Université de Tunis El Manar
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
Mémoire pour l'obtention du Mastère
de recherche en sciences comptables
IMPACT DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RESULTATS
Cas des entreprises CAC40
Présenté par :
Directeur de recherche :
M. ASSIDI Soufiene
M. Le Professeur Mohamed Ali OMRI
Année Universitaire :
2009-2010
Dédicaces
Je dédie ce travail :
À mes très chers et adorables
parents ;
À mes
frères et soeurs ;
Pour leur sacrifice, leur compréhension, leur
encouragement, leur patience et leur soutien indéfectible sans
lesquels je ne saurais soulever les défis et acquérir le courage
et la détermination pour poursuivre mes succès scolaires.
J'espère que vous trouvez en ces quelques lignes toute
ma reconnaissance et ma gratitude envers votre support sur tous les plans afin
d'aller décidemment vers l'avant, éliminer les entraves et
consolider ma vigilance pour vouer le temps nécessaire à
réaliser un vénérable travail.
A mes chers professeurs et mes amis qui ne m'ont
épargné aucun effort pour me soutenir en me fournissant
l'information nécessaire et complète au moment opportun. Ceci
m'était un catalyseur à donner de mon mieux et un outil
précieux pour développer mon sens critique et mes
capacités d'anticipation.
Soufiene
Remerciements
Mes remerciements vont avant tout à ALLAH pour m'avoir
accordé l'endurance et la patience dans la réalisation de ce
travail.
L'accomplissement de ce travail n'aurait sans doute pas
été possible sans l'aide et le soutien de plusieurs personnes
auxquels j'essayerai d'exprimer ma profonde reconnaissance via ces quelques
lignes.
Je voudrais remercier en premier lieu le Professeur Mohamed
Ali OMRI mon directeur de recherche pour ses conseils très
précieux et avisés qui m'ont permis de progresser et de chercher
toujours le meilleur.
Je tiens à exprimer ma reconnaissance aux membres du
jury pour avoir accepté de juger ce modeste travail.
Je tiens aussi à adresser mes plus vifs remerciements
aux Professeurs Abdelwahed OMRI, Abdessatar ATI, Malek SAIHI et Hatem MANSALI
qui m'ont soutenu durant les moments difficiles.
Soufiene
SOMMAIRE
DÉDICACES
3
REMERCIEMENTS
4
SOMMAIRE
4
LISTE DES ABRÉVIATIONS
6
INTRODUCTION GÉNÉRALE
7
CHAPITRE 1: QUALITÉ
D'INFORMATION ET NORMES IFRS
10
SECTION 1 : CONTRIBUTION DES NORMES
INTERNATIONALES DANS L'ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE
12
SECTION 2 : COMPORTEMENT
MANAGÉRIAL ET QUALITÉ D'INFORMATION
19
SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE LA
QUALITÉ D'INFORMATION EN PRÉSENCE DES NORMES IFRS DANS LE CADRE
DES CAC 40.
29
CHAPITRE 2: IMPACT DES NORMES IFRS SUR LA
GESTION DES RÉSULTATS
37
SECTION1 : GESTION DE
RÉSULTAT : CONCEPT ET MESURE
39
SECTION 2: INFLUENCE DES NORMES IFRS SUR
LA GESTION DES RÉSULTATS
50
SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE
L'EFFET DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS DANS LE CADRE DES
CAC 40
62
CHAPITRE 3: PRÉSENCE DES ANALYSTES
FINANCIÈRES ET NORMES IFRS
69
SECTION 1: RÔLE DES ANALYSTES
FINANCIERS DANS LA GESTION DES RÉSULTATS
70
SECTION 2 : IMPACT DE LA
PRÉSENCE DES ANALYSTES SUR LA GESTION DES RÉSULTATS
80
SECTION 3: ETUDE EMPIRIQUE DE L'IMPACT DE
NOMBRE D'ANALYSTE SUR LA GESTION DES RÉSULTATS.
87
CONCLUSION GÉNÉRALE
94
BIBLIOGRAPHIE
97
LISTES DES TABLEAUX
109
LISTES DES
FIGURES
110
ANNEXES
111
TABLES DES MATIÈRES
134
Liste des
abréviations
AMF : Autorité des Marchés Financiers
CESR : Comite Européen des régulateurs des
valeurs mobilières
CNC : Conseil National de Comptabilité
CRC : Conseil National de Comptabilité
FASB: Financial Accounting Standard Board
IAS: International Accounting Standard
IASB: International Accounting Standard Board
IASC: International Accounting Standard Committee
IFRIC: international financial Reporting Issues Committee
NCI: Normes Comptable Internationale
OICV-IOSCO: Organisation Internationale des Commissions de
Valeurs Mobilières
PCG : Plan Comptable Générale
PCGA : Pratiques Comptables Généralement
Admis
PER: Price Earning Ratio
RCI : Référentiel Comptable International
SFAF : Société Française des
Analystes Financiers
SFAF: Société Française des Analystes
Financiers
SIC : Comite Consultatif de Normalisation
U.E : Union Européenne
USGAP: United States Generally Accepted Accounting Principales
Introduction générale
Nous assistons, ces dernières décennies à
des mutations qui caractérisent les pays de l'Union Européenne
(UE) et ceux présents par l'engagement dans la course pour
l'uniformisation du langage comptable. Tous les Etats membres sont
imposés à adopter les normes comptables internationales IFRS
à partir du 1er janvier 2005 et ce par la publication de la
réglementation numéro 1606/2002 du 19/07/20021(*).
En plus, la préparation de ces pays et
spécifiquement la France à cette obligation nécessite
plusieurs efforts à cause de la grande divergence entre les normes
internationales et le plan comptable français.
Par ailleurs, la France se situe dans un système de
gouvernance orienté réseaux ce qui explique l'importance des
parties prenantes et devant l'accélération de
l'internationalisation et de la mondialisation, tels sont les
phénomènes qu'a connus l'économie au cours des
dernières années.
Les normes IFRS sont devenues une solution pour les acteurs
économiques pour pouvoir convenablement se comparer et se concurrencer
sur le marché mondial sans tenir compte des divergences
réglementaires financières et comptables.
Ces multiples divergences ont fait ressortir la
nécessité de trouver une solution afin d'harmoniser les
référentiels comptables.
De plus la multiplication des scandales financiers,
comme ceux d'Enron, Worldcom, a perturbé la confiance des investisseurs.
Ainsi, l'accroissement de la transparence pour l'investisseur et le
renforcement des moyens de contrôle est un objectif visé dans le
monde en quête d'amincir la divergence entre les normes.
De ce fait et afin de réduire les différences
entre les référentiels comptables nationaux, les professionnels
de la comptabilité et de l'audit, issus de plusieurs pays, à
savoir les Etats Unis et la France ont crée en juin 1973 un
comité privé connu sous le nom IASC2(*) dont les objectifs
étaient d'établir et de publier les normes comptables acceptables
sur les plans nationaux.
Les entreprises seront contraintes de se réorganiser et
obligées de publier une information pertinente et minimiser le pouvoir
du dirigeant. Les changements dans le passage aux IFRS ont ainsi une influence
notable sur la qualité de l'information financière et le
comportement du dirigeant. En se comportant de la sorte, les dirigeants mettent
leurs propres intérêts au-dessus de ceux des employés et
des bailleurs de fonds, et contribuent ainsi aux pertes encourues par plusieurs
parties prenantes (Culpan et Trussel, 2005).
Les récents scandales financiers illustrent la
mauvaise conduite managériale et les comportements non éthiques
au sein des entreprises (Culpan et Trussel, 2005 ; Chih et al.,
2008), ce qui est de nature à remettre en cause les systèmes de
gouvernance des entreprises et de la divulgation de l'information
financière.
Le rôle de l'information comptable prend ainsi une
importance significative lors de l'introduction de la notion de conflit
d'intérêt entre dirigeants et actionnaires. Ces conflits
résultent notamment d'une asymétrie d'information entre le
mandataire et le mondant sur la qualité de l'information
financière dans la théorie d'agence (Jensen et Meckling, 1976).
En effet, les dirigeants sont considérés comme les agents
internes, ce qui explique le fait qu'ils soient les mieux informés. Le
facteur de l'information montre que le comportement du dirigeant est
opportuniste et lui permet de profiter de son avantage informationnel pour
maximiser son propre bien-être au détriment de celui des
actionnaires externes. La divulgation de l'information comptable de
manière fiable devrait alors permettre de réduire les coûts
associés aux conflits d'intérêts.
La prise en compte de ces conflits d'intérêts
permet également d'expliquer une des principales motivations de la
gestion de résultat comptable. Les dirigeants sont également
incités à profiter des opportunités fournies par les
nouvelles lois ou les changements des systèmes comptables (Dechow et
Skinner, 2001) pour s'attirer les faveurs des actionnaires, afin de
négocier une rémunération plus élevée des
avantages ou des bonus.
Notre présente étude vise alors à
examiner l'impact de l'adoption des normes IAS/IFRS sur l'environnement des CAC
40. Une attention particulière sera accordée à la
qualité de l'information publiée, la gestion des résultats
et finalement le nombre d'analystes.
La problématique de notre recherche est la
suivante: Quel est l'impact des normes IFRS sur la gestion des
résultats ?
Ainsi, pour apporter des éléments de
réponse à notre problématique, le travail comportera trois
chapitres. Dans le premier chapitre, nous tenterons de présenter la
qualité de l'information comptable et les normes IFRS. Le
deuxième chapitre sera consacré à l'impact de l'adoption
des normes IFRS sur la gestion des résultats. Le troisième
chapitre, se focalisera sur l'importance de la présence de l'analyste
dans la réduction de l'opportunisme managérial.
Chapitre 1: Qualité d'information et normes
IFRS
Introduction
L'importance de l'information à incité plusieurs
chercheurs à examiner l'adoption des IAS/IFRS et leurs effets sur la
qualité de l'information et le timing de sa publication d'une
manière plus rapide que celle des normes locales.
Le marché financier est considéré
aujourd'hui comme étant le noyau de l'économie moderne. Ce qui
nécessite un langage commun pour sa mondialisation. L'adoption des
normes comptables internationales pour les comptables et les gestionnaires est
considérée par certains chercheurs comme une révolution
dans le monde des affaires. Il est admis que l'objectif essentiel de la
comptabilité est de fournir une information de qualité qui
permette aux utilisateurs des états financiers d'apprécier
pleinement les situations des entreprises. Les exigences minimales de la loi
comme la loi de Sarbanes Oxley3(*) aux États-Unis et la Loi de
Sécurité Financière en France sont
considèrées comme des moyens de protection des investisseurs. De
ce fait, ils ont obligé les entreprises à publier le plus
d'informations possible dans les documents comptables.
En effet, plusieurs scandales dans le monde -nous citons
Enron, World Com, Vivendi ...- ont été attribués -au moins
en partie- à la divulgation d'information falsifiée et à
la présentation erronée des comptes. Cette forte
asymétrie d'informations entre les managers et les parties prenantes des
entreprises s'explique par le développement des marchés
financiers et la relation d'agence proposée par Jensen et Meckling,
1976.
En outre, la décision de l'Union Européenne
d'adopter obligatoirement et intégralement les normes IFRS à
compter de 2005 pour les comptes consolidés des
sociétés
cotées en bourse a reflété un
changement dans l'environnement de l'application de ces normes et le
degré de développement des pays. Ceci va aussi influencer les
caractéristiques juridiques et comportementales ainsi que plusieurs
variables des normes internationales.4(*)
Les dirigeants sont inclinés pour divulguer des
informations comptables d'une manière volontaire pour informer les
parties prenantes sur la situation de la firme. Cependant, l'information
comptable divulguée varie d'une entreprise à une autre. De ce
fait, les entreprises ont tendance à divulguer les bonnes nouvelles
plus que les mauvaises (Aboody et Kaznik, 2000). En outre, ils ont
tendance à fournir une information permettant de réduire la
variabilité des bénéfices ou qui influence
l'évaluation des stocks de la firme et par conséquent maximiser
les recettes (Holthausen, & Larcker, 1999). Par ailleurs, la position
volontairement objective de la théorie positive de la
comptabilité, consistant à focaliser la recherche sur les
documents comptables produits, ne nous semble pas complètement
satisfaisante pour appréhender globalement un phénomène.
Ainsi, nous estimons qu'il est important de diversifier les méthodes de
collecte des données afin d'adopter une approche à la fois
objective et compréhensive des choix comptables. À travers les
divulgations volontaires de l'information, le gestionnaire va présenter
pour les parties prenantes le chemin futur de la firme et sa place
financière (Skinner, 1994), et fournit aussi des explications quant aux
méthodes de comptabilité employées. La divulgation de
l'information comptable d'une manière volontaire va réduire
l'asymétrie de l'information et améliore la communication entre
les directeurs, les actionnaires et les prêteurs (Conover, Miller, and
Szakmary, 2008).
Dans ce chapitre, nous allons souligner la contribution des
normes internationales dans l'environnement économique des entreprises.
Nous décrierons également le comportement managérial et sa
relation avec la qualité de l'information. Une tentative d'analyse de
la qualité de l'information à travers les normes IFRS sera aussi
présentée.
Section 1 : Contribution des normes internationales dans
l'environnement économique
Les normes IFRS sont délivrées par
l'International Accounting Standards Board (IASB), anciennement connu comme
International Accounting Standards Committee (IASC). Le principal objectif des
normes IFRS est de développer un langage comptable commun, de haute
qualité, compréhensible et applicable.
En effet, les normes comptables internationales exigent une
qualité élevée, des informations transparentes et
comparables dans les états financiers et les autres rapports pour aider
les participants dans le capital des entreprises dans tous les marchés
mondiaux et autres utilisateurs de prendre des décisions
économiques (Epstein et Mirza, 1999).
La mise en oeuvre des IFRS permet de réduire
l'asymétrie d'information entre les investisseurs informés et
ceux mal informés. Par exemple, l'IAS1 «présentation des
états financiers» a besoin des informations sensibles, telles
que la gestion des jugements et des hypothèses tout en formant les
politiques comptables de l'entité ainsi que des sources d'incertitude
d'estimation qui ont une incidence importante sur les états financiers
de l'entité. Ces informations doivent être divulguées et
signalées de manière appropriée dans les rapports
annuels.
De telles informations ont pu être une clef de
décision de ce fait. La réduction de l'incertitude et
l'asymétrie d'information limiterait la communication entre les
gestionnaires et les autres parties intéressées, comme les
actionnaires, les prêteurs, les autorités de surveillance, et les
analystes etc. D'après la théorie d'agence, le problème de
l'asymétrie de l'information entraînerait également une
baisse des coûts de capitaux propres et aussi les coûts dettes.
Les avantages de la mise en oeuvre des normes IFRS incluent
principalement l'harmonisation de la comptabilité et de la pratique
comptable des pays, ce qui engendre une
meilleure comparabilité entre les entreprises. Ces
avantages incluent aussi la baisse des coûts de transaction et
l'amélioration de l'investissement international. Ces IFRS aideront les
investisseurs à prendre des décisions financières
éclairées et à établir des prévisions de
performance future des entreprises (Street et al., 2000).
Suite à cette valeur ajoutée, la majorité
des places boursières (comme Londres, Francfort, Zurich, Hong Kong,
Amsterdam et Rome) ont accepté la préparation d'états
financiers des sociétés étrangères cotées
selon les IFRS.
Essentiellement, l'adoption des IFRS dans le contexte de
l'Allemagne donne un signe positif sur la qualité et la transparence
des informations (Tendeloo et Vanstraelen, 2005). Dans un chemin similaire,
(Daske et Gebhardt., 2006) ont montré que les entreprises qui adoptent
volontairement les normes IFRS ont tendance à afficher une meilleure
qualité des informations divulguées que les entreprises qui
utilisent les normes locales.
Leuz et Verrecchia, (2000) ont soutenu que l'utilisation des
IFRS devrait conduire à une diminution d'asymétrie de
l'information et du coût du capital. Par conséquent, il serait
plus facile pour les entreprises de les mettre en oeuvre pour obtenir la dette
et les capitaux propres et accédant rapidement aux marché
financiers.
Le relèvement des exigences de divulgation
d'information financière de qualité qui découlent des
normes IFRS implique que l'adoption des IFRS donne un signal positif et plus
de renseignements aux investisseurs. Aussi la disposition de divulgations
d'informations comptable de qualité aurait tendance à
réduire les possibilités de la manipulation du résultat et
d'accroitre l'efficacité du marché boursier, (Leuz, 2003).
L'asymétrie d'information et les coûts de dettes
ont tendance à diminuer grâce à la gestion efficace dans
l'entreprise. D'autres mandataires ont considéré que l'adoption
des IFRS se rapporte à la rentabilité élevée,
l'émission d'actions ou du capital de la dette dans le délai
d'adoption, les pactes de la dette, les différences entre les produits
nationaux selon les PCGR et les IFRS (Ashbaugh, 2001).
Plusieurs auteurs ont montré que les effets des IFRS
ont tendance à avoir un impact positif sur les rendements des actions,
les adoptants d'actions et autres mesures liées à la performance
financière. La réponse du marché boursier suite à
la mise en oeuvre des normes IFRS peut être associée à la
contribution dans les indicateurs par rapport aux GAAP nationaux. Les
coûts potentiels de l'adoption des IFRS impliquent des coûts de
transition de domestiques PCGR aux IFRS et les coûts de
conformité pour les entreprises et l'exécution de la
réglementation autorités ( Daske, and Gebhardt, 2006).
Ball et al., (2000) ont mis en évidence que
l'incitation des réglementations pour l'adoption des normes IFRS dans
les entreprises aurait également tendance à être
associés à la conformité, diminue les coûts et
augmente la transparence des informations.
1.1.
Normes IFRS et la culture d'entreprises
1.1.1.
Contexte Américain
Les normes comptables internationales relèvent d'une
conception anglo-saxonne ceci explique plusieurs différences en de
nombreux points de pratique dites continentales. C'est pourquoi il convient de
préciser les grands principes sous-tendant les normes IAS/IFRS. Cette
étape préliminaire est indispensable afin de cerner correctement
la transition vers les normes IAS/IFRS.
Dans les entreprises ayant une propriété
dispersée et où le patrimoine de dirigeant est limité a sa
participation de son capital humain (et parfois d'une participation
limitée, et non diversifiée), il y a une diminution de la
manipulation et on obtient une information qui sert à
l'intérêt de tous les actionnaires.
Suite à la performance des normes IFRS, les
études effectuées ont montré que 32% des entreprises
américaines trouvent que les normes IFRS sont plus intelligibles que
les normes américaines USGAAP au niveau de la prise de décision.
Ceci a encouragé des pays développés à mettre en
place des plans qui leurs permettent d'appliquer ces normes.
C'est le cas par exemple de l'Union Européenne en
2001. Ces encouragements d'appliquer ces normes ont fini par devenir une
obligation en 2005.
1.1.2.
Contexte européen
En Europe, le dirigeant est averse au risque car les
propriétés sont concentrés et le manager participe d'une
part importante dans le capital. Ceci met en relief le problème
d'asymétrie d'information. Vu que les normes IFRS sont devenues
obligatoires dans le contexte européen, cette réglementation de
la firme a fait que le résultat net a le plus d'importance aussi bien
pour les actionnaires actuels que potentiels. Dans ce même axe, Beaver et
al., (1980) ont stipulé que parmi toutes les informations, le
résultat reçoit le plus d'attention pour toutes les parties
prenantes. D'où l'adoption des normes va changer les traditions des
sociétés européennes.
1.2.
Normes IFRS et apport informationnel
L'adoption des normes IFRS en Europe est un changement dans le
monde des affaires qui a permis une meilleure lisibilité et
comparabilité des comptes des sociétés cotées
entre elles, tout en facilitant l'accès aux marchés financiers
internationaux. Ceci nécessite une bonne marge de fiabilité des
données comptables publiées. De ce fait, (Dumontier et
Marghraoui, 2007) ont attribué à l'amélioration du
contenu informationnel des données comptables aux règles plus
strictes et à la publication des informations plus
détaillées.
Les normes IAS/IFRS ont la vocation de s'appliquer à
l'ensemble des entreprises de grande taille et effectuant des états
financiers consolidés, et donne des avantages certains pour les
investisseurs puisqu'elles favorisent l'émergence des marchés
financiers actuels et augmenter l'espace d'investissement. A travers les
différentes règles imposées par les normes IFRS et leurs
apports considérables dans le monde des affaires, les normalisateurs
internationaux (IASB) viennent de publier un exposé-sondage sur les IFRS
applicables aux PME (IFRS for Small and Medium-size Entities)5(*). La pertinence des
informations comptables selon le référentiel international semble
justifier l'utilisation importante des états financiers comme supports
recommandés dans la traduction de la réalité
économique et financière.
Les principes comptables traditionnels étaient
fondés sur la méthode du coût historique dans leurs
comptabilisation et le principe de prudence, ce qui influence la qualité
de l'information comptable et diminue sa valeur intrinsèque. Un
véritable changement de la philosophie comptable tourné
uniquement vers l'utilisation de la notion de juste valeur qui est
différente du référentiel traditionnel ce mène a un
changement qui va influencer la structure de gestion.
Le développement des standards comptables a permis un
changement notable dans la valeur et la qualité de l'information et la
nature de gestion des entreprises. Le but étant d'améliorer
l'information fournie aux investisseurs pour les aider à comprendre la
situation des entreprises et les assister dans une prise de décision
adéquate dans leurs investissements.
1.2.1. Passage du coût historique à la juste
valeur
Le principe du coût historique a le mérite de la
simplicité : « à la date d'entrée dans le
patrimoine de l'entreprise les biens acquis à titre onéreux sont
enregistrés à leur coût d'acquisition ».
Casta et Colasse, (2001) ont montré que la valeur
historique est fondée sur la réalité d'une transaction et
autorise une valorisation unique. Toutefois, le principe du coût
historique présente des limites et altère la possibilité
de comparer des entreprises pourtant proches économiquement mais ayant
fait des choix stratégiques ou comptables différents, comme celui
de la croissance interne, celui de la réévaluation des biens, ou
celui de la croissance externe.
