principaux divergences sont :

La France, est un pays de droit écrit, la profession comptable est dominée par l'état et l'élaboration des normes est régie par des lois et des réglementations, De même les normes comptables du PCG ceux-ci est contrairement au RCI sont basées sur des règles strictes et uniformes et ne laissent pas la place à l'interprétation et au jugement professionnel. Les normes françaises sont aussi très liées à la fiscalité et d'autre par le PCG ne comporte pas un cadre conceptuel, L'information comptable est orientée vers une multitude d'utilisateurs et notamment les banques, l'état et les investisseurs et non pas uniquement pour les investisseurs comme les normes IFRS.

La qualité de l'information comptable dans le plan comptable général en France est différente du référentiel comptable international. Toutes fois, Reydel, (2005) a énoncé que le principe de prééminence du fond sur la forme pour les contrats de location de financement est retenue par la réglementation 1999-02 du RCI relative aux comptes consolidés, mais comme étant une méthode de référence et non pas une obligation en IFRS9(*). Ce qui laisse l'application de cette méthode rare. Il a remarqué aussi bien que le principe de prudence est évoquer par différentes textes comptables en France et ce, contrairement au RCI ou il n'a pas un principe systématique.

Le RCI a introduit la notion de la juste valeur et alors que la méthode de coût historique en France, le coût historique sans réévaluation et la stabilité de l'unité monétaire constituent les principes fondamentaux de la comptabilité. L'application de la juste valeur est le principe fondement du RCI c'est en fait le passage d'une approche juridique et historique a une approche économique plus proche de la réalité.

Casta et Colasse, (2001) a montré que la juste valeur est plus souvent la valeur de marché pour montrer l'équité. Le problème n'étant pas la valeur soit équitable mais aussi pertinente. D'après l'IASB le montant pour lequel un actif pourrait être échange ou un passif éteint entre deux parties bien informées consentantes et agissant dans des conditions concurrence normale IAS1610(*). Par contre, l'évaluation au coût historique consiste à respecter la valeur nominale comptabilisée lors de la transaction. D'autre part la juste valeur est considérée par Mistral, (2003) comme la pierre angulaire des normes IFRS.

Giordano-Spring et al., (2007) ont expliqué que la juste valeur concrétise le rejet de la prise en compte de l'intention managériale dans la valorisation des éléments portés au bilan, ceci est considéré comme une marge de manoeuvre.

Dans cette conception, la valeur financière possèderait une neutralité dont manquerait la valeur comptable empreinté par les choix discrétionnaires (et supposée opportuniste) des managers. Pour approcher la juste valeur d'un actif ou d'un passif, il existe trois solutions :


· Lorsque l'actif ou le passif peut être échangé sur un marché, la juste valeur est le prix de marché. On parle alors de « mark to market ».


· Lorsque, à défaut, il existe un actif ou passif similaire échangé sur un marché, la juste valeur est le prix de cet élément similaire.


· Lorsque l'observation des prix de marché est inopérante, la juste valeur est déterminée en utilisant une technique d'évaluation cohérente avec les méthodologies d'évaluation économique généralement acceptées et souvent fondées sur l'actualisation des flux de trésorerie futurs. Nous parlons dans ce cas de valeur « market to model ».

Ensuite, s'il n'existe pas de marché liquide et pertinent pour évaluer un actif ou un passif, les préparateurs des comptes doivent déterminer la juste valeur en recourant à des méthodes d'actualisation et des modèles mathématiques. Or, Mullenbach, (2008)11(*) a dénoncé les risques d'incertitudes, de variations et de manipulations de ces méthodes. La détermination de la juste valeur d'un actif ou d'un passif, quelle que soit la méthode, va donc donner lieu à la constatation d'une variation de valeur. La fluctuation entre deux arrêtés de comptes est traitée différemment selon la nature de l'élément évalué.

Au niveau des stocks options : En France, les stocks options sont attribués aux dirigeant ou aux salaries font partie des engagements hors bilan, par contre les normes IFRS2 impose leur comptabilisation en charge.

Au niveau du goodwill : La norme IFRS3 définie le goodwill comme l'écart entre le cout d'acquisition et la juste valeur des actifs et passifs de la société reprise, Interdît sont amortissement et impose de recalculer sa valeur recouvrable a chaque clôture a l'aide de teste de dépréciation.

Disle et Noel., (2007) ont montré que l'entreprise doit présenter les documents comptables selon le référentiel comptable internationale pour produire une image fidele et attirante et pour ne pas tromper les investisseurs, suite à ces divergences, les normalisateurs comptables français devaient se préparer pour adopter les IFRS. De même, Cazavan-Jeny et Jeanjean, (2007) ont examiné également les décisions de retraitement volontaire fait lors de la conversion aux IFRS pour les entreprises françaises, semblable à cette étude, mais axée sur le changement des capitaux propres. En outre, ont trouvé que l'adoption des normes facultatives sont utilisées pour réduire l'écart entre les capitaux propres en normes françaises versus capitaux propres selon les normes IFRS et à masquer l'endettement des entreprises.

Capkun et al., (2008) ont analysé la transition obligatoire européenne du local PCGR aux IFRS. Ils ont trouvé que le rendement des actifs (ROA) est sensiblement plus élevé selon les normes IFRS par rapport aux GAAP locaux ce qui explique le pouvoir des normes internationales à la gestion de résultat.

La littérature suggère que les dirigeants ont tendance à prendre part à la gestion du résultat a diminue la possibilité de variation de la convention de la dette. Avec les contrats d'endettement ils ont ne tendance d'améliorer les résultats quand les bénéfices tombent au- dessous de lien inférieur ou augmentent au-dessus de lien supérieur désigné par le plan de la prime, les dirigeant peuvent être inclinés et Sélectionner les méthodes de la comptabilité revenu - décroissantes (Degeorge, Patel, & Zeckhauser, 1999). Aussi les dirigeants des entreprises peuvent utiliser l'augmentation des accruals discrétionnaires pour nuire à la réalité de l'entreprise (Sweeney, 1994). De même peuvent influencer les accruals dans un effort d'améliorer leur réputation et la compensation bénéficie (Shuto, 2007).

Il est rapporté que les dirigeants peuvent quelques fois emploi l'intérêt accumulés discrétionnaires pour consolider la valeur de firme plutôt que leur compensation directoriale (Christie et Zimmerman, 1994). Les mesures qui peuvent être prises contre opportunisme du dirigeant est le rôle du comité d'audit, la conformité des normes comptables, Ce qui considères comme des mécanismes de gouvernement et de protection de l'investisseur (Laux et Laux, 2008). Ce qui pose le débat de l'efficacité des mécanismes de contrôle et son rôle dans la réduction de la manipulation comptable du dirigeant après l'adoption des normes IFRS.

Les Entreprises ont l'intention de réaliser des meilleurs chiffres d'affaires dans la période principalement autour de la question et atteindre un coût de capital inférieur (Hirshleifer et al., 2004). Les managers peuvent être courbées pour diriger le résultat de bas en haut avant la date d'obtenir un financement, plus facilement et sur les meilleurs termes.

Dans certains cas, les contrats d'endettement peuvent mener le dirigeant agir dans une manière opportuniste, par lequel ils adoptent Les politiques de croissances des revenues qui renforcent leur compensation, même si ils affectent la richesse d'actionnaires négativement. Par exemple, le dirigeant va augmenter dans les premières années les frais de recherche et de développement et par la suite leur compensation (Zahra, 1996).

La recherche s'est focalisée sur l'impact de la mise en oeuvre du référentiel comptable international IAS/IFRS dont l'objectif principale de donner une information pertinente aux investisseurs.de même ses normes Sont considérées comme une révolution dans le domaine de la comptabilité et la diffusion des informations comptables. Toutefois, Iatridis, (2008a) a montré que les firmes adoptent les normes IAS/IFRS sont plus pertinente que les firmes utilise les normes locales de ce faite les normes IFRS augmente le contenu informationnel des documents publiées et renforce la fiabilité pour les investisseurs. Mais le dirigeant responsable d'une manière précise sur la gestion de l'entreprise et devant la variabilité des revenues et les changement dans les choix comptables donc il est obligé dans ces travaux d'influence le résultat pour montrer sa réputation Shuto, (2007 ) . Ptersen, (2009) a montré que le dirigeant va gérer le résultat d'une manière opportuniste pour protéger les bénéfices de l'entreprise est ceci par les méthodes comptables autorisées.

Les normes comptables internationales expliquent que la valorisation à la juste valeur augmente la manipulation comptable de ce faite Eccher and healy, (2003) compare la pertinence de l'information comptable publiée avant et après l'IFRS et montre que les informations préparées selon les IFRS n'est pas pertinente et la variation des résultats peut induire les décisions managériale et laisser le dirigeant dans une phase très turbulente pour les modifications comptables et la conservation des résultats.

En revanche d'autres chercheurs ont prouvé que l'adoption des IAS/IFRS à un impact positive sur la qualité de l'information et sa pertinence en mettre en relief l'évaluation avec la méthode de juste valeur.

1.4. Choix comptables et les IFRS

Barth et al., (2008) ont analysé que les firmes qui adoptent les IAS/IFRS donnent une marge de manoeuvre pour le dirigeant ceci s'explique par l'augmentation des choix comptables et les pressions effectués sur le dirigeant. L'avantage de l'adoption des normes IFRS a été discuté largement dans plusieurs sociétés de contexte différent qui ont appliqués d'une manière facultative ces normes.

Mais, l'adoption des normes IFRS représente un changement fondamental dans la vie des entreprises en ce qu'il prend acte des conséquences de la mondialisation par une sensibilisation de la protection des intérêts des investisseurs et en accordant la priorité au principe de fair value12(*). Quelques études se sont intéressées à la première application des normes comptables Internationales. Principalement, c'est la compréhension des déterminants des choix qui sont étudiés (Cazavan-Jeny et Jeanjean, 2007 ; Cormier, Demaria et Teller, 2007 ;Dufour, 2008). Ces choix sont essentiellement tributaires du niveau d'endettement, de l'impact sur le rendement de l'actif, de la taille de la firme, de la cotation sur une bourse étrangère, de la présence de blocs de contrôle et de stocks options et le secteur d'activité.

En ce qui concerne l'impact sur la valorisation boursière de l'adhésion au référentiel Comptable IAS/IFRS, Lapointe-Antunes et al., (2006) ont montré, dans le contexte suisse, que le phénomène de lissage du résultat est atténué pour les firmes qui adhèrent au référentiel international et que les accruals anormaux (manipulations comptables) sont moins valorisés par le marché boursier suisse. Ensuite, l'étude de Leuz et Verrecchia, (2000), dans le contexte allemand, montre que l'adoption volontaire du référentiel IAS réduit l'asymétrie d'information et le coût du capital des entreprises.

Section 2: Influence des normes IFRS sur la gestion des résultats

2.1. Motivations de la gestion du résultat

Plusieurs motivations peuvent inciter la direction d'une entreprise à s'adonner à la pratique de la gestion de résultat comptable. Certaines se rapportent à la théorie positive de la comptabilité, qui repose sur l'utilisation des chiffres comptables pour gérer des enjeux contractuels, et concernent principalement le contrat d'endettement, le contrat de rémunération et les coûts politiques.

En outre, ces incitations classiques développées par la théorie positive de la comptabilité, il existe plusieurs autres motivations pour la gestion de résultat comptable à savoir : le lissage des résultats, les premiers appels publics à l'épargne, le changement de contrôle, les négociations d'un contrat de travail, la volonté de minimisation de l'impôt et l'augmentation ou la diminution de la performance financière.

Par ailleurs, en dépit de la difficulté de détection de la gestion des résultat comptable , la littérature fait ressortir plusieurs approches pour mesurer le comportement discrétionnaire du gestionnaire dont l'approche basée sur les accruals, la méthode d'accruals unique, la méthode des changements comptables, et la méthode de distribution des résultats.

La méthode la plus utilisée est la méthode des accruals discrétionnaires qui suppose que les gestionnaires utilisent la latitude dont ils bénéficient pour certains accruals comptables comme un moyen de la gestion de résultat comptable (Jones, 1991).

Les accruals comptables sont constitués d'accruals discrétionnaires qui sont soumis à la volonté du gestionnaire et d'accruals non discrétionnaires qui sont économiquement déterminés. Cette méthode nécessite, par conséquent, une séparation des accruals en composantes discrétionnaires et non discrétionnaires. Nous nous intéressons dans le cadre de cette étude à la GRC par les accruals, étant largement acceptés dans la littérature en tant que proxy approprié de ce construit.

Dans son article « commentary on Earnings management », Schipper, (1989) a considéré la gestion des résultats comme étant une intervention délibère du dirigeant dans le processus d'information externe dans le but de s'approprier de gains personnels. Cette définition a été considérée pour les chercheurs en comptabilité comme une base d'explication de la gestion des résultats.

D'autres parts, Comier, Mangnon et morard, (1998) définissent la gestion du résultat comme une intervention de la part de la direction d'une entreprise dans le processus de présentation de l'information financière en vue d'obtenir un gain au détriment des autres parties.

