1.3. Le résultat
d'exploitation (RE)
« L'EBE était un excédent brut. Le RE
aurait pu aussi bien s'appeler l'excédent net. Ce solde va en effet
intégrer des éléments négligés par l'EBE et
pourtant assez proches de l'exploitation, notamment les amortissements et les
provisions. S'il est vrai que l'EBE représente le solde : produits
d'exploitation, charges d'exploitation avant prise en compte d'autres choix de
gestion, il n'est pas pour autant un résultat.
Il représente la contribution de l'exploitation, au
sens maintenant tout à fait complet du terme, à l'enrichissement
du patrimoine de l'entreprise » (LAHILLE, P. P., 2007).
Tableau n° 15 : Evolution du RE (montants en
FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
EBE (1)
|
3 249 176 506
|
5 036 949 897
|
7 566 649 846
|
7 828 702 227
|
10 133 302 541
|
PPD (2)
|
1 047 133 156
|
567 208 256
|
1 126 481 178
|
1 573 781 808
|
1 766 076 868
|
RA (3)
|
495 877 048
|
2 209 715 755
|
425 563 026
|
283 108 167
|
1 223 593 783
|
CPD (4)
|
752 711 646
|
1 169 248 581
|
656 490 719
|
665 075 410
|
1 445 969 973
|
DAP (5)
|
2 152 232 467
|
3 254 207 854
|
3 941 301 747
|
3 651 638 082
|
3 815 038 984
|
RE (1+2+3)-(4+5)
|
1 887 282 597
|
3 390 417 473
|
4 520 901 584
|
5 368 878 710
|
7 861 964 235
|
Source: Etabli par les auteurs
à partir des tableaux des SIG
Dans un enchainement logique, il représente de
façon comptable, le surplus de la VA sur toute les catégories de
charges d'exploitation auxquelles doit être ajouté l'ensemble des
produits divers réalisés par l'office.
Nous constatons à partir de ce tableau que le RE de
l'ONATEL est excédentaire sur toute la période d'analyse, cela a
été causé par une forte augmentation de la VA et des
produits et profits divers par rapport aux charges et pertes diverses.
1.4. Le résultat courant
avant impôt (RCAI)
Le résultat courant prend en compte les aspects
financiers, et tout particulièrement la structure de financement de
l'entreprise. Les charges et produits financiers sont intégrés
dans leur globalité. Or, les postes de charges et de produits financiers
sont eux-mêmes hétérogènes : frais
d'intérêts liés à l'endettement, produits de
dividendes de filiales, produits et charges liés aux opérations
de TRE, charges calculées issues des dotations aux provisions, gains ou
pertes de change.
Pour obtenir le RCAI on ajoute (ou on retranche) aussi la
quote-part de résultat sur opérations faites en commun.
Le résultat courant exprime la performance globale de
l'entreprise censée correspondre à son activité normale.
Il permet d'apprécier le résultat qui sera réparti
entre :
- L'Etat, sous forme de l'impôt sur les
bénéfices ;
- Les salariés, sous forme de participation ;
- Les actionnaires, sous forme de dividendes.
Tableau n°16 : Evolution du RCAI (montants
en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
RE (1)
|
1 887 282 597
|
3 390 417 473
|
4 520 901 584
|
5 368 878 710
|
7 861 964 235
|
IDR (2)
|
50 782 816
|
61 366 728
|
54 111 112
|
25 504 286
|
42 574 893
|
I (3)
|
313 359 890
|
123 436 818
|
743 259 933
|
408 260 995
|
750 820 457
|
Ré sur cession (4)
|
4 912 500
|
1 813 500
|
5 617 583
|
-
|
-
|
RCAI (1+2+4)-(3)
|
1 629 618 023
|
3 330 160 883
|
3 837370346
|
4 986 122 001
|
7 153 718 671
|
Source : Etabli par les auteurs
à partir des tableaux des SIG
A travers ce tableau, nous remarquons que le RCAI est
excédentaire durant les cinq ans, cela est manifesté par un
résultat d'exploitation important. Il est passé de 1 629 618 023
en 2004 à 7 153 718 671 en 2008, soit un accroissement de
338,98%.
|