Les normes IFRS proposent donc d'abandonner le principe du
coût historique et de valoriser les actifs et passifs à leur juste
valeur. Cette notion peut être appréhendée par la valeur de
marché pour un actif négociable sur un marché ou par la
valeur des flux financiers (cash flows) futurs pour un actif non
négociable sur un marché.
A l'inverse du principe précédent, La notion de
la juste valeur introduite par la le référentiel international a
fait l'objet de plusieurs recherches. Certains auteurs montrent que la notion
de la juste valeur va traduire la réalité économique, la
comparabilité et la transparence des rapports des entreprises par
rapport au coût historique et va réduire la manipulation comptable
(Barth et al., 2008 ; Holthausen et Watts, 1983).
La juste valeur devrait donc simplifier l'analyse
financière de l'entreprise du fait que la plupart des postes sont
évalués sur la base des flux de trésorerie futurs
actualisés. Ainsi l'évaluation d'une entreprise serait
directement intégrée dans ses comptes IAS/IFRS. Toutefois, la
juste valeur se voit reprocher de privilégier une vision à court-
terme de la firme et d'entraîner par ses variations une plus grande
volatilité de la valeur des capitaux propres et du résultat.
De même, (Ouvrard, 2006) a précisé que
l'utilisation d'une mesure de chiffre comptable reposant sur la notion de la
juste valeur entraine une augmentation de la volatilité des
résultats. Cette variation est considérée comme une
incitation de la manipulation comptable. Dans le même sens, la notion de
la juste valeur va influencer la stabilité de la performance des firmes
mesurées en comptabilité et un recours massif à la gestion
des résultats pour réduire la volatilité de cette
variabilité (Barth et al., 1994).
En revanche, le surplus des normes IFRS, dans le secteur
économique et financière sont considéré parmi les
causes de la crise financière en 2008 6(*) (Ghosh et Olsen,
2009).
1.2.2. Primauté de la réalité
économique sur l'apparence juridique
Les normes IFRS retiennent la primauté de la
réalité économique sur l'apparence juridique. Une
transaction ou un contrat est comptabilisé et présenté
dans les états financiers conformément à sa
réalité économique ce qui permet aux utilisateurs de
recevoir une information de qualité.
L'approche par la substance économique rejette donc
l'évaluation fondée sur la convention ou sur l'apparence et se
donne pour but de mieux traduire la réalité économique de
l'entreprise, Ces deux nouveaux concepts transforment la finalité
même du compte de résultat et du bilan. En effet, Le compte de
résultat contient des rubriques qui nous indiquent la
rentabilité de l'entreprise et le bilan, basé sur des valeurs de
marché, intégrant les actifs immatériels de l'entreprise
devient l'élément central de la communication financière
de l'entreprise et le reflet du poids économique de la firme.
De même, le compte de résultat et le bilan
deviennent cohérents avec les indicateurs de pilotage et la valeur de
l'entreprise. Ainsi, la valorisation des actifs à la juste valeur a un
impact sur les bilans des entreprises et risque d'entraîner une
volatilité accrue du résultat et des capitaux propres.
Devant l'importance de l'information comptable, les normes
comptables internationales mettent l'accent sur la pertinence de l'information
publiée. Ceci s'explique par plusieurs études antérieures
ont montré que les documents comptables évaluées selon les
normes IFRS sont plus pertinentes et réalistes ce qui leur donnent une
supériorité aux normes locales.
La réalisation de la fiabilité de l'information
ne peut pas être si les gestionnaires et spécifiquement le
dirigeant va adopter les contraintes imposées par l'environnement (Daske
et al., 2008) et les modifier pour satisfaire toutes les parties
prenantes.
La flexibilité des normes IFRS va permettre au
dirigeant d'employer plusieurs stratégies face à ces changements
pour augmenter manipuler les résultats et nuise l'information. De
même, les accruals comptables posent plusieurs problèmes au niveau
d'accélération des délais des revenus ce qui peut aider de
faire une divulgation des informations privées pour les investisseurs
(Healy et Palepu, 2001).
Christie et Zimmerman, (1994) ont étudiées le
problème l'asymétrie d'information entre le dirigeant, qui est
considéré comme opportuniste, et les parties prenantes qui manque
plus d'information. Le dirigeant pourrait faire une discrétion qui n'est
pas observable car elle a respecté toutes les règles et les
normes en vigueur. Mais, la flexibilité des normes IFRS permet
d'augmenter le pouvoir des auditeurs à détecter de telles
manipulations comptables. Toutefois, le comportement des gestionnaires est
associé à des arrangements contractuels, tels que
l'indemnisation, régimes et conventions d'emprunts ainsi que les prix
des actifs, l'asymétrie d'information, des agences et des coûts
politiques (Francis et al., 2005 ; Lambert, 2001).
Section 2 : Comportement managérial et
qualité d'information
La préparation des états financiers exige
souvent un exercice de jugement (Jensen et Meckling, 1976) ce qui montre que
les normes comptables contiennent un espace pour les gestionnaires et les
auditeurs. En association avec la souplesse dans les rapports financiers ce qui
donne aux entreprises une certaine marge de manoeuvre dans la mise en oeuvre de
la réglementation comptable. En revanche, on peut cependant avoir des
situations opportunistes (Healy, 1985; Dechow et Sloan, 1991; Dye, 1998). De
telles situations doivent être traitées par le suivi des actions
des gestionnaires et l'utilisation des prévisions des analystes
financiers de la performance future des entreprises.
Cependant, le processus de suivi peut être coûteux
et dans certains cas non réalisables (Lamont, 1997). L'utilisation des
emprunts va conduire à des coûts d'agence plus bas puisque les
entreprises doivent répondre à certains paiements
d'intérêts et des accords de la dette, alors ils seront
surveillés par les banques, les institutions financières, les
agences de notation.
Les gestionnaires ont utilisé des méthodes
comptables discrétionnaires dans le but d'améliorer la
société notamment les résultats financiers et leur
rémunération (Christie et Zimmerman, 1994; Bushee, 2001).Il s'en
suit, donc, que le calendrier des gains et des pertes de reconnaissance est
important (Balsam et al., 1995). Dans certains cas, les gestionnaires
structurent leur choix de méthode comptable afin de transférer
les gains de «bonnes» exercices comptables à des
«mauvaises années».
Cependant, les entreprises reportent la constatation des
revenus sur les périodes comptables futures pour réduire la
charge d'impôt de la période courante. De même, les
entreprises sont généralement plus désireuses de
communiquer la bonne information, alors qu'ils ont tendance à retarder
l'annonce de mauvaises informations (Aboody et Kaznik, 2000).
Les gestionnaires qui ont droit aux stock-options ou aux
systèmes de primes tendent à utiliser des méthodes
comptables discrétionnaires afin d'accroître la valeur de leur
rémunération des périodes actuelles et futures (Tendeloo
and Vanstraelen, 2005).
Les gestionnaires ont également une influence sur les
indicateurs comptables afin de se conformer aux exigences de la
réglementation comptable ou de la dette des clauses restrictives qui
sont ancrées dans leur accords de prêt, et d'éviter ainsi
les risques de détresse financière ou de violation du pacte de la
dette (Sweeney, 1994).
En effet, les influences des gains de l'entreprise et la
réalisation des objectifs souhaitable va aboutir à un calendrier
de divulgation des bonnes et mauvaises nouvelles d'information.
Les managers se sont également arrangés à
gérer les données comptables signalées en vue d'influencer
le comportement ou la réponse des tiers, tels que les autorités
de marché, la réglementation organes, les actionnaires, les
prêteurs, pour éviter aussi d'être soumis au contrôle
et à l'investigation (Schatt et al., 2009). Ceci viserait
à donner des signaux positifs aux participants au marché et
à lisser la relation entre l'entreprise et les parties prenantes (Easton
et Harris, 1991).
Les considérations ci-dessus ont tendance à
être plus intenses pour les grandes entreprises, qui sont
financièrement visibles et facilement observables sur le marché
(Jiraporn et al., 2008a). D'autre part, Jiraporn et al.,
(2008b) ont montré que l'amélioration de la situation
financière d'une entreprise pourrait également être
atteinte grâce à la diversification des entreprises. Leurs
résultats montrent en particulier une relation négative entre
une combinaison de diversification industrielle et la gestion des
résultats des entreprises.
Les mesures comptables sont étroitement
associées aux rendements des actions car elles expriment la performance
financière des entreprises, ceci explique par la réaction de
marché et la sensibilité des cours vue aux informations
publiées (Kothari, 2005).
2.1.
Caractéristiques de l'information comptables7(*)
Le référentiel comptable international est
affiché d'un cadre conceptuel pour l'information financière et
comprend l'ensemble des normes et des interprétations. De ce fait,
l'information comptable au sein de référentiel international sera
utile pour les investisseurs pour prendre les décisions les plus
éclairées. Cette information comptable d'après les IFRS
doit être intelligible, pertinente, fiable et comparable. Nous tenterons
de développer dans ce qui suit, ces principales qualités de
l'information.
2.1.1.
Intelligibilité
L'information comptable doit être facilement comprise
par les utilisateurs, le récepteur de l'information doit avoir une
connaissance des affaires et de la comptabilité. Donc il ne faut pas
exclure une information utile de faite quelle est difficile à
comprendre.
2.1.2. Pertinence
L'information est dite
pertinente quand elle peut influencer les décisions des utilisateurs en
les aidant à évaluer les conséquences financières
des événements. Pour que l'information puise être
pertinente, les normes IFRS ont introduit la notion de l'importance relative
de l'information: une information ne doit être divulguée que si
elle apporte des éléments utiles à la prise de
décision.
2.1.3.
Fiabilité
L'information est fiable quand elle est affranchie d'erreurs
significatives
Elle doit respecter ces cinq critères :
L'image fidèle : Le principe de l'image
fidèle est l'un des rapports des normes IFRS. Une information est dite
fidèle quand elle est confrontée à la
vérité.
La vérifiabilité : Pour être
vérifiable et objective, toute information doit être
justifiée par des preuves et des faits réels.
La neutralité : Elle ne doit pas
être orientée vers un but prédéterminé et ne
doit pas influencer les utilisateurs à agir dans une direction
particulière.
La prudence : Ceci a été
démontré par la norme IAS37 que les provisions ne seront
comptabilisées que si elles satisfaisaient les conditions bien
particules.
L'exhaustivité : L'information
présentée doit être exhaustive dans le sens ou elle
reflète d'une manière fidele et complète la situation de
l'entreprise.
2.1.4.
Comparabilité
Les états financiers d'une société
doivent permettre aux utilisateurs de les comparer dans le temps avec d'autres
sociétés dans le but de relever les différences entre les
informations qu'ils fournissent et d'identifier les tendances et établir
les prédictions.
Monisme et dualisme de l'information
comptable : La comptabilité française et
internationale divergent à bien des égards et en particulier au
niveau de la conception de la formation de l'information comptable. Dans la
mesure où nous nous intéressons à la mise en application
des normes comptables internationales d'origines anglo-saxonnes
appliquées en France. De ce fait, Richard et Colette, (2005) ont
estimé que la différence essentielle est associée au
problème de représentation du cycle d'exploitation : les
anglo-saxons ont une approche moniste tandis que les français ont une
approche dualiste.
2.2. Normes IFRS et sources d'information
La qualité de l'information est un terrain fertile
après l'adoption des normes IFRS qui sont souvent
désignées comme une révolution ou encore un changement de
paradigme non pas aux niveaux comptable et financier uniquement mais aussi aux
niveaux opérationnel et décisionnel. Ce qui incite plusieurs
entreprises d'adopter les normes IFRS d'une manière volontaire puisque
leurs normes ont des avantages par rapport aux normes locales. Ces entreprises
justifient ce choix par le fait que ces normes illustrent une fiabilité
incomparable avec celles déjà citées au niveau de la
pertinence des informations comptables et délivrent alors une
information plus économique et permettent davantage de
comparabilité. De fait que, au niveau de la prise de
décision et le à rôle jouer par le dirigeant et vue
la qualité de l'information comptable et financière, les
sociétés se sont trouvées attirées à
appliquer ces normes (Mazars 2007).
2.2.1.
Évaluation des actifs
La notion de la juste valeur n'est pas
nouvelle mais elle est la base des normes internationales comme nommé
par (Mistral, 2003), la «pierre angulaire »des travaux des normes
IFRS. Toutefois, il en a limité le champ d'application. Casta et
Colasse, (2001) ont montré que le champ d'application relativement large
au regard des enjeux et des problèmes multiples qui ont soulevée
de l'application de cette notion.
L'IASB avait rejeté l'idée que tous les actifs
et les passifs soient évalués à leur juste valeur, selon
la méthode dite la juste valeur. Il limité ce champ d'application
de la juste valeur aux actifs et passifs pour lesquels il existait a priori un
marché, certains actifs et passifs financiers et quelques
immobilisations. Pour la liquidité, elle est au coeur des travaux
récents car elle représente une nécessité pour les
investisseurs. Dans le cas où l'hypothèse où les
marchés ne fonctionneraient pas comme en théorie, qu'ils seraient
par exemple par absence de liquidité, des substituts à la valeur
de marché, et notamment une valeur d'utilité (value in use)
obtenue à l'aide de modèles actuariels ont été
proposés (Christopher et al., 2010),
2.2.2.
Développement de marché
L'adoption des normes IFRS à
travers le monde traduit la supériorité des marchés
financiers et des besoins des investisseurs dans l'élaboration des
normes comptables. En effet, les nouvelles normes s'éloignent du PCG
car le système comptable français tient compte de toutes les
parties prenantes par contre les normes IFRS donne une priorité aux
investisseurs ce qui est considéré par les chercheurs comme des
normes orientés vers le marché.
Le développement de marché est un objectif
ultime pour les entreprises a l'échelle internationale, de ce fait la
demande d'une information de qualité et les incitations par les
investisseurs pour prendre des décisions. Dans le même sens Leuz
et al., (2003) ont montré que le développement de
marché et son augmentation diminue la gestion des résultats.
En effet, La Porta et al., (1998) ont rapporté
que le développement économique a été
généralement associé avec un plus grand
développement de marché financier, de meilleure institution et de
grandes capacités de la mise en application de la loi. Les nouvelles
normes mettent plutôt l'accent sur la pertinence de l'information pour
les investisseurs. Cette orientation vers la pertinence boursière vise
à assurer que les états financiers reflètent la
performance et la situation des entreprises
2.2.3.
Gestion de résultat et communication financière
Après l'adoption des normes IFRS, en Europe, la
manipulation des comptes représente un champ d'investigation vaste car
l'asymétrie d'information est devenue très importante pour toutes
les parties prenantes et spécifiquement les actionnaires. L'information
comptable est utilisée dans les décisions d'octroi de
crédits bancaires, pour financer le cycle d'exploitation ou les
investissements des entreprises. Ces décisions se prennent
généralement après une analyse des données
comptables de l'entreprise (Charreaux, 2000). Ainsi, les dirigeants peuvent
être tentés de présenter une situation financière
favorable qui consiste à faire apparaître une capacité de
remboursement de l'emprunt, et un faible risque pour se financier au moindre
coût. Une telle manipulation va également permettre de
transférer de la richesse des banques vers les actionnaires des
entreprises.
La baisse du coût du financement par dettes
s'avère très intéressant pour les actionnaires, pour au
moins deux raisons :
La première tient à l'existence d'un effet de
levier, donc d'une rentabilité des capitaux propres investis plus forte,
à condition que la rentabilité économique excède le
coût des dettes.
La seconde raison réside dans la conservation des
bénéfices privés pour les actionnaires de contrôle
en cas de financement par dettes.
Les chercheurs qui se sont intéressés à
la relation entre manipulation comptable et endettement ont essentiellement
vérifié si les entreprises financées par emprunt
obligataire manipulent les comptes pour respecter certaines clauses
contractuelles, dénommées bond covenants nous citons
Labelle, (1990).
2.2.4.
Choix comptables et divulgation d'information
La compréhension des choix d'options comptables
après la transition vers les normes internationales pose plusieurs
problèmes. De ce fait, le référentiel international laisse
aux préparateurs des comptes la possibilité d'appliquer deux
traitements différents pour une même opération
économique. La description et l'explication du positionnement des
groupes français au sein de cette marge discrétionnaire sont
particulièrement intéressantes pour comprendre l'application des
normes IAS/IFRS.
En effet, ces choix ont une dimension stratégique
incontestable puisque leurs effets vont marquer la structure des états
financiers pour de nombreuses années. Ainsi, réévaluer les
actifs immobiliers ou affecter les écarts actuariels en capitaux propres
sont des choix structurant le bilan pour l'avenir. Les choix comptables sont
d'autant plus stratégiques qu'ils sont réputés
définitifs a cause de ce multiple choix qui influence la qualité
de l'information divulgué. Nous remarquons aussi que les normes
internationales augmentent l'espace géographique d investissement pour
les investisseurs ce qui met en évidence le rôle de l'information
face aux multiples choix comptables.
2.2.5. Volatilité des bénéfices
Plusieurs études ont été menées en
ce qui concerne la conversion aux IFRS. La plupart des études ont
comparé la qualité des bénéfices avant et
après la transition aux IFRS. En analysant l'impact de l'adoption des
IFRS, Daske et al,. (2007) ont constaté que les entreprises
ayant un engagement à la transparence de l'expérience des
états financiers ont des liquidités de marché plus
élevée et un faible coût du capital.
Toutefois, Barth et al., (2008) a exploré si
les normes comptables internationales (IAS) appliqués par les
sociétés non américaines sont comparables aux PCG
américains appliqués par les entreprises américaines en
termes de pertinence de valeur. En effet, le document montre que les PCG
américains ont généralement un niveau de pertinence plus
élevé que la valeur des entreprises non américaines
appliquant les normes IAS. Aussi les chercheurs ont abordé la
qualité de bénéfice avant et après la transition
aux IFRS. Ils ont prouvé que la gestion des résultats est
inférieure après l'adoption des normes IFRS.
Des études récentes ont analysé
l'association entre l'adoption volontaire des normes IFRS et le rôle des
gains comptables dans l'évaluation des performances internes. Ils ont
trouvé que les IFRS est un meilleur outil pour l'évaluation du
rendement interne des entreprises. En ce qui concerne la transition IFRS,
plusieurs études se sont penchées sur l'importance de la
divulgation de la réconciliation de normes locales conformes aux PCGR et
les IFRS.
Hung et Subramanyam, (2007) ont étudié l'impact
du passage aux normes IFRS pour les entreprises qui adoptent volontairement des
normes IFRS en Allemagne et montrent que la valeur comptable des capitaux
propres semble être une valeur pertinente et génère des
gains considérables.
Horton et Serafeim, (2009) montrent que le marché
réagit aux rapprochements IFRS au Royaume-Uni de ce faite l'information
doit être divulguée par les documents transitoires requises par
les normes IFRS.
2.2.6. IFRS est un moyen de croissance
Christensen et al., (2008) ont constaté que
les réactions du marché est similaire à l'harmonie des
données, et rapprennent que l'adoption des normes IFRS pour les
entreprises du Royaume-Uni affecte la croissance des entreprises. Dans le
même sens, Skinner et Sloan, (2001) ont montré que les entreprises
en croissance et ayant un manque de fiabilité de résultat
influencent la réaction des marchés boursiers dans la
période de la publication des résultats. L'application des normes
IFRS permet aux entreprises cotées de présenter un jeu unique de
documents financiers reconnus par l'ensemble des places financières.
Ces normes ont apporté une réelle mutation
comptable en introduisant deux nouveaux concepts : la juste valeur et la
substance économique. L'intégration de la juste valeur et la
primauté de la substance économique étaient vivement
souhaitées par les marchés financiers qui trouvaient que les
documents comptables produits par les entreprises cotées étaient
trop éloignés de leur réalité économique. Le
dirigeant disposants des ressources de l'entreprises peuvent modifier les prix
des actifs ce qui rendre la fonction de contrôle très difficile
par les investisseurs.
2.2.7. Information est un instrument de connaissance et de
communication
L'accès à l'information pose un problème
selon la taille de la firme et la quantité de l'information
divulguée. De ce fait, l'information est utilisée comme un moyen
qui influence l'environnement d'une manière positive ou négative.
Mais elle, n'a pas le même poids pour les investisseurs dans les PME que
celle dans les grandes entreprises ceci explique que les grandes entreprises
est disponible publiquement et pourrait être obtenu avec des coûts
inférieurs que celle sur les petites entreprises (Dargenidou et
al., 2009).
L'information pose un problème pour les petits
investisseurs car les grands investisseurs qui sont sophistiqués sont
plus capables de détecter la gestion de résultat suite à
leurs priorités et leur connaissance de la fiabilité de
l'information. Afin d'adopter des normes IFRS le phénomène de la
gestion de résultat est resté un souci pour les chercheurs. Lo,
(2007) a constaté qu'il faut définir le champ d'application,
comprendre les spécificités et accorder l'attention aux
principaux changements.
La qualité des résultats comptables est plus
générale dans l'environnement économique, mais la
qualité des états financiers est donc très
intéressante pour les différents utilisateurs comme la prise de
décision quant aux objectifs d'endettement l'entreprise (va contracter
un emprunt ou non), ou une autre situation bien déterminée. Le
développement de l'éthique au sein des entreprises est
également un facteur susceptible d'améliorer la transparence de
l'information comptable.
Le champ des répercussions potentielles des IFRS ne se
limite pas aux états financiers, mais englobe également les
données sur la gestion de l'entreprise en rapport avec les indicateurs
clés de performance, l'information de gestion et la
rémunération fondée sur la performance.
Dans ce qui suit nous allons essayer de tester
l'hypothèse suivante :
H1 : La qualité de
l'information s'améliore après l'adoption des normes IFRS
Section 3 : Analyse empirique de la qualité
d'information en présence des normes IFRS dans le cadre des CAC 40.
3.1.
Présentation de l'échantillon et des données
L'échantillon est composé de 36 entreprises
françaises cotées en bourse. Les entreprises sont cotées
dans la bourse CAC40. En excluant les trois sociétés qui ont des
spécificités comptables (des sociétés
financières). Par souci d'homogénéité, nous allons
veiller a ce que les entreprises de notre échantillon soient
industrielles mais opérant dans divers secteurs activités
(industrie, agroalimentaire pharmaceutique etc.)