Degeorge, Patel et Zeckhauser, (1999) ont défini la gestion du résultat comme étant l'utilisation de la discrétion managériale pour influencer le résultat diffusé auprès des parties prenantes.

D'autres part, les chercheurs considèrent la gestion des résultats comme  une manipulation active des résultats comptables dans le but de crée une impression altérée de la performance de la firme. Pour cela il n'y a pas une définition commune de la gestion des résultats dans la littérature de ce faite les chercheurs utilisent plusieurs expression pour décrire le même phénomène ou ses différents aspects.

2.2. Différence entre gestion et manipulation des résultats comptables

Plusieurs auteurs ont montré qu'il existe une différence entre les ajustements comptables et la manipulation comptable. Selon eux, la gestion des résultats révélés quand les dirigeants ont le choix entre plusieurs procédures comptables et la possibilité d'interpréter les règles et les principes en respectant l'intérieur d'un référentiel comptable bien déterminé. D'autres chercheurs ont trouvé que la gestion des résultats se traduit par les choix de politiques comptables des firmes pour déterminer des objectifs managériaux très spécifiques.

Dechow et Skinner, (2000) 13(*) ont définissent la gestion du résultat comme «  la gestion de résultat ne peut pas considérée comme une fraude car elle se pratique dans le respect des principes comptables généralement admis ». En effet dans la plupart des référentiels comptable, laissent une marge d'interprétation et la possibilité de choisi une option parmi plusieurs pour comptabiliser une opération. Dans la même ligne, Davision et al., (2005) ont défini la gestion du résultat comme un processus par le quel on prend des mesures négociés dans les PCGA afin d'arriver a un niveau de résultat souhaité.

Dans notre recherche nous avons la notion de référentiel international qui est basé sur des principes ou plusieurs options comptables qui nécessitent obligatoirement le jugement professionnel de ceux qui élabore les états financiers. Mais suite à plusieurs recherches dans ce thème d'autres chercheurs considèrent cette pratique est un acte frauduleux.

Lo. K, (2008) ont considéré la gestion du résultat comme une activité frauduleuse et criminelle puisqu'elle implique un méfiant potentiel, un conflit et une sottise. Ceci montre que la manipulation hors le respect du référentiel est un acte très dangereux. D'autres parts, par comparaison entre la gestion du résultat et la fraude d'audit Brown, (2004) a montré que ce sont deux concepts très proches.

Les études qui traitent la gestion des résultats à travers la notion des cash flows, se focalisent généralement sur les activités d'investissement tels que les dépenses de recherche et développement ou la cession des actifs (Roychowdhury, 2006). Il s'agit de gérer le résultat à la hausse par la vente d'un actif dans un exercice ou le chiffre d'affaire sur la vente est en baisse.

2.3. Mesures de la gestion du résultat

Il y a donc un intérêt à disposer d'un indicateur synthétique qui permet de saisir l'ensemble des manipulations comptables. C'est ainsi que le concept d'accruals s'est imposé comme indicateur synthétique par excellence de la gestion des résultats. Comme le font remarquer Cormier et al., (1998) « une telle approche semble logique puisque les accruals représentent une mesure globale de la stratégie de divulgation comptable de l'entreprise et, de ce fait, sont plus susceptibles de refléter une décision stratégique de la part des dirigeants d'une entreprise que simplement l'étude du choix d'une pratique comptable en particulier »14(*).

Le premier chercheur qui à utiliser les accruals comme indicateur de mesure de la gestion des résultats est Healy (1985). Il définit les accruals comme l'ensemble des « ajustements comptables aux cash-flows de l'entreprise permis par les organismes de normalisation ...». Autrement dit, les accruals correspondent aux produits et charges qui n'ont pas généré de flux de trésorerie au cours de l'exercice au titre duquel ils ont été comptabilisés (Chalayer et Dumontier, 1996). L'approche par les accruals permet de saisir l'ensemble des manipulations comptables. Pour Cormier et Magnan (1995) les accruals mesurent l'incidence globale de tous les choix comptables effectués par les gestionnaires et ils sont plus susceptibles de refléter la gestion stratégique des résultats que la dichotomie (changement de politique comptable). Un changement des accruals qui vise à gérer le résultat est plus susceptible d'être utilisée par les dirigeants car il est plus difficile de déceler ce changement de méthode comptable par les autres parties prenantes.

Les accruals totaux qui correspondent à la différence entre le résultat net comptable publié et les flux de trésorerie liés à l'activité, peuvent être scindés en deux composantes : les accruals manipulés qui correspondent aux charges et produits discrétionnaire constitutifs de la variation du besoin en fonds de roulement et les accruals calculés qui correspondent aux charges et produits calculés (dotations aux amortissements et aux provisions nettes des reprises Les dirigeants peuvent manipuler à la hausse les accruals décalés, par exemple, en comptabilisant des créances encore incertaines, ou encore, en différant la comptabilisation des dettes jugées certaines.

Les accruals calculés sont susceptibles d'être manipulés à la hausse, par exemple, en jouant sur le taux ou la durée des amortissements, ainsi que sur la méthode d'amortissement (linéaire versus dégressif), ou encore, en minorant le montant des provisions et en majorant les reprises de provisions.

Bien que le niveau des accruals soit observable, les investisseurs sont incapables de connaitre parfaitement la part discrétionnaire, c'est-à-dire celle qui est « gérée ». Etant données les spécificités de certaines industries et les conditions économiques, certains ajustements comptables sont nécessaires et par conséquent attendus par les investisseurs. Ainsi, les industries à forte capitalisation sont celles qui présentent un niveau de dotation aux amortissements le plus élevé, et les entreprises à fort taux de croissance affichent un niveau de chiffre d'affaires dépassant les recettes encaissées correspondantes

2.4. Revue de littérature et développement d'hypothèse

La revue de littérature indique que l'adoption de référentiel international IFRS a une impacter sur la gestion des résultats des entreprises cotées en bourse. En effet, Hung et Subramanyan, (2007) ont montré que Les normes IFRS contribuent a l'améliorer la qualité de l'information publier et augmenter la quantité divulguer et sa transparence et ceci permet de réduire l'asymétrie d'information et les couts d'agence qui a été montrer par (Pae et al., 2006) qui sont selon la théorie des motivations de la gestion des résultats et par conséquence la réduction des pratique comptables de la gestion opportuniste des résultats.

D'autre part, Chritensen et al., (2008)  ont montré que l'adoption des normes IFRS va réduire la manipulation du résultat et limite le gestionnaire dans son domaine .Dans le même sens, Lapointe et al., (2006) ont examiné, dans le contexte de suisse que le problème de la gestion des résultats comptables par les accruals discrétionnaires est attenue pour les entreprises qui adhérent le RCI et aussi que ces accruals sont moins valorises, après l'application des IFRS.

Luez et Verrechia, (2000) ont avancé que l'adoption des normes comptables international réduit l'asymétrie de l'information et le coût du capital des entreprises et ajoutent de même que pour les entreprises qui adoptant ces normes, la gestion des résultats et la latitude discrétionnaire des managers sont réduits. Mais les recherches récente de Iatridis, (2008b) et  Daske et al., (2008) ont montré que l'adoption des normes IFRS permettent une amélioration de la rentabilité, le taux de croissance, de la liquidité d'investissement des entreprises ce qui réduit le recours a la gestion de résultat pour augmenter ces indicateurs.

Mais l'objectif de la comptabilité internationale est le développement du marché financier par les informations privilège aux investisseurs de ce fait Hung et al., (2007) indique que les pays ou le moyen de protection des investisseurs est faible l'adoption des IFRS devin une nécessite puisque dans ces pays la pratique de la gestion des résultats est très élèves et la qualité des documents comptables sont faible et non satisfait les investisseurs.

En revanche Paananen, (2008) a expliqué que la transition aux normes IFRS ne permet pas l'amélioration de la qualité des états financiers des firmes et la gestion opportuniste du résultat.

Pour le choix du contexte, Comier et Martinez, (2006) ont trouvé dans ces travaux sur le contexte français que le choix des normes IFRS augmente la marge de manoeuvres de dirigeant par rapport au lissage des résultats dans le but de réduire les écarts entre les prévisions annonces et le résultat réel dans le cas de l'introduction en bourse. Le travail précédente a été justifier par ( Stolowy et Jeanjean, 2008) qui ont résulté que l'application des normes IFRS ne réduit pas la gestion des résultats, aussi ont montré que l'adoption des IFRS n'est pas suffisante pour contrôler les actions du dirigeant.

Plusieurs études trouvent que les principes comptables introduites par les IFRS participant dans le phénomène de la gestion des résultats dans cette sous section nous allons énoncer la plus part des principes comptables.

2.4.1. Principe de prééminence de fond sur la forme

Reydely, (2005) a expliqué que le but de ce principe est de mieux traduire la réalité économique et de valoriser la transparence des comptes. selon la normes IAS17 contrat de location qui explique le principe de comptabiliser le bien louer d'un actif du preneur dans le cadre de contrat de location et de financement au lieu de l'inscrit en engagement or bilan et selon certain chercheurs l'inscription du bien loue en engagement hors bilan est une méthode choisi pour gérer le résultat a la hausse donc la capitalisation du bien et son amortissement permet de réduire le phénomène.

2.4.2. Normes IFRS et objectif boursier

Les normes comptables IAS/IFRS a un objectifs boursier, en effet même si les informations comptables ont pour but d'être utile pour chacun des utilisateurs des états financiers, il semble qu'une présentation oriente vers les besoins des investisseurs ait été privilégiée. Ce qui vise à faciliter la prise de décision pour les investisseurs.

Horton et Serafein, (2008) ont montré qu'au cours de l'introduction en bourse le dirigeant va manipule le résultat de telle sorte la publication des états financiers va attire la convoites des investisseurs et par la suite augmente le cours de l'action.

Skinner et Sloan, (2001) ont approuvé que les entreprises en croissance qui ont des problèmes de fiabilité dans les résultats publiées donner un effet négatif sur le rendement des titres et sur la valeur de marche boursière. Nobes et Plastikanova, (2006) mettent en évidence l'adoption des normes IFRS a pour but de renforcer la transparence des comptes des entreprises pour meilleur efficacité de marché financiers mondiaux. Capkun et al., 2008) ont analysé la transition obligatoire européenne ont trouvé que le rendement des actifs est sensiblement plus élève si on appliqué les normes IFRS.

2.4.3. Capitalisation des frais de recherche et de développement 

La norme IAS38 relative aux immobilisations corporelles impose la capitalisation des frais de développement si les conditions de cette application sont remplies. Selon plusieurs auteurs la capitalisation de ces frais de développement entrainer une amélioration de la transparence et de pertinence des informations et imposera aux firmes de publiées les informations stratégiques sur leur activités et réduit l'asymétrie informationnelle et la gestion des résultats (Barneto, 2005 ; Landry et Callimici, 2004).

D'autres auteurs ont trouvé que la capitalisation des frais de recherche et de développement est choisie comme une méthode de gestion des résultats. De même Markarian et al.,(2008) ont approuvé que les dirigeants juger si les conditions de capitalisation des frais sont réunis selon la norme IAS38 celui-ci peut décider de capitaliser ces frais afin de pouvoir gérer le résultat.

2.5. Etudes empiriques antérieures

Plusieurs études en examinant la relation entre l'adoption de normes IFRS et la gestion des résultats. Dans cette section nous allons présenter quelles études et formuler par la suite l'hypothèse de notre recherche. Chen et al., (2009) ont testé l'impact de l'adoption des normes IFRS sur la gestion des résultats sur un échantillon de l'union européenne. Les auteurs ont mesurés la gestion des résultats à travers la variabilité de résultat net divise par la variation des cash-flows et la régression des accruals discrétionnaires.

Leurs études comparatives entre la période pré-adoption des normes s'étalé de 2000 à 2004 et la période poste-adoption s'étalant de 2005 à 2007 montrent que la variabilité des chiffres est plus élève après l'adoption des normes IFRS ce qui implique l'augmentation de la gestion des résultats après l'adoption des normes IFRS. Toute fois ces chercheurs ont trouvé que l'adoption des IFRS augmente la gestion des résultats et ne réduise pas la pratique comptable opportuniste. Dans ce sens (Barth et al., 2008) ont mettent évidence que l'impact de l'adoption des normes IFRS sur la gestion des résultats

Ils ont choisi de mesurer la gestion des résultats à travers :

La variabilité de la variation des résultats nets divisée par les cash-flows d'exploitation.

La variabilité de la variation des résultats nets divise par le total d'actif.

L'examen de la corrélation entre le modèle des accruals totaux et ce lui des cash-flows d'exploitation.

Les autres propose que l'adoption des normes IFRS réduit la gestion des résultats suite a l'amélioration de la qualité de l`information financière. Ils ont testés l'hypothèse sur un échantillon de 327 entreprises.

La variabilité du résultat net sur le cash flow dans la période après l'adoption des IFRS est significativement supérieure, a l'ordre de 5% par rapport a celle avant l'adoption.

