1.1.2.1. Le fonds de roulement
(FR)
Plusieurs auteurs ont de cette notion des conceptions
différentes. Pour certains, le FR est assimilé aux
disponibilités de l'entreprise c'est-à-dire les
espèces en caisse et en banque qui sont immédiatement
disponibles.
Pour d'autres, il est assimilé aux emplois
cycliques.
Selon CONSO, P. (1978), « Le FR est l'excédent des
capitaux propres et capitaux empruntés à moyen et long terme sur
l'ensemble des immobilisations qui sert à financer une partie des
emplois cycliques»
MEUNIER, H. (1975) le définit presque comme le
précédent en disant que « Le FR correspond à la part
des capitaux permanents qui n'est pas absorbée par le financement des
valeurs immobilisées et qui est par la suite disponible pour financer
les besoins liés au cycle d'exploitation ou BFR ».
Quant à CONSO, P. (1978), «Le FR est la part
des capitaux dont l'exigibilité est faible qui sert à financer
les éléments d'actifs dont le degré de liquidité
est assez élevé ».
LALLEMAND, R. (1985) lui, considère le FR comme
« Une marge de sécurité de financement des emplois
circulants par les capitaux permanents ».
Son augmentation accroit les disponibilités de
l'entreprise. Il s'obtient par la différence entre deux masses du bilan
fonctionnel :
· En haut du bilan : Capitaux permanents - Actifs
fixes
. En bas du bilan : Actifs circulants - dettes à
CT
1.1.2.2. Le Besoin en Fonds de
Roulement (BFR)
Selon MEUNIER, H. (1987), « Le BFR ou Besoin
d'exploitation est la part des besoins cycliques dont le financement n'est pas
assuré par les ressources cycliques et se trouve par la suite à
la charge de l'entreprise ».
Le BFR est né donc du décalage entre les
entrées de fonds d'argent à la suite des ventes qui interviennent
après le règlement de l'achat aux fournisseurs.
L'entreprise doit nécessairement au cours de son
exploitation décaisser avant d'encaisser, ces décaissements
absorbent des capitaux et pèsent sur la trésorerie des
entreprises, ce qui signifie que ces décaissements sont pratiquement
effectués si l'entreprise dispose d'un FR suffisant.
Mathématiquement, il s'obtient par la formule
suivante :
BFR= (AC - Disponibilités) - (Dettes à CT -
passif de trésorerie)
1.1.2.3. Trésorerie
Plusieurs auteurs ont de cette notion des conceptions
différentes. Certains définissent la trésorerie d'une
entreprise à une date déterminée comme une
différence entre les valeurs réalisables et disponibles et les
dettes à CT.
D'autres font appel à la notion de coefficient des
valeurs réalisables et disponibles et les dettes à CT.
Selon MEUNIER, H. (1987), « La trésorerie
(nette) d'une entreprise à une date déterminée est la
différence (à cette date) entre les ressources mise en oeuvre
pour financer son activité et les besoins entrainés par cette
activité ».
Quant à LACRAMPE (1985), il écrit que
« Le trésorerie est le solde entre les ressources permanentes
dont dispose l'entreprise et ses besoins de financements
permanents ».
Elle s'obtient à partir de la formule
suivante :
TRE= FR-BFR ou Valeurs disponibles - Dettes financières
à CT
1.1.3. Notion sur la
rentabilité
La rentabilité est le rapport entre d'une part, les
résultats obtenus par l'entreprise et d'autre part, les moyens
utilisés pour obtenir ce résultat.
La rentabilité peut être définie comme
étant « L'aptitude de l'entreprise à secréter un
résultat exprimé en une unité monétaire »
(COLASSE, B., 1962).
Plusieurs sortes de rentabilité sont analysées,
mais dans notre travail nous allons nous limiter sur l'analyse de deux sortes
de rentabilités à savoir la rentabilité financière
et économique.
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