Nous avons collecté les données des rapports
annuels des entreprises pendant la période 1999 à 2008 et nous
avons construire une base de données relative aux informations
financières et comptables.
3.2.
Variable pour l'analyse de l'échantillon
La variable dépendante
AQ (accruals qualité) la
qualité de l'information comptable
De nombreuses études montrent que la gestion du
résultat comptable est notre proxy de la qualité de
l'information comptable. Elle sera mesurée par la notion d'accruals
totaux. Pour ce faire, nous allons tout d'abord définir les accruals
puis nous calculons les accruals pour chaque entreprise i et année
t.
Par définition, les accruals correspondent à
l'ensemble des ajustements comptables qui permettent de passer d'une
comptabilité d'engagement à une comptabilité de
trésorerie.
Résultat net= flux de trésorerie
liés à l'activité + accruals
Ou accruals = Résultat net - flux de
trésorerie liés à l'activité
Les accruals totaux selon l'approche directe se
présentent comme suit :
AT = ATD + ATND
où
AT: accruals totaux;
ATD : accruals totaux discrétionnaires ;
ATND : accruals totaux non discrétionnaires.
Pour déterminer les accruals discrétionnaires
nous allons adopter le modèle de Kothari et al., (2005) qui
suggèrent que les firmes gèrent leurs résultats en prenant
en considération les performances passées et actuelles de la
firme. Ce modèle se présente comme suit :
ATit /TAit-1= â1
(1 / TAit-1)+ â2 (?
(CAit-CCit) / TAit-1)+ â3
( IMMit/ TAit-1)+ â4
ROAit + ?it
AND = somme des accruals totaux de t-1
Les variables indépendantes
Variables
|
Définitions
|
Mesures
|
IFRS
|
Représente le système comptable
utilisé
|
= 1si les normes IFRS sont appliquées ; 0 sinon
|
Croissance
|
Croissance
|
Taux de croissance des Actifs
|
Variation
des bénéfices
|
Variation des bénéfices
|
Bénéfice de l'année t moins t-1
|
Taille
|
Taille de l'entreprise
|
logarithme de la capitalisation boursière
|
Dettes
|
Dette
|
Total des Dettes sur capitaux propres
|
Tableau1 : Variables indépendantes du modèle 1
3.3.
Spécificité de modèle
AQit= â0 + â1
?BNit + â2 IFRSit + â3
TAILLEit + â4 CROISSANCEit +
â5 DETTEit + åit
3.4.
Test empirique résultats et interprétation
Variables
|
Observation
|
Moyenne
|
Ecart type
|
Min
|
Max
|
AQ
|
360
|
-0 ,0460698
|
0,086451
|
-0,8816944
|
0 ,6159701
|
?BN
|
360
|
11,45219
|
3,931432
|
1,231
|
16,91371
|
TAIL
|
360
|
7,38632
|
0, 5162006
|
6,173573
|
8,91791
|
CROI
|
360
|
0,5140159
|
6.795071
|
-1,01178
|
125.2609
|
DETT
|
360
|
0,6024857
|
0,3749126
|
0,0341552
|
3,288881
|
Tableau 2: Statistiques descriptives du
modèle 1
Ce tableau révèle que toutes les variables ont
des moyennes positives sauf la variable accruals qualité (variable
dépendante) possède une moyenne négative et un
écart type faible. Chose qui prouve que cette variable est de faible
volatilité. Les autres variables ont des écarts types
faibles.
Variables
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
= 1
IFRS
= 0
|
144
216
|
40%
60%
|
Tableau 3 : Tableau des Fréquences du
modèle 1
Au terme de ce tableau 40% des entreprises de notre
échantillon appliquent les normes IFRS. Cela signifie l'importance de
l'application de ces normes pour notre contexte.
Variables
|
AQ
|
?BN
|
IFRS
|
TAIL
|
CROI
|
DETT
|
AQ
|
1,0000
|
|
|
|
|
|
?BN
|
-0,0117
|
1,0000
|
|
|
|
|
IFRS
|
0,0237
|
0,0487
|
1,0000
|
|
|
|
TAIL
|
-0,0961
|
0,3415
|
0,1020
|
1,0000
|
|
|
CROI
|
0,0325
|
0,0520
|
-0,0495
|
0,2120
|
1,0000
|
|
DETT
|
0,0082
|
0,1044
|
-0,0886
|
0,2231
|
0,0047
|
1,0000
|
Tableau 4: Matrice de corrélation du
modèle 1
Nous constatons que la variable dépendante accruals
totaux est négativement corrélée avec les deux
variables variation des bénéfices et la taille de l'entreprise.
En revanche, les variables IFRS, croissance et dette sont positivement
corrélées avec les accruals totaux. Mais il est à noter
que ce tableau nous fournit une idée sur les signes des coefficients de
corrélation entre la variable dépendante et les variables
indépendantes.
Figure 1 : Variation de la qualité des
accruals
A noter aussi qu'à partir du graphique ci-dessus, on
constate que les accruals totaux augmentent avant l'adoption des normes IFRS
et diminue après 2005.
Pour tester l'hypothèse de notre étude, nous
devons présenter, tout d'abord les modèles
économétriques appliqués pour ce type des données
(Panel).
Dans le cas d'une modélisation des données de
Panel, il y a des procédures qui sont utilisées pour l'estimation
des coefficients.
La méthode de moindres carrés ordinaires
(MCO) : cette procédure de régression est,
généralement, utilisée pour des données
individuelles (cross-section) ou des données temporelles. Mais pour
notre étude cette méthode reste insuffisante puisqu'elle ignore
la double dimension.
Test de stationnarité Augmented
Dickey-Fuller (ADF) :
Avant de faire l'estimation de notre modèle il faut
faire le test de stationnarité des variables, sachant que dans ce test
la probabilité est nulle en différence première. Pour
notre échantillon nous avons effectuée la première
différence.
Test de Hausman :
Ce test a pour objet de faire le choix entre le modèle
à effet fixe (Fixed Effect Model) et le modèle à effet
aléatoire (Random Effect Model). Le premier modèle tient compte
de l'hétérogénéité de l'échantillon
et nous introduisons une variable muette pour chaque entreprise captant le
passage d'une firme à une autre. Alors que dans le second, nous tenons
compte de tout risque de l'hétérogénéité
dans le comportement et ceci nous amène à décomposer le
terme d'erreur en deux
composantes.(?it=ui
+Vit )
H0
: Cov(xit, ui) =0 modéle
à effets aléatoires Donc le test Hausman
H1 : Cov(xit, ui) ?0
modéle à effets fixes
Le test de Hausman suit une loi de Chi deux qui prend la
valeur de 9.84 avec une probabilité de 0.0798. Ce test est donc,
significatif au seuil de 10%. Nous appliquerons la spécification en
effet fixe pour notre échantillon.
Teste de Lagrange :
Nous avons effectué le test de Multiplicateur de
Lagrange pour démonter la présence d'une
hétérogénéité aléatoire dans notre
échantillon. Ce test est non significatif (Chi deux est de 0.16) ce qui
montre que la non présence d'un effet aléatoire.
En définitive nous retenons l'estimation avec effet
fixe.
AQ
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob
|
CROI
|
0.055668***
|
0.006461
|
8.61
|
0.000
|
IFRS
|
-0.036007**
|
0.016830
|
-2.13
|
0.0333
|
TAIL
|
0.461891***
|
0.052808
|
8.74
|
0.0000
|
Dett
|
-0.017897
|
0.34323
|
-0.52
|
0.6025
|
?BN
|
0.04005*
|
0.020438
|
1.96
|
0.072
|
Cons
|
0.006739
|
0.005856
|
1.15
|
0.2509
|
***: significativité à 1% **
significativité à 5% * significativité à 10%
Tableau 5 : Résultat des
régressions de la qualité d'information et normes IFRS
Nous présentons les résultats empiriques
donnés par le logiciel utilisé
D'après ce tableau nous pouvons remarquer qu'il existe
une relation négative et significative entre la variable IFRS et les
accruals totaux au seuil de 5% ceci indique que l'utilisation des normes
internationales améliore la qualité des informations comptables
publiées ce résultats et contradictoire avec les études de
Hung et Subramanyan, (2007 ) et aussi l'étude de Lapointe et
al., (2006).
La taille des entreprises a une relation positive et
significative avec les accruals totaux au seuil de 1% ce qui montre que la
taille des firmes utilisant les IFRS ayant une capacité des informations
de qualité ceci est n'est pas cohérant avec Iatridis, (2008a) et
corrobore les résultats de Hung et Subramanyan,( 2007 ).
Le coefficient de la variable croissance est positif et
significatif au seuil de 1%. Ceci suggère que les entreprise qui
connaissent une croissance de leurs chiffre d'affaire sont également
celle qui enregistre les accruals totaux les plus élèves. En
effet la croissance du chiffre d'affaire entraine le plus souvent une
augmente de BFR et par conséquence une augmente des accruals totaux
(Hung et Subramanyan, 2007).
La variation des bénéfices a une relation
positive et significative avec les accruals totaux au seuil de 10% ce qui
montre que les firmes utilisant les IFRS augmente le résultat par les
informations fiables nous montrons que les normes IFRS avec les
bénéfices augmente la qualité d'information ce
résultat est corrobore avec l'études de Dechow et al.,
1994 et Xiong, 2006).
Conclusion
L'objectif de ce chapitre vise à étudier
l'impact de l'adoption des normes internationales (IFRS) sur la qualité
de l'information comptable et financière dans les entreprises CAC 40.
Nos résultats montrent que l'adoption des normes IFRS
augmente la qualité des informations publiées. Ce qui nous permet
de conclure que l'adoption des normes IFRS a un impact positif sur la
transparence et la fiabilité des informations communiquées ce qui
augmente la croissance et la variation des bénéfices. Ces
résultats confirme notre hypothèse que l'adoption des normes IFRS
améliore la qualité de l'information ce qui coïncide avec
les travaux de Pae et al., (2006) ; Hung et Subramanyan,
(2007) ; Dechow et al., (1994 ) et Xiong, (2006).
Chapitre 2: Impact des normes IFRS
sur la gestion des résultats
Introduction
Avec la globalisation des marchés financiers et le
besoin d'un système comptable unique qui facilite la comparaison et
l'évaluation des entreprises cotées et d'harmoniser les pratiques
comptables. L'adoption des normes comptables IFRS par Les entreprises
françaises cotées en bourse devraient obligatoirement se
prépare pour pouvoir présenter leurs comptes consolidées
selon les normes comptables internationales à partir de l'année
2005 pour inciter les investisseurs d'augmenter leur champ d'investissement
(Healy and Palepu, 2001; Leuz, 2003).
L'adoption de référentiel international indique
que la qualité des outputs8(*) des documents comptable est augmentée, ce qui
offre une information de qualité et satisfait le besoin des utilisateurs
(Tendeloo and Vanstraelen, 2005). De même la conformité des normes
IFRS et leur application immédiatement par les entreprises
françaises joue un rôle important dans le développement de
l'économie l'élargissement de marché de transaction.
L'obligation de l'adoption des normes IFRS, sans discussion
qui a un effet sur le résultat et l'environnement de l'entreprise d'une
part, et d'autre part sur l'information publiée. Dans ce changement
radical, l'entreprise doit être plus polyvalente pour augmenter sa
rentabilité financière et la performance comptable et minimiser
les risques financiers et économiques qui suivent ce changement.
D'autre part les chercheurs, ont concentré leurs études sur la
gestion de résultat en tenant qu'un facteur qui influence les
résultats publiée et induire les décisions des
investisseurs.
La théorie politico-contractuelle a prouvé sa
puissance et ses capacités explicatives en matière d'explication
des choix comptables. Cependant, de nombreux auteurs ont souligné ses
manques aussi bien axiomatiques que méthodologiques. En prenant
rigoureusement en compte tous ces paramètres, nous avons souhaité
utiliser l'approche politico-contractuelle pour aborder le cas particulier de
la première adoption des normes comptables internationales.
En effet, il nous semble que si la théorie
politico-contractuelle peut éclairer le phénomène de
façon considérable, son outillage ne peut nous permettre de
saisir de manière globale la première application des normes
IAS/IFRS.
En outre, l'efficience contractuelle et l'opportunisme des
managers sont des axes explicatifs très ciblés et il nous semble
qu'en nous focalisant uniquement sur les hypothèses de la théorie
politico-contractuelle, nous omettrions des voies d'explications. Ainsi,
à l'instar, nous n'estimons que l'action économique soit
immergée dans un contexte social et ne peut être expliquée
par les seules motivations individuelles (François et al.,
1999).
La position volontairement objective de la théorie
positive de la comptabilité, consistant à focaliser la recherche
sur les documents comptables produits, ne nous semble pas complètement
satisfaisante pour appréhender globalement un phénomène.
De ce fait notre recherche porte sur les entreprises
françaises donc il est important de présenter dans ce chapitre
le concept et la mesure de la gestion de résultat dans la
première section et nous expliquons l'influence des nouvelles normes
internationales sur la gestion des résultats des entreprises et nous
examinons empiriquement cette relation dans la troisième section.
Section1 : Gestion de résultat : Concept et
mesure
1.1.
Définition de la gestion des résultats
La gestion du résultat est définie par Schipper,
(1989) comme « l'intervention du dirigeant dans le processus
d'information financière pour s'approprier des gains personnels
». Cette définition ne retient que des motivations
opportunistes, aussi la définition de Degeorge, Patel & Zeckhauser,
(1999) qui ont considéré la gestion de résultat comme
l'utilisation de la discrétion managériale pour influencer le
résultat diffusé auprès des parties prenantes.
Il est noté que la gestion du résultat respecte
la normalisation comptable en vigueur. La connaissance des déterminants
de la gestion du bénéfice répond à la fois à
des préoccupations théoriques et pratiques. En terme
académique, un des principaux courants théoriques visant à
expliquer la gestion du résultat et la théorie d'agence de la
comptabilité développée par Watts et Zimmerman (1978).
Les hypothèses avancées par l'école de
Rochester ont été testées et partiellement validées
aux Etats-Unis (Jeanjean, 2001) .Toutefois son universalité est mise en
doute. Ce qui incite plusieurs chercheurs, par exemple Saada, (1995) a
testé ces hypothèses dans le cas français. Cette
étude se distingue par la méthodologie utilisé qui
repose sur le calcul des accruals discrétionnaires. En terme pratique,
une doute croissante se fait jour sur la fiabilité des états
financiers ce qui a été déclaré par le
président de la SEC, J. Lewitt confirme ce point.
1.2.1. Instruments de la gestion des résultats
Le résultat comptable est décomposé en
deux éléments à savoir la somme des flux de
trésorerie et des accruals, les dernières
comprenant les produits et les charges calculés (dotations aux
amortissements, dotations et reprises de provisions, régularisations de
charges et de produits...) et les produits et charges décalés
(constitutifs de la variation du besoin en fonds de roulement).Par
conséquent, la gestion des résultats peut s'effectuer soit en se
basant sur les flux de trésorerie (gestion réelle des
résultats), soit en jouant sur les accruals (gestion comptable des
résultats).
La gestion réelle est fondée sur le choix du
moment de prise de décision dans les phases d'exploitation (ventes,
dépenses de R&D...), les décisions de financement
(remboursement d'emprunt) et les décisions d'investissement (exemple, la
cession d'un actif...).
En effet, la gestion réelle a un impact direct sur les
flux de trésorerie de l'entreprise ce qui lui permet difficile à
détecter. La gestion des résultats à partir des
décisions réelles est limitée. En effet, le dirigeant est
contraint par le souci d'optimisation des décisions à prendre par
exemple la date de la cession d'un actif et donc de transférer des
résultats d'une période vers une autre. De même, une
production excédentaire sur un exercice modifie le résultat de
l'exercice suivant. D'autres recherches montrent que la GR peut s'effectuer
à l'aide de la production vendue des dépenses de recherche et
développement (Bushee, 2001) ou des cessions d'actifs (Bartov, 2002).
Le cas des dépenses de recherche et
développement semble constituer un exemple de décision
Sous-optimale, même si l'impact à long terme de ces
dépenses est incertain. Contre dit, le dirigeant à la
possibilité d'optimiser la valeur de la firme et incité à
prendre les meilleures décisions possibles, indépendamment de
leur incidence sur les résultats comptables.
Dechow, (1994) a montré que le niveau des flux de
trésorerie d'exploitation constitue une bonne mesure de la performance
si l'on retient une période de plusieurs exercices. En revanche, sur un
exercice bien déterminé, cette mesure est handicapée par
les problèmes de décalage de trésorerie ce qui mené
a préférer les résultats comptables. Toute fois, la
gestion des résultats effectuée à partir du choix des
méthodes comptables comme le choix de la méthode d'amortissement
ou dans la mise en application de ces méthodes comme le choix de la
durée de vie des actifs ou l'évaluation d'une provision.
Les accruals de l'entreprise sont considérés
comme une mesure de la GR et puisque les comptes de résultat contiennent
les amortissements et les provisions, ce résultat peut influencer
celles de plusieurs exercices et donc avoir un effet à long terme sur
les comptes de l'entreprise. En revanche, la gestion des produits et charges
décalés produit un effet à court terme sur les comptes de
l'entreprise dans la mesure où ces éléments sont largement
modifiables (Beneish, 1999).
Selon certains auteurs, la gestion des produits et charges
décalés est plus probable que la gestion des produits et charges
calculés (DeFond et Jiambalvo, 1994; Dechow, 1994). D'ailleurs,
Kreutzfeldt et Wallace (1986) ont montré que les comptes de
créances clients, de stocks, de dettes fournisseurs et d'autres dettes
sont (avec les comptes d'actifs immobilisés) les cinq comptes où
des erreurs sont le plus fréquemment signalées par les auditeurs
dans le plan comptable français ce qui explique que le plan comptable ne
réduit pas la manipulation comptable. En revanche, Les normes IFRS sont
basée sur la juste valeur ce qui rend la gestion des comptes
provisionnels plus aisés que celle des comptes de produits et charges
décalés.
En effet, les dirigeants sont les vrais responsables sur la
divulgation de l'information car ils disposent d'un grand nombre de choix
comptables discrétionnaires afin de gérer les résultats.
Ceci montre que Le choix d'une variable comptable plutôt qu'une autre est
déterminé par le contexte de l'entreprise et les
possibilités en matière de gestion des résultats
(limitées par les pratiques comptables sectorielles, par le coût
de la gestion des résultats, par les décisions prises
antérieurement...). En particulier, les motivations et l'horizon de la
gestion des résultats (court ou long terme) vont orienter le dirigeant
vers l'utilisation de telle décision de préférence
à telle autre.
1.1.2. Formes de gestion des résultats
La gestion du résultat comptable prend des
formes :
La maximisation du résultat : Consiste
à augmenter le résultat par rapport à son niveau
réel, suite à des incitations, ce qu'il cash une performance
détériorée, éviter une clause contractuelle ou
maximiser la rentabilité. Ce phénomène se fait
généralement pour un but opportuniste.
La minimisation du résultat : Se fait
pour minimiser les coûts politiques quand la visibilité politique
est élevée. (Réduire les coûts fiscaux).
Le lissage du résultat : Les
résultats sont lissés quand leur gestion a pour but de
réduire la volatilité du résultat. L'acte se fait pour
diminuer les fluctuations du résultat en transférant les sommes
d'une année sur une autre.
L'apurement des comptes : S'appelle aussi
nettoyage des comptes il s'agit de publier un résultat qui n'a pas une
relation avec les résultats économiques de l'entreprise, ce
phénomène se produira en cas de stress organisationnel tel que le
changement de dirigeants.
1.2. Gestion des
résultats : Bénéfique ou opportuniste
D'après Holthusen et al., (1983) il existe
trois perspectives dans la gestion comptables par le dirigeant à
savoir :
La perspective contractuelle efficiente : Dans
ce sens quand le dirigeant utilise une méthode comptable permettant de
réduire les coûts d'agence cette pratique devient opportuniste.
La perceptive informationnelle :
Plusieurs auteurs nous citons Siregare, (2008) ont montré que
les dirigeants utilisent leur latitude discrétionnaire pour un but
informationnel ceci va améliorer la qualité de divulgation des
informations comptables et financiers et pour augmenter la transparence et
réduire l'asymétrie d'information.
La perspective opportuniste :
D'après la revue de littérature la dite perspective est
à l' origine de la notion de gestion de résultat pour plusieurs
raisons. Watts et Zimmerman, (1986) ont trouvé que les managers
gérant le résultat d'une manière opportuniste afin de
maximiser l'intérêt personnel.
Baslam et al., (1995) ont expliqué que
l'opportuniste de dirigeants se manifeste par l'utilisation de la gestion des
résultats à la hausse pour induire les investisseurs et montre
que l'entreprise qu'il dirige est en bonne situation et performante. Mais le
phénomène de l'asymétrie d'information a été
provoqué par la relation négative entre la qualité de
l'information et la gestion des résultats. D'une manière
générale l'entreprise représente une entité de
l'économie de telle façon chaque influence sur l'entreprise est
une influence sur l'économie directement ou indirectement
1.3. Normes IFRS et environnement
français
En France, le droit est écrit et pour cela la
normalisation dépend de pouvoirs publics, l'élaboration des
règles comptables passe par deux organisme. Le CNC (conseil national de
la comptabilité) et le CRC (comité de la réglementation
comptable)
Conseil national de la comptabilité (CNC) est
lié à des instances relevant des pouvoirs publics, a pour
vocation :
Émettre des recommandations et des avis dans le domaine
de la comptabilité sur toutes les dispositions des différents
secteurs économiques qui les transmettent à l'organisme de la CRC
pour décider l'acceptation ou l'adoption ou pas. A
Comité de la réglementation comptable :
Il est composé de 15 membres issus de pouvoirs publics
et d'instances professionnelles. En tant qu'instance de décision, ce
comité a pour mission :
D'établir les normes comptables sous formes de
réglementation, au vu des recommandations du CNC qui sont ensuite
homologuées par des arrêtes ministérielles et par
conséquent de mettre à jour le plan comptable
général.
D'homologuer en français les normes internationales, le
référentiel comptable français (plan comptable
général).