Les autres concluent que la variabilité des chiffres varie plus fréquemment avec les normes IFRS est pour cela le recourt a la norme IFRS n'est pas un moyen de minimisation de la manipulation comptable. La corrélation entre les accruals totaux et le cash flow d'exploitation est moins négative dans la période post adoption des IFRS (-0,54) par rapport à celle dans la période post adoption (-0,57).

Mais en général les auteurs trouve que les IFRS c'est moyen de gouvernance pour minimiser la gestion des résultats.

Dans le contexte Allemagne, Tendeloo et Vanstraelen, (2005) les deux chercheurs ont trouvé que les firmes qui adoptent les normes IFRS vont engager moins de gestion de résultat que les normes locales.

Les auteurs utilisent 212 entreprises allemand et trouvent que les normes IFRS n'est pas associes avec la gestion des résultats est ce qui est non conforme a l'hypothèse de recherche.

D'après l'étude d'Iatridis, (2008) sur l'effet de l'adoption des normes IFRS sur la gestion des résultats. Pour cela, il a mesure la gestion des résultats par la variabilité de la variation du résultats net ,la variabilité de résultat net divise par la variation des cash flow d'exploitation par l'examen de la corrélation direct entre les accruals discrétionnaires et la cash-flows de la matrice de corrélation par la régression des accruals discrétionnaires.

Les études comparative entre les années avant l'adoption des normes IFRS 2004 et l'année après l'adoption des IFRS 2005, mène sur un échantillon de 241 entreprises du Royaume unie, montre que : La corrélation entre les accruals discrétionnaires et les cash-flows d'exploitation en 2005 est significativement positive proche de 0,104 par rapport à celle en 2004 -0,470.

Cette corrélation positive indique selon l'auteur, que les firmes adoptant les IFS ne se référant pas à la gestion des résultats pour améliorer les cash flows.

Le dirigeant dans cette procédure va éviter certain clause contractuelle et maximiser la rentabilité indexée sur le résultat. Pour cette raison la gestion de résultat se fait d'une manière opportuniste.

Le Barnea et al., (1975) ont montré que les résultats plus lisses pour prédire les futurs résultats, et affirme que ce lissage est utile pour la budgétisation interne et dans réduire la nature aventureuse perçue parmi étrangers. Cependant, autres auteurs dépouillez-vous salaire qui lisse dans une lumière moins favorable. Leuz et al., (2003) lissage de résultats de la vue comme un appareil a utilisé par les initiés pour obscurcir leur consommation d'avantages du contrôle privés.

Nous décrivons la méthodologie de ce chapitre nous allons tout d'abord commencer par la présentation notre échantillon puis nous allons présenter notre modèle économétrique et les variables spécifiques pour les testes et finalement nous présentons les résultats et les interprétations

H2 : les normes IFRS diminue la gestion du résultat comptable

Section 3 : Analyse empirique de l'effet des normes IFRS sur la gestion des résultats dans le cadre des CAC 40

3.1. Présentations de l'échantillon et des données

Nous avons prendre le même échantillon du premier chapitre.

3.2. Variables retenues pour l'analyse de l'échantillon

La variable dépendante :

ACCD : les accruals discrétionnaires constituent la variable dépendante dans notre modèle Comme dans l'évolution de la littérature les accruals sont considère comme le proxy de la mesure de la gestion de résultat nous avons utilisé le modèle de ( Kothari et al., 2005)

Les variables indépendants :

Variables

Définition

Mesure

IFRS

Représente le système comptable utilisé

= 1si les normes IFRS sont appliquées ; 0 sinon

Crois

Croissance

Taux de croissance des Actifs

Renta

Rentabilité de l'entreprise

Resultat d'exploitation /chiffre d'affaire (net Margin )

Taill

Taille de l'entreprise

Se calcule par le logarithme de total actifs

Dett

Dette

Dette sur capitaux propres

CfE

cash flow d'exploitation

Cash flow d'exploitation /total actif

IFRS*Renta

Variable composée

IFRS * rentabilité

IFRS*Crois

Variable composée

IFRS*croissance

IFRS*Dett

Variable composée

IFRS* dette

Tableau 6 : variables indépendantes du modèle 2

3.3. Spécificité du modèle

Notre modèle est inspiré du travail de Iatridis, (2009) et présenter comme suit :

ACCDit0 + â1 IFRSit2 Croissanceit3 Rentabilitéit4 Tailleit5 Detteit 6Cash flowit7 IFRS*Rentabiliteit + IFRS*Croissanceit 9 IFRS*detteit +åit

3.4. Test empirique, résultats et interprétation

Nous avons effectué les statistiques descriptives des variables

Variables

Observation

Moyenne

Ecart type

Min

Max

ACCD

360

-0,03442

0,12216

-0,98080

0 ,74437

Croi

360

0,56984

6,78830

-0,97562

125,2609

Rent %

360

8,6344

20,07586

-0,63103

275,6764

Taill

360

0,60589

0,41937

0,03415

3.66093

Dett

360

0,60248

0 ,37491

0,03415

3,28888

Cfxp %

360

11,01967

1,577148

8,212839

19,01231

IFR*Rent%

360

4,918336

20,22206

-0,63103

275,676

IFRS*Croi

360

0,06413

0,44836

-0,89631

7.56486

IFRS*Dett

360

0 ,22681

0 ,362328

0

2,72795

Tableau 7 : statistiques descriptives du modèle 2

Ce tableau révèle que toutes les variables ont des moyennes positives sauf le variable accruals discrétionnaires (variable dépendante) possède une moyenne négative et un écart type faible. Ceci prouve que cette variable est de faible volatilité. Les variables dette et ifrs*dette ont des moyennes faibles et des écarts types élevé ceci explique que ces variables ayant une volatilité faibles.

Variables

Fréquences

Pourcentages

= 1

IFRS

= 0

144

216

40%

60%

Nous avons observé 40% des entreprises de notre échantillon ayant des accruals discrétionnaires faibles

Tableau 8 : Tableau des fréquences du modèle 2

Vbles

AC

IFRS

Croi

Rent

Taill

Dett

CFep

IF*Rent

IFRS*croi

IFR*dett

ACC

1.00

 
 
 
 
 
 
 
 
 

IFRS

-0,023

1.00

 
 
 
 
 
 
 
 

Croi

-0,041

-0,049

1.00

 
 
 
 
 
 
 

Rent

-0,038

0,148

-0,011

1.00

 
 
 
 
 
 

Taill

0,002

-0.051

0,001

-0,111

1.00

 
 
 
 
 

Dett

0.012

-0,074

0,003

-0,123

0,913

1.00

 
 
 
 

Cfep

0,058

0,078

-0,016

0,086

-0,050

-0,053

1.00

 
 
 

IF*Rent

-0.038

0,298

-0,010

0,9621

-0,095

-0,109

0,076

1.00

 
 

IFRS*croi

0,014

0,175

0,055

0,092

-0,087

-0,076

0,042

0,117

1.00

 

IFR*dett

-0,010

0,767

-0,042

0,023

0,335

0,341

0,064

0,138

0,068

1.00

Tableau 9 : Matrice de corrélation du modèle 2

Ce tableau présenté une corrélation négative est faible entre la variable indépendante (accruals discrétionnaires) et les variables dépendantes (IFRS, Croissance, Dette, IFRS*Rentabilité et IFRS*dette). Par contre les variables dépendantes (cash flows, dette, Taille, IFRS*Croissance) sont corrélé avec les accruals discrétionnaires positivement.

Figure 2 : Variation des Accruals discrétionnaires

D'après cette figure nous avons remarqué que la gestion de résultat diminue après l'année 2005.

Pour tester l'hypothèse de notre étude, nous devons présenter, tout d'abord les modèles économétriques appliqués pour ce type des données (données de Panel). Dans le cas d'une modélisation des données de Panel, il ya des procédures sont utilises pour l'estimation des coefficients.

La méthode de moindres carrés ordinaires (MCO) : cette procédure de régression est généralement utilisées pour des données individuelles (cross section) ou des données temporelles elle peut aussi utilises pour des données de panel. Mais pour notre donnée elle présenté une mauvaise manière de faire puisqu'elle ignore la double dimension.

Test de stationnarité(ADF) :

Avant de faire l'estimation de notre modèle nous avons testé la stationnarité des variables, ce qui montre que les variables sont stationnaires à la première différence.

Test de spécification :

Nous avons effectué les deux tests de spécification pour spécifier la meilleure estimation. Nous remarquons que le test d'Haussman est non significatif alors que le deuxième test de Multiplicateur de Lagrange est significatif au seuil 1%, ce qui signifie que l'estimation retenue est de type aléatoire.

Variables

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

IFRS

-0.058871**

0.029733

-1.98

0.0491

Croi

0.000785***

0.000214

3.66

0.0003

Rent %

0.21044*

0.10871

1.93

0.0532

Taill

0.014526

0.023881

0.60

0.5434

Dett

-0.017265

0.030370

-0.56

0.5701

Cfep %

-0.004939*

0.002698

-1.83

0.0680

IFRS*Rent

-0.000313

0.000833

-0.37

0.7076

IFRS*Croi

-0.006267

0.009539

-0.65

0.5116

IFRS*dett

0.006453**

0.12488

1.99

0.048

C

0.014903

0.032047

0.46

0.6422

***significative à 1% ** significative à 5% *significative à 10%

Tableau 10 : Résultats des Régressions des normes IFRS et GR

Au terme de ce tableau, nous constatons qu'il existe une relation négative et significative entre la variable IFRS et les accruals discrétionnaires au seuil de 5% ceci indique que l'utilisation des normes internationales diminue la gestion des résultats. Ce résultat conforme notre hypothèse et corrobore les résultats des études de la pointe et al., (2006) et Iatridis(2008a).

La croissance des entreprises a une relation positive et significative a l'ordre de 1% ce qui montre que la manipulation comptable n'augmenter pas la valeur des firmes et ce contredit des études de Chen et al., (2009) et Iatridis, (2008).

La profitabilité des firmes CAC40 a une relation positive et significative au seuil de 10% ceci indique que les entreprises rentable sont celles qui gèrent les résultats a la baisse et ceci corrobore avec l'étude de Chen et al., (2009).

La variable taille n'est pas significative et ceci montre que la taille des firmes n'a pas d'effet sur la gestion opportuniste des résultats ce résultat a été démontré par plusieurs chercheurs Iatridis, (2008) et Chen et al., (2009).

Le tableau du résultat de régression montre que la variable cash flow est reliée positivement et significativement avec les accruals discrétionnaires au seuil de 10%, la faiblesse des normes IFRS n'entraine pas une augmentation de la gestion de résultat et par la suite l'introduction des normes IFRS améliorer le cash flow des entreprises.

Le coefficient de la variable IFRS*dette est positif et significatif avec les accruals discrétionnaires au seuil de 5%. Ceci suggère que les entreprises ayant adopté les normes IFRS et qui sont les plus endettes, sont celle qui gérèrent les résultats a la hausse. ce résultat peut être interpréter ainsi : Les entreprises gérèrent les résultats a la hausse a fin de respecter les clause contractuelles de dettes ( Defond et al., 1994).

Conclusion

Nous avons étudiés dans notre chapitre l'impact des normes IFRS sur la gestion des résultats dans les entreprises CAC 40.

En mesurant la gestion des résultats par les accruals discrétionnaires et par l'examen de corrélation entre les accruals discrétionnaires et les normes IFRS et d'autres variables nos résultats ont montrent que l'adoption des normes IFRS réduit la manipulation d'une manière partielle car il y a d'autre facteurs comme l'endettement, l'évaluation des actifs et les indicateurs de performance qui peuvent induire la qualité de gestion et augmenter la manipulation comptable.

La gestion des résultats comptables est un procédures très difficiles a éliminer malgré l'existence de plusieurs moyenne de gouvernance et la promulgation des lois.

Chapitre 3: Présence des analystes financières et normes IFRS

Introduction 

Depuis les récents scandales financiers qu'a connu le monde, l'intérêt pour le gouvernement d'entreprise et ses mécanismes et leurs effets sur la performance des entreprises ont pris une dimension nationale qu'internationale du premier rang.

Suite au développement des marchés financiers dans le monde économique la présence des agents externes devient importante pour protéger les investisseurs contre plusieurs risques nous citons, l'auditeur et l'analyste financier ...

L'adoption des normes IFRS pour l'élaboration des comptes consolidés a influencé les pratiques de la gestion des entreprises ainsi que les états financiers. Ceci n'est pas sans influencer sur les analystes financiers qui sont les premiers utilisateurs des états financiers.

De nombreux débats sur l'impact des normes internationales sur le comportement des acteurs économiques tels que les investisseurs, les émetteurs, les analystes ...etc.

De ce fait, Shane et al., (2008) mettent en évidence, que suite a son activité principale notamment les prévisions des résultats futurs, les analystes financiers contribuent à améliorer la transparence des informations financières et la réduction des pratiques opportunistes de la gestion de résultats.