Référentiel comptable
français :
Il est caractérisé par un plan comptable
très détaillé basé sur des règles
juridiques très précises inspirées du code de commerce
qui impose des règles de comptabilisation, de présentation,
d'évaluation et une nomenclature des comptes.
Selon plusieurs chercheurs l'adoption des normes comptables
internationales IFRS va se traduire par un bouleversement de la
comptabilité française celle-ci due aux divergences entre le RCI
et le PCGD comme ce qui expliquer par (Gérald, 2005). Les chercheurs
donnent les principaux divergences sont :
La France, est un pays de droit écrit, la profession
comptable est dominée par l'état et l'élaboration des
normes est régie par des lois et des réglementations, De
même les normes comptables du PCG ceux-ci est contrairement au RCI sont
basées sur des règles strictes et uniformes et ne laissent pas la
place à l'interprétation et au jugement professionnel. Les
normes françaises sont aussi très liées à la
fiscalité et d'autre par le PCG ne comporte pas un cadre conceptuel,
L'information comptable est orientée vers une multitude d'utilisateurs
et notamment les banques, l'état et les investisseurs et non pas
uniquement pour les investisseurs comme les normes IFRS.
La qualité de l'information comptable dans le plan
comptable général en France est différente du
référentiel comptable international. Toutes fois, Reydel, (2005)
a énoncé que le principe de prééminence du fond sur
la forme pour les contrats de location de financement est retenue par la
réglementation 1999-02 du RCI relative aux comptes consolidés,
mais comme étant une méthode de référence et non
pas une obligation en IFRS9(*). Ce qui laisse l'application de cette méthode
rare. Il a remarqué aussi bien que le principe de prudence est
évoquer par différentes textes comptables en France et ce,
contrairement au RCI ou il n'a pas un principe systématique.
Le RCI a introduit la notion de la juste valeur et alors que
la méthode de coût historique en France, le coût historique
sans réévaluation et la stabilité de l'unité
monétaire constituent les principes fondamentaux de la
comptabilité. L'application de la juste valeur est le principe fondement
du RCI c'est en fait le passage d'une approche juridique et historique a une
approche économique plus proche de la réalité.
Casta et Colasse, (2001) a montré que la juste valeur
est plus souvent la valeur de marché pour montrer
l'équité. Le problème n'étant pas la valeur soit
équitable mais aussi pertinente. D'après l'IASB le montant pour
lequel un actif pourrait être échange ou un passif éteint
entre deux parties bien informées consentantes et agissant dans des
conditions concurrence normale IAS1610(*). Par contre, l'évaluation au coût
historique consiste à respecter la valeur nominale comptabilisée
lors de la transaction. D'autre part la juste valeur est
considérée par Mistral, (2003) comme la pierre angulaire des
normes IFRS.
Giordano-Spring et al., (2007) ont expliqué
que la juste valeur concrétise le rejet de la prise en compte de
l'intention managériale dans la valorisation des éléments
portés au bilan, ceci est considéré comme une marge de
manoeuvre.
Dans cette conception, la valeur financière
possèderait une neutralité dont manquerait la valeur comptable
empreinté par les choix discrétionnaires (et supposée
opportuniste) des managers. Pour approcher la juste valeur d'un actif ou d'un
passif, il existe trois solutions :
· Lorsque l'actif ou le passif peut être
échangé sur un marché, la juste valeur est le prix de
marché. On parle alors de « mark to market ».
· Lorsque, à défaut, il existe un actif
ou passif similaire échangé sur un marché, la juste valeur
est le prix de cet élément similaire.
· Lorsque l'observation des prix de marché est
inopérante, la juste valeur est déterminée en utilisant
une technique d'évaluation cohérente avec les
méthodologies d'évaluation économique
généralement acceptées et souvent fondées sur
l'actualisation des flux de trésorerie futurs. Nous parlons dans ce
cas de valeur « market to model ».
Ensuite, s'il n'existe pas de marché liquide et
pertinent pour évaluer un actif ou un passif, les préparateurs
des comptes doivent déterminer la juste valeur en recourant à des
méthodes d'actualisation et des modèles mathématiques. Or,
Mullenbach, (2008)11(*) a
dénoncé les risques d'incertitudes, de variations et de
manipulations de ces méthodes. La détermination de la juste
valeur d'un actif ou d'un passif, quelle que soit la méthode, va donc
donner lieu à la constatation d'une variation de valeur. La fluctuation
entre deux arrêtés de comptes est traitée
différemment selon la nature de l'élément
évalué.
Au niveau des stocks options : En France, les stocks
options sont attribués aux dirigeant ou aux salaries font partie des
engagements hors bilan, par contre les normes IFRS2 impose leur
comptabilisation en charge.
Au niveau du goodwill : La norme IFRS3 définie le
goodwill comme l'écart entre le cout d'acquisition et la juste valeur
des actifs et passifs de la société reprise, Interdît sont
amortissement et impose de recalculer sa valeur recouvrable a chaque
clôture a l'aide de teste de dépréciation.
Disle et Noel., (2007) ont montré que l'entreprise doit
présenter les documents comptables selon le référentiel
comptable internationale pour produire une image fidele et attirante et pour
ne pas tromper les investisseurs, suite à ces divergences, les
normalisateurs comptables français devaient se préparer pour
adopter les IFRS. De même, Cazavan-Jeny et Jeanjean, (2007) ont
examiné également les décisions de retraitement volontaire
fait lors de la conversion aux IFRS pour les entreprises françaises,
semblable à cette étude, mais axée sur le changement des
capitaux propres. En outre, ont trouvé que l'adoption des normes
facultatives sont utilisées pour réduire l'écart entre les
capitaux propres en normes françaises versus capitaux propres selon les
normes IFRS et à masquer l'endettement des entreprises.
Capkun et al., (2008) ont analysé la
transition obligatoire européenne du local PCGR aux IFRS. Ils ont
trouvé que le rendement des actifs (ROA) est sensiblement plus
élevé selon les normes IFRS par rapport aux GAAP locaux ce qui
explique le pouvoir des normes internationales à la gestion de
résultat.
La littérature suggère que les dirigeants ont
tendance à prendre part à la gestion du résultat a
diminue la possibilité de variation de la convention de la dette. Avec
les contrats d'endettement ils ont ne tendance d'améliorer les
résultats quand les bénéfices tombent au- dessous de
lien inférieur ou augmentent au-dessus de lien supérieur
désigné par le plan de la prime, les dirigeant peuvent
être inclinés et Sélectionner les méthodes de la
comptabilité revenu - décroissantes (Degeorge, Patel, &
Zeckhauser, 1999). Aussi les dirigeants des entreprises peuvent utiliser
l'augmentation des accruals discrétionnaires pour nuire à la
réalité de l'entreprise (Sweeney, 1994). De même peuvent
influencer les accruals dans un effort d'améliorer leur
réputation et la compensation bénéficie (Shuto, 2007).
Il est rapporté que les dirigeants peuvent quelques
fois emploi l'intérêt accumulés discrétionnaires
pour consolider la valeur de firme plutôt que leur compensation
directoriale (Christie et Zimmerman, 1994). Les mesures qui peuvent être
prises contre opportunisme du dirigeant est le rôle du comité
d'audit, la conformité des normes comptables, Ce qui considères
comme des mécanismes de gouvernement et de protection de l'investisseur
(Laux et Laux, 2008). Ce qui pose le débat de l'efficacité des
mécanismes de contrôle et son rôle dans la réduction
de la manipulation comptable du dirigeant après l'adoption des normes
IFRS.
Les Entreprises ont l'intention de réaliser des
meilleurs chiffres d'affaires dans la période principalement autour de
la question et atteindre un coût de capital inférieur (Hirshleifer
et al., 2004). Les managers peuvent être courbées pour
diriger le résultat de bas en haut avant la date d'obtenir un
financement, plus facilement et sur les meilleurs termes.
Dans certains cas, les contrats d'endettement peuvent mener
le dirigeant agir dans une manière opportuniste, par lequel ils
adoptent Les politiques de croissances des revenues qui renforcent leur
compensation, même si ils affectent la richesse d'actionnaires
négativement. Par exemple, le dirigeant va augmenter dans les
premières années les frais de recherche et de
développement et par la suite leur compensation (Zahra, 1996).
La recherche s'est focalisée sur l'impact de la mise en
oeuvre du référentiel comptable international IAS/IFRS dont
l'objectif principale de donner une information pertinente aux investisseurs.de
même ses normes Sont considérées comme une
révolution dans le domaine de la comptabilité et la diffusion
des informations comptables. Toutefois, Iatridis, (2008a) a montré que
les firmes adoptent les normes IAS/IFRS sont plus pertinente que les firmes
utilise les normes locales de ce faite les normes IFRS augmente le contenu
informationnel des documents publiées et renforce la fiabilité
pour les investisseurs. Mais le dirigeant responsable d'une manière
précise sur la gestion de l'entreprise et devant la variabilité
des revenues et les changement dans les choix comptables donc il est
obligé dans ces travaux d'influence le résultat pour montrer sa
réputation Shuto, (2007 ) . Ptersen, (2009) a montré que le
dirigeant va gérer le résultat d'une manière opportuniste
pour protéger les bénéfices de l'entreprise est ceci par
les méthodes comptables autorisées.
Les normes comptables internationales expliquent que la
valorisation à la juste valeur augmente la manipulation comptable de ce
faite Eccher and healy, (2003) compare la pertinence de l'information comptable
publiée avant et après l'IFRS et montre que les informations
préparées selon les IFRS n'est pas pertinente et la variation des
résultats peut induire les décisions managériale et
laisser le dirigeant dans une phase très turbulente pour les
modifications comptables et la conservation des résultats.
En revanche d'autres chercheurs ont prouvé que
l'adoption des IAS/IFRS à un impact positive sur la qualité de
l'information et sa pertinence en mettre en relief l'évaluation avec la
méthode de juste valeur.
1.4. Choix comptables et les IFRS
Barth et al., (2008) ont analysé que les
firmes qui adoptent les IAS/IFRS donnent une marge de manoeuvre pour le
dirigeant ceci s'explique par l'augmentation des choix comptables et les
pressions effectués sur le dirigeant. L'avantage de l'adoption des
normes IFRS a été discuté largement dans plusieurs
sociétés de contexte différent qui ont appliqués
d'une manière facultative ces normes.
Mais, l'adoption des normes IFRS représente un
changement fondamental dans la vie des entreprises en ce qu'il prend acte des
conséquences de la mondialisation par une sensibilisation de la
protection des intérêts des investisseurs et en accordant la
priorité au principe de fair value12(*). Quelques études se sont
intéressées à la première application des normes
comptables Internationales. Principalement, c'est la compréhension des
déterminants des choix qui sont étudiés (Cazavan-Jeny et
Jeanjean, 2007 ; Cormier, Demaria et Teller, 2007 ;Dufour, 2008). Ces
choix sont essentiellement tributaires du niveau d'endettement, de l'impact sur
le rendement de l'actif, de la taille de la firme, de la cotation sur une
bourse étrangère, de la présence de blocs de
contrôle et de stocks options et le secteur d'activité.
En ce qui concerne l'impact sur la valorisation
boursière de l'adhésion au référentiel Comptable
IAS/IFRS, Lapointe-Antunes et al., (2006) ont montré, dans le
contexte suisse, que le phénomène de lissage du résultat
est atténué pour les firmes qui adhèrent au
référentiel international et que les accruals anormaux
(manipulations comptables) sont moins valorisés par le marché
boursier suisse. Ensuite, l'étude de Leuz et Verrecchia, (2000), dans le
contexte allemand, montre que l'adoption volontaire du
référentiel IAS réduit l'asymétrie d'information et
le coût du capital des entreprises.
Section 2: Influence des normes
IFRS sur la gestion des résultats
2.1. Motivations de la gestion du
résultat
Plusieurs motivations peuvent inciter la direction d'une
entreprise à s'adonner à la pratique de la gestion de
résultat comptable. Certaines se rapportent à la théorie
positive de la comptabilité, qui repose sur l'utilisation des chiffres
comptables pour gérer des enjeux contractuels, et concernent
principalement le contrat d'endettement, le contrat de
rémunération et les coûts politiques.
En outre, ces incitations classiques développées
par la théorie positive de la comptabilité, il existe plusieurs
autres motivations pour la gestion de résultat comptable à
savoir : le lissage des résultats, les premiers appels publics
à l'épargne, le changement de contrôle, les
négociations d'un contrat de travail, la volonté de minimisation
de l'impôt et l'augmentation ou la diminution de la performance
financière.
Par ailleurs, en dépit de la difficulté de
détection de la gestion des résultat comptable , la
littérature fait ressortir plusieurs approches pour mesurer le
comportement discrétionnaire du gestionnaire dont l'approche
basée sur les accruals, la méthode d'accruals unique, la
méthode des changements comptables, et la méthode de distribution
des résultats.
La méthode la plus utilisée est la
méthode des accruals discrétionnaires qui suppose que les
gestionnaires utilisent la latitude dont ils bénéficient pour
certains accruals comptables comme un moyen de la gestion de résultat
comptable (Jones, 1991).
Les accruals comptables sont constitués d'accruals
discrétionnaires qui sont soumis à la volonté du
gestionnaire et d'accruals non discrétionnaires qui sont
économiquement déterminés. Cette méthode
nécessite, par conséquent, une séparation des accruals en
composantes discrétionnaires et non discrétionnaires. Nous nous
intéressons dans le cadre de cette étude à la GRC par les
accruals, étant largement acceptés dans la littérature en
tant que proxy approprié de ce construit.
Dans son article « commentary on Earnings
management », Schipper, (1989) a considéré la
gestion des résultats comme étant une intervention
délibère du dirigeant dans le processus d'information externe
dans le but de s'approprier de gains personnels. Cette définition a
été considérée pour les chercheurs en
comptabilité comme une base d'explication de la gestion des
résultats.
D'autres parts, Comier, Mangnon et morard, (1998)
définissent la gestion du résultat comme une intervention de la
part de la direction d'une entreprise dans le processus de présentation
de l'information financière en vue d'obtenir un gain au détriment
des autres parties.
Degeorge, Patel et Zeckhauser, (1999) ont défini la
gestion du résultat comme étant l'utilisation de la
discrétion managériale pour influencer le résultat
diffusé auprès des parties prenantes.
D'autres part, les chercheurs considèrent la gestion
des résultats comme une manipulation active des
résultats comptables dans le but de crée une impression
altérée de la performance de la firme. Pour cela il n'y a pas une
définition commune de la gestion des résultats dans la
littérature de ce faite les chercheurs utilisent plusieurs expression
pour décrire le même phénomène ou ses
différents aspects.
2.2. Différence entre
gestion et manipulation des résultats comptables
Plusieurs auteurs ont montré qu'il existe une
différence entre les ajustements comptables et la manipulation
comptable. Selon eux, la gestion des résultats
révélés quand les dirigeants ont le choix entre plusieurs
procédures comptables et la possibilité d'interpréter les
règles et les principes en respectant l'intérieur d'un
référentiel comptable bien déterminé. D'autres
chercheurs ont trouvé que la gestion des résultats se traduit
par les choix de politiques comptables des firmes pour déterminer des
objectifs managériaux très spécifiques.
Dechow et Skinner, (2000) 13(*) ont définissent la
gestion du résultat comme « la gestion de
résultat ne peut pas considérée comme une fraude car elle
se pratique dans le respect des principes comptables généralement
admis ». En effet dans la plupart des référentiels
comptable, laissent une marge d'interprétation et la possibilité
de choisi une option parmi plusieurs pour comptabiliser une opération.
Dans la même ligne, Davision et al., (2005) ont défini
la gestion du résultat comme un processus par le quel on prend des
mesures négociés dans les PCGA afin d'arriver a un niveau de
résultat souhaité.
Dans notre recherche nous avons la notion de
référentiel international qui est basé sur des principes
ou plusieurs options comptables qui nécessitent obligatoirement le
jugement professionnel de ceux qui élabore les états financiers.
Mais suite à plusieurs recherches dans ce thème d'autres
chercheurs considèrent cette pratique est un acte frauduleux.
Lo. K, (2008) ont considéré la gestion du
résultat comme une activité frauduleuse et criminelle
puisqu'elle implique un méfiant potentiel, un conflit et une sottise.
Ceci montre que la manipulation hors le respect du référentiel
est un acte très dangereux. D'autres parts, par comparaison entre la
gestion du résultat et la fraude d'audit Brown, (2004) a montré
que ce sont deux concepts très proches.
Les études qui traitent la gestion
des résultats à travers la notion des cash flows, se
focalisent généralement sur les activités d'investissement
tels que les dépenses de recherche et développement ou la cession
des actifs (Roychowdhury, 2006). Il s'agit de gérer le résultat
à la hausse par la vente d'un actif dans un exercice ou le chiffre
d'affaire sur la vente est en baisse.
2.3. Mesures de la gestion du
résultat
Il y a donc un intérêt à disposer d'un
indicateur synthétique qui permet de saisir l'ensemble des manipulations
comptables. C'est ainsi que le concept d'accruals s'est imposé
comme indicateur synthétique par excellence de la gestion des
résultats. Comme le font remarquer Cormier et al., (1998)
« une telle approche semble logique puisque les accruals
représentent une mesure globale de la stratégie de divulgation
comptable de l'entreprise et, de ce fait, sont plus susceptibles de
refléter une décision stratégique de la part des
dirigeants d'une entreprise que simplement l'étude du choix d'une
pratique comptable en particulier »14(*).
Le premier chercheur qui à utiliser les accruals
comme indicateur de mesure de la gestion des résultats est Healy
(1985). Il définit les accruals comme l'ensemble des «
ajustements comptables aux cash-flows de l'entreprise permis par les
organismes de normalisation ...». Autrement dit, les accruals
correspondent aux produits et charges qui n'ont pas
généré de flux de trésorerie au cours de l'exercice
au titre duquel ils ont été comptabilisés (Chalayer et
Dumontier, 1996). L'approche par les accruals permet de saisir
l'ensemble des manipulations comptables. Pour Cormier et Magnan (1995) les
accruals mesurent l'incidence globale de tous les choix comptables
effectués par les gestionnaires et ils sont plus susceptibles de
refléter la gestion stratégique des résultats que la
dichotomie (changement de politique comptable). Un changement des accruals
qui vise à gérer le résultat est plus susceptible
d'être utilisée par les dirigeants car il est plus difficile de
déceler ce changement de méthode comptable par les autres
parties prenantes.
Les accruals totaux qui correspondent à la
différence entre le résultat net comptable publié et les
flux de trésorerie liés à l'activité, peuvent
être scindés en deux composantes : les accruals manipulés
qui correspondent aux charges et produits discrétionnaire constitutifs
de la variation du besoin en fonds de roulement et les accruals calculés
qui correspondent aux charges et produits calculés (dotations aux
amortissements et aux provisions nettes des reprises Les dirigeants peuvent
manipuler à la hausse les accruals décalés, par exemple,
en comptabilisant des créances encore incertaines, ou encore, en
différant la comptabilisation des dettes jugées certaines.
Les accruals calculés sont susceptibles d'être
manipulés à la hausse, par exemple, en jouant sur le taux ou la
durée des amortissements, ainsi que sur la méthode
d'amortissement (linéaire versus dégressif), ou encore, en
minorant le montant des provisions et en majorant les reprises de
provisions.
Bien que le niveau des accruals soit observable, les
investisseurs sont incapables de connaitre parfaitement la part
discrétionnaire, c'est-à-dire celle qui est «
gérée ». Etant données les spécificités
de certaines industries et les conditions économiques, certains
ajustements comptables sont nécessaires et par conséquent
attendus par les investisseurs. Ainsi, les industries à forte
capitalisation sont celles qui présentent un niveau de dotation aux
amortissements le plus élevé, et les entreprises à fort
taux de croissance affichent un niveau de chiffre d'affaires dépassant
les recettes encaissées correspondantes
2.4. Revue de littérature
et développement d'hypothèse
La revue de littérature indique que l'adoption de
référentiel international IFRS a une impacter sur la gestion
des résultats des entreprises cotées en bourse. En effet, Hung
et Subramanyan, (2007) ont montré que Les normes IFRS contribuent a
l'améliorer la qualité de l'information publier et augmenter la
quantité divulguer et sa transparence et ceci permet de réduire
l'asymétrie d'information et les couts d'agence qui a été
montrer par (Pae et al., 2006) qui sont selon la théorie des
motivations de la gestion des résultats et par conséquence la
réduction des pratique comptables de la gestion opportuniste des
résultats.
D'autre part, Chritensen et al., (2008) ont
montré que l'adoption des normes IFRS va réduire la manipulation
du résultat et limite le gestionnaire dans son domaine .Dans le
même sens, Lapointe et al., (2006) ont examiné, dans le
contexte de suisse que le problème de la gestion des résultats
comptables par les accruals discrétionnaires est attenue pour les
entreprises qui adhérent le RCI et aussi que ces accruals sont moins
valorises, après l'application des IFRS.
Luez et Verrechia, (2000) ont avancé que l'adoption
des normes comptables international réduit l'asymétrie de
l'information et le coût du capital des entreprises et ajoutent de
même que pour les entreprises qui adoptant ces normes, la gestion des
résultats et la latitude discrétionnaire des managers sont
réduits. Mais les recherches récente de Iatridis, (2008b)
et Daske et al., (2008) ont montré que l'adoption des
normes IFRS permettent une amélioration de la rentabilité, le
taux de croissance, de la liquidité d'investissement des entreprises ce
qui réduit le recours a la gestion de résultat pour augmenter ces
indicateurs.
Mais l'objectif de la comptabilité internationale est
le développement du marché financier par les informations
privilège aux investisseurs de ce fait Hung et al., (2007)
indique que les pays ou le moyen de protection des investisseurs est faible
l'adoption des IFRS devin une nécessite puisque dans ces pays la
pratique de la gestion des résultats est très
élèves et la qualité des documents comptables sont faible
et non satisfait les investisseurs.
En revanche Paananen, (2008) a expliqué que la
transition aux normes IFRS ne permet pas l'amélioration de la
qualité des états financiers des firmes et la gestion
opportuniste du résultat.
Pour le choix du contexte, Comier et Martinez, (2006) ont
trouvé dans ces travaux sur le contexte français que le choix des
normes IFRS augmente la marge de manoeuvres de dirigeant par rapport au lissage
des résultats dans le but de réduire les écarts entre les
prévisions annonces et le résultat réel dans le cas de
l'introduction en bourse. Le travail précédente a
été justifier par ( Stolowy et Jeanjean, 2008) qui ont
résulté que l'application des normes IFRS ne réduit pas la
gestion des résultats, aussi ont montré que l'adoption des IFRS
n'est pas suffisante pour contrôler les actions du dirigeant.
Plusieurs études trouvent que les principes comptables
introduites par les IFRS participant dans le phénomène de la
gestion des résultats dans cette sous section nous allons énoncer
la plus part des principes comptables.
2.4.1. Principe de prééminence de fond sur la
forme
Reydely, (2005) a expliqué que le but de ce principe
est de mieux traduire la réalité économique et de
valoriser la transparence des comptes. selon la normes IAS17 contrat de
location qui explique le principe de comptabiliser le bien louer d'un actif du
preneur dans le cadre de contrat de location et de financement au lieu de
l'inscrit en engagement or bilan et selon certain chercheurs l'inscription du
bien loue en engagement hors bilan est une méthode choisi pour
gérer le résultat a la hausse donc la capitalisation du bien et
son amortissement permet de réduire le phénomène.
2.4.2. Normes IFRS et objectif boursier
Les normes comptables IAS/IFRS a un objectifs boursier, en
effet même si les informations comptables ont pour but d'être utile
pour chacun des utilisateurs des états financiers, il semble qu'une
présentation oriente vers les besoins des investisseurs ait
été privilégiée. Ce qui vise à faciliter la
prise de décision pour les investisseurs.
Horton et Serafein, (2008) ont montré qu'au cours de
l'introduction en bourse le dirigeant va manipule le résultat de telle
sorte la publication des états financiers va attire la convoites des
investisseurs et par la suite augmente le cours de l'action.
Skinner et Sloan, (2001) ont approuvé que les
entreprises en croissance qui ont des problèmes de fiabilité dans
les résultats publiées donner un effet négatif sur le
rendement des titres et sur la valeur de marche boursière. Nobes et
Plastikanova, (2006) mettent en évidence l'adoption des normes IFRS a
pour but de renforcer la transparence des comptes des entreprises pour meilleur
efficacité de marché financiers mondiaux. Capkun et al.,
2008) ont analysé la transition obligatoire européenne ont
trouvé que le rendement des actifs est sensiblement plus
élève si on appliqué les normes IFRS.
2.4.3. Capitalisation des frais de recherche et de
développement
La norme IAS38 relative aux immobilisations corporelles
impose la capitalisation des frais de développement si les conditions de
cette application sont remplies. Selon plusieurs auteurs la capitalisation de
ces frais de développement entrainer une amélioration de la
transparence et de pertinence des informations et imposera aux firmes de
publiées les informations stratégiques sur leur activités
et réduit l'asymétrie informationnelle et la gestion des
résultats (Barneto, 2005 ; Landry et Callimici, 2004).
D'autres auteurs ont trouvé que la capitalisation des
frais de recherche et de développement est choisie comme une
méthode de gestion des résultats. De même Markarian et
al.,(2008) ont approuvé que les dirigeants juger si les
conditions de capitalisation des frais sont réunis selon la norme IAS38
celui-ci peut décider de capitaliser ces frais afin de pouvoir
gérer le résultat.
2.5. Etudes empiriques
antérieures
Plusieurs études en examinant la relation entre
l'adoption de normes IFRS et la gestion des résultats. Dans cette
section nous allons présenter quelles études et formuler par la
suite l'hypothèse de notre recherche. Chen et al.,
(2009) ont testé l'impact de l'adoption des normes
IFRS sur la gestion des résultats sur un échantillon de l'union
européenne. Les auteurs ont mesurés la gestion des
résultats à travers la variabilité de résultat net
divise par la variation des cash-flows et la régression des accruals
discrétionnaires.
Leurs études comparatives entre la période
pré-adoption des normes s'étalé de 2000 à 2004 et
la période poste-adoption s'étalant de 2005 à 2007
montrent que la variabilité des chiffres est plus élève
après l'adoption des normes IFRS ce qui implique l'augmentation de la
gestion des résultats après l'adoption des normes IFRS. Toute
fois ces chercheurs ont trouvé que l'adoption des IFRS augmente la
gestion des résultats et ne réduise pas la pratique comptable
opportuniste. Dans ce sens (Barth et al., 2008) ont mettent
évidence que l'impact de l'adoption des normes IFRS sur
la gestion des résultats
Ils ont choisi de mesurer la gestion des résultats
à travers :
La variabilité de la variation des résultats
nets divisée par les cash-flows d'exploitation.
La variabilité de la variation des résultats
nets divise par le total d'actif.
L'examen de la corrélation entre le modèle des
accruals totaux et ce lui des cash-flows d'exploitation.
Les autres propose que l'adoption des normes IFRS
réduit la gestion des résultats suite a l'amélioration de
la qualité de l`information financière. Ils ont testés
l'hypothèse sur un échantillon de 327 entreprises.
La variabilité du résultat net sur le cash flow
dans la période après l'adoption des IFRS est significativement
supérieure, a l'ordre de 5% par rapport a celle avant l'adoption.
Les autres concluent que la variabilité des chiffres
varie plus fréquemment avec les normes IFRS est pour cela le recourt a
la norme IFRS n'est pas un moyen de minimisation de la manipulation comptable.
La corrélation entre les accruals totaux et le cash flow d'exploitation
est moins négative dans la période post adoption des IFRS
(-0,54) par rapport à celle dans la période post adoption
(-0,57).
Mais en général les auteurs trouve que les IFRS
c'est moyen de gouvernance pour minimiser la gestion des résultats.
Dans le contexte Allemagne, Tendeloo et Vanstraelen, (2005)
les deux chercheurs ont trouvé que les firmes qui adoptent les normes
IFRS vont engager moins de gestion de résultat que les normes locales.
Les auteurs utilisent 212 entreprises allemand et trouvent
que les normes IFRS n'est pas associes avec la gestion des résultats
est ce qui est non conforme a l'hypothèse de recherche.
D'après l'étude d'Iatridis, (2008) sur l'effet
de l'adoption des normes IFRS sur la gestion des résultats. Pour cela,
il a mesure la gestion des résultats par la variabilité de la
variation du résultats net ,la variabilité de résultat net
divise par la variation des cash flow d'exploitation par l'examen de la
corrélation direct entre les accruals discrétionnaires et la
cash-flows de la matrice de corrélation par la régression des
accruals discrétionnaires.
Les études comparative entre les années avant
l'adoption des normes IFRS 2004 et l'année après l'adoption des
IFRS 2005, mène sur un échantillon de 241 entreprises du Royaume
unie, montre que : La corrélation entre les accruals
discrétionnaires et les cash-flows d'exploitation en 2005 est
significativement positive proche de 0,104 par rapport à celle en 2004
-0,470.
Cette corrélation positive indique selon l'auteur, que
les firmes adoptant les IFS ne se référant pas à la
gestion des résultats pour améliorer les cash flows.
Le dirigeant dans cette procédure va
éviter certain clause contractuelle et maximiser la rentabilité
indexée sur le résultat. Pour cette raison la gestion de
résultat se fait d'une manière opportuniste.
Le Barnea et al., (1975) ont montré que les
résultats plus lisses pour prédire les futurs résultats,
et affirme que ce lissage est utile pour la budgétisation interne et
dans réduire la nature aventureuse perçue parmi étrangers.
Cependant, autres auteurs dépouillez-vous salaire qui lisse dans une
lumière moins favorable. Leuz et al., (2003) lissage de
résultats de la vue comme un appareil a utilisé par les
initiés pour obscurcir leur consommation d'avantages du contrôle
privés.
Nous décrivons la méthodologie de ce chapitre
nous allons tout d'abord commencer par la présentation notre
échantillon puis nous allons présenter notre modèle
économétrique et les variables spécifiques pour les testes
et finalement nous présentons les résultats et les
interprétations
H2 : les normes IFRS diminue la gestion du
résultat comptable
Section 3 : Analyse empirique de l'effet des
normes IFRS sur la gestion des résultats dans le cadre des CAC 40
3.1. Présentations
de l'échantillon et des données
Nous avons prendre le même échantillon du
premier chapitre.
3.2. Variables retenues pour l'analyse de
l'échantillon
La variable dépendante :
ACCD : les accruals
discrétionnaires constituent la variable dépendante dans notre
modèle Comme dans l'évolution de la littérature les
accruals sont considère comme le proxy de la mesure de la gestion de
résultat nous avons utilisé le modèle de ( Kothari et
al., 2005)
Les variables indépendants :
Variables
|
Définition
|
Mesure
|
IFRS
|
Représente le système comptable
utilisé
|
= 1si les normes IFRS sont appliquées ; 0 sinon
|
Crois
|
Croissance
|
Taux de croissance des Actifs
|
Renta
|
Rentabilité de l'entreprise
|
Resultat d'exploitation /chiffre d'affaire (net Margin )
|
Taill
|
Taille de l'entreprise
|
Se calcule par le logarithme de total actifs
|
Dett
|
Dette
|
Dette sur capitaux propres
|
CfE
|
cash flow d'exploitation
|
Cash flow d'exploitation /total actif
|
IFRS*Renta
|
Variable composée
|
IFRS * rentabilité
|
IFRS*Crois
|
Variable composée
|
IFRS*croissance
|
IFRS*Dett
|
Variable composée
|
IFRS* dette
|
Tableau 6 : variables indépendantes du
modèle 2
3.3.
Spécificité du modèle
Notre modèle est inspiré du travail de
Iatridis, (2009) et présenter comme suit :
ACCDit =â0 + â1
IFRSit +â2 Croissanceit
+â3 Rentabilitéit+â4
Tailleit +â5 Detteit
+â6Cash flowit+â7
IFRS*Rentabiliteit + IFRS*Croissanceit +â9
IFRS*detteit +åit
3.4.
Test empirique, résultats et interprétation
Nous avons effectué les statistiques descriptives des
variables
Variables
|
Observation
|
Moyenne
|
Ecart type
|
Min
|
Max
|
ACCD
|
360
|
-0,03442
|
0,12216
|
-0,98080
|
0 ,74437
|
Croi
|
360
|
0,56984
|
6,78830
|
-0,97562
|
125,2609
|
Rent %
|
360
|
8,6344
|
20,07586
|
-0,63103
|
275,6764
|
Taill
|
360
|
0,60589
|
0,41937
|
0,03415
|
3.66093
|
Dett
|
360
|
0,60248
|
0 ,37491
|
0,03415
|
3,28888
|
Cfxp %
|
360
|
11,01967
|
1,577148
|
8,212839
|
19,01231
|
IFR*Rent%
|
360
|
4,918336
|
20,22206
|
-0,63103
|
275,676
|
IFRS*Croi
|
360
|
0,06413
|
0,44836
|
-0,89631
|
7.56486
|
IFRS*Dett
|
360
|
0 ,22681
|
0 ,362328
|
0
|
2,72795
|
Tableau 7 : statistiques descriptives du
modèle 2
Ce tableau révèle que toutes les variables ont
des moyennes positives sauf le variable accruals discrétionnaires
(variable dépendante) possède une moyenne négative et un
écart type faible. Ceci prouve que cette variable est de faible
volatilité. Les variables dette et ifrs*dette ont des moyennes
faibles et des écarts types élevé ceci explique que ces
variables ayant une volatilité faibles.
Variables
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
= 1
IFRS
= 0
|
144
216
|
40%
60%
|
Nous avons observé 40% des entreprises de notre
échantillon ayant des accruals discrétionnaires faibles
Tableau 8 : Tableau des fréquences du
modèle 2
Vbles
|
AC
|
IFRS
|
Croi
|
Rent
|
Taill
|
Dett
|
CFep
|
IF*Rent
|
IFRS*croi
|
IFR*dett
|
ACC
|
1.00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IFRS
|
-0,023
|
1.00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Croi
|
-0,041
|
-0,049
|
1.00
|
|
|
|
|
|
|
|
Rent
|
-0,038
|
0,148
|
-0,011
|
1.00
|
|
|
|
|
|
|
Taill
|
0,002
|
-0.051
|
0,001
|
-0,111
|
1.00
|
|
|
|
|
|
Dett
|
0.012
|
-0,074
|
0,003
|
-0,123
|
0,913
|
1.00
|
|
|
|
|
Cfep
|
0,058
|
0,078
|
-0,016
|
0,086
|
-0,050
|
-0,053
|
1.00
|
|
|
|
IF*Rent
|
-0.038
|
0,298
|
-0,010
|
0,9621
|
-0,095
|
-0,109
|
0,076
|
1.00
|
|
|
IFRS*croi
|
0,014
|
0,175
|
0,055
|
0,092
|
-0,087
|
-0,076
|
0,042
|
0,117
|
1.00
|
|
IFR*dett
|
-0,010
|
0,767
|
-0,042
|
0,023
|
0,335
|
0,341
|
0,064
|
0,138
|
0,068
|
1.00
|
Tableau 9 : Matrice de corrélation du
modèle 2
Ce tableau présenté une corrélation
négative est faible entre la variable indépendante (accruals
discrétionnaires) et les variables dépendantes (IFRS, Croissance,
Dette, IFRS*Rentabilité et IFRS*dette). Par contre les variables
dépendantes (cash flows, dette, Taille, IFRS*Croissance) sont
corrélé avec les accruals discrétionnaires positivement.
Figure 2 : Variation des Accruals
discrétionnaires
D'après cette figure nous avons remarqué que la
gestion de résultat diminue après l'année 2005.
Pour tester l'hypothèse de notre étude, nous
devons présenter, tout d'abord les modèles
économétriques appliqués pour ce type des données
(données de Panel). Dans le cas d'une modélisation des
données de Panel, il ya des procédures sont utilises pour
l'estimation des coefficients.
La méthode de moindres carrés ordinaires
(MCO) : cette procédure de régression est
généralement utilisées pour des données
individuelles (cross section) ou des données temporelles elle peut aussi
utilises pour des données de panel. Mais pour notre donnée elle
présenté une mauvaise manière de faire puisqu'elle ignore
la double dimension.
Test de stationnarité(ADF) :
Avant de faire l'estimation de notre modèle nous avons
testé la stationnarité des variables, ce qui montre que les
variables sont stationnaires à la première différence.
Test de spécification :
Nous avons effectué les deux tests de
spécification pour spécifier la meilleure estimation. Nous
remarquons que le test d'Haussman est non significatif alors que le
deuxième test de Multiplicateur de Lagrange est significatif au seuil
1%, ce qui signifie que l'estimation retenue est de type aléatoire.
Variables
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
IFRS
|
-0.058871**
|
0.029733
|
-1.98
|
0.0491
|
Croi
|
0.000785***
|
0.000214
|
3.66
|
0.0003
|
Rent %
|
0.21044*
|
0.10871
|
1.93
|
0.0532
|
Taill
|
0.014526
|
0.023881
|
0.60
|
0.5434
|
Dett
|
-0.017265
|
0.030370
|
-0.56
|
0.5701
|
Cfep %
|
-0.004939*
|
0.002698
|
-1.83
|
0.0680
|
IFRS*Rent
|
-0.000313
|
0.000833
|
-0.37
|
0.7076
|
IFRS*Croi
|
-0.006267
|
0.009539
|
-0.65
|
0.5116
|
IFRS*dett
|
0.006453**
|
0.12488
|
1.99
|
0.048
|
C
|
0.014903
|
0.032047
|
0.46
|
0.6422
|
***significative à 1% ** significative
à 5% *significative à 10%
Tableau 10 : Résultats des
Régressions des normes IFRS et GR
Au terme de ce tableau, nous constatons qu'il existe une
relation négative et significative entre la variable IFRS et les
accruals discrétionnaires au seuil de 5% ceci indique que l'utilisation
des normes internationales diminue la gestion des résultats. Ce
résultat conforme notre hypothèse et corrobore les
résultats des études de la pointe et al., (2006) et
Iatridis(2008a).
La croissance des entreprises a une relation positive et
significative a l'ordre de 1% ce qui montre que la manipulation comptable
n'augmenter pas la valeur des firmes et ce contredit des études de Chen
et al., (2009) et Iatridis, (2008).
La profitabilité des firmes CAC40 a une relation
positive et significative au seuil de 10% ceci indique que les entreprises
rentable sont celles qui gèrent les résultats a la baisse et
ceci corrobore avec l'étude de Chen et al., (2009).
La variable taille n'est pas significative et ceci montre que
la taille des firmes n'a pas d'effet sur la gestion opportuniste des
résultats ce résultat a été démontré
par plusieurs chercheurs Iatridis, (2008) et Chen et al., (2009).
Le tableau du résultat de régression montre que
la variable cash flow est reliée positivement et significativement avec
les accruals discrétionnaires au seuil de 10%, la faiblesse des normes
IFRS n'entraine pas une augmentation de la gestion de résultat et par la
suite l'introduction des normes IFRS améliorer le cash flow des
entreprises.
Le coefficient de la variable IFRS*dette est positif et
significatif avec les accruals discrétionnaires au seuil de 5%. Ceci
suggère que les entreprises ayant adopté les normes IFRS et qui
sont les plus endettes, sont celle qui gérèrent les
résultats a la hausse. ce résultat peut être
interpréter ainsi : Les entreprises gérèrent les
résultats a la hausse a fin de respecter les clause contractuelles de
dettes ( Defond et al., 1994).
Conclusion
Nous avons étudiés dans notre chapitre l'impact
des normes IFRS sur la gestion des résultats dans les entreprises CAC
40.
En mesurant la gestion des résultats par les accruals
discrétionnaires et par l'examen de corrélation entre les
accruals discrétionnaires et les normes IFRS et d'autres variables nos
résultats ont montrent que l'adoption des normes IFRS réduit la
manipulation d'une manière partielle car il y a d'autre facteurs comme
l'endettement, l'évaluation des actifs et les indicateurs de performance
qui peuvent induire la qualité de gestion et augmenter la manipulation
comptable.
La gestion des résultats comptables est un
procédures très difficiles a éliminer malgré
l'existence de plusieurs moyenne de gouvernance et la promulgation des
lois.
Chapitre 3: Présence des
analystes financières et normes IFRS
Introduction
Depuis les récents scandales financiers qu'a connu le
monde, l'intérêt pour le gouvernement d'entreprise et ses
mécanismes et leurs effets sur la performance des entreprises ont pris
une dimension nationale qu'internationale du premier rang.
Suite au développement des marchés financiers
dans le monde économique la présence des agents externes
devient importante pour protéger les investisseurs contre plusieurs
risques nous citons, l'auditeur et l'analyste financier ...
L'adoption des normes IFRS pour l'élaboration des
comptes consolidés a influencé les pratiques de la gestion
des entreprises ainsi que les états financiers. Ceci n'est pas sans
influencer sur les analystes financiers qui sont les premiers utilisateurs des
états financiers.
De nombreux débats sur l'impact des normes
internationales sur le comportement des acteurs économiques tels que les
investisseurs, les émetteurs, les analystes ...etc.
De ce fait, Shane et al., (2008) mettent en
évidence, que suite a son activité principale notamment les
prévisions des résultats futurs, les analystes financiers
contribuent à améliorer la transparence des informations
financières et la réduction des pratiques opportunistes de la
gestion de résultats.
D'autres études empiriques mettent en évidence
un comportement de gestion des résultats de la part des dirigeants des
entreprises cotées afin d'atteindre les prévisions des analystes
financiers ( Affes et houssein, 2008)
Nous allons au cours de ce chapitre présenter
l'importance des analystes financiers dans la première section et dans
la deuxième section nous décrivons l'impact des analystes sur
Le comportement opportuniste et nous tentons d'analyser
empiriquement le rôle des analystes dans la réduction de la
gestion de résultat des entreprises.
Section 1: Rôle des
analystes financiers dans la gestion des résultats
La communauté financière est composée de
plusieurs acteurs qui ont chacun son rôle et sa responsabilité.
Parmi ces acteurs nous notons les analystes financiers qui jouent un rôle
important dans le marché financier.
La littérature récente s'est focalisée
sur l'impact des prévisions des analystes et les recommandations d'achat
ou de vente des titres et les décisions d'investissement mais peu de
recherches ont été menées sur le rôle des analystes
dans le gouvernement de l'entreprise et la gestion des résultats
(Degeorge, Jeanjean et Stolowy, 2007).
L'effet de suivi des analystes ou plus
précisément l'effet du nombre des analystes suivant une
entreprise sur la gestion des résultats reste encore flou et non encore
précis car il semble que l'existence des analystes exerce un effet
immoral sur la gestion des résultats et peut offrir soit une incitation
soit une contrainte a ce comportement opportuniste ou tout simplement ces
deux effets peuvent se compenser pour résulter en un effet nul.
La fonction des analystes sur le marché comme des
intermédiaires est devenu de plus en plus importante. Selon la
société française des analystes financiers SFAF15(*), l'analyste peut occuper
plusieurs types de fonctions :
Les analystes corporate fusions acquisitions leurs
mission consiste à trouver des idées de fussions acquisition et
cession. Il détecte les opérations de marché comme
l'augmentation de capital...
Les analystes corporate private equity consiste
à gérer les fonds de son employeur. Il valorise l'entreprise en
privilégiant l'approche industrielle et stratégique.
Analyste corporte activité primaire capture la
qualité des sociétés cotées et non cotées,
en vue d'opération de marché.
Analyste sell-side consiste à chercher et
interpréter les informations économiques, comptables et
stratégiques et financières propres aux sociétés.
Analyste Buy -side consiste à centraliser et
organiser la diffusion des informations.
Analyste crédit doit apprécier la
qualité de crédit ou la qualité de secteur
présenté sur le marché.
1.1. Fonctions des analystes
financiers
D'une manière générale, il est remarquer
que la mission de l'analyste consiste à collecter les données
privées et publiques sur les sociétés à travers
plusieurs sources informationnelles telles que les documents comptables,
informations stratégiques, les rencontres privées avec le
dirigeant ou les autres parties dans l'entreprise, la présence dans
l'assemble générale et le contacte avec les membres après
avoir ramassé tous les informations nécessaires. La dite analyste
va élabore une recommandation et proposes des prévisions qui
doivent être précises et objectifs que possible (Degeorges,et
al., 2005 ).