D'autres études empiriques mettent en évidence un comportement de gestion des résultats de la part des dirigeants des entreprises cotées afin d'atteindre les prévisions des analystes financiers ( Affes et houssein, 2008)

Nous allons au cours de ce chapitre présenter l'importance des analystes financiers dans la première section et dans la deuxième section nous décrivons l'impact des analystes sur

Le comportement opportuniste et nous tentons d'analyser empiriquement le rôle des analystes dans la réduction de la gestion de résultat des entreprises.

Section 1: Rôle des analystes financiers dans la gestion des résultats

La communauté financière est composée de plusieurs acteurs qui ont chacun son rôle et sa responsabilité. Parmi ces acteurs nous notons les analystes financiers qui jouent un rôle important dans le marché financier.

La littérature récente s'est focalisée sur l'impact des prévisions des analystes et les recommandations d'achat ou de vente des titres et les décisions d'investissement mais peu de recherches ont été menées sur le rôle des analystes dans le gouvernement de l'entreprise et la gestion des résultats (Degeorge, Jeanjean et Stolowy, 2007).

L'effet de suivi des analystes ou plus précisément l'effet du nombre des analystes suivant une entreprise sur la gestion des résultats reste encore flou et non encore précis car il semble que l'existence des analystes exerce un effet immoral sur la gestion des résultats et peut offrir soit une incitation soit une contrainte a ce comportement opportuniste ou tout simplement ces deux effets peuvent se compenser pour résulter en un effet nul.

La fonction des analystes sur le marché  comme des intermédiaires est devenu de plus en plus importante. Selon la société française des analystes financiers SFAF15(*), l'analyste peut occuper plusieurs types de fonctions :

Les analystes corporate fusions acquisitions leurs mission consiste à trouver des idées de fussions acquisition et cession. Il détecte les opérations de marché comme l'augmentation de capital...

Les analystes corporate private equity consiste à gérer les fonds de son employeur. Il valorise l'entreprise en privilégiant l'approche industrielle et stratégique.

Analyste corporte activité primaire capture la qualité des sociétés cotées et non cotées, en vue d'opération de marché.

Analyste sell-side consiste à chercher et interpréter les informations économiques, comptables et stratégiques et financières propres aux sociétés.

Analyste Buy -side consiste à centraliser et organiser la diffusion des informations.

Analyste crédit doit apprécier la qualité de crédit ou la qualité de secteur présenté sur le marché.

1.1. Fonctions des analystes financiers

D'une manière générale, il est remarquer que la mission de l'analyste consiste à collecter les données privées et publiques sur les sociétés à travers plusieurs sources informationnelles telles que les documents comptables, informations stratégiques, les rencontres privées avec le dirigeant ou les autres parties dans l'entreprise, la présence dans l'assemble générale et le contacte avec les membres après avoir ramassé tous les informations nécessaires. La dite analyste va élabore une recommandation et proposes des prévisions qui doivent être précises et objectifs que possible (Degeorges,et al., 2005 ).

Devant l'importance de cette fonction dans l'entreprise plusieurs pays ont décidé d'organiser cette profession par exemple la fédération européenne des analystes cet organisme qui a pour fonction de cadre la mission il regroupe 14 analystes dans les 24 pays membres parmi ces membres SFAF.

Créée depuis 1996, la SFAF regroupe aujourdhui1600 membres français.

1.2. Présences des analystes financiers

Les analystes financiers représentent un lien indispensable entre l'entreprise et les investisseurs dans les différents secteurs d'activités, de part leurs mission ils contribuent à réduire l'asymétrie d'information et les coûts d'agence (Healy et Palepu, 2001) ceci s'explique par l'analyste à aider d'augmenter la fiabilité de l'information divulguée.

Hope, (2002) et Yu, (2008) ont montré les analystes financiers participent à l'amélioration de la transparence des informations publiées pour que l'entreprise augmente sa performance et par la suite minimise la manipulation comptable.

De même, Yu, (2008) a montré que la liquidité de l'entreprise augmente en présence d'un nombre élevé des analystes, mais d'autre chercheur trouvent que les analystes ayant pour objectifs de collecter les informations de l'environnement, aussi que les analystes financiers sont des mandataires de la richesse. En effet, la présence d'un nombre bien déterminé des analystes augmente la fiabilité des informations divulgué et améliore la structure financière des entreprises, dans le sens ou leur ratio financier diminue.

1.3. Utilité des analystes financières

La mission de l'analyste est une base des informations et une source de décision pour les investisseurs de ce fait la littérature montre que les recommandations et les prévisions émises par les analystes a un contenu informationnel assez important.

Shane et al., (2008) ont montré que le contenu informationnel se fait à travers les études de la réaction de marché et le changement des décisions des investisseurs car la réaction de marché et liées intimement aux informations divulguées.

(Graham et al,. 2005) ont montré que les analystes influencent les décisions des investisseurs de ce faite d'autre auteurs mettent en évidence une stratégie d'investissement fondée sur un consensus de recommandations des analystes offrait aux investisseurs des rentabilités anormales.

Asquith et al., (2005) ont montré que le marché financier réagit considérablement aux prévisions des analystes, ce ci est du que les investisseurs penses que les analystes se sont des agents très compétant et ayant une grande connaissance sur le marché et aussi doués dans l'analyse de la pertinence de l'information disponible et en plus ils valorisent la capacité des analystes de collecter une large variété des informations non disponible sur le marché.

D'autre part les capacités requises des analystes financiers aidant de traiter efficacement afin de déduire une prévision des résultats précises. De même si les analystes valorisent l'effort des informations privées le marché va réagir plus fortement la période précédente (Jegadeech et Kim, 2006 ).

Les recommandations des analystes jouent un rôle primordial s'explique par le rapport de Womack, (1996) qui a montré que les prix de l'action réagissent dans le sens des recommandations des analystes au moment de leurs publications. Les changements va influencer les décisions de la direction, de ce fait le dirigeant perçoivent les analystes comme un des groupes les plus importants qui affectant le prix de l'action des sociétés (Graham et al,. 2005).

L'importance de l'analyste dans les marchés financier a incité les chercheurs de comparer l'utilité des prévisions des analystes financiers par rapport aux annonces des résultats.

Corvig et Low., (2004) ont montré que la réaction de marché Japonais est beaucoup plus importante lors des missions des prévisions des analystes que lors des annonces des résultats et ce vu que ce marché se caractérise par des divulgations d'informations peu fréquentes, les auteurs concluent que la pertinence des annonces des résultats est modeste relativement aux prévisions des analystes financiers.

Si l'analyste modifié les choix des investisseurs et les prévisions influence la prise de décision donc est un outil de grande valeur pour les investisseurs.

1.4. Facteurs améliorant la fonction des analystes financiers

Suite aux scandales financiers le rôle des analystes a été remis en cause, de ce faite plusieurs facteurs peuvent nuire a la qualité des analystes financiers à savoir les méthodes de valorisation utilisées la non adoption de la comptabilité qui est le système d'information la base des prévisions des analystes et le changement des facteurs économiques et la nouveauté de système comptable internationales.

L'expérience joue un rôle non négligeable de ce faite les analystes vont être capable d'identifier plus précisément les spécificités comptable et financiers des sociétés ainsi que les erreurs antérieur son considère comme un moyen d'apprentissage et d'augmentation de la compétence de ces travaux.

Ils vont aussi incorporer dans leurs prévisions toutes informations disponibles et utiles et celle-ci seront de faite plus exacte (Jacib et al., 1999) dans ce sens l'accroissement de l'expérience des analystes auront un accès plus facile a la direction et savoir les informations privés qui ne sont pas disponible s sur la marché et augmenter la qualité de leurs prévisions.

Plusieurs chercheurs ont trouvé qu'il existe une relation négative entre l'exactitude des prévisions de l'analyste et le nombre d'entreprises et de secteurs suivi par lui .l'analyse d'une seul entreprises va permet a l'analyste de comprendre son fonctionnement et faire des prévisions très proche de la réalité.la participations des analystes dans un secteur économique bien déterminer ,il pourrait comprendre ses spécificités et les similarités caractérises les entreprises quoi lui appartient et améliorer ainsi ces prévisions (Brown, 2005).

1.4.1. Affiliation dans les sociétés de bourse

La taille de l'entreprise représente un critère pour l'appartenance des analystes à des sociétés de fait que Les analystes ont un impact sur les marchés boursiers pour celles qui appartient a des grandes sociétés en revanche les analystes qui appartient a des entreprises de petite taille ne peut pas influencer

la présence des analystes financiers a un effet sur les cours boursiers ceci a été démontre par Hong et Kubik ,(2003), en effet les sociétés de grand taille sont capable de présenter a leurs analystes des meilleur conditions et des outils base sur des donner très vaste et pus détaille pour conduire a bien leur mission en pus suite a leurs crédibilité et a leur réputation et a leur canaux de distribution les analystes émises par ces grand sociétés de bourse ont plus d'influence sur le marché boursier .

Orput (2004) a déduit de son travail que les sociétés cotées en bourse et ayant une capacité financière nécessaire recrute les meilleurs analystes.

1.4.2. Comptabilité en faveur des analystes financiers.

Malgré que plusieurs études aient montré que l'incorporation des bénéfices antérieurs améliore les prévisions des analystes financiers et celle considères comme une base de travail (Barth et al., 2004)

Le résultat de l'année précédente des sociétés est pris en compte dans la détermination de résultat futurs remise cause que cette estimation est fausse.

Etant donné que les managers utilisent plusieurs facteurs pour déterminer le montant du résultat de l'entreprise, par exemple la gestion ou la manipulation des résultats ce qui influence le montant de résultat utilise par l'analyste et nuire ces prévisions (Barth et al., 2001).

De ce faite le problème de la fiabilité du résultat joue un rôle important et minimise l'utilisation de ce variable comme une base pour estimer le résultat futur.

Les changements économique et l'introduction des normes comptables internationales IFRS a un effet sur le fonctionnement de l'analyste financier pour cela plusieurs recherches ont considère que l'introduction des normes internationales améliore la mission des analystes.

Les analystes déclarent que l'application des normes comptable IFRS par les sociétés françaises a présenté pour eux un progrès sur plusieurs points :

Les normes IFRS c'est un cadre comptable complet et plus a jour et qui tient compte les mutations de l'environnement économique de divulgue une information financière et comptable plus détaille ce qui aider les analystes à donner une prévision très proche de la réalité et augmente son importante dans l'entreprise.

L'apport des normes international IFRS de la notion de la juste valeur représenter un terrain fertile de la recherche en science comptable de point de vue des chercheurs. Ces chercheurs mettent en évidence que l'utilisation de la juste valeur en adoptant les normes IFRS devrai simplifier l'analyse financière de l'entreprise la plus part des postes sont évaluer sur la base de flux de trésorerie actualisés l'évaluation de entreprises sera intégrée directement dans les comptes présenter selon le référentiel international.

Hodgdon et al., (2008) ont trouvé que l'adoption des normes IFRS et l'obligation de divulgue ces informations selon ce référentiel a une relation négative avec les erreurs de prévisions des analystes de même Hope, (2002) a trouvé que l'obligation de divulgation d'une information sur les méthodes comptables utilisées, imposés par les normes IFRS va réduire l'incertitude des investisseurs et diminue la manipulation comptable et permet aussi de réduire les erreurs de prévisions des analystes. Aussi, Ashbaugh et al., ( 2001) ont expliqué que les normes IFRS réduit les erreurs et améliore la qualité des prévisions et aide les investisseurs d'augmenter les bénéfices.

1.5. Suivi des analystes et contrainte à la gestion des résultats

Les analystes sont des acteurs sur le marché participant au contrôle à l'évaluation et à la diffusion de l'information financière. Ils disposent de connaissances économiques et financières permettant d'appréhender l'entreprise sous tous ses angles.

En effet, l'analyste financier a été défini par Eli Cohen, (1997) comme « un ensemble de concepts, de méthodes et instruments qui permet de formuler une appréciation relative a la situation financière d'une entreprise, aussi aux risques qui affectent au niveau et à la qualité de ses performances »16(*). La théorie assignée aux analystes une fonction de contrôle de l'équipe dirigeante. Elle fournit des informations sur la qualité de management et sur les perspectives de la firme.

L'évaluation a la juste valeur va influencer les conventions de la dette ce qui implique qu'il y a la volatilité dans La majorité des mesures comptables, comme le bénéfices et la liquidité (DeFond et Jiambalvo,1994 ; Sweeney, 1994).

Dans le même sens, la variation des mesures comptables fournit aussi un signal négatif de performance d'entreprise avec implications défavorables pour le comportement de la stockes de l'entreprises, la crédibilité et la réputation du dirigeant (Holthausen, Larcker, & Sloan, 1995).

Devant la variabilité des indicateurs d'évaluation, les directeurs peuvent être motivés à manipulé les comptes (Lambert, 2001) pour ne trouver pas des problèmes au niveau de prises des décisions.

La littérature suggère que les dirigeants ont tendance à prendre part à la gestion du résultat a diminue la possibilité de variation de la convention de la dette. Les directeurs peuvent utiliser l'augmentation des accruals discrétionnaire (Sweeney, 1994). Dû au fait que les contrats de la compensation exécutifs sont souvent Basé sur les documents comptables (Healy, 1985), les directeurs peuvent L'influencer les accruals dans un effort d'améliorer leur réputation et la compensation bénéficie (Shuto, 2007).

Les directeurs avec les contrats d'endettement ayant tendance d'améliorer les résultats quand les bénéfices tombent en dessous le lien inférieur ou augmentent au-dessus le lien supérieur désigné par le plan de la prime, les dirigeant peuvent être inclinés et Sélectionner les méthodes de la comptabilité revenu - décroissantes (Degeorge, Patel, & Zeckhauser, 1999). Il est rapporté que les dirigeant peuvent quelque fois l'emploi intérêts accumulés discrétionnaires pour fortifier la valeur de firme plutôt que leur compensation directoriale (Christie et Zimmerman, 1994).

Dans les certains cas, les contrats exécutifs comptabilité - basés peuvent mener Directeurs agir dans une manière opportuniste, par lequel ils adoptent Les politiques de croissances des revenues qui renforcent leur compensation, même si ils affectent la richesse d'actionnaires négativement. Par exemple, PDG qui serve leurs dernières années pour augmenter les frais de recherche et de développement et par la suite leur compensation (Zahra, 1996).

Les analystes sont considère comme un outil de mécanisme de gouvernance externe en jouant le rôle des contrôleurs externe des dirigeants. ils analysent l'entreprises, son environnement, sa qualité de management .leur existence facilite la compréhension et la diffusion des informations fiable et réduit donc les couts d'agence par une interprétation fiable et rigoureuse des signaux émises par l'entreprise.

Jensen et Mecking,( 1976) ont affirmé que les analystes réduisent les couts d'agences en effet l'analyste financier se voit assigne une importante fonction celle de la contribution à la bonne gouvernance de l'entreprise et contraint ainsi toute décision de gestion des résultats car il est capable de détecter toute manipulation et comportement opportuniste du manager.

Dyck et al., (2005) ont trouvé que les analystes sont plus capables de détecter les fraudes de manipulations que la SEC et les auditeurs. De même (Healy et Palepu, 2001 ) ont affirmé que les informations publiées par les intermédiaires financiers tel que les analystes permettent de détecter l'opportunisme des dirigeants dans les rapports annuels.

Donc l'existence des analystes financiers suivant une entreprise est considérer comme un mécanisme de limitant la latitude managériale et peut ainsi avoir une influence sur la gestion des résultats.

Ces dernières possèdent certains caractéristiques et assument certaines rôles qui leur permettant d'être des contrôleurs efficaces contre la gestion des résultats comptables.

De même toute information diffusée par les analystes doit être fiable et pertinente parce qu'ils peuvent subir une perte de réputation importante en cas de fraude ou de manipulation élevée. Ils amènent à contrôler la qualité du management est détecter tout opportunisme car leur réputation et leur capital humain valoriser avec la précision et l'efficacité de leur analyse.

Section 2 : Impact de la présence des analystes sur la gestion des résultats

Les analystes ce sont des agents externe, et en sous basent sur la théorie concernant la relation entre les analystes financiers et la gestion de résultat indique que cette relation peut être négative dans le cas ou les analystes agissent comme des contrôleurs externe des actions de dirigeants et son comportement contribuer ainsi à réduire la gestion de résultat d'une manière non déterminer (Healy et palepu, 2001; Han et al., 2009).

Nous allons dans ce qui suit présenter l'impact de l'analyste sur la gestion des résultats.

La comptabilité est un système d'information pour toutes les parties prenantes. En effet, elle contribue à la transparence de l'information publiée aux investisseurs et pour réaliser cet objectif il ya plusieurs acteurs qui participe, comme Les analystes qui peuvent imposés des disciplines aux dirigeants ce qui aider à augmenter les profits et réduire le levier financier et augmenter la liquidité ce qui ramène a la limite de la gestion opportuniste des résultats, dans ce cas l'analyste joue un rôle dans le gouvernement de la firme (Knyazeva, 2007 ).

Yu, (2005) a avancé que l'analyste peut être mieux performant dans le contrôle de la réaction des dirigeants et plus avantageux que les mécanismes de gouvernance traditionnels de plus avec leur expertise financières et comptables et leur connaissances dans le domaine des affaires il est capable de détecter d'une manière précis les manipulations existants dans les états financiers d'autre part les informations privés collecter par les analystes va être diffusent pour toutes les parties prenantes .

Les analystes peuvent avoir si les comptes des sociétés reflètent l'image fidele de l'entreprise ce qui lui permet de connaitre les éléments faible dans ces documents et par la suite détecter la gestion opportuniste du dirigeant et contribuer à la réduire (Yu,2008).

Degorges et al., (2007) ont expliqué que le fait de suivie de près la direction et observer tout les changements qui exécute dans la gestion de l'entreprise peut en lui-même détourner les dirigeants de gère le résultat d'une manière opportuniste.

La valorisation des titres sur le marché est un objectif  ultime, de ce fait plusieurs chercheurs ont éprouvé que les analystes s'éloignent de l'entreprise qui utilisent fréquemment la gestion des résultats ce qui ramène a la contribution de la réduction de ce pratique car les entreprises suis par un nombre faible d'analystes sont dévalorises sur le marché et diminue leur part stratégique.

Mais l'information pertinente a un impact de ce faite Dyck et al., ( 2006) ont avancé que la diffusion des informations privés par les analystes est une forme de détection des fraudes et d'encouragement de la réduction de la gestion des résultats pur l'entreprise selon ces auteurs les analystes sont parmi les contrôleurs les plus rapides de la détection des fraudes et ce qui explique la comparaison entre les analystes et les auditeurs externe ce qui a été montré que les analystes détectent plus de deux fois que les auditeurs.

En revanche, les analystes subissent des pressions dans sa mission de différentes sources qui peuvent remettre en cause leur résultat dans la détection et la limitation de la gestion des résultats comptables de l'entreprise qui permet l'analyste en situation de dépendance (Yu, 2008).

2.1. Analystes financiers et incitation à la gestion du résultat

Plusieurs recherches ont examiné les motivations de la gestion des résultats en se référant aux hypothèses de la théorie positive dans le même cadre ,Degorge et Zechkhauser,(

1999) ont ajouté une nouvelle perspective de motivations de la gestion des résultats celle de l'atteinte de certain seuils appelé gestion par les seuils (threshold management)

Jeanjean, (2001) a évoqué la gestion par les seuils comme « une préférence du manager pour une configuration du résultat motivée par un désir d'atteindre certains seuils »17(*)

Degorge,et al., ( 1999) ont identifiées trois seuils dans la procédure de la gestion des résultat parmi les quels nous citons les prévisions des analystes en effet le marché exerce une certaine pression sur le manger pour réaliser des objectifs.de même ( Yu,2006) explique que le gestionnaire va atteindre les prévisions des analystes concernant le résultat de l'exercice.

Les analystes sont considérées ainsi comme les acteurs de la gestion de résultat.ces dernières subisses une pression pur publier des prévisions des bénéfices opportunistes ou d'ignorer tout comportement opportuniste .cet optimisation a été expliquer par la littérature par le désir des analystes de faire une relation avec les responsables .d'autre part l'analyste peut jouer un Rolle dans la publication des information et des prévisions pour augmenter le cours sur le marché ce qui donne une réaction favorable.

Toute publication des bénéfices qui sont inferieur a celui prévue par les analystes sera perçue par le marché comme une mauvaise nouvelle et va réagir négativement .cela montre que l'analyste peut crée une pression excessive sur les dirigeants pour gérer les résultats.

Kothari, (2001) a montré que les bénéfices doivent être évalués d'une manière croissante pour augmenter la valeur de la firme et ne pas perdre ses affaires et leurs clients.

Donc l'analyste élabore ses conseils et ses études en ayant pour objectifs l'intérêt de destinataire (clients, institutionnels...) est donc toujours va anticiper une situation favorable en publiant les prévisions optimistes

2.2. Rémunération des analystes financiers

L'analyste c'est un agent externe lie par un contrat d'agence avec son employeur doit agir dans l'intérêt de ce dernier pour augmenter la rentabilité de la firme ,de même plusieurs recherche montrent que les honoraires des analystes et leur avancement dépendent du degré d'optimiste des prévisions et les analyses et no leurs objectifs Dechow,(2000) , en effet les avancement et l'exactitude des prévisions et les analyses passes importe peu dans la récompense des analystes ce ci à été explique par Hong et Kubik., (2003) d'autre les auteurs montrent que la rémunération de l'analystes et une motivations pour réduire la gestion du résultat.

2.3. Dépendance informationnelle en vers les gestionnaires 

Pour pouvoir publier des analystes de bonne qualité et des prévisions très proche de la réalité il faut réduire la pratique de la gestion opportuniste de dirigeant les analystes donc sont besoin des informations privées et précis sur la société étant donner que ces informations sont détenue par le dirigeant les analystes son obliges de faire des bonnes relations pour connaitre toutes les informations nécessaires ce ci mettre l'analyste devant une situation difficile.

Le dirigeant se trouvé dans l'obligation d'émettre des prévisions conformes aux intérêts des dirigeants et de ne pas révéler l'existence de la gestion de résultat de peine de perdre des informations prives on disponible sur le marché au contraire il doit préserver une bonne réputation a l'égard des investisseurs par la publication des informations transparente et exactes qui permet l'investisseur de changer son avis (Yu, 2008).

Barth et al. (2003) ont considérées l'accès aux informations privées des gestionnaires de l'entreprise comme étant la clause principale de la mauvaise valorisation des accruals par les analystes.

De même, Lim, (2001) a stipulé que la dépendance informationnelle réduit la franchise de l'analyste qui craint de perdre une source essentielle dans la publication des analystes presque exacte ce si s'explique par la non révélation des accruals par les analystes.

2.4. Impact des prévisions des analystes sur la gestion des résultats

Les analystes exercent une pression sur les managers et participer a l'augmentation de la pratique de la gestion des résultats comptables, en effet les dirigeants qui n'arrivent pas à attendre ces prévisions vont le faire en gérant leurs résultats a la hausse Affes et Houssein ,2008 ;Roychowdhury, 2006 Pour les investisseurs et analystes financiers. 

Un questionnaire été déposé en 2007, porté sur 1500 analystes financiers de l'Union Européenne et a montré que 78% de ces derniers trouvent les IFRS plus pertinents lors de l'analyse financière.

55% des entreprises européennes ont positivement réagi et d'une façon directe lors de l'établissement de ces normes.

Lopez et al,.(2002) ont expliqué que Le but d'atteindre les prévisions des analystes s'explique par le faite que les investisseurs attachent une plus grande importante aux prévisions des analystes et le mettre comme un objectifs a attendre et les prennent en considération dans le processus de l'évaluation de l'entreprise.

Toutefois la relation entre le marché et les investisseurs et le résultat publiée, Matsumoto, (2002) a avancé que les firmes cotées sur le marché financier ne doivent pas publiée des résultats négatifs contradictoires avec les attentes des investisseurs

Mais selon des recherches avancée que les la gestion opportuniste après l'adoptions des normes IFRS augmente et diminue la valeur de la firme et à d'autre part un impact sur le montant des cashs flows futurs (Roychowdhury, 2006).

2.5. Analystes financiers et gestion informationnelle

Plusieurs études empiriques ont traité l'impact des analystes financiers sur la gestion des résultats et pour cela nous allons traiter quelles études et plus précisément les plus récentes au niveau de ce problème.

Etant donné que l'analyste constitue le lien entre investisseurs et les managers donc celle-ci va favorise les informations les plus transparentes pour exercer un contrôle et limiter la gestion de résultat comptable.

Han et al.,(2009) ont effectué une étude sur l'impact de nombre des analystes dans le processus de la gestion des résultats celle-ci est mené sur un échantillon de 30 pays non Américaines a cause la spécificité de ce contexte et la non adoption des normes IFRS dans la période de 1992 à 2006 et mesure la gestion de résultat par la valeur absolue des accruals discrétionnaires cette étude montre que le services des analystes augmente dans le cas ou les entreprises publies des informations non précises ,de même ont montré que le nombre des analystes et associe négativement a la valeur absolue des accruals discrétionnaires ce qui permet de conclure qu'en présence d'un nombre élevé des analystes, le dirigeant à tendance de minimiser la manipulation comptable et divulguer une information de qualité.

Il trouve que cette association est forte dans les pays ayant une spécificité juridique et où l'asymétrie informationnelle et forte, la protection des investisseurs est élevée et économie développer et les informations publiées sont la base de prises de décisions adéquate.

Ceci montre que dans un environnement bien déterminé les dirigeants ont une tendance à gérer les accruals d'une manière opportuniste pour améliore la situation de l'entreprises et leur image sur le marché financier.