Devant l'importance de cette fonction dans l'entreprise
plusieurs pays ont décidé d'organiser cette profession par
exemple la fédération européenne des analystes cet
organisme qui a pour fonction de cadre la mission il regroupe 14 analystes dans
les 24 pays membres parmi ces membres SFAF.
Créée depuis 1996, la SFAF regroupe
aujourdhui1600 membres français.
1.2. Présences des
analystes financiers
Les analystes financiers représentent un lien
indispensable entre l'entreprise et les investisseurs dans les
différents secteurs d'activités, de part leurs mission ils
contribuent à réduire l'asymétrie d'information et les
coûts d'agence (Healy et Palepu, 2001) ceci s'explique par l'analyste
à aider d'augmenter la fiabilité de l'information
divulguée.
Hope, (2002) et Yu, (2008) ont montré les analystes
financiers participent à l'amélioration de la transparence des
informations publiées pour que l'entreprise augmente sa performance et
par la suite minimise la manipulation comptable.
De même, Yu, (2008) a montré que la
liquidité de l'entreprise augmente en présence d'un nombre
élevé des analystes, mais d'autre chercheur trouvent que les
analystes ayant pour objectifs de collecter les informations de
l'environnement, aussi que les analystes financiers sont des mandataires de la
richesse. En effet, la présence d'un nombre bien déterminé
des analystes augmente la fiabilité des informations divulgué et
améliore la structure financière des entreprises, dans le sens ou
leur ratio financier diminue.
1.3. Utilité des analystes
financières
La mission de l'analyste est une base des informations et une
source de décision pour les investisseurs de ce fait la
littérature montre que les recommandations et les prévisions
émises par les analystes a un contenu informationnel assez important.
Shane et al., (2008) ont montré que le
contenu informationnel se fait à travers les études de la
réaction de marché et le changement des décisions des
investisseurs car la réaction de marché et liées
intimement aux informations divulguées.
(Graham et al,. 2005) ont montré que les
analystes influencent les décisions des investisseurs de ce faite
d'autre auteurs mettent en évidence une stratégie
d'investissement fondée sur un consensus de recommandations des
analystes offrait aux investisseurs des rentabilités anormales.
Asquith et al., (2005) ont montré que le
marché financier réagit considérablement aux
prévisions des analystes, ce ci est du que les investisseurs penses que
les analystes se sont des agents très compétant et ayant une
grande connaissance sur le marché et aussi doués dans l'analyse
de la pertinence de l'information disponible et en plus ils valorisent la
capacité des analystes de collecter une large variété des
informations non disponible sur le marché.
D'autre part les capacités requises des analystes
financiers aidant de traiter efficacement afin de déduire une
prévision des résultats précises. De même si
les analystes valorisent l'effort des informations privées le
marché va réagir plus fortement la période
précédente (Jegadeech et Kim, 2006 ).
Les recommandations des analystes jouent un rôle
primordial s'explique par le rapport de Womack, (1996) qui a montré que
les prix de l'action réagissent dans le sens des recommandations des
analystes au moment de leurs publications. Les changements va influencer les
décisions de la direction, de ce fait le dirigeant perçoivent
les analystes comme un des groupes les plus importants qui affectant le prix de
l'action des sociétés (Graham et al,. 2005).
L'importance de l'analyste dans les marchés financier
a incité les chercheurs de comparer l'utilité des
prévisions des analystes financiers par rapport aux annonces des
résultats.
Corvig et Low., (2004) ont montré que la
réaction de marché Japonais est beaucoup plus importante lors
des missions des prévisions des analystes que lors des annonces des
résultats et ce vu que ce marché se caractérise par des
divulgations d'informations peu fréquentes, les auteurs concluent que la
pertinence des annonces des résultats est modeste relativement aux
prévisions des analystes financiers.
Si l'analyste modifié les choix des investisseurs et
les prévisions influence la prise de décision donc est un outil
de grande valeur pour les investisseurs.
1.4. Facteurs améliorant
la fonction des analystes financiers
Suite aux scandales financiers le rôle des analystes a
été remis en cause, de ce faite plusieurs facteurs peuvent nuire
a la qualité des analystes financiers à savoir les
méthodes de valorisation utilisées la non adoption de la
comptabilité qui est le système d'information la base des
prévisions des analystes et le changement des facteurs
économiques et la nouveauté de système comptable
internationales.
L'expérience joue un rôle non négligeable
de ce faite les analystes vont être capable d'identifier plus
précisément les spécificités comptable et
financiers des sociétés ainsi que les erreurs antérieur
son considère comme un moyen d'apprentissage et d'augmentation de la
compétence de ces travaux.
Ils vont aussi incorporer dans leurs prévisions toutes
informations disponibles et utiles et celle-ci seront de faite plus exacte
(Jacib et al., 1999) dans ce sens l'accroissement de
l'expérience des analystes auront un accès plus facile a la
direction et savoir les informations privés qui ne sont pas disponible s
sur la marché et augmenter la qualité de leurs
prévisions.
Plusieurs chercheurs ont trouvé qu'il existe une
relation négative entre l'exactitude des prévisions de l'analyste
et le nombre d'entreprises et de secteurs suivi par lui .l'analyse d'une seul
entreprises va permet a l'analyste de comprendre son fonctionnement et faire
des prévisions très proche de la réalité.la
participations des analystes dans un secteur économique bien
déterminer ,il pourrait comprendre ses spécificités et les
similarités caractérises les entreprises quoi lui appartient et
améliorer ainsi ces prévisions (Brown, 2005).
1.4.1. Affiliation dans les sociétés de
bourse
La taille de l'entreprise représente un critère
pour l'appartenance des analystes à des sociétés de fait
que Les analystes ont un impact sur les marchés boursiers pour celles
qui appartient a des grandes sociétés en revanche les analystes
qui appartient a des entreprises de petite taille ne peut pas influencer
la présence des analystes financiers a un effet sur
les cours boursiers ceci a été démontre par Hong et Kubik
,(2003), en effet les sociétés de grand taille sont capable de
présenter a leurs analystes des meilleur conditions et des outils base
sur des donner très vaste et pus détaille pour conduire a bien
leur mission en pus suite a leurs crédibilité et a leur
réputation et a leur canaux de distribution les analystes émises
par ces grand sociétés de bourse ont plus d'influence sur le
marché boursier .
Orput (2004) a déduit de son travail que les
sociétés cotées en bourse et ayant une capacité
financière nécessaire recrute les meilleurs analystes.
1.4.2. Comptabilité en faveur des analystes
financiers.
Malgré que plusieurs études aient montré
que l'incorporation des bénéfices antérieurs
améliore les prévisions des analystes financiers et celle
considères comme une base de travail (Barth et al., 2004)
Le résultat de l'année précédente
des sociétés est pris en compte dans la détermination de
résultat futurs remise cause que cette estimation est fausse.
Etant donné que les managers utilisent plusieurs
facteurs pour déterminer le montant du résultat de
l'entreprise, par exemple la gestion ou la manipulation des résultats ce
qui influence le montant de résultat utilise par l'analyste et nuire ces
prévisions (Barth et al., 2001).
De ce faite le problème de la fiabilité du
résultat joue un rôle important et minimise l'utilisation de ce
variable comme une base pour estimer le résultat futur.
Les changements économique et l'introduction des
normes comptables internationales IFRS a un effet sur le fonctionnement de
l'analyste financier pour cela plusieurs recherches ont considère que
l'introduction des normes internationales améliore la mission des
analystes.
Les analystes déclarent que l'application des normes
comptable IFRS par les sociétés françaises a
présenté pour eux un progrès sur plusieurs
points :
Les normes IFRS c'est un cadre comptable complet et plus a
jour et qui tient compte les mutations de l'environnement économique de
divulgue une information financière et comptable plus détaille
ce qui aider les analystes à donner une prévision très
proche de la réalité et augmente son importante dans
l'entreprise.
L'apport des normes international IFRS de la notion de la
juste valeur représenter un terrain fertile de la recherche en science
comptable de point de vue des chercheurs. Ces chercheurs mettent en
évidence que l'utilisation de la juste valeur en adoptant les normes
IFRS devrai simplifier l'analyse financière de l'entreprise la plus part
des postes sont évaluer sur la base de flux de trésorerie
actualisés l'évaluation de entreprises sera
intégrée directement dans les comptes présenter selon le
référentiel international.
Hodgdon et al., (2008) ont trouvé que
l'adoption des normes IFRS et l'obligation de divulgue ces informations selon
ce référentiel a une relation négative avec les erreurs de
prévisions des analystes de même Hope, (2002) a trouvé que
l'obligation de divulgation d'une information sur les méthodes
comptables utilisées, imposés par les normes IFRS va
réduire l'incertitude des investisseurs et diminue la manipulation
comptable et permet aussi de réduire les erreurs de prévisions
des analystes. Aussi, Ashbaugh et al., ( 2001) ont expliqué
que les normes IFRS réduit les erreurs et améliore la
qualité des prévisions et aide les investisseurs d'augmenter les
bénéfices.
1.5. Suivi des analystes et
contrainte à la gestion des résultats
Les analystes sont des acteurs sur le marché
participant au contrôle à l'évaluation et à la
diffusion de l'information financière. Ils disposent de connaissances
économiques et financières permettant d'appréhender
l'entreprise sous tous ses angles.
En effet, l'analyste financier a été
défini par Eli Cohen, (1997) comme « un ensemble de
concepts, de méthodes et instruments qui permet de formuler une
appréciation relative a la situation financière d'une entreprise,
aussi aux risques qui affectent au niveau et à la qualité de ses
performances »16(*). La théorie assignée aux analystes une
fonction de contrôle de l'équipe dirigeante. Elle fournit des
informations sur la qualité de management et sur les perspectives de la
firme.
L'évaluation a la juste valeur va influencer les
conventions de la dette ce qui implique qu'il y a la volatilité dans La
majorité des mesures comptables, comme le bénéfices et la
liquidité (DeFond et Jiambalvo,1994 ; Sweeney, 1994).
Dans le même sens, la variation des mesures comptables
fournit aussi un signal négatif de performance d'entreprise avec
implications défavorables pour le comportement de la stockes de
l'entreprises, la crédibilité et la réputation du
dirigeant (Holthausen, Larcker, & Sloan, 1995).
Devant la variabilité des indicateurs
d'évaluation, les directeurs peuvent être motivés à
manipulé les comptes (Lambert, 2001) pour ne trouver pas des
problèmes au niveau de prises des décisions.
La littérature suggère que les dirigeants ont
tendance à prendre part à la gestion du résultat a
diminue la possibilité de variation de la convention de la dette. Les
directeurs peuvent utiliser l'augmentation des accruals discrétionnaire
(Sweeney, 1994). Dû au fait que les contrats de la compensation
exécutifs sont souvent Basé sur les documents comptables
(Healy, 1985), les directeurs peuvent L'influencer les accruals dans un effort
d'améliorer leur réputation et la compensation
bénéficie (Shuto, 2007).
Les directeurs avec les contrats d'endettement ayant
tendance d'améliorer les résultats quand les
bénéfices tombent en dessous le lien inférieur ou
augmentent au-dessus le lien supérieur désigné par le
plan de la prime, les dirigeant peuvent être inclinés et
Sélectionner les méthodes de la comptabilité revenu -
décroissantes (Degeorge, Patel, & Zeckhauser, 1999). Il est
rapporté que les dirigeant peuvent quelque fois l'emploi
intérêts accumulés discrétionnaires pour fortifier
la valeur de firme plutôt que leur compensation directoriale (Christie
et Zimmerman, 1994).
Dans les certains cas, les contrats exécutifs
comptabilité - basés peuvent mener Directeurs agir dans une
manière opportuniste, par lequel ils adoptent Les politiques de
croissances des revenues qui renforcent leur compensation, même si ils
affectent la richesse d'actionnaires négativement. Par exemple, PDG qui
serve leurs dernières années pour augmenter les frais de
recherche et de développement et par la suite leur compensation (Zahra,
1996).
Les analystes sont considère comme un outil de
mécanisme de gouvernance externe en jouant le rôle des
contrôleurs externe des dirigeants. ils analysent l'entreprises, son
environnement, sa qualité de management .leur existence facilite la
compréhension et la diffusion des informations fiable et réduit
donc les couts d'agence par une interprétation fiable et rigoureuse des
signaux émises par l'entreprise.
Jensen et Mecking,( 1976) ont affirmé que les analystes
réduisent les couts d'agences en effet l'analyste financier se voit
assigne une importante fonction celle de la contribution à la bonne
gouvernance de l'entreprise et contraint ainsi toute décision de
gestion des résultats car il est capable de détecter toute
manipulation et comportement opportuniste du manager.
Dyck et al., (2005) ont trouvé que les
analystes sont plus capables de détecter les fraudes de manipulations
que la SEC et les auditeurs. De même (Healy et Palepu, 2001 ) ont
affirmé que les informations publiées par les
intermédiaires financiers tel que les analystes permettent de
détecter l'opportunisme des dirigeants dans les rapports annuels.
Donc l'existence des analystes financiers suivant une
entreprise est considérer comme un mécanisme de limitant la
latitude managériale et peut ainsi avoir une influence sur la gestion
des résultats.
Ces dernières possèdent certains
caractéristiques et assument certaines rôles qui leur permettant
d'être des contrôleurs efficaces contre la gestion des
résultats comptables.
De même toute information diffusée par les
analystes doit être fiable et pertinente parce qu'ils peuvent subir une
perte de réputation importante en cas de fraude ou de manipulation
élevée. Ils amènent à contrôler la
qualité du management est détecter tout opportunisme car leur
réputation et leur capital humain valoriser avec la précision et
l'efficacité de leur analyse.
Section 2 : Impact de la
présence des analystes sur la gestion des résultats
Les analystes ce sont des agents externe, et en sous basent
sur la théorie concernant la relation entre les analystes financiers et
la gestion de résultat indique que cette relation peut être
négative dans le cas ou les analystes agissent comme des
contrôleurs externe des actions de dirigeants et son comportement
contribuer ainsi à réduire la gestion de résultat d'une
manière non déterminer (Healy et palepu, 2001; Han et al.,
2009).
Nous allons dans ce qui suit présenter l'impact de
l'analyste sur la gestion des résultats.
La comptabilité est un système d'information
pour toutes les parties prenantes. En effet, elle contribue à la
transparence de l'information publiée aux investisseurs et pour
réaliser cet objectif il ya plusieurs acteurs qui participe, comme Les
analystes qui peuvent imposés des disciplines aux dirigeants ce qui
aider à augmenter les profits et réduire le levier financier et
augmenter la liquidité ce qui ramène a la limite de la gestion
opportuniste des résultats, dans ce cas l'analyste joue un rôle
dans le gouvernement de la firme (Knyazeva, 2007 ).
Yu, (2005) a avancé que l'analyste peut être
mieux performant dans le contrôle de la réaction des dirigeants et
plus avantageux que les mécanismes de gouvernance traditionnels de plus
avec leur expertise financières et comptables et leur connaissances dans
le domaine des affaires il est capable de détecter d'une manière
précis les manipulations existants dans les états financiers
d'autre part les informations privés collecter par les analystes va
être diffusent pour toutes les parties prenantes .
Les analystes peuvent avoir si les comptes des
sociétés reflètent l'image fidele de l'entreprise ce qui
lui permet de connaitre les éléments faible dans ces documents et
par la suite détecter la gestion opportuniste du dirigeant et contribuer
à la réduire (Yu,2008).
Degorges et al., (2007) ont expliqué que le
fait de suivie de près la direction et observer tout les changements
qui exécute dans la gestion de l'entreprise peut en lui-même
détourner les dirigeants de gère le résultat d'une
manière opportuniste.
La valorisation des titres sur le marché est un
objectif ultime, de ce fait plusieurs chercheurs ont
éprouvé que les analystes s'éloignent de l'entreprise qui
utilisent fréquemment la gestion des résultats ce qui
ramène a la contribution de la réduction de ce pratique car les
entreprises suis par un nombre faible d'analystes sont dévalorises sur
le marché et diminue leur part stratégique.
Mais l'information pertinente a un impact de ce faite Dyck et
al., ( 2006) ont avancé que la diffusion des informations
privés par les analystes est une forme de détection des fraudes
et d'encouragement de la réduction de la gestion des résultats
pur l'entreprise selon ces auteurs les analystes sont parmi les
contrôleurs les plus rapides de la détection des fraudes et ce
qui explique la comparaison entre les analystes et les auditeurs externe ce qui
a été montré que les analystes détectent plus de
deux fois que les auditeurs.
En revanche, les analystes subissent des pressions dans sa
mission de différentes sources qui peuvent remettre en cause leur
résultat dans la détection et la limitation de la gestion des
résultats comptables de l'entreprise qui permet l'analyste en situation
de dépendance (Yu, 2008).
2.1. Analystes financiers et
incitation à la gestion du résultat
Plusieurs recherches ont examiné les motivations de la
gestion des résultats en se référant aux hypothèses
de la théorie positive dans le même cadre ,Degorge et
Zechkhauser,(
1999) ont ajouté une nouvelle perspective de
motivations de la gestion des résultats celle de l'atteinte de certain
seuils appelé gestion par les seuils (threshold management)
Jeanjean, (2001) a évoqué la gestion par les
seuils comme « une préférence du manager pour une
configuration du résultat motivée par un désir d'atteindre
certains seuils »17(*)
Degorge,et al., ( 1999) ont identifiées trois
seuils dans la procédure de la gestion des résultat parmi les
quels nous citons les prévisions des analystes en effet le marché
exerce une certaine pression sur le manger pour réaliser des
objectifs.de même ( Yu,2006) explique que le gestionnaire va atteindre
les prévisions des analystes concernant le résultat de
l'exercice.
Les analystes sont considérées ainsi comme les
acteurs de la gestion de résultat.ces dernières subisses une
pression pur publier des prévisions des bénéfices
opportunistes ou d'ignorer tout comportement opportuniste .cet optimisation a
été expliquer par la littérature par le désir des
analystes de faire une relation avec les responsables .d'autre part l'analyste
peut jouer un Rolle dans la publication des information et des
prévisions pour augmenter le cours sur le marché ce qui donne
une réaction favorable.
Toute publication des bénéfices qui sont
inferieur a celui prévue par les analystes sera perçue par le
marché comme une mauvaise nouvelle et va réagir
négativement .cela montre que l'analyste peut crée une pression
excessive sur les dirigeants pour gérer les résultats.
Kothari, (2001) a montré que les
bénéfices doivent être évalués d'une
manière croissante pour augmenter la valeur de la firme et ne pas perdre
ses affaires et leurs clients.
Donc l'analyste élabore ses conseils et ses
études en ayant pour objectifs l'intérêt de destinataire
(clients, institutionnels...) est donc toujours va anticiper une situation
favorable en publiant les prévisions optimistes
2.2. Rémunération
des analystes financiers
L'analyste c'est un agent externe lie par un contrat d'agence
avec son employeur doit agir dans l'intérêt de ce dernier pour
augmenter la rentabilité de la firme ,de même plusieurs recherche
montrent que les honoraires des analystes et leur avancement dépendent
du degré d'optimiste des prévisions et les analyses et no leurs
objectifs Dechow,(2000) , en effet les avancement et l'exactitude des
prévisions et les analyses passes importe peu dans la récompense
des analystes ce ci à été explique par Hong et Kubik.,
(2003) d'autre les auteurs montrent que la rémunération de
l'analystes et une motivations pour réduire la gestion du
résultat.
2.3. Dépendance
informationnelle en vers les gestionnaires
Pour pouvoir publier des analystes de bonne qualité et
des prévisions très proche de la réalité il faut
réduire la pratique de la gestion opportuniste de dirigeant les
analystes donc sont besoin des informations privées et précis sur
la société étant donner que ces informations sont
détenue par le dirigeant les analystes son obliges de faire des bonnes
relations pour connaitre toutes les informations nécessaires ce ci
mettre l'analyste devant une situation difficile.
Le dirigeant se trouvé dans l'obligation
d'émettre des prévisions conformes aux intérêts des
dirigeants et de ne pas révéler l'existence de la gestion de
résultat de peine de perdre des informations prives on disponible sur le
marché au contraire il doit préserver une bonne réputation
a l'égard des investisseurs par la publication des informations
transparente et exactes qui permet l'investisseur de changer son avis (Yu,
2008).
Barth et al. (2003) ont considérées
l'accès aux informations privées des gestionnaires de
l'entreprise comme étant la clause principale de la mauvaise
valorisation des accruals par les analystes.
De même, Lim, (2001) a stipulé que la
dépendance informationnelle réduit la franchise de l'analyste qui
craint de perdre une source essentielle dans la publication des analystes
presque exacte ce si s'explique par la non révélation des
accruals par les analystes.
2.4. Impact des prévisions
des analystes sur la gestion des résultats
Les analystes exercent une pression sur les managers et
participer a l'augmentation de la pratique de la gestion des résultats
comptables, en effet les dirigeants qui n'arrivent pas à attendre ces
prévisions vont le faire en gérant leurs résultats a la
hausse Affes et Houssein ,2008 ;Roychowdhury, 2006 Pour les investisseurs
et analystes financiers.
Un questionnaire été déposé en
2007, porté sur 1500 analystes financiers de l'Union Européenne
et a montré que 78% de ces derniers trouvent les IFRS plus pertinents
lors de l'analyse financière.
55% des entreprises européennes ont positivement
réagi et d'une façon directe lors de l'établissement de
ces normes.
Lopez et al,.(2002) ont expliqué que Le but
d'atteindre les prévisions des analystes s'explique par le faite que les
investisseurs attachent une plus grande importante aux prévisions des
analystes et le mettre comme un objectifs a attendre et les prennent en
considération dans le processus de l'évaluation de
l'entreprise.
Toutefois la relation entre le marché et les
investisseurs et le résultat publiée, Matsumoto, (2002) a
avancé que les firmes cotées sur le marché financier ne
doivent pas publiée des résultats négatifs contradictoires
avec les attentes des investisseurs
Mais selon des recherches avancée que les la gestion
opportuniste après l'adoptions des normes IFRS augmente et diminue la
valeur de la firme et à d'autre part un impact sur le montant des cashs
flows futurs (Roychowdhury, 2006).