Yu, ( 2008) test l'impact des analyste sur la gestion de résultat sur un échantillon d'entreprise pendant la période 1998 et 2002 il a utilisé la valeur absolue des accruals discrétionnaire comme mesure de la gestion de résultat et la méthode de moindre carré ordinaire (OLS) pour estimer le modèle il a trouvé que la relation entre l'ampleur des analystes financiers et la valeur absolue des accruals discrétionnaire est significativement négative a l'ordre de 1% ce qui permet de conclure que le nombre des analyste qui suit une entreprise est élevé plus la tendant ce a réduire la gestion des résultats

Ce résultat montre le rôle important de l'analyste financier entant que contrôleur externe de la direction de l'entreprise. De ce fait l'auteur montre que le nombre d'analyste la performance des entreprises, son taux de croissance, réduit la volatilité des chiffres et améliore le fonctionnement de l'entreprises et en agissant sur plusieurs facteurs, les analystes réduisent la gestion de résultat d'autre part Affes et al., (2008) ont montré que le dirigeant recours a la gestion de résultat pour améliore les prévisions des analystes et aussi la volonté de dirigeant d'atteindre les objectifs des analystes

Jeanjean et al., 2009 ; Degeorges et al., 2008 ont mesure le degré de suivi des entreprises par les analystes par la taille ,la performance ,le taux de croissance et la volatilité de cours des actions qui représente les meilleurs indicateurs . De même leurs études montrent plus les pays développes plus la présence et le suivi des analystes a un impact sur la gestion de résultat. Ce qui nous menons a proposer l'hypothèse suivant.

H: Nombre d'analyste diminue la gestion de résultat comptable des entreprises CAC 40.

Pour valider notre hypothèse nous allons représenter dans la troisième section l'étude empirique qui est inspiré du travail de Yu (2008).

Section 3: Etude empirique de l'impact de nombre d'analyste sur la gestion des résultats.

3.1. Présentation de l'échantillon et des données

Dans l'analyse de l'effet des analystes sur la gestion de résultat nous allons utiliser le même échantillon du premier chapitre.

3.2. Variables retenues pour l'analyse de l'échantillon

La variable dépendante

Pour valider notre hypothèse nous allons nous inspiré du modèle de travail de Yu, (2008) qui utilise la valeur absolu des accruals discrétionnaires comme une variable dépendant et l'analyste coverage comme variable indépendant et autres variables de contrôle.  Pour mesure les accruals nous avons utilise le modèle de kothari, (2005) qui est considère par les chercheurs le plus sophistiqué car il tient compte la performance de la firme sa formule est citée dans le premier chapitre.

De ce faite, Les accruals discrétionnaires =accruals totaux - les accruals non discrétionnaires

Les accruals non discretionnaires

DACit=(ATit-ANDit ) /TAit

Les variables indépendantes

Dans notre travail nous utilisons le modèle de (Yu, 2008) pour chercher le nombre d'analystes en fin de l'année dans une firme.

Rcoverage : Est considère par l'auteur comme le résidu de l'équation suivante

Analyst coverage = taille + ROA + croissance + volatilité cash flow +Constante.

Les variables de contrôles

Variables

Définition

Mesure

Taille

Taille de l'entreprise

Se calcule par le logarithme de la capitalisation boursière

ROA

La rentabilité comptable

Bénéfice net / capitaux propres

Croissance

Croissance

Taux de croissance des Actifs

Cash flow

cash flow d'exploitation

Cash flow d'exploitation /total actif

Constante

Terme résiduel

Apres la régression

Tableau 11 : variables indépendantes du modèle 3

Variable

Taill

Cash

Croi

ROA

Rcov

Taill

1,000

 
 
 
 

Cfep

-0,046

1,000

 
 
 

Croi

0.001

-0,165

1,000

 
 

ROA

-0,246

0,096

-0,038

1,000

 

Rcov

-0,054

0,034

0,035

-0,1121

1,000

Tableau 12 : Matrice de corrélation du modèle 3

Il ya une corrélation positive en la variables Rconverage et les cash flows et la croissance des entreprises CAC 40.

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

Taill

-3.73

-1.13

3.29

0.2582

Cfep

-3.41

-17.85916

1.91

0.0000

Croi

1.30

1.755

1.35

0.9923

ROA

2.21

3.08

0.72

0.4714

C

4.555

2.12

2.15

0.0000

Tableau 13: Résultats de Régressions pour obtenir les nombres des analystes

Le résultat de régression de ce modèle monte que la constante a un coefficient positive est significative a l'ordre de 1%.

3.3. Spécificité du modèle

| accd_kit | = áit+ â residuel coverage it + ë V contrôle itit

á t : effet fixe de temps ; åit : terme d'erreur

Variables

Définition

Mesure

Taill

Taille de l'entreprise

Se calcule par le logarithme de la capitalisation boursière

ROA

La rentabilité comptable

Bénéfice net / capitaux propres

Croi

Croissance

Taux de croissance des Actifs

Cfep

cash flow d'exploitation

Cash flow d'exploitation /total actif

Cons

Terme résiduel

Apres la régression

Tableau 14 : variables indépendantes du modèle 4

Variable

Observation

Moyenne

Ecart type

Min

Max

| accd |

360

0,082

0,096

0,0007

0,9897

RESI

360

0,453

0, 564

0,654

10,654

ROA

360

4,875

4,251

0,04577

24,400

Croi

360

0,569841

6,788301

-0, 97562

125,2609

Cfep

360

10,02006

1,590379

7,204885

18,52261

Taill

360

0,60589

0,419378

0,03415

3,6609

Tableau 15: Statistique descriptive du modèle 4

Variables

Taill

ROA

Croi

Cfep

|accd|

Taill

1,000

 
 
 
 

ROA

-0.2471

1,000

 
 
 

Croi

0,001

-0.0390

1,000

 
 

Cfep

-0.046

0.116

-0.016

1,000

 

|accd|

-0,0975

0,0213

-0,0272

0,0267

1,000

Tableau 16: Matrice de corrélation du modèle 4

La valeur absolue des accruals discrétionnaires est corrèle négativement avec la taille et la croissance ce qui explique que la manipulation comptable influencé le développement économiques des firmes et les gestionnaires utilisant les accruals pour manipuler le résultat.

3.4. Test empirique résultats et interprétation

Figure3 : Variation de la valeur absolue des Accruals discrétionnaires

Pour estimer ce modèle, nous avons utilisé le logiciel approprié vu sa performance dans l'estimation des régressions portant sur les donnes de Panel. Nous avons recours a la régression linéaire généralisée. En plus l'estimation des données en panel permet de spécifier si l'effet individuel observable est fixe ou aléatoire. Pour tester nous avons d'abord effectué le test de stationnarité et nous trouvons que nos les variables sont stationnaire aussi nous avons appliqué le teste d'Hausman et ce de Multiplicateur de Lagrange. Nous avons dés lors constaté que nous devons privilégier l'adoption d'un modèle à effet aléatoire. Ceci est expliqué par la valeur de Chi (2) qui est significative au seuil 5%.

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.  

Cons

-0,00018***

0,00339

4,14

0,0000

ROA

-0,00018***

0.00214

-3,09

0.0009

Croi

-0.000371

0.000754

-0.49

0.6234

Cfep

0.062101**

0.030756

2.01

0.0442

Taill

-0.020837

0.012547

-1.66

0.0977

***significativé à 1% ** significativé à 5% * significativé à 10%

Tableau  17: Résultats de régressions des nombres d'analystes et GR

D'après ce tableau nous pouvons remarquer qu'il existe une relation négative et significative entre la variable R.coverage résidus et la valeur absolue des accruals discrétionnaires au seuil de 1% ceci indique que l'augmentation des nombre d'analyste entraine une réduction de la gestion des résultats ce résultat confirme notre hypothèse et corrobore avec les travaux de Yu (2008) et de Hang et al., (2009).

La variable ROA est liée négativement et significativement avec la valeur absolue des accruals discrétionnaires au seuil de 1%. Ce résultat peut être interpréter ainsi : les entreprises non rentables sont celles qui gèrent le plus les résultats ceci est corrobore avec les travaux de Degeorge et al., (2007).

Par ailleurs le coefficient associes a la variables la variable Cfex et positif et significatif au seuil de 5%. Ceci suggère que les entreprises qui génèrent les cash flows d'exploitation élevés sont également qui gèrent le plus les résultats. Ceci corrobore avec les travaux de littérature antérieure de Gul et al (2003).

Conclusion

Nous avons étudié dans ce chapitre l'impact des normes IFRS sur la présence des analystes financiers dans les entreprises CAC 40.

En mesurant la gestion des résultats par la valeur absolue des accruals discrétionnaires et par l'examen de corrélation entre la valeur absolue des accruals discrétionnaires et le nombre d'analyste par firmes d'autres variables nos résultats nous montrons que la présence des analystes dans l'entreprise réduit la manipulation et limite le pouvoir discrétionnaires des dirigeants.

Ce résultat confirme notre hypothèse et corrobore avec les travaux de Yu (2008) et de Hang et al., (2009) ce qui montre que la valeur des agents externe comme l'analyste peut participer à la gouvernance des entreprises.

Conclusion générale

Le travail présenté a pour intérêt d'expliquer l'impact des normes IFRS sur la gestion des résultats dans les sociétés cotées en bourse CAC40 tout en interprétant l'impact de ces normes sur la qualité de l'information financière et comptable, leurs effets sur le comportement des gestionnaires et l'influence des analystes financiers sur la gestion opportuniste du dirigeant.

Objectifs de la recherche :

L'objectif de notre recherche est d'étudier la qualité de l'information comptable avant et après l'adoption des normes IFRS.

Notre deuxième objectif est d'étudier l'impact de l'adoption des normes IFRS sur le comportement de gestion des résultats.

Notre troisième objectif est d'examiner si le suivi des entreprises par les analystes financiers permet de contraindre le comportement de gestion des résultats.

En effet, notre choix du contexte français est basé sur les mutations qui caractérisent la France, comme un pays appartenant à l'union européenne, ceci suite à l'obligation de l'adoption des normes IFRS en 2005 et les changements de l'environnement des entreprises.

En fait, les sociétés du CAC40 sont caractérisées par la préparation des états financiers consolidés, ce qui montre que la comptabilité a une place importante dans le fonctionnement du marché financier. Les changements après l'adoption des IFRS va élargir le champ d'application des dirigeants et par la suite leurs pouvoirs décisionnels.

Nous avons présenté dans un premier chapitre la théorie positive de la comptabilité qui insiste sur l'importance des informations de qualité pour les investisseurs afin de leur permettre de prendre les décisions adéquates d'investissements. Puis, nous avons exposé une synthèse des études empiriques testant la relation entre la qualité de l'information mesurée par le proxy « accruals quality » et les normes IFRS. Les résultats obtenus montrent que l'adoption des normes IFRS fait augmenter la qualité de l'information comptable.

Ensuite, nous avons présenté l'utilité de la théorie d'agence dans l'explication de l'opportunisme du dirigeant suite à l'adoption des normes IFRS. Les résultats montrent que l'adoption des normes IFRS participe à l'amélioration de la qualité de l'information comptable. Ce résultat parait logique du moment où l'espace discrétionnaire du dirigeant va diminuer. Les études empiriques montrent que les normes IFRS ne limitent pas d'une manière générale le pouvoir discrétionnaire du dirigeant.

Nous sommes parvenus à montrer que l'évaluation à la juste valeur dans le contexte français pose un grand problème pour les comptables ainsi que les financiers car elle influence les indicateurs de mesure et par la suite la nature de décision.

Pour en finir, nous avons essayé de présenter le rôle des analystes financiers comme des agents externes et leurs effets sur la décision du dirigeant dans l'entreprise. En effet, nous avons mené notre analyse empirique sur la mesure de la présence des analystes par le terme résiduel du modèle analyste coverage et la valeur absolue des accruals discrétionnaires et nous avons trouvé que l'analyste réduit la manipulation comptable par l'utilisation des documents comptables dans la réalisation de ses prévisions.

Néanmoins, comme toute recherche notre travail présente des limites. D'une part, la taille de notre échantillon est réduite car l'étude est limitée au contexte français. Ceci s'explique par l'indisponibilité des données pour les autres pays de l'UE. D'autre part, le travail ne prend en considération que les sociétés ayant des spécificités comptables bien définies à savoir les amortissements et les provisions.

Il serait donc intéressant d'intégrer dans de futures recherches les variables de gouvernance qui reflètent les traits comportementaux des dirigeants ainsi que d'autres mesures de la gestion du résultat.

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Listes des Tableaux

Tableau 1 : Variables indépendantes du modèle 1.............................................30

Tableau 2: Statistiques descriptives du modèle 1..............................................31

Tableau 3 : Tableau des Fréquences du modèle 1..............................................31

Tableau 4: Matrice de corrélation du modèle 1................................................32

Tableau 5 : Résultat des régressions de la qualité d'information et normes IFRS....34

Tableau 6 : Variables indépendantes du modèle 2............................................. 62

Tableau 7 : Statistiques descriptives du modèle 2..............................................63

Tableau 8 : Tableau des fréquences du modèle 2...............................................64

Tableau 9 : Matrice de corrélation du modèle 2................................................64

Tableau 10 : Résultats des Régressions des normes IFRS et GR............................66

Tableau 11 : Variables indépendantes du modèle 3............................................88

Tableau 12 : Matrice de corrélation du modèle 3..............................................88

Tableau 13: Résultats de Régressions pour obtenir les nombres des analystes.........89

Tableau 14 : Variables indépendantes du modèle 4...........................................89

Tableau 15: Statistique descriptive du modèle 4..............................................90

Tableau 16: Matrice de corrélation du modèle 4.............................................90

Tableau  17: Résultats de régressions des nombres d'analystes et GR....................91

Listes des figures

Figure 1 :   Variation de la qualité des Accruals...............................................32

Figure 2 : Variation des Accruals discrétionnaires...........................................65

Figure 3 : Variation de la valeur absolue des Accruals discrétionnaires ................ 90

Annexes

1. Liste des normes IAS/ IFRS

IFRS 1

Première application des normes IFRS

IAS 21

Effets de variations des cours de monnaies étrangères

IFRS 2

Paiement en actions

IAS 23

Couts d'emprunts

IFRS 3

Regroupement des entreprises

IAS 24

Information relatives aux parties liées

IFRS 4

Contrats d'assurance

IAS 26

Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite

IFRS 5

Actifs non courants destines a être cédés, abandon d'activités

IAS 27

Etats financiers consolidés et individuels

IFRS 6

Prospective et évaluation des ressources minérales

IAS 28

Participations associes

IFRS 7

Instruments financiers : information à fournir

IAS 29

Information financière dans les économies hyper inflationnistes

IFRS 8

Secteurs opérationnels

IAS 31

Participations dans les co-entreprises

IAS 1

Présentation des états financiers

IAS 32

Instruments financiers : information à fournir et présentation

IAS 2

Stocks

IAS 33

Résultat par actions

IAS 7

Tableau des flux de trésorerie

IAS 34

Information financière intermédiaires

IAS 8

Méthodes comptables, changements d'estimations et corrections d'erreurs

IAS36

Dépréciations d'actifs

IAS 10

Evénements postérieurs à la date de clôture

IAS37

Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels

IAS 11

Contrats de construction

IAS38

Immobilisations incorporelles

IAS 16

Immobilisations corporelles

IAS39

Instruments financiers : comptabilisation et évaluation

IAS 17

Contrats de locations

IAS40

Immeubles de placements

IAS 18

Produits des activités ordinaires

IAS41

Agriculture

IAS 19

Avantages au personnel

IAS 20

Comptabilisation des subventions publique et informations à fournir sur l'aide publique

2. Liste des entreprises CAC 40

Accor

Sanofi aventis

Air liquide

Suez environnement

Alcatel-lucent

Total

Alstrom

Vallorec

Arcelor mital

Veolia environnement

Bouygues

Vinci

Danone

Vivendi

Essilor

Gaz de France

France telecom

France telecom

GDZ suez

AXA

Air France KLM

DXIA

Carrefour

CAP GEMIMI

L'oreal

Lagardère

LVMH

Schneider electric

Lafarge

Stimcroelectronics

Michelin

Unibail -rodamco

PPR

Renault

Peugeot

sain gobain

3: Résultats des estimations

Etude empirique du modèle 1: Qualité d'information et normes IFRS

Variable | Obs Mean Std. Dev. Min Max

-------------+------------------------------------------------------------------

aq | 360 -.04606 .086451 -.88169 .61597

bn | 360 12.42039 2.172793 0 16.91371

Taille | 360 7.38632 .516200 6.173573 8.91791

Croissance | 360 .51401 6.795071 -1.01178 125.2609

Dette | 360 .60248 .3749126 .03415 3.288881

| aq bn ifrs taille croiss~e dette

-------------+-------------------------------------------------------------------

aq | 1.0000

bn | -0.0117 1.0000

ifrs | 0.1237 0.0487 1.0000

taille | -0.0961 0.3415 0.1020 1.0000

croince | 0.0325 0.0520 -0.0495 0.2120 1.0000

dette | 0.0082 0.1044 -0.0886 0.2231 0.0047 1.0000

Fixed-effects (within) regression Number of obs = 360

Group variable: id Number of groups = 36

R-sq: within = 0.4719 Obs per group: min = 1

between = 0.3721 avg = 9.3

overall = 0.3210 max = 10

F(5,292) = 10.73

corr(u_i, Xb) = 0.0343 Prob > F = 0.0000

-------------------------------------------------------------------------------------

aq | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+----------------------------------------------------------------------

cronce | .05668 .006461 8.61 .000461 -.0005134 .002254

ifrs | -.036007 .016830 -2.13 .03330 .0067601 .046170

taille | .461891 .052808 8.74 .000012 .049839 -.004714

dette | -.017897 .602504 -0.52 .034323 .013905 .037544

bn | .036942 .020438 0.55 .072076 -.0037697 .005550

_cons | .006739 .005856 1.15 .250923 -.0275929 .279895

Random-effects GLS regression Number of obs = 360

Group variable: id Number of groups = 36

R-sq: within = 0.1505 Obs per group: min = 1

between = 0.2523 avg = 9.3

overall = 0.1731 max = 10

Random effects u_i ~ Gaussian Wald chi2(5) = 68.46

corr(u_i, X) = 0 (assumed) Prob > chi2 = 0.0000

--------------------------------------------------------------------------------------

aq | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+-----------------------------------------------------------------------

croice | .0057900 .000653 8.91 0.0052 -.0006836 .001877

ifrs | -.0242343 .009238 -2.62 0.009 .0061283 .042340

taille | .0112319 .010406 1.08 0.337 -.0421488 -.001355

dette | -.001770 .036266 -.49 0.11 .2000031 .342163

bn | .0009113 .002198 0.41 0.679 -.0033983 .005221

cons | .1019346 .071894 1.42 0.156 -.0389765 .242845

---- Coefficients ----

| (b) (B) (b-B) sqrt(diag(V_b-V_B))

| eq1 . Difference S.E.

-------------+----------------------------------------------------------------

croisce | .05668 .00579 .05089 .0256394

bn | .036942 -.0242343 .012713 .0012319

ifrs | -.024234 .0009113 .023323 .0026421

dette | -.017897 -.001770 -.01612 .0101931

------------------------------------------------------------------------------

b = consistent under Ho and Ha; obtained from xtreg

B = inconsistent under Ha, efficient under Ho; obtained from xtreg

Test: Ho: difference in coefficients not systematic

chi2(5) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)

= 9.84

Prob>chi2 = 0.0798

(V_b-V_B is not positive definite)

Breusch and Pagan Lagrangian multiplier test for random effects

aq[id,t] = Xb + u[id] + e[id,t]

Estimated results:

| Var sd = sqrt(Var)

---------+-----------------------------

aq | .0079685 .0892667

e | .0066036 .0812624

u | 0 0

Test: Var(u) = 0

chi2(1) = 0.16

Prob > chi2 = 0.6927

Etude empirique du modèle 2: Normes IFRS et gestion du résultat

Variable | Obs Mean Std. Dev. Min Max

------------- +--------------------------------------------------------------------

accd_k | 360 -.034426 .122163 -.9808009 .7443

croissance | 360 .569841 6.788301 -.9756227 125.2609

profitabilit | 360 8.634400 20.075860 -.6310300 275.6764

taille | 360 .605896 .419378 .0341552 3.6609

levrage | 360 .602485 .374912 .0034150 3.2888

Cash | 360 11.01967 1.577148 8.212839 19.0123

profitabli~s | 360 4.918336 20.222060 -.631030 275.6764

ifcroiss | 360 .0641394 .448361 -.896317 7.5648

ifrlevrage | 360 .122189 .329340 0 2.7279

| accd_k ifrs croiss~e profit~t taille levrage cash

-------------+---------------------------------------------------------------------------

accd_k | 1.0000

ifrs | -0.0233 1.0000

croissance | 0.0411 -0.0493 1.0000

profitabilit | -0.0383 0.1491 -0.0115 1.0000

taille | 0.0020 -0.0540 0.0010 -0.1119 1.0000

levrage | 0.0132 -0.0773 0.0031 -0.1240 0.9142 1.0000

cash | 0.0588 0.0762 -0.0165 0.0858 -0.0468 -0.0493 1.0000

profitabli~s | -0.0383 0.2983 -0.0104 0.9621 -0.0962 -0.1098 0.0760

ifcroiss | 0.0148 0.1754 0.0554 0.08721 -0.0875 -0.0769 0.0423

levrage | -0.0102 0.0767 0.0231 0.3350 0.341 1.0000 -0.0643

| profit~s ifcroiss levrage

-------------+---------------------------

profitbli~s | 1.0000

ifcroiss | 0.1178 1.0000

levrage | -0.138 0.068 1.0000

Fixed-effects (within) regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.1780 Obs per group: min = 6

between = 0.1543 avg = 7.4

overall = 0.1413 max = 10

F(9,222) = 0.71

corr(u_i, Xb) = -0.4375 Prob > F = 0.6995

------------------------------------------------------------------------------------------

accd_k | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+---------------------------------------------------------------------------

ifrs | -.0246726 .0096084 -2.57 0.011 -.0057622 .043583

croisnce | .3140822 .161414 1.95 0.053 -.0040334 .6321977

profitbilit | .0005364 .0014138 0.38 0.704 -.0022346 .0033073

taille | .0144128 .0382839 0.38 0.707 -.0606223 .0894478

cash | -.0049507 .004155 -1.19 0.233 -.0130945 .003193

proabli~s | -.0003029 .0014492 -0.21 0.834 -.0031433 .0025375

ifcros | -.0061978 .0148235 -0.42 0.676 -.0352513 .0228557

levrge | -.0180318 .0429128 -0.42 0.674 -.1021393 .0660757

_cons | .0156289 .048055 0.33 0.745 -.0785573 .109815

Random-effects GLS regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.4901 Obs per group: min = 10

between = 0.6430 avg = 10.0

overall = 0.5703 max = 10

Random effects u_i ~ Gaussian Wald chi2(8) = 3.09

corr(u_i, X) = 0 (assumed) Prob > chi2 = 0.9285

-------------------------------------------------------------------------------------------

accd_k | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+-----------------------------------------------------------------------------

ifrs | -.058871 .029733 -1.98 0.0941 -4.539062 4.690386

croissance | .000785 .000214 3.66 0.0003 -.0636778 .079189

prtabilit | .0210044 .10871 1.93 0.0532 1.010623 1.070186

taille | .014526 .023881 0.60 0.5434 5.353062 6.713565

levrage | -.017526 .030370 -0.56 0.5701 -7.103724 5.574715

cash | -.0004939 .002698 -1.83 0.0680 -.9585417 .430451

probli~s | -.000313 .000833 -0.37 0.7076 -.0130945 .003193

ifcroiss | -.006267 .009539 -0.65 0.5116 -.6830548 6.402178

ifrvrage | .006453 .032688 1.99 0.0048 .922653 2.863893

_cons | .0149093 .032047 0.46 0.6422 .94024 .718268

---- Coefficients ----

| (b) (B) (b-B) sqrt(diag(V_b-V_B))

| eq1 . Difference S.E.

-------------+----------------------------------------------------------------

ifrs | -.058871 -.0246726 .0588495 .0385626

croince | .000785 .3140822 -.0000806 .0004119

profiilit | .0210044 .0005364 .0008235 .0020131

taille | .014526 .0144128 .0299021 .0813487

levrage | -.017526 -.0180318 -.0681129 .0851662

cash | -.0004939 -.0049507 -.0085122 .0269796

prabli~s | -.000313 -.0003029 -.0012538 .0017414

ifcroiss | -.006267 -.0061978 .0231808 .0395474

------------------------------------------------------------------------------

b = consistent under Ho and Ha; obtained from xtreg

B = inconsistent under Ha, efficient under Ho; obtained from xtreg

Test: Ho: difference in coefficients not systematic

chi2(8) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)

= 9.43

Prob>chi2 = 0.3070

Breusch and Pagan Lagrangian multiplier test for random effects

accd_k[ent,t] = Xb + u[ent] + e[ent,t]

Estimated results:

| Var sd = sqrt(Var)

---------+-------------------------------

accd_k | .014924 .1221636

e | .0154479 .1242897

u | 0 0

Test: Var(u) = 0

chi2(1) = 11.88

Prob > chi2 = 0.000

Etude empirique du modèle 3: Détermination de nombre analystes par firme

Variable | Obs Mean Std. Dev. Min Max

-----------+----------------------------------------------------------------------

rcov | 360 5.613889 2.418205 1 9

taille | 360 .6058965 .419378 .03415 3.6609

roa | 360 4.378594 1.927911 .40764 9.2317

croissce | 360 .5698414 6.788301 -.97562 125.2609

cash | 360 11.01967 1.577148 8.2128 19.0123

| taille cash croissce roa rcov

--------+---------------------------------------------------------

taille | 1.0000

cash | -0.460 1.0000

croince | 0.0015 -0.165 1.0000

roa | -0.246 0.0960 -0.3822 1.0000

rcov | -0.054 0.3479 0.3514 -0.1121 1.0000

Fixed-effects (within) regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.3485 Obs per group: min = 1

between = 0.2994 avg = 8.2

overall = 0.2001 max = 10

F(4,32) = 9.72

corr(u_i, Xb) = -0.5571 Prob > F = 0.0000

-----------------------------------------------------------------------------------------

rcov | Coef. Std. Err. t P>|t| [95% Conf. Interval]

-------------+-------------------------------------------------------------------------

taille | -.098447 .5209622 -0.19 0.851 -1.159612 .9627184

cash | 1.053572 .2001723 5.26 0.000 .6458343 1.46131

croince | .0189151 .2915541 0.06 0.949 -.5749612 .6127914

roa | -.084959 .1014965 -0.84 0.409 -.2917006 .1217826

_cons | -7.841406 2.450555 -3.20 0.003 -12.83302 -2.849788

Random-effects GLS regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.6950 Obs per group: min = 1

between = 0.7592 avg = 8.2

overall = 0.5941 max = 10

Random effects u_i ~ Gaussian Wald chi2(4) = 41.27

corr(u_i, X) = 0 (assumed) Prob > chi2 = 0.0000

------------------------------------------------------------------------------------------

rcov | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+----------------------------------------------------------------------------

cash | .6390153 .1580866 4.04 0.000 .3291714 .9488593

taille | -2.475195 1.075196 -2.30 0.021 -4.58254 -.3678497

croince | -.6266269 .5946893 -1.05 0.292 -1.792196 .5389427

roa | .3182828 .127994 2.49 0.013 .0674191 .5691464

cons | -2.810399 1.690312 -1.66 0.096 -6.12335 .5025514

---- Coefficients ----

| (b) (B) (b-B) sqrt(diag(V_b-V_B))

| eq1 . Difference S.E.