2.5. Analystes financiers et
gestion informationnelle
Plusieurs études empiriques ont traité l'impact
des analystes financiers sur la gestion des résultats et pour cela nous
allons traiter quelles études et plus précisément les
plus récentes au niveau de ce problème.
Etant donné que l'analyste constitue le lien entre
investisseurs et les managers donc celle-ci va favorise les informations les
plus transparentes pour exercer un contrôle et limiter la gestion de
résultat comptable.
Han et al.,(2009) ont effectué une
étude sur l'impact de nombre des analystes dans le processus de la
gestion des résultats celle-ci est mené sur un
échantillon de 30 pays non Américaines a cause la
spécificité de ce contexte et la non adoption des normes IFRS
dans la période de 1992 à 2006 et mesure la gestion de
résultat par la valeur absolue des accruals discrétionnaires
cette étude montre que le services des analystes augmente dans le cas ou
les entreprises publies des informations non précises ,de même ont
montré que le nombre des analystes et associe négativement a la
valeur absolue des accruals discrétionnaires ce qui permet de conclure
qu'en présence d'un nombre élevé des analystes, le
dirigeant à tendance de minimiser la manipulation comptable et divulguer
une information de qualité.
Il trouve que cette association est forte dans les pays ayant
une spécificité juridique et où l'asymétrie
informationnelle et forte, la protection des investisseurs est
élevée et économie développer et les informations
publiées sont la base de prises de décisions adéquate.
Ceci montre que dans un environnement bien
déterminé les dirigeants ont une tendance à gérer
les accruals d'une manière opportuniste pour améliore la
situation de l'entreprises et leur image sur le marché financier.
Yu, ( 2008) test l'impact des analyste sur la gestion de
résultat sur un échantillon d'entreprise pendant la
période 1998 et 2002 il a utilisé la valeur absolue des accruals
discrétionnaire comme mesure de la gestion de résultat et la
méthode de moindre carré ordinaire (OLS) pour estimer le
modèle il a trouvé que la relation entre l'ampleur des analystes
financiers et la valeur absolue des accruals discrétionnaire est
significativement négative a l'ordre de 1% ce qui permet de conclure que
le nombre des analyste qui suit une entreprise est élevé plus la
tendant ce a réduire la gestion des résultats
Ce résultat montre le rôle important de
l'analyste financier entant que contrôleur externe de la direction de
l'entreprise. De ce fait l'auteur montre que le nombre d'analyste la
performance des entreprises, son taux de croissance, réduit la
volatilité des chiffres et améliore le fonctionnement de
l'entreprises et en agissant sur plusieurs facteurs, les analystes
réduisent la gestion de résultat d'autre part Affes et
al., (2008) ont montré que le dirigeant recours a la gestion de
résultat pour améliore les prévisions des analystes et
aussi la volonté de dirigeant d'atteindre les objectifs des analystes
Jeanjean et al., 2009 ; Degeorges et al.,
2008 ont mesure le degré de suivi des entreprises par les analystes
par la taille ,la performance ,le taux de croissance et la volatilité de
cours des actions qui représente les meilleurs indicateurs . De
même leurs études montrent plus les pays développes
plus la présence et le suivi des analystes a un impact sur la gestion de
résultat. Ce qui nous menons a proposer l'hypothèse suivant.
H3 : Nombre d'analyste diminue la
gestion de résultat comptable des entreprises CAC 40.
Pour valider notre hypothèse nous allons
représenter dans la troisième section l'étude empirique
qui est inspiré du travail de Yu (2008).
Section 3: Etude empirique de
l'impact de nombre d'analyste sur la gestion des résultats.
3.1. Présentation de
l'échantillon et des données
Dans l'analyse de l'effet des analystes sur la gestion de
résultat nous allons utiliser le même échantillon du
premier chapitre.
3.2. Variables retenues pour
l'analyse de l'échantillon
La variable dépendante
Pour valider notre hypothèse nous allons nous
inspiré du modèle de travail de Yu, (2008) qui utilise la valeur
absolu des accruals discrétionnaires comme une variable dépendant
et l'analyste coverage comme variable indépendant et autres variables
de contrôle. Pour mesure les accruals nous avons utilise le
modèle de kothari, (2005) qui est considère par les chercheurs le
plus sophistiqué car il tient compte la performance de la firme sa
formule est citée dans le premier chapitre.
De ce faite, Les accruals discrétionnaires =accruals
totaux - les accruals non discrétionnaires
Les accruals non discretionnaires
DACit=(ATit-ANDit
) /TAit
Les variables indépendantes
Dans notre travail nous utilisons le modèle de (Yu,
2008) pour chercher le nombre d'analystes en fin de l'année dans une
firme.
Rcoverage : Est
considère par l'auteur comme le résidu de l'équation
suivante
Analyst coverage = taille + ROA + croissance +
volatilité cash flow +Constante.
Les variables de contrôles
Variables
|
Définition
|
Mesure
|
Taille
|
Taille de l'entreprise
|
Se calcule par le logarithme de la capitalisation
boursière
|
ROA
|
La rentabilité comptable
|
Bénéfice net / capitaux propres
|
Croissance
|
Croissance
|
Taux de croissance des Actifs
|
Cash flow
|
cash flow d'exploitation
|
Cash flow d'exploitation /total actif
|
Constante
|
Terme résiduel
|
Apres la régression
|
Tableau 11 : variables indépendantes du modèle
3
Variable
|
Taill
|
Cash
|
Croi
|
ROA
|
Rcov
|
Taill
|
1,000
|
|
|
|
|
Cfep
|
-0,046
|
1,000
|
|
|
|
Croi
|
0.001
|
-0,165
|
1,000
|
|
|
ROA
|
-0,246
|
0,096
|
-0,038
|
1,000
|
|
Rcov
|
-0,054
|
0,034
|
0,035
|
-0,1121
|
1,000
|
Tableau 12 : Matrice de corrélation du
modèle 3
Il ya une corrélation positive en la variables
Rconverage et les cash flows et la croissance des entreprises CAC
40.
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
Taill
|
-3.73
|
-1.13
|
3.29
|
0.2582
|
Cfep
|
-3.41
|
-17.85916
|
1.91
|
0.0000
|
Croi
|
1.30
|
1.755
|
1.35
|
0.9923
|
ROA
|
2.21
|
3.08
|
0.72
|
0.4714
|
C
|
4.555
|
2.12
|
2.15
|
0.0000
|
Tableau 13: Résultats de
Régressions pour obtenir les nombres des analystes
Le résultat de régression de ce modèle
monte que la constante a un coefficient positive est significative a l'ordre
de 1%.
3.3. Spécificité du
modèle
| accd_kit |
= áit+ â residuel coverage
it + ë V contrôle it +åit
á t : effet fixe de temps ;
åit : terme d'erreur
Variables
|
Définition
|
Mesure
|
Taill
|
Taille de l'entreprise
|
Se calcule par le logarithme de la capitalisation
boursière
|
ROA
|
La rentabilité comptable
|
Bénéfice net / capitaux propres
|
Croi
|
Croissance
|
Taux de croissance des Actifs
|
Cfep
|
cash flow d'exploitation
|
Cash flow d'exploitation /total actif
|
Cons
|
Terme résiduel
|
Apres la régression
|
Tableau 14 : variables indépendantes du
modèle 4
Variable
|
Observation
|
Moyenne
|
Ecart type
|
Min
|
Max
|
| accd |
|
360
|
0,082
|
0,096
|
0,0007
|
0,9897
|
RESI
|
360
|
0,453
|
0, 564
|
0,654
|
10,654
|
ROA
|
360
|
4,875
|
4,251
|
0,04577
|
24,400
|
Croi
|
360
|
0,569841
|
6,788301
|
-0, 97562
|
125,2609
|
Cfep
|
360
|
10,02006
|
1,590379
|
7,204885
|
18,52261
|
Taill
|
360
|
0,60589
|
0,419378
|
0,03415
|
3,6609
|
Tableau 15: Statistique descriptive du modèle
4
Variables
|
Taill
|
ROA
|
Croi
|
Cfep
|
|accd|
|
Taill
|
1,000
|
|
|
|
|
ROA
|
-0.2471
|
1,000
|
|
|
|
Croi
|
0,001
|
-0.0390
|
1,000
|
|
|
Cfep
|
-0.046
|
0.116
|
-0.016
|
1,000
|
|
|accd|
|
-0,0975
|
0,0213
|
-0,0272
|
0,0267
|
1,000
|
Tableau 16: Matrice de corrélation du
modèle 4
La valeur absolue des accruals discrétionnaires est
corrèle négativement avec la taille et la croissance ce qui
explique que la manipulation comptable influencé le développement
économiques des firmes et les gestionnaires utilisant les accruals
pour manipuler le résultat.
3.4.
Test empirique résultats et interprétation
Figure3 : Variation de la valeur absolue des
Accruals discrétionnaires
Pour estimer ce modèle, nous avons utilisé le
logiciel approprié vu sa performance dans l'estimation des
régressions portant sur les donnes de Panel. Nous avons recours a la
régression linéaire généralisée. En plus
l'estimation des données en panel permet de spécifier si
l'effet individuel observable est fixe ou aléatoire. Pour tester nous
avons d'abord effectué le test de stationnarité et nous trouvons
que nos les variables sont stationnaire aussi nous avons appliqué le
teste d'Hausman et ce de Multiplicateur de Lagrange. Nous avons dés lors
constaté que nous devons privilégier l'adoption d'un
modèle à effet aléatoire. Ceci est expliqué par la
valeur de Chi (2) qui est significative au seuil 5%.
Variable
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob.
|
Cons
|
-0,00018***
|
0,00339
|
4,14
|
0,0000
|
ROA
|
-0,00018***
|
0.00214
|
-3,09
|
0.0009
|
Croi
|
-0.000371
|
0.000754
|
-0.49
|
0.6234
|
Cfep
|
0.062101**
|
0.030756
|
2.01
|
0.0442
|
Taill
|
-0.020837
|
0.012547
|
-1.66
|
0.0977
|
***significativé à 1% **
significativé à 5% * significativé à 10%
Tableau 17: Résultats de
régressions des nombres d'analystes et GR
D'après ce tableau nous pouvons remarquer qu'il existe
une relation négative et significative entre la variable R.coverage
résidus et la valeur absolue des accruals discrétionnaires au
seuil de 1% ceci indique que l'augmentation des nombre d'analyste entraine une
réduction de la gestion des résultats ce résultat confirme
notre hypothèse et corrobore avec les travaux de Yu (2008) et de Hang
et al., (2009).
La variable ROA est liée négativement et
significativement avec la valeur absolue des accruals discrétionnaires
au seuil de 1%. Ce résultat peut être interpréter
ainsi : les entreprises non rentables sont celles qui gèrent le
plus les résultats ceci est corrobore avec les travaux de Degeorge et
al., (2007).
Par ailleurs le coefficient associes a la variables la variable
Cfex et positif et significatif au seuil de 5%. Ceci suggère que les
entreprises qui génèrent les cash flows d'exploitation
élevés sont également qui gèrent le plus les
résultats. Ceci corrobore avec les travaux de littérature
antérieure de Gul et al (2003).
Conclusion
Nous avons étudié dans ce chapitre l'impact des
normes IFRS sur la présence des analystes financiers dans les
entreprises CAC 40.
En mesurant la gestion des résultats par la valeur
absolue des accruals discrétionnaires et par l'examen de
corrélation entre la valeur absolue des accruals discrétionnaires
et le nombre d'analyste par firmes d'autres variables nos résultats
nous montrons que la présence des analystes dans l'entreprise
réduit la manipulation et limite le pouvoir discrétionnaires des
dirigeants.
Ce résultat confirme notre hypothèse et
corrobore avec les travaux de Yu (2008) et de Hang et al., (2009) ce
qui montre que la valeur des agents externe comme l'analyste peut participer
à la gouvernance des entreprises.
Conclusion générale
Le travail présenté a pour intérêt
d'expliquer l'impact des normes IFRS sur la gestion des résultats dans
les sociétés cotées en bourse CAC40 tout en
interprétant l'impact de ces normes sur la qualité de
l'information financière et comptable, leurs effets sur le comportement
des gestionnaires et l'influence des analystes financiers sur la gestion
opportuniste du dirigeant.
Objectifs de la recherche :
L'objectif de notre recherche est d'étudier la
qualité de l'information comptable avant et après l'adoption des
normes IFRS.
Notre deuxième objectif est d'étudier l'impact
de l'adoption des normes IFRS sur le comportement de gestion des
résultats.
Notre troisième objectif est d'examiner si le suivi des
entreprises par les analystes financiers permet de contraindre le comportement
de gestion des résultats.
En effet, notre choix du contexte français est
basé sur les mutations qui caractérisent la France, comme un pays
appartenant à l'union européenne, ceci suite à
l'obligation de l'adoption des normes IFRS en 2005 et les changements de
l'environnement des entreprises.
En fait, les sociétés du CAC40 sont
caractérisées par la préparation des états
financiers consolidés, ce qui montre que la comptabilité a une
place importante dans le fonctionnement du marché financier. Les
changements après l'adoption des IFRS va élargir le champ
d'application des dirigeants et par la suite leurs pouvoirs
décisionnels.
Nous avons présenté dans un premier chapitre la
théorie positive de la comptabilité qui insiste sur l'importance
des informations de qualité pour les investisseurs afin de leur
permettre de prendre les décisions adéquates d'investissements.
Puis, nous avons exposé une synthèse des études empiriques
testant la relation entre la qualité de l'information mesurée par
le proxy « accruals quality » et les normes IFRS.
Les résultats obtenus montrent que l'adoption des normes IFRS fait
augmenter la qualité de l'information comptable.
Ensuite, nous avons présenté l'utilité de
la théorie d'agence dans l'explication de l'opportunisme du dirigeant
suite à l'adoption des normes IFRS. Les résultats montrent que
l'adoption des normes IFRS participe à l'amélioration de la
qualité de l'information comptable. Ce résultat parait logique du
moment où l'espace discrétionnaire du dirigeant va diminuer. Les
études empiriques montrent que les normes IFRS ne limitent pas d'une
manière générale le pouvoir discrétionnaire du
dirigeant.
Nous sommes parvenus à montrer que l'évaluation
à la juste valeur dans le contexte français pose un grand
problème pour les comptables ainsi que les financiers car elle influence
les indicateurs de mesure et par la suite la nature de décision.
Pour en finir, nous avons essayé de présenter le
rôle des analystes financiers comme des agents externes et leurs effets
sur la décision du dirigeant dans l'entreprise. En effet, nous avons
mené notre analyse empirique sur la mesure de la présence des
analystes par le terme résiduel du modèle analyste
coverage et la valeur absolue des accruals discrétionnaires et
nous avons trouvé que l'analyste réduit la manipulation comptable
par l'utilisation des documents comptables dans la réalisation de ses
prévisions.
Néanmoins, comme toute recherche notre travail
présente des limites. D'une part, la taille de notre échantillon
est réduite car l'étude est limitée au contexte
français. Ceci s'explique par l'indisponibilité des
données pour les autres pays de l'UE. D'autre part, le travail ne prend
en considération que les sociétés ayant des
spécificités comptables bien définies à savoir les
amortissements et les provisions.
Il serait donc intéressant d'intégrer dans de
futures recherches les variables de gouvernance qui reflètent les traits
comportementaux des dirigeants ainsi que d'autres mesures de la gestion du
résultat.
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Listes
des Tableaux
Tableau 1 : Variables indépendantes du
modèle 1.............................................30
Tableau 2: Statistiques descriptives du
modèle 1..............................................31
Tableau 3 : Tableau des Fréquences du
modèle 1..............................................31
Tableau 4: Matrice de corrélation du
modèle 1................................................32
Tableau 5 : Résultat des régressions
de la qualité d'information et normes IFRS....34
Tableau 6 : Variables indépendantes du
modèle 2............................................. 62
Tableau 7 : Statistiques descriptives du
modèle 2..............................................63
Tableau 8 : Tableau des fréquences du
modèle 2...............................................64
Tableau 9 : Matrice de corrélation du
modèle 2................................................64
Tableau 10 : Résultats des Régressions
des normes IFRS et GR............................66
Tableau 11 : Variables indépendantes du
modèle 3............................................88
Tableau 12 : Matrice de corrélation du
modèle 3..............................................88
Tableau 13: Résultats de Régressions
pour obtenir les nombres des analystes.........89
Tableau 14 : Variables indépendantes du
modèle 4...........................................89
Tableau 15: Statistique descriptive du modèle
4..............................................90
Tableau 16: Matrice de corrélation du
modèle 4.............................................90
Tableau 17: Résultats de régressions
des nombres d'analystes et GR....................91
Listes des figures
Figure 1 : Variation de la qualité
des Accruals...............................................32
Figure 2 : Variation des Accruals
discrétionnaires...........................................65
Figure 3 : Variation de la valeur absolue des
Accruals discrétionnaires ................ 90
Annexes
1. Liste des normes IAS/
IFRS
IFRS 1
|
Première application des normes IFRS
|
IAS 21
|
Effets de variations des cours de monnaies
étrangères
|
IFRS 2
|
Paiement en actions
|
IAS 23
|
Couts d'emprunts
|
IFRS 3
|
Regroupement des entreprises
|
IAS 24
|
Information relatives aux parties liées
|
IFRS 4
|
Contrats d'assurance
|
IAS 26
|
Comptabilité et rapports financiers des régimes
de retraite
|
IFRS 5
|
Actifs non courants destines a être cédés,
abandon d'activités
|
IAS 27
|
Etats financiers consolidés et individuels
|
IFRS 6
|
Prospective et évaluation des ressources
minérales
|
IAS 28
|
Participations associes
|
IFRS 7
|
Instruments financiers : information à fournir
|
IAS 29
|
Information financière dans les économies hyper
inflationnistes
|
IFRS 8
|
Secteurs opérationnels
|
IAS 31
|
Participations dans les co-entreprises
|
IAS 1
|
Présentation des états financiers
|
IAS 32
|
Instruments financiers : information à fournir et
présentation
|
IAS 2
|
Stocks
|
IAS 33
|
Résultat par actions
|
IAS 7
|
Tableau des flux de trésorerie
|
IAS 34
|
Information financière intermédiaires
|
IAS 8
|
Méthodes comptables, changements d'estimations et
corrections d'erreurs
|
IAS36
|
Dépréciations d'actifs
|
IAS 10
|
Evénements postérieurs à la date de
clôture
|
IAS37
|
Provisions, passifs éventuels et actifs
éventuels
|
IAS 11
|
Contrats de construction
|
IAS38
|
Immobilisations incorporelles
|
IAS 16
|
Immobilisations corporelles
|
IAS39
|
Instruments financiers : comptabilisation et
évaluation
|
IAS 17
|
Contrats de locations
|
IAS40
|
Immeubles de placements
|
IAS 18
|
Produits des activités ordinaires
|
IAS41
|
Agriculture
|
IAS 19
|
Avantages au personnel
|
IAS 20
|
Comptabilisation des subventions publique et informations
à fournir sur l'aide publique
|
2.
Liste des entreprises CAC 40
Accor
|
Sanofi aventis
|
Air liquide
|
Suez environnement
|
Alcatel-lucent
|
Total
|
Alstrom
|
Vallorec
|
Arcelor mital
|
Veolia environnement
|
Bouygues
|
Vinci
|
Danone
|
Vivendi
|
Essilor
|
Gaz de France
|
France telecom
|
France telecom
|
GDZ suez
|
AXA
|
Air France KLM
|
DXIA
|
Carrefour
|
CAP GEMIMI
|
L'oreal
|
Lagardère
|
LVMH
|
Schneider electric
|
Lafarge
|
Stimcroelectronics
|
Michelin
|
Unibail -rodamco
|
PPR
|
Renault
|
Peugeot
|
sain gobain
|
3: Résultats des
estimations
Etude empirique du modèle 1: Qualité
d'information et normes IFRS
Variable | Obs Mean Std. Dev. Min
Max
-------------+------------------------------------------------------------------
aq | 360 -.04606 .086451
-.88169 .61597
bn | 360 12.42039 2.172793 0
16.91371
Taille | 360 7.38632 .516200 6.173573
8.91791
Croissance | 360 .51401 6.795071 -1.01178
125.2609
Dette | 360 .60248 .3749126 .03415
3.288881
| aq bn ifrs
taille croiss~e dette
-------------+-------------------------------------------------------------------
aq | 1.0000
bn | -0.0117 1.0000
ifrs | 0.1237 0.0487 1.0000
taille | -0.0961 0.3415 0.1020 1.0000
croince | 0.0325 0.0520 -0.0495 0.2120 1.0000
dette | 0.0082 0.1044 -0.0886 0.2231 0.0047
1.0000
Fixed-effects (within) regression Number
of obs = 360
Group variable: id
Number of groups = 36
R-sq: within = 0.4719 Obs
per group: min = 1
between = 0.3721
avg = 9.3
overall = 0.3210
max = 10
F(5,292) = 10.73
corr(u_i, Xb) = 0.0343
Prob > F = 0.0000
-------------------------------------------------------------------------------------
aq | Coef. Std. Err. z P>|z|
[95% Conf. Interval]
-------------+----------------------------------------------------------------------
cronce | .05668 .006461 8.61 .000461 -.0005134
.002254
ifrs | -.036007 .016830 -2.13 .03330
.0067601 .046170
taille | .461891 .052808 8.74 .000012 .049839
-.004714
dette | -.017897 .602504 -0.52 .034323 .013905
.037544
bn | .036942 .020438 0.55 .072076
-.0037697 .005550
_cons | .006739 .005856 1.15 .250923 -.0275929
.279895
Random-effects GLS regression Number of
obs = 360
Group variable: id
Number of groups = 36
R-sq: within = 0.1505 Obs
per group: min = 1
between = 0.2523
avg = 9.3
overall = 0.1731
max = 10
Random effects u_i ~ Gaussian Wald
chi2(5) = 68.46
corr(u_i, X) = 0 (assumed)
Prob > chi2 = 0.0000
--------------------------------------------------------------------------------------
aq | Coef. Std. Err. z
P>|z| [95% Conf. Interval]
-------------+-----------------------------------------------------------------------
croice | .0057900 .000653 8.91 0.0052
-.0006836 .001877
ifrs | -.0242343 .009238 -2.62 0.009
.0061283 .042340
taille | .0112319 .010406 1.08 0.337
-.0421488 -.001355
dette | -.001770 .036266 -.49 0.11
.2000031 .342163
bn | .0009113 .002198 0.41 0.679
-.0033983 .005221
cons | .1019346 .071894 1.42 0.156
-.0389765 .242845
---- Coefficients ----
| (b) (B) (b-B)
sqrt(diag(V_b-V_B))
| eq1 .