-------------+----------------------------------------------------------------

taille | -.098447 -2.475195 2.376748 .154578

cash | 1.053572 .6390153 .4145566 .1227909

crance | .0189151 -.6266269 .645542 .004578

roa | -.084959 .3182828 -.4032418 .201548

------------------------------------------------------------------------------

b = consistent under Ho and Ha; obtained from xtreg

B = inconsistent under Ha, efficient under Ho; obtained from xtreg

Test: Ho: difference in coefficients not systematic

chi2(4) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)

= -95.73 chi2<0 ==> model fitted on these

data fails to meet the asymptotic

assumptions of the Hausman test;

see suest for a generalized test Estimated results:

| Var sd = sqrt(Var)

---------+-----------------------------

rcov | 3.754878 1.937751

e | .3682473 .6068338

u | 0 0

Test: Var(u) = 0

chi2(1) = 25.90

Prob > chi2 = 0.0000

Etude empirique du modèle 4: Présence des analystes et gestion du résultat

Variable | Obs Mean Std. Dev. Min Max

-------------+-------------------------------------------------------------

accd_k | 360 .0823296 .0965164 .0000897 .9808

taill | 360 -.0344268 .1221636 -.9808009 .7443

croissace | 360 .5698414 6.788301 -.9756227 125.2609

casvolatile | 360 10.02006 1.590379 7.204885 18.5226

taille | 360 .6058965 .419378 .0341552 3.6609

| accd_k taille croissce cash roa

-----------+--------------------------------------------------------

accd_k | 1.0000

taille | -0.0975 1.0000

croissce | -0.0272 0.0010 1.0000

cash | 0.0252 -0.0468 -0.0165 1.0000

roa | 0.0213 -0.2471 -0.0390 0.1161 1.0000

Fixed-effects (within) regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.350 Obs per group: min = 10

between = 0.277 avg = 10.0

overall = 0.290 max = 10

F(4,320) = 0.28

corr(u_i, Xb) = -0.0589 Prob > F = 0.8904

-----------------------------------------------------------------------------------------

accd_k | Coef. Std. Err. t P>|t| [95% Conf. Interval]

-------------+|--------------------------------------------------------------------------

resid| -.000180 .00339 -4.14 0.0000 -.0563903 .0763608

roa| -.0000856 .0014517 -0.27 0.0090 -.0032416 .0024704

croisse | -.0003361 .0007685 -0.44 0.6621 -.001848 .0011758

cash | .0049878 .0108671 0.46 0.6472 -.0163923 .0263678

taille | -.0147646 .0187175 -0.79 0.0443 -.0515895 .0220603

_cons | .0386739 .1209548 0.32 0.7495 -.1992931 .2766409

Random-effects GLS regression Number of obs = 360

Group variable: ent Number of groups = 36

R-sq: within = 0.531 Obs per group: min = 10

Between = 0.618 avg = 10.0

Overall = 0.571 max = 10

Random effects u_i ~ Gaussian Wald chi2(4) = 2.84

corr(u_i, X) = 0 (assumed) Prob > chi2 = 0.5848

---------------------------------------------------------------------------------------

accd_k | Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]

-------------+------------------------------------------------------------------------

resid| -.00018 .00339 -4.14 0.0001 -.0563903 .0763608

roa | -.000014 .00214 -3.09 0.0009 -.0029102 .0019695

croissce | -.000371 .000754 -0.49 0.6234 -.0018230 .0010878

cash | .062101 .030756 2.01 0.0442 -.0062750 .0094527

taille | -.020837 .012547 -1.66 0.0977 -.0485797 .0057565

_cons | .0386739 .12095 0.32 0.3495 -.1992931 .2766409

---- Coefficients ----

| (b) (B) (b-B) sqrt(diag(V_b-V_B))

| eq1 . Difference S.E.

-----------+-------------------------------------------------------------------------

roa | -.0003856 -.0004703 .0000848 .0007468

croisce | -.0003361 -.0003676 .0000315 .000198

cash | .0049878 .0015889 .0033989 .0100993

taille | -.0147646 -.0214116 .006647 .0125778

b = consistent under Ho and Ha; obtained from xtreg

B = inconsistent under Ha, efficient under Ho; obtained from xtreg

Test: Ho: difference in coefficients not systematic

chi2(4) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)

= 0.55

Prob>chi2 = 0.9688

Breusch and Pagan Lagrangian multiplier test for random effects

accd_k[ent,t] = Xb + u[ent] + e[ent,t]

Estimated results:

| Var sd = sqrt(Var)

---------+-----------------------------

accd_k | .0093154 .0965164

e | .00883 .0939682

u | .0006461 .0254188

Test: Var(u) = 0

chi2(1) = 3.97

Prob > chi2 = 0.046

Tables des Matières

DÉDICACES 3

REMERCIEMENTS 4

SOMMAIRE 4

LISTE DES ABRÉVIATIONS 6

INTRODUCTION GÉNÉRALE 7

CHAPITRE 1: QUALITÉ D'INFORMATION ET NORMES IFRS 10

INTRODUCTION 10

SECTION 1 : CONTRIBUTION DES NORMES INTERNATIONALES DANS L'ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE 12

1.1. NORMES IFRS ET LA CULTURE D'ENTREPRISES 14

1.1.1. Contexte Américain 14

1.1.2. Contexte européen 15

1.2. NORMES IFRS ET APPORT INFORMATIONNEL 15

SECTION 2 : COMPORTEMENT MANAGÉRIAL ET QUALITÉ D'INFORMATION 19

2.1. CARACTÉRISTIQUES DE L'INFORMATION COMPTABLES 21

2.1.1. Intelligibilité 21

2.1.2. Pertinence 21

2.1.3. Fiabilité 21

2.1.4. Comparabilité 22

2.2. NORMES IFRS ET SOURCES D'INFORMATION 22

2.2.1. Évaluation des actifs 23

2.2.2. Développement de marché 23

2.2.3. Gestion de résultat et communication financière 24

2.2.4. Choix comptables et divulgation d'information 25

SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE LA QUALITÉ D'INFORMATION EN PRÉSENCE DES NORMES IFRS DANS LE CADRE DES CAC 40. 29

3.1. PRÉSENTATION DE L'ÉCHANTILLON ET DES DONNÉES 29

3.2. VARIABLE POUR L'ANALYSE DE L'ÉCHANTILLON 29

3.3. SPÉCIFICITÉ DE MODÈLE 31

3.4. TEST EMPIRIQUE RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION 31

CONCLUSION 36

CHAPITRE 2: IMPACT DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 37

INTRODUCTION: 37

SECTION1 : GESTION DE RÉSULTAT : CONCEPT ET MESURE 39

1.1. DÉFINITION DE LA GESTION DES RÉSULTATS 39

1.2. GESTION DES RÉSULTATS : BÉNÉFIQUE OU OPPORTUNISTE 42

1.3. NORMES IFRS ET ENVIRONNEMENT FRANÇAIS 43

1.4. CHOIX COMPTABLES ET LES IFRS 49

SECTION 2: INFLUENCE DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 50

2.1. MOTIVATIONS DE LA GESTION DU RÉSULTAT 50

2.2. DIFFÉRENCE ENTRE GESTION ET MANIPULATION DES RÉSULTATS COMPTABLES 52

2.3. MESURES DE LA GESTION DU RÉSULTAT 53

2.4. REVUE DE LITTÉRATURE ET DÉVELOPPEMENT D'HYPOTHÈSE 55

2.5. ETUDES EMPIRIQUES ANTÉRIEURES 58

SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE L'EFFET DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS DANS LE CADRE DES CAC 40 62

3.1. PRÉSENTATIONS DE L'ÉCHANTILLON ET DES DONNÉES 62

3.2. VARIABLES RETENUES POUR L'ANALYSE DE L'ÉCHANTILLON 62

3.3. SPÉCIFICITÉ DU MODÈLE 63

3.4. TEST EMPIRIQUE, RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION 63

CONCLUSION 68

CHAPITRE 3: PRÉSENCE DES ANALYSTES FINANCIÈRES ET NORMES IFRS 69

INTRODUCTION 69

SECTION 1: RÔLE DES ANALYSTES FINANCIERS DANS LA GESTION DES RÉSULTATS 70

1.1. FONCTIONS DES ANALYSTES FINANCIERS 71

1.2. PRÉSENCES DES ANALYSTES FINANCIERS 71

1.3. UTILITÉ DES ANALYSTES FINANCIÈRES 72

1.4. FACTEURS AMÉLIORANT LA FONCTION DES ANALYSTES FINANCIERS 74

1.5. SUIVI DES ANALYSTES ET CONTRAINTE À LA GESTION DES RÉSULTATS 77

SECTION 2 : IMPACT DE LA PRÉSENCE DES ANALYSTES SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 80

2.1. ANALYSTES FINANCIERS ET INCITATION À LA GESTION DU RÉSULTAT 81

2.2. RÉMUNÉRATION DES ANALYSTES FINANCIERS 83

2.3. DÉPENDANCE INFORMATIONNELLE EN VERS LES GESTIONNAIRES 83

2.4. IMPACT DES PRÉVISIONS DES ANALYSTES SUR LA GESTION DES RÉSULTATS 84

2.5. ANALYSTES FINANCIERS ET GESTION INFORMATIONNELLE 85

SECTION 3: ETUDE EMPIRIQUE DE L'IMPACT DE NOMBRE D'ANALYSTE SUR LA GESTION DES RÉSULTATS. 87

3.1. PRÉSENTATION DE L'ÉCHANTILLON ET DES DONNÉES 87

3.2. VARIABLES RETENUES POUR L'ANALYSE DE L'ÉCHANTILLON 87

3.3. SPÉCIFICITÉ DU MODÈLE 89

3.4. TEST EMPIRIQUE RÉSULTATS ET INTERPRÉTATION 90

CONCLUSION 93

CONCLUSION GÉNÉRALE 94

BIBLIOGRAPHIE 97

LISTES DES TABLEAUX 109

LISTES DES FIGURES 110

ANNEXES 111

1. LISTE DES NORMES IAS/ IFRS 111

2. LISTE DES ENTREPRISES CAC 40 112

3: RÉSULTATS DES ESTIMATIONS 113

TABLES DES MATIÈRES 134

* 1 La loi de sécurité financière française

* 2 Organisme international de comptabilité

* 3 La loi de sécurité financière Américaine

* 4 L'obligation de l'union européenne de l'adoption des normes IFRS

* 5 Des normes spécifiques aux petites et moyennes entreprises

* 6 Crise de subprimes (octroi de crédit sans garanties)

* 7 Les caractéristiques de l'information comptable selon les normes IFRS

* 8 Les états financiers.

* 9 Adopter les normes IFRS aux comptes consolidés

* 10 Immobilisations incorporelles

* 11 Mullenbach,J.-L., (2008),"La crise financière cache-t-elle une crise des normes comptables ", Les Échos, p.15.

* 12 L'image fidele

* 13 Dechow P. et Skinner D. (2000), `Earnings management: reconciling the views of accounting academics, practitioners, and regulators', Accounting Horizons, Vol 14, p. 239.

* 14 Définition des accruals selon Comier et al., (1998)

* 15 Organisme des analystes financiers dans le marché français

* 16 La définition de l'analyste financière selon Eli Cohen (1997)

* 17 Définition de la gestion de résultat par la notion de seuil






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