Difference S.E.
-------------+----------------------------------------------------------------
croisce | .05668 .00579 .05089
.0256394
bn | .036942 -.0242343 .012713
.0012319
ifrs | -.024234 .0009113 .023323
.0026421
dette | -.017897 -.001770 -.01612
.0101931
------------------------------------------------------------------------------
b = consistent under Ho and Ha;
obtained from xtreg
B = inconsistent under Ha, efficient under Ho;
obtained from xtreg
Test: Ho: difference in coefficients not systematic
chi2(5) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)
= 9.84
Prob>chi2 = 0.0798
(V_b-V_B is not positive definite)
Breusch and Pagan Lagrangian multiplier test for random
effects
aq[id,t] = Xb + u[id] + e[id,t]
Estimated results:
| Var sd = sqrt(Var)
---------+-----------------------------
aq | .0079685 .0892667
e | .0066036 .0812624
u | 0
0
Test: Var(u) = 0
chi2(1) = 0.16
Prob > chi2 = 0.6927
Etude empirique du modèle 2: Normes IFRS et
gestion du résultat
Variable | Obs Mean Std. Dev.
Min Max
-------------
+--------------------------------------------------------------------
accd_k | 360 -.034426 .122163
-.9808009 .7443
croissance | 360 .569841 6.788301
-.9756227 125.2609
profitabilit | 360 8.634400 20.075860
-.6310300 275.6764
taille | 360 .605896 .419378
.0341552 3.6609
levrage | 360 .602485 .374912
.0034150 3.2888
Cash | 360 11.01967 1.577148
8.212839 19.0123
profitabli~s | 360 4.918336 20.222060 -.631030
275.6764
ifcroiss | 360 .0641394 .448361
-.896317 7.5648
ifrlevrage | 360 .122189 .329340
0 2.7279
| accd_k ifrs croiss~e
profit~t taille levrage cash
-------------+---------------------------------------------------------------------------
accd_k | 1.0000
ifrs | -0.0233 1.0000
croissance | 0.0411 -0.0493 1.0000
profitabilit | -0.0383 0.1491 -0.0115 1.0000
taille | 0.0020 -0.0540 0.0010 -0.1119
1.0000
levrage | 0.0132 -0.0773 0.0031 -0.1240 0.9142
1.0000
cash | 0.0588 0.0762 -0.0165 0.0858 -0.0468
-0.0493 1.0000
profitabli~s | -0.0383 0.2983 -0.0104 0.9621 -0.0962
-0.1098 0.0760
ifcroiss | 0.0148 0.1754 0.0554 0.08721 -0.0875
-0.0769 0.0423
levrage | -0.0102 0.0767 0.0231 0.3350 0.341
1.0000 -0.0643
| profit~s ifcroiss levrage
-------------+---------------------------
profitbli~s | 1.0000
ifcroiss | 0.1178 1.0000
levrage | -0.138 0.068 1.0000
Fixed-effects (within) regression
Number of obs = 360
Group variable: ent
Number of groups = 36
R-sq: within = 0.1780
Obs per group: min = 6
between = 0.1543
avg = 7.4
overall = 0.1413
max = 10
F(9,222) = 0.71
corr(u_i, Xb) = -0.4375
Prob > F = 0.6995
------------------------------------------------------------------------------------------
accd_k | Coef. Std. Err. z
P>|z| [95% Conf. Interval]
-------------+---------------------------------------------------------------------------
ifrs | -.0246726 .0096084 -2.57 0.011
-.0057622 .043583
croisnce | .3140822 .161414 1.95 0.053
-.0040334 .6321977
profitbilit | .0005364 .0014138 0.38 0.704
-.0022346 .0033073
taille | .0144128 .0382839 0.38 0.707
-.0606223 .0894478
cash | -.0049507 .004155 -1.19 0.233
-.0130945 .003193
proabli~s | -.0003029 .0014492 -0.21 0.834
-.0031433 .0025375
ifcros | -.0061978 .0148235 -0.42 0.676
-.0352513 .0228557
levrge | -.0180318 .0429128 -0.42 0.674
-.1021393 .0660757
_cons | .0156289 .048055 0.33 0.745
-.0785573 .109815
Random-effects GLS regression Number of
obs = 360
Group variable: ent
Number of groups = 36
R-sq: within = 0.4901 Obs
per group: min = 10
between = 0.6430
avg = 10.0
overall = 0.5703
max = 10
Random effects u_i ~ Gaussian Wald
chi2(8) = 3.09
corr(u_i, X) = 0 (assumed)
Prob > chi2 = 0.9285
-------------------------------------------------------------------------------------------
accd_k | Coef. Std. Err. z
P>|z| [95% Conf. Interval]
-------------+-----------------------------------------------------------------------------
ifrs | -.058871 .029733 -1.98 0.0941
-4.539062 4.690386
croissance | .000785 .000214 3.66 0.0003
-.0636778 .079189
prtabilit | .0210044 .10871 1.93 0.0532
1.010623 1.070186
taille | .014526 .023881 0.60 0.5434
5.353062 6.713565
levrage | -.017526 .030370 -0.56 0.5701
-7.103724 5.574715
cash | -.0004939 .002698 -1.83 0.0680
-.9585417 .430451
probli~s | -.000313 .000833 -0.37 0.7076
-.0130945 .003193
ifcroiss | -.006267 .009539 -0.65 0.5116
-.6830548 6.402178
ifrvrage | .006453 .032688 1.99 0.0048
.922653 2.863893
_cons | .0149093 .032047 0.46 0.6422
.94024 .718268
---- Coefficients ----
| (b) (B) (b-B)
sqrt(diag(V_b-V_B))
| eq1 .
Difference S.E.
-------------+----------------------------------------------------------------
ifrs | -.058871 -.0246726 .0588495
.0385626
croince | .000785 .3140822 -.0000806
.0004119
profiilit | .0210044 .0005364 .0008235
.0020131
taille | .014526 .0144128 .0299021
.0813487
levrage | -.017526 -.0180318 -.0681129
.0851662
cash | -.0004939 -.0049507 -.0085122
.0269796
prabli~s | -.000313 -.0003029 -.0012538
.0017414
ifcroiss | -.006267 -.0061978 .0231808
.0395474
------------------------------------------------------------------------------
b = consistent under Ho and Ha;
obtained from xtreg
B = inconsistent under Ha, efficient under Ho;
obtained from xtreg
Test: Ho: difference in coefficients not systematic
chi2(8) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)
= 9.43
Prob>chi2 = 0.3070
Breusch and Pagan Lagrangian multiplier test for random
effects
accd_k[ent,t] = Xb + u[ent] + e[ent,t]
Estimated results:
| Var sd = sqrt(Var)
---------+-------------------------------
accd_k | .014924 .1221636
e | .0154479 .1242897
u | 0
0
Test: Var(u) = 0
chi2(1) = 11.88
Prob > chi2 = 0.000
Etude empirique du modèle 3: Détermination
de nombre analystes par firme
Variable | Obs Mean Std. Dev.
Min Max
-----------+----------------------------------------------------------------------
rcov | 360 5.613889 2.418205 1
9
taille | 360 .6058965 .419378
.03415 3.6609
roa | 360 4.378594 1.927911
.40764 9.2317
croissce | 360 .5698414 6.788301
-.97562 125.2609
cash | 360 11.01967 1.577148
8.2128 19.0123
| taille cash croissce roa
rcov
--------+---------------------------------------------------------
taille | 1.0000
cash | -0.460 1.0000
croince | 0.0015 -0.165 1.0000
roa | -0.246 0.0960 -0.3822 1.0000
rcov | -0.054 0.3479 0.3514 -0.1121
1.0000
Fixed-effects (within) regression
Number of obs = 360
Group variable: ent
Number of groups = 36
R-sq: within = 0.3485
Obs per group: min = 1
between = 0.2994
avg = 8.2
overall = 0.2001
max = 10
F(4,32) = 9.72
corr(u_i, Xb) = -0.5571
Prob > F = 0.0000
-----------------------------------------------------------------------------------------
rcov | Coef. Std. Err. t
P>|t| [95% Conf. Interval]
-------------+-------------------------------------------------------------------------
taille | -.098447 .5209622 -0.19 0.851
-1.159612 .9627184
cash | 1.053572 .2001723 5.26 0.000
.6458343 1.46131
croince | .0189151 .2915541 0.06 0.949 -.5749612
.6127914
roa | -.084959 .1014965 -0.84 0.409
-.2917006 .1217826
_cons | -7.841406 2.450555 -3.20 0.003 -12.83302
-2.849788
Random-effects GLS regression Number
of obs = 360
Group variable: ent
Number of groups = 36
R-sq: within = 0.6950
Obs per group: min = 1
between = 0.7592
avg = 8.2
overall = 0.5941
max = 10
Random effects u_i ~ Gaussian Wald
chi2(4) = 41.27
corr(u_i, X) = 0 (assumed)
Prob > chi2 = 0.0000
------------------------------------------------------------------------------------------
rcov | Coef. Std. Err. z
P>|z| [95% Conf. Interval]
-------------+----------------------------------------------------------------------------
cash | .6390153 .1580866 4.04 0.000 .3291714
.9488593
taille | -2.475195 1.075196 -2.30 0.021
-4.58254 -.3678497
croince | -.6266269 .5946893 -1.05 0.292 -1.792196
.5389427
roa | .3182828 .127994 2.49 0.013
.0674191 .5691464
cons | -2.810399 1.690312 -1.66 0.096 -6.12335
.5025514
---- Coefficients ----
| (b) (B) (b-B)
sqrt(diag(V_b-V_B))
| eq1 . Difference
S.E.
-------------+----------------------------------------------------------------
taille | -.098447 -2.475195 2.376748
.154578
cash | 1.053572 .6390153 .4145566
.1227909
crance | .0189151 -.6266269 .645542
.004578
roa | -.084959 .3182828 -.4032418
.201548
------------------------------------------------------------------------------
b = consistent under Ho and Ha;
obtained from xtreg
B = inconsistent under Ha, efficient under Ho;
obtained from xtreg
Test: Ho: difference in coefficients not systematic
chi2(4) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)
= -95.73 chi2<0 ==> model
fitted on these
data fails to meet the
asymptotic
assumptions of the
Hausman test;
see suest for a
generalized test Estimated results:
| Var sd = sqrt(Var)
---------+-----------------------------
rcov | 3.754878 1.937751
e | .3682473 .6068338
u | 0 0
Test: Var(u) = 0
chi2(1) = 25.90
Prob > chi2 = 0.0000
Etude empirique du modèle 4: Présence des
analystes et gestion du résultat
Variable | Obs Mean Std. Dev. Min
Max
-------------+-------------------------------------------------------------
accd_k | 360 .0823296 .0965164 .0000897
.9808
taill | 360 -.0344268 .1221636 -.9808009
.7443
croissace | 360 .5698414 6.788301 -.9756227
125.2609
casvolatile | 360 10.02006 1.590379 7.204885
18.5226
taille | 360 .6058965 .419378 .0341552
3.6609
| accd_k taille croissce cash
roa
-----------+--------------------------------------------------------
accd_k | 1.0000
taille | -0.0975 1.0000
croissce | -0.0272 0.0010 1.0000
cash | 0.0252 -0.0468 -0.0165 1.0000
roa | 0.0213 -0.2471 -0.0390 0.1161
1.0000
Fixed-effects (within) regression Number of
obs = 360
Group variable: ent
Number of groups = 36
R-sq: within = 0.350 Obs
per group: min = 10
between = 0.277
avg = 10.0
overall = 0.290
max = 10
F(4,320) = 0.28
corr(u_i, Xb) = -0.0589
Prob > F = 0.8904
-----------------------------------------------------------------------------------------
accd_k | Coef. Std. Err. t P>|t|
[95% Conf. Interval]
-------------+|--------------------------------------------------------------------------
resid| -.000180 .00339 -4.14 0.0000
-.0563903 .0763608
roa| -.0000856 .0014517 -0.27 0.0090
-.0032416 .0024704
croisse | -.0003361 .0007685 -0.44 0.6621
-.001848 .0011758
cash | .0049878 .0108671 0.46 0.6472
-.0163923 .0263678
taille | -.0147646 .0187175 -0.79 0.0443
-.0515895 .0220603
_cons | .0386739 .1209548 0.32 0.7495
-.1992931 .2766409
Random-effects GLS regression
Number of obs = 360
Group variable: ent
Number of groups = 36
R-sq: within = 0.531
Obs per group: min = 10
Between = 0.618
avg = 10.0
Overall = 0.571
max = 10
Random effects u_i ~ Gaussian
Wald chi2(4) = 2.84
corr(u_i, X) = 0 (assumed)
Prob > chi2 = 0.5848
---------------------------------------------------------------------------------------
accd_k | Coef. Std. Err. z P>|z|
[95% Conf. Interval]
-------------+------------------------------------------------------------------------
resid| -.00018 .00339 -4.14 0.0001
-.0563903 .0763608
roa | -.000014 .00214 -3.09 0.0009
-.0029102 .0019695
croissce | -.000371 .000754 -0.49 0.6234
-.0018230 .0010878
cash | .062101 .030756 2.01 0.0442
-.0062750 .0094527
taille | -.020837 .012547 -1.66 0.0977
-.0485797 .0057565
_cons | .0386739 .12095 0.32 0.3495
-.1992931 .2766409
---- Coefficients ----
| (b) (B) (b-B)
sqrt(diag(V_b-V_B))
| eq1 .
Difference S.E.
-----------+-------------------------------------------------------------------------
roa | -.0003856 -.0004703 .0000848
.0007468
croisce | -.0003361 -.0003676 .0000315
.000198
cash | .0049878 .0015889 .0033989
.0100993
taille | -.0147646 -.0214116 .006647
.0125778
b = consistent under Ho and Ha;
obtained from xtreg
B = inconsistent under Ha, efficient under Ho;
obtained from xtreg
Test: Ho: difference in coefficients not systematic
chi2(4) = (b-B)'[(V_b-V_B)^(-1)](b-B)
= 0.55
Prob>chi2 = 0.9688
Breusch and Pagan Lagrangian multiplier test for random
effects
accd_k[ent,t] = Xb + u[ent] + e[ent,t]
Estimated results:
| Var sd = sqrt(Var)
---------+-----------------------------
accd_k | .0093154 .0965164
e | .00883 .0939682
u | .0006461 .0254188
Test: Var(u) = 0
chi2(1) = 3.97
Prob > chi2 = 0.046
Tables des Matières
DÉDICACES
3
REMERCIEMENTS
4
SOMMAIRE
4
LISTE DES ABRÉVIATIONS
6
INTRODUCTION GÉNÉRALE
7
CHAPITRE 1: QUALITÉ
D'INFORMATION ET NORMES IFRS
10
INTRODUCTION
10
SECTION 1 : CONTRIBUTION DES NORMES
INTERNATIONALES DANS L'ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE
12
1.1. NORMES IFRS ET
LA CULTURE D'ENTREPRISES
14
1.1.1. Contexte
Américain
14
1.1.2. Contexte
européen
15
1.2. NORMES IFRS ET APPORT
INFORMATIONNEL
15
SECTION 2 : COMPORTEMENT
MANAGÉRIAL ET QUALITÉ D'INFORMATION
19
2.1. CARACTÉRISTIQUES DE
L'INFORMATION COMPTABLES
21
2.1.1.
Intelligibilité
21
2.1.2. Pertinence
21
2.1.3.
Fiabilité
21
2.1.4.
Comparabilité
22
2.2. NORMES IFRS ET SOURCES
D'INFORMATION
22
2.2.1. Évaluation des
actifs
23
2.2.2. Développement de
marché
23
2.2.3. Gestion de résultat et
communication financière
24
2.2.4. Choix comptables et divulgation
d'information
25
SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE LA
QUALITÉ D'INFORMATION EN PRÉSENCE DES NORMES IFRS DANS LE CADRE
DES CAC 40.
29
3.1. PRÉSENTATION DE
L'ÉCHANTILLON ET DES DONNÉES
29
3.2. VARIABLE POUR L'ANALYSE DE
L'ÉCHANTILLON
29
3.3. SPÉCIFICITÉ DE
MODÈLE
31
3.4. TEST EMPIRIQUE RÉSULTATS ET
INTERPRÉTATION
31
CONCLUSION
36
CHAPITRE 2: IMPACT DES NORMES IFRS SUR LA
GESTION DES RÉSULTATS
37
INTRODUCTION:
37
SECTION1 : GESTION DE
RÉSULTAT : CONCEPT ET MESURE
39
1.1. DÉFINITION DE LA GESTION DES
RÉSULTATS
39
1.2. GESTION DES RÉSULTATS :
BÉNÉFIQUE OU OPPORTUNISTE
42
1.3. NORMES IFRS ET ENVIRONNEMENT
FRANÇAIS
43
1.4. CHOIX COMPTABLES ET LES
IFRS
49
SECTION 2: INFLUENCE DES NORMES IFRS SUR
LA GESTION DES RÉSULTATS
50
2.1. MOTIVATIONS DE LA GESTION DU
RÉSULTAT
50
2.2. DIFFÉRENCE ENTRE GESTION ET
MANIPULATION DES RÉSULTATS COMPTABLES
52
2.3. MESURES DE LA GESTION DU
RÉSULTAT
53
2.4. REVUE DE LITTÉRATURE ET
DÉVELOPPEMENT D'HYPOTHÈSE
55
2.5. ETUDES EMPIRIQUES
ANTÉRIEURES
58
SECTION 3 : ANALYSE EMPIRIQUE DE
L'EFFET DES NORMES IFRS SUR LA GESTION DES RÉSULTATS DANS LE CADRE DES
CAC 40
62
3.1. PRÉSENTATIONS DE
L'ÉCHANTILLON ET DES DONNÉES
62
3.2. VARIABLES RETENUES POUR L'ANALYSE DE
L'ÉCHANTILLON
62
3.3. SPÉCIFICITÉ DU
MODÈLE
63
3.4. TEST EMPIRIQUE, RÉSULTATS ET
INTERPRÉTATION
63
CONCLUSION
68
CHAPITRE 3: PRÉSENCE DES ANALYSTES
FINANCIÈRES ET NORMES IFRS
69
INTRODUCTION
69
SECTION 1: RÔLE DES ANALYSTES
FINANCIERS DANS LA GESTION DES RÉSULTATS
70
1.1. FONCTIONS DES ANALYSTES
FINANCIERS
71
1.2. PRÉSENCES DES ANALYSTES
FINANCIERS
71
1.3. UTILITÉ DES ANALYSTES
FINANCIÈRES
72
1.4. FACTEURS AMÉLIORANT LA
FONCTION DES ANALYSTES FINANCIERS
74
1.5. SUIVI DES ANALYSTES ET CONTRAINTE
À LA GESTION DES RÉSULTATS
77
SECTION 2 : IMPACT DE LA
PRÉSENCE DES ANALYSTES SUR LA GESTION DES RÉSULTATS
80
2.1. ANALYSTES FINANCIERS ET INCITATION
À LA GESTION DU RÉSULTAT
81
2.2. RÉMUNÉRATION DES
ANALYSTES FINANCIERS
83
2.3. DÉPENDANCE INFORMATIONNELLE EN
VERS LES GESTIONNAIRES
83
2.4. IMPACT DES PRÉVISIONS DES
ANALYSTES SUR LA GESTION DES RÉSULTATS
84
2.5. ANALYSTES FINANCIERS ET GESTION
INFORMATIONNELLE
85
SECTION 3: ETUDE EMPIRIQUE DE L'IMPACT DE
NOMBRE D'ANALYSTE SUR LA GESTION DES RÉSULTATS.
87
3.1. PRÉSENTATION DE
L'ÉCHANTILLON ET DES DONNÉES
87
3.2. VARIABLES RETENUES POUR L'ANALYSE DE
L'ÉCHANTILLON
87
3.3. SPÉCIFICITÉ DU
MODÈLE
89
3.4. TEST EMPIRIQUE RÉSULTATS ET
INTERPRÉTATION
90
CONCLUSION
93
CONCLUSION GÉNÉRALE
94
BIBLIOGRAPHIE
97
LISTES DES TABLEAUX
109
LISTES DES FIGURES
110
ANNEXES
111
1. LISTE DES NORMES IAS/ IFRS
111
2. LISTE DES ENTREPRISES CAC
40
112
3: RÉSULTATS DES
ESTIMATIONS
113
TABLES DES MATIÈRES
134
* 1 La loi de
sécurité financière française
* 2 Organisme international de
comptabilité
* 3 La loi de sécurité
financière Américaine
* 4 L'obligation de l'union
européenne de l'adoption des normes IFRS
* 5 Des normes
spécifiques aux petites et moyennes entreprises
* 6 Crise de subprimes (octroi
de crédit sans garanties)
* 7 Les caractéristiques de
l'information comptable selon les normes IFRS
* 8 Les états financiers.
* 9 Adopter les normes IFRS aux
comptes consolidés
* 10 Immobilisations
incorporelles
* 11 Mullenbach,J.-L.,
(2008),"La crise financière cache-t-elle une crise des normes comptables
", Les Échos, p.15.
* 12 L'image fidele
* 13 Dechow P. et Skinner D.
(2000), `Earnings management: reconciling the views of accounting academics,
practitioners, and regulators', Accounting Horizons, Vol 14, p.
239.
* 14 Définition des
accruals selon Comier et al., (1998)
* 15 Organisme des analystes financiers
dans le marché français
* 16 La définition de l'analyste
financière selon Eli Cohen (1997)
* 17 Définition de la gestion de
résultat par la notion de seuil
|